L`héritage biblique

Transcription

L`héritage biblique
PL4
parcours littéraire
L’héritage biblique
p. 62 à 75
Objectifs du parcours
Les textes officiels préconisent l’étude des « textes majeurs de l’Antiquité », parmi lesquels les textes bibliques. Le présent parcours se propose de montrer à l’élève de 6e
l’influence de la Bible sur notre culture, d’en présenter toute la richesse et l’intérêt pour
comprendre notre monde. Ainsi se trouve explicitée la notion d’héritage culturel à travers
la mise en relation des épisodes de la Bible avec des éléments de la culture et du mode
de vie occidental, du lexique, des expressions imagées, des œuvres d’art, toujours
connus au XXIe siècle.
Pour mener l’étude de ces textes dans « un esprit de laïcité » – comme il est précisé dans
le socle commun de connaissances – chaque extrait a été envisagé d’abord comme un
témoignage sur les mentalités des hommes de l’Antiquité. Ainsi le récit de la Création
témoigne-t-il du besoin des hommes d’expliquer leurs origines et la vision du monde
qu’elle illustre est présentée dans l’étude de l’image qui ouvre le parcours.
Le socle commun de connaissances et de compétences préconise une approche « de la
diversité des religions ». Le parcours propose donc aussi un extrait du Coran, dans une
perspective de comparaison : il s’agit de mettre en évidence le lien entre le récit biblique
du Déluge et le récit de ce même épisode dans le texte coranique. Un extrait du Nouveau
Testament est également présenté. Ainsi se trouvent mis en relation de façon concrète
le judaïsme, le christianisme et l’islam, à travers des références communes.
Des activités grammaticales en lien thématique avec ce parcours permettent d’approfondir l’étude en proposant des textes et des images supplémentaires :
• pour préparer le travail sur l’Histoire des Arts, on étudiera « L’Exode » ( p. 212) ;
• l’étude de « La Tour de Babel » ( p. 325) peut être associée à celle du « Déluge »,
car il s’agit d’un autre châtiment divin, mais aussi à « La Création » puisqu’il s’agit
d’expliquer par un récit un aspect de la vie des hommes ;
• l’étude du texte « Le miracle de la grotte » ( p. 253) met en scène Mahomet. Il peut
donc être intéressant de l’étudier après l’extrait du Coran ;
• la valeur injonctive du futur dans « La Création de la femme » ( p. 236) peut faire
écho aux commandements de Dieu à Noé dans « Le Déluge » ( p. 66-67).
Enfin, pour prolonger cette étude, on peut proposer la lecture de « La prophétie des
grenouilles » de Jacques-Rémy Girerd (Livre de Poche Jeunesse, 2004), réécriture de
l’épisode du Déluge et illustration de la permanence de la culture biblique comme source
d’inspiration des artistes. Cette lecture cursive est présentée dans « l'univers des récits
de l’Antiquité » ( p. 112).
Lecture
de l’image
p. 63
La Création, 1530, gravure sur bois colorisée.
2 a. Le monde a une forme de disque.
b. La terre et la mer sont au centre, le ciel est
autour, avec les astres et les étoiles.
Comprendre la vision biblique
du monde
1 a. Dieu se trouve en haut du tableau.
b. Il a une auréole autour de la tête, il est placé
au-dessus du monde.
3 Il pense que la Terre est plate, c’est un disque
au centre duquel se trouvent la terre et la mer,
entourés par le ciel et les astres qui forment des
couches superposées.
L'héritage biblique
© Magnard, 2009
1
Texte 1
p. 64-65
Texte 2
p. 66-67
La Bible, « Le Déluge »
La Genèse, 6, 5-22, et 7, 1-24.
La Bible, « La Création »
La Genèse, 1, 1-31 ; 2, 1-4a.
Se représenter le monde à travers
un récit de création
Enrichir son vocabulaire
Une pluie diluvienne est une pluie très abondante. Un événement antédiluvien date d’avant
le Déluge, c’est-à-dire d’il y a très longtemps.
● Un déluge de paroles est un long discours. Un
déluge de reproches signifie de très nombreux
reproches. Le terme déluge exprime ici une
quantité abondante.
● On désigne un endroit qui est habité par des
animaux nombreux et variés.
●
1 a. Ce chapitre s’intitule « La Genèse ».
b. Le mot Genèse signifie « création ». Le récit est
placé dans ce chapitre car il raconte la Création du
monde.
2 a. Dieu crée le monde en six jours. b. Le premier
jour, Dieu crée la lumière et les ténèbres, les mers.
Le deuxième jour, il crée la terre et les mers. Le
troisième jour, Dieu crée les végétaux, le quatrième
les astres, le cinquième les animaux marins et les
oiseaux, et le sixième les animaux terrestres, dont
l’homme.
3 a. Le septième jour, il se repose.
b. On ne travaille pas le dimanche dans beaucoup
de métiers en Europe.
On pourra à cette occasion signaler aux élèves que
si les juifs chôment le samedi, c’est que la semaine
juive commence le dimanche.
4 a. Il leur conseille de se reproduire : « Soyez
féconds, multipliez » (l. 36-37). Il leur donne leur
nourriture (l. 40-43). b. L’homme et la femme sont
les maîtres des êtres vivants (l. 37-39).
5 a. « Dieu dit » ; « Il y eut un soir, il y eut un
matin » ; « et il en fut ainsi » sont les formules
répétées dans le texte.
b. Ces répétitions permettent de retenir le texte
plus facilement : elles sont mnémotechniques.
c. On en trouve dans les poèmes. La répétition
introduit un effet musical – un rythme – qui rapproche le texte biblique de la poésie.
6 a. La multitude est exprimée à travers les mots
suivants : « grouillent » et « grouillement » (l. 23) ;
« multipliez », « emplissez », « multiplient »
(l. 27-28).
b. Les êtres vivants sont d’une grande variété :
monstres marins, poissons, bestiaux, bêtes sauvages, oiseaux, l’homme et la femme, herbes,
arbres.
c. Le texte biblique met en valeur un sentiment
d’admiration face à la nature, sa richesse et sa
diversité.
Enrichir son vocabulaire
● Des mots qui viennent du mot grec genesis :
génétique, généticien, gène, générer.
● L’antonyme du mot lumière est « ténèbres »
(l. 3 et 21) ; son synonyme au niveau courant
est : « nuit » (l. 3, 15, 19 et 20).
Lire le récit d’un châtiment divin
1 a. Dieu constate que la méchanceté et la violence règnent sur Terre. b. Il prend donc la décision
de détruire les hommes et les animaux qu’il a
créés.
2 a. Le mot « intègre » signifie « honnête, juste ».
b. Dieu choisit Noé car il se distingue des autres
hommes par son honnêteté.
3 Dieu demande à Noé de construire une arche
en roseaux, enduite de bitume.
4 a. Noé, sa femme, leurs fils et les épouses de
leurs fils doivent entrer dans l’Arche.
b. Un couple de chaque espèce animale doit également entrer dans l’Arche.
c. L’objectif de la mission de Noé est de « garder
en vie » (l. 20) des hommes et des animaux durant
le Déluge.
5 a. Les expressions « jaillirent toutes les sources du grand abîme » ; « les écluses du ciel s’ouvrirent » ; « les eaux grossirent et soulevèrent l’arche,
qui fut élevée au-dessus de la terre » « toutes les
plus hautes montagnes qui sont sous tout le ciel
furent couvertes » montrent l’aspect catastrophique du déluge.
b. Le champ lexical de la mort s’exprime à travers
les mots suivants : « périt », « mourut », « disparurent », « effacés de la terre ». c. La terre est recouverte d’eau, tous les êtres vivants meurent.
6 a. Les termes répétés sont : « toute », « tout ce
qui », « tous les », « tous les êtres ». b. Ces répétitions permettent d’insister sur le fait que la totalité
des êtres vivants disparaît au sol et dans les airs.
7 a. Dieu veut faire disparaître le mal, la méchanceté et la violence de la surface de la Terre.
b. Dieu les choisit pour sauvegarder la vie humaine
et animale sur Terre : une fois que les eaux auront
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© Magnard, 2009
décru, ils pourront se reproduire pour repeupler le
monde.
c. Le monde renaîtra dans de meilleures conditions, sans la violence des hommes : c’est une
seconde chance qui est donnée à l’humanité.
Texte 3
p. 68-69
Le Coran, « Le Déluge »
Sourate XI, 36-49.
Comparer deux textes fondateurs
1 a. Allah demande à Noé de construire un vaisseau. b. Il reproche aux hommes de ne pas croire
en lui. c. Dans la Bible, Dieu reproche aux hommes
d’être méchants et violents, alors que dans le
Coran, seule leur incroyance est évoquée.
2 a. Un couple de chaque espèce, la famille de
Noé et les croyants doivent être épargnés par
Allah.
3 Le mot « vaisseau » (et non « Arche ») désigne
l’embarcation de Noé.
4 a. Ils se moquent de Noé. b. Ils ne croient pas
en Allah ni au Déluge.
5 a. Dans le Coran, les vagues sont « semblables à des montagnes » (l. 25), les vagues « s’interposèrent entre eux », ils furent « engloutis » par
elles (l. 33 à 35).
b. Les vagues sont comparées à des montagnes
dans la Bible (elles sont plus hautes que des
montagnes) et dans le Coran (elles ressemblent à
des montagnes).
6 a. Le fils de Noé meurt englouti par les vagues,
car il n’a pas voulu monter dans le vaisseau
construit par son père.
b. Le Coran insiste davantage sur le Déluge en tant
que châtiment envoyé par Allah aux incroyants, et
sur l’importance d’avoir la foi, plutôt que sur son
côté spectaculaire et dangereux.
7 a. Il y a de très nombreux retours à la ligne
dans le Coran, alors que le texte biblique est disposé en paragraphes.
b. Le Coran se rapproche ainsi des vers, et donc de
la poésie. On parle d’ailleurs de « versets » coraniques.
Enrichir son vocabulaire
● Crédule signifie « qui croit trop facilement ».
Son antonyme est « incrédule ». Dans le texte
coranique, « incrédule » est à prendre au sens
de « incroyant » et non dans au sens « qui ne
se laisse pas facilement convaincre ».
histoire des arts Portraits de Moïse
p. 70-71
Comparer des représentations
artistiques
● Ces pages proposent des activités répondant aux
exigences du nouveau programme d’histoire des
arts, qui préconise entre autres une démarche
comparative entre différentes disciplines artistiques (ici, sont représentés la peinture, le manuscrit ancien, le vitrail, la sculpture, et le cinéma). Le
programme mettant aussi l’accent sur la diversité
des œuvres étudiées, on ne s’étonnera pas que le
manuscrit grec y côtoie le film hollywoodien et la
sculpture de la Renaissance.
● La perspective choisie est également diachronique, puisque le personnage de Moïse est représenté à des époques très diverses, de l’Antiquité à
nos jours en passant par le Moyen-âge. Son objectif est de retracer l’évolution de la représentation
de ce personnage au fil des siècles.
● Dans les activités proposées, l’élève est incité à
observer attentivement les œuvres, à dégager les
différences dans la représentation de Moïse
(aspect physique, barbe…) mais aussi les invariants (présence des Tables de la Loi, signes de la
présence divine : auréole, cornes).
Rechercher ces indices dans les œuvres aura
permis aux élèves de mieux les connaître et de se
les approprier. Ensuite, il sera aisé de mettre en
rapport les liens existant entre les différentes
représentations de Moïse avec l’objectif du parcours : comprendre l’importance des textes fondateurs, c’est aussi constater leur influence sur tous
les arts, à toutes les époques. Les pages d’histoire des arts permettent donc de mettre en lumière
la notion d’héritage biblique, assez abstraite pour
des élèves de sixième, qui trouve ainsi une illustration concrète dans les œuvres présentées.
●
Corrigé des questionnaires
1 Ces arts sont l’enluminure de manuscrit, le
vitrail, la sculpture, la peinture et le cinéma.
2 Le manuscrit date de l’Antiquité, le vitrail du
Moyen-âge, la statue de la Renaissance, le premier
tableau du XVIIe siècle, le tableau de Chagall du XXe
siècle, tout comme le film.
3 Il s’agit la fresque qui décore le plafond de la
chapelle Sixtine à Rome, au Vatican.
4 a. Ce sont les Tables de la Loi.
b. C’est l’épisode dans lequel Moïse reçoit de Dieu
les Tables de la Loi (Exode, 19-20).
L'héritage biblique
© Magnard, 2009
3
5 Michel-Ange et l’auteur du vitrail ont choisi de
représenter Moïse avec des cornes. Dans le
manuscrit grec, il s’agit clairement d’une auréole.
Le choix de Chagall est plus ambigu : les lignes qui
surplombent la tête de Moïse ressemblent à des
cornes mais aussi a des rayons lumineux.
6 Il s’agit de la statue de Michel-Ange, aux mus-
cles saillants, et de l’affiche représentant Charlton
Heston soulevant à bout de bras les lourdes tablettes de pierre.
Pour aller plus loin…
L’histoire des arts doit aussi offrir à l’élève l’occasion de former son goût personnel : c’est le sens
de cette dernière question, qui fait appel à son
jugement tout en l’incitant à justifier son avis par
des arguments qui permettront de reprendre de
façon synthétique les remarques formulées lors de
l’observation des œuvres.
Sur le thème de la représentation de Moïse, on
pourra également utiliser avec profit d’autres
œuvres :
– le tableau de Moritz Daniel Oppenheim, Moïse et
les Tables de la Loi (1817) ;
– le tableau de Valentin de Boulogne, Moïse
(1620) ;
– le tableau de Marc Chagall, Le Buisson ardent
(1962-1966), ainsi que l’autre œuvre représentant
Moïse et les tables de la Loi, Moïse recevant les
Tables de la Loi ;
– des images extraites du dessin animé Le Prince
d’Égypte (film d’animation des studios Dreamworks,
1998).
On pourra aussi faire rechercher aux élèves différentes représentations d’un même événement
relaté dans la Bible comme le Déluge : ainsi, ils
pourront retrouver le tableau de Nicolas Poussin
( p. 67), la miniature turque ( p. 69), à comparer
avec :
– Le Déluge d’Antoine Carrache (1616) ;
– Scène du Déluge de Théodore Géricault ;
– Scène du Déluge de Anne-Louis Girodet-Trioson
(1806) ;
– le poulailler du dessin animé La Prophétie des
Grenouilles de Jacques-Rémy Girerd, arche d’un
nouveau genre.
Le thème de la Chute a également été beaucoup
représenté, de Lucas Cranach (Adam et Êve, 1526)
à Chagall (Le Paradis, Adam et Eve chassés du
Paradis). De nombreuses publicités, ainsi que le
générique d’une célèbre série télévisée américaine
(Desperate Housewives) et, plus récemment, le
roman Fascination (tome 1 de la série Twilight de
Stephenie Meyer, Hachette Jeunesse, 2005) sur la
couverture duquel on voit une pomme, reprennent
les motifs de la pomme et du serpent. L’évocation
de ces références permettra aux élèves de vérifier
que la culture biblique s’immisce partout, y compris
dans la culture populaire la plus contemporaine.
Liens utiles
Le site Art et Bible
Ce site se prête particulièrement à l’élaboration
d’activités d’histoire de l’art autour des textes bibliques, puisque des images très variées (tableaux,
vitraux, enluminures…) y sont classés par épisodes, avec les références précises. On peut aussi
mettre très commodément en rapport les images
avec des citations extraites de la Bible.
Le site Texte Image
Texte Image regroupe les œuvres en rapport avec
tous les textes fondateurs. Il est accessible sur
abonnement. La démo de l’espace visiteurs offre
des animations variées que l’on peut faire consulter
aux élèves en autonomie en salle informatique.
➜ Vous pouvez accéder directement à ces sites
en vous connectant sur :
http://jdl.magnard.fr/liens6p
Texte 4
p. 72
Nouveau Testament, « Le Bon Samaritain »
Évangile selon saint Luc, 10, 29-37.
Comprendre une parabole
1 Il la raconte à un spécialiste des textes sacrés.
2 a. L’homme est agressé par des brigands et
laissé à demi-mort.
b. Le prêtre passe son chemin : « passa outre »
(l. 5-6)
c. Le lévite fait la même chose, et la même expression est employée.
d. Le Samaritain le soigne, lui procure un lit à
l’auberge, prend soin de lui, lui avance le prix de
son logement : « il s’approcha, banda ses plaies »
(l. 8) ; « le mena à l’hôtellerie et prit soin de lui »
(l. 9-10).
3 a. Le comportement du Samaritain répond aux
enseignements de Jésus.
b. Il a porté secours à un autre homme sans le
connaître, par pure bonté.
4 Il doit considérer autrui comme son égal, son
prochain, et lui porter secours.
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&
Vocabulaire
Expression
p. 73-74
10 1. bec. 2. griffes. 3. moustaches. 4. queue.
5. langue. 6. ailes. 7. flancs. 8. plumes. 9. gueule.
10. crocs.
1 1. Le prophète. 2. L’apôtre. 3. Une parabole.
4. Un Évangile. 5. Noé. 6. Un ange.
2 1. Peu importe ce qui se passera pour les
autres après mon passage.
2. Se préoccuper d’un petit défaut chez l’autre
sans voir un défaut plus grave chez soi.
3. Verser d’abondantes larmes.
4. C’est un combat inégal opposant un faible
contre un fort.
5. Accuser, critiquer quelqu’un.
3 1. idoles / sacrifices / polythéistes. 2. Hébreux.
3. chrétiens / miracles.
4 1. monothéiste. 2. polythéiste. 3. athée.
4. théologie.
5 1. Le prochain, c’est celui qui est proche de
nous, notre égal. 2. proche. 3. prochainement,
rapprocher, rapprochement, approche, approcher.
6 1. La miséricorde est la qualité de celui qui a
le cœur sensible à la douleur d’autrui (c’est l’étymologie du mot, telle qu’on la trouve dans le Petit
Robert).
2. Le sens de ce mot est alors « pardon », « clémence ». 3. « concorde » signifie « harmonie »,
« bonne entente », discorde signifie « désaccord »,
« mésentente ».
7 – vantard / modeste ➜ fier, fanfaron / humble,
discret.
– grand / petit ➜ de haute stature, à forte carrure,
/ faible.
On fera remarquer aux élèves que ces deux adjectifs sont difficilement remplaçables par un adjectif
seul ; on leur fera effectuer tous les changements
nécessaires dans la phrase pour placer ces expressions.
– costaud / mince ➜ fort, puissant, / léger, fluet.
On mettra aussi en évidence la nuance de sens
entre deux termes synonymes, qui ne sont jamais
totalement équivalents.
Sujet d’expression écrite
Faire le récit d’une journée dans l’Arche
de Noé.
Voici quelques compléments qui pourront aider les
élèves :
● Les noms des fils de Noé : Sem, Cham, Japhet.
● Des connecteurs temporels permettant de marquer les différents moments de la journée : « dès
l’aube », « au lever du jour », « à midi », « le soir
venu », « à la nuit tombée ». Ainsi, on peut faire
élaborer un plan en commun, avec trois ou quatre
paragraphes correspondant à ces différents
moments et aux activités auxquelles Noé se livre.
● Des pistes pour des effets humoristiques : imaginer les chamailleries entre les animaux, envisager les problèmes « alimentaires » qui se posent
inévitablement, raconter les désagréments quotidiens subis par Noé et sa famille (humidité, cris,
odeurs…).
● Des suggestions pour des bons moments passés dans l’arche : on peut évoquer la solidarité
animale (le pluvian nettoyant les dents du crocodile, le singe peignant la girafe…), ou l’aide et le
réconfort apportés à Noé par l’ensemble des animaux.
● On pourra aussi faire rédiger une introduction
avec la phrase suivante : « Cela fait maintenant x
jours que le Déluge a commencé… » puis demander aux élèves de caractériser l’ambiance qui règne
dans l’arche, de préciser s’il pleut encore (moins
de 40 jours après) ou non (les 110 jours restant).
● On sera clément quant aux anachronismes, en
particulier dans l’alimentation (les élèves s’interrogent rarement sur la date d’apparition de certains
fruits et légumes), on se contentera d’éliminer les
traces les plus flagrantes de la modernité.
8 1. Cela signifie être franc, loyal, sincère ou
non. 2. N’avoir ni religion ni morale. 3. Être digne
de confiance.
9 La colombe : roucouler / le canard : cancaner / le lion : rugir / le porc : couiner / le zèbre :
hennir / la pie : jacasser / le chameau : blatérer /
l’abeille : bourdonner / la belette : belotter / la
cigogne : claqueter / la hyène : ricaner / le roitelet : zinzinuler /la chouette : hulule.
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