N° 6 – décembre 2013 - LYCEE POLYVALENT DU VAL DE LYS

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N° 6 – décembre 2013 - LYCEE POLYVALENT DU VAL DE LYS
N° 6 – décembre 2013
Sommaire :
Le jardin pédagogique
Les grandes histoires
d’amour au CDI
Le forum orientation
Le repas de Noël
Atelier théâtre en 2 ASSP
Dossier : le secourisme et les
gestes qui sauvent
Nos élèves en stage : 1ASSP
Journée contre le SIDA
Le « Last Post »
Semaine de la solidarité
internationale
Café équitable et
décroissance au beurre
Développement durable et
commerce équitable
Le fil d’Ariane : sorties dans
des musées
Les secondes AP en sortie :
Mons et la Coupole
d’Helfaut
Interview d’une apicultrice
engagée
Le stage de voile des
délégués
Les recettes de cuisine
L’informatique
Les énigmes
Une idée de sortie : Mons
Forum « Après Val de Lys »
6 décembre 2013
Le mot du rédacteur en chef
Festi’val d’automne
Un an déjà…
Il y a un an, nous offrions un beau cadeau de Noël au lycée Val de Lys, le
premier numéro des « News du Val ». L’aventure continue. Vous avez entre les
mains le sixième exemplaire, témoin de nos efforts pour toujours mieux vous
informer.
En cette année 2013, nous offrons comme cadeau au lycée un jardin
pédagogique opérationnel, avec ses carrés potagers et ses arbres fruitiers.
Comme leurs ainées à la mare, nos nouvelles journalistes ont échangé leur clavier
pour des pelles et des pioches afin de prendre part aux travaux. Au Club Journal,
l’engagement n’est pas un vain mot. N’en déplaise à ceux qui associent jeunesse,
paresse et maladresse.
Sauver des vies est l’acte noble par excellence. Encore faut-il avoir les
compétences. Les élèves de 1ere suivent désormais un cours de secourisme dans
le cadre de l’Accompagnement Personnalisé. Une de nos journalistes y était et
peut désormais faire un bilan de cette première session, sans
oublier de
rappeler les gestes qui sauvent.
Et la vie du lycée continue… L’activité « le fil d’Ariane » nous a permis de
visiter trois musées proches qui méritent d’être connus. Le forum orientation est
revenu au lycée en prenant de l’ampleur et de l’intérêt. La semaine de la
solidarité a attirée l’attention des élèves sur le monde qui nous entoure.
L’Accompagnement Personnalisé associe désormais le mot « pratique » avec des
activités sur le terrain.
Festi’val ?
Il manquait au journal du lycée un nom propre, comme un parfum d’inachevé.
C’est désormais du passé. Au cours des prochaines publications, « Festi’val » va
s’associer puis remplacer les « News du Val ».
Dans le numéro précédent, nous vous parlions déjà de la mise en place du
projet de jardin pédagogique. Le travail effectué à ce jour est bien engagé
puisque les menuiseries sont faites depuis longtemps, les carrés potagers
sont remplis de terre et de sable, l’arpentage a été fait et les trous pour les
arbres sont creusés.
Il s’agit d’un chantier important. Au
jour du 19 Décembre, l’ensemble
des 134 élèves ayant travaillé au
jardin (qui inclut les 1 ASSP, les T
ASSP, des 2D1, 2D3, 2des MPS et
1eres AP) a cumulé 32h de travail.
Lors des travaux de creusage de la
mare, on comptait 80 élèves et 30
heures de travail ; le record d’élèves
et le nombre d’heures a été dépassé.
Deux saules, trois pommiers et trois poiriers ont été plantés avant les
vacances de Noël, avec l’aide de volontaires, mettant fin à la deuxième partie
du projet.
L’implication des élèves et professeurs est évidemment appréciée et nous les
remercions de leur dévouement.
Cécile Duchâtel 1ère ES
Que se passait-il donc au
CDI ? Serait-il devenu un lieu de
rencontres discrètes ? Il fallait
suivre sur le site du journal pour
savoir,
la
veille
du
12
novembre,
qu’il
s’agissait
d’idylles purement littéraires,
en
l’occurrence
d’une
exposition de nouveaux romans.
Derrière ce titre énigmatique se cachait un projet de promotion de la lecture
dont les classes d’ASSP ont été averties avant tout le monde puisqu’ils (elles) ont
consacré un peu de leur temps libre aux tâches matérielles de préparation des
livres. Qu’ils (elles) en soient remercié(e) s. Ce n’était pas un petit travail,
toujours mené avec rapidité et bonne humeur, puisque l’opération portait
initialement sur 100 livres, finalement 95 avec les inévitables indisponibles.
L’idée est partie d’une constatation simple. Le CDI, bien outillé pour le travail
scolaire, offrait peu de livres intéressants pour les élèves et nous avions peu de
prêts. Val de Lys serait-il un lycée n’aimant pas lire ? On a toujours des mauvaises
raisons pour expliquer en oubliant qu’une partie des élèves est demandeuse. Les
filles n’étaient particulièrement pas gâtées et il fallait réparer cette injustice !
Donc, le 12 novembre, sous le regard surpris des 1eres S2 présents au CDI par
hasard, le CDI se transformait pour ressembler à une grande librairie. Les titres
parlaient d’eux-mêmes « Insoumise », « Le roman des filles », « L’été où je suis
devenue jolie ». Novembre serait le mois des passions littéraires. Pour ne pas faire
une exposition ennuyeuse, d’autres genres littéraires venaient se rajouter en
quelques
policier,
exemplaires,
fantastique…
Le résultat de l’opération…
Qui emprunte ?
39 % de prêts ! C’est un bon
résultat pour un premier
emprunt. Les livres vont
ensuite revenir et être
réempruntés, ce qui fera
encore monter le chiffre.
Confidentiel :
Le CDI a reçu en don quelques
collections de mangas. Et il
semblerait que l’on puisse compter
sur les fans de BD japonaises…
Les filles, évidemment ! Les
nouveaux livres ont eu un
énorme succès en ASSP.
Et après ?
D’autres opérations auront lieu. Nos chers
vampires ont dû se mettre provisoirement à
l’ombre mais le fantastique fera son retour.
M.Venner
Le six décembre a eu lieu un forum dans le but d’aider les élèves à choisir leur future orientation.
On y trouvé :
 Des BTS service informatiques (André Malraux).
 Du Management gestion d’entreprise (IUT Saint Omer Dunkerque, BTS Lycée des Flandres,
Paul Hazard, André Malraux), BTS assistant gestion (PME/PMI Blaringhem, Paul Hazard).
 De la communication (l’EFAP, Lille école privée).
 Vente et commerce : BTS Négociation relation client (Paul Hazard), BTS commerce
international (Blaringhem), BTS management des unités commerciales (lycée des Flandres),
BTS Technico-commercial (lycée Behal Lens), l’école de commerce ISCID-CO rattachée à
l’université du littoral, Ecole supérieur de la vente (Lille), DUT technique commercialisation
(ULCO université du Littoral), licence pro commercialisation des produits financiers et
d’assurance (ULCO).
 Formation hors norme : BTS système constructifs bois (Lycée Behal), classe prépa aux
concours paramédicaux et sociaux.
 Formation généraliste ou pluridisciplinaires (IUT Lens, université d’Artois, CFA académique,
Université de Lille 1).
 Branche scientifique et technologique (école centrale de Lille, Epitech Lille, ENSIAM
Valencienne, IUT Lens, IUT Béthune, Lycée Alan Savary à Arras, Lycée André Malraux à
Béthune, Lycée Wallon de Valencienne, Lycée Châtelet à Douai, Lycée Gustave Effeil
d’Armentières, Lycée de l’Europe de Dunkerque)
 Branche santé et social (Lycée Marguerite Yourcenar de Beuvry, IFSI Armentières, IRTS de
Lille)
 Des métiers militaires et de service public (Marine nationale, armée de l’air, armée de terre,
gendarmerie, sapeurs pompiers, police nationale)
Rencontre avec…
… un militaire
Il y a trois rangs dans la carrière :
 Militaire du rang : sans diplôme ou BAC,
entre 17 ans et 6 mois et 29 ans, le
recrutement se fait par dossier.
 Sous officier : il faut avoir le bac, avoir
17.5 ans et moins de 25 ans pour la
signature d’un contrat, et tout comme
le militaire du rang le recrutement se
fait par dossier.
 Officier de carrière : il faut avoir le Bac
minimum et Bac +5 maximum, entre 19
et 25 ans. Et il faut passer un concours.
…Connaissez-vous la fonction d’assistant de
PME/PMI ?
Au-delà du simple rôle de secrétariat, c’est
une indispensable aide à la direction de ces
établissements. Cette formation du niveau
Bac +2 est assurée dans plusieurs régions.
…Le CFA académique était également présent. Les
formations en CFA, c'est-à-dire par apprentissage sont
extrêmement variées et ne concernent pas que les
CAP du bâtiment ou de la restauration. On trouve aussi
des Bac pro et des BTS, y compris dans le secteur
tertiaire. Évidemment l’apprentissage est très lié à la
santé de l’économie.
…Un journaliste
Le journaliste enquête, va a la source de l’information, recueil une
documentation, interviewe, rédige. Il assure la responsabilité de
ses articles, traite des sujet d’actualités ou thématiques, informe
les lecteurs du journal. Il doit être responsable, avoir de l’aisance
rédactionnelle, être investigateur, honnête et disponible et avoir
l’esprit de synthèse.
Elodie Fierquin 2D1
Le 17 décembre avait lieu le repas de Noël du lycée …souvenirs…
Le 17 décembre,
M.Delplace et son équipe
ont encore montré
l’étendue de leurs talents
en nous proposant un
excellent repas de Noël.
Tous nos remerciements
pour ce travail effectué en
plus du service ordinaire
de la cantine, et pour cet
agréable moment.
Le 17 décembre avait lieu le repas de Noël du lycée …souvenirs…
Menu :
Foie gras sur pain de mie et confit d’oignons
Aumônière de Saint Jacques à la bretonne
Saumon fumé sur toast
Terrine trio de crustacés et sa langoustine
Magret de canard – civet de cerf aux griottes
et sa gelée de groseilles – filet mignon de porc
aux cèpes bouchons – pommes duchesse –
poêlée à l’ardéchoise – crosnes à la crème –
fagots d’asperges ou haricots verts bardées –
sauce aux cèpes – sauce fruits rouges – sauce
aux poivres
Etoile fraise et framboise
Dôme vertigo amarena
Bûche maison crème au beurre deux chocolats
et sa ganache
Sapin en fête aux deux chocolats marbré
rouge ou vert
Les élèves de 2 ASSP ont participé à un atelier théâtre
animé par Mme Fiévet, comédienne et metteur en scène du
théâtre du Monde Perdu.
L’objectif de ce travail est d’utiliser le théâtre comme un outil
favorisant l’expression orale, la communication afin de développer
l’estime de soi et d’autres qualités relationnelles qui seront utiles aux
élèves dans le cadre de leur projet professionnel.
Ce projet de prévention a pu se réalisr grâce au financement
De la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue
et la Toxicomanie) suite à la réalisation d’un projet de prévention des
conduites à risque.
Les élèves sont réparties en deux groupes. Chaque groupe
bénéficie de huit séances de deux heures, de Septembre
2013 à fin Février 2014.
MAEVA LECERF
2ASSP
Répartis en 6 séances, le secourisme est dirigé
par l’infirmière scolaire Mme Gosselin, et la
professeur Mme Dipenta.
Ces ateliers se déroulent durant l’AP en
compagnie des premières. Toutes les classes
vont donc pouvoir bénéficier de ces cours très
enrichissants !
Mais qu’est-ce qu’apporte le secourisme ! Tout d’abord il faut
savoir ce que ça signifie. C’est la méthode de premiers
secours et de premiers soins aux personnes blessées ou
accidentées.
Cela sert donc à sauver les personnes en détresse physique.
L’apprentissage du secourisme a beaucoup d’avantages
comme le fait de mentionner dans son CV l’obtention de ce
diplôme. Une personne peut donc se départager des autres
grâce à ce petit plus et par la suite être mieux payée.
Nos professeurs :
Mme Gosselin
(Infirmière)
Mme Dipenta
(professeur)
Notre
mannequin
(homme)
Le cours en quelques éta pes...
Selon les circonstances la première chose qui est à faire est de
protéger. Comment ?
En sécurisant les lieux... (Il faut retirer les objets qui pourraient
aggraver la situation, ou tout simplement délimiter un périmètre autour
de la victime pour que celle-ci ne soit pas d’avantage blessée).
Ensuite vient l’examen. Avec quoi ?
Premièrement avec ses yeux... Est-ce que la victime saigne, s’étouffe-telle ? Est-elle consciente ou non ?
En fonction de la conjoncture il faut passer l’alerte, et transmettre au
secouriste toutes les informations en votre
possession. Quel numéro ? En appelant
le 18 pour avoir les pompiers ou le 15 pour le
SMUR/SAMU (selon le degré de gravité..).
En attendant les secours et/ou les conseils des secouristes, restez
auprès de la victime.
C'est grâce à ces règles à respecter et ces mises en
pratique que peut-être un jour un élève du Val de Lys
réussira à sauver la vie d'autrui !
Louise Saintenoy-Campagne 1ES
Les principaux gestes des
secours
LE BOUCHE à BOUCHE
LE BOUCHE à BOUCHE :
Quelques étapes à respecter :
- ouvrir la bouche de la victime et s’assurer de l’absence de tout
corps étranger qui pourrait obstruer le passage.
- il faut ensuite basculer la tête en arrière.
- pincer les narines d’une main.
- prendre une inspiration profonde, appliquer les lèvres contre
celles du patient et insuffler.
LE MASSAGE CARDIAQUE
Il faut répéter les insufflations 12 à 15 fois par minutes !
La PLS :
(ou position latérale
de sécurité) sert à
« dégager les voies
respiratoires » afin
que la victime ne
s’étouffe pas.
Il faut que la
personne soit
couchée sur son côté
droit, le bras gauche
posée sous son
oreille droite. Le bras
droit positionné à
environ 90° et son
genou gauche posé
au sol pour une
meilleure stabilité.
Louise Saintenoy Campagne, 1ère ES
Il ne faut avoir recours au massage cardiaque qu’en cas d’arrêt de la
respiration, et d’inconscience.
Après avoir passé l’alerte, vous pouvez commencer les massages.
Suivez les instructions du schéma ci-dessus.
Le secouriste doit ensuite prodiguer 15 compressions thoraciques
suivies de 2 insufflations.
Une équipe de CHOC !
Je m’appelle Noémie Boutoille. J’ai effectué mon stage a l’école Maternelle
Renaud Buisson à Armentieres du 04 au 30 Novembre dans la classe E1/E2
(Tout petit-petit)
Durant tout mon stage, j’ai travaillé en tant qu’ATSEM. Le travail principal
d’une ATSEM est de préparer les travaux pour les enfants ; Donc beaucoup de
découpage et de collage. Les enfants font beaucoup de peintures pendant
cette période avant Noël (Sapin, Décor…). L’école a fait venir des personnes
âgées pour que les enfants leur présentent un projet… J’ai beaucoup aimé ce
stage, ayant été très bien accueillie.
Je m’appelle Laurie Houédé. J’ai effectué mon stage à l’école maternelle Notre
–Dame d’Estaires dans la classe des E1 /E2.Tout au long de mon stage , j’ai
assuré la fonction d’ATSEM (Agent Territorial Spécialisé en Ecole Maternelle).
J’ai travaillé sur plusieurs thèmes en animation tels que l’automne et Noël.
Dans un premier temps, je me suis occupé du découpage (de sapins, de
feuilles, de boules de Noël, de gommettes et autres..). Après avoir terminé, j’ai
travaillé avec l’institutrice et l’ATSEM titulaire. Nous avons pris les enfants en
petit groupe pour les faire peindre leurs sapins. Ensuite je me suis occupé
d’accrocher des feuilles mortes rapportées par les enfants sur un dessin d’arbre
crée par l’institutrice. J’ai pu participer à une sortie à l’Eglise pour les 100 ans
du diocèse de Lille (c’est une école privée). J’ai eu la chance de participer à leur
évolution et à leur apprentissage.
Je m’appelle Estelle Boudry, je suis en 1ASSP. J’ai effectué mon stage dans
différents niveaux allant des tout-petits à la grande section, à l’école
maternelle Suzanne Crapet de Nieppe. J’ai travaillé avec les professeurs de
l’école ainsi qu’avec les ATSEM (Agents territoriaux spécialisés en école
maternelle). Selon les classes, il y avait différents niveaux de travail. J’ai
participé à de nombreux ateliers. Chez les tout-petits –petite section : lecture,
sable (reproduire des empreintes de cadeaux), apprendre à réaliser les formes,
ainsi que du dessin et surveillance du dortoir… -dans la moyenne section :
lecture, graphisme, découpage, collage …- dans la grande section : lecture,
collage, graphisme, lecture, écriture, faire les lettres … J’ai aussi eu la chance
de pouvoir accompagner les enfants à la bibliothèque où la bibliothécaire leur
racontait des histoires, ainsi que de les accompagner chez le fleuriste où
chacun d’entre eux a choisi une fleur pour la mettre dans le jardin de l’école.
J’ai bien aimé ce stage. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur
la capacité de l’enfant selon son âge. Cela ma aussi apporté aussi de la
patience, et l’occasion de côtoyer le milieu professionnel.
Je m’appelle Coralie Boutoille, je suis en 1ASSP. J’ai effectué mon stage d’une
durée de 4 semaines à l’école maternelle Renaud Buisson à Armentières avec
des petits de 3 a 4 ans. Pendant se stage j’ai découvert de nouvelles choses et
fait plusieurs activités comme aider aux exercices, mettre les enfants à la
sieste, les réveiller, puis beaucoup de découpages pour Noël. On a aussi fait
venir des personnes âgées dans l’école pour que les enfants leur chantent
quelques chansons de Noël. J’ai beaucoup apprécié le travail dans cette école.
L’équipe est vraiment sympa et accueille très bien les stagiaires.
Ce 29 novembre, nous avons eu la chance de pouvoir participer à des activités organisées par
madame Gosselin, infirmière du lycée, et madame Di Penta, dans le cadre de la journée
internationale du Sida le 1er décembre.
Lors de cette journée, différentes activités ont eu lieu :
 Un sapin de la prévention : chaque personne qui le voulait,
avait la possibilité de mettre un mot d’encouragement et de
soutien pour les personnes atteintes du sida sur des
étiquettes rouges.
 « Que savons-nous ? » est un jeu préparé par
madame Gosselin (l’infirmière) et madame Marcquant
(conseillère conjugale), c’était un petit quiz sur les risques de
transmission du sida.
 Un questionnaire
sur « le préservatif est le seul moyen de se protéger » avait
été préparé par madame Gosselin.
 Pour l’association, le lycée offrait des cocardes rouges pour
seulement 1€
 De nombreux dessins étaient exposés dans le hall,
ils ont été faits par les élèves de bac pro d’aide à la
personne avec madame Saison.
Julie Dubaële 2D1
Pour le 11 Novembre, notre équipe de journalistes s’est déplacée
dans la ville d’Ypres, qui se situe en Belgique afin d’assister à la
cérémonie du Last Post. Celle-ci consiste, chaque soir, à sonner les
clairons en l'honneur de la mémoire des soldats de l'ancien Empire
britannique et de ses alliés, morts durant la Première Guerre
mondiale. Cet hommage quotidien a pour but de garder en mémoire
les hommes sacrifiés pendant la guerre.
Mais ce jour était un jour spécial étant donné
que l’on remémorait l’armistice de 1918 qui
signifiait la fin de la guerre. A l’occasion de ce 99ème anniversaire
d’armistice,un defilé a traversé les rues de Ypres du monument aux
morts (ci-dessus en miniature) pour rejoindre la porte de Menin
(photo ci-dessus).C’est sous cette porte qu’a eu lieu la cérémonie
d’hommage.A l’intérieur de celle-ci,des milliers de noms de soldats
morts pour leur patrie sont inscrits sous le nom du régiment dont ils
faisaient partie. Des poppies (fleur symbolisant une goutte de sang
de chaque soldat ayant combattu) furent deposés auprès des noms
des soldats et Louise,notre journaliste fit de même en déposant le
sien au côté d’un des nombreux noms anonymes.
Différents groupes de civils ont défilé en costume
militaires pour représenter les différents corps d’armée.
Etaient présents les casques blancs, vétérans des
pompiers ainsi que des écossais vêtus de costumes
typiques.
Nous
voyons un membre des WAAF (Women Auxiliary (Royal)
Air-Force) en costume de la seconde guerre mondiale
(ci-contre). WAAC était l’équivalent dans l’armée de
terre.
Le poppy, porté par chacun des
civils en mémoire des soldats morts.
Le défilé en images…
EET
Le
Cécile Duchâtel 1ère ES
Au cours de la précédente année scolaire, les élèves et les professeurs du
Lycée Val de Lys d’Estaires ont montré leur engagement citoyen pour un monde
plus écologique et solidaire avec des actions comme le recyclage du papier, le
creusement d’une mare pédagogique ou une collecte pour les banques alimentaires
qui a rapporté 83 kg de produits divers mais tous aussi indispensables !
La participation du lycée à la Semaine de la Solidarité Internationale, du 17
au 22 novembre, est venue tout naturellement. En suivant la charte de cette
semaine, le but était cette fois de réfléchir et de prendre conscience du monde qui
nous entoure. Donc, au programme, pas de collecte ni de travaux spectaculaires
mais plusieurs actions de sensibilisation autour grands thèmes qui sont :
La croissance, lors de la pièce de théâtre que les élèves de seconde, première
STMG et terminale ASSP sont allés voir lundi 18 à la salle des fêtes de la ville
d’Estaires. Jouée par la compagnie Sens Ascensionnels, « café équitable et
décroissance au beurre », est une pièce de Christophe Moyer composée de trois
saynètes: la première sur le développement durable, la deuxième sur la différence
Nord-Sud et la troisième sur les enjeux politiques du développement durable.
S'en est suivi un débat engagé par les comédiennes et relayé par les élèves
intéressés. Les élèves ont apprécié le jeu des actrices et l’échange s’est prolongé
au-delà de l’heure prévue. Un gros retard au retour et un repas expédié mais cela
valait la peine.
Le commerce équitable : dans le hall, les élèves de 3eme prépa-pro ont
fabriqué une « solisphère » autour du slogan « Droit à l’essentiel ici et là bas »,
sous la direction de madame Di Penta, professeur de bio-technologie. Cette chose
surprenante ressemble à un cercle de papier sur lequel on aurait posé des boites
vides qui symbolisent les droits pas respectés : santé, éducation, alimentation,
logement, hygiène, protection de l'enfance, accès à l'eau…
Depuis quelques années le lycée entretient un partenariat avec l’association «
artisans du monde » qui est une organisation militante et engagée pour le
commerce équitable. Elle vise à promouvoir une consommation responsable, une
économie solidaire et des mobilisations citoyennes.
L’association « terre solidaire » est intervenue vendredi 22 au cours de deux
conférences sur la souveraineté alimentaire destinées aux élèves d’ASSP, Bac
Professionnel du secteur sanitaire et social.
La souveraineté alimentaire « la faim n'est pas une fatalité » est une
exposition visible au CDI toute la semaine ainsi que celle sur le développement
durable qui est dans le hall.
Nous pouvons faire bouger les choses ! La pauvreté des pays du sud et des
défavorisés de chez nous n’est pas acceptable. C’est le message que veut faire
passer la Semaine de la Solidarité auprès de nous, élèves pour l’instant, jeunes
adultes dans quelques années.
Elodie Fierquin 2D1
Un résumé de cet article est paru dans « L’Indicateur des Flandres »
A l’occasion de la semaine de la solidarité qui a eu lieu au lycée du 18 au 22
Novembre, les classes de seconde générale et ASSP, 1eres STMG et T ASSP ont
assisté à la pièce de théâtre de Christophe Moyer intitulée « Café équitable et
décroissance au beurre » interprétée par deux comédienne qui à était donné à
la salle des fêtes de Estaires le Lundi 18 Novembre.
La scène de théâtre « café équitable et décroissance au beurre » met en jeu
des situations contradictoires en plusieurs scènes, drôles, absurdes ou
sensibles :
La première scène parlant de l’écocitoyenneté permettait de traiter la
contradiction du développement durable au niveau de l’individu, à travers
toutes les actions auxquelles il est confronté au quotidien (écologie, solidarité,
recyclage, économies d’énergie, respect des autres…)
La seconde scène parlant de la solidarité internationale (Rapport Nord/Sud)
nous a transportés dans un pays d’Afrique où une petite africaine pose la
question de l’économie internationale. Nous avons basculé dans un autre
registre de jeu ou l’écoute et l’attention se renouvellent.
La troisième scène parlant des enjeux économiques du développement durable
est comme un feu d’artifice final où le langage dérape, où les masques
tombent, permettant de confronter avec humour le point de vue du politique
et de l’individu.
Pour clore cette pièce de théâtre un débat à été engagé et animé par les deux
comédiennes. Chacun peut alors réagir librement à ce qu’il vient de voir et
parler de thématiques qui lui sont propre en relation avec la pièce.
« Il existe mille façons d’agir, et une seule de ne rien faire »
Maeva LECERF 2ASSP
Développement durable ?
Le développement durable est une conception de l’intérêt public. Il doit être
considéré à l’échelle planétaire. Son fonctionnement doit prendre en compte
l’environnement, les aspects sociaux et économiques pour un effet à long terme.
C’est donc un développement qui répond aux besoins de maintenant sans porter
atteinte aux générations futures.
Schéma : comprendre le système :
-
Vivable du point de vue
écologique et social
Equitable entre
l’économique et le social
Viable du point de vue
écologique et économique
Et le commerce équitable ?
Le commerce équitable est un système d’échange qui a pour but de parvenir à
équilibrer le commerce mondial. Ce concept enroule trois séries de paramètres : la
protection de l’environnement, l’équité sociale, le développement de l’économie
des pays pauvres. La méthode consiste à rééquilibrer les rapports entre les
multinationales des pays développés, qui imposent leur loi, et les producteurs des
pays du sud en assurant à ces derniers un revenu suffisant pour vivre, exploiter et
posséder sa terre.
Le développement durable et le
commerce équitable font appel aux
trois mêmes grands principes : le
respect
de
l’environnement,
le
développement économique et le
progrès social.
Mélissa Cerdan 1S1
Le jeudi 14 novembre, les 2 ASSP et les terminales ont été visité le musée Benoît-DePuydt à Bailleul, à l’initiative de monsieur Delvallez, professeur de philosophie.
Le fondateur du musée n’est autre que Benoît De Puydt, il est né le cinq germinal de
l’an six ou autrement dit le vingt-cinq mars 1798 et il est décédé le seize juin 1859. Dans la
vie, il a été greffier et sa passion a été la collection des œuvres d’art. A sa mort il donna
toute sa collection à la ville de Bailleul, parmi elle on peut voir des cabinets (meubles), il en
avait 10 et seul 7 sont encore au musée (les autres, ainsi qu’une partie de la collection, ont
été perdus en 1918.) Dont deux fait avec des écailles de
tortues, « les carets », on les trouvait dans les archipels
des Bahamas, dans les îles Galápagos ou encore les îles
Seychelles, leurs carapaces étant trempées dans de l’eau
chaude, polies puis trempées dans de la colle avec des
pigments rouge, ce qui leurs donne cette couleur que
l’on voit sur la plupart des cabinets de Benoît-de-Puydt.
Louis-Henry Hans a aussi donné une soixantaine
de tableaux, malheureusement avec la première guerre mondiale, il n’en reste que cinq. Ils
ont donc mis des tableaux fantômes, description a la taille du tableau pour que l’on puisse
les imaginer.
Une sculpture de saint Antoine, patron des charcutiers, qui protégait de la peste et
autres maladies, est visible au musée. Saint Antoine est toujours accompagné d’un cochon.
Une statue d’une sirène est présente au musée, elle s’appelle Mélusine. Selon la
légende, tout les samedi elle se rendait dans sa salle de bain pour se transformer en sirène.
Personne ne devait la voir et surtout pas son mari, mais
un jour son mari voulu savoir ce qu’elle faisait tout les
samedis et la suivit, il regarda par le trou de la serrure et
vit Mélusine en sirène. A ce moment précis, Mélusine
disparut. On peut la retrouver en haut du beffroi de
l’hôtel de ville et elle prévient les habitants en cas de
danger. La statue du musée est tombée lors du
bombardement de 1918. Lors de ce bombardement, la
statue a perdu ses bras, son peigne et son miroir.
Le but de la visite était de permettre aux élèves de monsieur Delvallez de s’inspirer
des œuvres présentées pour les détourner.
Julie Dubaële 2D1
Lors de notre visite du musée de la radio à Boeschèpe, nous avons été accueillis par un
guide qui nous a emmenés dans le passé pour découvrir l’histoire de la radio.
Dans les trois pièces d’une ancienne boucherie, Martine et Daniel Parent exposent 400
pièces depuis le phonographe de 1895 jusqu’aux appareils des années 1980 de nos parents.
On peut voir les premières expériences,
postes à galène, à lampes extérieures des
années 20 (qui fonctionne toujours !), puis TSF
(Télécommunication Sans Fil) des années 30
que l’on rencontre dans les œuvres consacrées
à la 2e Guerre Mondiale (radio Londres). Il y
avait de nombreuses chaînes de radio dans les
années 30.
Avec le retour de la paix, les postes de
radio des années 50 sont magnifiques puis
arrivent les transistors des années 60. Les
transistors fonctionnent comme les TSF mais
consomment moins et sont plus petits, ce qui
permet de les faire fonctionner avec des piles.
Le vieux phonographe est remplacé par le
tourne-disque apprécié des jeunes de l’époque.
La télévision arrive dans les années 50. Petit écran puis grand écran noir et blanc et
finalement couleur. Il n’y a que 3 chaînes jusque dans les années 80. Les années 80,
justement, sont celles de la Hi-Fi, chaînes, radio (avec lecteur cassettes). Juste avant le CD
audio et l’électronique.
Un voyage passionnant dans le temps ! Merci à tous ces inventeurs et à M.Parent pour
son travail car il n’expose qu’un tiers de sa collection faute de place.
Le fil d’Ariane 3 : Maison de la bataille de Noordpeene
La troisième visite du fil d'Ariane nous a emmenés à la maison de la bataille de Noordpeene
ce 29 novembre 2013.
Petit point d'histoire :
En 1677, le nord faisait parti des pays bas espagnol qui deviendront plus tard la Belgique.
La bataille de la Peene, opposa l'armée française aux troupes coalisées des Provinces-Unies,
de l'Espagne et de l'Angleterre. La victoire des troupes françaises a permis le rattachement
du nord à la France. Et oui, si les français avaient perdu, on serait tous Belges.
Créée en 1977 pour le tricentenaire de la
Bataille de la Peene, ce petit musée
servait au début à abriter la maquette
d’environ 10 m² fabriquée à la main par
des adolescents les mercredi après-midi
et les week-ends.
Maquette de reconstitution de la
bataille de la Peene
On peut aujourd'hui y trouver différents vestiges de la bataille telle que des armes, des balles,
ou encore des boutons de soldats mais aussi beaucoup d’objets de la vie courante dans le nord
au 17ème siècle.
La visite était enrichissante et les guides sympathiques et plein d'anecdotes, nous avons
aussi bénéficiés d’une petite conférence sur le contexte historique et d’un film sur le
déroulement de la bataille. Ce musée est à visiter si vous êtes intéressés par la vie quotidienne
et/ou les batailles des 17-18éme siècles.
Mousquet (fusil du XVIIème siècle)
Le champ de bataille de nos jours
Caroline Verheyde. 2D3
Les élèves d’art visuel et de littérature et société ont passé une journée en Belgique. La matinée ils ont
étaient voir le Musée des arts Contemporains du Grand-Hornu et l’après midi une exposition au
Musée des Beaux-arts de Mons.
Le Mac’s du grand-Hornu :
Anciennement une exploitation de charbon pendant 174 ans, aménagée par Henry De Gorge vers
1820 pour rendre la vie des ouvriers plus luxueuse: en effet il avait créé tout un village au milieu de
nulle part avec les logements, des commerces ou des petites entreprises pour éviter aux ouvriers de
devoir allez trop loin dès qu’ils avaient besoin de quelque choses. H de Gorge avait même construit
une école pour que les enfants puissent avoir accès à l’éducation, et de là ils pouvaient apprendre à
écrire ou à lire et éventuellement faire de prestigieuses études plus tard. Heureusement sauvé par
quelques personnes dans les années 1970, le Grand-Hornu est maintenant un musée qui fait environ
5 ou 6 expositions par an.
Le Mac’s (musée des arts contemporains) nous a fait découvrir Tony Ousler qui a révolutionné l’art
de la vidéo avec un nouveau concept qui n’est autre que de projeter des images sur des œuvres, on
l’appelle « sculpture-écran ». Son exposition s’appelle « Phantasmagoria ». Nous sommes passés
dans trois salles différentes :
 Dans la première il y avait des sphères blanches sur lesquels étaient projeté des yeux ; Tony
Oursler a voulu nous faire voir la scène à travers les yeux de la personne.
 Dans la deuxième, qui était une vraie cacophonie, elle servait à nous montrer que rien n’était
plus contagieux que la peur. En arrivant on a vu deux femmes projetées, elles parlaient
ensemble et nous disaient de fixer une croix. Des visages ont défilé et l’on aurait dit des
monstres car le cerveau n’avait pas le temps de les identifier. Cette œuvre s’appelle
« Flashed Face Distortion Effect ». Puis « L’IRM », Tony y voit la capacité de lire dans les
pensé, et nous montre des IRM faut par les meilleures technologies. Tony a aussi demandé a
une vingtaine d’enfants de représenter le mal d’après eux. Un peu plus loin, une grande toile
d’araignée était tissée, avec un jeu vidéo en très grand format et un portrait robot
demandant à être effacé. La salle se finissait avec les miroirs ardents d’Archimède. Effet
réussi, ces œuvres font peur
 On a fini avec une salle où il n’y avait qu’une seule œuvre : « Getaway II », qui était une
poupée bloquée la tête sous un matelas et le faisant savoir d’une manière pas très polie pour
une poupée.
BAM, Andy Warhol life, death and beauty
Le musée des Beaux-arts de Mons se distingue par la qualité de son accueil et de son environnement.
Le BAM est conçu comme une expérience unique, un espace de découverte de la création artistique
sous toutes ses formes, un lieu de vie où se succèdent toute l’année des événements.
Le Bam nous a accueillis l’après midi pour une visite de son exposition sur Andy Warhol « Life, Death
and Beauty ». Andy Warhol est considéré comme un emblème de la culture américaine, cinéaste,
philosophe écrivain, peintre… Andy Warhol est notamment connu pour ses sérigraphies de Marilyn
Monroe, de Mao, de boites de soupe. Il s’est énormément peint lui-même souvent en format portrait
pour se représenter tel qu’on le voit. Il disait que l’on ne voyait de lui qu’une de ses facettes, que
personnes ne savait réellement qui il était, à part peut-être sa mère avec qui il était très proche.
Elodie Fierquin 2D1
Le mardi 10 décembre, quelques groupes d’AP
de seconde sont partis à la Coupole d’Helfaut près de
Saint-Omer. La Coupole est un ancien site militaire
allemand de la seconde guerre mondiale. Ils étaient
divisés en deux groupes : le groupe d’histoire et le
groupe scientifique.
Le matin, les deux groupes ont pu assister à un
film en 3D au planétarium sur le lancement des fusées
depuis leurs premiers essais. Puis ils ont eu l’occasion de
visiter la Coupole pendant deux heures .environ. Ils ont
pu voir la fusée V2, une traction « FFI » (Forces
Françaises de l’Intérieur) datant de la Libération de 1944.
L’après-midi, le groupe d’histoire a regardé un
film d’une heure et demi sur des personnes qui ont
survécu de la seconde guerre mondiale et qui nous
expliquent les souffrances physique et morales qu’ils ont
endurés lors de ce conflit.
Les lycéens du groupe scientifique ont fait décoller des
« mini V2 » totalement inoffensives.
Julie Dubaële 2D1
La couleur des levers de Soleil…
En ces mois de Novembre et Décembre, nous avons tous remarqué, en observant de manière bucolique, les
paysages nous entourant en nous rendant au travail, les couleurs splendides prises par le Soleil lors de son
lever. Ces teintes chatoyantes sont très différentes de celles qu’il prend au cours de la journée. En effet, il nous
apparaît rouge oranger lors de son lever (et de son coucher également) mais prend une teinte beaucoup plus
blanche voire jaunâtre au cours de la journée…
Mais avant d’expliquer pourquoi le Soleil change de teinte au cours de la journée, il faut d’abord se demander
pourquoi le ciel est bleu ?
Le ciel bleu, cela nous paraît une évidence… Mais cela est-il le cas partout et notamment sur d’autres
planètes ou satellites du système solaire ? Tout le monde a en tête les images des missions Apollo, prises
depuis le sol lunaire, où l’on voit la Terre se détachant sur le fond noir du vide intersidéral. Pour les
cosmonautes alors présents sur la Lune, pas de ciel bleu ! En effet, la Lune, au contraire de la Terre, ne possède
pas d’atmosphère et c’est cette atmosphère qui est responsable de la couleur prise par le ciel. Qu’en est-il alors
de la couleur du ciel pour une autre planète possédant une atmosphère ? Cela dépend de la composition
chimique de son atmosphère. En observant les clichés récents provenant de la mission Curiosity (robot
motorisé envoyé sur Mars), on aperçoit clairement une atmosphère de couleur rouille. Cette différence de
couleur entre l’atmosphère de la Terre et de Mars, qui leur a d’ailleurs valu les noms respectifs de planète
bleue et de planète rouge, est due à la différence de composition chimique de leur atmosphère (composée
principalement à 80% de diazote N2 et 20% de dioxygène O2 pour la Terre et majoritairement de dioxyde de
carbone CO2 pour Mars).
La couleur bleue de la Terre est donc due à l’interaction entre la lumière provenant du Soleil et les molécules
composant l’atmosphère terrestre. Cette lumière provenant du Soleil est qualifiée de lumière « blanche », c’est
une lumière composée de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Ces couleurs, dont l’œil ne peut percevoir que six
principales nuances (violet, bleu, jaune, vert, orange et rouge), sont en fait une infinité et on peut les classer à
l’aide d’une grandeur physique que l’on appelle longueur d’onde (s’exprimant en nanomètre). Le domaine de la
lumière visible s’étend alors d’environ 400 nm (pour le violet) à 800 nm (pour le rouge). Lorsque la lumière
« blanche » provenant du Soleil va interagir avec les molécules de l’atmosphère, ces dernières vont
l’ « éparpiller » dans toutes les directions : c’est ce qu’on appelle la diffusion de la lumière. Si l’on s’arrête là, le
ciel devrait nous apparaître multicolore car la lumière solaire est composée, comme on l’a dit précédemment,
de toutes les couleurs. Or le phénomène de diffusion dépend de la longueur d’onde. Plus la longueur d’onde
est courte, plus la lumière colorée correspondante est diffusée : c’est la loi de diffusion de Rayleigh*. Or la
couleur bleue correspond aux courtes longueurs d’onde, c’est pourquoi cette couleur qui est « éparpillée » de
manière privilégiée dans notre atmosphère lui donne cette teinte.
Maintenant, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos levers de
Soleil… La différence principale entre les instants qui suivent les
levers de Soleil et le reste de la journée, c’est la distance
d’atmosphère parcourue par la lumière, comme le montre le
schéma ci-contre. Lorsque la lumière est rasante, comme au matin,
elle parcourt une très longue distance dans l’atmosphère. La
lumière subit alors, tout au long de ce long parcours, le
phénomène de diffusion de Rayleigh qui « éparpille » la lumière
bleue dans toutes les directions. La lumière « restante »
s’appauvrit donc en bleu et la lumière qui nous parvient du Soleil
lorsqu’on le regarde directement nous apparaît alors rouge
oranger. Il en est de même lorsque le Soleil se couche. Au
contraire, lorsque le Soleil est à son zénith aux alentours de Midi, le
trajet de la lumière est minimal dans l’atmosphère et le Soleil nous
apparaît blanc jaunâtre (beaucoup moins de bleu ayant été diffusé
lors du trajet de la lumière).
Lumière du Soleil
aux alentours de Midi
TERRE
Lumière
du Soleil
rasante
au matin
Pour rappel, il est dangereux pour les yeux de regarder directement le Soleil sans dispositifs adaptés de
protection !
*Cette loi est nommée d’après le nom du scientifique John William Strutt Rayleigh, qui en a fait la découverte.
M.Poppe
Interview avec une
Apicultrice engagée :
(suite de l’article sur les abeilles).
Pendant les grandes vacances et en tant que journaliste, je me suis rendue à
Robecq , village qui accueille un couple de
passionnés en apiculture. Pendant une visite d’une
heure de leur domaine, la propriétaire a bien voulu
répondre à quelques questions..
Depuis combien de temps êtes-vous en activité ?
Nous avons commencé il y a bien longtemps.. Nous
avons choisi le nom « la rivière aux roseaux » car il
veut étymologiquement dire Robecq.
Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce métier ?
Nous sommes des passionnés. C’est d’abord mon mari qui
s’intéressait aux abeilles et à leur travail, puis il m’a transmis cet
engouement.
Combien de ruches et d’abeilles possédez-vous ?
Nous avons 30 ruches. 20 de ces ruches sont à Béthune. Le choix
d’installer une ruche en ville vient du fait que la biodiversité y est
plus présente. Chacune des ruches abrite 30 000 abeilles ce qui est
peu.
Quelle race d’abeilles avez-vous ?
En majorité nous avons des Abeilles Noires aussi appelées
« Apis Mellifera ». Ce choix vient du fait que cette espèce
locale est moins malade, plus robuste. Elle résiste notamment
aux conditions météo de la Région.
Combien de kilos de miel récoltez-vous, par année ? La
quantité est-elle régulière/ proportionnée ?
Nous récoltons 10 à 15 kg de miel par ruche et par an.
La quantité n’est pas suffisante, puisque nous devrions
récolter entre 20 et 25 kg par ruche et par an !!! D’année
en année, le nombre de kilos récoltés baisse très
significativement.
Que pensez-vous de la disparition de l’abeille ? Avez-vous senti un changement
au cours de ces dernières années ?
C’est CATASTROPHIQUE ! Bien sûr que nous l’avons
ressenti, rien qu’au niveau des récoltes mais aussi de la
mortalité chez nos Abeilles.
A suivre, les bienfaits de la
Travail d’une abeille en une journée
PROPOLYS.
Louise Saintenoy Campagne 1ère ES
Un stage de voile a été proposé aux délégués le 14 octobre au matin et
le 15 octobre l’après midi, au Près du Hem.
Une fois arrivé et après avoir fait un détour pour prendre les voiles, les élèves se rendent au
bord de l’immense lac de 45 hectares qui est au milieu de 120 hectares de nature.
Avant de naviguer il faut gréer la voile. Thierry explique alors les différentes étapes, le petit groupe
l’écoute impatient de se mettre à l’œuvre. Une fois tout expliqué les binômes prennent en charge
leurs embarcations. Les moins avancés sont aidés par ceux qui avaient fini. La mise en eau approche,
le moniteur donne les dernières consignes.
Pour la deuxième demi-journée certains n’ont pas oublié de se couvrir ni de mettre des bottes.
Comme leur première demi-journée, ils doivent gréer les voiles. Les catamarans prêt, Thierry
leurs expliquent l’utilisation du vent comme moyen de propulsion du bateau. : « Il faut donc
repérer d’où vient le vent », les élèves doivent répondre à un questionnaire. Tout le monde
semble avoir compris et les réponses données en fonction de l’orientation du vent sont correctes.
C’est donc l’heure de prendre le large. Une fois les catamarans a l’eau et après renouvellement
des opérations de la veille, les élèves se rendent au point de rendez-vous.
Une petite halte sur le lieu de regroupement, certains hésitent à se baigner, car il fait bon à l’abri du
vent, en attendant les dernières embarcations.
Avant de repartir Thierry rappelle les consignes et c’est reparti !
Malheureusement le vent s’est levé, certains arrivent à maîtriser leurs embarcations mais d’autres
semblent avoir un peu plus de mal et vont fait une petit tour sur un îlot. Une bourrasque a eu raison
de deux bateaux, les délégués finissent donc à l’eau. Par manque de temps ils n’apprendront pas à
redresser les catamarans aujourd’hui. C’est donc Thierry qui les à remis droit, les élèves peuvent
remonter dessus. Les six autres embarcations ont rejoint un endroit abrité, en attendant que le
sauvetage soit fini.
C’est en grelottant qu’ils s’échangent leurs impressions, malgré le froid le sourire est sur les visages,
avant de quitter les lieux ils remercient Thierry, qui ne manque pas de taquiner certains élèves et
aussi de rappeler : « au mois de mars, il fera encore plus froid !».
Elodie Fierquin 2D1
Proposée et réalisée en classe par
Mme Sénéchal et les élèves
d’ATMFC (atelier : services à
l’usager)
Pommes hérisson
Ingrédients pour 6
personnes :
3 pommes
4 dl d’eau
100 g de sucre
semoule
1 sachet
d’amandes
effilées
Situation professionnelle : vous êtes stagiaire dans une école
maternelle, dans le cadre du projet pédagogique intitulé « les
animaux de la forêt », on vous demande de préparer et
d’animer un atelier cuisine. Vous décidez donc de réaliser avec
les enfants des pommes hérisson et des poires en souris.
Préparation :
Préparez une casserole assez grande pour contenir les
demi-pommes, mettez le sucre et l’eau dans la casserole,
posez sur feu doux
Lavez, épluchez, coupez les pommes en deux,
délicatement, avec la pointe du couteau, évidez le cœur
de la pomme
Petit conseil : citronnez les pommes afin d’éviter
l’oxydation
Déposez les pommes, côté bombé dans le fond de la
casserole, laissez bouillir doucement 5 à 8 minutes,
retournez avec précaution à l’aide de deux cuillères,
laissez cuire 10 minutes sans couvercle
Petit conseil : le fruit est cuit lorsque la pointe d’un
couteau s’enfonce facilement
Egouttez les fruits du sirop dans lequel ils ont cuit,
dressez les sur un plat, faites encore bouillir le sirop
quelques minutes (attention à ne pas faire de caramel),
nappez les pommes avec cette gelée
Petit conseil : on peut ajouter de la gelée de framboises
au sirop
Dans une poêle, à sec, faites blondir légèrement les
amandes effilées, piquez ces amandes grillées sur les
pommes pour obtenir des petits hérissons, ajoutez les
yeux et un nez avec des bonbons (ex : des petits dragées
au chocolat ou de différentes couleurs)
Petit conseil : faire des petites entailles avec la pointe
d’un couteau d’office dans les pommes pour piquer les
Nous vous proposons également
une petite variante à la recette
précédente :
Poires en souris
Ingrédients pour 4
personnes :
2 poires
4 dl d’eau
100 g de sucre
semoule
4 cerises
8 raisins
8 amandes
4 fils de
réglisse
Préparation :
Préparez une casserole assez grande pour contenir les
demi-poires, mettez le sucre et l’eau dans la casserole,
posez sur feu doux
Lavez, épluchez, coupez les poires en deux,
délicatement, avec la pointe du couteau, évidez le cœur
de la poire
Petit conseil : citronnez les poires afin d’éviter
l’oxydation
Déposez les poires, côté bombé dans le fond de la
casserole, laissez bouillir doucement 5 à 8 minutes,
retournez avec précaution à l’aide de deux cuillères,
laissez cuire 10 minutes sans couvercle
Petit conseil : le fruit est cuit lorsque la pointe d’un
couteau s’enfonce facilement
Egouttez les fruits du sirop dans lequel ils ont cuit,
dressez les sur un plat, faites encore bouillir le sirop
quelques minutes (attention à ne pas faire de caramel),
nappez les poires avec cette gelée
Petit conseil : on peut ajouter de la gelée de framboises
au sirop
Dans une poêle, à sec, faites blondir légèrement les
amandes effilées. Décorez : pour le nez : ½ cerise, pour
les yeux : 2 raisins, pour les oreilles : 2 amandes et pour
la queue, utilisez les fils de réglisse.
Bon appétit !
LES
PRINCIPAUX
RACCOURCIS
CLAVIER
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Toutes les énigmes et réponses au Journal 5 :
Qu’est ce qui fait le tour du bois sans jamais y pénétrer ?
Réponse :
L’écorce ! Elle fait le tour de l’arbre sans jamais le pénétrer.
Quand je suis blanc, je suis sale et quand je suis noir, je suis propre. Qui suis-je ?
Réponse :
Un tableau ! Il est noir quand il est propre et blanc quand il est plein de craie.
Plusieurs poussins se suivent 2 devant un de ces poussins et 2 derrière l’un. Combien y’a-t-il
de poussins ?
Réponse :
5 ! Deux devant un au milieu et deux derrière.
Nouvelles énigmes :
* Je ne respire jamais mais j'ai beaucoup de souffle. Qui suis-je ?
* J'ai 6 clés sans serrures dès qu'on me gratte je murmure. Qui suis-je ?
* Je suis un point de départ sans mener nulle part, je suis la terreur de l'écolier et si je suis pointé
c'est que tu n'as pas travaillé. Qui suis-je ?
Une idée de
sortie … à
Mons, en
Belgique
La ville de Mons
Officiellement désignée Capitale culturelle de la Wallonie en 2002 et Capitale culturelle
européenne en 2015, la Ville de Mons, qui compte environ 100.000 habitants, est une cité
qui possède des atouts considérables dans plusieurs domaines.
Ville accueillante et commerçante, à la fois en centre-ville et aux Grands Prés, Mons est
une importante cité administrative, judiciaire et universitaire de la Province de Hainaut,
dont elle est le chef-lieu. Aujourd’hui, la ville a surtout consolidé et développé son rôle de
pôle
d'attraction
sur
le
plan
patrimonial,
culturel
et
touristique.
Dans les murs de son centre-ville, chargés d'une longue histoire, la cité historique compte
des édifices appartenant au patrimoine majeur de Wallonie comme la collégiale SainteWaudru, aux allures de cathédrale, un hôtel de ville gothique, de la grande époque des
Ducs de Bourgogne et un Beffroi baroque, haut de 87 mètres, unique en son genre en
Belgique
et
reconnu
au
patrimoine
mondial
de
l'UNESCO.
De nombreux autres édifices, dont les plus anciens remontent au XIe siècle, illustrent son
architecture, civile, religieuse ou militaire. Mais la ville de Mons, c'est également une
périphérie verdoyante avec des sites de premier plan, comme les minières néolithiques de
Spiennes, également reconnues au patrimoine mondial de l’UNESCO, la célèbre Maison Van
Gogh
et
bien
d'autres
vestiges.
Mons, c'est aussi le Doudou, plongeant ses racines dans un lointain passé de traditions
populaires et religieuses, comme la Procession du Car d'Or, datant du XIVème siècle, et le
Combat légendaire dit « Lumeçon » qui met aux prises saint Georges et un dragon devant
des dizaines de milliers de spectateurs, chaque année le dimanche de la Trinité.
Sur le plan culturel, les arts vivants le sont de plus en plus grâce au centre culturel
transfrontalier du Manège, à la programmation toujours riche et diversifiée. Le BAM (pour
Beaux-Arts Mons) propose quant à lui des expositions d’arts plastiques de très haute tenue,
d’envergure internationale. Et comment ne pas évoquer le Mundaneum, véritable « Google
de papier », un fonds d’archives unique en son genre ; ou l’incroyable Musée Duesberg
dont les horloges sont enviées partout dans le monde, et qui a décroché deux étoiles au
Guide vert Michelin.
Que voir à Mons ?
Le PASS
Installé au cœur du Hainaut, sur le site classé d'un ancien charbonnage, le Pass est un
musée de sciences et de société original dont la mission principale est de sensibiliser les
jeunes aux sciences et aux technologies.
Le musée François Duesberg
La ville de Mons, grâce au mécénat de Mr et Mme Elie François Duesberg, a la chance de
compter en centre-ville un lieu internationalement reconnu et consacré à l’Art néoclassique de la période 1775-1825.
Grand Hornu : MAC’S (voir article)
Classé au Patrimoine mondial de l'humanité depuis juillet 2012 par l'Unesco, le GrandHornu est situé au cœur de la province de Hainaut et est un joyau du patrimoine industriel
européen du 19e siècle
Collégiale Sainte-Waudru
La construction de l'actuelle collégiale a débuté en 1450 par le choeur, terminé vers 1506.
Le transept fut achevé en 1527 et les travaux d'édification de la nef se prolongèrent
jusqu'en 1621. Avec un plan en forme de croix latine et 29 chapelles autour de la nef
principale, du transept et du choeur, le bâtiment forme un ensemble unique reconnu
comme Patrimoine exceptionnel de Wallonie.
BAM (Beaux-Arts Mons)
Après une année de travaux, le BAM a rouvert ses portes prêt à accueillir des expositions
d’envergure internationale, notamment dans le cadre de « Mons 2015, Capitale
européenne de la Culture ».
Outre les expositions d’envergure internationale, les collections permanentes trouvent
également leur place dans ce bel écrin où l'on peut admirer, tout au long de l'année, une
sélection d’œuvres illustrant la diversité et la qualité des collections muséales, très
représentatives de l’art belge et étranger de la seconde moitié du XXe siècle. Période sur
laquelle se concentre principalement le BAM.
Les élèves du Club photo-journal du lycée
Val de Lys vous présentent leurs meilleurs
vœux pour l’année 2014.
Ont participé à ce journal : Estelle Boudry 1ASSP,
Noémie et Coralie Boutoille 1ASSP Mélissa Cerdan 1S1,
Julie Dubaële 2D1, Cécile Duchâtel 1ES, Elodie Fierquin
2D1, Laurie Houédé 1ASSP, Maëva Lecerf 2ASSP, Louise
Saintenoy-Campagne 1ES, Caroline Verheyde 2D3,
monsieur Patinier, monsieur Poppe, monsieur et madame
Venner.