345 02/13 - Centre culturel de Dison

Transcription

345 02/13 - Centre culturel de Dison
numéro 345 | Février 2013
LE DOSSIER
Le travail
Festival
Paroles
d’Hommes
Spectacle
Spécial St-valentin : Les Superluettes
en ouverture  
PRéSENCE
Mensuel d’éducation permanente Sommaire
Février 2013 | n° 345
3
4
11
12
Tiré à 6200 exemplaires Distribution toutes boîtes Activités : Zapping / 18
Le cirque à trois pattes / 12
Nouveau Prince ! / 19
actu culture
Agenda 02 / 2013 / 21
Coin du wallon / 21
pages communales
Seniors :
Centre culturel de Dison asbl,
Thé dansant / 12
pivi.be
Visite culturelle :
Secrétariat et publicité :
Recette : L’homme content de rien / 12
Le Kenya / 12
Mise en page et photographie : bibliothÈque
associations
Pelures de pommes
de terre gratinées / 16
Spectacle :
Découverte :
Aude Giovanelli
Confettis : 21
22
Bruxelles :
Museum Night Fever / 13
Evelyne Rouvroi
Editeur responsable :
CEC Les Ateliers :
Centre Culturel de Dison asbl
Entretenir sa guitare / 13
2 rue des Écoles à 4820 Dison
Spectacle :
Tél. 087/33 41 81
Fax 087/35 24 84
www.ccdison.be
17
18
Jeune public :
Rédaction : Jérôme Wyn, Frédéric Muller,
[email protected]
En ouverture DOSSIER DU MOIS
Le travail c’est la santé ! / 4
les amis d’adolphe hardy
actu culture
14
Soirée St-Valentin
avec Les Superluettes / 13
le saviez-vous ?
Mme Henrard raconte… / 14
Saint
Valentin
Rue de Rechain, 11 - 4820 Dison
Tél. : 087/33 39 21 - Fax : 087/33 39 22
Heures d’ouverture :
Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 7 h 30 à 18 h.
Le samedi de 7 h à 17 h. Le dimanche de 7 h à …
Carte de fidélité :
A l’achat de 5 pains, le 6ème gratuit.
E
n cette année 2013, le Centre
culturel de Dison fête son 35e anniversaire. 35 années passées,
via l’équipe qui l’a constitué au
fil du temps, à travailler pour la
culture dans notre commune,
voire au-delà. 35 ans passés à rassembler,
créer, réfléchir, faire réfléchir, écouter, proposer, bousculer, choisir, informer, initier,
soutenir…, en mettant sur pied bon nombre
de projets dans nos différents champs d’action.
En multipliant notamment les partenariats,
bien conscient que la mutualisation des compétences est bénéfique pour tout le monde.
Ce travail, véritable vocation de notre Centre
culturel, il n’est bien sûr pas terminé. Le serat-il d’ailleurs un jour ? C’est pourquoi nous
poursuivrons dans les prochaines années, avec
la même dynamique et le même enthousiasme
qui nous ont jusqu’ici gouvernés, à œuvrer
pour la culture, les cultures et leur accès pour
tous. Au travail! 
Jérôme Wyn, Directeur
Un cœur, des pralines
ou une autre petite douceur
pour la St-Valentin
ce jeudi 14 février
Nos occasions
My Way
sur www.Garageliegeois.be
142 rue Pisseroule - 4820 DISON
Tél. 087-33 73 45
L
e
Mot
de la Présidente
Je travaille, tu travailles,
elle travaille, je vis ma vie…
En route pour la « Museum Night
Fever » à Bruxelles ce samedi 2 mars,
avec les visites culturelles (p. 13)
Sarah Carlier en concert, ce sera ce
pensez à lui
GARAGE
Liégeois
2 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
35 ans
de travail
1er mars dès 20h15 dans le cadre du
festival « Paroles d’Hommes » (p. 9)
INDISPENSABLE TRAVAIL
Lire p. 4 à 9
Le mot « travail » vient d’un mot latin qui veut
dire « instrument de torture ». C’est sans doute
pourquoi nous tenons tant à ce que notre travail
soit reconnu et bien payé. Malheureusement,
ce n’est pas toujours le cas.
Des milliers de personnes travaillent et restent pauvres. Elles s’occupent des enfants,
des malades, du bénévolat. La plupart de ces
personnes sont des femmes. Pourtant, il est
nécessaire. Pensez à toutes les tâches accomplies par les femmes.
Lorsqu’elles occupent un emploi, les femmes
sont en général moins bien payées et moins
valorisées que les hommes. Malgré l’avancée
de notre société, concilier vie privée et vie
familiale est rarement un long fleuve tranquille.
Trouver un milieu d’accueil relève du défi,
trouver une école qui accueillera votre enfant
tôt le matin et le gardera au maximum jusque
18 heures, qui emmènera votre pianiste au
solfège, votre sportif au foot.
Les journées ne sont pas extensibles, le stress
nous envahit sans crier gare, nous courons
après le temps, nous devenons quelques fois
de gros ringards aux yeux de nos enfants, notre
conjoint ne nous comprend plus…
Nous n’avons qu’une seule vie, constituée
de plein d’univers. Nous ne devenons pas
quelqu’un d’autre en sortant du boulot. Nous
devons apprendre à harmoniser toutes les facettes de notre univers pour trouver l’équilibre
qui nous rendra heureuse. Et pour cela, pas
de secret, il faut être honnête avec soi-même
et savoir se poser les bonnes questions. Il est
essentiel de se demander ce que sont nos
priorités dans la vie une fois pour toute car,
une fois que celles-ci sont fixées, il devient
plus facile de trouver des solutions.
Il ne faut pas se laisser intimider par l’opinion
de son entourage ou la pression sociale. Il n’y a
de bonnes règles que celle qui vous conviennent
et vous épanouissent. Belle Saint Valentin !
Véronique Bonni, Présidente
3 n° 345 I février 2013
dossier
 dossier Société | Rencontre | travail
Freddy Joris
Historien verviétois
Directeur de l’Institut du Patrimoine wallon
indispensable
Le travail, voilà bien un mot que l’on met à
toutes les sauces : le travail c’est la santé, travailler
c’est trop durt, le travail c’est la vie… on en passe.
Mal nécessaire ou vecteur d’épanouissement,
contrainte ou passion, le travail fait en tous
cas partie intégrante de nos existences.
À tel point qu’on le considère comme
un des socles de notre société.
En février, à l’occasion du partenariat
développé entre le Centre culturel et le Festival
Paroles d’Hommes, nous nous penchons
sur le travail, thème de cette 12e édition
 En 1936 déjà, Charlie Chaplin
avec « Les Temps Modernes » signe
une satire du travail à la chaîne et
un plaidoyer contre le chômage.
4 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
De la prospérité…
à la crise !
Le travail, à Dison et dans la région verviétoise, a toujours
représenté un enjeu considérable, avec ses développements,
ses moments de gloire et ses passages difficiles.
Pour en parler, nous avons rencontré Freddy Joris, historien
verviétois et directeur de l’Institut du Patrimoine wallon.
L’occasion d’évoquer avec lui les grandes tendances
du travail et de l’industrie dans notre région.
Présence | Quand peut-on com-
mencer à retracer l’évolution
du travail dans notre région ?
Freddy Joris : Vers la fin du 18e
début du 19e siècle.À l’époque,
et comme partout, Dison,
Verviers et leurs alentours sont
agricoles.Mais s’est également
dévoloppé un artisanat textile
pour fabriquer les draps qui
sont vendus à l’étranger. Les
gens sont paysans et, après
leur journée, ils tissent la laine
chez eux. Il s’agit d’un métier
très sommaire, comparable à
ce qu’on voit aujourd’hui dans
les villages reculés du Vietnam.
Quel est l’élément qui a permis le développement de l’industrie textile à Verviers ?
La révolution industrielle, c’està-dire la mécanisation de la
fabrication, est « le » grand
tournant du début 19e. Elle
commence en Angleterre puis,
juste après, à Verviers grâce à
l’arrivée de William Cockerill
(dont le fils a initié la sidérurgie
à Liège) qui s’y installe à la
demande des deux grandes familles de l’époque, les Simonis
et les Biolley.William Cockerill
imagine des machines à tisser et est repéré par ces deux
grands patrons du textile. C’est
le débauchage des cerveaux.
En 1801,il construit sa première
machine. C’est un succès et
William Cockerill comprend
que, s’il veut en profiter, il doit
quitter ses patrons. Il fait donc
venir des membres de sa famille
àVerviers et leur explique comment fabriquer ces machines
qui constituent une véritable
révolution. Avec une machine,
et trois personnes, on produit
l’équivalent de ce que fournissent 30 à 40 travailleurs. Du
coup, tous les petits patrons du
textile s’équipent. C’est ce qui
déclenche l’évolution de l’industrie textile au début du 19e.
Qu’en est-il de l’évolution de
la nature du travail, suite à
cette révolution industrielle ?
Quinze ans plus tard, on invente
la machine à vapeur qui permet
de faire tourner les machines
autrement qu’avec le courant
de la Vesdre. L’industrie textile verviétoise explose, ce
qui entraîne un changement
radical du travail. Tout est lié.
Les tisserands qui travaillaient
à domicile doivent déménager
en ville pour se rapprocher de
l’usine où sont rassemblées les
machines. En 20 ans (de 1800 à
1820),la population deVerviers
double (puis elle redouble entre
1820 et 1850) mais le centre
de Verviers ne s’agrandit pas
(NDLR :il s’étendait de l’Hôtel de
Ville au quartier d’Hodimont et
se limitait,en largeur,aux places
Verte et du Martyr) puisque les
entreprises,elles,doivent rester
le long de la Vesdre. Bref, les
gens s’entassent en divisant ce
qui existe comme habitations.
“ L’immigration, à ce moment-là,
vient de Herve et du sud de
l’arrondissement, alors que
pendant la seconde moitié du
19e siècle, l’immigration commence à venir de l’étranger,
surtout d’Allemagne. Ce n’est
qu’après que sont arrivés les
Polonais, les Italiens… Cela
prouve d’ailleurs que Verviers
a toujours été une ville d’immigration.
Cela a-t-il un impact sur la
qualité du travail ?
Elle se dégrade puisque, pour
utiliser les machines,les patrons
ont besoin d’ouvriers moins
qualifiés. Du coup, dans un premier temps, la mécanisation
supprime des tas d’emplois.Les
travailleurs se révoltent croyant
Avec une machine
et trois personnes,
on produit l’équivalent
de ce que fournissent
30 à 40 travailleurs.
/Freddy Joris, historien et Directeur de l’IPW
5 n° 345 I février 2013
dossier
qui était à la pointe avant les
autres se fait dépasser par les
autres dans les années 50.Alors
qu’à l’époque, 9 personnes
sur 10 travaillent dans la laine.
Y-a-t-il d’autres industries
qui se développent en marge
de l’industrie du textile ?
Il y a d’autres industries qui se
développent selon une logique
de production du textile. À
côté des ateliers de fabrication
des machines, le secteur de
la métallurgie se développe
car les industriels qui font
leurs propres machines ont
leur propre fonderie pour le
fer. Et qui dit machines, dit
courroies en cuir pour les faire
tourner. C’est comme cela que
l’industrie du cuir s’est répandue et,avec elle,l’industrie des
chaussures, qui reste petite à
côté du textile. Sans oublier
l’industrie du pneu. Puis, en
marge de tout cela,et sans vraie
logique avec le reste, se développe l’industrie du chocolat
et du pain d’épice. À l’époque,
on parle du chocolat verviétois comme du chocolat belge
aujourd’hui. Par exemple, au
départ, le chocolat Jacques
était fabriqué à Verviers.
 Dans les années 70, la célèbre
usine Interlait s’installe au cœur
même de Dison. L’implantation
s’éteindra peu de temps après avoir
été renommée Interlac (2001).
Du temps de son activité, elle aura
généré près de 200 emplois.
Quand l’industrie du textile at-elle commencé à décliner ?
Dès la fin du 19e siècle commence une lente dérive. La
population baisse, il n’y a plus
d’innovation technologique.
Jusqu’en 1950, on vit en déclin sans s’en rendre compte.
Cette crise du textile est due
6 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
À Dison | Dison marquée
par la chaussure,
EIB et Interlait
C
omme l’explique Freddy Joris, parallèlement à
l’industrie du textile se développe l’industrie de
la chaussure. À Dison, elle est d’une importance
capitale. Des milliers de paires sont fabriquées
par des centaines, voire des milliers d’ouvriers. À l’époque,
un nom ressort particulièrement: celui de la société des
frères Crutzen. « Elle se développe dans les années 20 et ne
commence à décliner que dans les années 40-50 », explique
Georges Zeyen, notre chroniqueur régulier et spécialiste de
l'histoire disonaise. Il se souvient : « Les Crutzen avait fait bâtir
des maisons au-dessus de l’Avenue du Foyer et en haut du Thier
d’Hodimont pour leurs employés. Ils étaient en avance sur les
autres entreprises. Ils avaient notamment installé un réfectoire
dans l’usine. »
La fabrique de pain d’épice est également une affaire qui roule
à Dison. D'autre part, à la même époque apparaît la société
EIB (Électricité industrielle de Belgique), qui fabrique des
câbles. Installée avant la seconde guerre mondiale dans la
rue Pisseroule, elle génère une centaine d’emplois à Dison.
« La société marchait bien. Elle a d’ailleurs été rachetée par un
Suisse. Puis l’usine a déménagé pour s’installer dans le zoning
des Plenesses dans les années 90 », poursuit Georges Zeyen.
Aujourd’hui, la société EIB est devenue Schneider Electric
Energy, et pour rappel, en décembre 2012, la direction envisageait de licencier 52 travailleurs.
Dans les années 70, la célèbre usine Interlait (devenue Interlac
en 2001) s’installe dans la commune. « Les gérants ont d’ailleurs
racheté une partie de la rue d’Andrimont. » Une implantation
qui génère près de 200 emplois. « L’usine marchait bien et avait
bonne réputation. Malgré cela elle a fermé ses portes peu de
temps après avoir été rebaptisée Interlac », regrette Georges
Zeyen. C'est ce site, renommé « Comédis », avec notamment
une nouvelle salle de spectacles, qui sera d'ici peu totalement
opérationnel.
à la concurrence étrangère
des pays moins chers, comme
l’Asie, qui produisent avec des
machines achetées en Europe.
En quelques années seulement,
Verviers bascule dans une crise
colossale. Entre 1960 et 1970, il
n’y a que des fermetures et des
20000 travailleurs du textile, il
“ n’en reste que quelques centaines. Le secteur du charbonnage suivra 20 ans plus tard. Et
aujourd’hui, c’est la sidérurgie
et l’industrie mécanique qui
sont en crise. Cinq générations
après la révolution industrielle,
on encaisse la même chose,
mais dans l’autre sens.
À l’époque, on parle
du chocolat verviétois
comme du chocolat
belge aujourd’hui. Le
chocolat Jacques était
fabriqué à Verviers.
/Freddy Joris, historien et Directeur de l’IPW
Témoignages | Le travail,
ce rêve d’enfance
Petit, chacun d’entre nous a imaginé faire le métier
de ses rêves. Mais avec le temps et les aléas de la vie,
les goûts changent ou les choses évoluent...
Présence est allé à la rencontre de quatre
Disonais, afin d’évoquer leur rêve d’enfant
et la perception qu’ils ont de leur travail aujourd’hui.
Rencontres.
Martine Creuen
Gérante
de L’île aux fleurs
Plus jeune, vous rêviez de
devenir…
« Je voulais devenir architecte et
décoratrice d’intérieur.J’aimais
la couleur, que j’ai retrouvée
dans les fleurs lorsque j’ai commencé un apprentissage à 15 ans
chez un fleuriste d’Heusy.Je n’ai
donc jamais vraiment quitté ma
passion. »
Aujourd’hui vous voyez votre
métier comme…
« …quelque chose de contraignant mais d’indispensable. Je
suis peut-être passée à côté de
certaines choses avec ma famille,
pendant les fêtes notamment.
Mais ce métier,complet et varié,
fait partie de ma vie. »
Eddy Franssen
Commissaire
à la Maison de Police
de Hodimont
Plus jeune vous rêviez de
devenir…
« J’avais deux aspirations. Je
voulais d’abord devenir architecte.J’ai commencé des études
à Saint-Luc Liège que j’ai finalement arrêtées pour devenir
gendarme – ma deuxième aspiration. J’ai donc réalisé l’un
de mes deux rêves. »
Aujourd’hui vous voyez votre
métier comme…
« Je le vois comme un gagne-pain,
c’est incontournable. Mais je le
vois également comme l’occasion de rester jeune. D’une part,
je continue de rencontrer et de
travailler avec les habitants de
Hodimont,souvent jeunes.D’autre
part, il y a un volet opérationnel
qui me permet de participer à
la vie du quartier.Aujourd’hui la
police est ouverte et s’implique,
avec les acteurs sociaux. »
Antoni Sykopoulos
Enseignant
Plus jeune vous rêviez de
devenir…
« J’ai toujours voulu travailler
dans la musique car j’aime
chanter et jouer du piano. Je
suis également un amoureux du
spectacle musical et des pièces
de théâtre depuis mes 8 ans. »
Aujourd’hui vous voyez votre
métier comme…
« Le plus dur c’était que, aux
yeux de mes parents, le métier
d’artiste n’était pas stable au
niveau familial et financier. Ils
me conseillaient d’étudier alors
que je savais que j’étais capable
de devenir artiste. Ce n’était
pas évident. Maintenant que j’y
suis arrivé, j’ai le soutien de ma
famille. »
Dimitri Karydas
Toitures, sanitaires
et échafaudages.
Indépendant
Plus jeune vous rêviez de
devenir…
« …pilote d'avion. Puis à l'adolescence, je pensais entrer dans
l'armée. Ayant grandi en Grèce
dans une zone militaire, j'ai été
imprégné par cette ambiance et
j'étais admiratif des militaires.Les
aléas de la vie ont ensuite fait que,
après une année de médecine
en Belgique et une autre en tant
qu'officier de réserve dans les
commandos en Grèce, j'ai débuté une formation en toiture qui
correspondait bien notamment à
mon envie d'être à l'extérieur. »
Aujourd’hui vous voyez votre
métier comme…
« Je le perçois comme quelquechose que j'apprécie, surtout
dans la relation avec les gens.
J'aimerais d'ailleurs continuer à
développer mes activités pour
ne plus faire que de la gestion
d'équipe et de chantier. Mais il
faut tout de même reconnaître
que le statut d'indépendant n'est
pas toujours facile, en termes
de lourdeurs fiscales et administratives essentiellement. » 
“ Pilote
d’avion,
décoratrice
d’intérieur,
gendarme,
architecte,
musicien,
commando,
médecin…
© Valentin Bianchi
qu’ils risquent de perdre leur
travail. Mais c’est l’effet inverse
qui se produit. Beaucoup d’industriels achètent les machines
et donc le besoin de maind’œuvre croît. À l’époque, le
lavage de la laine prime sur
la fabrication des draps car il
rapporte plus d’argent et qu’il
ne faut pas perfectionner le
produit. La laine est importée
d’Australie,d’Amérique du Sud,
lavée à Verviers puis renvoyée
dans le pays d’origine.Du coup,
jusqu’à la seconde moitié du
19e,les patrons verviétois investissent moins et se contentent
des vieux outils. Ils ne savent
donc pas lutter contre la concurrence étrangère qui, elle, continue de se moderniser.Verviers
 dossier 7 n° 345 I février 2013
dossier
 dossier Aides | À Dison,
des solutions
pour l'emploi
Différents services
et initiatives existent, dans notre commune,
pour venir en aide aux personnes
sans-emploi et les accompagner dans
leurs démarches. État des lieux.
À
Dison, comme dans
beaucoup d'autres
villes wallonnes,
les chiffres sont
interpellants. Ainsi, en 2011,
d'après le Forem (le service
public wallon de l'emploi et
de la formation) le taux de
demande d’emploi était particulièrement élevé : 25,2 %.
Un chiffre que la crise économique et financière qui, espérons-le touche progressivement à sa fin, n'a pas influencé
dans le bon sens. Reste que
certaines solutions existent.
Sans pour autant constituer
des remèdes miracles, on
trouve à Dison des portes auxquelles frapper lorsque l'on se
trouve sans emploi.
Agence
de Développement
Local
L'ADL compte parmi ses missions l'emploi et la formation,
notamment en jouant un rôle
de facilitateur et en mettant
les gens en contact. Ainsi, elle
accueille dans ses locaux de la
rue Albert 1er une permanence
internet pour le public disonais
à la recherche d’un emploi,
d’une formation ou pour toutes
démarches touchant l’emploi
(ouvert du lundi au vendredi
de 9h à 12h).
La convention qui lie l'ADL avec
SOS dépannage propose en
outre une permanence d'une
demi-journée au service des
travailleurs mis en place à la
seule demande des organisations syndicales. L’objectif
principal est de contribuer à la
réinsertion professionnelle et
d’accompagner les travailleurs
dans la gestion de leur mobilité
professionnelle.
L'ADL peut de plus compter sur
la présence d'une jobcoach, de
la Mirev (Mission Régionale
pour l’Insertion et l’Emploi de
Verviers), qui a pour objectif la
mise à l'emploi des personnes
ayant des difficultés d'insertion
sur le marché de l'emploi. Cette
jobcoach propose un accompagnement personnalisé vers
l'emploi.
Contact : 087/32 15 45
Agence Locale
de l'Emploi
L'ALE met en relation des travailleurs ALE (chômeurs depuis
plus de 2 ans) et des particuliers
ou des personnes morales,dans
le cadre de la réalisation d’activités déterminées. On pense
aux garderies scolaires (dans
les écoles de la commune),
formalités administratives, nettoyage dans les associations
(piscine communale, écoles,
etc.), jardinage (entretien , horticulture…).
l’apparence physique. C'est
de ce constat qu'est parti le
Plan de Cohésion Sociale pour
monter ce projet. De manière
à aider les personnes en situation de recherche d’emploi
et pallier à cette discrimination, différents partenaires
de la commune, réunis par le
Plan de Cohésion Sociale, se
mobilisent donc pour mettre
en place deux journées, à la
Maison de Quartier de l'Industrie,qui s'adressent à toutes les
personnes en recherche d’emploi habitant la Commune de
Dison.
Au programme, jeudi 21 février de 8h30 à 15h30 : cet
atelier comportera différentes animations comme le
maquillage, la coiffure, soin
visage, manucurie, réflexologie de la voûte plantaire,
stand photo d’identité, etc.
Pour pouvoir participer, l’inscription à cette journée est
obligatoire.
Enfin,mercredi 6 mars,la journée sera axée sur le thème
de la recherche d’emploi
(ex: simulation d’un entretien d’embauche, création
d’un curriculum vitae, d’une
lettre de motivation, d’une
boîte mail, information sur les
articles 60, l’aide au permis
théorique B, etc.).
Contact : 087/46 99 84
Régie de quartiers
Havre-SAC
Elle accueille des demandeurs
d’emplois peu qualifiés et travaille avec eux à leur insertion
socioprofessionnelle en leur
offrant une formation de base
encadrée par une équipe professionnelle.
Contact : 087/35 46 60
Plan
de Cohésion
Sociale
 La Régie de quartiers HavreSAC offre une formation de
base aux demandeurs d’emploi
peu qualifié. Ainsi, en 2012, les
bénéficiaires ont pu se frotter
à un projet de création textile,
concrétisé par un défilé de mode
aux Ateliers J. Orts (Plenesses).
8 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
Travail : libertés
et servitudes?
L'
homme est
un animal
comme les
a u t re s , i l
doit assurer sa survie dans une nature souvent
hostile. Seulement, l'homme
est pour ainsi dire démuni de
tout avantage naturel pour se
conserver lui-même. C'est à
mains nues qu'il se mesure à
son milieu et il serait promis à
la disparition biologique pure
et simple s'il n'était capable
d'interposer des outils entre
lui et le monde, de transformer
par son activité technique ce
qui l'entoure, et de plier ainsi la
nature à ses besoins. L'homme
s'adapte et c'est le travail qui
est tout à la fois le moteur et
le vecteur de cette adaptation.
Les vêtements ne poussent pas
tout seuls, il faut les tisser, tout
comme il faut cultiver la terre,
élever des animaux, etc. Voilà
l'humanité placée d'emblée
sous le signe d'une première
servitude ou d'une dépendance native : travailler ne relève pas d'un libre choix, mais
de la nécessité vitale la plus
contraignante qui soit.
Instrument
de libération
Contact : 087/32 15 42
Le PCS est également actif dans
le domaine de l'emploi. En témoigne entre autre le projet
« Estime de soi » qu'il propose.
Des études démontrent qu’un
entretien d’embauche est influencé en moyenne à 71 % par
Réflexions | Le travail en lui même est une activité impliquant de se soumettre
à des règles : il y a un savoir-faire
à acquérir, des procédures à
respecter.S'adonner à un travail,
c'est donc toujours se plier à
des exigences, une seconde
servitude. Pour autant, le travail
permet d'avoir les moyens de
mener sa vie sans dépendre
du bon vouloir des autres. Si le
temps du travail,en tant qu'effort
sur soi, n'apparaît pas au premier abord comme un moment
de liberté, le résultat du travail
semble quant à lui l'instrument
de la libération. Mais encore
faut-il pouvoir s'entendre sur
la notion de liberté car la définition populaire, « pouvoir faire
ce qu'on désire sans obstacles
ni limites », est contestable. Je
ne décide pas des techniques
à mettre en œuvre quand je travaille;mais est-ce que je décide
davantage de mes besoins et
de mes désirs en général? Ne
s'agit-il pas d'impulsions qui
s'imposent en nous. Leur laisser libre cours, loin d'être la
marque d'une libre conduite,
serait bien plutôt le signe d'une
nouvelle servitude d'autant plus
puissante qu'elle n'est pas reconnue comme telle par celui
qui la subit.
Lorsque nous espérons nous
affranchir du travail, sommesnous certains d'acquérir plus
de liberté? Si fortune faite, par
exemple, le travail en tant que
nécessité n'existe plus, c'est
notre rapport aux autres qui
changera diamétralement.Sans
travail, nous courrons le risque
de perdre deux fois notre liberté,
en devenant dépendant du travail des autres tout en restant
esclave de nous-même et de
nos désirs.Peut-être est-ce alors
dans la volonté de s'opposer
aux diktats de nos désirs que la
liberté se manifeste vraiment?
Le rapport que le travail entretient avec la liberté doit alors
nous apparaître sous un jour
nouveau : peut-être est-ce précisément parce que le travail
est une discipline et un effort
de soi sur soi que, loin de faire
obstacle à la liberté humaine,
il pourrait bien en être sinon
l'accomplissement, du moins
le nécessaire chemin. 
Sources
Le Monde, révision du bac
Jeux de hasard et d'argent,
contextes et addictions, étude
INSERM 2008
Festival Paroles d’Hommes
D
epuis plusieurs
années, le Centre
culturel participe
au Festival Paroles
d'Hommes. Un festival qui
véhicule des valeurs liées à
la démocratie et aux droits
des peuples. Des valeurs
auxquelles le Centre culturel
tente d'adhérer au mieux, au
travers ses différentes activités. Après avoir rassemblé
pas moins de 8200 personnes
en 2012, Paroles d'Hommes,
pour sa 12e édition, fera
sans doute encore mieux. À
l'instar d'autres communes
(Herve, Soumagne, Verviers,
Welkenraedt et Stavelot),
Dison poursuit donc sa collaboration avec les rendezvous suivants !
vous faire passer un agréable
moment, en dehors du travail!
Cabaret : « Travailler,
pour qui, pour quoi ?! »
Dimanche 3 février à 16h
Espace Hôtel de Ville, Herve
6 € / 5 € (- 26 ans et + 60 ans)
Montage de textes et de chansons sur le monde du travail
de Rimbaud, Prévert, Vian,
Benabar, Juliette, Reggiani,
Miossec, Gainsbourg, Cabrel,
Lavilliers…Une redécouverte
de textes connus et moins
connus. Un spectacle qui rend
hommage au monde du travail.
Un spectacle qui témoigne des
peines,des joies et des doutes
des travailleurs. Un spectacle
qui questionne et qui réjouit.
Un spectacle où l’humour
flirte avec la tristesse… Un
spectacle avec une chouette
équipe qui a travaillé pour
Sam. 2 et dim. 3 février à 20h15
Centre culturel de Dison
Salle du ReZ
12 € / 10 € (- 26 ans et + 60 ans)
Théâtre :
« Guerre et Paix »
Les élèves des écoles primaires
de Micheroux, Andrimont et de
l’IPES Verviers présenteront
le fruit de leur travail sur base
du spectacle « L’Ennemi » du
MicMac Théâtre. Un spectacle
qui propose une réflexion
décalée, absurde et parfois
drôle sur la guerre, une prise
de conscience de la symétrie
des situations que vit chaque
ennemi au fond de son trou et
de sa solitude. Et si ce miroir
faisait naître l'espoir ?
Concert :
I.M.S.D, Li-lo*
et Sarah Carlier
Li-lo*, c'est une voix claire, un
cœur pur sur le fil de l'émotion.
Ses chansons racontent son quotidien et son envie de s'attarder
sur les choses simples et pourtant tellement incroyables…
Sarah Carlier, depuis ses débuts, n’a pas perdu son temps :
un premier album au potentiel
surprenant (« For those who believe »),duquel ont déjà été issus
trois singles. Passages radio,
télé, concerts et premières parties… L’artiste séduit un public
de plus en plus vaste avec ses
mélodies lumineuses et entêtantes, portées par une voix
éclatante et émouvante.
Vendredi 1er mars à 20h15
Centre culturel de Dison
Salle Comédis (Interlac)
12 € / 10 € (- 26 ans et + 60 ans)
infos 087/33 41 81 - 087/78 62 09
[email protected]
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I.M.S.D :Jeune groupe liégeois
(Isadora De Booseré et Martin
Soumagne) à qui le festival
confie l’ouverture de la soirée.
9 n° 345 I février 2013
les amis d’adolphe Hardy
Histoire | Dison
ancien :
Sur le Tombeux, 9
4821 Andrimont
Tél. 087 44 59 49
Tél. 087 35 41 30
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ison n’existe
en commune
distincte
qu’aux env i ro n s d e
1794-1795.
Jadis, elle dépendait de PetitRechain, haut ban de Herve,
duché de Limbourg, tandis
que Verviers était parmi les
états de la Principauté de
Liège. C’était notre biez qui
faisait la limite des deux pays.
Depuis plusieurs siècles, les
Disonais s’adonnaient à l’industrie drapière qui était alors
répandue dans toute une région
comprenantVerviers,Stembert,
Goé,Limbourg,Dolhain,Baelen,
Membach, Eupen, Kettenis,
Walhorn, Lontzen, Thimister,
Battice, Herve, Chaineux, Petit
et Grand-Rechain, Hodimont,
Ensival,Pepinster,Theux,Heusy,
Dison, Andrimont, Mont, Les
Plenesses, Lambermont et
Soumagne. Toutes ces localités se trouvaient réparties soit
dans la Principauté, soit dans
le Duché de Limbourg.
La configuration des États
d’alors était des plus spécieuse,
ce qui, au point de vue économique, aurait pu amener des
conflits ; mais, par un esprit
d’autonomie réciproque, les
drapiers des deux pays surent
conserver entre eux, pendant
des siècles, les rapports nécessaires à leur industrie.
Ceux-ci se rompirent vers 1700,
lorsqu’un tisserand,dont le nom
est resté inconnu et qui devait
habiter le Tapeu, trouva moyen
de fabriquer une étoffe plus ou
moins grossière avec du fil fait
de déchets dont l’utilisation était
considérée négligeable. Cette
industrie nouvelle fut créée,
perfectionnée,développée par
nos aïeux au point qu’elle fit la
concurrence, sur les marchés,
aux draps de Verviers. Son extension subit toutes les entraves
de réglementations hostiles,
mais nos fabricants, non disposés à se laisser faire, après
une longue suite de requêtes et
d’ordonnances maintinrent leur
industrie qui donna l’essor et le
développement à notre bourg.
L’origine de la prospérité
établie, citons au hasard, pour
l’industrie, les noms de D.D.
Debaar, Sagehomme, Lutaster,
Drèze,Coumont,Jardinet,Lincé,
Leclercq, Warnotte, Mathieu,
Lejeune, Biet, Dehesele,
Grégoire, Lejeune-Vincent,
Herzet et bien d’autres.
L’industrie très prospère, les
parents orientèrent leurs enfants vers des horizons nouveaux et c’est dans les activités les plus diverses que nous
retrouvons les noms disonais :
D.D. Brouwers, conservateur
des archives de l’État ; Mahtieu
Nissen, ingénieur des mines ;
Laurent Dechesne, docteur
en économie politique ; Jean
Touss. Fonsny, capitaine d’artillerie, qui fut bourgmestre
de Saint-Gilles (Bruxelles) ;
Thomas Jos. Lemarchand, médecin, auteur de nombreuses
études physiologiques ;docteur
Jean Lejaer, qui fut secrétaire
de la Société d’archéologie et
d’Histoire ; Ferdinand Henaux,
avocat, dont une rue de Liège
porte le nom, est fils d’une
Disonaise ;Eugène Gauthy,professeur de chimie à l’Athénée
de Bruxelles ; Victor Willems,
professeur à l’Université de
Gand ; les frères Gardier, ingénieurs-constructeurs ; Fernand
Bleyfuesz, commissaire d’arrondissement ; docteur Martin
Lejeune, poète wallon ; Jules
Lekeu, sénateur et directeur du
journal « Le Peuple »…
N’avons-nous pas aussi le droit
d’être fiers d’avoir, parmi nos
concitoyens, des Adolphe
Hardy, des Henri-Jacques
Proumen, deux maitres de la
littérature contemporaine dont
la renommée est universelle et
plus jeune, mais déjà si grand,
Luc Hommel, avocat à la Cour
d’appel, professeur à l’Université de Louvain, écrivain d’un
talent méconnu ; Jules Lejeune,
professeur à l’Université de
Liège, membre de nombreuses
commissions gouvernementales. Ce sont des musiciens
comme des Mathieu Jodin dont
les œuvres sont reprises par
tous les grands orchestres.
Rendons hommage à tous ces
enfants de la commune ayant
œuvré pour sa grandeur et
porté le nom du lieu natal dans
tous les pays du monde.
Nic. Grosjean, juin 1949
4e Bourse aux livres
et vieux papiers
(cartes postales, documents anciens,…)
CD, DVD, …
R
ituel incontournable à Dison, la bourse
aux livres organisée par l’ASBL « Les Amis
d’Adolphe Hardy » se déroulera le dimanche
24 mars 2013 de 9h à 16h. Moment idéal pour
faire le plein de livres à prix démocratiques et
de leur donner une seconde vie. La vente se
fera dans notre salle d’expo « espace Joseph Gélis », place du
Sablon, 79, 4820 Dison. Les dépôts pourront se faire le vendredi 22 mars entre 9 h et
15 h ou sur demande au 087/33.25.08
Emplacement gratuit pour les membres de l’ASBL et 2€ le
mètre courant pour les non membres (tables et chaises sont
fournies par l’ASBL).
Petite restauration à prix démocratique.
inscriptions
Inscription préalable obligatoire au 087/33.25.08
ou [email protected]
11 n° 345 I février 2013
 ACTU CULTURE
Spectacle |
L’homme
content
de rien
P
artenaire fidèle du Centre culturel de Dison depuis bien des
années, la Compagnie des Chemins de Terre, est de retour chez
nous avec rien de moins qu’une nouvelle création. « L’homme
content de rien », voilà son nom. Dans ce spectacle mis en
scène par Jean Lambert, on retrouve Stéphane Georis dans un
rôle d’employé aux pompes funèbres. Nous sommes le jour
de l’enterrement, devant la table buffet-sandwiches. Il se tient là, debout et
accueille le public comme une famille. Condoléances, embrassades, mains
chaudes. René fait son métier de maître de cérémonie.
Mais il se pose des questions : Qui est ce mort ? Qu’a-t-il vécu ? Qu’est-ce qui
le rend fascinant, pour lui, alors que des morts, il en a déjà vu. René, entre
compassion sincère, tristesse profonde et bonne humeur contagieuse (c’est
sa nature, il n’y peut rien), est convaincu que le public qui, après tout, est là
pour l’enterrement, connaît le bonhomme et donc pourra répondre.
Il va reconstituer et raconter l’effarante histoire du mort, un idéaliste, à l’aide
des objets posés sur la table (sandwichs, serviettes, percolateur, nappes seront
marionnettes et masques-objets) et de quelques indices donnés par le public.
Un prénom ? Une famille ? L’oncle Émile est-il dans la salle ?
Finalement, sur un ton joyeusement débridé, entre tragédie et folie douce,
cela laissera un message au public : « Il a tenté de sauver le monde avec sa
folie. Nous sommes ses héritiers, à nous de nous y mettre… »
infos
Vendredi 8 février 2013 à 20 h
Centre culturel de Dison, salle du ReZ (10 €)
Réservation indispensable au 087/33 41 81
Découverte |
Le Kenya
A
près Liège et avant l'île de Pâques, les Voyages du mercredi – proposés conjointement par le club photo Phodiac et le Centre culturel –
vous emmènent au Kenya, avec Georges Piaia et Nany Mailleux.
Le Kenya, l'évocation de ce nom magique nous transporte instinctivement vers les étendues sauvages de l'Afrique. L'objectif de ce voyage à la
limite de l'équateur est de réaliser le rêve d'un enfant, Erwan, et de lui montrer
le monde animalier grandeur nature. En partant du parc national marin de
Mombasa, nous allons entreprendre un grand safari à travers les plus belles
réserves du pays. Les parcs naturels de Tsavo, d'Amboseli, la vallée du Rift et le
Massaï Mara seront les temps forts de cette évasion.
infos
Mercredi 13 février 2013 à 14 h
Centre culturel de Dison, salle des fêtes (3 €, café compris)
12 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
 ACTU CULTURE
rep
ort
é au
Enfance |
9/10
/13
Le cirque
à trois
pattes
C
e mois de février,
les petits veinards
sont conviés à un
magnifique spectacle de la Cie d'Oz qui nous
fait découvrir toute la beauté
du théâtre burlesque : « le
cirque à trois pattes ». Trois
femmes font leur cirque, sans
lions ni trampoline. Elles
créent du merveilleux avec
trois fois rien et pourtant le
cirque est là avec toute se
palette d’émotions.
Chaque spectateur, du plus
petit au plus grand, peut entrer et se laisser porter par
cet univers onirique ponctué
de musiques et de chants. Un
spectacle tout public à voir
dès 3 ans.
infos
Mercredi 6 février 2013 à 14h
Centre culturel de Dison,
Salle Comédis (5 €)
Réservation indispensable
au 087/33 41 81
Visite culturelle |
Atelier |
Bruxelles : Workshop :
Museum
entretenir sa guitare
NightFever
P
Le CEC « Les Ateliers » du Centre Culturel de Dison
propose depuis plusieurs années des workshops
sur des thèmes particuliers qui ne peuvent pas être
abordés en détails lors des ateliers. Ces soirées sont
destinées aussi bien aux participants des Ateliers qu'à
toute personne extérieure intéressée.
our cette première visite
culturelle de 2013, nous
bousculons un peu les habitudes. Nous partirons en effet en fin d'après-midi (16 h)
et reviendrons dans la nuit
(01 h). La raison ? Nous participerons à La
« Museum Night Fever » à Bruxelles
Après une visite pédestre dans les rues de
la ville, il sera temps de prendre la direction des quelques 24 musées bruxellois
qui ouvrent leurs portes jusqu’aux petites
heures ! Un programme hors des sentiers
battus qui mixe expositions, vidéos, musique,danses et performances… Un cocktail
hivernal qui réjouira tous les curieux qui
veulent (re)découvrir les musées de notre
capitale sous un angle décalé. Une visite
culturelle pittoresque et originale à ne pas
manquer. 
ette fois c'est un thème pratique et intéressant un grand nombre de guitaristes
(et de bassistes) qui sera abordé. En effet,
débutants ou confirmés, beaucoup de
guitaristes ne connaissent pas bien
l'instrument sur lequel ils jouent et
en changer simplement les cordes peut devenir un
véritable parcours du combattant.
Guitariste et pédagogue depuis plus de 40 ans, spécialiste
guitare dans un magasin de musique pendant 13 ans,Jean-Paul
Kuypers abordera différents aspects liés à cela : les bonnes
façons d'entretenir votre guitare ; changer correctement ses cordes ; régler son
instrument ; quelques réparations faciles à faire soi-même ; comment stocker sa
guitare, dans quoi la transporter ; nouvel achat : que choisir et pourquoi ? Quels
sont les différents types de guitares, pour quel type de musique, etc.
infos
infos
Samedi 2 mars 2013
Prix : 25 €
Réservation : 087/33 41 81
C
Vendredi 22 février 2013 à 19 h
Centre Culturel de Dison, salle du Rez (5 €)
Réservation indispensable au 087/33 41 81
Seniors |
Musique |
D
avec les Superluettes
Thé
dansant
epuis plus de
vingt ans, le dernier mercredi de
chaque mois, le
Centre culturel de Dison
propose un thé dansant à la
salle des Fêtes. Celui-ci est
organisé avec la collaboration de l’UCP Dison, mouvement social des aînés.
Que ceux qui ne connaissent pas encore cette activité
sympa n’hésitent pas à y
faire un tour et rencontrer
les nombreux habitués…
Le droit d’entrée est de 5 €
seulement et donne droit au
goûter. Bienvenue à tous !
Prochain rendez-vous ce
mercredi 27 février, de 14
à 18 heures (087 / 33 41 81 )
St-Valentin
Cette année, ne cherchez plus
l'idée originale à l'occasion de la Saint Valentin.
Le Centre culturel de Dison
vous l'offre sur un plateau !
C
e jeudi 14 février, on fête en effet l'amour avec les Superluettes, une duo vocal féminin et burlesque qui met l’amour sens dessus dessous… ou quand deux chanteuses
(Géraldine Cozier et Sarah Klenes) déjantent sur le thème de l’amour.
Les Superluettes, ce sont deux personnages – une damoiselle rouge des plus charmeuses et une damoiselle verte pleine de candeur – qui, au gré de leur voix et de leur propos,
partagent avec vous leur regard sur l’amour.
Elles vous envoient valser du rock à la chanson française, en passant par la soul et les musiques
du monde. Bref, un spectacle frais et frétillant.
À ne rater sous aucun prétexte ! infos
Jeudi 14 février 2013 à 20 h
Centre Culturel de Dison, salle du Rez (10 €)
Réservation indispensable au 087/33 41 81
newsletter
Depuis peu,le Centre culturel
de Dison a lancé une newsletter.Tous les quinze jours, vous
pouvez prendre connaissance
dans votre boîte mail, du programme et de l'actualité de
notre Centre culturel.
Pas encore inscrit ? Surfez sur
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votre adresse.
13 n° 345 I février 2013
le saviez-vous ?
 le saviez-vous ?
Contes et légendes | mme henrard
raconte…
Le saviez-vous ?
Chaque mois, Georges Zeyen
et Présence vous livrent un des petits secrets
de notre commune.
B
ien connue
de tous les
habitants de
Mont-Dison,
Mme Henrard
m’a rendu le
service de me confier une
anecdote, extraite du plus
profond de sa mémoire. C’est
donc à son domicile au 17, rue
“ 1901) avait fabriqué la première dynamo industrielle
en 1871. La porte était donc
ouverte à l’éclairage électrique, son perfectionnement
nous a valu beaucoup plus
de sécurité lorsqu’il fallait
circuler dans nos rues après
la tombée du jour.
On comprend donc le danger
u fès’ volà ?
K
(…) Sés’ bé ku
tu fais sogne à
tot l’monde ?
de Mont que j’ai eu le plaisir
de recueillir ces notes que je
vous transmets.
Cela s’est passé – car il s’agit
d’un fait réel ! – tout au début du XXe siècle, vers 1906.
Notre commune n’était pas
dotée, à l’époque, d’un éclairage public performant, seuls
quelques réverbères au gaz
répandaient une lumière blafarde dans les rues les plus
habitées. Le centre de l’agglomération bénéficiait, prioritairement, de cette avancée
du progrès…
Je me souviens d’un de ces derniers réverbères, situé à mihauteur rue de la Montagne,
face à l’escalier qui longe le
pignon de la maison n°30. À
lui seul, il était censé éclairer toute cette rue... C’était
mieux que rien ! À l’époque, il
faisait déjà figure de relique.
Zénobe Gramme (1826, JehayBodegnée - Bois-Colombes,
qu’il y avait à sortir de chez
soi à une heure tardive, c’était
fortement déconseillé par les
services d’ordre. L’époque où
les réunions publiques et les
spectacles devaient se terminer au plus tard à 21 h 30 et
pendant laquelle les hommes
s’y rendaient armés d’un bâton, n’était pas tombée dans
l’oubli…
Une présence
inquiétante
Or donc, une présence inquiétante troublait les habitants du hameau de Mont. À
l’entrée du cimetière, au pied
du crucifix actuellement situé
quelques mètres plus loin, de
l’autre côté du coin du mur.
À côté du crucifix, se trouvait
une porte censée servir au
fossoyeur qui habitait la maison située dans l’enceinte du
champ de repos (cette porte a
été supprimée lorsque le mur,
14 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
très abîmé par les munitions
tirées depuis la gare pendant
la guerre, a dû être remplacé). C’est là qu’une présence
inquiétante provoquait une
certaine crainte à ceux qui
devaient passer en ce lieu.
Les suppositions allaient bon
train : un fantôme, un revenant, un spectre, un esprit
maléfique, quel nom fallait-il
donner à cette chose ? Une
dame de la cour à qui on avait
posé la question : « Madame,
croyez-vous aux fantômes »,
avait répondu : « Non, mais j’en
ai peur ! » On le voit, lorsque
l’on se trouve devant un fait
qui laisse traîner un doute
teinté de mystère, l’imagination de chacun, y compris
celle de personnes nanties
d’une certaine culture, laisse
un sentiment de gêne dans
notre jugement. L’inexpliqué
inquiète.
Certains tournaient le danger
en empruntant un autre itinéraire, d’autres choisissaient
un autre moment de la journée pour se trouver en cet
endroit, ceux qui le pouvaient
restaient chez eux.
Cependant, un habitant, peu
convaincu de la présence de
quelque présence surnaturelle,
décide un jour d’affronter le
danger. Muni d’un solide bâton,
il se rend sur les lieux dès la
nuit venue. Arrivé à une certaine distance, il devine une
forme humaine, calmement
assise au pied du crucifix. A
priori, aucun signe inquiétant
ne l’empêche de s’en approcher. N’écoutant que son courage, mais non sans certaines
précautions, il s’en approche
calmement et découvre qu’il
est simplement en présence
d’un homme, de chair et d’os,
qui ne donne pas le moindre
signe d’agressivité. Il le salue
donc et lui demande : « Ku fès’
volà ? » (que fais-tu là ?). Sans le
moindre état d’âme, la réponse
vient : « Dju rawate mu fèye ki
r’vé d’l’ovrèdje » (j’attends ma
fille qui revient de sa journée
de travail). « Dju n’inme né k’èle
seuye tote seûle è lu spèheûr po
cotî » (je n’aime pas qu’elle se
déplace seule dans l’obscurité).
L’autre lui signale : « sés’ bé ku
tu fais sogne à tot l’monde ? »
(te rends-tu compte que tu
effrayes les gens ?). Surpris
de l’effet qu’il faisait auprès
de nombreuses personnes,
l’homme s’expliqua et, une
fois cette version répandue
dans le village, chacun retrouva
sa quiétude et plus personne
ne s’inquiéta d’emprunter cet
endroit quelle que soit l’heure,
le phénomène était expliqué
au grand soulagement général.
On conçoit que, en tant que
confesseur, le Père Lachaise,
avait entendu, dans l’intimité
de son confessionnal, de nombreuses descriptions d’exactions, de malversations, de
débauches et autres fantaisies
graveleuses courantes à la
Cour du Roi à cette époque.
Le secret de la confession
était indispensable à la bonne
marche de bien des choses
dans le royaume !
Chacun se souvient de
Bossuet (1627-1704), contemporain de Louis XIV et du Père
Lachaise, redoutable prêcheur qui, dans ses sermons,
ne craignait pas de chapitrer
les grands de ce monde. Il
savait aborder des sujets très
délicats concernant les hauts
placés au pouvoir tout en évoquant les foudres du ciel qui,
comme l’épée de Damoclès,
étaient prêtes à sanctionner les fautes des puissants
comme celles des humbles.
La grande
Terwagne
Bourdaloue
Cette anecdote m’en rappelle
une autre : celle de la grande
Terwagne qui, à la suite d’un
défi lancé au cabaret « Chez
Boniface », a payé son exploit
de sa vie (1). Quelques mots
pour vous parler de ce troquet
qui se situait accolé à la « Tour
Malakoff » en face du cimetière. Le tenancier, afin d’attirer la clientèle, avait peint une
enseigne sur sa façade, on
pouvait y lire : « C’est ici chez
Boniface, on est mieux ici qu’en
face ! ». Il aurait pu ajouter :
« Buvez le vin d’ici maintenant,
vous aurez l’éternité pour apprécier l’eau de là ».
En fait, ce texte était plus ou
moins copié d’un café situé
à Paris en face du cimetière
du Père Lachaise. Le Père
Lachaise (1624-1709), était le
confesseur de Louis XIV de
1674 à 1709, propriétaire de
ces terrains et, sous certaines
conditions (respecter les
arbres par exemple), il avait
consenti à vendre cet espace
pour y créer un cimetière. Le
but était de délocaliser les
inhumations en zone habitée,
souvent autour des églises,
pour les transplanter en dehors des agglomérations.
C’était une mesure d’hygiène
élémentaire.
Un autre grand prêcheur a
eu aussi un prestige exceptionnel : Louis Bourdaloue. Fils
d’avocat, ce jésuite rivalisait
de faconde avec ses prestigieux contemporains. Lui aussi, non seulement confesseur
de Louis XIV, mais aussi de
sa cour, avait prêté l’oreille à
bien de descriptions de turpitudes qui auraient pu combler
d’aise les plus bas souhaits
de Satan.
Le peuple, observateur souvent avisé, comparant toutes
les horreurs confiées aux
religieux sous le secret de
la confession, jugeait que
l’oreille qui avait supporté
ces propos était comparable
à un WC. dans lequel on déverse nos déjections. Par association d’idées, le nom de
Bourdaloue fut alors choisi
pour désigner un genre de
pot de chambre qui connut
un grand succès à l’époque.
Le fin du fin était de s’en faire
fabriquer un qui avait, dans
le fond, le portrait d’une personne que l’on détestait. Le
propriétaire éprouvait ainsi
la satisfaction de se soulager
chaque jour, du rebut de ses
intestins sur le portrait de la
victime choisie. Cette pratique a perduré jusqu’à une
époque relativement proche
de la nôtre puisque certains
exemplaires portaient la
photographie de la personne
honnie. La justice a mis beaucoup de zèle à interdire la
fabrication ainsi que la vente
de ces accessoires pourtant
de première nécessité… La
presque totalité de ces articles a été éliminée, elle est
devenue rarissime, aussi bien
dans les brocantes que dans
les musées.
Assez paradoxalement, le
nom de Bourdaloue fut aussi
utilisé pour désigner des recettes culinaires, des tartes
aux poires ou au riz entre
autres. Surnommé « Le roi
des prédicateurs et prédicateur des rois », il nous a laissé
quelques pensées qui nous
aideront un peu à cerner le
personnage, j’en citerai deux :
« Il n’est rien de plus précieux
que le temps puisque c’est le
prix de l’éternité » et « Aimons
la vérité qui nous reprend, et
défions-nous de celle qui nous
flatte. ». G. Z.
représentent le quart de l’itinéraire des
balades de G.Z. L’ensemble de ces ouvrages sont disponibles à « La Maison
des Amis d’Adolphe Hardy », 79 place du
(1)
Les détails de cette anecdote qui se
Sablon à Dison – 087/33.25.08
racontait autrefois aux veillées sont repris sous « Promenade Georges Zeyen »
dans Les Annales, 2009, n° 20 (ASBL Les
Amis d’Adolphe Hardy). On retrouvera
également les commentaires de l’auteur,
 Croqué habilement par Georges
illustrés de photos, dans les volumes
Zeyen, le brave homme qui effrayait
n°19 (2008), n°20 (2009), n°22 (2011)
bien malgré lui les passants à la
et n°23 (2012). Ces quatre volumes qui
tombée du jour, est représenté assis au
totalisent à ce jour 58 pages de notes
pied d’un crucifix.
“ l’entrée du
À
cimetière, une
présence inquiétante
troublait les habitants
du hameau de Mont.
15 n° 345 I février 2013
livres et vous
AUTO ECOLE SECURITY
LUC HOMMEL 7 - DISON
Dames
PERMIS TOUTES CATEGORIES TÉL. BUREAU 087 33 01 06
Du mercredi
au samedi
sur rendez-vous
T. 087 33 56 03
Rue Leopold 71
4820 Dison
Prochaine théorie voiture le 11 février 2013 à 18 h 30
Lecture | dans les
bibiliothèques
disonaises
coiffure messieurs
marc et frédÉric lousberg
VOTRE PUB ICI !
Mardi, mercredi et vendredi de 9h à 12h
et de 13h30 à 18h ;
Samedi de 9h à 17h30 non-stop ;
Jeudi uniquement sur rendez-vous.
CONTACTEZ EVELYNE ROUVROI
AU CENTRE CULTUREL DE DISON :
087 / 33 41 81
[email protected]
Recette | ON PASSE À TABLE !
Pelures de pommes de terre gratinées
Ingrédients
4 pommes de terre de grosseur moyenne ; 1 ½ cuillère à soupe(22 ml) d’huile végétale ; 2 échalotes coupées finement ; 1 ¼ tasse
(315 ml) de fromage mozzarella tranché ; 3 c. à soupe (45 ml) de bacon séché et émietté.
Étapes
Préchauffer le four sur « grill » ; laver les pommes de terre, les piquer au couteau puis les cuire au four pendant 40 à 55 minutes,
suivant leurs tailles ; ensuite les couper en deux dans le sens de la longueur et les évider avec une cuillère en laissant une mince
couche de chair. Attention, la pomme de terre sera très chaude !
Huiler l’extérieur de la pomme de terre et le rebord avec un pinceau trempé dans l’huile végétale.
Déposer chaque pelure sur une plaque allant au four.
Garnir chaque pomme de terre de mozzarella, d’échalotes hachées finement et de bacon séché émietté.
Mettre au four sur « grill » et laisser dorer le fromage pendant 1 à 2 minutes. Retirer du four et déposer sur une assiette de service avec de la crème sûre en accompagnement pour tremper chaque pelure
de pomme de terre farcie.
On peut remplacer le bacon séché émietté du commerce par 4 tranches de bacon cuites, émiettées finement.
La recette donne 2 pelures par personne.
Servir en entrée d’un plat principal ou en accompagnement.
Bon appétit !
Tribulations
d’un précaire
Le portait d’un
monde où l’on ne
parle même plus
de lutte des classes
mais simplement
de survie. Brillant.
L
Plus de boulot
pour papa coq
Une parabole
sympathique sur
le progrès et ses
conséquences
dans le monde
du travail.
es romans de bureau ou d’entreprise squattent
ré g u l i è re m e n t
les premières
places des bestsellers de l’édition. On se souvient du succès de « 99 francs »
de Beigbeder ou d’ « Extension
du domaine de la lutte » de
Houellebecq. L’univers du travail, avec ses rouages et ses
rites, offre aux auteurs un formidable territoire d’exploration où se confrontent cruauté
et promesse, liberté et aliénation, espoir et désillusion, générosité et hypocrisie. Le travail est, en quelque sorte, une
scène de théâtre sur laquelle
nous jouons ou espérons tous
jouer, membres honoraires
de la comédie sociale et de
la course anxiogène à l’épanouissement. Le travail est
donc un sujet romanesque en
or qui alimentera encore longtemps la production littéraire.
Par conséquent, ironiquement,
ça ne nous a pas demandé trop
de boulot de trouver un livre
illustrant notre thème du mois.
Le père de
Max et Lili est
au chômage
Voir ses parents
inquiets à cause du
chômage, c’est dur.
Parler est essentiel
pour la famille.
Tribulations
d’un précaire
De Iain Levinson
Éditions Liana Levi
Au pays de la liberté, il faut débourser 40.000 dollars pour obtenir un diplôme de lettres dans
une université. C’est ce qu’à
fait l’auteur, rêveur inconscient,
qui se voyait déjà écrire « le
grand roman américain » avant
de se rendre compte qu’il était
avant tout devenu un chômeur
“ endetté. Pour rembourser son
crédit et, si possible, avoir de
quoi manger, il se lance avec
courage dans la chasse aux
petits boulots – quarante-deux
au total ! –,poissonnier,cuisinier,
livreur de fuel, déménageur,
serveur… Il est même allé
jusqu’en Alaska pour pêcher
du poisson, et, en bonus, apprendre à dormir mouillé et à
se coltiner des petits chefs sans
moralité. L’auteur, mordant et
intelligent, nous propose un
témoignage musclé de cette
existence sur le fil,fatalité d’une
masse laborieuse et silencieuse
qui vit au jour le jour en quête
d’un petit bout d’eldorado.Sans
céder aux conclusions faciles,
il s’évertue à dessiner – avec un
sens de l’humour certain – le
portait d’un monde où l’on ne
parle même plus de lutte des
classes mais simplement de
survie. Brillant.
Plus de boulot
pour papa coq
De Paul Beaupère
Éditions Delagrave
Papa coq, c’est le roi du monde !
À son signal, tous les animaux
se réveillent et se mettent à
travailler, jusqu’au jour où le
fermier remplace son chant
Impensable
d’avoir
une femme et des
enfants. Il s’agit de
survivre. Encore y
a-t-il de la grandeur
dans la survie (…)
En fait, il s’agit
surtout de s’en tirer.
par un réveil mécanique. Papa
coq devient inutile du jour au
lendemain. Mais la ferme peutelle vraiment se passer de Papa
coq ? Une petite parabole sympathique sur le progrès et ses
conséquences dans le monde
du travail.
Le père de Max et Lili
est au chômage
De Serge Bloch
et Dominique de Saint Mars
Éditions Caligram
Max et Lili découvrent que leur
père n’a plus de travail.Voir ses
parents si inquiets à cause du
chômage, c’est vraiment dur.
Plus d’argent, plus de rire…
Cette aventure de Max et Lili
tente de montrer aux enfants
(mais aussi aux grands) que,
même si ce n’est pas le problème des « petits », parler et
se soutenir les uns les autres
lorsque qu’un grave problème
déstabilise le foyer,c’est essentiel pour que la famille toute
entière traverse les épreuves
les plus difficiles.
Horaires
Bibliothèque Pivot
2 r. des écoles, Dison
Lundi et jeudi de 15 h à 19 h,
mardi et samedi de 9 h à 13 h,
mercredi de 14h à 18h
Tél. 087 / 33 45 09
[email protected] Bibliothèque du Centre
269 av. du Centre, Andrimont
Mardi de 15h à 18h
Tél. 087 / 35 45 80 Bibliothèque Fonds de Loup
203 r. de Verviers, Andrimont
Parc du Château d’Ottomont,
Lundi et jeudi de 14h à 19h
087 / 33 71 89
[email protected]
Iain Levinson,
Tribulations d’un précaire
17 n° 345 I février 2013
associations
associations
zapping
Activités | des associations
 Le Kursaalamalecs sera prochainement sur scène au profit des Amis de Cibombo
Cuistot d’un soir
Ce vendredi 22 février, Mister
Kili’s reprend son voyage autour du monde à l’occasion
des Cuistots d’un soir de la
Régie des quartiers Havre-SAC.
Pour l’occasion, il fait escale au
Bengladesh, d’où il fait parvenir
un menu local.
En avant safran, curry et autres
épices dont nos amis Bangladais
ont le secret.
Au menu, on retrouvera donc
une soupe bangladaise (poissons et crustacés), suivie de riz
basmati aux épices asiatiques
et poisson tiqua marsala, avant
un lassi (dessert au yaourt, bananes, pistaches).
Réservation au 087/35 46 60 ou en passant par les locaux de la Régie, place Jean
Roggeman du lundi au vendredi de 8h30 à
12h30 et de 13h30 à 16h.
Souper
choucroute
des Amis
de Cibombo
Les amis de Cibombo organise un nouveau grand souper
choucroute ce samedi 23 février prochain, dès 19 heures.
A nouveau, cet événement sera
organisé au profit du camp de
réfugié de Cibombo, au Kasaï,
en République Démocratique
du Congo. C’est-à-dire 14.500
personnes (presque la population de Dison), vivant sans eau,
sans électricité et sans infrastructure, dans des conditions
inhumaines.
Réservation par virement
au compte IBAN : BE10 0016
5005 7704 – BIC : GEBABEBB ;
au plus tard pour le lundi 18
février. Après cette date,
18 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
réservation possible par téléphone ou email auprès de
Manu Devos : 087/31 34 19 ;
[email protected]
Adulte 15 € - enfant 10 € - boissons 1,5 €.
Salle communale des Fêtes, place Luc Hommel
Le Kursaalamalecs
en scène
Le Kursaalamalecs Théâtre présente « Le doyen des enfants
de chœur ». Une comédie en
trois actes de Maxime Lery ; qui
sera à voir ces 23 février, 1 et
2 mars à 20 h au Cercle SaintJean-Baptiste de Mont-Dison.
Une petite ville française dans
les années 20. La vie s’écoule,
calme, monotone, réglée seulement par le rythme des saisons
et la cloche de l’église. Dans
cette petite ville vit une vieille
fille célibataire qui s’est donnée
comme mission ici bas, l’éducation d’un frère parfaitement soumis. Tout se déroule comme elle
l’avait toujours décidé jusqu’au
jour où, à cause d’ un visiteur
tombé du ciel, elle va perdre
tout l’emprise qu’elle avait sur
son entourage. Une bien belle comédie que
nous présente le Kursaalamalecs
Théâtre en ce début d’année.
Cette fois, c’est une troupe
très expérimentée qui va défendre un texte d’une autre
époque, des principes et des
mœurs d’un autre temps, dans
des costumes qui sortent des
garde-robes de nos arrièregrand-mères.
Distribution : Myriam Georges,
Audrey Wintgens, Régis
Vanderschuren, Roland Martin,
Maurice Thirion, Mireille
Damoiseau, Gregory Degand,
Marie-France Lignon.
En collaboration avec le Cercle
Saint-Jean-Baptiste et au profit
intégral de l’association disonaise « Les Amis de Cibombo ».
PAF : 6 € et 2 € (– de 12 ans)
Infos et réservations : 0476/94 22 57 ou sur
www.kursaalamalecs.be
Réinventons
notre Église !
Qu’est-ce que l’Église aujourd’hui ? C’est une pierre
vivante, qui aspire à la nouveauté, au changement, tout
en se reposant sur le message
immuable du Christ. Elle ne
se résume pas à l’institution.
Composée de chrétiens, de
gens comme vous et nous, elle
aspire à la fraternité dans un
monde où l’individu compte
plus que la communauté.
Cette communauté, comment la
fortifier ? Comment la redéfinir
aujourd’hui ? Comment agir
pour que la parole soit comprise
et transmise ? Ce mercredi 6
mars, l’Unité pastorale de Dison
tient une assemblée générale
à l’église Saint-Fiacre (20h).
Venez ! Prenez la parole… ou
écrivez-la. Exprimez vos espoirs, vos souhaits sur ce que
devrait être l’Église idéale. La
Vôtre. La Nôtre. Les questions
sont ouvertes, biens sûr. Vous
pourrez aussi vous exprimer
(ou simplement écouter) en
petits groupes sur cinq thématiques: la communication dans
nos communautés, le langage
de l’Eglise, les changements,
l’engagement et la formation
des chrétiens et la jeunesse.
Bal de carnaval
à Luc Hommel
L’école communale Luc
Hommel organise un bal de
carnaval pour les enfants, ce
samedi 9 mars prochain, à
14 h 30, dans ses locaux (place
Luc Hommel). L’entrée y sera
gratuite, tombola et petite restauration prévues sur place.
Diner dansant
de la Commission
d’Ottomont
La Commission d’animation
du quartier d’Ottomont vous
invite à son rendez-vous du
printemps, via un diner dansant qu’elle organise samedi
16 mars, à 12 heures. Dans une
ambiance conviviale, en plus
d’un repas, vous aurez l’occasion de profiter de l’animation
du chanteur Gino Consentino
qui vous fera danser sur les
plus grand succès.
Au menu du repas : potage
andalou, brochette de dinde
sauce champignons, buchettes
dorées, tarte abricot garniture
chantilly et le prince noir.
Salle de la Court’échelle, à
Andrimont.
Participation par personne : 20 € (attention,
repas limité à 140 couverts, ne tardez donc pas
pour réserver : 087/33 52 34 - 0496/48 59 54).
Jeux de société
à l’UCP Dison
L’Amicale UCP Dison vous invite
à une après-midi récréative les
deuxièmes lundis de février
et mars et le 15 avril 2013 au
FENIL, Hameau du Husquet 119
à Dison, de 14 h à 18 h pour la
modique somme d’1 euro.
Venez vous affronter au
Scrabble, à Puissance 4 ou
au Rummikub ; à moins que
vous ne soyez un pro de l’informatique pour jouer sur la
« Wii » ?
Quant aux sportifs, on leur proposera une partie de ping-pong
ou... de tennis de table pour les
plus aguerris.
Infos : 087/70 02 060 (Jeanine Colyn)
Recherche
joueurs de whist
Si vous êtes amateurs de jeux
de cartes et que vous êtes
libres les jeudis après-midi,
les Amis des Cartes d’Andrimont sont à la recherche de
nouveaux membres, débutants
ou expérimentés, désireux de
s’adonner à la pratique du whist.
N’hésitez pas à venir jouer à ce
jeu très convivial, privilégiant
des contacts avec les autres
membres ! Les Amis des Cartes
se retrouvent tous les jeudis
dès 13h30 à 17h30 au pavillon
Mosbeux à Andrimont.
Infos: 0476/47 83 19
Gala des
Volontaires
Ce samedi 2 février, dès 19
heures, le club des Volontaires
de Dison organise son 88e gala
de gymnastique et de danse.
Une fête de gym particulière
car le club fête en 2013 ses
100 ans. Réservez votre soirée
pour admirer les plus beaux
numéros réalisés depuis la création du club. Rendez-vous est
dès-à-présent donné au hall
omnisports d’Andrimont pour
fêter cet anniversaire.
«« Les apprentis
brigands »»
la troupe André Montois, de la
Jeunesse du Cercle d’Andrimont sera sur les planches,en ce
mois de février.Au programme :
« Les apprentis brigands », une
comédie policière en trois actes
écrites et mises en scène par
Eric Simons.
L’intrigue est la suivante: rien
ne va plus chez Léon et Sylvie.
Depuis l’achat de leur appartement,Sylvie a perdu son emploi
il y a trois ans et c’est maintenant
au tour de Léon de perdre le
sien. Avec leurs amis Florian et
Magali, ils vont chercher des
combines avant de sombrer
dans la délinquance et la malhonnêteté.
À voir les vendredis 22 et samedi 23 février prochains, à
20 heures, salle du Cercle La
Concorde (route de HenriChapelle, 24 à Andrimont).
Places : adultes 6 € (-12 ans : 1 €)
Infos: 0495/80 89 90
[email protected]
Confettis | Le carnaval :
nouveau prince !
Ç
a y est, le nouveau prince carnaval de MontDison est connu ! Il s'agit de Jean-Mi Ier (JeanMichel Borgs). Ce Montois pur souche est
donc le 55e Prince carnaval et prend la succession de Jefferson 1er. Pour l'entourer, deux
pages : Amandine Henrotte, 20 ans, étudiante,
et Anne-Laure Dislaire, 26 ans, responsable d’une maison de
repos à Vottem. Son bouffon est quant à lui Thibaut Henrotte,
15 ans, étudiant, et son trésorier Pierre-Yves Vanweerst.
Par ailleurs, ce dimanche 3 février, dès 15 heures, la magie du
carnaval continuera d'opérer, à l'occasion du grand bal costumé
des enfants. Ambiance en perspective avec une animation de
Félicien, en la salle du Cercle Saint Jean-Baptiste. Profitez-en,
l'entrée est gratuite !
Résultat de la tombola
D'autre part, suite à la proclamation du 55e Prince carnaval de
Mont-Dison, qui s'est déroulée le samedi 19 janvier dernier, le
comité organisateur a procédé au tirage au sort de la tombola
des cartes de soutien. Les lots peuvent être réclamés jusqu'au
31 mars 2013 auprès de Pierre Henrard, rue de Mont 174, à
Dison – 087/33 56 66.
Les numéros gagnants : 0010 ; 0021- 0088 ; 0093 ; 0116 ; 0135 ;
0146 ; 0197 ; 0207 ; 0229 ; 0245 ; 0294 ; 0300 ; 0331 ; 0358 ; 0386 ;
0414 ; 0421 ; 0437 ; 0479 ; 0516 ; 0539 ; 0551 ; 0591 ; 0618 ; 0644 ;
0649 ; 0689 ; 0718 ; 0748 ; 0763 ; 0797 ; 0828 ; 0838 ; 0849 ; 0862 ;
0913 ; 0933 ; 0973 ; 0981 ; sauf erreur ou omission.
Le gros lot est attribué au numéro 0414.
19 n° 345 I février 2013
associations
 ACTU CULTURE
Show | Nicolas Pick,
le chanteur maître
de sa carrière
« C’est comme Obélix, je suis tombé dedans quand j’étais petit. »
C’est en ces termes que l’Andrimontois Nicolas Pick
commence l’histoire de sa carrière d’artiste.
M
20:00 – 23:00
88e Gala de gym
et de danse
Org. : Les Volontaires
Hall omnisports d’Andrimont
Spécial St-Valentin :
« Les Superluettes »
Org. : Centre culturel
Salle du Centre culturel
20:00 – 23:00
> mer. 20 févr.
Toute la journée
Pièce théâtre enfants
Org. : CCD + Paroles d’hommes
Comédis
15:00 – 18:00
Bal costumé des enfants
Org. : Société carnaval de Mont-Dison
Cercle Saint Jean-Baptiste, Mont-Dison
20:00 – 23:00
Cabaret chanson du travail
Org. : CCD + Paroles d’hommes
Salle du Centre culturel
> mer. 6 févr.
12:00 – 14:00
bref, des pros. » Nicolas présentera des chansons à texte
combinées à une touche d'humour. « C'est Pierre Theunis, un
humoriste liégeois,qui va écrire
les textes qui me permettront
d'enchaîner mes chansons. Je
ferai aussi chanter le public et
proposerai des morceaux inédits.
Je dois montrer un produit fini
aux producteurs qui viendront
me visionner pour peut-être
lancer de nouveaux projets. »
(1)
Mais le must arrive en juin 2013 :
un concert solo au Trianon de
Liège(1). « Je serai seul sur scène,
avec des musiciens de l'orchestre
de Lara Fabian et de Tina Arena,
> jeu. 14 févr.
19:00 – 00:00
> dim. 3 févr.
Premier album
et premiers contrats
La porte ouverte
aux opportunités
> sam. 2 févr.
Cabaret chanson du travail
Org. : CCD + Paroles d’hommes
Salle du Centre culturel
es arrières
grands-parents montaient déjà
sur scène.
J'ai commencé à chanter très jeune. À
5 ans et demi j'étais déjà sur
une scène verviétoise avec mon
père. J'ai ensuite fait quelques
spectacles de variété. »
À 15 ans, Nicolas sort son premier album et part à la rencontre
du milieu artistique. Un monde
dans lequel il plonge tête la
première en se lançant dans un
One Man Show inédit. « C'était
il y a 5 ans, j'en avais 23. Je me
produisais au Trianon de Liège
et proposais beaucoup de reprises mais aussi des chansons
inédites écrites par mon oncle. »
À ce moment, les demandes
commencent à affluer et Nicolas
prend l'aventure « Âge Tendre
et Tête de Bois » en marche. « Il
s'agissait d'une tournée avec
des vedettes des années 70,
comme Francis Lalanne, Michel
Delpech... J'ai fait les premières
parties en Belgique et dans le
nord de la France. En juin 2012,
j'ai chanté devant plusieurs milliers de personnes au Zénith de
Lille. » Grâce à ce beau tremplin,
Nicolas décroche un contrat
pour animer une croisière de
luxe en 2014, « avec une salle de
spectacle de 2000 personnes. »
agenda
02 / 2013
Un car sera mis à la disposition des spec-
tateurs au départ de Dison. Plus de renseignements auprès de Marcel Renard :
0496/48.59.54
infos
www.nicolaspick.com
20 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
La promesse
à sa grand-mère
S
i je fais ce métier, c'est pour le plaisir
mais aussi parce que ma grandmère adorait ça. Nous avons appris
son décès en plein spectacle. Je
jouais avec mon père et mon oncle. En coulisses je pleurais. Je me faisais rapidement
remaquiller avant de remonter sur scène,
comme si tout allait bien. Je faisais mon
travail et rien ne pouvait transparaître de ma vie privée. À la
fin du spectacle, le producteur a expliqué au public que nous
venions d'apprendre le décès de ma grand-mère. Les spectateurs se sont mis debout pour nous applaudir. Ce jour-là, je me
suis promis d'essayer de réussir ma carrière et de garder les
pieds sur terre. Après avoir joué au Zénith de Lille en 2012, je
suis allée suis sa tombe pour lui rendre hommage. Depuis, j'ai
réalisé que dans ce monde, on avance aussi vite qu'on recule.
Nous ne sommes rien du tout. »
> ven. 22 févr.
19:00 – 23:00
Cuistot d’un soir
Org. : Régie des quartiers Havre-SAC
Place Jean Roggeman
> sam. 23 févr.
19:00 – 00:00
Grand souper choucroute
Org. : Les Amis de Cibombo
Salle des Fêtes
20:00 – 23:00
«Le doyen des enfants
de choeur»
Org. : Kursaalamalecs Théâtre
Cercle Saint-Jean-Baptiste, Mont-Dison
14:00 – 16:00
Bar à soupes
Org. : Régie Quartiers Havre-Sac
Place Jean Roggeman
20:00 – 23:00
Plein feu : « L’homme
content de rien »
Org. : Centre culturel
Salle du Centre culturel
> mer. 13 févr.
12:00 – 14:00
14:00 – 18:00
Thé dansant
Org. : UCP + CCD
Salle des Fêtes
> ven. 1 mars
20:00 – 23:00
Sarah Carlier and co
CCD + Paroles d’hommes
Comédis
12:00 – 14:00
20:00 – 23:00
Bar à soupes
Org. : Régie Quartiers Havre-Sac
Place Jean Roggeman
« Le doyen des enfants
de choeur »
Org. : Kursaalamalecs Théâtre
Cercle Saint-Jean-Baptiste, Mont-Dison
14:00 – 17:00
Voyage du mercredi : Kénya
Org. : CCD + Phodiac
Salle des fêtes
«Le doyen des enfants de
choeur»
Org. : Kursaalamalecs Théâtre
Cercle Saint-Jean-Baptiste, Mont-Dison
Bar à soupes
Org. : Régie Quartiers Havre-Sac
Place Jean Roggeman
> mer. 27 févr.
> ven. 8 févr.
20:00 – 23:00
12:00 – 14:00
Bar à soupes
Org. : Régie Quartiers Havre-Sac
Place Jean Roggeman
Petits veinards :
« Le cirque à trois pattes »
Org. : Centre culturel
Comédis
Org. : Centre culturel
Départ du Centre culturel
> sam. 2 mars
Toute la journée
Visite culturelle :
Brussels night fever
Dialecte | Le coin
du wallon
Ewaråcion
Mi camaråde Mårtin vint
d’abaguer. Li lodgis èst à
l’îdêye, bin clér, avou tot çou
qui fåt come ahèsses.
Lès wèzins on l’êr fwèrt amiståve, adon Mårtin va fé kinohance.
Djustumint, on va chèvî l’cafè
èt Mårtin èst invité a prinde
one jate avou zèls.
I djåzet di traze à quatwaze,
puis Mårtin dimande qui a
mètou l’papî so lès meûrs ?
« C’èst nos ôtes » rèspond
l’wèzin ! « Kibin avéz mètou d’rôlês ? » d’mande t’i.
« Cinqwante », rèspond l’ome.
Saqwants djous pus tård, mi
camaråde a fini di tapisser.
Mins il li d’man dih rôlês di
papî !
Kékès djoûs après, i prèye
sès wèzins po prinde on vère.
« A propos, dist’i, dja fèt come
vos m’avîz dit, dja atch’té cinquwante rôlês po tapisser, lins
dj’en n’a dih di trop ! »
«Coula ni m’èware nin,rèspond
l’ome, pasqu’i nos ôtes ossi,
nos n’avant avu dih di trop ! »
Étonnement
Mon camarade Martin vint
d’emménager. Son logis est
très bien, avec tout ce qu’il
faut comme commodités.
Les voisins ont l’air aimables,
alors Martin va faire connaissance. On va à l’instant servir
le café et Martin est invité à
prendre une tasse avec eux.
Il parlent de tout et de rien et
Martin demande qui a tapissé
les murs.
« C’est nous-mêmes » répond le
voisin. « Combien de rouleaux
avez-vous mis ? » Demande-t-il.
« Cinquante » répond l’homme.
Plusieurs jours plus tard, mon
camarade a fini de tapisser,
mais il lui reste dix rouleaux
de tapis !
Quelques jours plus tard, il
invite ses voisins à prendre
un verre.
« À propos,dit-il, j’ai fait comme
vous m’aviez dit,j’ai acheté cinquante rouleaux pour tapisser,
mais j’en ai dix de trop ! »
«Cela ne m’étonne pas,répond
l’homme,parce que nous aussi,
nous en avons eu dix de trop ! »
21 n° 345 I février 2013
Sport | Mérites sportifs 2012 :
appel à candidatures
Afin de promouvoir la pratique du sport
et d’encourager son développement,
la Commune de Dison souhaite mettre
à l’honneur les sportifs et clubs amateurs
qui se sont distingués au cours de l’année
écoulée (du 1er janvier au 31 décembre 2012).
À cet effet, prix et trophées sont attribués.
Mérite sportif individuel
Le Trophée du « Mérite sportif individuel » est destiné à récompenser une personne, pratiquant ou responsable, domiciliée à
Dison ou affiliée à un club dont le siège est situé sur le territoire
de la Commune.
Mérite sportif collectif
Le Trophée « Mérite sportif collectif »est estiné à récompenser
une équipe ou un club dont le siège est situé sur le territoire
de la Commune.
Coup de Cœur
Ce Prix « Coup de cœur » est destiné à récompenser une personne
ou une équipe pour des performances sportives particulières,
l’exploit d’une vie, le dépassement de soi et/ou le fair-play.
Si vous êtes sportif amateur ou responsable d’un club sportif ; si vous pensez personnellement que vous avez accompli
individuellement ou collectivement une ou un ensemble de
performance(s) de bon niveau ou si vous connaissez dans votre
entourage un sportif ou une équipe qui mérite d’être encouragé,
une performance susceptible d’être signalée ou un travail bénévole qui mérite d’être récompensé par le Prix spécial « Vie
sportive » pour toute personne ayant œuvré pour la promotion
du sport ; alors nous vous invitons à renvoyer l’acte de candidature ci-contre pour le 31 mars 2013 au plus tard : par courrier
à l’Échevinat des Sports de la Commune de Dison, rue Albert
1er, 66 à 4820 Dison ; par fax au 087 / 34.15.87 ; par courriel à
[email protected]
Le règlement relatif à l’attribution des Mérites et des Prix cidessus peut être consulté au Service communal des Sports en
s’adressant préalablement au 087 / 39.33.60
Immobilier | À VENDRE
Maison d’habitation semi mitoyenne, avec petite cour et jardinet
située à 4821 Dison (Andrimont), 28 rue de Verviers
Comprenant : caves, 2 étages, très grand grenier au 3e étage
en partie aménagé ; chauffage au gaz (installation récente) ;
détecteurs incendie.
Superficie : 135 m². R.C. : 919 €.
Proche de toutes les commodités.
Prix : 180.000 €
Pour de plus amples renseignements, s'adresser à l'Administration communale de Dison, Mme Y. GOHY, Centre technique
communal, 22 place Luc Hommel à 4820 Dison – T. 087/39.33.75.
les lundi, jeudi, vendredi de 9 h à 12 h, le mercredi de 9 h à
12 h et de 14 h à 16 h.
Les offres devront être envoyées par écrit à l’adresse mentionnée ci-dessus et nous parvenir au plus tard le 15 avril 2013.
22 PRéSENCE I mensuel d’éducation permanente
Mérites sportifs annuels
de la commune de Dison
FICHE DE DÉPOT DE CANDIDATURE
Catégorie de la candidature (à cocher) :
 Mérite sportif individuel
 Mérite sportif collectif
 Prix « Coup de cœur »
 Prix d’une « Vie sportive »
• Dénomination du candidat :
Nom et prénom (candidat / club / équipe) : . . . . . . . . . . . . . .................................................
.................................................
Discipline sportive : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................................................
• Affiliation :
Au club de : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À la Fédération de : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................................................
• Adresse du candidat (club ou individuel) :
Rue et numéro : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................................................
Localité et code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................................................
Site internet : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Personne de contact, entraîneur, manager, etc
(pour renseignements complémentaires). . . . . . . . . . . . . . .................................................
.................................................
.................................................
.................................................
.................................................
Performances sportives réalisées entre le 1er janvier
et le 31 décembre de l’année de référence 2012 (si le palmarès est trop long, joindre une annexe) . . . . . . . . . . . . . . .................................................
.................................................
.................................................
.................................................
.................................................
.................................................
.................................................
Remarques éventuelles (connaissance du club ou du sportif,
qualités sportives et humaines, qualités de l’encadrement
etc. – joindre une annexe si nécessaire). . . . . . . . . . . . . . . . .................................................
.................................................
.................................................
.................................................
.................................................
.................................................
.................................................
Formulaire à renvoyer pour le 31 mars 2012 par courrier à
l’Echevinat des Sports de la Commune de Dison, rue Albert
1er , 66 à 4820 DISON, par fax au 087/34.15.87, par courriel
à [email protected]
Page concédée à l’Administration communale
Commune de Dison | État civil | Naissances
Lina, chez Moura Nathalie
et Deruisseau Daniel,
al. d’Ottomont,7, le 12/12
Souhaila, chez
El Abbadi Chadya
et El Messari Otmane,
r. Pisseroule,311/1ETA,
le 13/12
Fadoua, chez Mathieu Alison,
r. Henripré,58, le 15/12
Enora, chez Hermez
Audrey et Rannisi Andréa,
r. d’Andrimont,123/2ETA,
le 17/12
Baysangur, chez
Gadaeva Rezeda, pl. Luc
Hommel,18/3eta, le 18/12
Timothée, chez Piette
Emilie et Scius Steve,
r. Adrien Bruyère,5, le 28/12
Noa, chez Sturnack Aurélie
et Collette Erwin, r. Adrien
Bruyère,45/1ETA, le 29/12
Yacine, chez Jongen Myriam,
r. Pisseroule,171/2ETA,
le 26/12
Tim, chez Helg Stéphanie,
avenue du Centre,
271/REZ, le 27/12
Cédric, chez Butera MarieLouise et Bodson Michel, r.
Haute,5/2ETA, le 30/12
Basile, chez Remacle
Nadine et Collin Cédric, av.
du Centre,308, le 30/12
Elise, chez Mavakala
Fina et Paulo Changani
Bunga, r. Albert
Ier,87/0021, le 04 janvier
Bellvue, chez Mavakala
Fina et Paulo Changani
Bunga, r. Albert
Ier,87/0021, le 04 janvier
Mariages
Le 08 janvier, Cavaleri Laura
et Oulad Haj Amar Zacharia,
r. de Verviers, 83/85
Décès
de Furstenberg (Baron)
Maximilien, 73 ans,
r. des Franchimontois,
31, décédé le 09/12
Houben Bernard, 62 ans,
époux de Yernaux AnneMarie, r. Sous le Château,
72, décédé le 11/12
Lange Emile, 84 ans, époux
de Gerard Anna, r. Adrien
Bruyère, 35, décédé le 16/12
Cailbeaux Michelle,
84 ans, veuve de Mernier
Jules, r. Pisseroule, 288,
décédée le 17/12
Noël Alexandre, 79 ans,
époux de Bonjean
Marcelle, r. de la Station,
29, décédé le 21/12
Bovy Alice, 94 ans, veuve
de Blaise Marcel, r. de la
Station, 29, décédée le 24/12
Delhez Julia, 88ans, veuve
de Demoulin Félicien, r. de la
Station, 29, décédée le 25/12
Henrotay Richard, 64 ans,
époux de Malempré
Arlette, r. de Verviers, 8/
REZ, décédé le 25/12
Nottet Josiane, 64 ans,
r. Albert 1er, 95/31,
décédée le 26/12
Lecloux Martin, 60 ans,
cité Martin Lejeune,
36, décédé le 26/12
Bragard Guy, 81 ans, veuf
de Grosjean Hélène, r. de
Husquet, 39, décédé le 29/12
Sorrentino Maria, 54 ans,
épouse de Passarello
Calogero, r. de Husquet,
33, décédée le 30/12
Nettersheim Marc,
50 ans, Route du Village,
200, décédé le 30/12
Mariotte Thierry, 52 ans,
époux de Godfroid
Fabienne, r. d’Andrimont,
54, décédé le 31/12
Ezzafzafi Mammat,
81 ans, veuve de Aito
Chaïb, r. Pisseroule, 90,
décédée le 05 janvier
Fethler Jeanne, 87 ans,
veuve de Paquay Georges,
r. du Paradis, 209, décédée le 08 janvier
Fethler Pierre, 48 ans,
r. de la Station, 48/2ETA,
décédé le 09 janvier
Noces
de diamant
AVIS À LA POPULATION
Conformément au décret du
1er janvier 2004, en matière d'accueil
des enfants en dehors des heures scolaires,
dans le cadre d'une politique globale de
l'enfance, l'Échevinat de la Petite Enfance
de Dison renouvelle la Commission
Communale de l'Accueil (CCA).
Cette commission est un lieu
de rencontre, de concertation,
d'échange et de coordination pour
l'organisation concrète de l'accueil
des enfants durant leur temps libre.
La CCA comprend des représentant(e)s :
1. du Conseil communal ;
2. des écoles ;
3. des personnes qui confient les enfants (associations de
parents d'élèves, organisations d'éducation permanente représentant les familles : Ligue des Familles, Vie Féminine,
Femmes Prévoyantes Socialistes,…) ;
4. des opérateurs de l'accueil déclarés à l'ONE (garderies
scolaires, …) ;
5. des services ou institutions agréés ou reconnus par la
Communauté française (académies, clubs sportifs, mouvement de jeunesse, centres de jeunes, centres d'expression
et de créativité, centres culturels, bibliothèques, écoles de
devoirs, AMO, …).
Si vous êtes intéressé(e) par l'accueil des enfants âgés de
3 à 12 ans, vous pouvez poser votre candidature en qualité
de membre de cette commission (formulaire disponible à
l'Administration communale de Dison) au plus tard pour le
28 février 2013.
La Secrétaire communale,
M. RIGAUX
Le Bourgmestre,
Y. YLIEFF
L’Echevine des activités parascolaires,
V. BONNI
Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez contacter Mme Christelle Vandegaart, coordinatrice de l'accueil
extrascolaire, du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h au Service
Social et Jeunesse, rue Albert 1er n° 66 à 4820 Dison
Tél : 087/31.45.50 ou 087/39.33.40
Konrad Reuter et Berthe
Michel, r. du bois, 110,
mariés le 24 janvier 1953
Administration | Service des étrangers
A
fin de traiter au mieux les dossiers spécifiques des personnes de nationalité
étrangère, le service des étrangers recevra exclusivement sur rendez- vous,
les mercredis, jeudis et vendredis de 9 h à 12 h.
Les citoyens qui le souhaitent peuvent dès-à-présent prendre rendez-vous
en téléphonant au 087 / 39 33 52 ou 087 / 39 33 54 ou 087 / 39 33 51
Page concédée à l’Administration communale
23 n° 345 I février 2013
Création
Cie
des
Chemins
de
Terre
De /
avec
Stéphane
Joris
Mise
en
scène
Jean
Lambert
l’homme
content
de rien
Vendredi 8 février · 2O h
Centre culturel de Dison
Salle du ReZ · 1O €
Réservations : O87 - 33 41 81
www.ccdison.be 

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