la parade la parade - Les Montreurs d`Images
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LA PARADE Comédie de Srdjan Dragojevic Avec Nikola Kojo, Milos Samolov, Hristina Popovic … Hongrois/serbe/Croate/Slovène /Allemand – 1h55 Merc. 13 16h00 Jeudi 14 Vend.15 18h15 Sam.16 Dim.17 Lundi 18 Mardi 19 20h30 Réagissez sur le film sur sur le blog des Montreurs d’Images L’histoire En voulant sauver son pitbull chéri et contenter sa fiancée capricieuse, Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obligé d’assurer la sécurité de la première GayPride de Serbie. Pour l’aider dans cette mission impossible, il part à la recherche d’anciens mercenaires. Serbes, musulmans, bosniaques, albanais du Kosovo et combattants croates se retrouvent aux côtés des militants homosexuels. Comment cet équipage hétéroclite qui n’aurait jamais dû se rencontrer va-t-il arriver à transcender les frontières et leurs différences ? Revue de presse Le Parisien (...) [un] road-movie décapant (...) avec une galerie d'acteurs épatants et un scénario qui mêle drôlerie, drame et tendresse. 20 Minutes "La Parade" n'y va pas avec le dos de la banderole pour délivrer ses idées généreuses et son message de tolérance. Ecran Large Un film drôle, émouvant, engagé et cinéphile qui entremêle différents genres. Même si le message est simple, il passe parfaitement et cette parade ne peut pas être plus d'actualité. aVoiraVoir-aLire.com Une comédie du stéréotype aux traits forcés, toujours drôle et pertinente dans sa charge contre l'homophobie. Notes Un réalisateur engagé Srdjan Dragojevic est un réalisateur et scénariste très célèbre en Serbie. Avec La Parade, il signe son septième long-métrage. Ses films, la plupart du temps engagés, se font souvent remarquer par la critique, en Serbie mais aussi au niveau international. La Parade a été élu en 2011 "Meilleur long-métrage" au Fipresci Srbija (en Serbie) et a également été récompensé au Festival international du film de Berlin de 2012. Un devoir de citoyen La nécessité de faire ce film n'a jamais été aussi pressante pour son metteur en scène. Selon Srdjan Dragojevic, le film apparaît dans un contexte où les choses n’ont jamais été aussi graves en termes de droits de l’homme et plus spécifiquement de droits des personnes homosexuelles. Il affirme : "J’ai toujours eu à l’esprit que réaliser La Parade était mon devoir de citoyen." Des ennemis amis Dans le film, le personnage principal serbe fait appel à un Croate, un Musulman de Bosnie et un Albanais du Kosovo. L'origine de ces personnages est assez controversée, puisqu'il s'agit d'ex-ennemis ayant combattu dans les guerres qui ont ravagé l'ex-Yougoslavie dans les années 1990. Trois ans pour un film Le réalisateur Srdjan Dragojevic a mis plus de trois ans à faire ce film. Ces longues années ont été nécessaires pour faire face aux menaces d’organisations nationalistes et néonazies, qui auraient pu empêcher la bonne continuation du film. Le cinéaste déclare à ce sujet : "Nous avons dû tourner presque secrètement, avec un manque constant d’argent…" Beaucoup de bruit Pour Srdjan Dragojevic, La Parade va provoquer beaucoup de réactions en Serbie, et c'est ce qui l'a poussé à réaliser ce film : "Ils vont crier, ils vont hurler mais ils vont regarder le film. Et quand ils le regarderont, peutêtre vont-ils réfléchir et reconsidérer leurs préjugés et stéréotypes à l’égard de ceux dont la seule faute est d’être différents", explique-t-il. Images réelles La scène finale de La Parade a été tournée en 2010, lors la première Gay Pride considérée comme "réussie" de toute l’histoire de la Serbie. En 2001, la première tentative de l’histoire de la Serbie d’organiser une Gay Pride s’était violemment terminée. Cette fois-ci, 6 500 policiers étaient réunis pour protéger moins de 1 000 militants gays et amis des gays, contre 7 000 hooligans et néo-nazis. Succès au boxbox-office Lors de sa sortie, La Parade a dominé le box-office balkanique avec 500 000 entrées notamment en Serbie, mais aussi en Croatie, Slovénie, Macédoine et Bosnie. Polémique Avant la sortie du film, le cinéaste Srdjan Dragojevic avait organisé une projection pour des professeurs en leur demandant de conseiller le film à des lycéens. Face à cela, la presse serbe s'est immédiatement enflammée, l'accusant de vouloir "endoctriner" les jeunes. Le projet a donc dû être abandonné. Cinéma Art & Essai – AGEN www.lesmontreursdimages.com www.fb.com/montreurs