Les indices du coût de la construction - Epsilon
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Monsieur Jean Guet Les indices du coût de la construction In: Economie et statistique, N°2, Juin 1969. pp. 75-79. Citer ce document / Cite this document : Guet Jean. Les indices du coût de la construction. In: Economie et statistique, N°2, Juin 1969. pp. 75-79. doi : 10.3406/estat.1969.1804 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1969_num_2_1_1804 QUESTION de Les laindices construction du coût # quelquefois L'évolution trèsdedivergente l'indice du de coûtcelle de ladesconstruction autres indices de l'I.N.S.E.E. privés (Fédé est ration Nationale du Bâtiment, Société des Architectes) ou publics (Ministère de l'Équipement) portant sur le même sujet. Pourquoi ? Un tel programme n'est pas actuell ementréalisable. L'absence de statist iquesdans le domaine foncier ne permet pas de mesurer les variations des prix des terrains. Il est aussi très difficile de suivre dans le temps le montant réel des frais d'architecte. Enfin, les travaux de voierie et de raccordement ne peu vent être considérés que comme un complément du prix de la construct ion, leur importance n'étant souvent pas liée directement au montant de ce dernier. C'est donc finalement le seul coût de la construction proprement dite 4 qui sera mesuré. Jusqu'en 1957, les trois indices du Entre fin 1966 et début 1968, par coût de la construction que sont exemple, l'indice I.N.S.E.E. a accusé l'indice national I.N.S.E.E. et les un net tassement que ne montrent deux indices « Région parisienne » pas les indices S.C.A. et F.N.B. Or, de la Société centrale des architectes au cours de cette période, l'industrie (S.G.A.) et de la Fédération nationale de la construction a subi un certain du bâtiment (F.N.B.) évoluaient de la ralentissement, ainsi que le montre même manière. Certes, dès 1958, l'évolution du nombre des logements l'indice S.C.A. se déplaçait au-dessus construits. L'évolution retracée par Pour mesurer ce coût, nous dispo de l'indice F.N.B. K A partir de cette l'indice I.N.S.E.E. semble donc cohé sons, de l'indice national I.N.S.E.E., date, alors que les deux autres indices rente avec les variations conjoncturelles et de toute une série d'indices s'attacontinuaient à évoluer parallèlement, de la situation du marché du logement, chant soit aux variations d'éléments l'indice I.N.S.E.E. accentuait un dé ce qui est logique puisque, par défi constituants de ce coût, soit plus ou crochage en évoluant nettement aunition, l'indice I.N.S.E.E. partant de moins globalement aux évolutions d'en dessous des deux autres indices 2 prix réellement pratiqués, intègre les semble. variations de prix dues aux modifi(cf. graphique I). Dans la première catégorie se placent cacions techniques et aux fluctuations l'indice des prix de gros des matériaux Ce décrochage coïncide avec une de construction (I.N.S.E.E.) et l'indice importante modification de la struc conjoncturelles. élémentaire des salaires moyens (Fédé turede l'indice I.N.S.E.E. à la mi-1957. ration nationale du bâtiment). Jusqu'à cette date, il était établi, selon des modalités analogues à celles des indices S.C.A. et F.N.B. au plan parisien. Les bases de calcul étaient Cette réponse appelle quelques com uniformément le coût des matériaux pléments sur la manière dont sont 1. L'indice de la S.C.A. fait notamment et de la main d'oeuvre utilisés à la construits les différents indices chargés une part plus grande à la main-d'œuvre que l'indice de la F.N.B. De là, les différences construction d'un immeuble à usage de mesurer l'évolution des prix de de niveaux des deux indices. d'habitation. Mais à partir du deuxième production de l'industrie du logement. 2. A l'inverse de l'indice national I.N.S.E.E., semestre 1957, la méthode a été mod On trouvera en encadré les caracté l'index pondéré « Région parisienne » calculé ifiée et le champ de l'indice ristiques de l'indice de l'I.N.S.E.E. mensuellement par le ministère de l'Équipe ment et du Logement, connaît une évolution I.N.S.E.E. a été étendu : on a distin L'objectif idéal serait de mesurer le parfaitement parallèle à celle des indices guéles maisons individuelles des im coût de la construction d'un logement S.G.A. et F.N.B. Rien de plus normal : ils meubles collectifs et pris en consi « toutes dépenses comprises », et d'en mesurent en effet tous trois au même endroit dération les différentes formes de déterminer ensuite l'évolution. Mais (région parisienne) les mêmes variables (coûts de matériaux et de main-d'œuvre). Cf. graphi financement de la construction (H.L.M., il faudrait alors calculer les variations queI. avec ou sans prime, etc.). Mais surtout, des coûts de constituants aussi divers 3. En 1961, une nouvelle modification est au lieu de reconstituer à partir de ses que le prix des terrains, les honoraires intervenue : le nombre des départements éléments le coût d'un immeuble cons d'architecte, le prix de la construction témoins a été augmenté, passant de 16 à 30. Mais l'allure générale de la courbe ne s'en est tant théorique, l'I.N.S.E.E. a comparé proprement dite, le prix des travaux pas trouvée modifiée. les prix relevés dans des dossiers de voierie et de raccordement. Il 4. La construction proprement dite doit correspondants à des marchés effectifaudrait tenir compte . des variations s'entendre depuis le terrassement jusqu'à la vements passés à ceux qu'auraient qu'entraîne l'emploi généralisé de maté finition (gros œuvre et second œuvre). Elle donne lieu à établissement d'un « devis est coûté les mêmes constructions à la riaux moins coûteux que les matériaux imatif » qui comprend le prix des matériaux, période de base. Dès lors, les évolutions traditionnels. Il faudrait aussi prendre leur transport à pied d'œuvre, la main-d'œuvre risquaient d'être différentes et elles le en considération les différentes formes (salaires et charges), les prestations diverses, furent effectivement 3. du financement de la construction. les taxes et marges. 75 INDICE I.N.S.E.E. DU COÛT DE LA CONSTRUCTION DES IMMEUBLES À USAGE D'HABITATION V indice du coût de la construction des immeubles à usage d'habitation est calculé à cadence trimestrielle par l'I.N.S.E.E. en collaboration avec le Ministère de l'Équipement et du Logement, sur la base 100 au 4e. trimestre i953. Primitivement, il s'agissait d'un indice destiné au calcul des bonifications attachées à l'épargne-construction (Loi du 15 avril 1953). Des modifications intro duites en 1957, puis en 1961 en ont modifié la structure, tout en mainte nantles modalités générales de calcul. Elles ont permis de tenir compte d'une manière plus complète de l'évolution qui s'est produite dans le domaine de la construction et d'améliorer sa couverture territoriale. Cet indice est établi par observation directe des coûts effectifs d'un échant illon de construction de logements à usage d'habitation. Il tient compte à l'échelon national : — de la répartition territoriale des constructions (30 départements t émoins) ; — de la nature des immeubles (maisons individuelles ou collec tives) ; — de leur mode de financement (H.L.M., construction avec ou sans prime) et de l'importance du chantier (nombre de logements). Les quelques 500 dossiers collectés ne pouvant correspondre exactement aux répartitions fixées à l'origine de l'indice, l'I.N.S.E.E. assure, avant tout calcul, le choix de ceux qu'il convient de retenir (environ 220 à 230). Il fixe le coefficient de pondér ation à accorder à chacun des dossiers retenus, d'après des règles strictes permettant d'assurer la cornparabilité dans le temps. Pour cela, il convient de donner, lors de chaque calcul, la même importance à chaque zone territoriale témoin. De même, il faut que les échantillons successifs utilisés pour le calcul de l'indice aient la même composition, par zone territoriale, par nature d'immeuble, par mode de financement et par importance de construction, que celle qui prévalait au moment de la création de l'indice. Un indice établi à partir de devis réels 76 . L'indice général est publié au Journal officiel, (rubrique : avis et communic ationsdu ministère de l'Économie et des Finances) ainsi qu'au Bulletin mensuel de Statistique de l'I.N.S.E.E. L'indice I.N.S.E.E. rend compte de l'évolution du coût de la construction à l'échelle nationale, puisque sont retenus pour son calcul tous les types de construction à usage d'habi tation dans leur structure évolutive et dans la diversité de leur implan tation territoriale. Il ne mesure pas l'évolution des prix d'un loge ment de type déterminé, mais celle de la construction à usage d'habi tation, en général. Cependant, il garde une significa tion limitée. Son champ, en effet, ne couvre pas la totalité du domaine de la construction puisqu'en sont exclues les constructions d'écoles, de bâtiments commerciaux ou industriels... Il ne comprend pas le prix du terrain, non plus que les frais d'architecte. De même, il ne prend pas en consi dération le coût des travaux de voierie. 1. Matériaux et salaires • Indice des prix de gros des matériaux de construction Cet indice est un indice mensuel, calculé par l'I.N.S.E.E. sur la base 100 en 1949. Il résulte de l'observation, en fin de mois, des prix, toutes taxes comprises, de divers matériaux de construction, tels que ciment, plâtre, sable, briques, tuiles, ardoises..., pon dérés d'après les valeurs des commerci alisations observées à l'époque de base. L'acier ainsi que les matériaux du second œuvre (articles catalogables : baignoires, lavabos, etc.) ne sont pas retenus dans cet indice. Cet indice est publié dans le Bulletin mensuel de statistique de l'I.N.S.E.E. Son évolution (moyennes annuelles) est retracée par le tableau 1. • Indices élémentaires des- salaires horaires moyens de l'industrie du bâtiment Ces indices mensuels sont calculés par la Fédération nationale du bât iment d'après les renseignements four nis par l'enquête mensuelle d'activité (masse des salaires, heures ouvrées). Ils ne tiennent pas compte de la variation des charges annexes aux salaires. Le salaire horaire moyen pour un département est obtenu en divisant la masse salariale versée dans ce dépar tement (charges non comprises) par le nombre total d'heures ouvrées. Le salaire horaire moyen France entière s'obtient de la même façon. Les indices sont établis sur la base 100 en janvier 1960, et ils concernent l'ensemble du territoire et l'ensemble des professions de l'industrie du bâtiment 5. Les variations de l'indice France entière sont données par le tableau 2. 2. Variations d'ensemble Les indices permettant de mesurer les variations de l'ensemble des consti tuants du coût de la construction sont ■ . Pour chaque dossier retenu, le minist èrede l'Équipement et du Logement calcule le prix qu'aurait coûté, à l'époque de base, une construction identique à celle du dossier collecté. Les devis estimatifs qui ont été établis à des dates différentes au cours du trimestre précédent, sont tous actualisés au premier jour du trimestre, date du calcul de l'indice, à l'aide des index pondérés dépar tementaux (I.P.D.). Un indice élémentaire est donc établi pour chacun des dossiers retenus en divisant le coût effectif (devis estimatif) de la construction considérée (résultat de l'observation) par le prix de la même construction pendant la période de base. L'agrégat ion, après pondération, de ces indices élémentaires, permet d'obtenir l'indice général. Seul le niveau de l'indice général obtenu chaque trimestre fait l'objet d'une publication. Pour pouvoir être vraiment significatifs les calculs d'indices partiels régionaux devraient faire appel à un nombre beaucoup plus important de dossiers. Dans la seconde nous trouvons les index pondérés départementaux établis par le ministère de l'Équipement et du Logement, l'indice de la Société cen trale des architectes et l'indice de la Fédération nationale du bâtiment. 5. Ces indices sont publiés au Bulletin officiel du Service des prix (arrêté n° 24 285 . du 13 octobre 1959). GRAPHIQUE I. Évolution de quatre indices du coût de la construction. 280 260 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 TABLEAU 1. Indice des prix de gros des matériaux de construction (LN.S.E.E.) 1949 = 100 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 191,7 197,7 299 222 227 230 232 242 247 plus nombreux et plus variés. Les uns enregistrent les évolutions au niveau départemental. D'autres se situent au niveau national. Mais à l'exception des coefficients d'adaptation départ ementaux destinés à actualiser l'évalua tion des dommages de guerre, tous s'attachent à des catégories bien pré cises d'ouvrages. En aucun cas, ils ne mesurent un coût global de construct ion. • Index-construction Dans chaque département, le minis tèrede l'Équipement et du Logement calcule, sur la base 100 en janvier 1955, des index-construction élémentaires Ce sont des indices représentant, par catégorie d'ouvrages du bâtiment, les variations de l'ensemble des consti tuants de ces ouvrages (main d' œuvre comprenant salaires et charges, matér iaux, transports, taxes). 1964 1965 1966 1967 1968 Les catégories d'ouvrages retenues, concernent tous les travaux intéressant les différents corps d'état ou activités du bâtiment, des travaux de terrass ementjusqu'à l'électricité et aux ascen seurs. Les index-construction sont - au nombre d'une centaine par départe ment. Un index-construction (mur en agglomérés, par exemple) représente dans un département donné, la varia tion du coût des ouvrages en agglo mérés à une date considérée par rapport au coût de ces ouvrages à l'époque de base (janvier 1955) dans ce même département. Index pondérés départementaux (I.P.D.) Ce sont des moyennes pondérées d'index-construction élémentaires. La pondération est fixe et fonction des différents types et modes de construc- TABLEAU 2. Indice des salaires horaires moyens dans Vindustrie du bâtiment (F.N.B.) Janvier 1960 = 100 1968 1969 1964 1965 1966 1967 145,0 154,0 163,4 171,4 175,7 176,1 177,6 179,5 180,3 194,0 194,0 194,0 194,4 197,7 198,5 198,8 199,5 J F M A M J J A S O N D J CHRONIQUES 77 tion en usage dans chaque départe TABLEAU 3. Index général des prix des Travaux publics (D.G.C.LP,). Année 1968 ment 6. Les index-construction élément Janvier 1967 aires,de même que les index pondérés = 100 Décemb départementaux, ne permettent pas Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août breOctobre re re de suivre les changements de qualité ni de productivité. Ils traduisent non 109,0 Septem109,9 Novemb pas l'évolution du coût de la construct ion, mais celle du prix de revient 103,1 103,2 103,6 104,1 104,4 107,7 108,7 109,0 109,9 109,4 théorique pour l'entrepreneur d'un ouvrage déterminé en un lieu donné. Ces index sont publiés mensuelle travaux traités étant comparés aux Les pondérations sont fixes et elles ment par le ministère de l'Équipement représentent la part de chacune des évaluations faites en utilisant les prix et du Logement dans chaque départe neuf catégories de travaux retenues, du B.G.P.F. établi en valeur Seine ment,par les journaux professionnels dans l'ensemble de l'activité « travaux 1939. du bâtiment et des travaux publics. publics », à l'époque de base. Cependant dès 1954, l'importance Les index-construction de la Région L'évolution de l'index général (TP des travaux de reconstruction allait parisienne font l'objet d'une circulaire décroissant, alors que l'industrie du 34) est retracée par le tableau 3. mensuelle diffusée dans le bulletin des bâtiment, en se réorganisant, opérait textes officiels du ministère de l'Équ la mise en chantier des grands ensemb • Coefficients d'adaptation départ ipement et du Logement ainsi que les. ementaux (C.A.D.) dans les journaux professionnels. Dès lors, le Bordereau général des Ces coefficients sont destinés à prix forfaitaires (B.G.P.F.) fût rem • Index pondéré épargne (I.P.E.) permettre l'actualisation de l'évalua placé par le Bordereau général d'éva tion des dommages de guerre. luation des travaux neufs (B.G.E.T.N.) Cet index est le résultat de l'agréga La loi du 28 octobre 1946 a prévu établi en valeur Seine 1955. Les C.A.D. tion des index pondérés département que les prix du bordereau général des toujours calculés sur la base 1939, aux relatifs à 30 départements. Les furent alors doublés par les C.A.T.N. prix forfaitaires (B.G.P.F.) utilisés coefficients de pondération accordés (Coefficients d'adaptation des travaux pour déterminer le coût de la recons à chaque département sont fixes. Ce neufs) calculés sur la base 1955. truction, à l'identique, des immeubles sont les mêmes que ceux de l'indice Enfin, le B.G.E.T.N. établi en sinistrés seraient affectés de coefficients I.N.S.E.E. valeur Seine 1955 ayant été remplacé départementaux (C.A.D.), ces coeffi L'I.P.E. n'a fait, jusqu'ici, l'objet par le B.G.E.T.N. établi en valeur cients étant arrêtés périodiquement d'aucune publication. par le ministre de la Construction Seine 1966, c'est depuis cette date Il est utilisé pour le calcul des coeffi que les C.A.T.N. ont été remplacés sur les propositions des commissions cients départementaux de travaux neufs par les C.D.T.N., ou coefficients dépar départementales de reconstruction. (C.D.T.N.) qui seront définis plus loin. tementaux de travaux neufs. Les C.A.D. sont donc définis comme étant le rapport du coût de construc Leur calcul, nécessitant des travaux • Index nationaux des prix des travaux tion effectivement pratiqué dans un très importants puisque opérés au publics niveau de chaque département, est département à une date donnée, au désormais un sous-produit d'autres coût correspondant dans le départe Ces index ont été créés par le mi mentde la Seine en 1939, les prix des indices d'après la formule suivante : nistre de l'Économie et des Finances pour permettre la révision des prix des indice INSEE0 marchés de travaux publics (Bulletin indice INSEE officiel du service des prix, n° 30 du CDTN = CDTNo 1 + IPD IPE -1 16 décembre 1967). Ils sont calculés IPEo par la Direction générale du commerce intérieur et des prix (D.G.C.I.P.). Ils sont établis hors taxes et publiés mens formule dans laquelle (o) désigne le 3. Indices « Région uellement au B.O.S.P. mois de janvier 1966. parisienne » Leur calcul se fait sur la base 100 Les C.A.D. sont publiés semestriel en janvier 1967. Deux indices enfin mesurent pour la lementpar le ministère de l'Équipe seule région parisienne et pour les ment et du Logement (en avril et en Ils sont au nombre de dix et com octobre) et les C.D.T.N. trimestriell prennent : ement, dans les journaux professionn 6. L'indice pondéré « Région parisienne » — neuf index caractéristiques de di els. concerne la ville de Paris et les départements verses catégories de travaux(ouvrages Les C.A.T.N. ne sont plus publiés des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Yvelines, du d'art, sondages et forages, routes et depuis octobre 1966. Val-d'Oise et de la Seine-et-Marne. Mensuel, aérodromes, voies ferrées, canalisation La loi n° 67.561 du 12 juillet 1967 il a dû être mis en moyenne trimestrielle pour et le décret n° 68.977 du 9 novembre de grandes distances...) ; pouvoir être comparé aux indices S.C.A. et 1968 fixent par l'emploi des C.D.T.N., F.N.B. (graphique I). — un . index . général (TP 34) pour 7. Précisons que l'épargne-construction la revalorisation au moment de son l'ensemble de l'activité des travaux (1953) est bonifiable, tandis que l'épargnepublics. Celui-ci agrège, après pondér départ, des travaux exécutés par un crédit (1959) et l'épargne-logement (1966) ne locataire, dans le logement que le ation les valeurs des neufs index le sont pas, mais ces deux dernières peuvent propriétaire mettait à sa disposition. être assorties de prêts. précédents. 78 immeubles de rapport soit le prix du devis estimatif global soit son prix de revient. • Indice du coût de la construction de la Société centrale des architectes Calculé trimestriellement par la Société centrale des architectes (S. C.A.) [devenue depuis peu Académie d'archi tecture] sur les bases 100 en 1914 et 1939, cet indice est établi suivant le prix du devis estimatif global d'un immeuble de rapport construit dans la région parisienne. Il tient compte du coût de la maind'œuvre et des matériaux, depuis le terrassement jusqu'à la finition. L'observation des prix est localisée dans la région parisienne et limitée à un seul type de construction (immeub le de rapport). Il ne s'agit donc pas du coût de la construction en général, sur le plan national. • Indice du coût de la construction de la Fédération nationale du bâtiment Calculé chaque trimestre par la Fédération nationale du bâtiment sur la base 100 en 1941, cet indice a été, à l'origine, exclusivement établi pour permettre l'application des polices d'assurances à indice variable et non pas pour l'établissement de prix, ni pour le jeu de formules de variations de prix du bâtiment. Il est calculé le dernier jour de chaque trimestre civil et établi suivant le prix de revient d'un immeuble de rapport de la région parisienne. Les caractéristiques générales restent donc très proches de celles de l'indice calculé par la Société centrale des architectes. Il enregistre les variations des coûts de main-d'œuvre et les variations de prix des matériaux dans la région parisienne et ne représente donc pas le coût de la construction sur le plan national. Il convient de souligner que lorsqu'il est question d'un immeuble de rapport (aussi bien pour la S.C.A. que pour la F.N.B.) il ne s'agit pas d'un immeub le à structure physique déterminée et de construction constante, mais des constituants élémentaires de cet im meuble tels que fondations, murs, cloisons, planchers, escaliers, plafonds, toitures, etc. VIENT DE PARAITRE DE LA DISTRIBUTION Année 1966 Résultats provisoires • Pour la première fois, un tableau d'ensemble de l'appareil commercial français, qui comble les lacunes de l'i nformation statistique dans le domaine du commerce et des services. • Ce volume donne pour chaque acti vité : le nombre des entreprises, l'impor tancedu personnel, le chiffre d'affaires, le montant des rémunérations, les inves tissements... • Ces mêmes données sont reprises au niveau des secteurs et grands groupes d'activités et analysées selon la taille des entreprises. PRIX : 10 F. EN VENTE A L'I.N.S.E.E. : 29, quai Branly, Paris-7e - C.C.P. 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