Rapport final emus

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Rapport final emus
École Supérieure Bois-Cerf CESU
Rapport sur la création de
l’équipe mobile d’urgence
sociale
Etabli par Sarah BenKhettab, directrice École Supérieure Bois-Cerf
CESU et Véronique Berseth, conseillère personnelle de M. Maillard.
5 juillet 2010
Rapport EMUS_09 07 10/SBK/VB/LV
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TABLE DES MATIÈRES
I.
Introduction................................................................................................................. 3
II.
Cadre général............................................................................................................. 3
III
Des enquêtes menées sur le sujet.............................................................................. 4
IV.
Organisation du projet................................................................................................. 4
V.
VI.
a)
COPIL................................................................................................................ 5
b)
Les groupes de travail........................................................................................ 5
Le groupe de travail Besoins...................................................................................... 6
a)
définition de l’urgence sociale............................................................................ 6
b)
liste des partenaires........................................................................................... 6
c)
modalités de communication.............................................................................. 7
- protection des données................................................................................ 7
d)
numéro d’appel.................................................................................................. 8
Le groupe de travail Technique.................................................................................. 8
a)
rattachement de la structure............................................................................. 8
b)
composition des équipes................................................................................... 9
c)
organisation horaire........................................................................................... 10
- couverture horaire........................................................................................ 10
- salaire........................................................................................................... 10
d)
profil des postes................................................................................................. 10
e)
cahiers des charges........................................................................................... 11
- cahier des charges des membres de l’équipe.............................................. 11
- cahier des charges du chef de groupe......................................................... 11
f)
fiche d’intervention et statistiques...................................................................... 12
g)
besoins logistiques............................................................................................ 12
- locaux...........................................................................................................12
- bus............................................................................................................... 12
- ordinateur..................................................................................................... 13
h)
formation........................................................................................................... 13
i)
autres besoins................................................................................................... 13
VII. Remarques diverses................................................................................................... 14
VIII. Conclusion.................................................................................................................. 15
IX.
Annexes...................................................................................................................... 15
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I.
Introduction
Ce rapport a pour objet de proposer la mise en place d’une équipe mobile d’urgence sociale,
suite à la mise en évidence, par les professionnels des soins de l’urgence et des soins
ambulanciers, d’un manque de structure pour prendre en charge l’urgence sociale. La
genèse de ce projet est antérieure à l’expression du monde ambulancier sur cette
préoccupation, toutefois, l’angle d’approche et d’analyse proposé par ces professionnels
aura permis de disposer d’une vision plus ciblée du besoin et de la population concernée.
Les ambulanciers sont des acteurs du réseau socio-sanitaire qui ont fait le constat, à
plusieurs reprises, des difficultés auxquelles ils se trouvent confrontés au quotidien, dans le
cadre de leurs interventions d’urgence, qui revêtent de plus en plus un caractère d’urgence
sociale pour des personnes exposées à la précarité, que ce soit dans la rue ou à domicile ;
ce type de prise en charge ne correspond pas à la mission première de l’ambulancier dont le
rôle est de donner les soins médicaux d’urgence.
A titre d’exemple et sans que ces données aient une valeur statistique, en ce qui concerne le
seul ouest lausannois, les ambulanciers de ce secteur estiment que 30% de leurs
interventions s’adressent à des personnes exposées à des problématiques d’urgence
sociale.
II. Cadre général
L’Ecole de soins ambulanciers Bois-Cerf CESU (ci-après : l’Ecole), sensibilisée par les
problématiques des professionnels de l’urgence, s’est faite le relais du terrain, en organisant
son 1er meeting de l’urgence, sur le thème de l’urgence sociale. Dans le même élan, elle a
pris l’initiative de contacter M. Pierre-Yves Maillard, Conseiller d’État en charge du
Département de la Santé et de l’Action sociale, le DSAS, pour lui exprimer ses
préoccupations relatives à cette question, lui parler du meeting et lui proposer la création
d’un groupe de travail dont l’objet serait de trouver des solutions afin de mettre en place une
aide appropriée et coordonnée pour les situations d’urgence sociale.
Monsieur Maillard, sensibilisé de longue date par cette question a rencontré l’École et
l’ARESA (l’association vaudoise des responsables de service d’ambulances) le 4 septembre
2009. A l’issue de cette séance, M. Maillard a donné à Mme BenKhettab (directrice de
l’École Supérieure Bois-Cerf CESU) et Mme Berseth (Conseillère personnelle de M.
Maillard) le mandat de lui présenter un projet de création d’une équipe mobile d’urgence
sociale.
Monsieur Maillard a également souhaité soutenir le 1er meeting de l’École en déléguant sa
Conseillère personnelle, Mme Berseth.
Le premier meeting de Bois-Cerf CESU
Le 4 novembre 2009 s’est donc tenu le 1er meeting de l’urgence, avec pour thème l’urgence
sociale.
Durant cette journée, des intervenants issus de différents milieux socio-sanitaires ont
présenté des situations d’urgence sociale, auxquelles ils ont été confrontés et la diversité
des formes de précarité rencontrée par les personnes demandant de l’aide.
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Au terme de ces présentations, une table ronde a permis à chaque intervenant d’exprimer la
manière dont il est sollicité dans le cadre de ce type de situation, ses moyens, ses limites,
les partenariats et éventuellement ses souhaits.
Le meeting aura permis de mettre davantage en exergue les difficultés auxquelles
l’ensemble des partenaires amenés à intervenir dans la rue ou au domicile des personnes,
sont confrontés lors d’interventions d’urgence auprès de populations précarisées ; en effet,
tous les professionnels présents dans le cadre de cette journée ont été unanimes pour
mettre en évidence le manque de coordination et le besoin de créer une structure de
liaison qui interviendrait dans le cadre de l’urgence sociale, qui ferait le lien avec les
partenaires du réseau concernés par l’accompagnement socio-sanitaire.
III. Des enquêtes menées sur le sujet
Les investigations sur les questions de prise en charge d’urgence sociale auront permis
d’inventorier plusieurs réflexions déjà menées sur ce thème, ainsi que des ordres de service
commandés par la Police cantonale. La liste n’est certainement pas exhaustive, toutefois
l’inventaire relevé ci-après met en évidence les préoccupations concrètes de partenaires
concernés :
ƒ
SAMU social Police cantonale et Police Municipale et l’ACPMV
ƒ
Ordre de service du Commandant de la police cantonale au sujet de l’équipe de
soutien d’urgence (ESU)
ƒ
Quand les populations précarisées font appel à la psychiatrie d’urgence ; étude
menée par le Professeur J.-P. Fragnière et la psychiatrie de liaison du CHUV
ƒ
Postulat pour une prise en charge nocturne adéquate des personnes indigentes en
ville de Lausanne ; postulat déposé le 05.02.08 par M. Stéphane Michel, Conseiller
municipal à Lausanne
ƒ
Résumé synthétique du projet pilote d’aide immédiate des Églises dans les situations
de violence conjugale
Ces différentes études et le premier meeting de l’urgence, rappellent, de manière récurrente,
le besoin de créer une structure qui prendrait en charge en urgence puis assurerait la
coordination des situations de crise liées à la précarité sociale et l’exclusion avec le réseau
socio-sanitaire existant.
IV. Organisation du projet
L’École s’est engagée à remettre à M. Maillard un rapport pour fin mars 2010.
Mmes Berseth et BenKhettab, co-responsables du projet, ont rencontré les partenaires
sociaux de la ville de Lausanne, fortement concernés par ces questions, qui ont manifesté
un intérêt à participer à cette réflexion.
Les co-responsables du projet ont mis sur pied un Comité de pilotage (ci-après COPIL) avec
le mandat d’étudier, à des fins de validation, les travaux des groupes de travail dans l’optique
de présenter à M. Maillard un concept de mise en place d’une structure qui interviendrait, à
domicile ou dans la rue, auprès de personnes en situation d’urgence sociale qui
nécessiteraient une réponse sociale immédiate en raison du degré d’urgence de la
problématique.
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Les responsables du projet ont souhaité une participation représentative des milieux en
charge des populations concernées par les questions d’urgences sociales ; une liste
exhaustive des membres du COPIL figure en annexe du présent document.
Le COPIL était composé par des professionnels dirigeants représentant le service social de
la Ville de Lausanne, le service de prévoyance et de l’action sociale, la Justice de Paix et
l’office du tuteur général, le service de la protection de la jeunesse, le service de la protection
et du sauvetage de la population, la police de Lausanne, la police de l’ouest lausannois et la
police cantonale, des services d’ambulances, l’association lausannoise pour la santé et le
maintien à domicile, le service des urgences du CHUV, le foyer MalleyPrairie, la Marmotte
(hébergement d’urgence) , la centrale téléphonique des médecins de garde et le 144.
Les représentants de la psychiatrie nous ont rejoints pour la fin des développements.
a) COPIL
Le COPIL s’est réuni le 30 novembre 2009 pour valider la création de deux groupes de
travail, à savoir, un groupe centré sur les besoins et un autre groupe sur les aspects
techniques. Deux autres séances du COPIL ont été planifiées pour valider les travaux des
groupes de travail, l’une le 25 janvier, à laquelle M. Maillard a participé pour exprimer
formellement son soutien au projet, et la seconde le 9 mars 2010.
Lors de sa séance du 30 novembre, le COPIL a également mis en évidence un besoin de
coordination, qui a manifestement été reconnu par l’ensemble des partenaires présents
autour de la table.
A ce constat, s’est ajouté l'absence d’une garde médicale psychiatrique pour les situations
de nuit à domicile qui fait actuellement défaut, ainsi qu’une volonté, exprimée par M. Cornut,
responsable du service social de la ville de Lausanne, de créer un cadre légal qui pourrait
faciliter les interventions des professionnels de l’action sociale : ce dernier point dépasse le
cadre de ce groupe de travail, toutefois, la ville de Lausanne souhaite que ce point important
soit relevé pour qu’une réponse soit apportée ultérieurement dans un autre cadre et avec les
personnes compétentes pour traiter cet objet juridique.
b) Les groupes de travail
Les responsables du projet ont fait le choix de bénéficier de l’expérience concrète des
professionnels dans la composition des groupes de travail (ci-après GT).
Dès lors, elles se sont adjoints la coopération de professionnels du terrain disposant des
compétences nécessaires à ce type d’intervention et dotés d’une bonne expérience acquise
dans le cadre quotidien de leurs activités professionnelles. Les professionnels présents dans
les groupes de travail ont également été choisis pour illustrer la composition future de
l’équipe mobile d’urgence sociale. Il a été intéressant d’observer la dynamique instaurée
dans les groupes lors des séances où chacun découvrait la pratique de l’autre et les
complémentarités respectives. Suite à ces discussions, des participants aux GT ont décidé
de s’inviter à des journées d’observation pour mieux connaître la réalité de l’autre.
Chacun des groupes de travail s’est réuni à trois reprises; à l’issue de ces séances, chaque
groupe a présenté ses conclusions qui ont été validées par le COPIL, lors de sa séance du 9
mars 2010.
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Chaque groupe de travail s’est réuni pour traiter de points spécifiques au mandat qui leur a
été attribué, l’un en lien avec les aspects techniques et l’autre pour traiter des besoins
propres à la création d’une structure de ce type.
V. Le groupe de travail Besoins
Son mandat
Le groupe de travail Besoins, composé de travailleurs sociaux, ainsi que de professionnels
des soins ambulanciers et de la Fondation « Urgence santé » a reçu le mandat, validé en
COPIL le 30 novembre 2009, de développer sa réflexion autour des thèmes suivants :
ƒ
Définir l’urgence sociale par rapport à l’urgence médicale
ƒ
Etablir une liste des partenaires concernés (Armée du Salut, SPJ, psychiatrie, CMS,
etc.)
ƒ
Définir les modalités de communication entre les partenaires
ƒ
Définir les liens avec les structures de jour et de nuit
ƒ
Définir la pertinence de disposer d’une centrale d’information sur les lieux
d’hébergement et des places vacantes
ƒ
Définir la formation à mettre en place
ƒ
Définir les modalités d’intervention de la structure (maraude ou sur appel ?)
ƒ
Définir l’encadrement à mettre en place : supervision – débriefing
ƒ
Définir le suivi pour maintenir le partenariat avec le réseau : séances de régulation
(qui et rythme ?)
Le GT Besoins s’est réuni à 3 reprises et le COPIL a validé ses travaux en séance plénière
le 25 janvier et le 9 mars 2010.
a) Définition de l’urgence sociale
L’urgence sociale et médico-sociale se différencie de l’urgence médicale par son contexte.
Elle se caractérise par des manifestations psychosomatiques et par des signes de détresse.
Le degré d’urgence se mesure dans le besoin d’une réponse immédiate.
Dans l’urgence sociale, l’environnement joue un rôle prépondérant et l’analyse de la situation
est différente selon les intervenants.
b) Liste des partenaires
La carte du réseau est vaste ; il existe plusieurs bases de données, dont un annuaire du
réseau d’aide dans les situations de violence et un guide social romand, qui est le
Sociorama, et qui répertorie près de 2000 adresses d’associations d’aide classées par
domaine d’intervention. L’accès au catalogue du Sociorama implique un abonnement annuel
dont le coût reste assez modeste.
Le groupe de travail suggère que l’EMUS constitue son propre fichier d’adresses dès qu’elle
sera opérationnelle, d’autant plus que cela lui permettra de construire son propre réseau.
Une réflexion doit avoir lieu pour la population migrante. Il s’agirait, en l’occurrence,
d’inventorier les structures existantes pour ce type de population ; notons toutefois que
l’Association « Appartenance » semble être le partenaire à privilégier.
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c) Modalités de communication
L’EMUS garde le leadership de l’intervention. L’équipe mobile d’urgences sociales doit rester
coordinatrice de l’intervention, ceci d’autant plus que la coordination reste le noyau central
de la structure mobile d’urgences sociales, pensée justement pour améliorer ces
mécanismes de coordination et de communication entre partenaires.
Le rôle de l’EMUS est d’intervenir dans la crise sociale, d’identifier le ou les
problèmes, de ramener le calme au sein de cet environnement et de passer le relais
aux équipes de suivi concernées, si cela s’avère indiqué.
L’EMUS établit également des rapports écrits, afin d’éviter qu’une autre équipe de la même
structure ne remette en place les mêmes actions lors d’une nouvelle intervention au sein du
même milieu.
L’EMUS sollicitera les partenaires suggérés ci-après (liste non-exhaustive). Le choix du
partenariat se fera en fonction des problématiques et des champs de compétences
concernés par l’intervention :
ƒ Le Rel’Aids qui, de par sa mission, pourrait être la structure de coordination en
journée pour les situations liées aux problèmes de toxicodépendances.
ƒ
Pour les situations de précarité sociale, les centres sociaux peuvent être sollicités.
ƒ
Pour une aide administrative, l’association d’accompagnement Tandem peut aussi
être contactée.
ƒ
En ce qui concerne les aspects médico-sociaux, les CMS et les médecins-traitants
restent les professionnels de premier recours.
ƒ
Le SPL (service psychiatrique de liaison) est une ressource dans les situations de
crise psychiatrique.
ƒ
Les lieux d’hébergement d’urgence, tels que La Marmotte ou le Sleep-In, peuvent
parfois accueillir quelqu’un au milieu de la nuit, selon leur disponibilité respective.
ƒ
Le Centre d’accueil MalleyPrairie dispose d’une permanence téléphonique 24h/24
également à disposition des professionnels.
Protection des données
Après l’évaluation du réseau de la personne, des contacts peuvent être pris par l’équipe
mobile d’urgence sociale, toutefois, aucune communication ne peut être établie sans l’accord
préalable de la personne concernée.
Il est essentiel de ne pas « faire à la place ». Les compétences d’autonomie propres à
chaque individu sont en premier lieu à stimuler, afin de permettre au principal intéressé de
mettre en exergue ses ressources disponibles et, gagner là un pas vers l’autonomie.
Dans certaines situations particulières les professionnels de l’équipe mobile d’urgence
sociale devront trouver des solutions pour offrir de l’aide tout en préservant l’anonymat. La
transmission au partenaire d’un numéro de téléphone uniquement devrait permettre un
contact si la personne aidée est toujours intéressée.
Pour les mineurs, la loi de protection des mineurs oblige les professionnels à signaler les
situations lorsqu’ils estiment qu’un mineur est en danger dans son développement et que les
parents sont dans l’incapacité d’y remédier. Ce signalement doit se faire au SPJ, les
modalités sont claires et un piquet du SPJ est atteignable en dehors des heures de bureau.
Dans cette configuration, l’EMUS devient la porte d’entrée pour les situations d’urgence
sociale se manifestant en dehors des heures et jours ouvrables, selon l’horaire d’intervention
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défini, à savoir de 21h00 – 09h00 du matin. L’EMUS reste le leader de l’intervention jusqu’à
la transmission de la situation aux partenaires concernés. L’équipe sera composée de
professionnels des soins de l’urgence, de professionnels des soins infirmiers et de
professionnels issus du travail social.
Les champs de compétences ont été élaborés par le groupe de travail technique et sont
définis sur les profils de poste et cahiers des charges ci-dessous.
La mission des professionnels de l’EMUS est une mission de « facilitateurs ». Les
professionnels de l’urgence sociale interviendront au sein d’environnements sociaux
exposés à une détresse qui nécessite une réponse immédiate ; une recherche de contacts
avec les principaux intéressés et les partenaires concernés sera la base de l’action mise en
place. L’intervention s’accompagnera d’un temps de dialogue pour comprendre la situation,
l’analyser, ouvrir un espace permettant d’élaborer un projet, d’entrevoir des pistes avec le
bénéficiaire et assurer la coordination.
d) Numéro d’appel
Les professionnels des centrales d’appels sont formés pour procéder au triage des appels
qui leur permet d’identifier les moyens à engager.
Le numéro de l’EMUS sera connu uniquement des professionnels des centrales d’appels,
telles que :
ƒ
Centrale 144
ƒ
CTMG (centrale téléphonique des médecins)
ƒ
La Police, les ambulanciers, les urgences du CHUV et les autres professionnels
pourront appeler l’EMUS en passant par la centrale 144 et la CTMG
VI. Le groupe de travail Technique
Son mandat
Le GT Technique s’est réuni à 3 reprises et le COPIL a validé ses travaux en séance
plénière le 9 mars 2010. Sa réflexion s’est construite autour des thèmes suivants :
ƒ
Le rattachement de la structure suite au COPIL
ƒ
La composition des équipes
ƒ
L’organisation horaire
ƒ
Le budget et la dotation
ƒ
Les profils des postes
ƒ
Le cahier des charges
a) Rattachement de la structure
La FUS gère et exploite deux centrales d’engagement sanitaire, la Centrale 144 et la
Centrale Téléphonique des Médecins de Garde, la CTMG.
La Centrale 144 assure, parmi d’autres missions, celles de réceptionner les appels
d’urgences sanitaires de tout le canton de Vaud, ainsi que d’évaluer la situation et d’assurer
le suivi de la mission jusqu’à ce qu’elle ait aboutie et soit clôturée.
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La Centrale Téléphonique des Médecins de Garde, la CTMG a la mission de gérer les
demandes concernant les médecins de garde et les dentistes pour les problèmes de santé
chez l’adulte, les enfants et la personne âgée. Pour les personnes âgées et/ou handicapées,
la FUS assure aussi le suivi des alarmes sur le système SECUTEL.
La FUS fonctionne 24h/24.
Envisager un rattachement de l’EMUS à la Fondation Urgences Santé semble être
l’opportunité la plus appropriée en termes de synergie et d’efficience fonctionnelle entre les
équipes. L’EMUS pourra ainsi bénéficier des compétences, de l’expérience et des
installations déjà en place au sein de la FUS.
La FUS a accepté ce défi en précisant qu’elle aura tout à apprendre, mais le projet est
suffisamment intéressant pour engager l’intérêt et la motivation de la FUS.
Une phase pilote de deux ans est prévue, des partenariats avec la psychiatrie et les services
d’ambulances sont à bâtir pour commencer à construire l’équipe mobile d’urgences sociale,
mais au préalable, un responsable devra être engagé pour cet automne, afin qu’il soit
l’origine de la construction du projet. La phase pilote devrait s’étendre sur deux années,
l’année 2011 pour finaliser l’organisation et 2012 pour évaluer le fonctionnement.
b) Composition des équipes
Les équipes devront être pluridisciplinaires. Les configurations proposées par les
professionnels au sein du groupe de travail illustrent une complémentarité socio-sanitaire,
composée d’un binôme infirmier ou ambulancier pour l’aspect sanitaire, et d’un travailleur
social, à savoir assistant social, éducateur ou formation jugée équivalente.
L’ambulancier a, par son expérience de l’urgence, une grande connaissance de la prise en
charge des situations de précarité dans différents milieux extra-hospitaliers.
L’infirmier connaît le milieu institutionnel et parfois les soins à domicile, il peut analyser une
situation et élaborer des pistes de prises en charge. Une formation post-diplôme en santé
communautaire ou en psychiatrie serait considérée comme un atout.
Ces deux professions sanitaires sont voisines et complémentaires.
Le travailleur social, selon son expérience, dispose d’une bonne vision des milieux sociaux
chaotiques, fragiles, précarisés ; son expérience peut être celle de la rue, du domicile, ou du
milieu institutionnel, voire des trois ; dès lors il dispose des compétences professionnelles
nécessaires à l’approche de l’individu et au contact avec le réseau.
La complémentarité binôme soins – social donnera la meilleure efficience, en termes
d’intervention.
Il est également important de ne pas sous-estimer les compétences physiques nécessaires à
cette activité. Ces différents aspects sont définis dans les profils des postes présentés ciaprès dans le présent rapport.
Il est important que toutes les interventions s’effectuent à deux, notamment pour des
questions de sécurité.
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c) Organisation horaire
La tranche horaire d’intervention sera de 21h00 à 09h00. Entre 21h00 et 22h00 pourront être
réalisées les transmissions d’informations entre les services en extension d’horaires et la
reprise du flambeau par l’EMUS. A l’inverse, entre 07h00 et 09h00, la transition se fera entre
les services de jour et la fin de la nuit pour l’EMUS. Afin d’économiser des heures, un seul
membre du binôme peut se charger des phases de transmissions d’informations.
Ainsi, l’équipe pourra assurer des interventions entre 22h00 et 07h00 du matin.
Il paraît plus indiqué d’engager des personnes qui occuperont des taux d’activité entre 80%
et 100% afin de mettre en place une organisation efficiente ; le temps partiel ne permet pas
le suivi et est plus difficile à gérer, surtout si la personne complète son temps de travail par
une activité supplémentaire.
Couverture horaire
L’année compte 365 jours, les week-ends déduits, de même que les jours fériés, les
vacances ainsi que 10 jours en déduction supplémentaire pour pallier aux jours de formation
et maladie, conduit à un horaire annuel de 1750 heures par années pour 1 EPT.
Sur la base de ce calcul les besoins en couverture horaire sont de 5,21 EPT (5,21 postes
équivalents plein temps).
Salaire
Partant du principe que les professionnels recherchés pour cette structure seront tous au
bénéfice d’une spécialisation, l’échelle de salaire retenue est la classe 21-23, avec 5 ans
d’expérience ce qui nous conduit à une estimation salariale annuelle de CHF 107'000.-,
13ème salaire compris.
d) Profil des postes
Pour rappel, l’équipe devra être composée d’un infirmier ou d’un ambulancier pour le pôle
sanitaire et d’un travailleur social pour le pôle social.
Le taux d’activité sera compris entre 80% et 100%.
Qualifications requises pour les pôles Santé et Social
Pôle Santé > Diplôme d’infirmier et/ou d’ambulancier
Pôle Social > Formation sociale reconnue ou jugée équivalente
Pour les trois types de professionnels, les qualifications requises sont :
ƒ
5 ans de pratique professionnelle
ƒ
Permis de conduire obligatoire (cat.B)
ƒ
Fournir un extrait du casier judiciaire
ƒ
Certificat BLS-AED valide (Basic Life Support – Automated External Defibrillation :
Réanimation cardio-respiratoire et défibrillation externe automatisée)
Pour les trois types de professionnels, les compétences souhaitées sont :
ƒ
Capacité à apprécier rapidement des situations complexes
ƒ
Capacité à évaluer les besoins en soins
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ƒ
Aptitude à prendre des responsabilités ou expérience de leadership
ƒ
Capacité à gérer des situations conflictuelles et d’urgence
ƒ
Esprit créatif et synthétique
ƒ
Capacité à travailler de manière autonome et en interdisciplinarité
ƒ
Bonne connaissance du réseau socio-sanitaire ainsi que des services d’intervention
d’urgence
ƒ
Intérêt pour un projet novateur et en développement
ƒ
Intérêt marqué pour le travail en horaires irréguliers de nuit et de week-end
ƒ
Résistance au stress
ƒ
Maîtrise du français (oral et écrit) et connaissance d’une 2ème langue : un atout
ƒ
Connaissances informatiques
e) Cahiers des charges
Cahier des charges des membres de l’équipe
Mission du poste
Prise en charge, dans l’heure qui suit l’appel, des urgences sociales extrahospitalières
Orienter vers le réseau socio-sanitaire
Assurer la coordination avec les partenaires professionnels
Activités principales
Intervenir auprès de population qui relève de l’urgence sociale
Evaluation de la situation
Gestion des conflits, médiation
Solliciter l’intervention des partenaires concernés
Cahier des charges du Chef de groupe
Le profil du poste et le cahier des charges du responsable seront identiques aux profils et
critères exigés pour les membres de l’équipe, toutefois, seront spécifiques à la fonction de
chef de groupe les particularités suivantes :
ƒ
Gestion d’équipe
ƒ
Élaboration des statistiques
ƒ
Veiller à organiser les séances de régulation et coordination avec le réseau
ƒ
Gestion des besoins en formation continue
ƒ
Elaborer le rapport d’activité annuel
ƒ
Assurer le suivi des statistiques
ƒ
Procéder aux entretiens d’évaluation des collaborateurs
ƒ
Participer à l’engagement des membres de son équipe
ƒ
Gérer les plannings
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Les responsables du projet ont estimé un taux de 45% pour l’activité d’encadrement, tandis
que les membres du groupe de travail technique estiment que 80% du taux est nécessaire
pour assurer l’encadrement de l’équipe mobile.
Pour finir le groupe de travail propose 60% ce qui est approuvé par le COPIL pour la phasetest.
f) Fiche d’intervention et statistiques
Les fiches d’intervention doivent être aussi utiles pour les statistiques. L’UMUS utilise une
fiche d’intervention avec des menus déroulants.
Une rencontre avec les responsables du projet DOFIN (projet informatique CHUV) serait
nécessaire pour évaluer la possibilité d’une collaboration.
g) Besoins logistiques
Locaux
Les professionnels exerçant au sein de l’EMUS travaillent en binôme, s’agissant d’une
équipe mobile les espaces intérieurs doivent permettre à l’équipe d’entreprendre des tâches
administratives et des rencontres d’équipes. Les partenaires voisins seraient disposés, le
cas échéant, à mettre à disposition leur salle de réunion. La surface nécessaire à l’équipe
mobile a été évaluée à 20 m2.
Le chef de groupe travaille la journée pour des tâches administratives et de coordination.
Les membres de l’équipe travaillent la nuit.
Il serait judicieux, pour des questions de synergie et d’activation dynamique des partenariats,
que ces locaux soient positionnés à César-Roux dans le bâtiment où se trouve actuellement
la FUS qui gère la CTMG et la Centrale 144.
La proximité avec le groupe sanitaire présente aussi des avantages pour collaborer et
échanger sur les pratiques.
Bus
Un véhicule est un outil de travail incontournable.
Les groupes de travail et le COPIL proposent un bus permettant d’accueillir quelqu’un au
chaud, de mener un entretien, d’offrir un café.
Le bus doit également être équipé :
ƒ
ƒ
ƒ
d’un sac de soins
d’habits de rechange
de couvertures
Ce bus doit aussi permettre de transporter, le cas échéant, quelques personnes d’un lieu à
l’autre.
A des fins logistiques et de sécurité, il serait indiqué que le bus soit équipé d’un appareil
permettant d’être localisé par la centrale 144 comme les autres véhicules d’urgence.
Une place de parc dans l’enceinte de César Roux est indispensable.
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Ordinateur
Un ordinateur portable permettra de tenir un journal de bord, de rentrer les données
statistiques.
h) Formation
ƒ
Les professionnels de l’équipe mobile d’urgence sociale devront suivre la formation
de réanimation et intervention d’urgence (BLS-AED) dispensée par l’École.
ƒ
La police propose d’organiser, en partenariat avec l’École, une formation permettant
de se sécuriser sur un lieu d’intervention.
ƒ
La problématique de la violence domestique étant particulière, une sensibilisation de
3 jours est proposée par le Centre d’accueil MalleyPrairie et ViFa (Fondation
Jeunesse et Famille).
ƒ
La connaissance du réseau étant essentielle, l’école d’ambulanciers propose de créer
un cours avec l’intervention d’intervenants extérieurs.
Les intervenants seront invités à orienter leurs demandes de formation continue en fonction
de leurs parcours et besoins.
i)
Autres besoins
Centrale d’information sur les places vacantes
La création d’une centrale d’information sur les places vacantes dans les lieux
d’hébergement d’urgence, tels que le Centre d’accueil Malley-Prairie et autres institutions
nous a semblé rapidement un trop gros investissement. Nous avons très tôt abandonné cette
idée.
Interventions sur appel ou maraude
L’équipe mobile d’urgence sociale va se déplacer sur appel via la CTMG (centrale
téléphonique de médecins de garde) ou le 144.
La maraude sera indiquée en période de grand froid.
Supervision de l’équipe
Il est proposé 2h00 de supervision par mois la première année dans l’idée aussi de
construire l’équipe.
La Commission EMUS
Afin d’accompagner la mise en place de l’équipe dans le réseau, il a été proposé plusieurs
fois, tant au sein du COPIL que des groupes de travail, de nommer un groupe
d’accompagnement de la structure. Ce groupe d’accompagnement est mis en place ; il s’agit
de la Commission EMUS.
Cette Commission est composée de 5 à 6 personnes dont des responsables des structures
partenaires. Cette Commission a pour mission d’aider à orienter le travail de l’équipe,
soutenir en cas de difficultés. Le chef de groupe est chargé de faire remonter les problèmes
à ce groupe de soutien.
Rapport EMUS_09 07 10/SBK/VB/LV
page 13/15
Coordination avec les partenaires du réseau
L’EMUS est chargé d’organiser 3 séances de régulation par année avec les partenaires du
réseau.
Le but de ces séances est d’échanger des informations, créer des contacts et de trouver des
pistes pour décloisonner les institutions, favoriser les collaborations.
Afin de pouvoir atteindre cet objectif, l’équipe doit être soutenue dans cet objectif par sa
hiérarchie, le groupe de soutien et le service de la santé publique.
Étude sur la mise en route de l’EMUS, mise en évidence des problématiques liées à la
précarité
Il y a un intérêt de lire au travers de cette équipe d’urgence sociale l’émergence de
nouvelles formes de précarité.
C’est dans ce sens que le service de prévoyance et de l’aide sociale se propose de soutenir
financièrement une étude sur le démarrage de cette équipe.
VII. Remarques diverses
Les remarques citées ci-après méritent une attention particulière ; elles ont été exprimées
par les partenaires qui ont contribué à l’élaboration du présent rapport.
ƒ Les membres du COPIL et GT ont constaté un réel manque d’informations relatives
aux différentes structures déjà existantes. Ce constat aura permis de mettre en
évidence que les partenaires ne connaissent pas toujours les prestations déjà
existantes.
ƒ
Lors des séances, il a été exprimé, à plusieurs reprises, l’importance de refaire une
séance du réseau violence avec tous les partenaires concernés par cette
problématique. Ces coordinations étaient organisées 1x/année jusqu’en 2006 dans le
cadre du réseau « C’est assez ».
ƒ
Les services sociaux ont manifesté l’indication, dans certaines situations, de
bénéficier d’un mandat légal, délivré par le service du tuteur général, qui leur
permettrait d’agir plus rapidement, en mettant sur pied une procédure accélérée.
ƒ
La coordination avec l’aide immédiate des églises doit encore être affinée. Ces
professionnels interviennent dans des situations de violence domestique mais
uniquement sur site sécurisé par les forces de l’ordre.
ƒ
Les ambulanciers aimeraient la création d’un fond pour permettre d’aider les
personnes dans la précarité à payer leurs factures d’ambulance et éviter de rajouter
des dettes supplémentaires.
ƒ
L’équipe médicale du centre interdisciplinaire des urgences du CHUV propose que
des contacts soient pris entre la future équipe EMVS (équipe mobile à l’intérieur du
CHUV qui suit les personnes présentant un cumul de vulnérabilités) rattachée à la
PMU (policlinique médicale universitaire), et l’EMUS.
Rapport EMUS_09 07 10/SBK/VB/LV
page 14/15
VIII.
Conclusion
L’investissement des membres du COPIL et des groupes de travail a permis l’élaboration du
présent rapport. Tous les partenaires concernés ont manifesté une très forte volonté pour
que l’EMUS voie le jour et que les propositions fournies dans ce rapport soient appliquées au
moment de la création de l’EMUS.
Le monde ambulancier, qui a été à l’initiative du projet, a manifesté une très forte motivation
à être acteur et partenaire ; relevons ici que certains professionnels des soins ambulanciers
et soins de l’urgence très compétents attendent la mise au concours pour déposer leur
candidature.
L’École Supérieure Bois-Cerf CESU soutient la configuration pluridisciplinaire des équipes et
rappelle, dans cette conclusion, que l’ambulancier a pleinement sa place dans une équipe
mobile d’urgences sociales, ceci d’autant plus qu’il dispose déjà d’une expérience avérée
dans la prise en charge de situation de précarité au sein de différents milieux extrahospitaliers.
Des remerciements sont adressés, ici, à Monsieur Maillard pour le mandat confié.
C’est dans un état d’esprit confiant que ce rapport est remis au Chef du département de la
santé et de l’action sociale pour la suite des travaux et la mise en œuvre du projet de
création d’une équipe mobile d’urgences sociales.
IX. Annexes
ƒ
Liste des membres du COPIL
ƒ
Liste des membres du Groupe de travail Besoins
ƒ
Liste des membres du Groupe de travail Technique
ƒ
Tableau « Organisation de l’urgence médico-sociale du Grand-Lausanne » (établi par
l’ALSMAD)
Rapport EMUS_09 07 10/SBK/VB/LV
page 15/15
Annexe 1
Projet « EMUS » - équipe mobile d’urgences sociales
Composition du COPIL
Civilité
Prénom
Nom
Institution
Adresse
NPA, Lieu
/ mailto
Madame
Sarah
BenKhettab
École supérieure Bois-Cerf CESU
Av. d’Ouchy 31
1006 Lausanne
021 614 00 79
[email protected]
Madame
Véronique
Berseth
DSAS – Département de la santé et de
l’action sociale
Bât. adm. de la Pontaise
1014 Lausanne
021 316 52 02
[email protected]
Madame
Catherine
Bezençon
La Main Tendue
Case postale 161
1010 Lausanne
021 652 24 11
[email protected]
Monsieur
René
Bezençon
Service de Protection et Sauvetage
rue de la Vigie 2
1003 Lausanne
021 315 31 18
[email protected]
Dr
Charles
Bonsack
Médecin adjoint psychiatrie sociale CHUV
Madame
Judith
Bovay
Office du Tuteur Général
Ch. de Mornex 32
1014 Lausanne
021 316 66 66
[email protected]
Monsieur
Olivier
Bron
ARESA
Case postale 115
1000 Lausanne 20
079 231 81 92
[email protected]
Monsieur
Henri
Corbaz
Président AVASAD & FUS
Ch. du Ferrage 21
1023 Crissier
[email protected]
Monsieur
Michel
Cornut
Chef du Service social
Rue du Maupas 34. CP 5032
1002 Lausanne
[email protected]
Dr
Fabrice
Dami
Médecin associé, service des Urgences
CHUV, médecin répondant Centrale
Urgences Santé 144 VD
Rue César-Roux 31
1005 Lausanne
021 314 39 21
076 516 34 17
[email protected]
Monsieur
Yves
Dorogi
Infirmier en psychiatrie de liaison CHUV
Monsieur
Marc
Favez
Service de protection de la jeunesse
Chef Unité support méthodologique
Liste composition complète du COPIL – mars 2010
[email protected]
[email protected]
BAP – Av. des Casernes 2
1014 Lausanne
021 316 53 52
[email protected]
page 1/2
Annexe 1
Projet « EMUS » - équipe mobile d’urgences sociales
Composition du COPIL
[email protected]
021 315 75 86
Monsieur
François
Félix
Adjoint, Service social
Rue du Maupas 34. CP 5032
1002 Lausanne
Monsieur
Eric
Flaction
Inspecteur principal adjoint
Police cantonale – services généraux
Centre Blécherette
1014 Lausanne
021 644 81 30
079 419 85 78
[email protected]
Monsieur
Vincent
Fuchs
Fondation Urgences Santé
Rue César-Roux 31
1005 Lausanne
021 213 78 51
[email protected]
Monsieur
Alain
Gorka
Premier-Lieutenant – Chef de section C
Rue St-Martin 33
1005 Lausanne
[email protected]
Madame
Sophie
Guyot
Chef de clinique au Service des Urgences
du CHUV
Rue du Bugnon 46
1011 Lausanne
[email protected]
Madame
Sara
Hefhaf
Institution La Marmotte
Rue du Vallon 17
1005 Lausanne
021 311 79 12
[email protected]
Madame
Danièle
Huber
Juge de Paix – mesures de contraintes
Côtes de Montbenon 8
1014 Lausanne
021 316 10 60
[email protected]
Madame
Catherine
Mamboury Joyet
ALSMAD – Direction des centres médicosociaux
Rte d’Oron 2
1010 Lausanne
021 651 30 60
[email protected]
Madame
Sylvette
Mihoubi
Centre d’accueil MalleyPrairie
Ch. de la Prairie 34
1007 Lausanne
021 620 76 76
[email protected]
Madame
Florence
Moine
Unité Mobile d’Urgences Sociales (UMUS)
P/A FSASD
Av. Cardinal-Mermillod 36 –
CP 1731
1227 Carouge
[email protected]
Madame
Mary
Pittet
Service de prévoyance et d’aides sociales
BAP – Av. des Casernes 2
1014 Lausanne Adm.
Cant. VD
021 316 52 21
[email protected]
Madame
AnneMarie
Solano
Responsable de la CTMG (Centrale
téléphonique des Médecins de Garde)
Rue César-Roux 31
1005 Lausanne
[email protected]
Liste composition complète du COPIL – mars 2010
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Annexe 2
Projet « EMUS » - équipe mobile d’urgences sociales
Composition du GT Besoins
Civilité
Prénom
Nom
Institution
Adresse
NPA, Lieu
/ mailto
Madame
Sarah
BenKhettab
École supérieure Bois-Cerf CESU
Av. d’Ouchy 31
1006 Lausanne
021 614 00 79
[email protected]
Madame
Véronique
Berseth
DSAS – Département de la santé et de
l’action sociale
Bât. adm. de la Pontaise
1014 Lausanne
021 316 52 02
[email protected]
Monsieur
Olivier
Bron
ARESA
Rue César-Roux 31
CP 115
1000 Lausanne 20
079 231 81 92
[email protected]
Madame
Sandrine
Dénéréaz
École supérieure Bois-Cerf CESU
Av. d’Ouchy 31
1006 Lausanne
021 614 00 83
[email protected]
Monsieur
Olivier
Denoréaz
Étudiant – École supérieure Bois-Cerf CESU
Av. d’Ouchy 31
1006 Lausanne
079 331 16 86
[email protected]
Madame
Patricia
Fontannaz
Rel’Aids
Grand-Rue 82, CP
1110 Morges
079 212 78 87
[email protected]
Monsieur
Alain
Gorka
Premier-Lieutenant – Chef de section C
Rue St-Martin 33
1005 Lausanne
[email protected]
Monsieur
Stephan
Kohl
Fondation Urgences Santé, Centrale 144
Rue César-Roux 31
1005 Lausanne
021 213 78 52
[email protected]
Liste composition GT Besoins – mars 2010
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Annexe 3
Projet « EMUS » - équipe mobile d’urgences sociales
Composition du GT Technique
Civilité
Prénom
Nom
Institution
Adresse
NPA, Lieu
/ mailto
Monsieur
Yan
Argenio
Étudiant – École supérieure Bois-Cerf CESU
Rue Principale 26
2613 Villeret
078 722 08 55
[email protected]
Madame
Sarah
BenKhettab
École supérieure Bois-Cerf CESU
Av. d’Ouchy 31
1006 Lausanne
021 614 00 79
[email protected]
Madame
Véronique
Berseth
DSAS – Département de la santé et de
l’action sociale
Bât. adm. de la Pontaise
1014 Lausanne
021 316 52 02
[email protected]
Lieutenant
Christian
Hautle
Chef Prévention & Partenariats
Police Ouest lausannois
Case postale 201
1020 Renens
021 632 76 59
079 200 98 52
[email protected]
Monsieur
Johann
Hefhaf
École supérieure Bois-Cerf CESU
Rte du Carro 1
1868 Collombey
079 204 23 84
[email protected]
Madame
Marina
Jaques
UNISET – Unité socio-éducative de terrain
Rue César-Roux 16
1005 Lausanne
021 315 72 30
[email protected]
Monsieur
Stephan
Kohl
Fondation Urgences Santé, Centrale 144
Rue César-Roux 31
1005 Lausanne
021 213 78 52
[email protected]
Monsieur
Etienne
Péclard
Urgences Santé Groupe Sanitaire
Rue César-Roux 31
1005 Lausanne
021 314 61 50
[email protected]
Liste composition GT Technique – mars 2010
page 1/1
Annexe 4
Organisation de l’urgence médico-sociale du Grand-Lausanne
Problèmes
Chutes à domiciles
Origine des appels
- Patient lui-même
(tél., sécutel)
- Proches
Urgences médico-sociales à
domicile = problème
somatique (sonde, plaie,
traitement antalgique)
- Patient
- Proches
Problèmes psycho-sociaux
(angoisse, désorientation,
crise psychiatrique)
- Patient
- Voisins
- Proches
ALSMAD – 18.01.2010 – CMJ/mw
Réception
des demandes
Traitement des demandes
Jours ouvrables
Nuit / week-end
- CMS
- FUS
- Police
- (Securitas)
- CMS
- Securitas
- (Police ou pompier comme
aide)
- Piquet de nuit BEA
ou infirmière de garde CMS
(parfois aide de la police)
- Instauration d’une veille
BEA
- Médecins
- FUS
- CMS
- CMS
- Médecin traitant
- 144
- Infirmière piquet nuit BEA
- 17h-20h : infirmière de
garde CMS
- Week-end : infirmière de
garde CMS
- Instauration d’une veille
BEA
- Médecin CTMG
- 144
- Médecin traitant (journée)
- CMS (journée)
- FUS (soir, nuit)
- Police (soir, nuit)
- Médecin traitant
- Police
- CMS
- Urgences psychiatriques
PMU
- CTMG
- Infirmière de piquet BEA
- Instauration d’une veille
BEA
- Police
- 144 (ambulances)
- Urgences psychiatriques
PMU
- Ø psychiatre de garde se
déplaçant à domicile
Remarques
- Téléphone des CMS ou des piquets BEA à
la FUS
via la FUS : liste téléphoniques des
intervenants à disposition
- Problème d’intervention sécurisée
- Ne pas intervenir seul
- Pas d’intervention à domicile de la
psychiatrie d’urgence
- Si nécessité d’hospitalisation = intervention
violente et problématique sans contexte
thérapeutique adapté
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Organisation de l’urgence médico-sociale du Grand-Lausanne (suite)
Problèmes
Origine des appels
Réception
des demandes
Traitement des demandes
Jours ouvrables
Nuit / week-end
Violences familiales
- Victimes
- Voisins
- Proches
- Auteurs
- Police
- Police
- LAVI
- MalleyPrairie
- Foyers pour mineurs
- Vifa (FJF)
- Police
- MalleyPrairie
- Foyers pour mineurs
- Aide immédiate des églises
Crises familiales :
- Enfants
- Adolescents
- Famille
- Entourage
- Police
- SPJ
- Police
- Psychiatrie de l’enfant et de
l’adolescent
- Foyers pour mineurs
- Police
- Piquet SPJ
- Foyers d’urgences pour
mineurs
Précarités
- SDF
- Population à bas seuil
o Toxicomanes
(+addictions)
o Sans papiers
- Citoyen
- Police
- Police
- Police
- Educateurs des rues
- Service spécialisé St-Martin
- Point d’Eau
- Caritas
- 144
- Uniset
- Etc.,..
- Foyers d’urgences
- Médecins CTMG (en foyer
sécurisé : Armée du Salut,
Sleep-In…)
- 144
- Police
BEA :
ALSMAD :
CMS :
CTMG :
FUS :
LAVI :
VIFA :
FJF :
SPJ :
PMU :
- FUS
CTMG
144
- Equipes mobiles
Remarques
=> détermination du périmètre géographique
indispensable et prioritaire, car il faudrait établir
avec toutes les Communes concernées
(municipalité, police, services sociaux) les
besoins spécifiques et les moyens déployés.
bureau d’équipe d’appoints de l’ALSMAD
association lausannoise pour la santé et le maintien à domicile
centre médico-social
centrale téléphonique des médecins de garde
fondation urgence santé (gère le 144 et la CTMG)
loi d’aide aux victimes d’infractions
programme d’aide aux auteurs de violences
fondation jeunesse et famille
service de protection de la jeunesse
policlinique médicale universitaire
ALSMAD – 18.01.2010 – CMJ/mw
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