Technique de prélèvements bactériologiques - CClin Sud-Est
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Technique de prélèvements bactériologiques - CClin Sud-Est
22/10/2013 PRESCRIPTION MEDICALE A visée diagnostic, épidémiologique Les prélèvements en bactériologie: Prélèvement Etape pré analytique Acheminement Variable selon l’ organisation interne Laboratoire de Bactériologie Etape analytique : Mise en culture Etape post analytique 1 ARLIN PACA S Desmons 2 ARLIN PACA S Desmons Les étapes de l’analyse : Etape pré analytique : L'acte de biologie médicale comprend plusieurs étapes : 1. La prescription Prescription médicale 2. Le prélèvement Etape pré analytique : 3. L’envoi des échantillons au laboratoire Prélèvement d’un échantillon Recueil des éléments cliniques pertinents Préparation, Conservation Transport de l’échantillon jusqu’au laboratoire 4. Les examens abordées : Etape analytique : Processus technique permettant l’obtention du résultat d’analyse microbiologique Etape post analytique : Validation, interprétation des résultats, ECBU ECBC Hémoculture Prélèvement de plaie Écouvillonnage rectal communication au prescripteur 3 ARLIN PACA S Desmons 4 Doit être claire, précise (selon la nomenclature des actes de biologie médicale) Doit comporter : Nature de l’échantillon : urine, selle, crachat….. Origine anatomique, Mode de recueil Nom et qualité du prescripteur Identité du malade (nom, prénom, sexe, date de naissance, date d’hospitalisation, numéro d’identification L’objectif de l’analyse : o Diagnostic ou épidémiologique Degré d’urgence Informer le préleveur et le biologiste S Desmons Le prélèvement : La prescription : ARLIN PACA Acte clé de la phase pré analytique Par une personne habilitée Respect des conditions préconisées par le laboratoire : Manuel du prélèvement Procédures connues, accessibles par toutes les personnes en charge des prélèvements Convention laboratoire/ Etablissement : acte technique et condition hygiène Exemple : prélèvement urine sur sonde , ECBC par tubage gastrique etc.. Respect des PRECAUTIONS STANDARD Protéger le professionnel Protéger le patient Tout produit biologique doit être considéré comme potentiellement infectieux Ordonnance Prescription médicale Bon pré établi à remplir 5 ARLIN PACA S Desmons 6 ARLIN PACA S Desmons 1 22/10/2013 Vous les connaissez tous ! Cas particulier : Respecter les PCH relatives à l’infection connue ou suspectée chez le patient : GOUTELETTES, AIR, CONTACT Exemple : Port du masque chirurgicale pour réaliser les prélèvements de diagnostic coqueluche, grippe, varicelle Port du masque FFP2 en cas de tuberculose Infection ou colonisation due à des MO dont il est souhaitable de limiter la propagation : patient porteur d’un CD 027 7 ARLIN PACA S Desmons 8 ARLIN PACA S Desmons Personnel réalisant l’acte de prélèvement : Recommandations : Porter un équipement de protection adapté aux diverses situations (gants, blouse, masque, lunettes, etc.) Infirmièr(e)s diplômés d’état : Hygiène des mains avant et après chaque acte technique Sur prescription ou sur application d’un protocole Ne pas recapuchonner les aiguilles. Décret de compétence n°2004-802 du 29 juillet 2004 : article R 4311-7 Utiliser du matériel stérile à UU Manipuler avec soins les objets coupants et piquants et les Techniciens de laboratoires titulaires du certificat déposer immédiatement après usage dans des conteneurs adaptés. de prélèvement (sanguin uniquement) Ranger, nettoyer, désinfecter le matériel rentré dans la chambre Médecins, pharmacien Individualisation du soin (réduction de la contamination de l’env) 9 ARLIN PACA S Desmons Internes…. 10 ARLIN PACA S Desmons Etiquetage de l’échantillon biologique : Dispositif de recueil : Au lit du patient Conditionnement spécifique en fonction des échantillons à analyser : Solide/liquide Système stérile ou non Système clos ou non Tube sec +/- avec des réactifs Micro organismes recherchés (ensemencement +/-) Avec ou sans milieu de conservation 11 ARLIN PACA S Desmons Informations patients : nom, prénom, date de naissance du patient, date, heure site de prélèvement Informations préleveurs : nom ou initiales 12 ARLIN PACA S Desmons 2 22/10/2013 Transfert des échantillons au laboratoire : Réception au laboratoire : Réception des prélèvements et contrôle Emballage primaire (contenant le liquide biologique) récipient étanche, hermétique : tubes, flacon stérile… Emballage secondaire : sachet plastique avec double compartiment o Un compartiment pour le prélèvement o Un compartiment pour la demande d’examen Emballage tertiaire : par route Fonction de la catégorie de l’échantillon : 13 Anomalies sur prélèvement : Échantillon sans identité / illisible/incomplète Discordance entre identité échantillon et feuille de prescription Quantité insuffisante, échantillons inappropriés aux analyses prescrites Echantillons reçus dans des récipients endommagés et non étanches……………. Appel du prescripteur agent infectieux +/- pathogène (CAT A ou B) ARLIN PACA S Desmons 14 ARLIN PACA S Desmons En résumé : ECBU Choisir le dispositif de prélèvement adapté : Cf manuel de prélèvement du laboratoire Examen Cyto Bactériologique des Urines Appliquer les précautions standards Joindre la fiche de demande d’examen avec les informations précises Acheminer le prélèvement au laboratoire Délai compatible avec les analyses demandées 15 ARLIN PACA S Desmons 16 ARLIN PACA S Desmons Contexte et indication : ECBU : Contexte et indication : Analyse micro biologique la plus fréquemment réalisée …… infection la plus fréquente !!! Mode de recueil: Patient continent Patient avec sonde à demeure Permet de faire un diagnostic biologique d’infection Patient incontinent urinaire Chez le nourrisson et jeune enfant Cas particulier : D’isoler le(s) et d’identifier micro organismes Urétérostomie, néphrostomie responsable Conservation /transport La demande Déterminer leur sensibilité aux anti infectieux et d’adapter le traitement 17 ARLIN PACA S Desmons 18 ARLIN PACA S Desmons 3 22/10/2013 Patient continent : matériel et méthode Quelques rappels : Colonisation ou bactériurie asymptomatique : Présence de ou de plusieurs MO dans l’arbre urinaire sans manifestation clinique Infection urinaire entrainant une réponse inflammatoire et des signes cliniques associées : Au moins un des signes suivants : fièvre, impériosité mictionnelle, pollakiurie, brûlure mictionnelle ou douleur sus pubienne en l’absence d’autre cause infectieuse ou non A une uro culture positive 19 Définition Conférence de Consensus SPILF/AFU 2002 ARLIN PACA S Desmons 20 Patient continent : Urine du premier jet : Suspicion d’infection urétrale ou prostatique recherche de mycoplasmes urogénitaux Recherche de mycobactérie dans les urines : Examen de 2nde intention, sur prescription spécifique Recueillir la totalité des urines de la 1ère miction du mâtin après restriction hydrique, 3 jours de suite. ARLIN PACA S Desmons Méthode : Matériel : • Vérifier l’identité, • Gants et serviettes propres ou à UU • Gans à UU • Compresses stériles • Dispositif de recueil stérile • SHA • Savon liquide, eau du robinet • Solution antiseptique non alcoolique • Sac de transport et bon d’examen ARLIN PACA S Desmons Patient SAD : Matériel et Méthode Cas particulier : 21 Milieu de jet représentatif de l’urine vésicale normalement stérile. De préférence miction du matin sinon 2 à 4 h après la dernière miction • Informer et installer le patient (patient autonome peut pratiquer sa toilette et le prélèvement lui-même en respectant les mêmes précautions d’hygiène • Faire une friction hydro alcoolique • Mettre les gants à UU • Réaliser la toilette des organes génito- urinaires au savon liquide : élimination flore commensale • Rincer, sécher •Appliquer l’antiseptique avec des compresses stériles sur le méat urinaire • Eliminer le 1er jet d’urine (20 ml) • Recueillir aseptiquement les urines (20 à 30 ml) dans le dispositif stérile : ne pas toucher bord sup du flacon, fermer hermétiquement • Oter les gants , faire une FHA •Identifier le flacon et acheminer Correspond à l’agression d’un tissu par un ou plusieurs MO Miction : 22 Vérifier la date de pose de la SU Clamper la sonde en aval du site de prélèvement 15 à 20 min avant le recueil Matériel : Méthode : • Seringue de 10 ml • Aiguille trocard selon le site de prélèvement • Dispositif de recueil • Compresses stériles • Gants à UU • Antiseptique non alcoolique • Dispositif élimination des déchets • Sachet de transport et bon d’examen • Vérifier l’identité • Informer et installer le patient • Faire une friction hydro alcoolique • Mettre des gants à UU • Désinfecter le site de prélèvement • Prélever les urines selon la technique adaptée au site • Transférer les urines dans le dispositif de recueil •Déclamper la sonde •Oter les gants et faire une friction hydro alcoolique ARLIN PACA S Desmons Mode de recueil : Patient incontinent Mode de recueil : patient SAD Chez la femme : Sondage aller/ retour ou itératif (utiliser sonde de petit calibre) Uniquement si le recueil des urines lors de la miction est impossible Ce qu’il Faut faire : Recueillir les urines par ponction après désinfection sur le site spécifique du dispositif de sonde. En cas de demande d’ECBU à l’occasion d’un changement de sonde Recueillir l’urine sur la sonde nouvellement posée Chez l’homme : Afin d’éviter le risque de prostatite lié au sondage, préférer le collecteur pénien propre, voir le cathétérisme sus-pubien en cas de rétention d’urine. Ce qu’il NE Faut PAS faire Prélever dans le sac collecteur (pullulation microbienne importante) Rompre le système clos en déconnectant la sonde du sac pour prélever les urines L’analyse bactériologique des embouts de sondes urinaires n’est pas recommandé. 23 ARLIN PACA S Desmons 24 ARLIN PACA S Desmons 4 22/10/2013 Mode de recueil : Nourrisson et jeune enfant : Cas particulier : En cas de miction volontaire privilégier le prélèvement d’urine au milieu du jet après désinfection soigneuse de la vulve, du prépuce. Urétérostomie : Après nettoyage soigneux de la stomie on met en Collecteur d’urine (enfant de moins de 3 ans) : place un collecteur stérile et l’on procède comme pour le nourrisson méthode la plus utilisée Dispositif à UU adaptée à l’anatomie, Préparation du site Néphrostomie : désinfection soigneuse de la vulve, du méat urinaire et du périnée / du gland et prépuce. A changer après 1h en l’absence d’urine Urine transvasée avec asepsie dans le flacon stérile Acheminer vers le laboratoire 25 ARLIN PACA S Desmons Obtenir urine du rein droit et gauche 26 ARLIN PACA S Desmons Renseignements à recueillir pour le biologiste : Conservation ECBU : Mode de recueil de l’échantillon : milieu de jet, 1er jet, sur SAD, par cathétérisme, sur dispositif Après recueil l’acheminer au laboratoire : collecteur (poche nourrisson, collecteur pénien urétérostomie, KT sus pubien et sa durée de mise en place) 1. Si utilisation d’un milieu de conservation Information patient : identité tube boraté = bloque la multiplication bactérienne Terrain physiologique : âge, sexe, grossesse Possibilité de conservation des urines à t° ambiante pd 48h Renseignements cliniques : température ,atteinte neurologique, anomalie fonctionnelle (vessie de Bricker), intervention chir Date et heure du prélèvement 1. Pas de milieu de conservation Traitement antibiotique les urines sont conservées à + 4°C maxi 24h Notion d’hospitalisation récente ou de vie en institution Terrain particulier : diabète, immunodépresseion 27 ARLIN PACA S Desmons 28 Dépistage sur bandelette urinaire : Méthode de dépistage rapide par réactif Réalisée au lit du malade, au cabinet médical ou par l le patient lui-même La BU ne doit pas être faite par application sur la protection, sur sonde Doit être réalisé immédiatement après le prélèvement d’urine Respecter les conditions de lecture Les BU doivent disposer du marquage DMDIV (dispositif médical pour diagnostic in vitro) Peuvent être réalisées par des IDE (art R.4311-539 du CSP – recueil des données biologiques obtenues par lecture instantanée) Dépistage des personnes asymptomatiques : femmes enceintes (en cas de positivité complèter par un ECBU) Cystite aigue simple (communautaire) Quand réaliser un ECBU : en cas de symptômes uniquement et sur PM Ne doit pas être réalisé en cas d’urines nauséabondes, troubles, fuites … Le prélèvement se fait après une toilette périnéale au savon doux , suivi d’une désinfection du méat. Acheminer au laboratoire selon les recommandations du manuel La BU NE PEUT PAS ETRE RETENUE COMME METHODE DE DIAGNOSTIC DE L’INFECTION URINAIRE 29 ARLIN PACA S Desmons S Desmons Ce qu’il faut retenir : Méthode applicable pour : ARLIN PACA 30 ARLIN PACA S Desmons 5 22/10/2013 Définition : Prélèvement broncho pulmonaire Recueil des sécrétions en vue d’un examen : cytobactériologique soit : Examen Cyto Bactériologique de l’expectoration ou Crachat Par expectoration spontanée Par aspiration Lors d’une fibroscopie bronchique (non abordé car acte médical) LBA : lavage boncho alvéolaire PDP : prélèvement distal protégé 31 ARLIN PACA S Desmons 32 Objectifs et indications : ARLIN PACA S Desmons Recommandations : Précautions respiratoires : Masque chirurgicale ou FFP2 pour le préleveur : Fonction du MO recherché Risque de projection et contact proche avec le patient Permet l’identification de MO responsables des pathologies infectieuses broncho pulmonaire Application des Précautions Standard ou Précautions complémentaires Indications : Diagnostic des surinfections de bronchite chronique Diagnostic des infections à mycobactérie et des infections chez les patients atteints de mucoviscidose 33 ARLIN PACA S Desmons 34 ARLIN PACA S Desmons Technique par expectoration: Limites de l’ECBC : Vérifier la prescription et l’identité du patient Contamination du prélèvement par la salive et la flore aérodigestive. Prévenir le patient et lui expliquer le soin Certaines espèces bactériennes responsable d’infections Mettre le patient en position ½ assise ou assis pulmonaires sont présentes à l’état commensales dans l’oropharynx et la salive (Streptococcus pneumonia, Haemophilus influenzae) Certaines bactéries ne sont pas cultivables sur les milieux de cultures usuels (legionnella, chlamydia, mycobactérie) Le matin à jeun avant tout traitement ATB Après rinçage bucco dentaire à l’ eau stérile ou bain bouche Demander au patient de réaliser une expiration forcée pour faciliter la toux et l’expectoration Ramener les sécrétions accumulées pendant la nuit En cas difficulté à l’expectoration l’aide d’un kinésithérapeute peut être Nécessité de faire d’autres prélèvements pour faire un nécessaire (clapping, ECBC induite) Recueillir les sécrétions dans un support stérile (au moins 2 ml) diagnostic microbio d’infection respiratoire Vérifier la présence de crachat et non de salive Hémoculture Recherche d’Antigène urinaire Fermer hermétiquement, acheminer au laboratoire dans les plus brefs Recueil des sécrétions broncho pulmonaires sur prélèvement délais ( inf à 2h ) protégé : LBA (lavage broncho alvéolaire), PDP (prélèvement distal protégé)… En cas de recherche de BK renouveler l’examen 3 jours de suite en le mentionnant sur la demande 35 Utilisation de matériel à UU Hygiène des mains avant et après le soin Port des gants à UU Décontamination des surfaces de travail souillées ARLIN PACA S Desmons 36 ARLIN PACA S Desmons 6 22/10/2013 Autres prélèvements : Technique par tubage gastrique : Aspiration bronchique : Objectif : Prélever dans l’estomac des sécrétions Tubage gastrique pour tuberculose bronchiques dégluties pendant le sommeil à la recherche du Bacille de Koch Aspiration endotrachéale (réa) Indication : Fibroscopie bronchique Recherche de BK chez les patients ne pouvant pas cracher 37 ARLIN PACA S Desmons 38 Technique par tubage gastrique : Méthode : A jeun depuis la veille Réalisé le plus tôt possible après le réveil Position ½ assise Préleveur : hygiène des mains, port des gants et masque Introduire la SG après lubrification Vérifier le bon positionnement de la SG Aspirer les sécrétions et les répartir dans les pots stériles Examen à renouveler 3 jours de suite Ne pas faire Faire boire le patient pour faciliter le passage de la SG entrainant la dilution des sécrétions Masque de soin et gants non stériles de protection pour l’ IDE sonde gastrique avec extrémité distale suffisamment perforée pour laisser passer le liquide seringue à gavage pour aspirer les sécrétions lubrifiant compresses non stériles, stéthoscope Flacons stériles Si besoin eau stérile (injecter dans la sonde) ARLIN PACA S Desmons Technique par tubage gastrique : Matériel : 39 ARLIN PACA S Desmons 40 ARLIN PACA S Desmons Définition : Hémoculture Hémoculture : Méthode destinée à établir le diagnostic biologique et étiologique de la présence de micro organismes dans le sang On parle de : bactériémie s’il s’agit de bactérie dans le sang fongémie s’il s’agit de champignons (levures) 41 ARLIN PACA S Desmons 42 ARLIN PACA S Desmons 7 22/10/2013 RAPPELS : Indications : Contexte infectieux : Infection généralisée Infection localisée (décharge bactérienne) Endocardite infectieuse Exploration fièvre inexpliquée Surveillance patients à risques (exemple aplasie) Protocole particulier en présence de un ou plusieurs facteurs favorisant la survenue d’une bactériémie (présence de cathéter) Diagnostic de colonisation d’un dispositif intra vasculaire ( une sur kt et une en périphérie)en même temps Inconnues, non justifiées Dérive dans la crainte de manquer le diagnostic de bactériémie Le sang est un milieu normalement stérile Un état bactériémique se caractérise par le passage répèté de MO dans le sang 43 ARLIN PACA S Desmons 44 ARLIN PACA S Desmons Amélioration de la détection d’une bactériémie : EVITER LES FAUX POSITIFS = 4 à 6 flacons correctement remplis : 2 possibilités 3 séries de 2 flacons 1 série de 6 flacons INTRODUCTION DANS LE FLACON D’UNE BACTERIE PRESENTE SUR LA PEAU Prélèvement total de 40 à 60 ml de sang (chez l’adulte) Adulte 8 et 10 ml par flacon Enfant en fonction du poids 45 ARLIN PACA S Desmons 46 Contexte : ARLIN PACA S Desmons Facteurs de contamination : Près de la moitié des hémocultures positives sont Une peau mal préparée des faux positifs Des mains mal désinfectées Une mauvaise technique de prélèvement Concerne surtout les Staphylocoques à coagulase négative La multiplication des prélèvements dans de mauvaises conditions Une mauvaise asepsie des bouchons des flacons La contamination peut entrainer d’hémocultures Une antibiothérapie inappropriée L’augmentation de la durée de séjour et des dépenses induites 47 ARLIN PACA S Desmons 48 ARLIN PACA S Desmons 8 22/10/2013 Comment éviter les faux positifs : Comment éviter les faux positifs : Antisepsie cutanée rigoureuse Choix du site de prélèvement : Détersion (savon antiseptique + eau) Rinçage (eau stérile) 1ère intention : Ponction veineuse directe : Séchage (compresse stérile) Le recueil de sang à travers un dispositif intra vasculaire Application antiseptique alcoolique Gamme Gamme chlorhexidine Gamme PVP-I augmente la fréquence de contamination Exception : • Sur cathéter immédiatement après sa pose •Sur voie centrale : hémoc quantitative Respect du temps contact Etape essentielle visantde à détruire la flore cutanée au moment du prélèvement 49 ARLIN PACA S Desmons 50 ARLIN PACA S Desmons En pratique : Matériel Produit hydro alcoolique pour les mains Gants Garrot désinfecté Antiseptique de la même gamme dont antiseptique alcoolique 4 à 6 flacons (aérobie et anaérobie) Dispositif de prélèvement sécurisé + corps de pompe Conteneurs à OPCT ARLIN PACA 51 S Desmons 52 ARLIN PACA S Desmons 54 ARLIN PACA S Desmons La technique : 1. Désinfecter avec un antiseptique alcoolique les bouchons des flacons 2. Réaliser une hygiène des mains par friction 3. Préparer localement la peau du patient en 4 temps 4. Réaliser une hygiène des mains par friction 5. Mettre le garrot 6. Mettre des gants 7. Ponctionner la veine 8. Ne pas retoucher la zone de ponction après l’asepsie (ou porter des gants stériles) 9. Prélever flacon aérobie en 1er et terminer par anaérobie 10. Remplir les flacons jusqu’à la limite indiquée 11. Acheminer au laboratoire, ( en cas d’analyse automatisé maintenir le flacon à T° ambiante, ne pas incuber) 53 ARLIN PACA S Desmons 9 22/10/2013 Prélèvement de pus : 55 FICHE PRATIQUE : http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Doc_Reco/2012_Hemoculture_CCLIN.pdf ARLIN PACA 56 ARLIN PACA S Desmons S Desmons Rappel : Contexte : Le revêtement cutané est constitué à l’état naturel de: Les infections cutanées bactériennes ont des manifestations cliniques très diverses Flore commensale colonisante (bactérie aérobie et anaérobie) Flore transitoire contaminante constitué de bactérie de l’environnement, de la flore digestive, génito urinaire, buccale … On classe ces infections en 2 groupes : Infections cutanées primaires Impétigo, folliculite, furoncle Equilibre parfait = défense naturelle de la peau Rupture de cet équilibre = infection du tissu cutané et/ou Infections cutanées secondaires (ou surinfections) sur peau lésée osseux 57 ARLIN PACA S Desmons 58 ARLIN PACA S Desmons Causes d’infection cutanée : Contexte : Selon la profondeur du tissu, 3 types de suppuration o Rupture de l’équilibre écologique naturel : Suppurations de classe I : Les plus profondes, fermées Suppurations de classe II : Profondes et fermées, le foyer communique ou a communiqué avec un organe contenant une flore commensale Profondes et ouvertes, fistules. Il peut y avoir une communication via la flore commensale de la peau (abcès fistulisé) Suppurations de classe III : Superficielles, ouvertes avec une forte contamination par la flore commensale Si prélèvement = forte probabilité de contenir à la fois des bactéries pathogènes et des bactéries commensales 59 ARLIN PACA S Desmons Local : Général : Lésion cutanée : plaie, brûlure Mauvaise hygiène : macération Déficit immunitaire Diabète sucré Corticothérapie o Secondaires à des : o Traumatismes o Manœuvres chirurgicales o D’origine hématogène 60 ARLIN PACA S Desmons 10 22/10/2013 Le prélèvement cutané : Indication des prélèvements cutanés: Sur prescription médicale En présence d’arguments cliniques : Différencier les bactéries colonisantes rougeur, chaleur, douleur, fièvre Favoriser l’identification de bactéries responsable En faveur d’un processus infectieux d’infection Identifier : Un prélèvement de qualité = Un bon diagnostic 61 ARLIN PACA S Desmons Agents pathogènes 62 Méthode de prélèvement : Avant tout prélèvement : o distinguer le prélèvement épidémiologique / diagnostic Superficiel (écouvillonnage) Profond S Desmons 1.La préparation de la plaie : En fonction du niveau de l’infection et du MO recherché : ARLIN PACA Nettoyage de la plaie : (sf prélèvement BMR) Sérum physiologique stérile Savon antiseptique pour éliminer la flore bactérienne colonisante / rincer, sécher avant de réaliser le prélèvement L’ écouvillonnage de la plaie L’aspiration à l’aiguille fine d’une lésion profonde La biopsie tissulaire de lésion profonde Débridement mécanique : éliminer les parties molles nécrosées, tissus dévitalisés et contaminés, les tissus fibreux avec une curette, scalpel stérile (ex : plaie nécrotique, pied diabétique) = Diminution de la charge bactérienne locale 63 ARLIN PACA S Desmons 64 S Desmons 2.L’écouvillonnage de la plaie : Technique et matériel : Méthode la plus utilisée mais peu optimale : Utiliser un écouvillon floqué avec milieu de transport ou imbibé de sérum physiologique stérile Prélever à l’aide de l’écouvillon sans le contaminer par les Consiste à passer un écouvillon floqué sur une bactéries colonisant la périphérie de la lésion surface de 1 cm2 de la plaie, avec un mouvement en Z A pratiquer sur plaie superficielle Inconvénient : Placer l’écouvillon dans le milieu de transport Identifier le prélèvement : Localisation Type de plaie Difficulté d’isoler les bactéries anaérobies strictes Type de germes à rechercher L’écouvillonnage simple des plaies est à proscrire pour un prélèvement à visée diagnostique 65 ARLIN PACA ARLIN PACA S Desmons 66 ARLIN PACA S Desmons 11 22/10/2013 3.L’aspiration à l’aiguille : Technique : Détersion de la zone à prélever avec du sérum Indications : Abcès Si possible , privilégier cette méthode A pratiquer devant toute plaie profonde collectées ou anfractueuses Ex : pied diabétique, plaie post traumatique 67 ARLIN PACA S Desmons 68 ARLIN PACA S Desmons Ce qu’il faut retenir : En conclusion : Savoir différencier : Colonisation (processus physiologique) physiologique suivi d’une désinfection des zones proximale (périphérie) Application des précautions standard : Port du masque en cas de plaie étendue Friction hydro alcoolique des mains Mettre des gants stériles Ponctionner avec une aiguille fine tout liquide purulent (injecter 2 à 3 gttes de sérum phys à aspirer) Introduire le prélèvement dans un support stérile Acheminer au labo sans délai Prélever uniquement sur prescription médicale ≠ Infection Les prélèvements de certaines plaies n’ont pas d’intérêt : (processus pathologique) érysipèle simple escarre Aucun prélèvement systématique = utilisation abusive des ATB Réaliser les prélèvements en préparant le site avec émergence des BMR Le prélèvement par écouvillonnage à réaliser uniquement si la ponction à l’aiguille est impossible Optimiser les conditions de transport des prélèvements pour conserver la viabilité des bactéries destinés à la culture Préférer des prélèvements profonds aux prélèvements superficiels permettant l’isolement des bactéries impliquées dans le processus infectieux Favoriser une collaboration étroite entre cliniciens et microbiologiste 69 ARLIN PACA S Desmons Dépistage des Entérobactéries Productrices d’une Bétalactamase à spectre étendu 70 ARLIN PACA S Desmons Préalables : Information du patient Prescription médicale ECOUVILLONNAGE RECTAL : Demande spécifique sur le bon d’examen 12 22/10/2013 Pourquoi ? 1. Prévention de la transmission croisée d’agents infectieux à haut potentiel de transmission : Identifier des patients porteurs asymptomatiques QUI et QUAND DEPISTER ? Systématiquement : Patient de réanimation : à l’entrée et 1/semaine En situation épidémique locale ou régionale : Mettre en place des PCH le plus rapidement possible pour limiter la transmission croisée / épidémie. Patient de réanimation : à la sortie du patient Patient de MCO : à l’entrée et une fois par semaine Patient de SSR : à l’entrée Rapatriement sanitaire Comment prélever ? Acheminement au laboratoire : Ecouvillonnage rectal : Ecouvillon humidifié au sérum physiologique ou eau stérile L’introduire au niveau intra-rectal profond : recueillir des matières fécales Doit être visuellement chargé de matière fécale Acheminer rapidement les écouvillons à température ambiante (inf à 24 h) A défaut faire un prélèvement de selles Si stomie : faire prélèvement au niveau de celle ci Transmission et traçabilité : Bibliographie : Portage signalé : Au service d’hospitalisation À l’EOH Au patient , tracé dans le dossier Information à indiquer dans la fiche transfert Sensibiliser le patient à communiquer l’information en cas de réhospitalisation ultérieure 13 22/10/2013 Bibliographie : REMIC : Référentiel en microbiologie médicale Guide SFHH : Manuel du prélèvement APHM Généralités : Fiche pratique Prévention des risques infectieux dans les laboratoires d’analyse de biologie médicale : http://nosobase.chulyon.fr/recommandations/sfhh/2007_laboratoire_SFHH.pdf www.mediterranee-infection.com : http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Doc_Reco/guides/FCPRI/Prelevement_microbiologique/PRELEV_Generalites.pdf Pratique des prélèvements micro bio en EHPAD: Plaie : http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/EHPAD/EHPAD_outils/fiches/EHPAD_prelevements.pdf Fiche pratique prélèvement de plaie infectée : http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Doc_Reco/guides/FCPRI/Prelevement_microbiologique/PRELEV_Plaie.pdf Petit missel du traitement de la plaie chronique : ARLIN Auvergne : http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Antennes/Auvergne/Documents&outils/guides.html Urine : Fiche pratique : prélèvement pour uroculture et utilisation de la bandelette urinaire Fiche pratique prélèvement de crachat 79 http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Doc_Reco/guides/FCPRI/Prelevement_microbiologique/PRELEV_Uroculture.pdf Crachat : http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Doc_Reco/guides/FCPRI/Prelevement_microbiologique/PRELEV_Crachat.pdf ARLIN PACA S Desmons 14