Récapitulatif
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Récapitulatif
OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES DES STRUCTURES RADIOLOGIQUES F N MR ADDITIF V1 JUIN 2006 2 CALENDRIER DES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES 4 CONTROLES DE RADIOPROTECTION 5 CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE DES ETABLISSEMENTS DE SANTE PUBLICS ET PRIVES CONTROLE DE QUALITE DES OSTEODENSITOMETRES CONTROLE DE QUALITE DES INSTALLATIONS DE MAMMOGRAPHIE ANALOGIQUE ANNONCEUR MEDI-QUAL CONTROLE DE QUALITE DES INSTALLATIONS DE MAMMOGRAPHIE NUMERIQUE N R D EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE N R D EN SCANOGRAPHIE EVALUATION DES RISQUES MATERIOVIGILANCE SECURITE SANITAIRE : GESTION DES EFFLUENTS LIQUIDES FORMATION DE LA PERSONNE COMPETENTE EN RADIOPROTECTION ATTESTATION DE FORMATION AUX GESTES ET SOINS D’URGENCE ETUDES DES POSTES DE TRAVAIL NORMES DE SECURITE 18 21 24 25 29 32 33 37 39 9 10 8 9 CALENDRIER DES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES R M RAPPEL DES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES ET CALENDRIER OBJET CONTROLES DE RADIOPROTECTION CONTROLES ELECTRIQUES NATURE DE L’OBLIGATION • contrôles techniques des appareils émetteurs de RI ; • contrôles techniques d’ambiance ; • contrôles des instruments de mesure ; • contrôles des dispositifs de protection et d’alarme. • vérification initiale • vérification périodique • surveillance des installations N F CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE DES ETABLISSEMENTS DE SANTE PUBLICS OU PRIVES CONTROLE DE QUALITE DES DISPOSITIFS D’OSTEODENSITOMETRIE CONTROLE DE QUALITE DES INSTALLATIONS DE MAMOGRAPHIE ANALOGIQUE CONTROLE DE QUALITE DES INSTALLATIONS DE MAMMOGRAPHIE NUMERIQUE SURVEILLANCE MEDICALE DES TRAVAILLEURS LIMITES DE DOSES POUR LES TRAVAILLEURS SUIVI DOSIMETRIQUE DES TRAVAILLEURS PERSONNE SPECIALISEE EN RADIOPHYSIQUE MEDICALE (PSRPM) FORMATION DU PERSONNEL A LA RADIOPROTECTION • contrôle de qualité interne • contrôle de qualité externe • contrôle de qualité interne • contrôle de qualité externe • contrôle de qualité interne • contrôle de qualité externe • fiche d’aptitude • fiche d’exposition • dossier médical individuel • carte individuelle de suivi médical • surveillance des travailleurs de catégories A et B • dosimétrie passive • dosimétrie opérationnelle (zone contrôlée) • radiologie conventionnelle et interventionnelle : pouvoir faire appel à une PSRPM chaque fois que nécessaire • scanner et radiologie interventionnelle : plan de radiophysique médicale • formation interne du personnel au moins tous les 3 ans sur les procédures générales de radioprotection • formation de tous les radiologues et manipulateurs à la radioprotection des patients avant 06/2009 (puis formation à renouveler tous les 10 ans) • formation à renouveler tous les 5 ans FORMATION DE LA PERSONNE COMPETENTE EN RADIOPROTECTION • les anciennes attestations de formation PCR restent valables jusqu’au 31/12/2007 NRD EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE NRD EN SCANOGRAPHIE DOCUMENT UNIQUE D’EVALUATION DES RISQUES MATERIOVIGILANCE SECURITE SANITAIRE : GESTION DES EFFLUENTS LIQUIDES ATTESTATION DE FORMATION AUX GESTES ET SOINS D’URGENCE LES ETUDES DE POSTES DE TRAVAIL NORMES DE SECURITE FMC FORMATION MEDICALE CONTINUE ET FPC FORMATION PROFESSIONNELLE CONVENTIONNELLE EPP EVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES CCAM TECHNIQUE V2 PARCOURS DE SOINS LABELLISATION estimations dosimétriques sur patients estimations dosimétriques sur patients • évaluation des risques professionnels • transcription dans un document unique • mise à jour au moins une fois par an • signalement sans délai des incidents graves • signalement facultatif des évènements indésirables • attestation de niveau 1 pour tout le personnel • attestation de niveau 2 pour radiologues et manipulateurs réalisation des études de postes avec mise à jour périodique et après toute modification des conditions de travail - prévention des incendies - consignes d’urgence - matériel de premiers secours perfectionnement des connaissances amélioration de la qualité des soins et du mieux-être des patients prévention et priorité de santé publique analyse de la pratique en référence à des recommandations mise en œuvre et suivi d’amélioration des pratiques libellés et tarification des actes respect du dispositif du médecin traitant et du parcours de soins coordonnés ce n’est pas une obligation réglementaire mais un dispositif mis en place par la FNMR et ses partenaires pour permettre aux radiologues d’assurer un haut niveau de qualité et de répondre à certaines obligations réglementaires. La périodicité est de 4 ans. (voir l’article des Drs Calmet et Leclet dans la Revue n° 279 de mars 2006). 2 O b l i g a t i o n s r é g l e m e n t a i r e s d e s s t r u c t u r e s r a d i o l o g i q u e s • J u i n 2 00 6 - A d d i t i f V 1 / n u m é r o s p é ci a l - j u i n 2 0 06 CALENDRIER DES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES DE R M NOMBREUSES OBLIGATIONS RÉGLEMENTAIRES S’IMPOSENT AUX CABINETS DE RADIOLOGIE. NOUS AVONS REGROUPÉ LES PRINCIPALES EN RAPPELANT LEUR OBJET ET LEUR CALENDRIER D’APPLICATION. LES TEXTES OFFICIELS QUI PRÉCISENT CES OBLIGATIONS SONT INDIQUÉS EN RÉFÉRENCE. PAR AILLEURS, LA FNMR A PUBLIÉ EN JANVIER UN CAHIER SPÉCIAL REGROUPANT DES FICHES RELATIVES À CHACUNE DE CES OBLIGATIONS QUI PRÉSENTENT, D’UNE MANIÈRE SYNTHÉTIQUE, LEUR CHAMP D’APPLICATION. LE PRÉSENT CAHIER COMPREND DES FICHES COMPLÉMENTAIRES AINSI QUE DE NOUVELLES FICHES. DATE D’APPLICATION 27/11/05 TEXTES OFFICIELS DE REFERENCE Arrêté du 26/10/2005 définissant les modalités de contrôle de radioprotection […] 17/10/2000 • Décret 88-1056 du 14/11/1988 concernant la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques • Arrêté du 10/10/2000 fixant la périodicité, l’objet et l’étendue des vérifications N F Entrée en vigueur de la décision = 7/12/2005. Installations déjà en service : premier contrôle externe avant le 7/12/2006 1/03/2006 Circulaire DHOS/E n°2005-256 du 30/05/2005 relative aux conditions techniques d’alimentation électrique des établissements de santé publics et privés Décision du 20/04/2005 fixant les modalités de contrôle de qualité (CQ) des dispositifs d’ostéodensitométrie utilisant les RI • Décision du 7/10/2005 fixant les modalités du CQ des installations de mammographie analogique • Décision du 16/12/2005 modifiant la décision du 7/10/2005 FICHES DE LA FNMR (*) (1) page 2 et (additif V1) page 4 (1) page 8 (additif V1) page 5 (1) page 15 et (additif V1) page 8 (1) page 21 et (additif V1) page 9 CQ interne :11/09/2006 Appareils en service au 11/09/2006 : 1er CQ externe avant le 11/03/2007 Décision du 30/01/2006 fixant les modalités du CQ des installations de mammographie numérique 2/04/2003 31/12/2004 • Décret n°2003-296 du 31/03/2003 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des RI • Arrêté du 30/12/2004 relatif à la carte individuelle de suivi médical […] (1) page 30 2/04/2003 31/12/2004 • Décret n°2003-296 du 31/03/2003 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des RI • Arrêté du 30/12/2004 relatif à la carte individuelle de suivi médical […] (1) page 32 28/11/2004 Arrêté du 19/11/2004 relatif à la formation, aux missions et aux conditions d’intervention de la personne spécialisée en radiophysique médicale (1) page 36 2/04/2003 31/12/2004 2/04/2003 19/06/2004 23/11/2005 16/03/2004 16/03/2004 7/11/2002 17/04/1997 10/03/2006 (date de publication du texte au J.O.) 02/04/2003 (additif V1) page 10 • Décret n°2003-296 du 31/03/2003 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des RI • Arrêté du 30/12/2004 relatif à la carte individuelle de suivi médical […] • Décret n°2003-296 du 31/03/2003 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des RI • Arrêté du 18/05/2004 relatif aux programmes de formation portant sur la radioprotection des patients exposés aux RI Arrêté du 26/10/2005 relatif aux modalités de formation de la PCR et de certification du formateur Arrêté du 12/02/2004 relatif aux NRD en radiologie et en médecine nucléaire Arrêté du 12/02/2004 relatif aux NRD en radiologie et en médecine nucléaire Décret n° 2001-1016 du 5/11/01 portant création d’un document unique relatif à l’évaluation des risques […] Code de Santé Publique Arrêté du 23/01/1997 relatif aux prescriptions générales applicables aux ICPE soumises à déclaration sous la rubrique n°2950 Arrêté du 3/03/2006 relatif à l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence Décret n°2003-296 du 31/03/2003 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des RI (1) page 34 (1) page 38 (1) page 39 et (additif V1) page 32 (additif V1) page 18 (additif V1) page 21 (additif V1) page 24 (additif V1) page 25 (additif V1) page 29 (additif V1) page 33 (additif V1) page 37 Code du travail Quinquennale Quinquennale 1er/09/2005 1er/01/2006 Loi du 4/03/2002 et loi du 13/08/2004 Sous l’égide des CR FMC Loi de réforme de l’assurance maladie du 13/08/2004 Décret du 26/10/2005 Sous l’égide de la HAS Convention médicale J.O. du 30/03/2005 et du 26/08/2005 Convention médicale J.O. du 11/02/2005 (*) La note (1) renvoie au Cahier supplémentaire de la Revue du Médecin Radiologue n° 277 de Janvier 2006. La note (Additif V1) renvoie au présent Cahier supplémentaire de la Lettre du Médecin Radiologue n° 282 de juin 2006. 3 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 (additif V1) page 39 CONTROLES DE RADIOPROTECTION A R M Contrôles de radioprotection Complément RRÊTÉ DU 20 MARS 2006 PORTANT AGRÉMENT D’ORGANISMES CHARGÉS DES CONTRÔLES EN RADIOPROTECTION MENTIONNÉS AUX ARTICLES R. 1333-43 ET R. 1333-44 DU CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET R. 231-84 ET R. 231-86 DU CODE DU TRAVAIL N F Les organismes suivants ont été agréés pour procéder aux contrôles de radioprotection par l’arrêté du 20 mars 2006 publié au J.O. n° 98 du 26 avril 2006. ➜ Sont agréés, pour les équipements de radiodiagnostic médical, jusqu’au 31 décembre 2008 : • AM’TECH, 5 rue Pierre Midrin, 92310 Sèvres ; • MEDIQUAL, 2 bis square Les Bruyères, 33520 Bruges ; ➜ Sont agréés, pour l’ensemble du domaine médical, jusqu’au 31 décembre 2008 : • ALGADE, 1 avenue du Brugeaud, BP 46, 87250 Bessines-sur-Gartempe ; • APAVE alsacienne, 2 rue Thiers, BP 1347, 68056 Mulhouse cedex ; • APAVE parisienne, 13-17 rue Salneuve, 75854 Paris cedex 17 ; • APAVE Sudeurope, ZI avenue Gay-Lussac, BP 3, 33370 Artigues-près-Bordeaux ; • Bureau Veritas, zone France, 17 bis place des Reflets, La Défense 2, 92077 Paris – La Défense cedex ; • CETE APAVE Nord-Ouest, 51 avenue de l’Architecte - Cordonnier, 59000 Lille ; • Gamma Assistance, château de la Caillerie, BP 45, 37420 Avoine ; • Lanse - SPR CEA Cadarache, BP 1, 13108 Saint-Paul-lez-Durance cedex ; • MERI, 788 avenue Jean Jaurès, 59790 Ronchain ; • MSIS, ZAC de Courcelle, 1 route de la Noue, 91196 Gif-sur-Yvette cedex ; • NORISKO équipements, direction technique, les Courrières, 87170 Isle ; • SGS Qualitest industrie, domaine de Corbeville-Ouest, 91400 Orsay ; • SOCOTEC industries, zone industrielle, rue Marcel Dassault, BP 259, 59472 Seclin ; • SPRA, BP 129, 00481 Armées ; • Techniconseil, 4 rue Auguste Chabrières, 75015 Paris ; ➜ Sont agréés, pour les équipements de radiodiagnostic médical, jusqu’au 31 décembre 2006 : • SOFRANEXT, parc industriel de la plaine de l’Ain, allée des Prunus, 01150 Blyes ; • ATM Entreprise (anc. Game Nucléaire), 25 avenue de Tourville, BP 18, 50120 EqueurdrevilleHainneville ; • RADIOPROTEC, 106 cours Jean Jaurès, 38130 Echirolles ; • SOGERIS, 8 rue du Mont Châtelard, 42800 Tartaras ; • CERAP, quartier Les Algorithmes, bâtiment Aristote, 91194 Gif-sur-Yvette cedex ; • CERAP Nord-Ouest, zone industrielle de Digulleville, BP 229, 50442 Beaumont-Hague cedex ; • CERAP Sud, ZA de Berret, 448 avenue de la Floure, 30200 Bagnols-sur-Cèze ; ➜ Sont agréés, pour l’ensemble du domaine médical, jusqu’au 31 décembre 2006 : • ARAPRO (anc. Bernard Lefeuvre), 4 rue des Tourelles, 14280 Saint-Germain-la-BlancheHerbe ; • SOCOTEC Antilles-Guyane, centre commercial La Rocade-Grand-Camp, 97142 Abymes ; • CCER, SPR CEA DAM, Ile-de-France, BP 12, 91680 Bruyères-le-Châtel ; • CSQ, SPR CEA, centre de Grenoble, 17 avenue des Martyrs, 38054 Grenoble cedex ; • PROGRAY, 19 allée James Watt, 33700 Mérignac ; • UOA, SPR CEA, centre de Saclay, 91191 Gifsur-Yvette cedex ; • UCE, SPR CEA, centre de Valduc, 21120 Issur-Tille ; • UCT, SPR COGEMA, La Hague, 50444 Beaumont-Hague cedex ; • ECRAN, 99 chemin Petit-Bois, lotissement Lantanacamara, 97233 Schoelcher. ■ 4 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE R M Conditions techniques d’alimentation électrique des établissements de santé publics et privés Récapitulatif N F CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE L’imagerie médicale fait partie des activités qui doivent bénéficier de la continuité de l’alimentation électrique dans un établissement de santé (hôpital ou clinique privée). Pour pouvoir bénéficier d’un service prioritaire par le fournisseur lorsque les conditions normales de distribution électrique sont compromises, les établissements doivent impérativement demander leur inscription à la DRIRE ou à la préfecture de leur lieu d’implantation. Les établissements pratiquant des activités pour lesquelles la continuité de l’alimentation électrique est nécessaire, comme l’imagerie médicale, doivent obligatoirement se doter de source(s) autonome(s) de remplacement. Le système de distribution interne à l’établissement, ainsi que les systèmes de secours, doivent faire l’objet d’une maintenance régulière. Certains éléments sensibles de la chaîne de distribution, comme les chargeurs/batteries nécessaires à la motorisation du disjoncteur de couplage d’un groupe électrogène, doivent faire l’objet d’une attention particulière. L’ensemble des opérations de maintenance doit être consigné dans un registre spécifique pour chaque dispositif de secours électrique. La périodicité et la nature des opérations de maintenance sont fixées par le constructeur. En plus de cette maintenance, les installations normales et de secours doivent faire l’objet d’essais au moins une fois par mois. Deux fois par an, des tests plus complets doivent permettre de vérifier la capacité des installations de secours à prendre en charge les services prioritaires. Ces essais sont également consignés dans un registre. PREPARATION AU RISQUE ET GESTION DE CRISE Chaque établissement doit mettre en place une cellule de prévention et de gestion de crise, souvent appelée cellule de veille. La gestion de crise impose une démarche préventive comportant l’identification des risques électriques et de leurs conséquences, les modes d’externalisation des fonctions en cas de prolongation dans le temps de l’accident, des principes de précaution, des protocoles d’évaluation, l’identification du circuit de l’information et un entraînement des acteurs concernés par des exercices spécifiques de gestion de crise (pour garantir la mise en œuvre immédiate de contre-mesures). Au même titre que les autres risques, le risque électrique doit faire l’objet d’un guide spécifique, connu de l’ensemble du personnel. En cas de dysfonctionnement majeur pouvant compromettre tout ou partie de l’activité de l’établissement, la réunion d’une cellule de crise s’impose. 5 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE R M Conditions techniques d’alimentation électrique des établissements de santé publics et privés N F C IRCULAIRE DHOS/E N°2005-256 DU 30 MAI 2005 RELATIVE AUX CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ÉLECTRIQUE DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ PUBLICS ET PRIVÉS CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE L’imagerie médicale fait partie des activités qui doivent bénéficier de la continuité de l’alimentation électrique dans un établissement de santé (hôpital ou clinique privée). Pour pouvoir bénéficier d’un service prioritaire par le fournisseur lorsque les conditions normales de distribution électrique sont compromises, les établissements doivent impérativement demander leur inscription à la DRIRE ou à la préfecture de leur lieu d’implantation. Les établissements pratiquant des activités pour lesquelles la continuité de l’alimentation électrique est nécessaire, comme l’imagerie médicale, doivent obligatoirement se doter de source(s) autonome(s) de remplacement. Ces établissements doivent pouvoir garantir la fiabilité de leur alimentation électrique. Pour cela, ils doivent disposer : • soit de 2 alimentations électriques normales, assurées grâce à 2 câbles d’alimentation indépendants (séparés même dans leur trajet), et d’une source autonome de remplacement interne ; • soit d’une alimentation électrique normale et de 2 sources autonomes de remplacement, la seconde prenant le relais en cas de défaillance de la première. Dans ce cas, les sources autonomes doivent être identiques, dimensionnées et équipées pour permettre la poursuite des activités. Chaque établissement doit procéder à une analyse de risques, en fonction des conditions locales de desserte, pour choisir la solution la plus adéquate. Les dispositifs de remplacement doivent également alimenter les installations de chauffage thermique. Si la source de remplacement est composée de plusieurs sources, la défaillance de l’une d’entre elle ne doit pas affecter le fonctionnement des autres et la puissance encore disponible doit être suffisante pour la poursuite des activités. Par ailleurs, si la source de remplacement est pilotée par un automate programmable, son pilotage manuel doit être prévu. Le système de distribution interne à l’établissement, ainsi que les systèmes de secours, doivent faire l’objet d’une maintenance régulière. Certains éléments sensibles de la chaîne de distribution, comme les chargeurs/batteries nécessaires à la motorisation du disjoncteur de couplage d’un groupe électrogène, doivent faire l’objet d’une attention particulière : mise à jour de leur inventaire, archivage des interventions de maintenance, installation de 2 ensembles de chargeurs/batteries en redondance l’un de l’autre (le basculement de l’un à l’autre doit se faire par chevauchement) et tests réguliers des systèmes automatisés de délestage/relestage des groupes. L’ensemble des opérations de maintenance doit être consigné dans un registre spécifique pour chaque dispositif de secours électrique. Ce registre indique les références du dispositif, la date et l’heure de début et de fin de l’opération, la nature de 6 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONDITIONS TECHNIQUES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE l’opération, le type de maintenance effectuée, les dégradations constatées, les mesures correctives, le nom de l’intervenant et sa signature. La périodicité et la nature des opérations de maintenance sont fixées par le constructeur. En plus de cette maintenance, les installations normales et de secours doivent faire l’objet d’essais au moins une fois par mois. Deux fois par an, des tests plus complets doivent permettre de vérifier la capacité des installations de secours à prendre en charge les services prioritaires. Ces essais sont également consignés dans un registre qui indique : les références du dispositif, la date et l’heure de début et de fin d’opération, le compte rendu des essais, le nom de l’intervenant et sa signature. Si des actions correctives sont nécessaires, elles doivent être mises en place immédiatement. N F Les opérations de maintenance et les essais sont effectués par le personnel technique habilité de l’établissement et un chargé d’exploitation, garant de la cohérence électrique globale de l’établissement, doit être clairement identifié. Dans le cas du renouvellement d’un équipement de la chaîne de distribution électrique, le chargé d’exploitation doit être consulté et des essais doivent être réalisés immédiatement après la fin des travaux. PREPARATION AU RISQUE ET GESTION DE CRISE L’évaluation du risque électrique doit tenir compte de l’ensemble des éléments de la boucle interne à l’établissement ainsi que du réseau externe (processus cumulatif des dysfonctionnements). Des protocoles et des conduites à tenir doivent être établis. Tout établissement doit avoir à sa disposition immédiate le plan des sites contenant des activités dites sensibles, l’identification claire de la chaîne de secours électrique, les capacités minimales et maximales en terme de temps des différents dispositifs de secours, l’identification des moyens techniques dont dispose l’établissement en cas de crise (liste et localisations), la liste des personnes ressources disponibles avec leurs numéros de téléphone et la liste, pour chaque personne ressource, des fiches " conduite à tenir " à mettre en œuvre. Ces fiches doivent être diffusées aux personnes concernées et des exercices doivent être organisés. R M L’analyse des scénarios possibles doit être renouvelée régulièrement. Chaque établissement doit mettre en place une cellule de prévention et de gestion de crise, souvent appelée cellule de veille. La gestion de crise impose une démarche préventive comportant l’identification des risques électriques et de leurs conséquences, les modes d’externalisation des fonctions en cas de prolongation dans le temps de l’accident, des principes de précaution, des protocoles d’évaluation, l’identification du circuit de l’information et un entraînement des acteurs concernés par des exercices spécifiques de gestion de crise (pour garantir la mise en œuvre immédiate de contre-mesures). Au même titre que les autres risques, le risque électrique doit faire l’objet d’un guide spécifique, connu de l’ensemble du personnel. Une copie doit être conservée dans une armoire sécurisée accompagnée d’un document officiel listant l’ensemble des circuits et réseaux et les numéros de téléphone utiles actualisés, ainsi que d’une fiche synthétique indiquant les décisions à prendre immédiatement et les coordonnées des experts (internes et externes). En cas de dysfonctionnement majeur pouvant compromettre tout ou partie de l’activité de l’établissement, la réunion d’une cellule de crise s’impose. Un journal de crise, horodaté et signé, doit préciser les caractéristiques de la panne, les moyens mis en œuvre et l’efficacité du plan de crise. Tout changement notable de la situation justifie un point de situation succinct qui doit être transmis par écrit aux autorités de tutelle. Un tel point est par ailleurs envoyé systématiquement toutes les 12 heures et, quelques semaines après la crise, un bilan avec propositions d’amélioration doit être élaboré. A l’issue de la crise, une réflexion doit être menée avec tous les intervenants pour analyser les forces et faiblesses du dispositif. Cette réflexion doit être renouvelée dans un délai n’excédant pas 15 jours pour rédiger le rapport final stipulant les causes et conséquences de l’évènement, les initiatives et actions ayant contribué à l’efficacité du dispositif, les dysfonctionnements et les dispositions prises pour y faire face ainsi que les propositions de réajustements. Une synthèse de ce rapport est diffusée dans l’établissement et aux autorités sanitaires. ■ 7 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F CONTROLE DE QUALITE DES OSTEODENSITOMETRES Contrôle de qualité des dispositifs d’ostéodensitomètrie utilisant les rayonnements ionisants Complément D ÉCISION DU 20 AVRIL 2005 FIXANT LES MODALITÉS DU CONTRÔLE DE QUALITÉ DES DISPOSITIFS D’OSTÉODENSITOMÉTRIE UTILISANT LES RAYONNEMENTS IONISANTS DECISION DE L’AFSSAPS ORGANISMES AGREES Au 7 février 2006, date butoir introduite par la décision du 20 avril 2005, seule une centaine de contrôles ont pu être planifiés sur un parc d’ostéodensitomètres estimé à 1300 appareils. L’objectif de l’AFSSAPS étant que l’ensemble du parc puisse bénéficier d’un contrôle externe initial d’ici décembre 2006, elle a donc décidé, en concertation avec les parties prenantes, que la prise de rendezvous devra se poursuivre dans les prochaines semaines. Quatre autres demandes d’agrément sont en cours d’instruction. Vous pourrez connaître les noms des sociétés agréées en consultant le site Internet de l’AFSSAPS : http://afssaps.sante.fr/htm/10/dm/cqdm/lstagree.htm ■ La décision du 20 avril 2005, fixant les modalités du contrôle de qualité des ostéodensitomètres, prévoit qu’un contrôle de l’exactitude des mesures de la densité minérale osseuse doit être réalisé, conjointement par un organisme agréé et le fabricant de l’appareil, avant le 7 décembre 2006. Deux sociétés sont actuellement agréées par l’AFSSAPS pour la réalisation des opérations de contrôle de qualité externe des ostéodensitomètres. Il s’agit de : • AM’TECH Médical (décision du 2 décembre 2005, parution au J.O. n° 295 du 20 décembre 2005), 5 rue Pierre Midein 92310 Sèvres Cedex • SOCOTEC Industries (décision du 10 février 2006, parution au J.O. n° 47 du 24 février 2006), Zone industrielle, rue Marcel Dassault BP259 59472 Feclin 8 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES ANALOGIQUES Contrôle de qualité des installations de mammographie analogique Complément D ÉCISION DU 7 OCTOBRE 2005 FIXANT LES MODALITÉS DU CONTRÔLE DE QUALITÉ DES INSTALLATIONS DE MAMMOGRAPHIE ANALOGIQUE ORGANISMES AGREES PAR L’AFSSAPS Les organismes suivants ont été agréés par l’AFSSAPS pour effectuer le contrôle de qualité externe des installations de mammographie analogique selon les modalités de la décision du 7 octobre 2005 : ➜ Décision du 1 mars 2006, parution au J.O. n° 63 du 15 mars 2006 • AM’TECH Médical, 5 rue Pierre Midrin, 92310 Sevres cedex (Tél : 01.55.64.13.50 / Fax : 01.45.07.10.39), contact : Madame Armelle GAUFFENIC ; ➜ Décision du 2 mars 2006, parution au J.O. n°63 du 15 mars 2006 • APAVE ALSACIENNE, 2 rue Thiers, BP 1347, 68056 Mulhouse cedex (Tél : 03.89.46.43.11 / Fax : 03.89.66.31.76), contact : Monsieur P. THOMANN ; • APAVE PARISIENNE, 13 à 17 rue Salneuve, 75854 Paris cedex 17 (Tél : 01.40.54.59.85 / Fax : 01.40.54.58.24), contact : Monsieur Alain SALENGUE ; • CETE APAVE Nord-ouest, 5 rue de la Johardière, ZIL – BP n° 289, 44803 Saint Herblain cedex (Tél : 02.40.38.80.41 / Fax : 02.40.38.81.99), contact : Monsieur Eric CHEVAL; • CETE APAVE Sudeurope, 8 rue Jean-Jacques Vernazza, ZAC Saumaty – Seon, BP 193, 13222 Marseille cedex 16 (Tél : 04.96.15.22.60 / Fax : 04.96.15.22.61), contact : Monsieur Hugues FARINACCI ; • ASSOCIATION ARCADES, C/o Hôpital de la Timone, Bâtiment F – Rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5 (Tél : 04.91.38.76.96 / Fax : 04.91.94.52.08), contact : Monsieur Patrice HEID ; • MEDI-QUAL, 2 bis square Les Bruyères, 33520 Bruges (Tél : 05.56.57.75.35 / Fax : 05.56.16.04.59), contact : Madame Karin ARNOLD ; • SOCOTEC Industries, 3 avenue du centre, 78182 Saint-Quentin-enYvelines cedex (Tél : 01.30.12.83.37 / Fax : 01.30.12.83.92), contact : Monsieur Claude GALVEZ ; ➜ Décision du 31 mars 2006, parution au J.O. n° 90 du 15 avril 2006 • PAQA SARL, 252 boulevard de la Madeleine, 06000 Nice (Tél : 04.93.78.21.35 / 06. 62.43.07.06 / Fax : 04.93.84.18.92), contact : Monsieur André COSTA Cette liste est mise à jour régulièrement, en fonction des nouveaux agréments, sur le site Internet de l’AFSSAPS : http://afssaps.sante.fr/htm/10/dm/inddm.htm ■ CONTRÔLE DE QUALITÉ EN IMAGERIE MEDICALE Agréments AFSSAPS et DGSNR Pour votre tranquilité et votre sécurité, choisissez : ➢ Une entreprise dédiée à l’Imagerie Médicale, ➢ Des interlocuteurs disponibles et compréhensifs, ➢ Des intervenants expérimentés et compétents, ➢ Des mesures précises et complètes, ➢ Des rapports clairs et transmis rapidement. Prise en charge immédiate au 05 56 57 75 35 (Appel centralisé) CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES R M Contrôle de qualité des installations de mammograhie numérique Récapitulatif N F DISPOSITIONS GENERALES Les radiologues exploitants doivent mettre en œuvre le contrôle de qualité des installations de mammographie numérique selon les modalités de la décision du 30 janvier 2006 au plus tard le 11 septembre 2006. Le radiologue exploitant doit tenir à jour un inventaire comportant les informations relatives à l’installation de mammographie numérique utilisée et doit consigner dans un registre les informations relatives à la maintenance et au contrôle de qualité de cette installation. Pour les installations spécifiquement conçues pour la mammographie numérique et les installations utilisées exclusivement en mammographie numérique, certaines opérations de contrôle supplémentaires doivent être réalisées telles qu’elles sont décrites dans la décision du 7 octobre 2005 fixant les modalités du contrôle de qualité des installations de mammographie analogique.Pour les installations utilisées à la fois en mammographie analogique et numérique, les contrôles effectués au titre du contrôle de qualité des installations de mammographie analogique et ceux effectués au titre du contrôle de qualité des installations de mammographie numérique doivent être réalisés de façon aussi rapprochée que possible. CONTROLE DE QUALITE INTERNE Le contrôle de qualité interne est réalisé par l’exploitant, ou par un prestataire sous la responsabilité de l’exploitant, dès l’entrée en vigueur de la décision, c’est-à-dire dès le 11 septembre 2006. A. Matériel nécessaire à la réalisation des contrôles internes • mire AAPM TG18-QC disponible sur le site Internet de l’AFSSAPS : http://afssaps.sante.fr/htm/10/dm/inddm.htm ; • luxmètre étalonné permettant des mesures dans la gamme de 0,1 à 120 lx avec une précision de ± 5 % ; • fantôme anthropomorphique sein équivalent tissu (MTM 100) sans mire de résolution. B. Contrôles TYPE DE CONTROLE Faisceau détermination des paramètres d’acquisition en mode automatique de rayons X différence de signal rapporté au bruit (SDNR) Qualité de l’image avec un fantôme anthropomorphique ambiance lumineuse Moniteurs déformation géométrique (diagnostic) contraste artéfacts d’affichage contraste Reprographe artéfacts d’impression PERIODICITE hebdomadaire hebdomadaire hebdomadaire quotidienne quotidienne quotidienne quotidienne quotidienne quotidienne 10 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES Récapitulatif (suite) CONTROLE DE QUALITE EXTERNE Le contrôle de qualité externe est réalisé par un organisme agréé par l’AFSSAPS. Pour les installations déjà en service au 11 septembre 2006, date d’entrée en vigueur de cette décision, l’exploitant dispose d’un délai maximal de 6 mois, soit jusqu’au 11 mars 2007, pour faire réaliser le premier contrôle externe appelé contrôle externe initial. Pour les installations qui seront mises en service après le 11 septembre 2006, le contrôle externe initial devra être réalisé avant la première utilisation clinique. Dans le cadre de ce contrôle externe initial, tous les tests prévus sont réalisés. TYPE DE CONTROLE Identification de l’installation Audit du contrôle interne détermination des paramètres d’acquisition en mode automatique Faisceau couche de 1/2 atténuation de rayons X exposeur automatique ➜ dose glandulaire moyenne par épaisseur de PMMA ➜ différence du signal rapporté au bruit (SDNR) fonction de réponse du récepteur d’image bruit et rapport de signal à bruit (SNR) épaisseur de tissu manquant du côté proximal Récepteur homogénéité du récepteur d’image éléments défectueux du détecteur (systèmes DR) éléments défectueux non corrigés (systèmes DR) visualisation d’une grille de coaptation variation de sensibilité entre ERLM (systèmes CR) seuil de visibilité du contraste Qualité fonction de transfert de modulation (MTF) de l’image déformation géométrique image rémanente et qualité de l’effacement qualité de l’image avec un fantôme anthropomorphique ambiance lumineuse déformation géométrique Moniteurs contraste (destinés résolution spatiale au diagnostic) artéfacts d’affichage niveau de luminance échelle de gris uniformité de luminance déformation géométrique contraste résolution spatiale Reprographe artéfacts d’impression niveaux de densité optique fonction d’affichage de l’échelle de gris uniformité de densité PERIODICITE semestrielle semestrielle semestrielle annuelle annuelle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle annuelle annuelle semestrielle semestrielle annuelle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle 11 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES D R M Contrôle de qualité des installations de mammograhie numérique N F ÉCISION DU 30 JANVIER 2006 FIXANT LES MODALITÉS DU CONTRÔLE DE QUALITÉ DES INSTALLATIONS DE MAMMOGRAPHIE NUMÉRIQUE DISPOSITIONS GENERALES Les radiologues exploitants doivent mettre en œuvre le contrôle de qualité des installations de mammographie numérique selon les modalités de la décision du 30 janvier 2006 au plus tard le 11 septembre 2006. Comme pour la mammographie analogique, l’exploitant doit tenir à jour un inventaire comportant les informations relatives à l’installation de mammographie numérique utilisée : • marque, modèle, numéro de série et date de première mise en service du mammographe et, selon le type d’installation, de la ou des consoles de diagnostic, du système de lecture à ERLM (écrans radioluminescents à mémoire) encore appelé système CR, du ou des reprographes, du ou des négatoscopes utilisés ; • marque, modèle, date de première mise en service et numéros d’identification des cassettes et des ERLM ; • marque et type des films, le cas échéant. Il consigne également dans un registre les informations relatives à la maintenance et au contrôle de qualité de l’installation, c’est-à-dire : • les informations relatives aux matériels utilisés pour le contrôle interne : marque, modèle, numéro de série du fantôme anthropomorphique sein équivalent tissu (MTM 100) ; • les conditions cliniques habituelles d’exposition pour un sein de taille et de densité moyennes, pour chaque foyer du tube et chaque format utilisé ; • les conditions habituelles de lecture des clichés et/ou de visualisation des images sur console ; • la date de réalisation et les résultats du contrôle interne avec archivage des images issues des contrôles ; • la date de remise en conformité suite au constat d’une non-conformité ; • les rapports de contrôle externe fournis par l’organisme agréé. Toute personne en charge du contrôle de qualité de l’installation doit avoir accès à ces informations. Pour la mise en place des contrôles, il faut distinguer : • les installations spécifiquement conçues pour la mammographie numérique ; • les installations qui permettent à la fois la pratique de la mammographie analogique et numérique, mais qui sont utilisées exclusivement en mammographie numérique ; • les installations utilisées indifféremment en mammographie analogique et numérique. L’ensemble de ces installations est soumis au contrôle de qualité interne et au contrôle de qualité externe définis dans cette décision du 30 janvier 2006. Notons que le contrôle de qualité externe comprend également un audit du contrôle de qualité interne. Pour les installations spécifiquement conçues pour la mammographie numérique et les installations utilisées exclusivement en mammographie numérique, certaines opérations de contrôle supplémentaires doivent être réalisées telles qu’elles sont décrites dans la décision du 7 octobre 2005 fixant les modalités du contrôle de qualité des installations de mammographie analogique. Il s’agit des contrôles relatifs à l’état général du mammographe, au système de compression, à la concordance entre champ lumineux et champ irradié, à l’alignement du faisceau de rayons X avec le bord du potter, à la tension appliquée au tube, aux foyers et débit du tube ainsi qu’aux négatoscopes. Il est précisé que, lorsque l’exploitant ne dispose pas de machine à développer humide, les cassettes utilisées pour la réalisation de ces contrôles peuvent être remplacées par des cassettes contenant des ERLM ou, en l’absence de ceux-ci, par des plans films à développement instantané ou des détecteurs électroniques spécifiquement conçus à cet effet. Il est spécifié également que le contrôle du débit du 12 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES tube (tel que défini dans la décision du 7 octobre 2005) n’est pas réalisé avec les systèmes DR à balayage. Pour les installations utilisées à la fois en mammographie analogique et numérique, les contrôles effectués au titre du contrôle de qualité des installations de mammographie analogique, selon les modalités fixées par la décision du 7 octobre 2005, et ceux effectués au titre du contrôle de qualité des installations de mammographie numérique, selon les modalités fixées par cette décision du 30 janvier 2006, doivent être réalisés de façon aussi rapprochée que possible. N F D’une manière générale : ❏ pour les systèmes DR (capteurs numériques) : une calibration du détecteur doit être réalisée par l’exploitant avant le début de chaque contrôle externe et les contrôles pour lesquels il n’est pas réalisé d’images doivent être effectués avec un cache radio opaque sur le détecteur pour le protéger ; ❏ pour les systèmes CR (ERLM) : la lecture des plaques doit être réalisée en appliquant les modes et les constantes disponibles sur le site Internet de l’AFSSAPS (http://afssaps.sante.fr/) en fonction de chaque fabricant ; ❏ sauf mention contraire, l’analyse des images se fait sans post traitement ni traitement de visualisation. En cas d’impossibilité, il devra en être fait mention dans le rapport de contrôle ; ❏ sauf mention contraire, pour les systèmes DR, le plus grand format doit être contrôlé et, pour les systèmes CR, le format 18 x 24 cm et le grand format doivent être contrôlés ; ❏ pour les contrôles nécessitant une compression, la force de compression maximale ne doit en aucun cas être appliquée ; ❏ en l’absence de station de diagnostic, l’intégration des mires AAPM TG 18, la récupération et la gravure des images brutes se font depuis la station d’acquisition ou le serveur spécialement dédié (serveur d’impression). Par ailleurs, en cas d’intervention majeure pouvant affecter significativement un ou plusieurs paramètres contrôlés, l’exploitant doit réaliser ou faire réaliser un contrôle interne suivant la procédure du contrôle externe initial portant sur les paramètres ayant pu être concernés par l’intervention. Les non – conformités mises en évidence par les contrôles sont de 2 types : ❏ les non-conformités dites graves : elles nécessitent l’arrêt de l’exploitation sans délai de l’équipement en cause jusqu’à remise en conformité, ainsi que leur signalement sans délai (dès que R M l’exploitant en a connaissance) à l’AFSSAPS. Dans le cas du contrôle externe, ces nonconformités graves doivent être notifiées à l’exploitant au maximum 6 jours ouvrés après le contrôle et la remise en conformité est attestée par une contre-visite déclenchée à l’initiative de l’exploitant ; ❏ les autres non-conformités, dites mineures, permettent néanmoins la poursuite de l’exploitation sous réserve d’une remise en conformité dès que possible. Dans le cas du contrôle externe, cette remise en conformité fait l’objet d’une contre-visite dans un délai maximal de 6 mois ; ❏ dans le cas où une contre-visite, faite à la suite du constat d’une non-conformité grave ou mineure, révèle une non-conformité persistante, l’organisme de contrôle externe signale celle-ci à l’AFSSAPS, dans un délai maximal de 12 jours ouvrés si la non-conformité persistante est mineure et dans un délai maximal de 6 jours si celle-ci est grave. CONTROLE DE QUALITE INTERNE Le contrôle de qualité interne est réalisé par l’exploitant, ou par un prestataire sous la responsabilité de l’exploitant, dès l’entrée en vigueur de la décision, c’est-à-dire dès le 11 septembre 2006. A. Matériel nécessaire à la réalisation des contrôles internes • mire AAPM TG18-QC disponible sur le site Internet de l’AFSSAPS : http://afssaps.sante.fr/htm/10/dm/inddm.htm ; • luxmètre étalonné permettant des mesures dans la gamme de 0,1 à 120 lx avec une précision de ± 5 % ; • fantôme anthropomorphique sein équivalent tissu (MTM 100) sans mire de résolution. B. Faisceau de rayons X ➜ Détermination des paramètres d’acquisition en mode automatique 1. Périodicité du contrôle : hebdomadaire 2. Modalités du contrôle Ce contrôle est effectué pour les modes utilisés par l’exploitant. Exposer le fantôme anthropomorphique en mode automatique avec la plaque de compression en place. Noter les paramètres d’exposition choisis par l’exposeur automatique dans le registre des opérations. 13 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES 3. Critères d’acceptabilité Les mAs ne doivent pas s’écarter de plus de 20 % de la valeur de référence mesurée lors du premier contrôle interne ou après intervention sur le tube à rayons X ou l’exposeur automatique, dans la mesure où ils sont obtenus avec la même combinaison anode/filtration. Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible. ➜ Différence du signal rapporté au bruit (SDNR) 1. Périodicité du contrôle : hebdomadaire 2. Modalités du contrôle √ Noter le résultat de la semaine dans le registre des opérations et enregistrer l’image. 3. Critères d’acceptabilité Le score doit être supérieur à 32 et les groupes de micro calcifications, de masses et de fibres entièrement visibles doivent être au minimum de 4 pour chacun d’eux. R M Faire une exposition du fantôme anthropomorphique et calculer la SDNR entre la zone adipeuse et la zone glandulaire du fantôme grâce à la formule suivante : SDNR = cas d’analyse sur la console de diagnostic, l’image ne doit pas être fenêtrée, c’est-à-dire que, à part la loupe numérique, les outils disponibles sur la console de diagnostic (contraste, luminosité, etc.) ne doivent pas être utilisés pour analyser l’image. Des performances inférieures nécessitent l’arrêt de l’exploitation et le signalement de la non-conformité à l’AFSSAPS dans le cadre du système national de matériovigilance. (valeur moyenne des pixels sur la zone glandulaire) - (valeur moyenne des pixels de la zone adipeuse) (écart-type de la zone glandulaire)2 + (écart-type de la zone adipeuse)2 N F La SDNR doit être positive (>0) Enregistrer l’image, noter le résultat de la semaine dans le registre des opérations et le comparer à la SDNR de référence, c’est-à-dire la valeur obtenue lors du contrôle interne initial ou après étalonnage du mammographe ou toute modification profonde. 3. Critères d’acceptabilité L’écart entre la SDNR du jour et la SDNR de référence ne doit pas dépasser 10 %. Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible. C. Qualité de l’image avec un fantôme anthropomorphique D’une manière générale, aucun artéfact lié à la grille anti-diffusante ne doit être visible. 1. Périodicité du contrôle : hebdomadaire 2. Modalités du contrôle Exposer le fantôme anthropomorphique en mode automatique. Calculer le score pour le ou les médias utilisés, sachant que l’analyse se fait sur les images post-traitées. En 2 D. Moniteurs Les moniteurs concernés par les contrôles suivants sont uniquement les moniteurs utilisés dans un but diagnostique (les moniteurs de la console d’acquisition n’entrent pas dans le cadre de ces contrôles). ➜ Ambiance lumineuse Les conditions normales de lecture doivent être affichées dans la salle et consignées dans le registre des opérations. 1. Périodicité du contrôle : quotidien 2. Modalités du contrôle Grâce au luxmètre, mesurer l’éclairement résultant de la lumière ambiante dans les conditions normales de lecture, dans le plan de l’écran éteint, en son centre, avec le détecteur tourné vers l’extérieur. Reporter le résultat de la mesure dans le registre des opérations. 3. Critères d’acceptabilité L’éclairement mesuré doit être compris entre 10 et 20 lux. Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible. 14 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES ➜ Déformation géométrique 1. Périodicité du contrôle : quotidien 2. Modalités du contrôle Afficher la mire AAPM TG 18-QC. Vérifier visuellement que la mire est affichée sans distorsion géométrique en inspectant les lignes et les bords. Reporter le résultat du contrôle du jour dans le registre des opérations. Aucun artéfact gênant ne doit être visible. Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible. E. Reprographe Les performances du négatoscope utilisé pour la lecture des clichés issus du reprographe doivent être conformes aux critères d’acceptabilité prévus par la décision du 7 octobre 2005 fixant les modalités du contrôle de qualité des installations de mammographie analogique. L’impression des mires est faite depuis la station de diagnostic. En cas d’absence de station de diagnostic, l’impression est faite depuis la station d’acquisition ou le serveur d’impression. N F 3. Critères d’acceptabilité Les bords de la mire doivent être complètement visibles et les lignes doivent être droites. La surface de visualisation active doit être centrée sur l’écran. Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible. ➜ Contraste 1. Périodicité du contrôle : quotidien 2. Modalités du contrôle Afficher la mire AAPM TG 18-QC et vérifier que, sur chacun des 15 carrés de luminance, les 4 coins de plus bas contraste sont visibles et que les niveaux de gris de 5 % et 95 % sur les 2 carrés du bas peuvent être distingués. Reporter les résultats du contrôle du jour dans le registre des opérations. 3. Critères d’acceptabilité Dans les carrés, tous les coins de plus bas contraste doivent être visibles. Les niveaux de gris de 5 % et 95 % doivent être perceptibles. La nonconformité à ces critères nécessite l’arrêt de l’exploitation et le signalement de la non-conformité à l’AFSSAPS dans le cadre du système national de matériovigilance. ➜ Artéfacts d’affichage 1. Périodicité du contrôle : quotidien 2. Modalités du contrôle Afficher la mire AAPM TG 18-QC et inspecter les transitions de noir au blanc ou de blanc au noir à la recherche d’artéfacts de type " marches d’escalier ", d’artéfacts de transition, de clignotements ou de flous. Reporter le résultat du contrôle du jour dans le registre des opérations. R M 3. Critères d’acceptabilité ➜ Contraste 1. Périodicité du contrôle : quotidien 2. Modalités du contrôle Sur le cliché de la mire, vérifier que les 15 carrés de luminance, leurs 4 coins de plus bas contraste et les deux carrés du bas (niveaux de gris de 5 % et 95 %) sont visibles. Reporter le résultat du contrôle dans le registre des opérations et archiver le film. 3. Critères d’acceptabilité Dans les carrés, tous les coins de plus bas contraste doivent être visibles. Les niveaux de gris de 5 % et 95 % doivent être perceptibles. La non-conformité à ces critères nécessite l’arrêt de l’exploitation et le signalement de la non-conformité à l’AFSSAPS dans le cadre du système national de matériovigilance. ➜ Artéfacts d’impression 1. Périodicité du contrôle : quotidien 2. Modalités du contrôle Inspecter l’image de la mire AAPM TG 18-QC à la recherche d’artéfacts d’impression. Reporter le résultat du contrôle du jour dans le registre des opérations et archiver le film. 3. Critères d’acceptabilité Aucun artéfact gênant ne doit être visible. Dans le cas contraire, remise en conformité dès que possible. Remarque : Les enregistrements électroniques et les clichés issus du contrôle de qualité interne doivent être conservés par l’exploitant pendant au moins 6 mois. 15 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES CONTROLE DE QUALITE EXTERNE Le contrôle de qualité externe est réalisé par un organisme agréé par l’AFSSAPS. Pour les installations déjà en service au 11 septembre 2006, date d’entrée en vigueur de cette décision, l’exploitant dispose d’un délai maximal de 6 mois, soit jusqu’au 11 mars 2007, pour faire réaliser le premier contrôle externe appelé contrôle externe initial. Pour les installations qui seront mises en service après le 11 septembre 2006, le contrôle externe N F TYPE DE CONTROLE R M initial devra être réalisé avant la première utilisation clinique. Dans le cadre de ce contrôle externe initial, tous les tests prévus sont réalisés. L’organisme de contrôle externe remet à l’exploitant, à l’issue de chaque contrôle, un rapport complet comportant notamment l’état de conformité de chaque élément testé et les conclusions mentionnant explicitement les signalements devant être faits à l’AFSSAPS. Les résultats figurant dans ces rapports font référence aux images qui sont archivées par l’organisme de contrôle externe. Identification de l’installation Audit du contrôle interne détermination des paramètres d’acquisition en mode automatique Faisceau couche de 1/2 atténuation de rayons X exposeur automatique ➜ dose glandulaire moyenne par épaisseur de PMMA ➜ différence du signal rapporté au bruit (SDNR) fonction de réponse du récepteur d’image bruit et rapport de signal à bruit (SNR) épaisseur de tissu manquant du côté proximal Récepteur homogénéité du récepteur d’image éléments défectueux du détecteur (systèmes DR) éléments défectueux non corrigés (systèmes DR) visualisation d’une grille de coaptation variation de sensibilité entre ERLM (systèmes CR) seuil de visibilité du contraste Qualité fonction de transfert de modulation (MTF) de l’image déformation géométrique image rémanente et qualité de l’effacement qualité de l’image avec un fantôme anthropomorphique ambiance lumineuse déformation géométrique Moniteurs contraste (destinés résolution spatiale au diagnostic) artéfacts d’affichage niveau de luminance échelle de gris uniformité de luminance déformation géométrique contraste résolution spatiale Reprographe artéfacts d’impression niveaux de densité optique fonction d’affichage de l’échelle de gris uniformité de densité PERIODICITE semestrielle semestrielle semestrielle annuelle annuelle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle annuelle annuelle semestrielle semestrielle annuelle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle semestrielle Remarque : Pour les installations nouvellement mises en service, l’audit du contrôle interne n’est pas réalisé lors du contrôle externe initial puisque celui-ci doit avoir lieu avant la première utilisation clinique. 16 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 CONTROLE DE QUALITE DES MAMMOGRAPHES NUMERIQUES ORGANISMES AGREES PAR L’AFSSAPS La date d’entrée en vigueur de cette décision fixant les modalités du contrôle de qualité des installations de mammographie numérique étant le 11 septembre 2006, les demandes d’agrément déposées par les R M organismes de contrôle externe sont en cours d’instruction à l’AFSSAPS. Vous pourrez consulter la liste actualisée des organismes ayant reçu un agrément sur le site Internet de l’AFSSAPS : http://afssaps.sante.fr/htm/10/dm/inddm.htm. ■ N F Contrôle de qualité des installations de mammographie numérique 11/09/06 Acquisition d’un mammographe numérique Contrôle externe initial avant la première utilisation clinique Mois N : Contrôle de qualité interne Mois N + 6 : Contrôle externe partiel OU Acquisition d’un mammographe numérique 11/09/06 Contrôle de qualité interne Mois N : Contrôle de qualité interne 11/03/07 Mois N + 6 : Contrôle externe complet date limite pour la réalisation du contrôle externe initial Contrôle externe partiel Contrôle de qualité interne Contrôle de qualité interne Mois N + 12 : Contrôle externe initial Mois N + 12 : Contrôle externe complet 17 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F NRD EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE Les niveaux de référence diagnostiques (NRD) en radiologie conventionnelle Récapitulatif DISPOSITIONS GENERALES L’arrêté du 12 février 2004 oblige chaque radiologue responsable d’un cabinet à procéder à des estimations dosimétriques sur patients, au moins une fois par an, sur des groupes de 20 patients types (dont le poids est compris entre 60 et 80 kg) pour 2 examens couramment réalisés dans son cabinet. Ces deux examens sont à choisir parmi ceux proposés par l’arrêté (9 en radiologie conventionnelle et 4 en scanographie) et ne doivent pas être les mêmes deux années consécutives, de façon à évaluer au fil des ans toutes les procédures de routine. Les résultats ainsi obtenus doivent être communiqués à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) grâce à des formulaires spécifiques. DETERMINATION DE LA De (DOSE A L’ENTREE DU PATIENT) A PARTIR DU PDS De = (PDS / Se) x FRD Avec : De = dose à l’entrée du patient en Gy (ATTENTION : penser à la convertir ensuite en mGy) Se = surface à la peau du patient (" surface d’entrée ") en cm2 PDS = produit dose.surface en Gy.cm2 D’une manière générale en radiologie conventionnelle, on prendra FRD=1,35 (60-80 kV) sauf pour les radios pulmonaires (120-140 kV) pour lesquelles on considérera FRD=1,5. Se peut être calculée en mesurant directement la longueur et la largeur du champ lumineux, à la peau du patient, avec un mètre de couturière. DETERMINATION DE LA De A PARTIR DES PARAMETRES D’EXPOSITION On travaille en première approximation en utilisant la formule suivante : De = 0,15 x (U / 100)2 x Q x (1 / DFP)2 Avec : De = dose à l’entrée du patient (mGy) U = tension (kV) Q = charge (mAs) DFP = distance foyer peau (m) RESULTATS Chaque radiologue est tenu de comparer la moyenne de ses résultats, pour chaque examen, avec les NRD fournis par l’arrêté pour procéder à son auto – évaluation. Dans le cas de dépassement non justifié, il devra mettre en place des actions correctives (contrôle de qualité du matériel, modification des paramètres d’exposition, modification de la filtration additionnelle, etc.). 18 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F NRD EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE Les niveaux de référence diagnostiques (NRD) en radiologie conventionnelle A RRÊTÉ DU 12 FÉVRIER 2004 RELATIF AUX NIVEAUX DE RÉFÉRENCE DIAGNOSTIQUES EN RADIOLOGIE ET EN MÉDECINE NUCLÉAIRE L’arrêté du 12 février 2004 oblige chaque radiologue responsable d’un cabinet à procéder à des estimations dosimétriques sur patients, au moins une fois par an, sur des groupes de 20 patients types (dont le poids est compris entre 60 et 80 kg) pour 2 examens couramment réalisés dans son cabinet. Ces deux examens sont à choisir parmi ceux proposés par l’arrêté (9 en radiologie conventionnelle et 4 en scanographie) et ne doivent pas être les mêmes deux années consécutives, de façon à évaluer au fil des ans toutes les procédures de routine. Les résultats ainsi obtenus doivent être communiqués à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) grâce à des formulaires spécifiques. Notons que les NRD ne sont pas des valeurs de doses optimales. Ce sont des doses indicatives qui ne doivent pas être dépassées sans justification technique ou médicale, mais leur respect ne dispense en aucun cas de la mise en application du principe d’optimisation. Ce que le radiologue doit évaluer et comparer aux valeurs de NRD données dans l’arrêté, c’est la dose " entrée " De (en mGy) c'est-à-dire la dose absorbée à la peau du patient. En radiologie conventionnelle, cette dose De est calculable soit à partir de la valeur de PDS (Produit Dose Surface) obtenu grâce à une chambre d’ionisation, soit à partir des paramètres d’exposition. DETERMINATION DE LA De A PARTIR DU PDS Pour évaluer la De à la peau du patient, il faut bien évidemment prendre en compte la dose dans l’air (donnée par le PDS) mais aussi le rayonnement rétrodiffusé. C’est pour cette raison que l’on introduit un facteur de rétrodiffusion FRD compris entre 1,2 et 1,5. D’une manière générale en radiologie conventionnelle, on prendra FRD=1,35 (60-80 kV) sauf pour les radios pulmonaires (120-140 kV) pour lesquelles on considérera FRD=1,5. De = (PDS / Se) x FRD Avec : De = dose à l’entrée du patient en Gy (ATTENTION : penser à la convertir ensuite en mGy) Se = surface à la peau du patient (" surface d’entrée ") en cm2 PDS = produit dose.surface en Gy.cm2 Se peut être calculée en mesurant directement la longueur et la largeur du champ lumineux, à la peau du patient, avec un mètre de couturière. DETERMINATION DE LA De A PARTIR DES PARAMETRES D’EXPOSITION La dose De à l’entrée du patient dépend notamment du facteur de rétrodiffusion FRD et d’un coefficient K0 (mGy/mAs à 1 m) caractéristique de l’installation. Pour que le calcul de la dose à l’entrée soit précis, il faudrait déterminer K0 et FRD pour chaque cas de figure. Ceci prendrait trop de temps, c’est pourquoi on travaille en première approximation en considérant que K0 x FRD = 0,15 mGy/mAs à 1 m et pour une tension moyenne de 100 kV. On utilise donc la formule suivante : De = 0,15 x (U / 100)2 x Q x (1 / DFP)2 Avec : De = dose à l’entrée du patient (mGy) U = tension (kV) Q = charge (mAs) DFP = distance foyer peau (m) Remarque : cette formule n’est pas applicable à la mammographie. Si vous choisissez cet examen, reportez la dose mesurée lors du contrôle de qualité externe. 19 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 NRD EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE RESULTATS Chaque radiologue est tenu de comparer la moyenne de ses résultats, pour chaque examen, avec les NRD fournis par l’arrêté pour procéder à son auto – évaluation. Dans le cas de dépassement non justifié, il devra mettre en place des actions correctives (contrôle de qualité du matériel, modification des paramètres d’exposition, modification de la filtration additionnelle, etc.). L’ensemble des résultats doit être reporté sur le document type fourni par l’IRSN. Ce formulaire est disponible sur demande au 01.58.35.92.86 ou par courrier électronique à [email protected]. R M Un exemplaire du document est retourné à l’IRSN par email, courrier ou fax tandis qu’une copie est archivée au cabinet. Elle pourra éventuellement être demandée au responsable de l’exploitation par des agents chargés du contrôle. ■ N F IRSN / DRPH / SER / UEM BP n°17 92262 Fontenay aux Roses Cedex [email protected] Fax : 01.58.35.88.29 VALEURS DES NRD EN RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE (ARRETE DU 12 FEVRIER 2004) Type d’examen Thorax de face (postéro antérieur) Thorax de profil Rachis lombaire de face Rachis lombaire de profil Abdomen sans préparation Bassin de face (antéro postérieur) Mammographie Crâne face Crâne profil De en mGy pour une exposition 0,3 1,5 10 30 10 10 10 5 3 Tableau 1 : NRD en radiologie classique chez l’adulte Type d’examen Age Thorax (postéro-antérieur) 0-1 an Thorax (latéral) 5 ans Thorax (postéro-antérieur) Crâne (postéro-antérieur ou antéro-postérieur) Crâne (latéral) 5 ans 5 ans 5 ans De en mGy pour une exposition 0,08 0,1 0,2 1,5 1 Pelvis (antéro-postérieur) 0-1 an 0,2 ASP (postéro-antérieur ou antéro-postérieur) 5 ans 1 Pelvis (antéro-postérieur) 5 ans Tableau 2 : NRD en radiopédiatrie 0,9 20 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 NRD EN SCANOGRAPHIE R M Les niveaux de référence diagnostiques (NRD) en scanographie Récapitulatif N F DISPOSITIONS GENERALES Rappelons que chaque radiologue responsable d’un cabinet est tenu de procéder, ou de faire procéder, à des estimations dosimétriques sur patients. Ses évaluations sont à effectuer : • au moins une fois par an ; • sur des groupes de 20 patients types (dont le poids est compris entre 60 et 80 kilos) ; • pour deux examens couramment réalisés dans le cabinet. Ces deux examens sont choisis dans la liste figurant dans l’annexe 1 de l’arrêté du 12 février 2004 qui comprend 9 examens de radiologie classique et 4 examens de scanographie. Ils ne peuvent pas être les mêmes deux années consécutives de façon à évaluer, au fil des années, toutes les procédures de routine. Les grandeurs dosimétriques retenues par la réglementation pour exprimer les NRD en scanographie sont au nombre de deux : • le produit dose.longueur (PDL), exprimé en mGy.cm ; • l’indice de dose de scanographie pondéré (IDSP), plus connu sous le nom de CTDIw, exprimé en mGy. LE PRODUIT DOSE.LONGUEUR (PDL) Le PDL (DLP en pratique), s’il n’est pas affiché au pupitre du scanner, se calcule de la manière suivante : PDL = IDSV x L = CTDIvol x L Avec : IDSV = indice de dose scanographique volumique en mGy L = longueur du volume exploré en cm L’INDICE DE DOSE DE SCANOGRAPHIE PONDERE (IDSP) IDSP = IDSV x pitch Ou encore CTDIw = CTDIvol x pitch Avec : IDSP = indice de dose scanographique pondéré en mGy (= CTDIw) IDSV = indice de dose scanographique volumique en mGy (= CTDIvol) RESULTATS Une fois les relevés effectués, le radiologue doit comparer la moyenne de ses résultats, pour chaque examen, avec les valeurs de NRD figurant dans l’arrêté, pour procéder à son auto – évaluation. Si la moyenne obtenue pour un examen est supérieure au NRD correspondant, des actions correctives doivent être mises en place pour réduire les doses délivrées. Dans le cas où la valeur moyenne est inférieure au NRD, il est néanmoins recommandé de poursuivre la démarche d’optimisation, c’est-à-dire de déterminer pour chaque examen, le meilleur compromis entre la qualité informative des images et la réduction des doses aux patients. Comme pour la radiologie conventionnelle, les résultats doivent être consignés sur le document fourni par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Un exemplaire du document est retourné à l’IRSN par email, courrier ou fax tandis qu’une copie est archivée au cabinet. Elle pourra éventuellement être demandée au responsable de l’exploitation par des agents chargés du contrôle. 21 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F NRD EN SCANOGRAPHIE Les niveaux de référence diagnostiques (NRD) en scanographie A RRÊTÉ DU 12 FÉVRIER 2004 RELATIF AUX NIVEAUX DE RÉFÉRENCE DIAGNOSTIQUES EN RADIOLOGIE ET EN MÉDECINE NUCLÉAIRE Cette fiche fait suite à la fiche sur les NRD en radiologie conventionnelle qui rappelle la définition des NRD et leur rôle comme indicateur dosimétrique pour optimiser les procédures d’examen. Rappelons que chaque radiologue responsable d’un cabinet est tenu de procéder, ou de faire procéder, à des estimations dosimétriques sur patients. Ses évaluations sont à effectuer : • au moins une fois par an ; • sur des groupes de 20 patients types (dont le poids est compris entre 60 et 80 kilos) ; • pour deux examens couramment réalisés dans le cabinet. Ces deux examens sont choisis dans la liste figurant dans l’annexe 1 de l’arrêté du 12 février 2004 qui comprend 9 examens de radiologie classique et 4 examens de scanographie (voir page 23). Ils ne peuvent pas être les mêmes deux années consécutives de façon à évaluer, au fil des années, toutes les procédures de routine. Les grandeurs dosimétriques retenues par la réglementation pour exprimer les NRD en scanographie sont au nombre de deux : • le produit dose.longueur (PDL), exprimé en mGy.cm ; • l’indice de dose de scanographie pondéré (IDSP), plus connu sous le nom de CTDIw, exprimé en mGy. Le seul affichage obligatoire imposé par la Commission Électrotechnique Internationale (CEI) est celui de l’indice de dose scanographique volumique (IDSV) encore appelé CTDIvol. Mais il est possible, à partir du CTDIvol de calculer le CTDIw et le PDL demandés. LE PRODUIT DOSE.LONGUEUR (PDL) Le PDL (DLP en pratique), s’il n’est pas affiché au pupitre du scanner, se calcule de la manière suivante : PDL = IDSV x L = CTDIvol x L Avec : IDSV = indice de dose scanographique volumique en mGy L = longueur du volume exploré en cm L’INDICE DE DOSE DE SCANOGRAPHIE PONDERE (IDSP) Cette grandeur correspond à la dose délivrée au cours d’une rotation du tube, en tenant compte de l’écart entre les doses absorbées en périphérie et au centre du volume irradié. Il est égal au CTDIvol que multiplie la valeur du " pitch ". On a donc : IDSP = IDSV x pitch 22 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F NRD EN SCANOGRAPHIE être mises en place pour réduire les doses délivrées. Dans le cas où la valeur moyenne est inférieure au NRD, il est néanmoins recommandé de poursuivre la démarche d’optimisation, c’est-à-dire de déterminer pour chaque examen, le meilleur compromis entre la qualité informative des images et la réduction des doses aux patients. Ou encore : CTDIw = CTDIvol x pitch Avec : IDSP = indice de dose scanographique pondéré en mGy (= CTDIw) IDSV = indice de dose scanographique volumique en mGy (= CTDIvol) " pitch " = d / nT d = avancée de la table pendant une rotation de tube en mm n = nombre de coupes par rotation T = épaisseur de coupe en mm nT = largeur de la fenêtre d’irradiation (collimation primaire) Comme pour la radiologie conventionnelle, les résultats doivent être consignés sur le document fourni par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). Ce formulaire est disponible sur demande au 01.58.35.92.86 ou par courrier électronique à [email protected]. Un exemplaire du document est retourné à l’IRSN par email, courrier ou fax tandis qu’une copie est archivée au cabinet. Elle pourra éventuellement être demandée au responsable de l’exploitation par des agents chargés du contrôle. ■ RESULTATS Une fois les relevés effectués, le radiologue doit comparer la moyenne de ses résultats, pour chaque examen, avec les valeurs de NRD figurant dans l’arrêté, pour procéder à son auto – évaluation. Si la moyenne obtenue pour un examen est supérieure au NRD correspondant, des actions correctives doivent IRSN / DRPH / SER / UEM BP n°17 92262 Fontenay aux Roses Cedex [email protected] Fax : 01.58.35.88.29 VALEURS DES NRD EN SCANOGRAPHIE (ARRETE DU 12 FEVRIER 2004) Type d’examen IDSP (en mGy) PDL (en mGy.cm) Encéphale 58 1050 Abdomen 25 650 Thorax Pelvis 20 25 500 450 NRD en scanographie chez l’adulte pour une acquisition d’images par examen Remarque : au cas où ces examens seraient réalisés en une seule acquisition (exemple : abdomino-pelvien), cocher toutes les régions concernées sur le formulaire. 23 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 EVALUATION DES RISQUES R M Document unique d’évaluation des risques D A ÉCRET N° 2001-1016 DU 5 NOVEMBRE 2001 PORTANT CRÉATION D’UN DOCUMENT RELATIF À L’ÉVALUATION DES RISQUES POUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS N F RTICLE L.230-2 DU CODE DU TRAVAIL EVALUATION DES RISQUES Tout chef d’établissement a pour obligation de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et morale des travailleurs, y compris les travailleurs temporaires. Cette obligation comprend la mise en oeuvre d’actions de prévention des risques professionnels, l’information et la formation des travailleurs mais aussi la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. Afin de pouvoir définir les actions de prévention nécessaires, l’employeur doit procéder à une évaluation des risques professionnels pour la sécurité et la santé des travailleurs, compte tenu de la nature des activités. Cette évaluation comporte un inventaire des risques identifiés dans chaque " unité de travail " de l’établissement. Le terme d’" unité de travail " doit être considéré au sens large : il peut s’agir d’un poste de travail précis ou de plusieurs types de postes présentant les mêmes caractéristiques. DOCUMENT UNIQUE Le chef d’établissement doit transcrire dans un document unique les résultats de l’évaluation des risques. Il doit mettre à jour ce document : • au moins une fois par an ; • lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions de travail ; • lorsqu’une information supplémentaire concernant l’évaluation du risque dans une unité de travail est recueillie. Le décret n° 2001-1016 du 5 novembre 2001 ne donne aucune indication quant à la forme de ce document unique. Toutefois, il peut être présenté sous forme d’un tableau de synthèse pour chaque unité de travail avec, par exemple : ❏ 1ère colonne : liste des dangers. Ils peuvent être classés par catégories : dangers physiques (émissions de gaz/poussières, ambiance thermique, bruit, etc.), dangers chimiques (produits toxiques, etc.), facteurs ergonomiques (écrans de visualisation, circulation des patients, etc.), incendie et explosion (inflammabilité, etc.), catastrophes naturelles (inondations, etc.), dangers spécifiques (rayonnement, contamination virale/ bactérienne, etc.), etc. Ex : travail sur écran de visualisation ; ❏ 2ème colonne : identification du risque. Ex : fatigue visuelle ; ❏ 3ème colonne : évaluation ou notation du risque (faible, moyen ou significatif). Ceci permettra ensuite d’établir un ordre de priorité dans la mise en œuvre des actions préventives ; ❏ 4ème colonne : maîtrise du risque. Il s’agit des solutions envisagées pour réduire les risques. Ex : faire des pauses. Ce document unique est tenu à la disposition des membres du CHSCT, des représentants du personnel, et du médecin du travail. L’inspecteur ou le contrôleur du travail ainsi que les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale peuvent également en faire la demande. Le fait de ne pas transcrire ou de ne pas mettre à jour les résultats de l’évaluation des risques est puni d’une amende de 1500 € (3000 € en cas de récidive). ■ 24 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 MATERIOVIGILANCE R M Matériovigilance Récapitulatif OBJECTIFS La matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents, ou des risques d’incidents, résultant de l’utilisation des dispositifs médicaux. L’objectif est d’éviter que ne se (re)produisent des incidents ou risques d’incidents graves, en prenant les mesures préventives et/ou correctives appropriées. N F ORGANISATION Le responsable de chaque établissement de santé (public ou privé) doit désigner un correspondant local de matériovigilance (CLMV) et communiquer son nom au directeur de l’AFSSAPS. Il n’y a pas d’obligation, pour les cabinets de radiologie, de déclarer un correspondant local de matériovigilance, ce rôle revenant " implicitement " au radiologue responsable. Toutefois, dans les cabinets où exercent plusieurs radiologues, il est plus simple que l’un d’entre eux soit désigné comme tel. Dans tous les cas (un seul ou plusieurs radiologues par cabinet), il est préférable que le nom d’un correspondant de matériovigilance soit communiqué à l’AFSSAPS pour qu’il puisse être averti lorsqu’un problème survient sur un matériel que le cabinet est susceptible de posséder. QUE SIGNALER ? Certains incidents ou risques d’incidents dits graves doivent donner lieu obligatoirement et sans délai à un signalement à l’AFSSAPS par la personne qui en a connaissance (correspondant local de matériovigilance ou non). Il s’agit de ceux mettant en cause des dispositifs médicaux ayant entraîné ou susceptibles d’entraîner la mort ou la dégradation grave de l’état de santé d’un patient, d’un utilisateur ou d’un tiers (personnel technique ou administratif, etc.). Les autres évènements indésirables peuvent être signalés selon une périodicité trimestrielle et de manière facultative. A QUI ET COMMENT FAIRE LE SIGNALEMENT ? Si un utilisateur ou un tiers (personnel technique ou administratif, etc.) est témoin d’un incident ou d’un risque d’incident dans un établissement de santé, il doit en faire le signalement auprès du correspondant local de matériovigilance. Celui-ci en informe le directeur de l’AFSSAPS grâce au formulaire de signalement (formulaire CERFA n°10246*02) qu’il transmet par fax, immédiatement s’il s’agit d’un signalement obligatoire et trimestriellement s’il s’agit d’un signalement facultatif. Dans les autres cas (cabinets privés de ville), le témoin d’un incident ou d’un risque d’incident en fait le signalement auprès du radiologue CLMV ou, à défaut, auprès du radiologue responsable. Celui-ci informe le directeur de l’AFSSAPS selon les mêmes modalités. L’AFSSAPS adresse l’accusé de réception par fax dans un délai de 10 jours ouvrés. Sans réponse de l’AFSSAPS passé ce délai, le signalement doit être envoyé par courrier recommandé avec accusé de réception. Dans tous les cas, une copie du signalement doit être envoyée au fabricant du dispositif médical en cause. 25 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 MATERIOVIGILANCE R M Matériovigilance C ODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET 23 : ARTICLES R.5212-1 À 5, R.5212-7, R.5212-12 À 18, R.5212-22 N F OBJECTIFS La matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents, ou des risques d’incidents, résultant de l’utilisation des dispositifs médicaux utilisés à des fins de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une maladie ou d’une blessure. L’objectif est d’éviter que ne se (re)produisent des incidents ou risques d’incidents graves, en prenant les mesures préventives et/ou correctives appropriées. La matériovigilance s’exerce sur les dispositifs médicaux après leur mise sur le marché. Rappel : définition d’un dispositif médical (article L5211-1 du Code de la Santé publique) " On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. " La matériovigilance comporte : • le signalement et l’enregistrement des incidents ou des risques d’incidents ; • l’enregistrement, l’évaluation et l’exploitation de ces informations dans un but de prévention ; • la réalisation de toutes études ou travaux concernant la sécurité d’utilisation des dispositifs médicaux ; • la réalisation et le suivi des actions correctives décidées. ORGANISATION Le responsable de chaque établissement de santé (public ou privé) doit désigner un correspondant local de matériovigilance (CLMV) et communiquer immédiatement son nom au directeur de l’AFSSAPS. Un ou des correspondants suppléants sont également désignés pour assurer la permanence de cette fonction. En deçà d’un certain seuil d’activité, les établissements peuvent se regrouper pour désigner un correspondant de matériovigilance commun. Ce seuil est fixé à 15 000 hospitalisations complètes ou alternatives à l’hospitalisation (comprenant séances de traitement de l’insuffisance rénale chronique, séances d’hospitalisation à temps partiel, anesthésie ou chirurgie ambulatoire, journées d’hospitalisations à domicile). Par ailleurs, les établissements qui se regroupent doivent être situés dans des départements limitrophes (maximum 3 départements différents) et l’activité totale des établissements ne doit pas dépasser plus de 2 fois le seuil. Il n’y a pas d’obligation, pour les cabinets de radiologie, de déclarer un correspondant local de matériovigilance, ce rôle revenant " implicitement " au radiologue responsable. Toutefois, dans les cabinets où exercent plusieurs radiologues, il est plus simple que l’un d’entre eux soit désigné comme tel, de façon à ce que toute personne sache à qui signaler un incident ou un risque d’incident. Dans tous les cas (un seul ou plusieurs radiologues par cabinet), il est préférable que le nom d’un correspondant de matériovigilance soit communiqué à l’AFSSAPS pour qu’il puisse être averti lorsqu’un problème survient sur un matériel que le cabinet est susceptible de posséder. Le système national de matériovigilance comprend : • à l’échelon national : ➝ l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS); ➝ la Commission nationale de matériovigilance et ses sous-commissions techniques ; • à l’échelon local : ➝ les correspondants locaux de matériovigilance (CLMV); ➝ les personnes tenues de signaler les incidents ou risques d’incidents dont elles ont connaissance (fabricants, utilisateurs et tiers, c’est-à-dire le personnel technique ou administratif, etc.). Remarque : l’AFSSAPS reçoit également des signalements d’incidents émanant de patients. 26 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 MATERIOVIGILANCE QUE SIGNALER ? Certains incidents ou risques d’incidents dits graves doivent donner lieu obligatoirement et sans délai à un signalement à l’AFSSAPS par la personne qui en a connaissance (correspondant local de matériovigilance ou non). Il s’agit de ceux mettant en cause des dispositifs médicaux ayant entraîné ou susceptibles d’entraîner la mort ou la dégradation grave de l’état de santé d’un patient, d’un utilisateur ou d’un tiers (personnel technique ou administratif, etc.). Remarque : Le terme " sans délai " est très important car il peut avoir de fortes implications juridiques. La responsabilité d’un radiologue peut être mise en cause si un problème identique survient ailleurs, sur le même type de matériel, avant qu’il n’en ait fait le signalement. Les autres évènements indésirables (réaction nocive et non voulue, indication erronée, omission ou insuffisance dans la notice d’instruction, le mode d’emploi ou le manuel de maintenance, etc.) peuvent être signalés selon une périodicité trimestrielle et de manière facultative. Notons que le dysfonctionnement ou l’altération des caractéristiques ou des performances d’un dispositif médical sont également considérés comme des évènements indésirables. Toutefois, leur signalement à l’AFSSAPS devient obligatoire si ces anomalies sont mises en évidence dans le cadre du contrôle de qualité. défaut, auprès du radiologue responsable. Celui-ci informe le directeur de l’AFSSAPS selon les mêmes modalités. L’AFSSAPS adresse l’accusé de réception par fax dans un délai de 10 jours ouvrés. Sans réponse de l’AFSSAPS passé ce délai, le signalement doit être envoyé par courrier recommandé avec accusé de réception. Dans tous les cas, une copie du signalement doit être envoyée au fabricant du dispositif médical en cause. Le témoin de l’incident est dans un établissement de santé ou une association assurant le traitement des malades Autres cas Selon la procédure de l’établissement (formulaire spécifique, téléphone …) Correspondant local de matériovigilance (CLMV) A QUI ET COMMENT FAIRE LE SIGNALEMENT ? Si un utilisateur ou un tiers (personnel technique ou administratif, etc.) est témoin d’un incident ou d’un risque d’incident dans un établissement de santé, il doit en faire le signalement auprès du correspondant local de matériovigilance. Celui-ci en informe le directeur de l’AFSSAPS grâce au formulaire de signalement (formulaire CERFA n°10246*02) qu’il transmet par fax, immédiatement s’il s’agit d’un signalement obligatoire et trimestriellement s’il s’agit d’un signalement facultatif. Dans les autres cas (cabinets privés de ville), le témoin d’un incident ou d’un risque d’incident en fait le signalement auprès du radiologue CLMV ou, à Par fax, à l’aide du formulaire CERFA Afssaps Fabricant Afssaps kit de formation à la matériovigilance MISSIONS DU CORRESPONDANT LOCAL DE MATERIOVIGILANCE (CLMV) En plus de la transmission des signalements, les correspondants locaux sont tenus : • de conduire les enquêtes et travaux relatifs à la sécurité d’utilisation des dispositifs médicaux demandés par le directeur général de l’AFSSAPS ; • d’enregistrer, d’analyser et de valider tout incident ou risque d’incident ; • de recommander, si nécessaire, des mesures conservatoires à prendre à la suite d’une déclaration d’incident ; • de donner des avis et conseils aux déclarants pour les aider à procéder au signalement des incidents ; 27 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F MATERIOVIGILANCE • de sensibiliser l’ensemble des utilisateurs aux problèmes de matériovigilance et d’aider à l’évaluation de la sécurité d’utilisation des dispositifs médicaux ; • de signaler au centre régional de pharmacovigilance tout incident ou risque d’incident provoqué par des dispositifs médicaux destinés à l’administration de médicaments ou incorporant une substance considérée comme un médicament. L’AFSSAPS propose, par l’intermédiaire de son site Internet, un kit de formation à la matériovigilance destiné aux correspondants locaux de matériovigilance. Il a pour objectif de les aider à remplir leurs missions en expliquant la procédure de déclaration, la gestion des informations descendantes, etc. LIENS UTILES • Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé : http://afssaps.sante.fr/ AFSSAPS Direction de l’évaluation des dispositifs médicaux Département des dispositifs médicaux – Unité matériovigilance 143/147 boulevard Anatole France 93285 SAINT DENIS Fax : 01 55 87 37 02 • Formulaire de signalement : http://www.sante.gouv.fr/cerfa/dispo_med/amaterio 20.pdf • Kit de formation à la matériovigilance de l’AFSSAPS : http://afssaps.sante.fr/htm/10/dm/form/choix.htm ■ 28 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F SECURITE SANITAIRE Sécurité sanitaire : gestion des effluents liquides Récapitulatif RACCORDEMENT AU RESEAU D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF Le déversement d’eaux usées autres que domestiques (effluents) dans les égouts publics doit être préalablement autorisé par la collectivité (concentration et débit limités). INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Déclaration Si la surface annuelle de film traitée par un cabinet de radiologie est supérieure à 5 000 m2, ce cabinet est considéré comme une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise à déclaration auprès du préfet sous la rubrique n° 2950. Le changement d’exploitant doit également être déclaré au préfet sous un mois. Les différents formulaires sont disponibles sur demande à la préfecture. Eau Les rejets d’eaux résiduaires doivent, si besoin, faire l’objet d’un traitement adapté de façon à respecter les valeurs limites suivantes pour les polluants spécifiques (avant rejet dans le milieu naturel ou dans un réseau d’assainissement collectif) : ❏ argent • si la surface annuelle traitée est comprise entre 5000 et 20000 m2 : 150 mg/m2 • si la surface annuelle traitée est comprise entre 20000 et 35000 m2 : 100 mg/m2 • si la surface annuelle traitée est comprise entre 35000 et 50000 m2 : 80 mg/m2 ❏ métaux lourd (à l’exception du fer) : < à 15 mg/l ❏ consommation des eaux de lavage : 15 l/m2 de surface traitée Ces valeurs limites doivent être respectées en moyenne quotidienne et aucune valeur instantanée ne doit dépasser le double des valeurs limites de concentration. Une mesure des concentrations de ces différents polluants doit être effectuée au moins tous les 3 ans par un organisme agréé et sur un échantillon représentatif du fonctionnement de l’installation (constitué soit par un prélèvement continu d’une demi-heure, soit par au moins deux prélèvements instantanés espacés d’une demi-heure). S’il est impossible d’obtenir un tel échantillon, c’est la capacité des équipements d’épuration à respecter les valeurs limites qui doit être évaluée. Déchets Les différentes catégories de déchets doivent être collectées séparément, puis valorisées ou éliminées dans des installations appropriées. Avant enlèvement, les déchets doivent être stockés dans des conditions prévenant les risques de pollution et la quantité de déchets stockés sur le site ne doit pas dépasser la capacité mensuelle de production ou un lot normal d’expédition vers l’installation d’élimination. Les déchets industriels spéciaux (produits dangereux car polluants et/ou inflammables, etc.) doivent être éliminés dans des installations autorisées à recevoir ces déchets. L’exploitant doit pouvoir justifier leur élimination et ces documents justificatifs doivent être conservés 3 ans. 29 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 SECURITE SANITAIRE R M Sécurité sanitaire : gestion des effluents liquides N F A A RTICLES L.1331-1 À L.1331-11 DU CODE DE SANTÉ PUBLIQUE RRÊTÉ DU 23 JANVIER 1997 RELATIF AUX PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES APPLICABLES AUX INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT SOUMISES À DÉCLARATION SOUS LA RUBRIQUE N°2950 (TRAITEMENT ET DÉVELOPPEMENT DE SURFACES PHOTOSENSIBLES À BASE ARGENTIQUE) RACCORDEMENT AU RESEAU D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF sous un mois. Les différents formulaires sont disponibles sur demande à la préfecture. Le raccordement de l’établissement aux égouts publics est obligatoire dans les 2 ans suivant la mise en service de l’égout. Un délai supplémentaire ou une dispense de raccordement peuvent être accordés par le maire mais, dans ce cas, l’immeuble doit disposer d’une installation d’assainissement autonome et conforme. Le déversement d’eaux usées autres que domestiques (effluents) dans les égouts publics doit être préalablement autorisé par la collectivité (concentration et débit limités). Eau INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Déclaration Si la surface annuelle de film traitée par un cabinet de radiologie est supérieure à 5 000 m2, ce cabinet est considéré comme une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise à déclaration auprès du préfet sous la rubrique n° 2950. Notons que les films secs à base de sels d’argent sont à prendre en compte pour le calcul de cette surface et que les films bicouches représentent 2 m2 de surface photosensible pour 1 m2 de film utilisé. Le changement d’exploitant doit également être déclaré au préfet Les installations de prélèvement d’eau dans le milieu naturel doivent être munies de compteurs (relevés toutes les semaines si le débit moyen prélevé est supérieur à 10 m3 / jour avec enregistrement des mesures). Le raccordement à une nappe d’eau ou au réseau public de distribution d’eau potable doit également être muni d’un dispositif anti-retour. Quant au réseau de collecte, il doit être de type séparatif, de façon à isoler les eaux résiduaires polluées des eaux pluviales. Les points de rejet des eaux résiduaires doivent être en nombre aussi réduit que possible et aménagés pour permettre le prélèvement aisé d’un échantillon et l’installation d’un dispositif de mesure de débit. En effet, la quantité d’eau rejetée doit être mesurée journellement ou, à défaut, évaluée à partir des quantités d’eau prélevées dans le réseau de distribution public ou dans le milieu naturel. Les rejets d’eaux résiduaires doivent, si besoin, faire l’objet d’un traitement spécifique de façon à respecter les valeurs limites suivantes : a) dans tous les cas : • pH (NFT 90-008) : compris entre 5,5 et 8,5 • température : < 30°C 30 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 SECURITE SANITAIRE b) dans le cas de rejet dans un réseau d’assainissement collectif muni d’une station d’épuration : • matières en suspension (NFT 90-105) : 600 mg/l • DCO (NFT 90-101) : 2000 mg/l • DBO5 (NFT 90-103) : 800 mg/l c) dans le cas de rejet dans le milieu naturel ou dans un réseau d’assainissement collectif dépourvu de station d’épuration : • matières en suspension (NFT 90-105) : < à 100 mg/l si le flux journalier n’excède pas 15 kg/j, 35 mg/l si le flux journalier est > à 15 kg/j • DCO (NFT 90-101) : < à 300 mg/l si le flux journalier n’excède pas 100 kg/j, 125 mg/l si le flux journalier est > à 100 kg/j • DBO5 (NFT 90-103) : < à 100 mg/l si le flux journalier n’excède pas 30 kg/j, 30 mg/l si le flux journalier est > à 30 kg/j Le rejet direct ou indirect, même après épuration, des eaux résiduaires dans une nappe souterraine est bien évidemment interdit. Des dispositions doivent d’ailleurs être prises, pour qu’en cas d’accident, il ne puisse pas y avoir déversement de matières dangereuses dans les égouts publics ou le milieu naturel. N F d) polluants spécifiques (avant rejet dans le milieu naturel ou dans un réseau d’assainissement collectif) : ■ argent • si la surface annuelle traitée est comprise entre 5000 et 20000 m2 : 150 mg/m2 • si la surface annuelle traitée est comprise entre 20000 et 35000 m2 : 100 mg/m2 • si la surface annuelle traitée est comprise entre 35000 et 50000 m2 : 80 mg/m2 ■ métaux lourd (à l’exception du fer) : < à 15 mg/l ■ consommation des eaux de lavage : 15 l/m2 de surface traitée Ces valeurs limites doivent être respectées en moyenne quotidienne et aucune valeur instantanée ne doit dépasser le double des valeurs limites de concentration. Une mesure des concentrations de ces différents polluants doit être effectuée au moins tous les 3 ans par un organisme agréé et sur un échantillon représentatif du fonctionnement de l’installation (constitué soit par un prélèvement continu d’une demi-heure, soit par au moins deux prélèvements instantanés espacés d’une demi-heure). S’il est impossible d’obtenir un tel échantillon, c’est la capacité des équipements d’épuration à respecter les valeurs limites qui doit être évaluée. R M Une mesure du débit est également réalisée (ou estimée à partir des consommations) si celui-ci est supérieur à 10 m3 / jour. Déchets Toutes les dispositions doivent être prises pour limiter les quantités de déchets produits, notamment en effectuant toutes les opérations de valorisation possibles. Les différentes catégories de déchets doivent être collectées séparément, puis valorisées ou éliminées dans des installations appropriées. Avant enlèvement, les déchets doivent être stockés dans des conditions prévenant les risques de pollution et la quantité de déchets stockés sur le site ne doit pas dépasser la capacité mensuelle de production ou un lot normal d’expédition vers l’installation d’élimination. Les déchets industriels spéciaux (produits dangereux car polluants et/ou inflammables, etc.) doivent être éliminés dans des installations autorisées à recevoir ces déchets. L’exploitant doit pouvoir justifier leur élimination et ces documents justificatifs doivent être conservés 3 ans. LIENS UTILES Pour connaître la liste des entreprises de votre région qui collectent les déchets (argent, etc.), contactez la Chambre des Métiers dont vous dépendez. Il y a, en général, un responsable environnement au sein de ces structures et si ce n’est pas le cas, on vous indiquera où vous adresser. Vous trouverez les coordonnées de toutes les Chambres des Métiers à l’adresse suivante : http://www.apcm.com/regions/reseau_annuaire.htm. Vous pouvez également vous renseigner auprès de l’Agence de l’eau qui gère votre région. Les coordonnées des 6 Agences de l’eau sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.agencesdeleau.fr. ■ 31 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 FORMATION DE LA PCR R M Formation de la personne compétente en radioprotection Complément N F A A RRÊTÉ DU 26 OCTOBRE 2005 RELATIF AUX MODALITÉS DE FORMATION DE LA EN RADIOPROTECTION (PCR) ET DE CERTIFICATION DU FORMATEUR PERSONNE COMPÉTENTE RRÊTÉ DU 13 JANVIER 2006 MODIFIANT L’ARRÊTÉ DU 26 OCTOBRE 2005 RELATIF AUX MODALITÉS DE FORMATION DE LA PERSONNE COMPÉTENTE EN RADIOPROTECTION ET DE CERTIFICATION DU FORMATEUR La formation de la Personne Compétente en Radioprotection se compose d’un module théorique et d’un module pratique, tous deux devant être acquis dans un intervalle d’un an maximum. En cas d’échec à l’un de ces modules, l’arrêté du 26 octobre 2005 prévoit qu’un justificatif, d’une validité de 6 mois, soit délivré au candidat pour le module acquis. La validité de ce justificatif a été allongée à 1 an par l’arrêté du 13 janvier 2006 publié au J.O. n° 32 du 7 février 2006. Rappelons que ce justificatif ne permet en aucun cas au candidat d’assurer le rôle de PCR tant qu’il n’a pas validé les deux modules de formation. ■ 32 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 ATTESTATION DE FORMATION R M Attestation de formation aux gestes et soins d’urgence Récapitulatif N F Remarque préalable : la priorité a été donnée à la formation des élèves des écoles paramédicales. Un délai de plusieurs mois, voire plusieurs années, sera nécessaire avant que toutes les personnes en poste actuellement puissent être formées. TROIS CATEGORIES D’ATTESTATIONS DE FORMATION AUX GESTES ET SOINS D’URGENCE On distingue : • l’attestation de niveau 1, qui concerne tout le personnel : secrétaires, manipulateurs et médecins radiologues ; • l’attestation de niveau 2, destinée uniquement aux manipulateurs et médecins radiologues ; • et l’attestation de formation spécialisée aux gestes et soins d’urgence face aux risques NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), destinée aux manipulateurs et aux médecins radiologues reconnus aptes médicalement, volontaires ou sollicités par les établissements de santé. CONDITIONS DE DELIVRANCE DES ATTESTATIONS Trois types de formations, comportant chacune plusieurs modules, sont proposés : formation de niveau 1, formation de niveau 2 et formation spécialisée aux risques NRBC. Les attestations sont délivrées aux participants après validation sommative des modules. VALIDITE DES ATTESTATIONS DE FORMATION Les attestations de niveaux 1 et 2 sont valables 4 ans tandis que les attestations de formation spécialisée aux gestes et soins d’urgence face aux risques NRBC sont valables 2 ans. QUI DISPENSE LES FORMATIONS ? Les formations sont dispensées par les structures de formation des professionnels de santé : • sous la responsabilité du médecin directeur scientifique et pédagogique d’un CESU (centre d’enseignement des soins d’urgence) ; • en lien avec le centre d’enseignement des soins d’urgence du SAMU zonal pour la formation spécialisée aux risques NRBC. Ce sont également les structures de formation des professionnels de santé qui organisent, après autorisation, les séances de réactualisation des connaissances pour le renouvellement des attestations. REMARQUE Les contenus et les durées des modules des formations de niveaux 1 et 2 peuvent être adaptés pour les professionnels de santé, en fonction des connaissances qu’ils ont déjà acquises dans le cadre de leur formation initiale. 33 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 ATTESTATION DE FORMATION R M Attestation de formation aux gestes et soins d’urgence A RRÊTÉ DU 3 MARS D’URGENCE 2006 RELATIF À L’ATTESTATION DE FORMATION AUX GESTES ET SOINS N F Remarque préalable : la priorité a été donnée à la formation des élèves des écoles paramédicales. Un délai de plusieurs mois, voire plusieurs années, sera nécessaire avant que toutes les personnes en poste actuellement puissent être formées. TROIS CATEGORIES D’ATTESTATIONS DE FORMATION AUX GESTES ET SOINS D’URGENCE lisée aux gestes et soins d’urgence face aux risques NRBC sont valables 2 ans. Le renouvellement des attestations est effectué après des séances de réactualisation des connaissances. Mais passé ces délais, la formation initiale devra être refaite intégralement. QUI DISPENSE LES FORMATIONS ? Les formations sont dispensées par les structures de formation des professionnels de santé : • sous la responsabilité du médecin directeur scientifique et pédagogique d’un CESU (centre d’enseignement des soins d’urgence) ; • en lien avec le centre d’enseignement des soins d’urgence du SAMU zonal pour la formation spécialisée aux risques NRBC. On distingue : • l’attestation de niveau 1, qui concerne tout le personnel : secrétaires, manipulateurs et médecins radiologues ; • l’attestation de niveau 2, destinée uniquement aux manipulateurs et médecins radiologues ; • et l’attestation de formation spécialisée aux gestes et soins d’urgence face aux risques NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), destinée aux manipulateurs et aux médecins radiologues reconnus aptes médicalement, volontaires ou sollicités par les établissements de santé. Ce sont également les structures de formation des professionnels de santé qui organisent, après autorisation, les séances de réactualisation des connaissances pour le renouvellement des attestations. CONDITIONS DE DELIVRANCE DES ATTESTATIONS FORMATION AUX GESTES ET SOINS D’URGENCE DE NIVEAU 1 Trois types de formations, comportant chacune plusieurs modules, sont proposés : formation de niveau 1, formation de niveau 2 et formation spécialisée aux risques NRBC. Les attestations sont délivrées aux participants après validation sommative des modules. Cette validation est basée sur l’évaluation pratique de l’acquisition des gestes et comportements par le stagiaire. Attention : un manipulateur, par exemple, devra être titulaire de l’attestation de niveau 1 avant de pouvoir s’inscrire à la formation de niveau 2. VALIDITE DES ATTESTATIONS DE FORMATION Les attestations de niveaux 1 et 2 sont valables 4 ans tandis que les attestations de formation spécia- Destinataires : tout le personnel (secrétaires, manipulateurs et médecins radiologues) Conditions d’accès à la formation : aucune Durée : 12 heures Nombre de personnes : formation par groupes de 10 à 12 personnes Objectif : acquisition des connaissances nécessaires à l’identification d’une urgence à caractère médical et à sa prise en charge, seul ou en équipe, en attendant l’arrivée de l’équipe médicale Nombre de modules : 3 ➜ Module n° 1 d’une durée de 6 heures maximum Il s’agit d’un enseignement pratique relatif à la prise en charge des urgences vitales. Ce module doit permettre aux participants d’identifier un danger immédiat et de mettre en œuvre la protection adaptée, 34 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 ATTESTATION DE FORMATION d’alerter le SAMU ou le numéro d’urgence interne pour transmettre les observations et de suivre les conseils donnés, d’identifier l’inconscience et d’assurer la liberté et la protection des voies aériennes d’une personne inconsciente en ventilation spontanée, d’identifier un arrêt cardiaque et de réaliser une réanimation cardio-pulmonaire de base, d’identifier une obstruction aigue des voies aériennes et de réaliser les gestes adéquats et enfin d’arrêter une hémorragie externe. ➜ Module n° 2 d’une durée de 3 heures Il s’agit d’un enseignement pratique relatif à la prise en charge des urgences potentielles. Il doit permettre d’utiliser le matériel d’immobilisation adapté à un traumatisme, d’enlever un casque intégral, d’effectuer un relevage et un brancardage, de faire face à un accouchement inopiné et d’appliquer les règles de protection face à un risque infectieux. N F ➜ Module n° 2 d’une durée de 3 heures Il s’agit d’un enseignement pratique relatif à la prise en charge des urgences potentielles. Il doit permettre d’identifier les signes de gravité d’un malaise, d’un traumatisme osseux ou cutané et d’effectuer les gestes adéquats, de participer au relevage et au brancardage, d’identifier les signes de gravité d’une brûlure et d’agir en conséquence, d’appliquer les règles élémentaires d’hygiène et enfin, en l’absence de médecin, de demander conseil au SAMU ou au service dédié interne, de transmettre les observations en respectant les règles déontologiques et de suivre les conseils donnés. ➜ Module n°3 d’une durée de 3 heures Il s’agit d’un enseignement relatif aux risques collectifs (identification d’un danger et application des consignes de protection adaptées, identification du rôle de chacun en cas de déclenchement d’un plan blanc, sensibilisation aux risques NRBC). FORMATION AUX GESTES ET SOINS D’URGENCE DE NIVEAU 2 Destinataires : manipulateurs et médecins radiologues Conditions d’accès à la formation : disposer d’un diplôme de manipulateur ou de médecin radiologue (ou être étudiant en médecine ou en école de manipulateur) et disposer d’une attestation de niveau 1 en cours de validité Durée : 9 heures Nombre de personnes : formation par groupes de 10 à 12 personnes Objectif : acquisition des connaissances nécessaires à l’identification d’une urgence à caractère médical et à sa prise en charge en équipe, en utilisant des techniques non invasives, en attendant l’arrivée de l’équipe médicale Nombre de modules : 3 ➜ Module n° 1 d’une durée de 3 heures Il s’agit d’un enseignement pratique relatif à la prise en charge des urgences vitales. Ce module doit permettre aux participants d’identifier un arrêt cardiaque et de réaliser une réanimation cardio-pulmonaire R M avec le matériel d’urgence, de mettre en œuvre des appareils non invasifs de surveillance des paramètres vitaux et d’appliquer les procédures de maintenance et de matériovigilance des matériels d’urgence. ➜ Module n°3 d’une durée de 3 heures Il s’agit d’un enseignement théorique et pratique relatifs aux risques collectifs permettant de participer à la mise en œuvre des plans sanitaires, de s’intégrer dans la mise en œuvre de plans de secours et de plans blancs et d’identifier son rôle en cas d’activation des annexes NRBC tout en se protégeant par la tenue adaptée. REMARQUE Les contenus et les durées des modules des formations de niveaux 1 et 2 peuvent être adaptés pour les professionnels de santé, en fonction des connaissances qu’ils ont déjà acquises dans le cadre de leur formation initiale. FORMATION SPECIALISEE AUX GESTES ET SOINS D’URGENCE FACE AUX RISQUES NRBC Destinataires : manipulateurs et médecins radiologues volontaires ou sollicités par les établissements de santé Conditions d’accès à la formation : disposer d’un diplôme de manipulateur ou de médecin radiologue Durée : 9 heures Nombre de personnes : formation par groupes de 10 à 12 personnes Objectif : acquisition des connaissances nécessaires à la participation à la gestion de crise en situation de risques sanitaires NRBC. Nombre de modules : 1 L’unique module de cette formation comprend un enseignement théorique et pratique relatif au risque collectif en lien avec la profession. Il doit permettre aux participants d’appliquer les procédures individuelles et collectives de protection aux risques NRBC et de participer à la chaîne de décontamination. ■ 35 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F ATTESTATION DE FORMATION Attestation de formation aux gestes et soins d’urgence Année A : Formation de niveau 1 ➜ Validation et délivrance d’une attestation de niveau 1 Formation de niveau 2 ➜ Validation et délivrance d’une attestation de niveau 2 Formation spécialisée aux risques NRBC ➜ Validation et délivrance d’un attestation de formation spécialisée aux risques NRBC Année A + 2 : Séance de réactualisation des connaissances pour le renouvellement de l’attestation de formation spécialisée aux riques NRBC Année A + 4 : Séance de réactualisation des connaissances pour le renouvellement de l’attestation de niveau 1 Séance de réactualisation des connaissances pour le renouvellement de l’attestation de niveau 2 Formation de niveau 1 qui concerne tout le personnel (secrétaires, manipulateurs et médecins radiologues) Formation de niveau 2 qui concerne les manipulateurs et les médecins radiologues Formation spécialisée aux risques NRBC qui concerne les manipulateurs et les médecins radiologues volontaires ou sollicités par les établissements de santé 36 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F ETUDES DE POSTES DE TRAVAIL Les études de postes de travail D ÉCRET N° 2003-296 DU 31 MARS 2003 RELATIF À LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS CONTRE LES DANGERS DES RAYONNEMENTS IONISANTS Les expositions professionnelles aux rayonnements ionisants doivent être maintenues au niveau le plus faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre et, en tout état de cause, en dessous des limites règlementaires (voir fiche " limites de doses pour les travailleurs "). A cet effet, le chef d’établissement doit procéder à une analyse des postes de travail. OBJECTIFS DES ETUDES DE POSTES Les objectifs des études de postes sont multiples. En effet, elles permettent au chef d’établissement d’obtenir des informations indispensables pour : QUAND REALISER LES ETUDES DE POSTES Les études de postes doivent être réalisées avant la mise en service de nouveaux postes de travail. Elles doivent ensuite être renouvelées périodiquement et à l’occasion de toute modification des conditions de travail pouvant affecter la santé et la sécurité des travailleurs. Des données anormales telles que des résultats de dosimétrie aberrants, une dérive des doses reçues par le personnel, etc., peuvent également donner lieu à de nouvelles études de postes. ❏ le classement du personnel ; COMMENT REALISER LES ETUDES DE POSTES ❏ le choix des modalités de surveillance dosimétrique ; 1. Préparation de l’étude ❏ la délimitation des zones réglementées ; ❏ la vérification de l’adaptation des techniques dosimétriques aux conditions d’exposition ; ❏ la définition des moyens de protection individuels et collectifs et l’évaluation de leur efficacité ; ❏ le remplissage de la fiche d’exposition ; ❏ l’optimisation de la radioprotection ; ❏ etc. Notons que la fiche d’aptitude établie par le médecin du travail pour chaque travailleur doit indiquer la date de l’étude du poste de travail. Une étude de poste se décompose en trois phases successives : Il s’agit de recueillir les informations nécessaires à la caractérisation de l’installation, d’inventorier les tâches réalisées par le personnel, d’identifier les parties du corps ou organes les plus exposés, de choisir les instruments de mesure ou les logiciels de calculs appropriés et de définir le protocole d’étude. ➜ Installation : • identification des sources de rayonnement ; • caractérisation des champs (nature, énergie, débit, orientation) ; • identification des équipements de protection collective. 37 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F ETUDES DE POSTES DE TRAVAIL ➜ Tâches réalisées par le personnel : • détermination de la durée et de la fréquence des tâches ; • relevé des positions des travailleurs par rapport à la source ; • identification des moyens de protection individuelle. Les instruments de mesure sont choisis en fonction des grandeurs à mesurer et des caractéristiques des sources. Il est important de connaître leurs incertitudes intrinsèques. Pour les sources pulsées et/ou de courte durée, il est préférable de réaliser des mesures en dose intégrée (par opposition aux mesures en débit de dose). 2. Evaluation de la dose Différentes données sont utilisables pour l’évaluation de la dose : ❏ les résultats de la précédente étude de poste ; ❏ l’historique de la surveillance dosimétrique des travailleurs ; ❏ les résultats des contrôles techniques d’ambiance. Pour chaque tâche, l’évaluation de la dose reçue doit correspondre aux conditions réelles d’exposition. Elle est réalisée par mesure et/ou calcul. En toute rigueur, l’évaluation de la dose globale correspond à la somme des doses associées aux différentes tâches. En pratique, on considère plus particulièrement les tâches contribuant à l’essentiel de la dose (tâches les plus irradiantes et/ou les plus fréquentes). 3. Exploitation des résultats ➜ Classification du travailleur Pour chaque travailleur exposé, il faut considérer l’ensemble des tâches réalisées et pondérer la dose associée à chaque tâche par sa contribution relative au temps de travail. Une extrapolation permet ensuite d’estimer la dose annuelle susceptible d’être reçue. ➜ Délimitation des zones réglementées Il ne faut pas prendre en compte les équipements de protection individuelle pour la délimitation des zones. Un arrêté précisant les modalités de ce zonage sera publié prochainement. ➜ Optimisation de la radioprotection L’étude de poste peut mettre en évidence divers problèmes : différences de comportement d’un travailleur à l’autre, inadaptation de certains protocoles, etc. Des actions correctives peuvent donc être envisagées à l’issue de l’étude. GUIDE IRSN D’AIDE A LA REALISATION DES ETUDES DE POSTES De nombreuses incertitudes demeurent quant aux modalités pratiques de la réalisation des études de postes, c’est pourquoi l’IRSN a entrepris la rédaction d’un guide spécifique qui sera publié ultérieurement. Ce guide est constitué de deux parties : • la première partie présente le contexte réglementaire des études de postes. Elle donne des recommandations pour le choix et l’utilisation des instruments de mesure et des logiciels de calcul à mettre en œuvre et propose une méthodologie générale ; • la seconde partie est constituée d’une série de fiches, chacune étant consacrée à un domaine d’activité en particulier (radiologie conventionnelle, radiologie interventionnelle, etc.). ■ 38 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 R M N F NORMES DE SECURITE Normes de sécurité C HAPITRES II ET V, ARTICLE L.620-5 DU CODE DU TRAVAIL GENERALITES Parallèlement à la demande de permis de construire pour un cabinet médical, un dossier doit être déposé à la DDSIS (Direction Départementale des Services Incendie et Secours) qui vérifie notamment la liberté d’accès pour les véhicules anti-incendie, les possibilités de dégagement et de sortie en cas de sinistre, la présence d’extincteurs appropriés, etc. Par la suite, le cabinet médical étant considéré comme un lieu public de 5ème catégorie, il n’est pas soumis aux visites périodiques de contrôle des normes de sécurité. PREVENTION DES INCENDIES Le cabinet médical doit posséder des dégagements (portes, couloirs, circulations, escaliers, etc.) répartis de manière à permettre l’évacuation rapide de la totalité des occupants dans des conditions de sécurité maximale. Ces dégagements doivent toujours être libres et une signalisation doit indiquer le chemin vers la sortie la plus proche. Un éclairage de sécurité doit être installé afin d’assurer l’évacuation des personnes en cas d’interruption accidentelle de l’éclairage normal. Les établissements où peuvent se trouver réunies habituellement plus de 50 personnes (effectif du personnel majoré de l’effectif du public susceptible d’être admis) doivent être munis d’une alarme sonore ayant une autonomie minimale de 5 minutes. Le chef d’établissement doit s’assurer que les extincteurs sont maintenus en bon état de fonctionnement et qu’ils sont en nombre suffisants : au moins un extincteur portatif à eau pulvérisée de 6 litres minimum pour 200 m2 de plancher (avec un minimum d’un appareil par niveau). D’autres types d’extincteurs (extincteurs à CO2) peuvent être nécessaires en cas de risques particuliers (risques électriques notamment). Enfin, l’accès de l’extérieur et l’intervention des services de secours et de lutte contre l’incendie doivent être aisés. CONSIGNES D’URGENCE Dans les établissements où peuvent se trouver réunies habituellement plus de 50 personnes (personnel + public), une consigne d’urgence doit être rédigée et affichée de manière très apparente : ❏ dans chaque local pour les locaux dont l’effectif est supérieur à 5 personnes ; ❏ dans chaque local ou dans chaque dégagement desservant un groupe de locaux dans les autres cas. Cette consigne indique le matériel de secours qui se trouve dans le local ou à proximité, le personnel chargé d’utiliser ce matériel, les personnes chargées de diriger l’évacuation du personnel et du public ainsi que les mesures spécifiques liées à la présence de handicapés. Elle mentionne également les moyens d’alerte disponibles, l’adresse et le numéro de téléphone du service de secours (15 ou 18). Bien évidemment, toute personne témoin d’un début d’incendie doit donner l’alarme et mettre en œuvre les premiers secours sans attendre le personnel désigné. Notons que l’employeur doit afficher l’adresse et le numéro d’appel des services de secours d’urgence, du médecin du travail ainsi que de l’inspecteur du travail dans les locaux accessibles aux salariés. MATERIEL DE PREMIERS SECOURS Les lieux de travail doivent être équipés d’un matériel de premiers secours adapté, facilement accessible et signalé par des panneaux spécifiques. ■ 39 Obligations réglementaires des structures radiologiques • Janvier 2008 - Additif V3 / numéro spécial - janvier 2008 FÉDÉRATION NATIONALE DES MÉDECINS RADIOLOGUES 62 boulevard de Latour Maubourg - 75007 Paris Tél. : 01 53 59 34 00 - Fax : 01 45 51 83 15 http://www.fnmr.org - Email : [email protected] Numéro spécial - juin 2006 Le Médecin Radiologue de France Directeur de la Publication : Dr Jacques NINEY Rédacteur en chef : Dr Robert LAVAYSSIERE Secrétaire de rédaction : Wilfrid VINCENT Téléphone : 01 53 59 34 00 Edition • Secrétariat • Publicité Rédaction • Petites Annonces EDIRADIO S.A.S. au capital de 40 000 € Téléphone : 01 53 59 34 01 Télécopie : 01 45 51 83 15 http://www.fnmr.org E-mail : [email protected] 62, bd de Latour - Maubourg 75007 Paris Président : Dr Jacques NINEY Responsable de la Régie Publicitaire : Dr Saranda HABER Maquettiste : Marc LE BIHAN Imprimerie Moderne : 137 avenue de Conthe B.P. 337 15003 Aurillac cedex Dépôt légal 2ème trimestre 2006