Visite de la cathédrale de Strasbourg

Visite de la cathédrale de Strasbourg
Le mardi 10 septembre, nous, les CM1 de la classe de Mr Giacomini, sommes allés
visiter la cathédrale de Strasbourg.
Notre guide s’appelait Mme Hauck. Elle nous a expliqué comment la cathédrale
avait été construite, puis, elle nous a présenté les métiers et enfin elle nous a
raconté de petites anecdotes.
1. La construction de la cathédrale
Il a fallu entre 300 et 400 ans pour construire la cathédrale.
Elle a été construite d’est en ouest.
En 2014, cela fera 1000 ans que les premières pierres furent posées.
La cathédrale fait 142 mètres de haut.
A cela il faut rajouter 8 mètres sous terre (fondations).
2. Les métiers
Plusieurs métiers ont permis la construction de la cathédrale :
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Le commanditaire investissait tout son argent pour construire la
cathédrale.
L’architecte dessinait les plans de la cathédrale.
Le tailleur de pierre taillait les blocs. Chaque tailleur de pierre laissait sa
marque sur les blocs : une noisette, un T, une flèche, un gland…
Un gland
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Une flèche
Le maître verrier fabriquait les vitraux.
Le sculpteur sculptait les pierres.
3. Les petites anecdotes.
Le petit chien
Dans la cathédrale il y a un petit chien en pierre. Soit disant, lui caresser la tête
porte bonheur, mais attention ! Si on le caresse trop il n’aura plus de tête car la
pierre est très fragile…
Le petit homme près du pilier des Anges
Près de l’horloge astronomique, il y a un pilier constitué d’animaux et d’un
homme sans tête. Il s’agit du pilier des anges. Près du pilier, un homme sculpté
est accoudé à un balcon. Voici sa légende, tirée du livre " Souvenirs d'Alsace » de
Maurice Engelhard et publié en 1890
« Tous ceux qui ont visité la cathédrale de Strasbourg se souviennent d'avoir vu,
dans la partie méridionale du transept, la figure d'un petit homme, accoudé sur
la balustrade de la chapelle Saint-Nicolas, qui regarde vers la voûte soutenue par
le pilier aux anges. Un sculpteur inconnu a taillé dans la pierre cette tête
étrange. On dirait un paysan futé et narquois. Son béret est peint en noir et son
manteau aux couleurs de la ville, mi-parti blanc et rouge. Il contemple le pilier
aux anges et il semble mettre en doute la solidité de la voûte...
A en croire la légende, le petit homme était venu un jour visiter le chœur
nouvellement achevé. Il tournait autour du pilier aux anges, le regardant de bas
en haut, et de haut en bas, mesurant du regard la légèreté de la colonne et le
poids de la voûte, et il secouait la tête d'un air inquiet.
A ce moment, l'architecte vint à passer et, intrigué par les allures du petit
homme, il lui demanda ce qu'il avait à critiquer.
L'autre répondit : « Le pilier est beau, il est léger, il est grand, il est orné
admirablement de ciselures et de statues, c'est une merveille, mais il est trop
faible pour supporter l'énorme voûte. Bientôt on le verra fléchir et s'écrouler.
« Eh bien, dit l'architecte, vous regarderez le pilier jusqu'à ce qu'il s'écroule ! »
Et aussitôt il alla choisir un bloc de pierre et le tailla de son ciseau. Il en sortit
l'exact portrait du petit homme qui fut placé derrière la balustrade de la
chapelle. Il est là depuis des siècles, regardant le pilier aux anges, et il attend
encore, et il attendra toujours l'effondrement de la voûte. »
Article réalisé dans le cadre des APC (Activités Pédagogiques Complémentaires).