Papier ‹ lettre - Radio

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Papier ‹ lettre - Radio
Une famille unie... contre le système
Les Bougon – C’est aussi ça la vie !
Dès le mercredi 7 janvier à 21 h à la Télévision de Radio-Canada
Jeudi 18 décembre 2003 – Satire faite d’humour féroce, de critique sociale, en forme de tendre plaidoyer en faveur de tous les démunis de la société,
comme on ne l’a jamais vu à la télévision. Les Bougon – C’est aussi ça la vie ! prendra l’affiche de la Télévision de Radio-Canada les mercredis
à 21 h à compter du 7 janvier 2004.
Écrite par François Avard avec la complicité de Jean-François Mercier, Les Bougon – C’est aussi ça la vie ! est une réalisation d’Alain DesRochers
produite par Fabienne Larouche et Michel Trudeau d’Aetios Productions. Elle met en scène une distribution formidable qui comprend notamment
Rémy Girard, Louison Danis et Antoine Bertrand.
La vie, selon les Bougon
Les Bougon sont des Robins des Bois des temps modernes. Cette famille d’entrepreneurs – arnaqueurs, complètement en marge de la société,
sympathiques et toujours à l’affût d’une nouvelle combine, est composée de personnages atttachants et colorés. Anarchiste dans l’âme, papa
Bougon (Rémy Girard) inculque à ses proches la hantise d’être récupéré par le système et aliéné par lui.
Les Bougon ont mis de côté les dogmes et convenances de la société de consommation qui poussent le citoyen à privilégier le paraître au détriment
de l’être, à se valoriser dans l’accumulation des marchandises, à vivre pour travailler et à s’alimenter de faux-semblants. L’indifférence générale
des riches, de la classe moyenne et de leurs institutions devient la faille qui leur permet d’appliquer concrètement leur idéologie qui se résume en
un grand cri du coeur : «OPPRIMÉS DE NOTRE PLUSSE BEAU PAYS, DÉFENDEZ-VOUS ! »
La famille Bougon habite un grand 7 1/2 au deuxième étage d’un duplex appartenant à un propriétaire qui subordonne les relations humaines au
maintien de l’ordre et de la propreté. Une guerre à finir est donc engagée entre ce propriétaire conformiste et les Bougon anarchistes, ces derniers
ne lésinant sur rien pour faire damner l’apôtre du système établi qui leur sert de voisin.
Les Bougon déjeunent à la dérision, dînent au cynisme et soupent à la révolte. Leurs repas ne sont jamais assaisonnés de scrupules…
- 30 Renseignements : Marie-José LeBlanc
Directrice des relations publiques et des relations avec la presse
Télévision française
(514) 597-4140
Les Bougon – C’est aussi ça la vie !
P O RT RA I T S
D E
FA M ILLE
Paul Bougon (Rémy Girard)
Début cinquantaine, Paul Bougon est le chef du clan. Il est l’initiateur du mode de vie Bougon, mais ce je-m’enfoutisme des règles établies n’a pas toujours été la philosophie de la famille. C’est né d’une grande désillusion.
À l’époque où il était un honnête débardeur au port de Montréal, il a voulu dénoncer certains trafics
malhonnêtes. Il s’est alors heurté à la triple alliance de son syndicat, ses patrons et la justice. On s’est organisé
pour qu’il ferme sa gueule. Paul Bougon vira alors capot. Comme d’autres, il fit plus qu’affirmer « Pis d’la
marde! » : il en fit un mode de vie. Paul Bougon et sa femme éliminèrent de leur existence tous les
comportements qui en faisaient auparavant de « bons citoyens », car leur constat était simple : le « bon citoyen »
est le dindon de la farce. Dans le fond, Paul Bougon, c’est un Québécois comme un autre qui, un jour, s’est dit :
« Qu’ossa donne de marcher drète si ceux qui te l’ordonnent marchent tout croche? » Ce qui le distingue, c’est
qu’il est passé de la parole aux actes.
Rita Bougon (Louison Danis)
Début cinquantaine, buveuse de bière et fumeuse, Rita seconde admirablement bien son mari qui l’appelle
amoureusement « Tita ». Entre Paul et elle, on sent une réelle complicité, dans tous les sens du terme. Mal
engueulée en « ciarge », Rita veille sur ses enfants comme une louve. L’expression qui la décrirait le mieux serait
« une main de fer dans un gant volé ». Dans la maison, Rita Bougon n’est pas la torcheuse qui passe ses journées
au fourneau. Elle ne fait jamais la vaisselle ou ne raccommode jamais un bas. De toute façon, la propreté n’est
pas sa tasse de thé. Et comme pour le reste, elle s’en fout.
Dolorès Bougon (Hélène Bourgeois-Leclerc)
Trente et un ans. L’aînée des enfants Bougon qu’on appelle affectueusement Dodo, Dolorès est la seule qui
travaille, mais c’est par choix. Elle est danseuse nue et, après son shift, elle ramène régulièrement du travail à la
maison. Elle rêve de luxure et succombe aisément aux promesses faciles. Si tout le reste de la famille reste
accroché à sa p’tite bière, Dolorès consomme en plus diverses substances et diverses croyances souvent sectaires.
Visiblement, Dolorès a un manque ou une frustration qu’elle comble par des faux-fuyants. Son traumatisme
provient peut-être du fait qu’elle est la seule des enfants à avoir vraiment connu l’époque « honnête » de la
famille puis sa transformation…
Les Bougon – C’est aussi ça la vie !
Paul « Junior » Bougon (Antoine Bertrand)
Fils de Paul et Rita Bougon, âgé de 24 ans, l’aîné des deux fils Bougon. « Juju » pour ceux qui l’aiment et c’est
rarement une belle fille… Junior est l’avenir de la famille. C’est celui qui met en pratique les théories du père et
qui fait les coups les plus audacieux. Sa bulle, son monde, c’est la famille et il serait bien pris au dépourvu s’il
fallait que le clan éclate. Sachant à peine lire et écrire, sans la moindre culture, mais manifestant un instinct de
survie hors du commun, il magouille parce que c’est là la raison de se lever le matin. L’argent ou les biens ne
semblent jamais l’objet de sa motivation. Le défi, pour lui comme pour le reste de la famille, c’est de se
renouveler, d’oser des coups toujours plus audacieux, de fourrer le système.
En contact avec des femmes qui lui plaisent, Junior devient singulièrement incompétent. De plus, le mode de vie
Bougon est assez incompatible avec celui de la plupart des filles qui lui plaisent, le plus souvent de braves petites
bourgeoises bien éduquées et vêtues comme des cartes de mode.
Mao Bougon (Rosalee Jacques)
Petit dernier des enfants Bougon, d’origine chinoise. Dix ans. À l’origine, Mao était un investissement. Dans
l’esprit de papa et maman Bougon, un petit Asiatique serait assurément à l’aise avec l’informatique et l’Internet.
Par bonheur, ils ne se sont pas trompés : Mao est un petit génie. Pour lui, la vie « à la Bougon » est un jeu. Il
côtoie l’alcoolisme de sa famille, l’illégalité généralisée du mode de vie Bougon et la misère du quartier.
Pourtant, pour lui, tout cela est un vaste terrain de jeu. Il ne va pas souvent à l’école : il y a trop à apprendre
dans la vie de tous les jours.
Frédéric Bougon (Claude Laroche)
Frère du père Paul Bougon, on l’appelle « mononque ». Fin quarantaine, naïf, pas vite, peureux et gaffeur.
Toujours en train de se plaindre. On le traîne avec soi comme on traîne le débile de la famille. Fred est le mouton
noir de la famille : il aimerait bien être honnête, avoir une vraie job. Il idéalise le monde et ne partage pas les
vues sombres et cyniques de son frère et de sa belle-sœur. En parallèle de l’existence Bougon, Fred tente de se
réinsérer en société, mais ses tentatives seront toujours vaines. Règle générale, on l’endure. De toute façon, c’est
la tête de turc du clan et, si ce n’était que pour cela, c’est bien commode.
Les Bougon – C’est aussi ça la vie !
Pépère (Pierre Ébert)
Léo Bougon, alias « pépère ». Âgé de 72 ans, presque à l’état végétatif. Il passe ses grandes journées à regarder
dehors, à marmonner et à dégager une odeur que seuls les Bougon tolèrent. Après avoir passé sa vie à travailler
sous les pylônes hydroélectriques, il a développé diverses maladies que la médecine préfère ne pas reconnaître
pour ne pas effrayer la population. Malgré tout, il est de toutes les sorties familiales.
Ben Laden (chien)
« Petit crisse de chien », Ben Laden est surtout le chien du père Bougon qui semble le seul à apprécier l’animal.
Tout lui est permis dans la maison : manger sur les comptoirs, boire de la bière, etc.
Hors de la famille Bougon…
Chabot (Vincent Bilodeau)
La cinquantaine, bedonnant, Chabot est un ami de la famille. Policier aussi pourri que les Bougon, son aide est
très précieuse pour sortir les Bougon d’embarras. En plus de son métier de gardien de la loi (!), il est propriétaire
du pawn shop où les Bougon écoulent le stock de leurs coups. Divorcé, sans enfant, les Bougon sont sa seule
famille. Chabot fut honnête pendant 25 ans, mais il s’est tanné d’être traité de pourri par la population qui
préfère aduler les motards ou qui met toute organisation criminalisée sur un piédestal. Depuis, quand on le traite
de gros pourri, il le prend comme un constat, non plus comme une insulte.
Beaudoin (André Lacoste)
Le propriétaire du duplex où vivent les Bougon depuis trois ans et demi. Ses voisins du dessus le gardent
constamment au bord de la crise de nerfs et de l’énervement financier puisque les Bougon n’ont jamais payé leur
loyer.
Les Bougon – C’est aussi ça la vie !
LE S
P RE M I E RS
1
É P I S ODES
Petits plaisirs (7 janvier)
Petite journée ordinaire pour les Bougon : Junior et Mao profitent de la fête des mères pour effectuer une razzia chez les
disquaires et le père Bougon accueille un politicien en campagne électorale.
2
Bougon en pourde (14 janvier)
Leur propriétaire annonce aux Bougon qu’il a obtenu la visite d’un inspecteur de la Régie du logement. Les Bougon se
retrouveront-ils à la rue ?
3
Garderie à peu de piasses (21 janvier)
Un employé du gouvernement s’annonce pour inspecter la garderie des Bougon. Si la garderie, jusque-là, était bidon, les
ennuis, eux, sont maintenant bien réels.
4
Citoyen du monde (28 janvier)
La mère Bougon nationalise des immigrants et Mononque obtient un véritable boulot dans une poissonnerie.
Les Bougon – C’est aussi ça la vie !
François Avard, auteur
François Avard est né depuis 1968. En 1989, il met un terme à son enfance heureuse en choisissant d’écrire. Désormais,
quand on lui demande: « Qu’est-ce que tu fais dans la vie? », il répond : « J’écris » ce qui, invariablement, ne manque pas
de faire rire ses copains. Après la publication de trois romans et de quelques nouvelles ou récits, au constat des chiffres de
vente, il entreprend de produire dans l’ombre de génériques défilant à la vitesse de la lumière, derrière le talent
d’humoristes ou sous un pseudonyme. Depuis, financièrement parlant, tout va mieux. Du même coup, son psoriasis
s’estompe. Il aime le beurre d’arachide, le matin et les arbres. Il déteste attendre. Techniquement, il est toujours vivant et,
pour aujourd’hui, c’est suffisant. On verra demain. Mais la pire chose qui puisse lui arriver, c’est qu’on lui demande une
courte biographie car, à moins d’inventer, il n’a rien d’intéressant à raconter.
Jean-François Mercier, conseiller à la scénarisation
À sa sortie de l’école de l’humour en 1997, Jean-François a tout d’abord sévit sur la série Un gars, une fille ce qui lui a
permis de faire de l’argent et de devenir un être abject et prétentieux. En plus de l’émission « Un gars, une fille », il a
participé aux textes des émissions suivantes : Radio-Enfer, Dieu reçoit (j’étais jeune et j’avais besoin d’argent), l’émission
des Mecs comiques, et malgré un français international douteux, Un gars, une fille mais pour la France. Il a aussi participé
à l’écriture de Trois fois rien, de plusieurs Comicographies, de certains galas Juste pour Rire ainsi qu’à l’émission ...ce soir
on joue à Radio-Canada.
Pour la scène, il a été de l’équipe d’auteurs du spectacle de François Morency ainsi que du spectacle Tolérance zéro de
Maxim Martin qui lui ont valu une multitude de nominations dans plein de galas mais qui ne lui ont jamais rapporté le
moindre prix. Alors, au chapitre des trophées, il semblerait que Jean-François soit meilleur quilleur que scripteur. Tout
comme François Avard, il participe à l’écriture du grand spectacle de fin d’année Ceci n’est pas un Bye Bye à la Télévision de
Radio-Canada. Script éditeur de la première saison des Bougon, il sera coauteur des saisons subséquentes.
Alain DesRochers, réalisateur
Alain Desrochers joint le monde de la publicité avec l’équipe de La Fabrique d’Images en 1997. Actuellement, il compte à son
actif plus d’une centaine de films publicitaires dont : Coca-Cola, Mc Donald’s, Bell, Kellogg’s et de nombreuses bandesannonces dont celles du 25e anniversaire de Téléfilm Canada et du Festival du Cinéma International en Abitibi-Témiscamingue.
Il remporte plusieurs Coqs au Publicité Club de Montréal dont celui du meilleur réalisateur en 1998, plusieurs prix au Mondial
de la Publicité Francophone et il a été finaliste au London International Advertising Awards.
Alain DesRochers réalise trois courts métrages dont « l’Oreille de Joé » dans lequel il démontre une aisance pour le récit et
pour la direction d’acteurs. Il assume également la réalisation de deux épisodes de la série « The Hunger » de Tony et Ridley
Scott et réalise son premier long métrage « La Bouteille », pour lequel il sera en nomination pour la meilleure réalisation au
Gala des prix Génie (2000).
Alain DesRochers a réalisé la série « Music Hall I et II » de la maison de production Aetios.
Les Bougon – C’est aussi ça la vie !
DISTRIBUTION
(Épisodes 1 à 4)
Papa Bougon
Rémy Girard
Rita Bougon
Louison Danis
Junior Bougon
Antoine Bertrand
Mononque Fred
Claude Laroche
Dolorès
Hélène Bourgeois-Leclerc
Mao
Rosalee Jacques
Pépère
Pierre Ébert
Beaudoin
André Lacoste
Chabot
Vincent Bilodeau
Gratien Therrien
Patrice Coquereau (1)
Agent de sécurité
Pascal Parent (1)
Bilodeau
ÉQUIPE DE
PR ODU C TION
Auteur
François Avard
Pierre Mailloux (2)
Conseiller à la scénarisation
Jean-François Mercier
Vigneault
Gaston Caron (2)
Réalisateur
Alain DesRochers
Ninon
Alexandrine Agostini (3)
Producteurs
Commis Elvis
Louis Champagne (4)
Fabienne Larouche et
Michel Trudeau, Aetios
Patron Côté
Guy Vaillancourt (4)
Producteur délégué
Louis Bolduc
Kevin
Charlie Lamontagne (4)
Cliente
Manon Gauthier (4)
Directeur de la photographie
Yves Bélanger
Algérien
Belkacem Lahbaïri (4)
Directeur de production
Jean-Yves Dolbec
Distribution de rôles
Marie-Jan Seille et
Daniel Poisson
Gros Plan inc.
Directrice artistique
Dominique DesRochers
Monteur
Éric Drouin
Musique
FM LeSieur

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