les éléments éditoriaux - Agir contre les accidents de la vie courante
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les éléments éditoriaux - Agir contre les accidents de la vie courante
Prévention des AcVC liés à la pratique du bricolage et du jardinage Ces éléments éditoriaux utiles à votre communication en matière de prévention sont à utiliser librement : Le bricolage est le premier secteur d’équipement des ménages avec 21,5 milliards d’euros. En y ajoutant le jardinage, ce marché pèse 27,5 milliards d’euros. Le marché du bricolage progresse en moyenne de 3 à 4 % par an Enquête réalisée en 2007 par Unibal-Cetelem pour la Fédération des Magasins de Bricolage. En 2007, 82 % de la population française pratiquait le bricolage (66 % en 2002) Enquête réalisée en 2007 par Unibal-Cetelem pour la Fédération des Magasins de Bricolage. La population des bricoleurs se féminise : 95 % des femmes bricolent (ce chiffre passant à 97 % si l’on inclut les activités de jardinage) et 1/3 des femmes réalisent des gros travaux (essentiellement revêtement de sol, maçonnerie, plomberie), contre 1/4 en 1998. Baromètre Ifop-Castorama 2006 Un ménage français sur 2 a initié des travaux en 2006. Etude BricoScan Travaux & Projets publiée en 2007 par Développement Construction En France, 2 accidents de la main sur 3 sont liés au bricolage et au jardinage (sur 1,4 million d’accidents de la main recensés chaque année). Fédération Européenne des Services d’Urgence de la Main, 2007 113 000 personnes sont victimes chaque année d’un accident d’échelle, d’escabeau ou d’échafaudage, dont 44 500 doivent se rendre aux urgences. Les lésions dues aux accidents d’échelle nécessitent une hospitalisation dans 26 % des cas, avec une durée moyenne de 8 jours. Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC), résultats 2002-2003 et Enquête Santé et Protection Sociale 2002 (ESPS), INVS A consulter en ligne : www.stopauxaccidentsquotidiens.fr Première plate-forme grand public sur les accidents de la vie courante, ce portail référence l’ensemble des contenus disponibles sur les risques liés aux AcVC. Téléchargez les éléments Prévention des AcVC liés à la pratique du bricolage et du jardinage Ces éléments éditoriaux utiles à votre communication en matière de prévention sont à utiliser librement : Merci cependant de reproduire cette interview in extenso sans aucun changement. Trois questions à Muriel Grisot, conseiller technique à la Commission de la Sécurité des Consommateurs Quelles sont les principales causes d’accidents de bricolage ? Le bricolage et le jardinage sont des activités à risque, car elles impliquent de manipuler des outils et des machines complexes dans des conditions parfois difficiles. Comme pour la conduite automobile, malheureusement, la plupart des accidents sont dus à une défaillance humaine et non à celle du matériel. Les causes en sont multiples. Parmi les plus fréquentes, on peut citer : le choix d’outils manuels inadaptés aux travaux à réaliser ou le mauvais usage des machines électroportatives par défaut de lecture de la notice du fabricant ; la préparation sommaire du chantier ou de la machine : on ne cale pas l’échelle, on ne monte pas la bonne lame de scie, on ne fixe pas les pièces à travailler, on ne porte pas les chaussures adéquates ou les lunettes et gants de protection conseillés par le fabricant ; enfin, dans la maison ou le jardin, les zones de travail sont aussi des lieux de vie et de passage : les enfants, le conjoint, les animaux domestiques peuvent être les victimes «passives» d’accidents, et le voisin avec qui l’on discute ou le téléphone qui sonne engendrent des moments d’inattention qui ont parfois des conséquences dramatiques. Concernant le matériel de bricolage, quels produits disposent de normes de sécurité fiables et quels sont ceux que vous souhaiteriez voir évoluer vers plus de sécurité ? La sécurité des matériels de bricolage s’est considérablement améliorée depuis une vingtaine d’années. Aujourd’hui, tous les matériels de bricolage et de jardinage doivent répondre aux exigences fixées par des directives européennes, notamment la directive machines, ou des réglementations nationales. Les normes traduisent ces exigences sur le plan technique. Rédigées par les professionnels et homologuées par les pouvoirs publics, elles sont en principe fiables pour assurer la sécurité des produits. Le danger peut arriver quand les techniques évoluent plus vite que les normes, que de nouveaux modes de commercialisation apparaissent, ou quand l’usage des consommateurs ne correspond pas ou plus à ce que les normalisateurs avaient prévu. Il existe des matériels particulièrement accidentogènes, comme les tondeuses, les meuleuses, mais aussi les échelles et les escabeaux. Avec le développement du bricolage, il faut être particulièrement vigilant sur tous les matériels qui passent de l’univers professionnel à celui du bricolage de loisir sans être suffisamment adaptés pour des personnes non formées (moteurs surpuissants, fonctions variées…), et qui incitent les consommateurs à se lancer dans des travaux pour lesquels ils n’ont pas les compétences requises. Qu’en est-il du matériel proposé à la location ? Dans un avis publié en mai 2008, la CSC, en partenariat avec l’UFC Que Choisir, a constaté que 40 % des matériels loués présentaient, notamment du fait d’un défaut d’entretien, des points de non conformité aux réglementations et aux normes en vigueur, principalement dans le domaine de la sécurité électrique. S’agissant de la prestation de service elle-même, les machines étaient très rarement accompagnées de la notice d’instruction du fabricant, de la date de la dernière révision et de leurs accessoires. Enfin, les équipements de protection individuelle, la plupart du temps disponibles en magasin, n’étaient pratiquement jamais proposés aux consommateurs. Dans l’attente des mesures demandées par la Commission (actualisation de la norme sur la location de matériels de bricolage, renforcement des contrôles et assouplissement de la réglementation sur les équipements de protection individuelle), les consommateurs doivent donc s’informer sur le degré de difficulté et le temps à consacrer aux travaux qu’ils désirent entreprendre, et s’adresser à des loueurs de métier. Au moment de la location, il faut vérifier son matériel, exiger une démonstration de son maniement, et pour éviter les futurs accidents, se munir des équipements de protection individuels requis et signaler systématiquement au loueur, lors du retour de l’appareil, les dysfonctionnements constatés. Téléchargez les éléments