Jean-Gilles Malliarakis : « Libéral, cela veut dire moins d
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Jean-Gilles Malliarakis : « Libéral, cela veut dire moins d
la baule + économie 24 juin 2012 8QLQWHOOHFWXHOV·HQJDJHSRXUXQHOLEpUDWLRQÀVFDOH Jean-Gilles Malliarakis : « Libéral, cela veut dire moins d’impôts et moins d’intervention de l’État, cela ne veut pas dire prendre la défense bec et ongles de Goldman Sachs ! » J ean-Gilles Malliarakis vient de publier «Pour une libération ÀVFDOHª/HWLWUHHWOD couleur bleue de cet ouvrage en font clairement une riposte au livre rouge de l’équipe de gauche dirigée par Thomas Piketty, publié sous le titre «Pour une révolution ÀVFDOHª/DOLEpUDWLRQÀVFDOH pointe, au contraire, les voies de réformes possibles de la très lourde ÀVFDOLWpIUDQoDLVHHWOHVUpGXFWLRQV QpFHVVDLUHVGHODGpSHQVHSXEOLTXH Jean-Gilles Malliarakis, qui est écrivain et économiste, rappelle : «Tout le monde en France paie trop G·LPS{WVHWVXSSRUWHWURSGHFKDUJHV &HUWDLQVQHOHVDYHQWPrPHSDV La Baule+ : Vous dénoncez l’attitude de la droite, comme de la gauche, en maWLqUHGHÀVFDOLWpLOVYHXOHQW tous augmenter les impôts, sans chercher à diminuer les dépenses… Est-ce le message important de votre livre ? -HDQ*LOOHV 0DOOLDUDNLV Oui, mais avec des nuances quand même, parce que le GpOLUH ÀVFDOLVWH HVW EHDXFRXS plus accentué dans le camp de la gauche, qui y croit vrai- Ils supportent d’énormes taxes au quotidien et chaque mois leur salaire HVWDPSXWpGHFRWLVDWLRQVFRORVVDOHV 0DLVLOVFURLHQWTXHODÀVFDOLWpHVW O·DIIDLUHGHVVHXOVULFKHV2QFKHUFKH G·DLOOHXUVjOHXUUHSUpVHQWHUTXHOD VROXWLRQFRQVLVWHUDLWjWD[HUHQFRUH SOXVOHVWUqVULFKHV(WSRXUWDQW GLPLQXHUODGHWWHHQÀQLUDYHFOHV GpÀFLWVHWDOOpJHUOHWULEXWVXSSRUWp par le pays, c’est indispensable HWF·HVWSRVVLEOH&HODVXSSRVHGH remettre en cause avant tout la GpSHQVHSXEOLTXHTXLDEVRUEHGH ODULFKHVVHFUppHSDUOHV)UDQoDLVª Jean-Gilles Malliarakis était l’invité de Yannick Urrien sur Kernews pour un entretien sans langue de bois… ment, alors qu’il y a des voix discordantes à droite où l’on peut quand même débattre. Hélas, le débat face au dogme ÀVFDOLVWH VRFLDOLVWH HW pJDOLtariste des Piketty et autres, semble voué à la stérilité. Mon livre s’adresse aux gens de droite qui se demandent VL QRXV VRPPHV GpÀQLWLYHment condamnés à toujours payer plus d’impôts. Chaque fois que la gauche arrive, elle rajoute des nouveaux impôts et la droite en rajoute pas mal pour combler les trous. Alors, la seule question qui compte, c’est de savoir comment ces trous sont occasionnés : c’est la dépense publique. Mon livre ne concerne pas ceux qui veulent se soustraire à l’impôt. Je ne leur jette pas la pierre, mais ces gens-là renforcent le ÀVFDOLVPH HW WRXWH FHWWH LGpRlogie visant à lutter contre la fraude. Mon livre s’adresse aux gens qui souhaiteraient que la France puisse devenir plus compétitive avec moins de charges sociales, moins de taxes et moins d’impôts. C’est un propos très ambitieux, car personne ne s’est employé à répondre à Thomas Piketty et autres. Donc, j’estime urgent de le faire. GHSXLV9LFWRU Hugo, on est très fort pour la littérature misérabiliste en France Il semble établi que compte tenu de l’endettement de notre pays, il n’y ait pas d’autre moyen que celui d’augmenter les impôts pendant quelques années : va-til nous falloir accepter d’en EDYHUWRXVVXUOHSODQÀVFDO" C’est, hélas, une hypothèse tout-à-fait plausible dans le champ actuel des propositions politiques. J’observe quand même que le discours RFLHO D pYROXp DX FRXUV GH ces derniers mois. Ce discours a commencé à changer de tonalité à partir du mois d’août 2011 et la dégradation salutaire de la note des agences : non pas parce que cette note changeait grand-chose, mais parce qu’elle a commencé à provoquer un vent d’inquiétude dans les structures de l’État. Souvenez-vous, on nous avait expliqué que si nous perdions notre triple A, nous étions à l’eau… En réalité, la perte du triple A n’avait pas une importance telle qu’on nous l’a présentée, elle ne faisait qu’intervenir en décalage avec l’inquiétude GHVPDUFKpVÀQDQFLHUV1RXV sommes dans un état budgétaire - qui n’est pas très bien compris par l’opinion - qui est que la France va émettre, via l’agence France Trésor, 179 milliards d’euros de proGXLWV ÀQDQFLHUV F·HVWjGLUH des nouvelles dettes pour rembourser la dette ancienne, qui est d’environ 100 milliards, avec 80 milliards de GpÀFLWV EXGJpWDLUHV SUpYXV FHOD LO IDXW DMRXWHU j PRQ avis, 20 milliards. C’est donc 200 milliards qu’il va bien falloir trouver sur les marchés ÀQDQFLHUV LQWHUQDWLRQDX[ C’est très joli, tout ce que l’on entend tous les jours contre OD EDQTXH HW OD ÀQDQFH PDLV je crois que les particuliers ont beaucoup mieux compris que les hommes politiques ce que c’est qu’une dette. Les particuliers savent très bien que ce n’est pas leur banquier qui est à l’origine de leur découvert. Ils savent très bien que ce n’est pas la société de crédit qui est la cause de leur endettement, mais que ce sont