la leçon / ionesco
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La Leçon Eugène Ionesco LA LEÇON / IONESCO Distribution Le Professeur La Bonne L’élève Denis Jousselin Sonja Neuman Jeanne Werner Mise en scène Scénographie Lumières Assistante Myriam Muller Trixi Weis Véronique Claudel Cecilia Guichart Théâtre du Centaure (réservations : tel : +352.22.28.28 / [email protected]) 21, 23, 24, 27, 30 et 31 mars à 20h00 22, 25 et 29 mars à 18h30 17, 18, 20 et 21 avril à 20h00 19 et 22 avril à 18h30 Kulturhaus Niederanven (réservations : tél : +352.26.34.73.1 (8-12h & 14-17h) / www.khn.lu) 27 et 28 avril à 20h00 Coproduction Théâtre du Centaure et Kulturhaus Niederanven avec le soutien du Ministère de la Culture, de la Ville de Luxembourg et du Fonds Culturel National La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 2 "Je pensais qu'il était bizarre de considérer qu'il est anormal de vivre ainsi continuellement à se demander ce que c'est que l'univers, ce qu'est ma condition, ce que je viens faire ici, s'il y a vraiment quelque chose à faire. Il me semblait qu'il est anormal au contraire que les gens n'y pensent pas, qu'ils se laissent vivre dans une sorte d'inconscience. Ils ont peut-être, tous les autres, une confiance non formulée, irrationnelle, que tout se dévoilera un jour. Il y aura peut-être un matin de grâce pour l'humanité. Il y aura peutêtre un matin de grâce pour moi" Eugène Ionesco Extrait du "Solitaire", 1973 BIOGRAPHIE / EUGENE IONESCO Né à Slatina (Roumanie), le 13 novembre 1909, d'un père roumain et d'un mère française, Eugène Ionesco passa sa petite enfance en France. Il y écrivit à onze ans ses premiers poèmes, un scénario de comédie et un « drame patriotique ». En 1925, le divorce de ses parents devait le conduire à retourner en Roumanie avec son père. Il fit là-bas des études de lettres françaises à l'université de Bucarest, participant à la vie de diverses revues avantgardistes. En 1938 il regagnait la France pour préparer une thèse, interrompue par le déclenchement de la guerre qui l'obligea à regagner la Roumanie. C'est en 1942 qu'il devait se fixer définitivement en France, obtenant après la guerre sa naturalisation. En 1950, sa première œuvre dramatique, La Cantatrice chauve, sous-titrée « anti-pièce », était représentée au théâtre des Noctambules. Échec lors de sa création, cette parodie de pièce allait durablement marquer le théâtre contemporain, et faisait de Ionesco l'un des pères du « théâtre de l'absurde », une dramaturgie dans laquelle le non-sens et le grotesque recèlent une portée satirique et métaphysique, présente dans la plupart des pièces du dramaturge. Citons, entre autres, La Leçon (1950), Les Chaises (1952), Amédée ou comment s'en débarrasser (1953), L'Impromptu de l'Alma (1956), Rhinocéros (1959), dont la création par Jean-Louis Barrault à l’Odéon-Théâtre de France apporta à son auteur la véritable reconnaissance. Viendront ensuite Le Roi se meurt (1962), La Soif et la Faim (1964), Macbeth (1972). Auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur le théâtre, dont le célèbre Notes et contre-notes, Eugène Ionesco connut à la fin de sa vie cette consécration d'être le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade. Eugène Ionesco fut élu à l'Académie française le 22 janvier 1970. Mort le 28 mars 1994. La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 3 LE THEATRE DE L’ABSURDE Le théâtre de l’absurde est un style de théâtre apparu dans les années 1950. Dans les ruines de l'après guerre naît un théâtre qui se moque allègrement de toutes nos tragédies. Aux antipodes de l'engagement. A ceux qui sortent de l'expérience de la guerre (Auschwitz, Hiroshima) avec un violent sentiment de l'absurdité de la condition humaine, Camus et Sartre proposent des modèles de comportement : une attitude de dignité grise pour le premier, un engagement « quand même » pour le second. Sur scène, dans un cas comme dans l'autre, le dialogue permet au moins de continuer à célébrer la puissance des mots face au chaos des choses. Ionesco, Adamov et Beckett rompent en faisant remonter ce chaos du monde jusque dans la parole et le jeu des acteurs, en liant la dérision de l'époque à une dérision du langage et de la scène. Tout, au départ, déconcerte dans cet « antithéâtre »: pas de personnage au sens classique du terme, pas de psychologie, pas de caractères, pas d'intrigue, peu de motivations dans les allées et venues et les actes des personnages. La parole est mise à plat par des lieux communs, désarticulée par des coq-à-l'âne, obscurcie par des ellipses. Passent alors à la trappe la vérité, l'être, la logique, le discours, l'action et le sujet. « Le thème de la vie, rappelle Ionesco, c'est le rien », et les personnages de En attendant Godot ont pour leitmotiv qu' « il n'y a rien à faire ». Mais ces pièces d'avant-garde ne rencontrent le succès que dans la mesure où, rompant avec des codes réalistes épuisés, elles renouvellent le plaisir du spectateur et font leur le bon vieux principe de la théologie : credo quia absurdum «j'y crois parce que c'est absurde ». Une fois balayés le réalisme, la vraisemblance et les règles de la psychologie, la place est libre pour de nouvelles formes de langage et de gestes : ainsi cette entrée inattendue dans En attendant Godot, d'un homme, la corde au cou, tenu en laisse par un autre. Ce jeu à la fois inopiné et si évident, si déconcertant et si plausible, en dit soudain plus long sur la condition humaine que bien des grands monologues. L’UNIVERS DRAMATIQUE CHEZ IONESCO Sa création théâtrale tient à quelques refus essentiels : Les personnages Ionesco subvertit ou élime les modes de caractérisation traditionnel du personnage : - la nomination : Ionesco ruine le rapport d’identification onomastique. Par exemple, la saga des Bobby Watson dans La Cantatrice Chauve. Tous les membres de la famille portent le même nom. La généralisation de l’identité aboutit à l’indistinct. Les noms sont également stéréotypés : les Smith et les Martin suggèrent un caractère collectif. La personne s’efface dans cet univers dramatique. Ce phénomène est rendu sensible par l’emploi de la nomination classificatoire : le professeur, l’élève, la bonne dans La Leçon. - la visualisation : elle prend le pas sur la verbalisation. Ce sont les accessoires et le décor qui supplantent le discours. L’action et la dramaturgie : Ionesco s’oppose à la notion brechtienne du théâtre épique. Selon lui, la nature du théâtre n’est pas de raconter une histoire. La forme dramatique est faite de la conjonction de plusieurs structures dynamiques : - le cycle : le final reprend la position initiale. - la répétition : elle affirme une menace, une détérioration. - le paroxysme (crescendo) : il mime la présence de la violence ou de la névrose. - la prolifération (dans Rhinocéros) : elle est la métonymie de l’enlisement. La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 4 Cette dramaturgie conteste les frontières des catégories esthétiques. Ionesco écrit : « J’ai intitulé mes comédies comiques et mes drames « farces tragiques », car le comique est la tragédie de l’homme dérisoire. » Ionesco conteste également la mise en scène réaliste. Il désorganise le temps social et conteste la cohérence réaliste. La scénographie et la mimographie (gestuelle définie par les didascalies) mettent l’espace scénique et le corps des protagonistes en symbiose pour illustrer ses propos. Par exemple, dans La Leçon, la mimographie du viol s’appuie sur la prolifération des objets métonymiques (cartables des victimes précédentes ; couteau phallique). Ils se conjuguent avec l’espace clos. Le professeur tourne autour de l’élève et s’en rapproche de plus en plus, pour figurer métaphoriquement les rapports du langage et du pouvoir. Le langage est une arme, un instrument de terreur : qui parle tue. Le langage : Ionesco propose une interrogation sur la nature, le pouvoir et les dangers du langage. - la mise en évidence de la fragilité du langage la menace d’une non-communication : les personnages ne donnent pas le même sens au mot. le langage est trompeur, par sa tendance à la négation et au travestissement du refoulé. Il sert à dissimuler des forces pulsionnelles, plus qu’à signifier. Il nous amène à une réflexion philosophique sur le langage, dont le théâtre est porteur. LA LEÇON / RESUME La Leçon a été écrite en 1950 et créée au Théâtre de Poche Montparnasse en 1951. Une bachelière vient prendre un cours particulier chez un vieux professeur poli et timide, en vue du doctorat total. La leçon commence par des notions élémentaires de calcul, suit un cours magistral de linguistique au cours duquel le professeur, de plus en plus agressif et autoritaire, menace son élève devenue apathique et procède à une séance d'hypnose qui aboutira à… l’irréparable! Ionesco sort des bases de la dramaturgie traditionnelle ; la forme est dépouillée : la pièce se résume à un seul acte sans découpage en scènes. L'action, simple, comporte peu de péripéties mais un prologue, un développement progressif au cours duquel le professeur vampirise son élève, celle-ci tombant dans la mollesse et lui au contraire devenant de plus en plus sûr de lui et autoritaire ce qui aboutit au paroxysme : le meurtre. La pièce présente un mélange des tonalités, mariant le comique et le tragique. Ceci est indiqué dès le titre : La Leçon est un « drame comique ». Nous retrouvons dans cette pièce les principales caractéristiques du Théâtre de l’Absurde ; c.à.d. une grande liberté face au théâtre traditionnel, la fuite du réel et le mélange de tons. La Leçon est désormais un classique étudié par toutes les classes littéraires. La mise en scène de création est interprétée sans interruption depuis 1957 au Théâtre de la Huchette à Paris. La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 5 NOTES DE LA MISE EN SCENE La Leçon (1951) commence comme une satire absurde sur l’enseignement et fini en tragédie. Une élève va être conduite, sous l’œil de la bonne, à se soumettre à son professeur. Celui-ci utilisera, pour assouvir ses pulsions, une rhétorique aussi implacable qu’irrationnelle, le langage étant l’arme redoutable de la prise de pouvoir. Ionesco dira dans Antidotes, à propos de La Leçon : «Si l’on veut trouver un sens à La Leçon, c’est la toute puissance du désir. L’irrationalité extrêmement puissante du désir : l’instinct est plus fort que la culture. La Leçon est l’histoire d’un viol et le professeur a beau continuer à apprendre à l’élève l’arithmétique et la philologie- la philologie qui mène au crime!- il se passe autre chose de plus violent ». La Leçon développe des thèmes aussi riches que la prise de pouvoir d’un professeur sur son élève, le désir pulsionnel et irrésistible, la force de l’inconscient et la passivité (complaisante ?) de témoins de drames domestiques. On pourrait se trouver chez Strindberg ! Cependant, dans la forme, Ionesco brise tout réalisme et naturalisme, déstructure et nous fait basculer avec délice et humour dans la farce de la condition humaine. Dans cette mise en scène, nous essayerons de développer le personnage de la bonne et son étrange relation au professeur. Elle est le personnage énigmatique, si plus est. Présente et absente, active et passive, elle est le complice de la tragédie. Sous le terme générique de la « bonne », se glisse l’image de la compagne : témoin et voyeur des exactions du « professeur ». Nous trouvons-nous en face d’un couple diabolique? Le rituel du viol et du meurtre est certes commis par le professeur, mais toléré (encouragé ?) par la bonne. Certaines histoires criminelles de ces dernières années résonnent à nos souvenirs ! « Le comique n'est comique que s'il est un peu effrayant. » « La raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie. » Eugène Ionesco LA SCENOGRAPHIE La scénographie tend à profiter du côté exigu de la scène du Théâtre du Centaure, ainsi que d’accentuer l’idée de la cave. À l’arrière une cuisine, permettant à la bonne d’être observatrice des évènements. La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 6 L’EQUIPE DE CREATION ! MYRIAM MULLER – metteur en scène Comédienne formée au Conservatoire de Luxembourg (où elle enseigne actuellement) et au cours Périmony à Paris. Au théâtre, elle a joué de nombreux rôles en français, allemand, luxembourgeois et anglais. Célimène dans Le Misanthrope (Molière), Julie dans Mademoiselle Julie (Strindberg), Elena dans Oncle Vania ou Nina dans La Mouette (Tchekhov), Ophélie dans Hamlet (Shakespeare) ou Nora dans Maison de poupée (Ibsen), Eva dans Sonate d’automne (Bergmann), Shratzia dans Funérailles d’hiver H. Levin), Electre (Sophocle). Plus récemment, elle était Philaminte dans Les Femmes Savantes de Molière. Elle suit également une carrière cinématographique et télévisuelle sous la direction de réalisateurs comme J. Delannoy, P. Greenaway, E. Merhige, Nicole Deppé, Andy Bausch, Carla Monti, Hervé Baslé ou Marina de Van. Myriam Muller a signé trois mises en scène avec Jules Werner : Angels in America de Tony Kushner (2008) au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Un garcon impossible de P.S.Rosenlund (2010) et La Longue et Heureuse vie de M et Mme Toudoux (2011) d’après Feydeau au Théâtre des Capucins. VERONIQUE CLAUDEL – lumières 1986 à 1987 : assistante lumière de Jacques Rouveyrollis sur les spectacles Johnny Halliday à Bercy, Serge Lama au Casino de Paris, Catherine Lara à L'Olympia, Kassav au Zénith de Paris. 1987 à 1993: Régie générale et conception lumière au Théâtre du TOURTOUR 1992 à 2009 : conception lumière pour les spectacles mis en scène par Marja Leena Junker au Théâtre du CENTAURE 1992 à 2001 : conception lumière, régie et tournée pour les spectacles de MANO SOLO (Olympia , Francofolies de la Rochelle et Montréal... 1998 à 2012: conception lumière, régie et tournée pour les spectacles des EPIS NOIRS (Festival d'Avignon, Théâtre de la Gaité , Studio des Champs Elysées ... 2004 : conception lumière du spectacle Le BEBE de Marie Darrieussecq avec LIO au Vingtième Théâtre et au Studio des Champs Elysées 2006 à 2009 : conception lumière, régie et tournées sur les spectacles de Claire Diterzi 2003 à 2012 : conception lumière, régie et tournée sur les spectacles de LA RUE KETANOU (Francofolies , Vieilles Charrues , Olympia ... DENIS JOUSSELIN Après une formation à l'École Claude Mathieu (Paris), il joue différents rôles au théâtre en France et au Luxembourg, notamment, à Paris, dans Macbeth de Shakespeare (A. Zloto) 2002, L'Appartement de Zoïka de Boulgakov (A. Zloto) 2003, Le Collier de Perles du Gouverneur LiQing de E. Labrusse (J. Imard) 2004, Elias Lester a disparu de E. Labrusse (J. Imard) 2010. Au Luxembourg il joue : Acte sans parole de Beckett et Kroetz (C. Lorang) Théâtre des Capucins 2005.Tueur sans gages de Ionesco (M. Olinger) Théâtre des Capucins 2006. Lumouxe de E Muller(C. Lorang) 2007. Les pas perdus de D. Bonal (S. Langevin) Théâtre des Capucins 2008. L‘incroyable voyage de G. Granouillet (M. Poppenborg) Théâtre des Capucins 2008. Yvonne princesse de bourgogne de W. Gombrowicz (C. Lorang) 2009. Grand Théâtre. Darwin de T. Debroux (V. Bodson). La mégère apprivoisée de J. Audiberti (M. Olinger). Funérailles d’hiver de H. Levin (M.Poppenborg) Théâtre des Capucins 2009. La nuit juste avant les forêts de B.M. Koltès (S. Langevin) 2010 Théâtre du Centaure. Avignon 2011 Il a fait du cinéma (The Truth About Charlie, de Jonathan Demme, Laissez-Passer de Bertrand Tavernier, 2002) et de la télévision (série P.J.). La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 7 Il a produit des spectacles dont La guinguette a rouvert ses volets, 3 nominations aux Molières 2005. SONJA NEUMAN Après des études musicales en Clarinette et Piano au Conservatoire de la Ville de Luxembourg, elle se perfectionne au Conservatoire Royal de Liège et obtient son Diplôme du Premier Prix en Ecriture Musicale. Parallèlement,elle suit les cours de Diction Française et d’Art Dramatique Français au Conservatoire de la Ville de Luxembourg dans le classe de Mme M-L Junker et obtient les Diplôme du Prix Supérieur. Actuellement, elle travaille à l’Ecole de Musique de Redange et à l’Ecole de Théâtre Luxembourg. Production théâtrales récentes : Déi grouss blo Fräiheet ( collectif Dadophonic)2011, D’Schwéieschen ( Den Theater) 2011, Bella, Boss a Bulli ( Théâtre du Centaure ) 2010/2011, La Femme comme Champs de Bataille (Théâtre du Centaure) 2010, D’Schnéikinnigin( Théâtre du Centaure) 2009-2010, Schold a Schäin (maison de la culture de Mersch) 2009/2010, De Montand à Prévert ( les Feux Follets) (chansons et textes) 2009, Eng droleg Koppel (Den Theater) 2009 Les Chatons sous la Pluie (OPL et login music) 2008, Eng schei Bescheerung ( Den Theater) 2008, L’Ecole des Femmes (Théâtre du Centaure) 2007-2008, Schneewitchen (OPL et Login music) 2007, An diesem heutigen Tage (Ensemble de Percussion de l’OPL) 2007 JEANNE WERNER Jeanne Werner est née au Luxembourg en 1985. Elle a commencé à prendre des cours de diction et d'art dramatique au Conservatoire de Luxembourg en langue allemande et française à l'âge de 17 ans. Après avoir décroché son bac au Lycée Robert Schuman, elle est admise à l'Haute Ecole des Arts de Zurich pour poursuivre des études de théâtre. En 2010, elle reçoit son bachelor avec distinction, et en 2011 son master en théâtre, avec le prix d'encouragement "Emil und Emmie Oprecht Preis" pour son audition finale. Depuis, elle a travaillé dans plusieurs projets à Zurich et au Luxembourg, entre autre au Theater Neumarkt à Zurich, où elle a débuté dans la pièce "Die Schläferinnen" de la jeune metteuse en scène suisse Anna Papst dans plus de trente représentations, ainsi que dans le projet "Gilgamesch" du choréographe Joachim Schlömer. Elle a également joué au Luxembourg au Théâtre des Capucins dans "Die Kassette" de Carl Sternheim et dans "Kaspar Häuser Meer" de Felicia Zeller au Théâtre d'Esch, deux mises en scène de Marion Poppenborg. Pour le moment elle habite principalement à Zurich où elle continue de développer des projets avec des jeunes metteurs en scène et auteurs, mais revient régulièrement au Luxembourg. La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 8 REVUE DE PRESSE « Cette Leçon est un bonheur théâtral savoureux » Stéphane Gilbart, Lëtzebuerger Wort «La Leçon revisitée par Myriam Muller est un spectacle fort, décalé et retentissant. (…) Excellent casting. A voir. » Karine Sitarz, Le Jeudi « Denis Jousselin excelle à nouveau sur la scène du Théâtre du Centaure avec la précision de son jeu, qui maîtrise parfaitement ce texte absurde lancé au grand galop. » Josée Hansen, Lëtzebuerger Land La Leçon ______________________________________________________________________________________________ 9