le voyage des cigales

Transcription

le voyage des cigales
création
jeune
public
(à partir de
8 ans)
Le voyage
des Cigales
accom pag n é des Fab les d e La Fo nta in e
Théâtre de l’Étoile Bleue
54 rue Jean Baptiste Pigalle - 75009 Paris - [email protected] - 06 12 51 27 48
Le spectacle
Le voyage sans fin d’un clan, d’une famille
tzigane.
Ces nomades vont, légers, au gré du vent,
sans attache. Le quotidien, le hasard des
rencontres qu’ils font en chemin, font échos
à cinq fables de La Fontaine auxquelles
ils prêtent alors leur voix. Ce glissement
de lieu et de temps donne vie, à travers
des situations très contemporaines, à un loup,
un chien, une cigale, une fourmi, d’ici et
maintenant.
“Les longs ouvrages me font peur
Loin d’épuiser une matière,
On n’en doit prendre que la fleur”
Les fables
de Jean
de La Fontaine ?
Le théâtre aime les paradoxes. Ils invitent à la réflexion. J’ai désiré associer à cet univers
gitan un auteur du 17e siècle, amoureux du beau langage. Les fables de La Fontaine
sont très théâtrales : elles sont construites comme de véritables saynètes. Ces apologues
sont des concentrés des spécimens variés que rassemble l’humanité. Comme Molière,
Shakespeare… en croquant l’homme de son époque, il peint davantage encore l’homme
universel, mettant en lumière ses caractéristiques intrinsèques, ses perpétuels travers.
Il analyse avec justesse les rapports humains en faisant souvent l’aveu d’une cruauté
difficile à maîtriser. Nous n’avons pas changé. L’homme ne peut être parfait, il restera
à tout jamais bête, bête humaine, ou tout simplement bêtement humain.
Aujourd’hui encore, dans le miroir que nous tendent les fables, nous pouvons nous
reconnaître.
Elles sont politiques. La Fontaine décrit sans
complaisance les lois qui régissent la société,
donnant tous pouvoirs aux forts et asservissant
les faibles.
Les tziganes, les nomades appartiennent à
la catégorie des faibles, ils n’ont pas accès
au pouvoir. Ce sont des cigales qui chantent,
insouciantes du lendemain. D’ailleurs, le mot
« tzigane » ne rime-t-il pas avec « cigale » ?
“Un ample comédie
à cent actes divers,
Et dont la scène est
l’Univers.”
La mise en scène
J’ai voulu un spectacle gai, visuel, qui invite à porter un autre regard sur notre société,
en allant en explorer les marges, en s’intéressant à l’Autre, aux nomades, aux gens du
voyage. J’ai souhaité, sans en faire l'apologie, parler de ce peuple qui vit différemment,
parler de sa richesse, de son peu d'intérêt pour l'«avoir» et de sa grande fierté d’«être».
Un clan, une famille dans un espace-temps indéfini, hier, aujourd’hui ou demain.
4 personnages : la mère, ses deux fils et une belle-fille. Les quatre comédiens
interprètent également d’autres personnages extérieurs au clan.
Les scènes du quotidien se répètent, ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait d’autres.
Les déplacements, l’installation du camp, les repas... rythment la vie du clan. S’y révèlent
leurs habitudes, les liens qui les unissent et la relation au monde extérieur.
L'espace scénique est vide. La vidéo illustre la diversité des lieux traversés par le clan.
La direction de jeu des comédiens est burlesque, drôle, parfois surréaliste et, je l’espère,
émouvante. Sur scène se mêlent mime, tableaux vivants, textes et chants.
La musique
La musique, comme la danse et le chant, fait partie intégrante de la culture tzigane.
Elle est présente dans la vie de tous les jours et à n’importe quel moment de la journée.
Elle chante l’amour, la joie, la souffrance, elle offre toute la beauté, la richesse et la diversité
de la culture tzigane. Les comédiens interprètent des chants traditionnels et des
partitions originales créées pour le spectacle.
Les vidéos
Les images filmées tiennent une place essentielle dans le spectacle. Elles rendent
possible des changements de décors et de lieux très rapides. Elles traduisent la notion
de perpétuel mouvement du clan nomade. Le support visuel transporte le public
aux quatre coins du monde. La vidéo est partenaire-acteur : les comédiens évoluent
dans ces décors-paysages, jouent avec l’image et se retrouvent parfois personnages
dans l’écran.
La distribution
Nathalie Guilmard
Née à Paris en 1962.
Par choix, elle fait ses études par correspondance et commence ainsi très tôt sa formation
théâtrale : à 15 ans, elle suit les cours Simon puis les cours Robert Cordier, Laurentiu Azimioara,
Dominique Boissel, Christian Benedetti, et finit par un atelier de recherche avec Peter Brook.
De 1982 à 2002, elle joue dans plus de vingt spectacles pour diverses compagnies, en
France et à l’étranger, travaillant du théâtre expérimental au théâtre classique avec Corinne Valancone,
Philippe Brunet, Hugo Lagomarsimo, Laurentiu Azimoara....
Elle interprète les 1ers rôles de grands auteurs du répertoire tout en défendant parallèlement la recherche
théâtrale : Antonin Artaud, Jean Tardieu, Marguerite Duras, Françoise Sagan, Bertolt Brecht, Federico
Garcia Lorca ; elle est Philaminte dans « Les Femmes savantes » de Molière, la reine dans « Les Perses
» d’Eschyle, Arkadina dans « La Mouette » de Tchekhov, Petra dans « Les Larmes amères de Petra Van
Kant » de Fassbinder…
En 2002, elle entreprend sa propre recherche théâtrale et créé la compagnie du "Théâtre de l'Etoile Bleue".
Elle met en scène les 7 spectacles de la compagnie dont 2 créations (voir CV compagnie p 15).
En février 2010, elle est de nouveau sur scène, au Théâtre du Nord Ouest (Paris), pendant six mois, dans
le rôle de Maud pour la reprise du spectacle « Le Piano dans l’herbe » de Françoise Sagan.
Éric Bertrand
Né à Mâcon en 1979, il étudie dès sa petite enfance la musique et se concentre très vite sur
le chant, passion qui ne l’abandonne jamais.
Il découvre le théâtre avec Heb Lorenzo qui le distribue à 16 ans dans la pièce « Alice derrière
le miroir » d’après Lewis Carroll. Il continue sa formation à Chalon-sur-Saône où il aura
la joie de travailler avec Catherine Dasté.
Bac en poche, il décide de partir à la découverte du théâtre indien, et intègre pendant quatre mois
en Inde une école traditionnelle Yaksha Gana Kendra (branche du Katakali).
De retour en France (2000), il entre à l’Ecole Internationale de Mimodrame de Paris Marcel Marceau
et affine sa formation corporelle à l’Atelier de Belleville avec Ivan Bacciochi.
En 2005 il écrit sa première pièce « Virage non négociable », et travaille sous la direction de nombreux
metteurs en scène, Jean-Jacques Parquier, Nadine Hermet, Francine Ertel, Lorette Cordrie...
En 2007, il seconde Nathalie Guilmard dans la mise en scène de « Sainte-Jeanne des Abattoirs »
de Bertolt Brecht avec seize comédiens.
Depuis 2007, il participe activement à l’écriture et la conception des spectacles de marionnettes de
la Compagnie Ratatouille, destinés au jeune public, à l’affiche de nombreux théâtres parisiens.
Aujourd’hui Eric Bertrand se tourne vers la mise en scène.
Oriane Hoog
Née en banlieue parisienne en 1986, elle découvre le théâtre à huit ans et ne s'en éloigne plus.
C'est au centre culturel de sa ville qu'elle croise Martine Baron-Douay, avec qui elle deviendra
servante de Bernarda Alba, Puck, Oenone, et une mère dans une création qui dénonce le
"jeu du foulard". Elle la suivra huit ans durant jusqu'à entrer dans sa formation professionelle
CORTEX dans laquelle elle fait la connaissance de Sonia Jail qui enseigne le chant et Isabelle
Bensousan pour la lecture à voix haute. Formation qui débouchera sur une création, "Intérieur de cellule".
Après différentes expériences dans le cinéma, la lumière et l'écriture, elle fait le choix de retourner sur les
planches par le biais d' ACTING INTERNATIONAL la formation de Robert Cordier. Ici elle travaille notamment
avec Tiffany Stern, Alexandre Louschik et Emile Salimov pour qui elle devient Dona Dolores dans
L'Imprudence de Tourgeniev.
Finalement elle intègre le QG, formation de Gregory Questel et Daniel Berlioux, où ses rencontres avec
Pascale Mariani, Coco Felgeirolles, Helène Lebarbier et Yves Pignot, lui permettent d'acceder au second
tour du Conservatoire National.
Anne Jeanvoine
Quatre ans de formation au cours Simon et un nombre certain d’années de danse classique
mènent ces premiers pas de comédienne dans l'herbe humide du Parc des Buttes-Chaumont.
Il s'en suit Huit années à être Voinov et Skouratov dans Les Justes, Antigone, Julie dans
Pacamambo, Etty Hillesum, Lily dans l'Ile aux Mimosas, Nadia, Papa Saïd, la Patate, le Directeur,
Bachir, le Sultan de Pétaouchnock dans les Contes de la rue Broca, et bien d’autres. Puis sept
autres années à jouer Shakespeare, Molière, Lagarce, Montherlant, Mouawad, Sand… Sept années à
explorer les registres les plus divers, à chercher, à continuer à se former, avec Jack Waltzer, Benoît Théberge,
Chloé Waysfeld, Enrique Moralès… à chanter, à danser, à s’engager avec beaucoup d’enthousiasme et
un brin de folie.
Sylvestre Bourdeau
Sylvestre aime surprendre et être surpris. Cette réinvention permanente des situations et
personnages à explorer pour mieux incarner… Premier pas très jeune, et à 16 ans, il se décide
en voyant Cyrano de Bergerac : le théâtre fera partie de sa vie. Trois ans plus tard, il joue dans
Les fourberies de Scapin au festival d’Avignon. En 2003, sortant de l’école Claude Mathieu,
c’est dans rira bien kirira le dernié qu’il s’emploie (montage de L’Ours de Tchekhov et chansons
d’antan). Parallèlement, il commence à enseigner : le théâtre d’abord, puis le chant, le clown… qui lui
permettra même d’aborder le théâtre social jusqu’en un quartier défavorisé de St Domingue.
Ensuite, des rencontres : George Werler, qui l’engage en 2005 dans Les Révérends de Slawomir Mrozek ;
Puis Jean-Luc Jeener, puis Patrice Le Cadre, puis Anne Barthel, qui le mènent aussi bien vers des rôles
de jeunes premiers légers de Molière (L’Ecole des maris, l’impromptu de Versailles, L’Avare), de séducteur
légendaire dans Casanova chez Silvia. Virevoltant chez Labiche (Un jeune homme pressé de Labiche),
il incarne des personnages plus terrien dans Nathan le sage de Lessing et même torturé dans Le Pélican
de Strindberg.
Il intègre en 2008 la compagnie de théâtre pour enfants Fétoafou et réalise des courts-métrages
avec Djahiz Gil. Il combat ce dernier dans le duel amoureux du Voyage de M. Perrichon, mis en scène par
Jean-Claude Sachot ou il rencontre Vincent Violette qui le fait débuter dans le doublage. Toujours généreux
dans son jeu, Sylvestre garde en lui la spontanéité du clown-fildefériste-acrobate-poète qu’il interpréta
au festival de Joué-Lès-Tours.
Jean Jacques Vincent
Jean Jacques Vincent vient du cinéma. Il a travaillé sur de nombreuses fictions, documentaires
et clips en tant que réalisateur ou assistant réalisateur.
Polyvalent, il a été amené à occuper la fonction de régisseur général dans le cinéma et
dans le spectacle vivant.
Passionné de voyages, il filme depuis toujours ses périples dans de nombreux pays du monde.
Ouvert aux différentes disciplines artistiques, la réalisation d’une vidéo scénique est pour lui une
expérience enrichissante dans la continuité de son parcours autour de l’image.
Najette Lebbad
Elle a travaillé dans la production du cinéma, de la télévision, dans le doublage de
documentaires. Elle devient comédienne auprès des metteurs en scène Jean Macqueron,
Jean Michel Steinford, Pascal Luneau, Clotilde Moynot. Elle écrit ses premières pièces et
enregistre son premier album de chansons pour enfants avec son complice Nicolas
Repac qui sortira chez Victorie Music en 2013.
Historique de la Compagnie
“ Entre Père et Maire ”
“ Antoine et Cléopâtre ”
(Benjamin Oppert)
Mise en scène Nathalie Guilmard
(William Shakespeare)
au Théâtre du Nord-Ouest à Paris (Mai à Novembre)
Théâtre Agora Bourg-la-Reine, Tournée Normandie 2008/2009
Mise en scène Nathalie Guilmard
au Théâtre du Nord-Ouest à Paris (Juillet à Février)
Tournée Normandie 2007/2008
“ Sacrée Famille ” (textes de Jacques Prévert)
Mise en scène Nathalie Guilmard
Création jeune public commandée par la Mairie de Paris (Novembre à décembre 2007)
“ Sainte Jeanne des Abattoirs ”
(Bertolt Brecht)
Mise en scène Nathalie Guilmard
Création au Théatre du Nord-ouest (2005/2006)
“ La Réunion des Amours ”
(Marivaux)
Mise en scène Nathalie Guilmard
au Théâtre du Nord-Ouest à Paris (Juin à Décembre)
Festival Tréteaux 20ème Paris et Square d’Anvers 9ème - 2003
“ Les Visites guindées de la société Apollon ”
(textes de Jean Tardieu)
Mise en scène Nathalie Guilmard
Instituts français en Suisse et en Allemagne (Tournée de Mai à Juin) - 2002
“ Parler pour ne rien dire ”
(Sébastien Miro, Prix Beaumarchais 2001)
Mise en scène Nathalie Guilmard
Théâtre du Bec Fin, au Théo théâtre et à l’espace Beaujon - 2002
Parallèlement, Nathalie Guilmard a écrit pour la Compagnie du Théâtre
de la Lune dirigé par Hugo Lagomarsino, “Les Cloches des Quatre saisons”.
Spectacle joué depuis 2003 au Théâtre de la Main d’Or à Paris
Le voyage
des Cigales
CONTACTS
Théâtre de l'Étoile bleue
Maison des associations
54 rue Jean Baptise Pigalle 75009 Paris
N°licence: 21035650
N°siret: 490 965 902 00029
Tel 06 24 44 44 15 / 06 12 51 27 48
[email protected]
Chargé de diffusion - administration :
Hélène Boyer - 06 82 43 82 20
Najette Lebbad - 06 63 48 51 25
[email protected]
www.theatredeletoilebleue.com

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