N° 6 – décembre 2013 - LYCEE POLYVALENT DU VAL DE LYS
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N° 6 – décembre 2013 - LYCEE POLYVALENT DU VAL DE LYS
N° 6 – décembre 2013 Sommaire : Le jardin pédagogique Les grandes histoires d’amour au CDI Le forum orientation Le repas de Noël Atelier théâtre en 2 ASSP Dossier : le secourisme et les gestes qui sauvent Nos élèves en stage : 1ASSP Journée contre le SIDA Le « Last Post » Semaine de la solidarité internationale Café équitable et décroissance au beurre Développement durable et commerce équitable Le fil d’Ariane : sorties dans des musées Les secondes AP en sortie : Mons et la Coupole d’Helfaut Interview d’une apicultrice engagée Le stage de voile des délégués Les recettes de cuisine L’informatique Les énigmes Une idée de sortie : Mons Forum « Après Val de Lys » 6 décembre 2013 Le mot du rédacteur en chef Festi’val d’automne Un an déjà… Il y a un an, nous offrions un beau cadeau de Noël au lycée Val de Lys, le premier numéro des « News du Val ». L’aventure continue. Vous avez entre les mains le sixième exemplaire, témoin de nos efforts pour toujours mieux vous informer. En cette année 2013, nous offrons comme cadeau au lycée un jardin pédagogique opérationnel, avec ses carrés potagers et ses arbres fruitiers. Comme leurs ainées à la mare, nos nouvelles journalistes ont échangé leur clavier pour des pelles et des pioches afin de prendre part aux travaux. Au Club Journal, l’engagement n’est pas un vain mot. N’en déplaise à ceux qui associent jeunesse, paresse et maladresse. Sauver des vies est l’acte noble par excellence. Encore faut-il avoir les compétences. Les élèves de 1ere suivent désormais un cours de secourisme dans le cadre de l’Accompagnement Personnalisé. Une de nos journalistes y était et peut désormais faire un bilan de cette première session, sans oublier de rappeler les gestes qui sauvent. Et la vie du lycée continue… L’activité « le fil d’Ariane » nous a permis de visiter trois musées proches qui méritent d’être connus. Le forum orientation est revenu au lycée en prenant de l’ampleur et de l’intérêt. La semaine de la solidarité a attirée l’attention des élèves sur le monde qui nous entoure. L’Accompagnement Personnalisé associe désormais le mot « pratique » avec des activités sur le terrain. Festi’val ? Il manquait au journal du lycée un nom propre, comme un parfum d’inachevé. C’est désormais du passé. Au cours des prochaines publications, « Festi’val » va s’associer puis remplacer les « News du Val ». Dans le numéro précédent, nous vous parlions déjà de la mise en place du projet de jardin pédagogique. Le travail effectué à ce jour est bien engagé puisque les menuiseries sont faites depuis longtemps, les carrés potagers sont remplis de terre et de sable, l’arpentage a été fait et les trous pour les arbres sont creusés. Il s’agit d’un chantier important. Au jour du 19 Décembre, l’ensemble des 134 élèves ayant travaillé au jardin (qui inclut les 1 ASSP, les T ASSP, des 2D1, 2D3, 2des MPS et 1eres AP) a cumulé 32h de travail. Lors des travaux de creusage de la mare, on comptait 80 élèves et 30 heures de travail ; le record d’élèves et le nombre d’heures a été dépassé. Deux saules, trois pommiers et trois poiriers ont été plantés avant les vacances de Noël, avec l’aide de volontaires, mettant fin à la deuxième partie du projet. L’implication des élèves et professeurs est évidemment appréciée et nous les remercions de leur dévouement. Cécile Duchâtel 1ère ES Que se passait-il donc au CDI ? Serait-il devenu un lieu de rencontres discrètes ? Il fallait suivre sur le site du journal pour savoir, la veille du 12 novembre, qu’il s’agissait d’idylles purement littéraires, en l’occurrence d’une exposition de nouveaux romans. Derrière ce titre énigmatique se cachait un projet de promotion de la lecture dont les classes d’ASSP ont été averties avant tout le monde puisqu’ils (elles) ont consacré un peu de leur temps libre aux tâches matérielles de préparation des livres. Qu’ils (elles) en soient remercié(e) s. Ce n’était pas un petit travail, toujours mené avec rapidité et bonne humeur, puisque l’opération portait initialement sur 100 livres, finalement 95 avec les inévitables indisponibles. L’idée est partie d’une constatation simple. Le CDI, bien outillé pour le travail scolaire, offrait peu de livres intéressants pour les élèves et nous avions peu de prêts. Val de Lys serait-il un lycée n’aimant pas lire ? On a toujours des mauvaises raisons pour expliquer en oubliant qu’une partie des élèves est demandeuse. Les filles n’étaient particulièrement pas gâtées et il fallait réparer cette injustice ! Donc, le 12 novembre, sous le regard surpris des 1eres S2 présents au CDI par hasard, le CDI se transformait pour ressembler à une grande librairie. Les titres parlaient d’eux-mêmes « Insoumise », « Le roman des filles », « L’été où je suis devenue jolie ». Novembre serait le mois des passions littéraires. Pour ne pas faire une exposition ennuyeuse, d’autres genres littéraires venaient se rajouter en quelques policier, exemplaires, fantastique… Le résultat de l’opération… Qui emprunte ? 39 % de prêts ! C’est un bon résultat pour un premier emprunt. Les livres vont ensuite revenir et être réempruntés, ce qui fera encore monter le chiffre. Confidentiel : Le CDI a reçu en don quelques collections de mangas. Et il semblerait que l’on puisse compter sur les fans de BD japonaises… Les filles, évidemment ! Les nouveaux livres ont eu un énorme succès en ASSP. Et après ? D’autres opérations auront lieu. Nos chers vampires ont dû se mettre provisoirement à l’ombre mais le fantastique fera son retour. M.Venner Le six décembre a eu lieu un forum dans le but d’aider les élèves à choisir leur future orientation. On y trouvé : Des BTS service informatiques (André Malraux). Du Management gestion d’entreprise (IUT Saint Omer Dunkerque, BTS Lycée des Flandres, Paul Hazard, André Malraux), BTS assistant gestion (PME/PMI Blaringhem, Paul Hazard). De la communication (l’EFAP, Lille école privée). Vente et commerce : BTS Négociation relation client (Paul Hazard), BTS commerce international (Blaringhem), BTS management des unités commerciales (lycée des Flandres), BTS Technico-commercial (lycée Behal Lens), l’école de commerce ISCID-CO rattachée à l’université du littoral, Ecole supérieur de la vente (Lille), DUT technique commercialisation (ULCO université du Littoral), licence pro commercialisation des produits financiers et d’assurance (ULCO). Formation hors norme : BTS système constructifs bois (Lycée Behal), classe prépa aux concours paramédicaux et sociaux. Formation généraliste ou pluridisciplinaires (IUT Lens, université d’Artois, CFA académique, Université de Lille 1). Branche scientifique et technologique (école centrale de Lille, Epitech Lille, ENSIAM Valencienne, IUT Lens, IUT Béthune, Lycée Alan Savary à Arras, Lycée André Malraux à Béthune, Lycée Wallon de Valencienne, Lycée Châtelet à Douai, Lycée Gustave Effeil d’Armentières, Lycée de l’Europe de Dunkerque) Branche santé et social (Lycée Marguerite Yourcenar de Beuvry, IFSI Armentières, IRTS de Lille) Des métiers militaires et de service public (Marine nationale, armée de l’air, armée de terre, gendarmerie, sapeurs pompiers, police nationale) Rencontre avec… … un militaire Il y a trois rangs dans la carrière : Militaire du rang : sans diplôme ou BAC, entre 17 ans et 6 mois et 29 ans, le recrutement se fait par dossier. Sous officier : il faut avoir le bac, avoir 17.5 ans et moins de 25 ans pour la signature d’un contrat, et tout comme le militaire du rang le recrutement se fait par dossier. Officier de carrière : il faut avoir le Bac minimum et Bac +5 maximum, entre 19 et 25 ans. Et il faut passer un concours. …Connaissez-vous la fonction d’assistant de PME/PMI ? Au-delà du simple rôle de secrétariat, c’est une indispensable aide à la direction de ces établissements. Cette formation du niveau Bac +2 est assurée dans plusieurs régions. …Le CFA académique était également présent. Les formations en CFA, c'est-à-dire par apprentissage sont extrêmement variées et ne concernent pas que les CAP du bâtiment ou de la restauration. On trouve aussi des Bac pro et des BTS, y compris dans le secteur tertiaire. Évidemment l’apprentissage est très lié à la santé de l’économie. …Un journaliste Le journaliste enquête, va a la source de l’information, recueil une documentation, interviewe, rédige. Il assure la responsabilité de ses articles, traite des sujet d’actualités ou thématiques, informe les lecteurs du journal. Il doit être responsable, avoir de l’aisance rédactionnelle, être investigateur, honnête et disponible et avoir l’esprit de synthèse. Elodie Fierquin 2D1 Le 17 décembre avait lieu le repas de Noël du lycée …souvenirs… Le 17 décembre, M.Delplace et son équipe ont encore montré l’étendue de leurs talents en nous proposant un excellent repas de Noël. Tous nos remerciements pour ce travail effectué en plus du service ordinaire de la cantine, et pour cet agréable moment. Le 17 décembre avait lieu le repas de Noël du lycée …souvenirs… Menu : Foie gras sur pain de mie et confit d’oignons Aumônière de Saint Jacques à la bretonne Saumon fumé sur toast Terrine trio de crustacés et sa langoustine Magret de canard – civet de cerf aux griottes et sa gelée de groseilles – filet mignon de porc aux cèpes bouchons – pommes duchesse – poêlée à l’ardéchoise – crosnes à la crème – fagots d’asperges ou haricots verts bardées – sauce aux cèpes – sauce fruits rouges – sauce aux poivres Etoile fraise et framboise Dôme vertigo amarena Bûche maison crème au beurre deux chocolats et sa ganache Sapin en fête aux deux chocolats marbré rouge ou vert Les élèves de 2 ASSP ont participé à un atelier théâtre animé par Mme Fiévet, comédienne et metteur en scène du théâtre du Monde Perdu. L’objectif de ce travail est d’utiliser le théâtre comme un outil favorisant l’expression orale, la communication afin de développer l’estime de soi et d’autres qualités relationnelles qui seront utiles aux élèves dans le cadre de leur projet professionnel. Ce projet de prévention a pu se réalisr grâce au financement De la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) suite à la réalisation d’un projet de prévention des conduites à risque. Les élèves sont réparties en deux groupes. Chaque groupe bénéficie de huit séances de deux heures, de Septembre 2013 à fin Février 2014. MAEVA LECERF 2ASSP Répartis en 6 séances, le secourisme est dirigé par l’infirmière scolaire Mme Gosselin, et la professeur Mme Dipenta. Ces ateliers se déroulent durant l’AP en compagnie des premières. Toutes les classes vont donc pouvoir bénéficier de ces cours très enrichissants ! Mais qu’est-ce qu’apporte le secourisme ! Tout d’abord il faut savoir ce que ça signifie. C’est la méthode de premiers secours et de premiers soins aux personnes blessées ou accidentées. Cela sert donc à sauver les personnes en détresse physique. L’apprentissage du secourisme a beaucoup d’avantages comme le fait de mentionner dans son CV l’obtention de ce diplôme. Une personne peut donc se départager des autres grâce à ce petit plus et par la suite être mieux payée. Nos professeurs : Mme Gosselin (Infirmière) Mme Dipenta (professeur) Notre mannequin (homme) Le cours en quelques éta pes... Selon les circonstances la première chose qui est à faire est de protéger. Comment ? En sécurisant les lieux... (Il faut retirer les objets qui pourraient aggraver la situation, ou tout simplement délimiter un périmètre autour de la victime pour que celle-ci ne soit pas d’avantage blessée). Ensuite vient l’examen. Avec quoi ? Premièrement avec ses yeux... Est-ce que la victime saigne, s’étouffe-telle ? Est-elle consciente ou non ? En fonction de la conjoncture il faut passer l’alerte, et transmettre au secouriste toutes les informations en votre possession. Quel numéro ? En appelant le 18 pour avoir les pompiers ou le 15 pour le SMUR/SAMU (selon le degré de gravité..). En attendant les secours et/ou les conseils des secouristes, restez auprès de la victime. C'est grâce à ces règles à respecter et ces mises en pratique que peut-être un jour un élève du Val de Lys réussira à sauver la vie d'autrui ! Louise Saintenoy-Campagne 1ES Les principaux gestes des secours LE BOUCHE à BOUCHE LE BOUCHE à BOUCHE : Quelques étapes à respecter : - ouvrir la bouche de la victime et s’assurer de l’absence de tout corps étranger qui pourrait obstruer le passage. - il faut ensuite basculer la tête en arrière. - pincer les narines d’une main. - prendre une inspiration profonde, appliquer les lèvres contre celles du patient et insuffler. LE MASSAGE CARDIAQUE Il faut répéter les insufflations 12 à 15 fois par minutes ! La PLS : (ou position latérale de sécurité) sert à « dégager les voies respiratoires » afin que la victime ne s’étouffe pas. Il faut que la personne soit couchée sur son côté droit, le bras gauche posée sous son oreille droite. Le bras droit positionné à environ 90° et son genou gauche posé au sol pour une meilleure stabilité. Louise Saintenoy Campagne, 1ère ES Il ne faut avoir recours au massage cardiaque qu’en cas d’arrêt de la respiration, et d’inconscience. Après avoir passé l’alerte, vous pouvez commencer les massages. Suivez les instructions du schéma ci-dessus. Le secouriste doit ensuite prodiguer 15 compressions thoraciques suivies de 2 insufflations. Une équipe de CHOC ! Je m’appelle Noémie Boutoille. J’ai effectué mon stage a l’école Maternelle Renaud Buisson à Armentieres du 04 au 30 Novembre dans la classe E1/E2 (Tout petit-petit) Durant tout mon stage, j’ai travaillé en tant qu’ATSEM. Le travail principal d’une ATSEM est de préparer les travaux pour les enfants ; Donc beaucoup de découpage et de collage. Les enfants font beaucoup de peintures pendant cette période avant Noël (Sapin, Décor…). L’école a fait venir des personnes âgées pour que les enfants leur présentent un projet… J’ai beaucoup aimé ce stage, ayant été très bien accueillie. Je m’appelle Laurie Houédé. J’ai effectué mon stage à l’école maternelle Notre –Dame d’Estaires dans la classe des E1 /E2.Tout au long de mon stage , j’ai assuré la fonction d’ATSEM (Agent Territorial Spécialisé en Ecole Maternelle). J’ai travaillé sur plusieurs thèmes en animation tels que l’automne et Noël. Dans un premier temps, je me suis occupé du découpage (de sapins, de feuilles, de boules de Noël, de gommettes et autres..). Après avoir terminé, j’ai travaillé avec l’institutrice et l’ATSEM titulaire. Nous avons pris les enfants en petit groupe pour les faire peindre leurs sapins. Ensuite je me suis occupé d’accrocher des feuilles mortes rapportées par les enfants sur un dessin d’arbre crée par l’institutrice. J’ai pu participer à une sortie à l’Eglise pour les 100 ans du diocèse de Lille (c’est une école privée). J’ai eu la chance de participer à leur évolution et à leur apprentissage. Je m’appelle Estelle Boudry, je suis en 1ASSP. J’ai effectué mon stage dans différents niveaux allant des tout-petits à la grande section, à l’école maternelle Suzanne Crapet de Nieppe. J’ai travaillé avec les professeurs de l’école ainsi qu’avec les ATSEM (Agents territoriaux spécialisés en école maternelle). Selon les classes, il y avait différents niveaux de travail. J’ai participé à de nombreux ateliers. Chez les tout-petits –petite section : lecture, sable (reproduire des empreintes de cadeaux), apprendre à réaliser les formes, ainsi que du dessin et surveillance du dortoir… -dans la moyenne section : lecture, graphisme, découpage, collage …- dans la grande section : lecture, collage, graphisme, lecture, écriture, faire les lettres … J’ai aussi eu la chance de pouvoir accompagner les enfants à la bibliothèque où la bibliothécaire leur racontait des histoires, ainsi que de les accompagner chez le fleuriste où chacun d’entre eux a choisi une fleur pour la mettre dans le jardin de l’école. J’ai bien aimé ce stage. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur la capacité de l’enfant selon son âge. Cela ma aussi apporté aussi de la patience, et l’occasion de côtoyer le milieu professionnel. Je m’appelle Coralie Boutoille, je suis en 1ASSP. J’ai effectué mon stage d’une durée de 4 semaines à l’école maternelle Renaud Buisson à Armentières avec des petits de 3 a 4 ans. Pendant se stage j’ai découvert de nouvelles choses et fait plusieurs activités comme aider aux exercices, mettre les enfants à la sieste, les réveiller, puis beaucoup de découpages pour Noël. On a aussi fait venir des personnes âgées dans l’école pour que les enfants leur chantent quelques chansons de Noël. J’ai beaucoup apprécié le travail dans cette école. L’équipe est vraiment sympa et accueille très bien les stagiaires. Ce 29 novembre, nous avons eu la chance de pouvoir participer à des activités organisées par madame Gosselin, infirmière du lycée, et madame Di Penta, dans le cadre de la journée internationale du Sida le 1er décembre. Lors de cette journée, différentes activités ont eu lieu : Un sapin de la prévention : chaque personne qui le voulait, avait la possibilité de mettre un mot d’encouragement et de soutien pour les personnes atteintes du sida sur des étiquettes rouges. « Que savons-nous ? » est un jeu préparé par madame Gosselin (l’infirmière) et madame Marcquant (conseillère conjugale), c’était un petit quiz sur les risques de transmission du sida. Un questionnaire sur « le préservatif est le seul moyen de se protéger » avait été préparé par madame Gosselin. Pour l’association, le lycée offrait des cocardes rouges pour seulement 1€ De nombreux dessins étaient exposés dans le hall, ils ont été faits par les élèves de bac pro d’aide à la personne avec madame Saison. Julie Dubaële 2D1 Pour le 11 Novembre, notre équipe de journalistes s’est déplacée dans la ville d’Ypres, qui se situe en Belgique afin d’assister à la cérémonie du Last Post. Celle-ci consiste, chaque soir, à sonner les clairons en l'honneur de la mémoire des soldats de l'ancien Empire britannique et de ses alliés, morts durant la Première Guerre mondiale. Cet hommage quotidien a pour but de garder en mémoire les hommes sacrifiés pendant la guerre. Mais ce jour était un jour spécial étant donné que l’on remémorait l’armistice de 1918 qui signifiait la fin de la guerre. A l’occasion de ce 99ème anniversaire d’armistice,un defilé a traversé les rues de Ypres du monument aux morts (ci-dessus en miniature) pour rejoindre la porte de Menin (photo ci-dessus).C’est sous cette porte qu’a eu lieu la cérémonie d’hommage.A l’intérieur de celle-ci,des milliers de noms de soldats morts pour leur patrie sont inscrits sous le nom du régiment dont ils faisaient partie. Des poppies (fleur symbolisant une goutte de sang de chaque soldat ayant combattu) furent deposés auprès des noms des soldats et Louise,notre journaliste fit de même en déposant le sien au côté d’un des nombreux noms anonymes. Différents groupes de civils ont défilé en costume militaires pour représenter les différents corps d’armée. Etaient présents les casques blancs, vétérans des pompiers ainsi que des écossais vêtus de costumes typiques. Nous voyons un membre des WAAF (Women Auxiliary (Royal) Air-Force) en costume de la seconde guerre mondiale (ci-contre). WAAC était l’équivalent dans l’armée de terre. Le poppy, porté par chacun des civils en mémoire des soldats morts. Le défilé en images… EET Le Cécile Duchâtel 1ère ES Au cours de la précédente année scolaire, les élèves et les professeurs du Lycée Val de Lys d’Estaires ont montré leur engagement citoyen pour un monde plus écologique et solidaire avec des actions comme le recyclage du papier, le creusement d’une mare pédagogique ou une collecte pour les banques alimentaires qui a rapporté 83 kg de produits divers mais tous aussi indispensables ! La participation du lycée à la Semaine de la Solidarité Internationale, du 17 au 22 novembre, est venue tout naturellement. En suivant la charte de cette semaine, le but était cette fois de réfléchir et de prendre conscience du monde qui nous entoure. Donc, au programme, pas de collecte ni de travaux spectaculaires mais plusieurs actions de sensibilisation autour grands thèmes qui sont : La croissance, lors de la pièce de théâtre que les élèves de seconde, première STMG et terminale ASSP sont allés voir lundi 18 à la salle des fêtes de la ville d’Estaires. Jouée par la compagnie Sens Ascensionnels, « café équitable et décroissance au beurre », est une pièce de Christophe Moyer composée de trois saynètes: la première sur le développement durable, la deuxième sur la différence Nord-Sud et la troisième sur les enjeux politiques du développement durable. S'en est suivi un débat engagé par les comédiennes et relayé par les élèves intéressés. Les élèves ont apprécié le jeu des actrices et l’échange s’est prolongé au-delà de l’heure prévue. Un gros retard au retour et un repas expédié mais cela valait la peine. Le commerce équitable : dans le hall, les élèves de 3eme prépa-pro ont fabriqué une « solisphère » autour du slogan « Droit à l’essentiel ici et là bas », sous la direction de madame Di Penta, professeur de bio-technologie. Cette chose surprenante ressemble à un cercle de papier sur lequel on aurait posé des boites vides qui symbolisent les droits pas respectés : santé, éducation, alimentation, logement, hygiène, protection de l'enfance, accès à l'eau… Depuis quelques années le lycée entretient un partenariat avec l’association « artisans du monde » qui est une organisation militante et engagée pour le commerce équitable. Elle vise à promouvoir une consommation responsable, une économie solidaire et des mobilisations citoyennes. L’association « terre solidaire » est intervenue vendredi 22 au cours de deux conférences sur la souveraineté alimentaire destinées aux élèves d’ASSP, Bac Professionnel du secteur sanitaire et social. La souveraineté alimentaire « la faim n'est pas une fatalité » est une exposition visible au CDI toute la semaine ainsi que celle sur le développement durable qui est dans le hall. Nous pouvons faire bouger les choses ! La pauvreté des pays du sud et des défavorisés de chez nous n’est pas acceptable. C’est le message que veut faire passer la Semaine de la Solidarité auprès de nous, élèves pour l’instant, jeunes adultes dans quelques années. Elodie Fierquin 2D1 Un résumé de cet article est paru dans « L’Indicateur des Flandres » A l’occasion de la semaine de la solidarité qui a eu lieu au lycée du 18 au 22 Novembre, les classes de seconde générale et ASSP, 1eres STMG et T ASSP ont assisté à la pièce de théâtre de Christophe Moyer intitulée « Café équitable et décroissance au beurre » interprétée par deux comédienne qui à était donné à la salle des fêtes de Estaires le Lundi 18 Novembre. La scène de théâtre « café équitable et décroissance au beurre » met en jeu des situations contradictoires en plusieurs scènes, drôles, absurdes ou sensibles : La première scène parlant de l’écocitoyenneté permettait de traiter la contradiction du développement durable au niveau de l’individu, à travers toutes les actions auxquelles il est confronté au quotidien (écologie, solidarité, recyclage, économies d’énergie, respect des autres…) La seconde scène parlant de la solidarité internationale (Rapport Nord/Sud) nous a transportés dans un pays d’Afrique où une petite africaine pose la question de l’économie internationale. Nous avons basculé dans un autre registre de jeu ou l’écoute et l’attention se renouvellent. La troisième scène parlant des enjeux économiques du développement durable est comme un feu d’artifice final où le langage dérape, où les masques tombent, permettant de confronter avec humour le point de vue du politique et de l’individu. Pour clore cette pièce de théâtre un débat à été engagé et animé par les deux comédiennes. Chacun peut alors réagir librement à ce qu’il vient de voir et parler de thématiques qui lui sont propre en relation avec la pièce. « Il existe mille façons d’agir, et une seule de ne rien faire » Maeva LECERF 2ASSP Développement durable ? Le développement durable est une conception de l’intérêt public. Il doit être considéré à l’échelle planétaire. Son fonctionnement doit prendre en compte l’environnement, les aspects sociaux et économiques pour un effet à long terme. C’est donc un développement qui répond aux besoins de maintenant sans porter atteinte aux générations futures. Schéma : comprendre le système : - Vivable du point de vue écologique et social Equitable entre l’économique et le social Viable du point de vue écologique et économique Et le commerce équitable ? Le commerce équitable est un système d’échange qui a pour but de parvenir à équilibrer le commerce mondial. Ce concept enroule trois séries de paramètres : la protection de l’environnement, l’équité sociale, le développement de l’économie des pays pauvres. La méthode consiste à rééquilibrer les rapports entre les multinationales des pays développés, qui imposent leur loi, et les producteurs des pays du sud en assurant à ces derniers un revenu suffisant pour vivre, exploiter et posséder sa terre. Le développement durable et le commerce équitable font appel aux trois mêmes grands principes : le respect de l’environnement, le développement économique et le progrès social. Mélissa Cerdan 1S1 Le jeudi 14 novembre, les 2 ASSP et les terminales ont été visité le musée Benoît-DePuydt à Bailleul, à l’initiative de monsieur Delvallez, professeur de philosophie. Le fondateur du musée n’est autre que Benoît De Puydt, il est né le cinq germinal de l’an six ou autrement dit le vingt-cinq mars 1798 et il est décédé le seize juin 1859. Dans la vie, il a été greffier et sa passion a été la collection des œuvres d’art. A sa mort il donna toute sa collection à la ville de Bailleul, parmi elle on peut voir des cabinets (meubles), il en avait 10 et seul 7 sont encore au musée (les autres, ainsi qu’une partie de la collection, ont été perdus en 1918.) Dont deux fait avec des écailles de tortues, « les carets », on les trouvait dans les archipels des Bahamas, dans les îles Galápagos ou encore les îles Seychelles, leurs carapaces étant trempées dans de l’eau chaude, polies puis trempées dans de la colle avec des pigments rouge, ce qui leurs donne cette couleur que l’on voit sur la plupart des cabinets de Benoît-de-Puydt. Louis-Henry Hans a aussi donné une soixantaine de tableaux, malheureusement avec la première guerre mondiale, il n’en reste que cinq. Ils ont donc mis des tableaux fantômes, description a la taille du tableau pour que l’on puisse les imaginer. Une sculpture de saint Antoine, patron des charcutiers, qui protégait de la peste et autres maladies, est visible au musée. Saint Antoine est toujours accompagné d’un cochon. Une statue d’une sirène est présente au musée, elle s’appelle Mélusine. Selon la légende, tout les samedi elle se rendait dans sa salle de bain pour se transformer en sirène. Personne ne devait la voir et surtout pas son mari, mais un jour son mari voulu savoir ce qu’elle faisait tout les samedis et la suivit, il regarda par le trou de la serrure et vit Mélusine en sirène. A ce moment précis, Mélusine disparut. On peut la retrouver en haut du beffroi de l’hôtel de ville et elle prévient les habitants en cas de danger. La statue du musée est tombée lors du bombardement de 1918. Lors de ce bombardement, la statue a perdu ses bras, son peigne et son miroir. Le but de la visite était de permettre aux élèves de monsieur Delvallez de s’inspirer des œuvres présentées pour les détourner. Julie Dubaële 2D1 Lors de notre visite du musée de la radio à Boeschèpe, nous avons été accueillis par un guide qui nous a emmenés dans le passé pour découvrir l’histoire de la radio. Dans les trois pièces d’une ancienne boucherie, Martine et Daniel Parent exposent 400 pièces depuis le phonographe de 1895 jusqu’aux appareils des années 1980 de nos parents. On peut voir les premières expériences, postes à galène, à lampes extérieures des années 20 (qui fonctionne toujours !), puis TSF (Télécommunication Sans Fil) des années 30 que l’on rencontre dans les œuvres consacrées à la 2e Guerre Mondiale (radio Londres). Il y avait de nombreuses chaînes de radio dans les années 30. Avec le retour de la paix, les postes de radio des années 50 sont magnifiques puis arrivent les transistors des années 60. Les transistors fonctionnent comme les TSF mais consomment moins et sont plus petits, ce qui permet de les faire fonctionner avec des piles. Le vieux phonographe est remplacé par le tourne-disque apprécié des jeunes de l’époque. La télévision arrive dans les années 50. Petit écran puis grand écran noir et blanc et finalement couleur. Il n’y a que 3 chaînes jusque dans les années 80. Les années 80, justement, sont celles de la Hi-Fi, chaînes, radio (avec lecteur cassettes). Juste avant le CD audio et l’électronique. Un voyage passionnant dans le temps ! Merci à tous ces inventeurs et à M.Parent pour son travail car il n’expose qu’un tiers de sa collection faute de place. Le fil d’Ariane 3 : Maison de la bataille de Noordpeene La troisième visite du fil d'Ariane nous a emmenés à la maison de la bataille de Noordpeene ce 29 novembre 2013. Petit point d'histoire : En 1677, le nord faisait parti des pays bas espagnol qui deviendront plus tard la Belgique. La bataille de la Peene, opposa l'armée française aux troupes coalisées des Provinces-Unies, de l'Espagne et de l'Angleterre. La victoire des troupes françaises a permis le rattachement du nord à la France. Et oui, si les français avaient perdu, on serait tous Belges. Créée en 1977 pour le tricentenaire de la Bataille de la Peene, ce petit musée servait au début à abriter la maquette d’environ 10 m² fabriquée à la main par des adolescents les mercredi après-midi et les week-ends. Maquette de reconstitution de la bataille de la Peene On peut aujourd'hui y trouver différents vestiges de la bataille telle que des armes, des balles, ou encore des boutons de soldats mais aussi beaucoup d’objets de la vie courante dans le nord au 17ème siècle. La visite était enrichissante et les guides sympathiques et plein d'anecdotes, nous avons aussi bénéficiés d’une petite conférence sur le contexte historique et d’un film sur le déroulement de la bataille. Ce musée est à visiter si vous êtes intéressés par la vie quotidienne et/ou les batailles des 17-18éme siècles. Mousquet (fusil du XVIIème siècle) Le champ de bataille de nos jours Caroline Verheyde. 2D3 Les élèves d’art visuel et de littérature et société ont passé une journée en Belgique. La matinée ils ont étaient voir le Musée des arts Contemporains du Grand-Hornu et l’après midi une exposition au Musée des Beaux-arts de Mons. Le Mac’s du grand-Hornu : Anciennement une exploitation de charbon pendant 174 ans, aménagée par Henry De Gorge vers 1820 pour rendre la vie des ouvriers plus luxueuse: en effet il avait créé tout un village au milieu de nulle part avec les logements, des commerces ou des petites entreprises pour éviter aux ouvriers de devoir allez trop loin dès qu’ils avaient besoin de quelque choses. H de Gorge avait même construit une école pour que les enfants puissent avoir accès à l’éducation, et de là ils pouvaient apprendre à écrire ou à lire et éventuellement faire de prestigieuses études plus tard. Heureusement sauvé par quelques personnes dans les années 1970, le Grand-Hornu est maintenant un musée qui fait environ 5 ou 6 expositions par an. Le Mac’s (musée des arts contemporains) nous a fait découvrir Tony Ousler qui a révolutionné l’art de la vidéo avec un nouveau concept qui n’est autre que de projeter des images sur des œuvres, on l’appelle « sculpture-écran ». Son exposition s’appelle « Phantasmagoria ». Nous sommes passés dans trois salles différentes : Dans la première il y avait des sphères blanches sur lesquels étaient projeté des yeux ; Tony Oursler a voulu nous faire voir la scène à travers les yeux de la personne. Dans la deuxième, qui était une vraie cacophonie, elle servait à nous montrer que rien n’était plus contagieux que la peur. En arrivant on a vu deux femmes projetées, elles parlaient ensemble et nous disaient de fixer une croix. Des visages ont défilé et l’on aurait dit des monstres car le cerveau n’avait pas le temps de les identifier. Cette œuvre s’appelle « Flashed Face Distortion Effect ». Puis « L’IRM », Tony y voit la capacité de lire dans les pensé, et nous montre des IRM faut par les meilleures technologies. Tony a aussi demandé a une vingtaine d’enfants de représenter le mal d’après eux. Un peu plus loin, une grande toile d’araignée était tissée, avec un jeu vidéo en très grand format et un portrait robot demandant à être effacé. La salle se finissait avec les miroirs ardents d’Archimède. Effet réussi, ces œuvres font peur On a fini avec une salle où il n’y avait qu’une seule œuvre : « Getaway II », qui était une poupée bloquée la tête sous un matelas et le faisant savoir d’une manière pas très polie pour une poupée. BAM, Andy Warhol life, death and beauty Le musée des Beaux-arts de Mons se distingue par la qualité de son accueil et de son environnement. Le BAM est conçu comme une expérience unique, un espace de découverte de la création artistique sous toutes ses formes, un lieu de vie où se succèdent toute l’année des événements. Le Bam nous a accueillis l’après midi pour une visite de son exposition sur Andy Warhol « Life, Death and Beauty ». Andy Warhol est considéré comme un emblème de la culture américaine, cinéaste, philosophe écrivain, peintre… Andy Warhol est notamment connu pour ses sérigraphies de Marilyn Monroe, de Mao, de boites de soupe. Il s’est énormément peint lui-même souvent en format portrait pour se représenter tel qu’on le voit. Il disait que l’on ne voyait de lui qu’une de ses facettes, que personnes ne savait réellement qui il était, à part peut-être sa mère avec qui il était très proche. Elodie Fierquin 2D1 Le mardi 10 décembre, quelques groupes d’AP de seconde sont partis à la Coupole d’Helfaut près de Saint-Omer. La Coupole est un ancien site militaire allemand de la seconde guerre mondiale. Ils étaient divisés en deux groupes : le groupe d’histoire et le groupe scientifique. Le matin, les deux groupes ont pu assister à un film en 3D au planétarium sur le lancement des fusées depuis leurs premiers essais. Puis ils ont eu l’occasion de visiter la Coupole pendant deux heures .environ. Ils ont pu voir la fusée V2, une traction « FFI » (Forces Françaises de l’Intérieur) datant de la Libération de 1944. L’après-midi, le groupe d’histoire a regardé un film d’une heure et demi sur des personnes qui ont survécu de la seconde guerre mondiale et qui nous expliquent les souffrances physique et morales qu’ils ont endurés lors de ce conflit. Les lycéens du groupe scientifique ont fait décoller des « mini V2 » totalement inoffensives. Julie Dubaële 2D1 La couleur des levers de Soleil… En ces mois de Novembre et Décembre, nous avons tous remarqué, en observant de manière bucolique, les paysages nous entourant en nous rendant au travail, les couleurs splendides prises par le Soleil lors de son lever. Ces teintes chatoyantes sont très différentes de celles qu’il prend au cours de la journée. En effet, il nous apparaît rouge oranger lors de son lever (et de son coucher également) mais prend une teinte beaucoup plus blanche voire jaunâtre au cours de la journée… Mais avant d’expliquer pourquoi le Soleil change de teinte au cours de la journée, il faut d’abord se demander pourquoi le ciel est bleu ? Le ciel bleu, cela nous paraît une évidence… Mais cela est-il le cas partout et notamment sur d’autres planètes ou satellites du système solaire ? Tout le monde a en tête les images des missions Apollo, prises depuis le sol lunaire, où l’on voit la Terre se détachant sur le fond noir du vide intersidéral. Pour les cosmonautes alors présents sur la Lune, pas de ciel bleu ! En effet, la Lune, au contraire de la Terre, ne possède pas d’atmosphère et c’est cette atmosphère qui est responsable de la couleur prise par le ciel. Qu’en est-il alors de la couleur du ciel pour une autre planète possédant une atmosphère ? Cela dépend de la composition chimique de son atmosphère. En observant les clichés récents provenant de la mission Curiosity (robot motorisé envoyé sur Mars), on aperçoit clairement une atmosphère de couleur rouille. Cette différence de couleur entre l’atmosphère de la Terre et de Mars, qui leur a d’ailleurs valu les noms respectifs de planète bleue et de planète rouge, est due à la différence de composition chimique de leur atmosphère (composée principalement à 80% de diazote N2 et 20% de dioxygène O2 pour la Terre et majoritairement de dioxyde de carbone CO2 pour Mars). La couleur bleue de la Terre est donc due à l’interaction entre la lumière provenant du Soleil et les molécules composant l’atmosphère terrestre. Cette lumière provenant du Soleil est qualifiée de lumière « blanche », c’est une lumière composée de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Ces couleurs, dont l’œil ne peut percevoir que six principales nuances (violet, bleu, jaune, vert, orange et rouge), sont en fait une infinité et on peut les classer à l’aide d’une grandeur physique que l’on appelle longueur d’onde (s’exprimant en nanomètre). Le domaine de la lumière visible s’étend alors d’environ 400 nm (pour le violet) à 800 nm (pour le rouge). Lorsque la lumière « blanche » provenant du Soleil va interagir avec les molécules de l’atmosphère, ces dernières vont l’ « éparpiller » dans toutes les directions : c’est ce qu’on appelle la diffusion de la lumière. Si l’on s’arrête là, le ciel devrait nous apparaître multicolore car la lumière solaire est composée, comme on l’a dit précédemment, de toutes les couleurs. Or le phénomène de diffusion dépend de la longueur d’onde. Plus la longueur d’onde est courte, plus la lumière colorée correspondante est diffusée : c’est la loi de diffusion de Rayleigh*. Or la couleur bleue correspond aux courtes longueurs d’onde, c’est pourquoi cette couleur qui est « éparpillée » de manière privilégiée dans notre atmosphère lui donne cette teinte. Maintenant, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos levers de Soleil… La différence principale entre les instants qui suivent les levers de Soleil et le reste de la journée, c’est la distance d’atmosphère parcourue par la lumière, comme le montre le schéma ci-contre. Lorsque la lumière est rasante, comme au matin, elle parcourt une très longue distance dans l’atmosphère. La lumière subit alors, tout au long de ce long parcours, le phénomène de diffusion de Rayleigh qui « éparpille » la lumière bleue dans toutes les directions. La lumière « restante » s’appauvrit donc en bleu et la lumière qui nous parvient du Soleil lorsqu’on le regarde directement nous apparaît alors rouge oranger. Il en est de même lorsque le Soleil se couche. Au contraire, lorsque le Soleil est à son zénith aux alentours de Midi, le trajet de la lumière est minimal dans l’atmosphère et le Soleil nous apparaît blanc jaunâtre (beaucoup moins de bleu ayant été diffusé lors du trajet de la lumière). Lumière du Soleil aux alentours de Midi TERRE Lumière du Soleil rasante au matin Pour rappel, il est dangereux pour les yeux de regarder directement le Soleil sans dispositifs adaptés de protection ! *Cette loi est nommée d’après le nom du scientifique John William Strutt Rayleigh, qui en a fait la découverte. M.Poppe Interview avec une Apicultrice engagée : (suite de l’article sur les abeilles). Pendant les grandes vacances et en tant que journaliste, je me suis rendue à Robecq , village qui accueille un couple de passionnés en apiculture. Pendant une visite d’une heure de leur domaine, la propriétaire a bien voulu répondre à quelques questions.. Depuis combien de temps êtes-vous en activité ? Nous avons commencé il y a bien longtemps.. Nous avons choisi le nom « la rivière aux roseaux » car il veut étymologiquement dire Robecq. Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce métier ? Nous sommes des passionnés. C’est d’abord mon mari qui s’intéressait aux abeilles et à leur travail, puis il m’a transmis cet engouement. Combien de ruches et d’abeilles possédez-vous ? Nous avons 30 ruches. 20 de ces ruches sont à Béthune. Le choix d’installer une ruche en ville vient du fait que la biodiversité y est plus présente. Chacune des ruches abrite 30 000 abeilles ce qui est peu. Quelle race d’abeilles avez-vous ? En majorité nous avons des Abeilles Noires aussi appelées « Apis Mellifera ». Ce choix vient du fait que cette espèce locale est moins malade, plus robuste. Elle résiste notamment aux conditions météo de la Région. Combien de kilos de miel récoltez-vous, par année ? La quantité est-elle régulière/ proportionnée ? Nous récoltons 10 à 15 kg de miel par ruche et par an. La quantité n’est pas suffisante, puisque nous devrions récolter entre 20 et 25 kg par ruche et par an !!! D’année en année, le nombre de kilos récoltés baisse très significativement. Que pensez-vous de la disparition de l’abeille ? Avez-vous senti un changement au cours de ces dernières années ? C’est CATASTROPHIQUE ! Bien sûr que nous l’avons ressenti, rien qu’au niveau des récoltes mais aussi de la mortalité chez nos Abeilles. A suivre, les bienfaits de la Travail d’une abeille en une journée PROPOLYS. Louise Saintenoy Campagne 1ère ES Un stage de voile a été proposé aux délégués le 14 octobre au matin et le 15 octobre l’après midi, au Près du Hem. Une fois arrivé et après avoir fait un détour pour prendre les voiles, les élèves se rendent au bord de l’immense lac de 45 hectares qui est au milieu de 120 hectares de nature. Avant de naviguer il faut gréer la voile. Thierry explique alors les différentes étapes, le petit groupe l’écoute impatient de se mettre à l’œuvre. Une fois tout expliqué les binômes prennent en charge leurs embarcations. Les moins avancés sont aidés par ceux qui avaient fini. La mise en eau approche, le moniteur donne les dernières consignes. Pour la deuxième demi-journée certains n’ont pas oublié de se couvrir ni de mettre des bottes. Comme leur première demi-journée, ils doivent gréer les voiles. Les catamarans prêt, Thierry leurs expliquent l’utilisation du vent comme moyen de propulsion du bateau. : « Il faut donc repérer d’où vient le vent », les élèves doivent répondre à un questionnaire. Tout le monde semble avoir compris et les réponses données en fonction de l’orientation du vent sont correctes. C’est donc l’heure de prendre le large. Une fois les catamarans a l’eau et après renouvellement des opérations de la veille, les élèves se rendent au point de rendez-vous. Une petite halte sur le lieu de regroupement, certains hésitent à se baigner, car il fait bon à l’abri du vent, en attendant les dernières embarcations. Avant de repartir Thierry rappelle les consignes et c’est reparti ! Malheureusement le vent s’est levé, certains arrivent à maîtriser leurs embarcations mais d’autres semblent avoir un peu plus de mal et vont fait une petit tour sur un îlot. Une bourrasque a eu raison de deux bateaux, les délégués finissent donc à l’eau. Par manque de temps ils n’apprendront pas à redresser les catamarans aujourd’hui. C’est donc Thierry qui les à remis droit, les élèves peuvent remonter dessus. Les six autres embarcations ont rejoint un endroit abrité, en attendant que le sauvetage soit fini. C’est en grelottant qu’ils s’échangent leurs impressions, malgré le froid le sourire est sur les visages, avant de quitter les lieux ils remercient Thierry, qui ne manque pas de taquiner certains élèves et aussi de rappeler : « au mois de mars, il fera encore plus froid !». Elodie Fierquin 2D1 Proposée et réalisée en classe par Mme Sénéchal et les élèves d’ATMFC (atelier : services à l’usager) Pommes hérisson Ingrédients pour 6 personnes : 3 pommes 4 dl d’eau 100 g de sucre semoule 1 sachet d’amandes effilées Situation professionnelle : vous êtes stagiaire dans une école maternelle, dans le cadre du projet pédagogique intitulé « les animaux de la forêt », on vous demande de préparer et d’animer un atelier cuisine. Vous décidez donc de réaliser avec les enfants des pommes hérisson et des poires en souris. Préparation : Préparez une casserole assez grande pour contenir les demi-pommes, mettez le sucre et l’eau dans la casserole, posez sur feu doux Lavez, épluchez, coupez les pommes en deux, délicatement, avec la pointe du couteau, évidez le cœur de la pomme Petit conseil : citronnez les pommes afin d’éviter l’oxydation Déposez les pommes, côté bombé dans le fond de la casserole, laissez bouillir doucement 5 à 8 minutes, retournez avec précaution à l’aide de deux cuillères, laissez cuire 10 minutes sans couvercle Petit conseil : le fruit est cuit lorsque la pointe d’un couteau s’enfonce facilement Egouttez les fruits du sirop dans lequel ils ont cuit, dressez les sur un plat, faites encore bouillir le sirop quelques minutes (attention à ne pas faire de caramel), nappez les pommes avec cette gelée Petit conseil : on peut ajouter de la gelée de framboises au sirop Dans une poêle, à sec, faites blondir légèrement les amandes effilées, piquez ces amandes grillées sur les pommes pour obtenir des petits hérissons, ajoutez les yeux et un nez avec des bonbons (ex : des petits dragées au chocolat ou de différentes couleurs) Petit conseil : faire des petites entailles avec la pointe d’un couteau d’office dans les pommes pour piquer les Nous vous proposons également une petite variante à la recette précédente : Poires en souris Ingrédients pour 4 personnes : 2 poires 4 dl d’eau 100 g de sucre semoule 4 cerises 8 raisins 8 amandes 4 fils de réglisse Préparation : Préparez une casserole assez grande pour contenir les demi-poires, mettez le sucre et l’eau dans la casserole, posez sur feu doux Lavez, épluchez, coupez les poires en deux, délicatement, avec la pointe du couteau, évidez le cœur de la poire Petit conseil : citronnez les poires afin d’éviter l’oxydation Déposez les poires, côté bombé dans le fond de la casserole, laissez bouillir doucement 5 à 8 minutes, retournez avec précaution à l’aide de deux cuillères, laissez cuire 10 minutes sans couvercle Petit conseil : le fruit est cuit lorsque la pointe d’un couteau s’enfonce facilement Egouttez les fruits du sirop dans lequel ils ont cuit, dressez les sur un plat, faites encore bouillir le sirop quelques minutes (attention à ne pas faire de caramel), nappez les poires avec cette gelée Petit conseil : on peut ajouter de la gelée de framboises au sirop Dans une poêle, à sec, faites blondir légèrement les amandes effilées. Décorez : pour le nez : ½ cerise, pour les yeux : 2 raisins, pour les oreilles : 2 amandes et pour la queue, utilisez les fils de réglisse. Bon appétit ! LES PRINCIPAUX RACCOURCIS CLAVIER Créer CTRL+N Ouvrir CTRL+O Enregistrer CTRL+S Imprimer un document CTRL+P Copier CTRL+C Couper CTRL+X Coller CTRL+V Sélectionner tout le document CTRL+A Annuler la dernière action CTRL+Z Revenir à l'état avant annulation CTRL+Y Appliquer une mise en forme gras CTRL+G Appliquer une mise en forme italique CTRL+I Appliquer une mise en forme soulignée CTRL+U Modifier la casse MAJ+F3 Rechercher CTRL+F Remplacer du texte CTRL+H Supprimer un caractère vers la gauche Supprimer un mot vers la gauche Supprimer un caractère vers la droite Supprimer un mot vers la droite Zoomer / Dé-zoomer Retour arrière CTRL+Retour arrière SUPPR CTRL+SUPPR CTRL+Molette souris Toutes les énigmes et réponses au Journal 5 : Qu’est ce qui fait le tour du bois sans jamais y pénétrer ? Réponse : L’écorce ! Elle fait le tour de l’arbre sans jamais le pénétrer. Quand je suis blanc, je suis sale et quand je suis noir, je suis propre. Qui suis-je ? Réponse : Un tableau ! Il est noir quand il est propre et blanc quand il est plein de craie. Plusieurs poussins se suivent 2 devant un de ces poussins et 2 derrière l’un. Combien y’a-t-il de poussins ? Réponse : 5 ! Deux devant un au milieu et deux derrière. Nouvelles énigmes : * Je ne respire jamais mais j'ai beaucoup de souffle. Qui suis-je ? * J'ai 6 clés sans serrures dès qu'on me gratte je murmure. Qui suis-je ? * Je suis un point de départ sans mener nulle part, je suis la terreur de l'écolier et si je suis pointé c'est que tu n'as pas travaillé. Qui suis-je ? Une idée de sortie … à Mons, en Belgique La ville de Mons Officiellement désignée Capitale culturelle de la Wallonie en 2002 et Capitale culturelle européenne en 2015, la Ville de Mons, qui compte environ 100.000 habitants, est une cité qui possède des atouts considérables dans plusieurs domaines. Ville accueillante et commerçante, à la fois en centre-ville et aux Grands Prés, Mons est une importante cité administrative, judiciaire et universitaire de la Province de Hainaut, dont elle est le chef-lieu. Aujourd’hui, la ville a surtout consolidé et développé son rôle de pôle d'attraction sur le plan patrimonial, culturel et touristique. Dans les murs de son centre-ville, chargés d'une longue histoire, la cité historique compte des édifices appartenant au patrimoine majeur de Wallonie comme la collégiale SainteWaudru, aux allures de cathédrale, un hôtel de ville gothique, de la grande époque des Ducs de Bourgogne et un Beffroi baroque, haut de 87 mètres, unique en son genre en Belgique et reconnu au patrimoine mondial de l'UNESCO. De nombreux autres édifices, dont les plus anciens remontent au XIe siècle, illustrent son architecture, civile, religieuse ou militaire. Mais la ville de Mons, c'est également une périphérie verdoyante avec des sites de premier plan, comme les minières néolithiques de Spiennes, également reconnues au patrimoine mondial de l’UNESCO, la célèbre Maison Van Gogh et bien d'autres vestiges. Mons, c'est aussi le Doudou, plongeant ses racines dans un lointain passé de traditions populaires et religieuses, comme la Procession du Car d'Or, datant du XIVème siècle, et le Combat légendaire dit « Lumeçon » qui met aux prises saint Georges et un dragon devant des dizaines de milliers de spectateurs, chaque année le dimanche de la Trinité. Sur le plan culturel, les arts vivants le sont de plus en plus grâce au centre culturel transfrontalier du Manège, à la programmation toujours riche et diversifiée. Le BAM (pour Beaux-Arts Mons) propose quant à lui des expositions d’arts plastiques de très haute tenue, d’envergure internationale. Et comment ne pas évoquer le Mundaneum, véritable « Google de papier », un fonds d’archives unique en son genre ; ou l’incroyable Musée Duesberg dont les horloges sont enviées partout dans le monde, et qui a décroché deux étoiles au Guide vert Michelin. Que voir à Mons ? Le PASS Installé au cœur du Hainaut, sur le site classé d'un ancien charbonnage, le Pass est un musée de sciences et de société original dont la mission principale est de sensibiliser les jeunes aux sciences et aux technologies. Le musée François Duesberg La ville de Mons, grâce au mécénat de Mr et Mme Elie François Duesberg, a la chance de compter en centre-ville un lieu internationalement reconnu et consacré à l’Art néoclassique de la période 1775-1825. Grand Hornu : MAC’S (voir article) Classé au Patrimoine mondial de l'humanité depuis juillet 2012 par l'Unesco, le GrandHornu est situé au cœur de la province de Hainaut et est un joyau du patrimoine industriel européen du 19e siècle Collégiale Sainte-Waudru La construction de l'actuelle collégiale a débuté en 1450 par le choeur, terminé vers 1506. Le transept fut achevé en 1527 et les travaux d'édification de la nef se prolongèrent jusqu'en 1621. Avec un plan en forme de croix latine et 29 chapelles autour de la nef principale, du transept et du choeur, le bâtiment forme un ensemble unique reconnu comme Patrimoine exceptionnel de Wallonie. BAM (Beaux-Arts Mons) Après une année de travaux, le BAM a rouvert ses portes prêt à accueillir des expositions d’envergure internationale, notamment dans le cadre de « Mons 2015, Capitale européenne de la Culture ». Outre les expositions d’envergure internationale, les collections permanentes trouvent également leur place dans ce bel écrin où l'on peut admirer, tout au long de l'année, une sélection d’œuvres illustrant la diversité et la qualité des collections muséales, très représentatives de l’art belge et étranger de la seconde moitié du XXe siècle. Période sur laquelle se concentre principalement le BAM. Les élèves du Club photo-journal du lycée Val de Lys vous présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2014. Ont participé à ce journal : Estelle Boudry 1ASSP, Noémie et Coralie Boutoille 1ASSP Mélissa Cerdan 1S1, Julie Dubaële 2D1, Cécile Duchâtel 1ES, Elodie Fierquin 2D1, Laurie Houédé 1ASSP, Maëva Lecerf 2ASSP, Louise Saintenoy-Campagne 1ES, Caroline Verheyde 2D3, monsieur Patinier, monsieur Poppe, monsieur et madame Venner.