AU DIABLE AU DIABLE Dans un vieil appartement près du quartier
Transcription
AU DIABLE AU DIABLE Dans un vieil appartement près du quartier
AU DIABLE Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica AU DIABLE Dans un vieil appartement près du quartier des arts Le décor s’est planté pour une histoire en retard J’vais pas rester là à t’attendre… au diable! Entre la cuisine et la chambre Je prends la porte à chaque fois L’endroit où je vais Les gens sont distants, mais je m’y plais Quand on n'a rien à se dire On danse toute la nuit Comme ça, on a l’impression d’être un peu moins seul Je ne fais que tuer les heures attendant que tu sois mienne Je creuserai mon enfer, à vouloir que tu reviennes À vouloir que tu reviennes Notre amant esseulé marche au pas de l’ennui Mais qui n’est pas insomniaque face au soleil de minuit? Elle a le visage d’un ange… au diable! J’ai les yeux cernés à l’attendre Dis-moi au moins si tu viendras L’endroit où je vais Les gens sont finis, mais je m’y fais Je ne fais que tuer les heures, attendant que tu sois mienne Je creuserai mon enfer, à vouloir que tu reviennes Je ne fais que tuer les heures, attendant que tu reviennes Je creuserai mon enfer, à vouloir que tu sois mienne FANCY GHETTO Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica FANCY GHETTO Sur le patio d’un resto des plus branché Les beaux et les belles aiment beaucoup défiler Jamais à ma place dans ce fancy ghetto Mais je viens pour celle dont je suis fou à lier Seul dans mon coin à l’admirer de loin Je bois en son nom, elle qui ne connaît pas le mien De toute façon, pourquoi elle s’en rappellerait De ce pauvre diable dont personne ne se souvient? Je ne suis pas assez beau, pour que tu m’aimes, ne trouve pas les mots Quasi Quasimodo, défend sa reine, mais n’est pas assez beau Pour elle de toute façon Je ne trouve pas les mots Orné d’une fleur, le coeur endimanché Non, je n’ai plus peur, et me décide à lui parler Mais devant le bar, la garde est si rapprochée Que plus je m’avance, plus j’en suis éloigné Pourquoi, à ses yeux, je ne puis être l’âme soeur? Je suis invisible et ça fait mal au coeur Mais c’est ma reine et je suis prêt à tout Oui, ce pauvre diable se traînerait à genoux Je ne suis pas assez beau, pour que tu m’aimes, ne trouve pas les mots Quasi Quasimodo, défend sa reine, mais n’est pas assez beau Pas assez cool pour elle de toute façon Je ne suis pas assez beau, pour que tu m’aimes, ne trouve pas les mots Quasi Quasimodo, défend sa reine, mais n’est pas assez beau Pas assez cool pour elle de toute façon Je ne trouve pas les mots Oh! donnez-moi les mots Dans le fancy ghetto Non, rien n’est trop beau, pour le fancy ghetto PERLE RARE Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica PERLE RARE Un radar allumé Dans la nuit blanche Qui balaye les fonds Pour un bout de liberté Ma perle rare Tu cours après le plomb Et toujours au nom de l’amour Tu es décidée À te laisser couler Emportée par le charme Les mélodrames D’une vie inventée On te promet le monde Mais tu vaux mieux que ça Tu vaux mieux que tous ceux à qui tu ouvres les bras J’ai cent mille raisons Je t’en prie, écoute-moi… Tu vaux mieux que ça Et toujours au nom de l’amour Tu es décidée À te laisser couler Emportant les dommages Et les brillants D’un rêve adolescent On te promet le monde Mais tu vaux mieux que ça Tu vaux mieux que tous ceux à qui tu ouvres les bras J’ai cent mille raisons Je t’en prie, écoute-moi… Tu vaux mieux que ça HYMNE À LA JOIE Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica HYMNE À LA JOIE Où sont passées les années, tous ces jours où j’ai vécu? Si je n’ai pas changé, pourquoi je ne me reconnais plus? Comment cette histoire se finira? Raconte-moi... Les amours de printemps ne coulent plus dans mon sang Les oiseaux revenus ne veulent plus chanter comme avant Aujourd’hui tout m’est égal, bien égal… J’ai essayé de dompter la pluie D’être un peu moins triste Longtemps j’ai laissé tourner la vie Comme un vieux disque Faussé sur l’hymne à la joie J’ai supplié à la vie d’exister, je ne sais même plus combien de fois Je me suis endetté, je ne compte pas tout ce que je dois Le souffle qui m’a bercé Il fallait bien qu’il se retourne, contre moi Mais si tu m’avais connu quand j’étais vivant, je croyais être roi Le soleil tournait autour de moi, brûlant un jour à la fois On s'est tellement fixés Qu'il n'y a plus de couleur, et je rêve en noir et blanc Je crois en la beauté, mais elle n’est plus la même Elle ne s’est pas montrée, et ça, depuis des années Longtemps j’ai laissé tourner la vie Comme un vieux disque Mais j’ai faussé sur l’hymne à la joie CRIME PARFAIT Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica CRIME PARFAIT Le dernier des scoops L'annonce d'un crime parfait Le plus grand des coups Qu’on avait jamais fait Vous auriez vu le magot On avait tout ramassé Du papier, des lingots Qui brillent à tout faire sauter Le temps était à la fête Il fallait bien célébrer Ça vous monte à la tête D’avoir la Main à ses pieds Au cabaret chez Saint-Pierre Des drinks de toutes les couleurs J’aurais jamais imaginé Tout ce qu’on peut faire avec autant De blow, de blé, la neige, l’été, le jeu des jambes des filles de Saint-Tropez Assises au bar, du vin à boire, la vie à mort… Dites-moi comment ne pas aimer? Au milieu des bouteilles Tout habillé, je me réveille, pas un bruit J’ai compris que je m’étais fait doubler Pourtant, j’avais tout pensé Le jour, l’heure et l’endroit Le cerveau, c’était moi, je me suis bien fait baiser Pendant des mois, j’ai galéré, obligé de me cacher Mais un dimanche au soir dans un café à la télé Je vois mes complices se faire emmener et menotter Dès lors, vous comprenez que c’est avec moi qu’il faudra marcher Pour la blow, le blé, la neige, l’été, le jeu des jambes des filles de Saint-Tropez Assises au bar, du vin à boire, la vie à mort… Dites-moi comment ne pas aimer? Les filles au bar, du vin à boire, la vie à mort, dites-moi comment ne pas aimer? Mon coeur qui bat, toujours plus fort, encore et encore… Dites-moi comment ne pas aimer? BATS-‐TOI MON COEUR Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica BAS-TOI MON CŒUR Pour qui tu te crois Quoi de plus déplacé que de fuir à notre époque Tu fausses le pas, ne te fies qu’aux aléas de la joie Si t’es contre moi Rends-moi la vie facile et polarise l’onde de choc Dans tous mes états, tu me cherches et ça me ramène à toi Bats-toi, mon cœur est au plancher Va, fais ton numéro et qui vivra verra On s’était juré de garder la foi mais Le rideau se lève et c’est n’importe quoi On se voit du haut de nos prisons La colère et le feu, la guerre à nous deux Si tu oses encore me faire marcher Je réglerai ton besoin d’attention Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi C’est chacun pour soi Comment se pardonner d’avoir aimé de la sorte? On s’est brûlés déjà, on peut bien s’allumer une autre fois Tant pis, je me bats Je ne peux l’empêcher, et que le diable l’emporte! Dans tous mes états, tu me cherches et ça me ramène à toi Bats-toi, mon cœur est au plancher Va, fais ton numéro et qui vivra verra On s’était juré de garder la foi mais Le rideau se lève et c’est n’importe quoi On se voit du haut de nos prisons La colère et le feu, la guerre à nous deux Si tu oses encore me faire marcher Je règlerai ton besoin d’attention Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi REJOINS-‐MOI Paroles et musique Alexandre Désilets / Éric Goulet © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica REJOINS-MOI Tant les journées se répètent Qu’elles m’empêchent de dormir Je crois bien devenir fou Le sang qui monte à la tête Et ce bruit qui me rend sourd Mais au fond, je ne vois pas pourquoi ce matin serait gris Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre J’ai ce rêve où tout s’arrête Où je ne dois plus courir Prendre la vie à mon cou Autour les murs s’écroulent Et la poussière couvre tout Mais je sais qu’en étant près de toi, je serai à l’abri Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Quand le ciel changera Et que la ville tremblera Je resterai à tes côtés Tête appuyée sur l’oreiller Quand le ciel changera Et que la ville tremblera Je te retrouv’rai à la fin Au lever du jour qui s’éteint Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Pour que tout s’effondre Pour que tout s’effondre Pour que tout s’effondre GLOIRE DU MATIN Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica GLOIRE DU MATIN Elle est ma gloire du matin Parfumée à l’eau de rose Au moindre sourire, elle m’atteint Sous la couverture qu’elle embaume En saluant le soleil tout bas Qui s’est levé un peu trop tôt Entre les veilles et nos ébats On aime se croire à fleur de peau On aime se croire à fleur de peau… L’avenir tient à son chagrin Et dans le thé, on lit des choses Un aperçu du quotidien L’endroit où l’amour se repose Oubliant le soleil, je crois Qu’on s’est couchés encore plus tôt Entre les veilles et nos ébats Qu’on aime se croire à fleur de peau On aime se croire à fleur de peau… RENÉGAT Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica RENÉGAT Pas besoin de crier si fort Le ciel n’est pas à veille de tomber On fabrique du bonheur à la chaîne Oh! Dites-moi à quoi je suis accro La loi de l’offre et la réclame Sans même avoir à nous demander La parano du paradis moderne C’est qu’on ne peut pas tout consommer à la fois Mais voilà que dans la nuit, je m’élance Quand j’ai mis feu au clair de lune On était déjà des milliers Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut Attaque à la sensation forte Ça casse d’une vitrine à l’autre Il paraît difficile d’être humain Redites-moi à quoi je suis accro La solidarité en panne Allez savoir à qui la faute Si parfois, je m’abandonne à la scène C’est qu’on ne guérira jamais le renégat Mais voilà que dans la nuit, je m’élance Quand j’ai mis feu au clair de lune On était déjà des milliers Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut Voilà que dans la nuit, je m’élance Quand j’ai mis feu au clair de lune On était déjà des milliers Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut Mmmm! Plus haut! Mmmm! Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut TOUT EST PERDU Paroles: Mathieu Leclerc / Alexandre Désilets Musique: Alexandre Désilets © 2013 Alexandre Désilets / Les Disques Indica TOUT EST PERDU Est-ce que tout est perdu? Il me semble que tout tremble Que les sables sont encore un peu plus mouvants Je me suis mis à nu Mais devant des miroirs qui renvoyaient Mes désirs au plus offrant Partout, j’ai menti, abusé aussi Tout simplement Quand tout a été dit J’ai senti, qu’au point où j’en suis Vaut mieux que je m’en aille Que je m’en aille… Et si tout est perdu Il s’avère qu’une vie de travers Ne me renverse plus autant Tout paraît déjà vu J’empruntais des couloirs sans savoir Qu’ils ramenaient au même endroit Surtout, j’ai menti, abusé aussi Tout simplement Quand tout a été dit J’ai senti, qu’au point où j’en suis Vaut mieux que je m’en aille Vaut mieux que je m’en aille Que je m’en aille Que je m’en aille… Est-ce que tout est perdu? Il me semble que tout tremble Que les sables sont encore un peu plus mouvants Il me semble que tout tremble Que les sables sont encore un peu plus mouvants J’empruntais des couloirs sans savoir Qu’ils ramenaient au même endroit Qu’ils ramenaient au même endroit Vaut mieux que je m’en aille Vaut mieux que je m’en aille Vaut mieux que je m’en aille Que je m’en aille…