No. 129 - Avril 2013

Transcription

No. 129 - Avril 2013
Bulletin des Amis de l’orgue de Québec
No 129
Avril 2013
Mot du coordonnateur
Chers Amis de l’orgue,
Je le confesse, il y aura du « je » dans ce Bulletin. Moi qui cherche à multiplier
les collaborations dans la rédaction de tous nos bulletins, je me vois pris, cette fois-ci, dans un engrenage duquel je suis à la fois en partie la roue et le
résultat.
À chaque événement, un témoignage, telle semble être devenue ma devise. Il
est cependant assez délicat de trouver les rédacteurs les plus pertinents sans
froisser quiconque pour commenter les décès de Marie-Claire Alain et de Mgr
Claude Thompson. Même chose pour faire la critique d’organistes très connus
dans la région comme Claude Lemieux et Marc D’Anjou et encore plus quand
le récitaliste est l’auteur de ces lignes. J’ai décidé de faire l’expérience de
commenter moi-même.
Acceptez que «je » jette un regard subjectif sur les trois récitals d’orgue trois
dimanches d’affilée dans trois contextes différents. Remercions Noëlla Genest,
mon ex-professeur, d’avoir pris en charge la chronique nécrologique de ce
numéro et de témoigner du rôle dominant de Mgr Thompson dans la vie musicale du Québec. Danny Belisle, brillant collègue, nous raconte combien il a
aimé travailler auprès de Marie-Claire Alain. Saluons la nouvelle collaboration
de Jean-Pierre Tailleur, (on a étudié en même temps) qui commente le récital
de Christian Lane. N’oublions pas notre chère Irène Brisson (eh oui, elle fut
mon professeur aussi). Elle nourrit toujours nos réflexions par une nouvelle
recension tout en partageant la vedette du concert du 27 janvier lui-même
commenté par Madeleine Bernier, petite-fille de Joseph-Arthur Bernier. Pour le
meilleur et pour le pire, les Amis de l’Orgue de Québec forment une belle famille, il est normal qu’on se connaisse et qu’on s’entraide.
Allons plus loin! Encourageons-nous en assistant au dernier concert de la saison. Maurice Clerc sera aux orgues de l’église des Saints-Martyrs-Canadiens le
27 avril à 20 heures. Je vous rappelle aussi que le lendemain à 14 heures,
Jacques Boucher jouera à l’orgue « 1753 » au Musée de l’Amérique française.
Sylvain Barrette
www.amisorguequebec.org
[email protected]
Patrimoine, quand tu nous émeus
Les Amis de l’orgue proposaient le 27 janvier dernier un concert à la chapelle
des Jésuites du Vieux-Québec réunissant l’organiste Denis Gagné et le baryton Sébastien Ouellet dans des œuvres de musiciens québécois. Juste
avant, Irène Brisson nous a tracé un portrait global de ces musiciens d’ici.
Comme d’habitude, elle était excellente. Elle a su décrire l’essentiel de l’horizon artistique offert à ces pionniers dans une trop courte demi-heure. Ces
portes de la nostalgie ouvertes, ne restait qu’à écouter les œuvres jouées, les
plus belles côtoyant les plus humbles. Toutes réussissaient pourtant à faire
vibrer l’émotion la plus sincère.
J’y ai rencontré Madeleine Bernier, pianiste accompagnatrice de nombreux
élèves au Conservatoire de musique de Québec. Elle n’était pas là par hasard.
Elle est la petite-fille de Joseph-Arthur Bernier dont Denis Gagné a interprété
la charmante Prière.
« Joseph-Arthur était mon grand-père. Il était organiste à l’église Saint-JeanBaptiste de Québec et j’allais l’entendre à tous les dimanches quand j’étais
jeune fille. Il est mort aux claviers de son orgue. » Comme Louis Vierne, ai-je
pensé. À part son grand-père, Madeleine Bernier a bien connu aussi Henri
Vallières qui fut son professeur au Conservatoire de Montréal.
« J’ai tellement aimé ce concert. Cette église inspirante où rien ne semble
avoir changé, ce programme intelligemment construit et cette conférence si
efficace ont créé une ambiance qui nous replongeait vraiment au temps de
ma jeunesse. »
Ses œuvres préférées? Non, on ne joue pas à ce jeu-là dans un concert
pareil. On se laisse tremper de nostalgie, on se remémore des souvenirs, on
ose penser que des organistes comme ça, il ne s’en fait plus. Je me mets à
penser à mon tour. C’est peut-être ça le véritable art de l’interprète; arriver à
nous faire oublier que ce n’est pas lui qui joue mais l’auteur lui-même. Il fallait savoir se servir de cet orgue fraîchement restauré par Lévesque-Roussin
pour atteindre ce dépassement de soi. Chez le chanteur, cela s’est traduit par
un souci stylistique capable parfois d’exaltation mais surtout empreint d’intériorité.
Merci aux Amis de l’orgue de Québec d’avoir invité ces véritables amants de
la musique d’ici. Et merci surtout à notre Russe Française préférée, mais
vraiment québécoise, Irène Brisson. Nous en montrer sur nos racines avec
autant d’élégance, c’est aussi du dépassement, c’est être plus québécois que
québécois.
Sylvain Barrette
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Trois récitals d’orgue, trois dimanches d’affilée, trois lieux différents
En acceptant de jouer pour les Amis de l’orgue à l’église des Saints-MartyrsCanadiens le 24 mars, Marc D’Anjou ne savait peut-être pas que son récital serait encadré d’un récital et lancement de CD de Claude Lemieux à
Loretteville la semaine précédente, le 17 mars, et du signataire de ce texte à
l’orgue 1753 du Musée de l’Amérique Française le 31 mars, jour de Pâques.
De retour de son séjour de quelques années à Vancouver, Marc D’Anjou a
fait gonfler l’assistance habituelle aux concerts des Amis de l’orgue débordant nettement la centaine d’auditeurs. Ce succès est-il attribuable à la personnalité attachante de l’organiste, à sa réputation non surfaite d’interprète
efficace ou à la présence maintenant habituelle et connue d’un écran géant,
agréable complice visuel de la performance? Assurément, l’interprétation
très intérieure des Trois Danses de Jehan Alain jouées quelques jours après
le décès de la célèbre sœur du compositeur a donné à ce concert une couleur inoubliable.
En attirant plus de 200 fans, à son récital-lancement de CD, Claude Lemieux
a prouvé une fois de plus qu’un public, ça se cultive. Du coup, il fait mentir
toux ceux qui croient que l’église de Saint-Ambroise à Loretteville est située
trop loin du centre de Québec pour être capable de rivaliser avec les autres
orgues de la région. En présentant l’organiste du jour, le curé de la paroisse
manifestait une fierté qui n’avait d’égale que son optimisme quant à l’avenir
d’initiatives culturelles dans son église moderne et apparemment bien vivante.
Des commentaires bien ciblés sur les compositeurs ayant exercé « des influences sur le jeune Johann Sebastian Bach », thème du CD, doublait l’intérêt d’entendre ce concert à l’orgue à traction mécanique Wilhelm acheté il y
a une trentaine d’années et toujours le meilleur pour ce genre de répertoire
à Québec. Claude Lemieux sait admirablement se servir d’un instrument si
magnifique. Les auditeurs lui ont vigoureusement manifesté leur joie d’être là.
Le 31 mars, pour clore cette trilogie pascale inhabituelle, j’ai accepté de relever le défi de faire entendre l’orgue 1753 aux mélomanes… et aux touristes
de Québec. Une petite cinquantaine d’auditeurs ont sans doute fait la démonstration qu’il y avait de l’audace dans cette initiative. Je demeure fier
d’avoir associé à cette fête de la Résurrection la commande d’une œuvre.
Faire parler un orgue historique dans une langue actuelle était aussi un défi.
Le jeune Charles E. Jacobs a accepté volontiers cette offre en choisissant
d’honorer le langage polyphonique typique du XVIIIe siècle. Deux parties
solennelles entourent une longue section polyphonique alimentée d’un cantus firmus à la basse.
En mettant en relief les joies et beautés de la pureté du tempérament mésotonique, j’ai voulu illustrer une fois de plus combien nous sommes privilégiés
d’avoir en nos murs un instrument de musique témoin de cette conception
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historique de la justesse.
Tout ça chez nous, à Québec!
Sylvain Barrette
Christian Lane à l’orgue de l’église des Saints-Martyrs-Canadiens
Malgré une soirée enneigée qui nous invitait davantage à
rester au chaud à la maison qu’à sortir pour aller au
concert je me suis décidé à aller entendre Christian
Lane, invité des Amis de l’orgue le 23 février dernier.
Après tout, le gagnant du dernier Concours international
d’orgue du Canada avait certainement de quoi à nous
offrir d’intéressant. Je n’ai pas été déçu. Christian Lane
est vraiment un excellent musicien.
En misant sur de la musique française, le jeune organiste semblait vouloir
cibler un public francophone. Dès la première œuvre, l’Allegro de la 6e symphonie en sol mineur de Charles-Marie Widor, l’organiste a su séduire avec un
jeu solide, vigoureux et naturel.
Son programme comprenait aussi un bon nombre d’œuvres de compositeurs
pratiquement jamais jouées dans les concerts d’orgue. Dédiées à lui-même,
les deux dernières œuvres de ce récital, Cambridge Passacaglia, Op. 953 et
Gloucester Estampie, Op. 862 du compositeur américain Carson Cooman
(remarquez les numéros d’opus pour un compositeur de trente ans) ont
ébloui l’ensemble des Amis de l’orgue présents au concert. Beau temps, mauvais temps, les Amis de l’orgue peuvent compter sur un auditoire stable et
certainement heureux d’avoir été à l’église des Saints-Martyrs-Canadiens ce
soir-là.
Jean-Pierre Tailleur
organiste à l’église Saint-Michel de Sillery
Disques : quelques parutions
Mélanie Barney : The Power of Organ 2. Des transcriptions spectaculaires
(la Chevauchée des Walkyries et la Danse macabre) ou pleines de passion
(Prélude de Tristan et Isolde) côtoient des monuments de l’orgue symphonique français (Vierne, Widor). (Fidelio, FACD-037)
Sophie Poulin de Courval (saxophone) et Jacques Boucher (orgue) ont
enregistré deux disques en duo dans plusieurs églises du Bas-Saint-Laurent :
Œuvres pour orgue et saxophone consacré au répertoire écrit pour leurs deux
instruments et Tuyau et saxo en couleurs, consacré à des transcriptions
d’œuvres célèbres. (Société métropolitaine du disque/Espace 21, SMD 226-1
et SMD 227-1)
Irène Brisson
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Nécrologie
Cette saison 2012-2013 aura été marquée par des deuils importants. Déjà,
le 11 septembre 2012, après une longue maladie, Elise Morin, épouse de
Claude Beaudry quittait notre monde. Elise et Claude ont été des dévoués
collaborateurs des Amis de l’orgue.
Dans ces pages, nous évoquons aussi la perte d’un grand musicien, Mgr
Claude Thompson, décédé le 20 février 2013. Dans le prochain numéro de
Mixtures, vous lirez l’hommage de Noëlla Genest à une grande organiste
française, Marie-Claire Alain disparue le 26 février dernier. Le 23 mars,
nous vivions les funérailles de Marc-Aurèle Thibault qui a été très impliqué comme président des Amis de l’orgue de Québec de 1989 à 1993 et en
1998-99. Grâce à son intérêt pour l’orgue et grâce aussi à ses dons d’administrateur, notre société a évolué et connu des structures plus définies.
Aussi, deux de nos collègues, Richard Paré et Sylvain Barrette ont dû vivre
la fin de vie de leur maman. Les funérailles de Pauline Lortie-Paré ont eu
lieu le 16 février tandis que celles de Bernadette Arscott-Barrette ont eut
lieu le 6 mars. Richard Paré est le président des Amis de l’orgue de Québec
par intérim et Sylvain Barrette, membre du conseil d’administration et coordonnateur du Bulletin.
A chacun d’eux et aux membres de leurs familles, nous présentons nos très
sincères condoléances ainsi que nos vœux de force et courage.
Marc-Aurèle Thibault, un président au service des autres
En acceptant de succéder à Alphonse Fortin, Marc-Aurèle
Thibault ne se doutait pas qu’il assumerait cette fonction en
deux temps, la première fois de 1989 à 1993 et la seconde
de 1998 à 1999. Homme d’action sachant manier l’humour,
il était capable de surprendre avec des discours parfois intempestifs mais surtout passionnés. Tous ceux qui l’ont
connu se souviendront longtemps de lui.
Sylvain Barrette
Un grand musicien nous a quittés
Mgr Claude Thompson est décédé le 20 février 2013 à l’âge de 86 ans. Issu
d’une famille de musiciens, toute sa vie fut consacrée à la musique vocale
sacrée et profane. Ordonné prêtre en 1951, il poursuit des études à l’Institut
pontifical de musique sacrée à Rome. On lui décernera ultérieurement un
doctorat.
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En 1966, il met sur pied l’École des Petits chanteurs de Trois-Rivières qu’il dirigera jusqu’en
1997. En 1983, il s’implique dans la Fédération
des Pueri Cantores et sera le président de ce
regroupement international jusqu’en 2009.
Compositeur, il laisse une cinquantaine d’œuvres
chorales et quatre pour chœur et orchestre.
Récemment, il terminait un double chœur qui
sera créé au Vatican le 7 juillet 2013 lors de la
participation des Petits chanteurs au 500e anniversaire de la Capella Giulia.
Au début de ma carrière, j’ai eu le bonheur de travailler avec cet ensemble
trifluvien. Nous avons mis sur disque des œuvres du renouveau liturgique,
dont la messe de Dom Mercure. Érudit, Mgr Thompson maîtrisait plusieurs
langues, s’intéressait à l’astronomie, à l’architecture, à la littérature, à l’opéra, etc. Sa rigueur et sa passion en ont fait une sommité dans plusieurs
domaines. Ainsi, son décès subit a provoqué des ondes de choc chez tous
ceux qui ont collaboré avec cet excellent musicien. Il fut inhumé à TroisRivières le 2 mars 2013.
Noëlla Genest
Marie-Claire Alain
C’est avec plaisir que j’ai accepté l’invitation de
Sylvain Barrette d’écrire un court témoignage sur
Marie-Claire Alain, décédée en cette année 2013,
et qui fut mon professeur de 1989 à 1991.
Elle avait une personnalité attachante, alliant gentillesse et dynamisme, au contact de laquelle on se
sentait stimulé et valorisé. En voici sans aucun
doute l’explication. Le 17 septembre 1991, elle
m’écrivait, concernant son travail de professeur :
« Ce travail, je l’aime, et je l’accomplis avec joie. Ce m’est un plaisir de savoir que cette joie a été partagée. »
La toute première fois que je l’ai entendue en personne, ce fut ici, à Québec
lors de sa troisième visite, le 8 novembre 1978. C’est lors de cet événement
que nous avions appris le décès du célèbre organiste de l’église du TrèsSaint-Sacrement, Jean-Marie Bussières, survenu durant l’après-midi. MarieClaire Alain avait eu la délicatesse d’ajouter une pièce au tout début de son
concert, en son hommage (Choral BWV 721 de Bach).
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Un autre beau souvenir que je garde d’elle se rapporte à la fin d’une leçon à
l’orgue de l’église de Saint-Germain-en-Laye dont elle était titulaire, et que
son père, Albert Alain, avait précédé dans cette fonction depuis 1924. À la
fin de ma leçon, je demandai à Madame Alain la permission de jouer, sur
l’orgue du compositeur, l’Andante en si majeur composé par son père. Pendant mon interprétation, j’ai ressenti que quelque chose se passait dans le
for intérieur de mon professeur. Quelques mois plus tard, dans sa lettre du
17 septembre 1991, elle m’écrivait : « J’ai pensé à toi souvent pendant l’été,
en jouant et rejouant l’Andante en si majeur d’Albert Alain... honte sur moi
d’avoir ignoré un pareil bijou. Il m’a fallu un élève canadien pour le redécouvrir. Bonne chance et reviens me voir quand tu en trouveras la possibilité. Affectueusement à toi. Marie-Claire Alain. »
On comprendra qu’on puisse s’attacher à une telle personne, et cette simplicité est bien la marque des plus grands. À maints points de vue, Madame
Alain est une source d’inspiration de toute première importance pour moi, et
pour mes élèves du Conservatoire de musique de Québec.
Danny Belisle
organiste à l’église Saint-Jean-Baptiste
Écouté pour vous
Claude Lemieux, le nouvel organiste de la
cathédrale Sainte-Anne de La Pocatière, a
pris possession des lieux en enregistrant l’automne dernier son premier disque entièrement solo, mettant en valeur les sonorités
baroques de l’orgue à traction mécanique
Guilbault-Thérien (15 jeux, 3 claviers et pédalier).
Sous le thème Johann Sebastian Bach – Les
influences, Claude Lemieux nous présente les
grands maîtres de l’orgue d’Allemagne du
Nord qui ont façonné le jeune Bach : Buxtehude, Böhm, Bruhns, Reincken (ou
Reinken) et Kneller. Des pages brillantes et pleines de fantaisie comme le
Prélude et fugue en ré majeur BuxWV 139 de Buxtehude ou le grand Prélude
et fugue en mi mineur de Bruhns alternent avec des œuvres pleines de profondeur, tel l’émouvant Vater unser (Notre Père) de Georg Böhm, dont
Claude Lemieux fait ressortir toute l’expression et la finesse ornementale.
Deux chorals moins connus occupent une place de choix sur ce disque : celui à variations sur Nun komm der Heiden Heiland d’Andreas Kneller, neveu
de Matthias Weckmann et gendre d’Adam Reincken, et la monumentale fan7
taisie sur An Wasserflüssen Babylon de ce dernier, une œuvre bien connue
du jeune Bach. Pour couronner le tout, Claude Lemieux nous offre une version revigorante, pleine de panache et très bien pensée de la Toccata et fugue
en ré mineur de Bach.
On appréciera dans toutes ces pages ses belles registrations, sa musicalité,
son sens du détail et la clarté de son jeu. Un disque hautement recommandable, qui bénéficie d’une belle prise de son ! (Organum, 231 012).
Irène Brisson
Deux orgues centenaires
Un grand concert anniversaire aura lieu le 15 juin prochain à l’Espace-Hypérion
(église Notre-Dame-de-Jacques-Cartier) pour souligner le centenaire de l’orgue
« symphonique » Casavant construit en 1913. Ce récital réunira les organistes
Édith Beaulieu, Emmanuel Bernier, Claude Lemieux, Jean-Guy Proulx
et Jacquelin Rochette.
Pour sa part, l’orgue de Saint-Joseph de Beauce célébrera son centième anniversaire avec une messe d’action de grâces suivie d’un récital de trente minutes le 30 juin prochain. L’organiste-titulaire Esther Clément interprétera quelques œuvres solistes et la chorale paroissiale se joindra à elle par la suite pour
interpréter quelques chants, exactement comme lors de l’inauguration de l’orgue le 29 juin 1913. Un autre grand concert d’orgue viendra clôturer les festivités à l’automne prochain.
Esther Clément
Concerts d’orgue à venir
Du côté de l’église Saint-Roch, le traditionnel Festival du printemps aura lieu à
partir du 15 mai les mercredis à 12h15. Les invités de la prochaine saison
sont : Rachel Laurin, Claude Lemieux, Robert Patrick Girard et la titulaire, Édith Beaulieu. La série des concerts d’été de l’église ChalmersWesley n’aura pas lieu cette année, car les responsables de l’église prévoient
entreprendre une étape importante de restauration de l'instrument afin de le
rendre plus performant.
De son côté, le Festival d’orgue de Sainte-Marie recevra pour son concert d’ouverture, le 2 juin, le réputé chœur Les Rhapsodes de Québec et la soprano,
Luce Vachon qui seront accompagnés par Dominique Gagnon, titulaire des
grandes orgues de Sainte-Marie. L’œuvre principale du concert sera le Magnificat de John Rutter. Suivront, les 9 et 16 juin, les prestations de François Zeitouni ainsi que de Jacques Boucher et de la saxophoniste Sophie Poulin de
Courval.
Esther Clément
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