Le système vasculaire

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Le système vasculaire
Le système vasculaire
Généralités
Nécessité de la circulation
Organisation générale de la circulation
Quelques définitions
I Le système artériel : départ sous pression du cœur
A Description anatomique
Constitution de la paroi artérielle
Différents types d’artères
B Circulation dans les artères
La pression artérielle
Mesure de la pression artérielle
C Circulation dans les artérioles
Le rayon dans les artérioles et les différents modes de régulation
Régulation dans différents organes
II La circulation dans les capillaires
A La microcirculation et les capillaires
B Le débit au niveau des capillaires
C Les échanges au niveau des capillaires
III La circulation veineuse
A Anatomie fonctionnelle
B hémodynamique veineuse
Pression veineuse
Facteurs du retour veineux
IV Le système lymphatique
A
B
C
D
F
Vaisseaux lymphatiques
Transport de la lymphe
Cellules et tissus lymphatiques
Organes lymphatiques principaux
Développement du système
Le système vasculaire
I)
Généralités
Nécessité de la circulation
La convection à la surface de l’organisme et la diffusion depuis la surface de
celui-ci ne sont pas assez importantes pour assurer des échanges suffisants. En
effet, la diffusion permet des échanges sur quelques microns mais pas sur les
longues distances séparant les différentes parties d’un organisme
multicellulaire. Les échanges nécessaires aux cellules des organismes
multicellulaires sont assurés grâce à l’existence d’un système de convection qui
assurent le renouvellement incessant de l’environnement immédiat des cellules.
Ce système de convection est l’appareil cardio-vasculaire qui comporte un
ensemble de pompage (le cœur) et de distribution (les gros vaisseaux) amenant
un liquide (le sang) jusqu’à de très fins vaisseaux (les capillaires) situés au
voisinage immédiat des cellules et à travers la paroi desquels se font des
échanges incessants avec l’environnement immédiat des cellules. L’appareil
cardio-vasculaire contribue aux échanges de matières avec l’environnement
grâce :
•Des échanges de gaz (O2 et CO2) entre les capillaires pulmonaires et le gaz
alvéolaire.
•Un transport de matières entre les capillaires et les cavités du tubes digestif
(nutriments digérés, eau, électrolytes, ions hydrogènes…)
•Un transport de matières dans le rein (électrolytes, urée, eau, ions
hydrogènes…) entre les capillaires et la lumière des néphrons où se forme
l’urine.
L’appareil cardio-vasculaire assure les échanges de chaleur par convection
entre le noyau central de l’organisme qui est producteur de chaleur et la peau
où la chaleur est dissipée par échanges avec l’environnement.
L’appareil cardio-vasculaire assure le transport rapide de gaz et de matières
entre les différentes parties du corps, qu’il s’agisse de nutriments, de déchets
ou de molécules hormonales dont les concentrations circulantes sont très
faibles mais qui véhiculent des informations importantes pour le métabolisme
des cellules cibles.
L’appareil cardio-vasculaire transporte également des cellules et des globines
jouent un rôle dans la défense de l’organisme contre les agressions
microbiennes et dans les défenses immunitaires.
Organisation générale de la circulation
Chez l’homme et les mammifères le système circulatoire est composé de 2
circuits disposés en série :
1. la circulation pulmonaire ou petite circulation prend naissance au
niveau du ventricule droit et se termine au niveau de l’oreillette gauche.
Elle est faite d’un réseau unique où passe la totalité du débit cardiaque.
2. la circulation systémique ou grande circulation prend naissance au
niveau du ventricule gauche et se termine au niveau de l’oreillette
droite. Elle est formée d’une série de réseaux élémentaires disposés en
parallèle entre l’aorte et l’oreillette droite. Ainsi entre l’aorte et les
veines caves aboutissant à l’oreillette droite, il y a un certain nombre
d’ensembles fonctionnels ; constitués, chacun, par une ou plusieurs
artère(s), des artérioles, des capillaires, des veinules et une ou plusieurs
veine(s) ; affectés à un territoire ou un organe donné. Ces ensembles
fonctionnels étant en parallèles, le sang entre l’aorte et les veines cave
ne traverse qu’un seul réseau parallèle.
Il existe 2 exceptions à ce qui précède : les systèmes porte. Dans ceux-ci, le
sang traverse successivement 2 réseaux capillaires. L’un d’entre eux est
constitué par les veines provenant des réseaux capillaires de la rate et de
l’intestin qui se regroupent dans la veine porte qui aboutit au réseau
capillaire hépatique (=du foie). L’autre système porte est situé au niveau du
rein : le sang traverse successivement le réseau capillaire des glomérules
puis celui des tubes.
Dans le système vasculaire, on retrouve également une circulation
lymphatique. Les vaisseaux lymphatiques constituent un système de
drainage parallèle au système veineux. La principale fonction du système
lymphatique est l’élimination des protéines et des autres substances qui ne
peuvent pas être absorbées par les capillaires veineux à partir de l’espace
intercellulaire.
Il existe 3 grandes catégories de vaisseaux sanguins : les artères, les
capillaires et les veines. Les contraction du cœur chassent le sang dans les
grosses artères issues des ventricules. Le sang parcourt ainsi les
ramifications des artères jusqu’au plus petites, les artérioles, puis passe
dans les lits capillaires des organes et des tissus. A sa sortie des capillaires,
le sang traverse les veinules (qui sont les plus petites veines) puis se jette
dans des veines de plus en plus grosses qui convergent vers le cœur. Ce
parcours est long : mis bout à bout les vaisseaux d’un homme adulte
mesureraient 100 000kms.
Les artères transportent le sang provenant du cœur, elles se « ramifient » ou
se « divisent » en vaisseaux de plus en plus petits alors que les veines
ramènent le sang vers le cœur, on dit qu’elles « convergent » ou
« fusionnent » pour former des vaisseaux de plus en plus gros aboutissant à
cet organe.
Il faut remarquer que les termes d’artères et de veines ont une origine
uniquement anatomique : les artères conduisent le sang du cœur à la
périphérie ; les veines ramènent le sang de la périphérie au cœur. Cette
distinction n’a rien à voir avec la composition du sang : le sang des veines
systémiques a la même composition que celui des artères pulmonaires
(=sang dit « veineux » appauvri en oxygène) et celui des artères
systémiques est analogue à celui des veines pulmonaires (sang dit
« artériel » riche en oxygène).
Parmi les vaisseaux sanguins, seuls les capillaires sont en contact étroit
avec les cellules. Leurs parois sont extrêmement fines ce qui permet les
échanges entre le sang et le liquide interstitiel dans lequel baignent les
cellules.
On peut donc voir que le diamètre des vaisseaux sanguins diminue de
l’aorte aux capillaires et augmente des capillaires aux veines cave
aboutissant au cœur. En revanche, la surface de section augmente de l’aorte
aux capillaires et diminue des capillaires aux veines cave ce qui favorise
encore les échanges au niveau des capillaires en augmentant la surface de
ces échanges.
Quelques définitions utiles pour la suite
•Le débit sanguin noté Q est le volume de sang qui s’écoule dans un
vaisseau, dans un organe ou dans le système cardio-vasculaire entier en
une période donnée (mL/min).A l’échelle du système cardio-vasculaire,
le débit sanguin équivaut au débit cardiaque qui, au repos, est
relativement constant. Mais à tout instant, le débit sanguin dans un
organe donné peut varier fortement en fonction des besoins de cet
organe.
•La pression sanguine P est la force par unité de surface que le sang
exerce sur la paroi d’un vaisseau. Elle s’exprime en millimètres de
Mercure (mmHg). Les différences de pressions (=gradient de pression)
dans le système cardio-vasculaire fournissent la force propulsive
nécessaire à la circulation du sang dans l’organisme, qui va toujours de la
région ayant la plus haute pression vers celle ayant la plus basse pression.
•La résistance R est la force qui s’oppose à l’écoulement du sang, elle
résulte de la friction du sang sur la paroi des vaisseaux. Cette friction est
surtout manifeste dans la circulation périphérique (systémique) loin du
cœur, on parle donc de résistance périphérique.
Trois facteurs peuvent influer sur la résistance : la viscosité du sang, la
longueur des vaisseaux et surtout le diamètre des vaisseaux.
Ces 3 paramètres permettent d’établir une relation importante : P=Q.R (Loi
de Poiseuille).
II) Le système artériel
C’est un système à haute pression situé en amont des réseaux capillaires. A
partir du ventricule gauche, il comprend :
•L’aorte et les grosses artères dont la propriété principale est
l’élasticité de leurs parois qui a pour but de maintenir un débit au
niveau des capillaires pendant la diastole cardiaque.
•Les artérioles dont la propriété principale est la résistance à
l’écoulement du sang qui a pour rôle de faire chuter la pression
artérielle en aval afin de permettre les échanges au niveau des
capillaires.
A- Description anatomique
Constitution de la paroi artérielle
La paroi artérielle est constituée par 3 couches concentriques (ou tuniques) :
•La tunique la plus interne ou intima correspond à la couche des cellules
endothéliales qui tapisse l’intérieur de l’artère. Elle est très fine. Elle évite un
contact direct entre le sang et la media empêchant le déclenchement des
phénomènes de coagulation et d’agrégation plaquettaire.
•La tunique moyenne ou média est la plus épaisse des 3 tuniques. Elle est
constituée de fibres élastiques, de fibres de collagène et de fibres musculaires
lisses. Ce sont les éléments de la média qui donnent leurs propriétés
viscoélastiques et/ou contractiles aux artères : ils permettent le
vasoconstriction (c. à d. la réduction du calibre par contraction du muscle
lisse) ou la vasodilatation (=augmentation du calibre par relâchement du
muscle lisse). De faibles variations de diamètre des vaisseaux sanguins ont des
effets importants sur le débit et la pression du sang. La tunique moyenne joue
donc un rôle prépondérant dans la régulation de la circulation.
•La tunique externe ou adventice est constituée de fibres conjonctives dont
l’orientation est principalement longitudinale. Ce sont elles qui donnent un
aspect blanc nacré aux artères et qui leur confère une résistance importante
aux traumatismes.
Différents types d’artères
Les artères peuvent être classées en 3 catégories :
•Les artères élastiques
Ce sont de grosses artères à la paroi épaisse situées près du cœur. Elles ont le
plus grand diamètre et la plus grande élasticité. Elles sont représentées par
l’aorte et ses grosses branches. Ces artères élastique sont très riches en élastine
ce qui leur permet de supporter et de compenser de grandes fluctuations de
pression. Ainsi, durant la systole ventriculaire, les fibres élastiques s’étirent (les
artères se dilatent) sous l’effet de l’arrivée du sang sous pression ; durant la
diastole ventriculaire, elles tendent à revenir à leur degré d’étirement initial
permettant au sang de continuer à circuler pendant cette période de repos du
muscle cardiaque. Les artères élastiques jouent donc le rôle d’un réservoir dont
les parois emmagasinent de l’énergie potentielle, en se laissant distendre
pendant l’éjection du volume systolique, et la restituent une fois la valve
aortique fermée.
Etant donné leurs gros calibres, les artères élastiques servent de conduits à faible
résistance pour le sang qui va du cœur aux artères de taille moyenne ; c’est
pourquoi on les appelle parfois « artères conductrices ».
•Les artères musculaires
Elles contiennent beaucoup de fibres musculaires et peu de fibres élastiques. Les
plus caractéristiques sont les artérioles dont le diamètre interne est de l’ordre de
20μm. Leur média est très épaisse (environ 20μm). Ces artères se ferment
facilement soit sous l’action d’une augmentation de la tension active musculaire,
soit sous l’action de la diminution de la pression sanguine. Ces petites artères
sont donc particulièrement bien adaptées au contrôle de la résistance à
l’écoulement du sang ce qui en fait les effecteurs essentiels des systèmes de
contrôle des débit locaux et, en relation avec le cœur, du système réglant la
pression artérielle.
•Les artères mixtes intermédiaires
Leur structure est variable, elle se rapproche de celles des artères élastiques
lorsque les artères sont situées près de l’aorte et de celle des artères musculaires
lorsque les artères diminuent de calibre en se rapprochant des artérioles.
B.Circulation ds les artères
a.La pression arterielle
Tou liquide propulsé par une pompe dans un circuit de conduits fermé circule sous
pression;plus le liquide est près de la pompe, plus la pression exercée sur lui est grande. La
pression est une conséquence de la contraction du ventricule gauche. L'espression « Pression
artérielle » désigne la pression sanguine dans la circulation systémique, en particulier ds les
grosses artères près du coeur. Les gradients de pression dans le système cardiovasculaire
fournit la force propulsive nécessaire à la circulation du sang dans l'organisme.
La pression artérielle dans les artères élastiques est essentiellement liée à 2 facteurs : leur
élasticité et le volume de sang propulsé.
Lorsque le ventricule gauche se contracte et expulse le sang dans l'aorte (systole
ventriculaire), il confère de l'energie cinétique au sang, le sang étire les parois élastiques de
l'aorte, et la pression aortique atteint son point maximal : pression systolique (si l'on ouvrait
l'aorte à ce moment, le sang jaillirait à une hauteur d'environ 2m)
Pendant la diastole ventriculaire, la fermeture de la valve de l'aorte empêche le sang de refluer
dans le ventricule gauche, et les parois de l'aorte (comme celle des autres artères élastiques)
reprennent leur position initiale : maintien d'une pression adéquate pour que le sang s'écoule
vers les petits vaisseaux. L'évacuation atteint alors son point minimal: la pression diastolique.
La différence entre pression systolique et pression diastolique est appelée pression
differentielle. La hausse du volume systolique et l'accelération de l'éjection du sang par le
coeur provoque un accroissement temporaire de la pression differentielle.
Notons que l'artériosclérose (perte de l'élasticité des artères accompagné d'1 épaississement de
la paroi des grosses artères et leur obstruction par des dépôts lipidiques) entraîne une pression
différentielle élevée chronique (cause: une augmentation de pression systolique).
Puisque la pression aortique monte et descend à chaque battement du coeur,la valeur à retenir
est la pression moyenne. Elle représente la « pression qui devrait régner dans le système
artériel si celui-ci circulait en régime continu pour assurer un débit équivalent a celui obtenu
en régime pulsatile ». Comme la diastole dure en général plus longtemps que la systole, la
pression moyenne ne correspond pas simplement à la valeur intermédiaire entre pression
systolique et pression diastolique. On peut la calculer par Pmoyenne=1/3Psyst+2/3Pdiast .La
pression artériele moyenne décroit lorsque le sang frotte contre les parois des vaisseaux, et la
pression différentielle décroit graduellement dans les artères musculaires,où il n'y a pas de
retour élastique des parois pour y contribuer.
La pression diastolique décroit lors d'une baisse de la fréquence cardiaque et augmente lors
d'une augmentation de la fréquence.
Lorsqu'on touche une artère, on peut sentir une palpitation (le pouls) pendant la systole,au
moment ou les artères élastique sont distendues à la suie de l'afflux de sang déclenché par la
contraction ventriculaire.
A la fin de son parcours dans les artères, le sang coule à un débit constant et la pression
différentielle est nulle : lorsque la paroi artérielle est distendue, l'energie cinétique est
transformée en énergie potentielle. Le volume systolique, lorsqu'il est ejectée, comprime la
masse de sang qui est déjà contenue dans l'aorte, mais la variation de volume est trop
importante pour pouvoir s'écouler immédiatement. On a donc distention de l'aorte. pendant la
diastole, l'énergie potentielle, emmagasinée pendant la systole dans la paroi aortique, est
libérée et transformée en énergie cinétique avec création d'un débit sanguin. Ce mécanisme,
qui est limité aux artères élastique, transforme le débit systolique discontinu, généré par le
coeur , en un débit continu uniforme au niveau des artères périphériques. Cet effet est appelé
"effet Windkessel".
b)Mesure de la pression artérielle.
La pression s'exerce perpendiculairement à la paroi, la tension s'exerce tangentiellement.
C’est la pression artérielle et non la tension artérielle qui est mesurée avec un brassar à
tension.
Généralement, on mesure la pression artérielle systolique indirectement ds l'artère brachiale,
par la méthode ausculatoire. On enroule le brassar glonfable du manomètre autour du bras et
on gonfle jusqu'à ce que la pression à l'interieur du brassar dépasse la pression systolique. A
ce moment, le sang cesse de s'écouler dans le bras, et on ne peut plus ni entendre ni sentir le
pouls brachial.On réduit alors graduellement la pression à l'intérieur du brassar tout en
auscultant l'artère brachiale à l'aide d'un stétoscope. La valeur indiquée par le manomètre au
moment où on entend le premier bruit (indiquant qu'une petite quantité de sang jailli ds
l'artère comprimée) représente la pression systolique. A mesure que la pression continue de
baisser dans le brassar ces bruits se font plus fort et plus distinct. Il s'évanouissent lorsque
cesse la compression de l'artère et que le sang s'écoule librement. La valeur indiquée au
moment où les bruits s'éteignent représente la pression diastolique. Cetts méthode offre une
précision de 90% par rapport à une valeur obtenue en prenant la mesure directement dans
l'artère. Chez un adulte normal au repos, la pression systolique varie entre 110 et 140 mmHg
et la pression diastolique entre 75 et 80 mmHg. Par ailleurs, la pression artérielle monte et
descend suivant 1 cycle de 24h. C’est ainsi qu'elle atteint un sommet le matin.
la pression artérielle varie également en fonction de l'âge, du sexe, du poids, de l'humeur,
activité physique...
l'hypotension (bass Part) est une pression systolique inférieure à100mmHg, dans bien des cas,
elle résulte simplement de variations individuelles et ne porte pas de concéquences. En fait,
l'hypotenson est souvent associée à la longévité et à une bonne santé.
L'hypertention (haute pression artérielle) peut être transitoire ou persistante . Les élévations
transitoires à la pression systolique sont des adaptations normales à la fièvre, l'effort physique
et aux boulversements émotionels. L'hypertension persistante est fréquente parmi les
personnes obèses.
C.La circulation dans les artérioles
a.Le rayon des artérioles et les différents mode de régulation.
La propulsion myogénique et l'innervation artériolaire sont responsable d'un fond de
vasoconstriction permanente que l'on apelle "tonus arteriolaire".
Les artérioles joentu un rôle très important dans la circulation artérielle. Ce sont des artères
musculaires donc douées de vasomotricité. Elle vont régler le niveau des résistances
périfériques.
Du fait que les résistances artériolaires soient élevées, il résulte une perte de charge
importante au niveau artériolaire, ce qui protège les réseaux capillaires contre des pressions
trop élevées et entraîne un ralentissement des vitesses circulatoires afin de permettre les
échanges. Les variations de calibre des artérioles permettent de régler les débits locaux des
tissus qu'elles irriguent. Les mécanismes qui controlent la vasomotricité artériolaire sont de 2
types différents :
-autorégulation locale, dépendant des facteurs métaboliques locaux : CO2, K+, pH, O2,
adenosine
-contrôle nerveux d'origine centrale par l'intermédiaire du système sympathique
-régulation hormonale par l'intermédiaire d'organes comme le rein.
Tous ces mécanismes ont une influence sur la contraction des muscles lisses des artérioles.
En raison de la structure artériolaire, en dessous d'une certaine pression du sang, les fibres
musculaires se contractent complètement et ferment la lumière artérielle.
la pression critique de fermeture correspond à la pression minimum nécessaire au sang pour
qu'il ait un débit.
b.Régulation dans différents organes
Dans les muscles squelétiques, le débit sanguin varie selon le degré d'activité et le type de
fiber musculaire. Les cellules musculaires lisses des artérioles sont dotées de récepteurs
cholinergique et adrenergique alpha et beta. Lorsqu'une faible quantité d'adrénaline est
présente, elle se lie aux recepteurs adrénergiques beta et cause la vasodilatation.Les fortes
concentrations d'adrénaline qui accompagnent habituellement une activation intense du
système nerveux sympathique (et un exercice vigoureux solicitant un grand nombre de
muscles squelettiques) entraîne une vasoconstriction intense déclenchée par les récepteurs
adrénergiques alpha. Ce mécanisme de défense fait en sorte que le débit sanguin neécessaire
aux muscles ne dépasse pas la capacité de la pompe cardiaque et que les organes vitaux
continuent a recevoir un apport sanguin adéquat.
Peau: lorsk la surface de la peau est exposé a la chaleur ou que la température corporel s'élève
pr D'autres raisons (comme l’exercice intense), le "thermostat" hypothalamique fait diminuer
la stimulation vasomotrice des artérioles de la peau et cause une vasodilatation. le sang chaud
jaillit dans le le capillaire et la chaleur irradie à la surface de la peau. La transpiration favorise
encore plus la dilatation des artérioles par l’action d'enzymes. Lorsque la température
ambiante est basse et que la température corporelle décroît,les artérioles superficielles de la
peau se contractent fermement : le sg contourne presque entièrement les capillaires, il est ainsi
dérivé vers les organes profonds pour en maintenir la température normale.
Les Veines dans le système vasculaire
Introduction
Les veines sont les vaisseaux sanguins qui convoient le sang riche en oxygène
des poumons vers le cœur et le sang pauvre en oxygène du reste de l’organisme
vers le cœur.
Les veinules, elles, sont un intermédiaire entre les capillaires et les veines.
I/Anatomie structurale
A/Les veines
Les veines sont généralement constituées de 3 tuniques (dont les limites sont
moins nettes que pour celles des artères).
Leurs parois sont toujours plus minces et leurs lumières plus grandes que celles
des artères correspondantes.
La tunique moyenne des veines est plutôt élémentaire, elle est mince (même
pour les plus grosses artères) et se compose d’un peu de muscle lisse et
d’élastine.
La tunique externe est la plus robuste. Elle est composée de fibres collagènes
disposées en gros faisceaux longitudinaux et des réseaux élastiques.
Elle est souvent plus épaisse que la tunique moyenne.
Dans les plus grosses veines, les veines caves, la tunique externe possède en
plus de bandes longitudinales de muscle lisse.
Les veines fusionnent entre elles pour former des vaisseaux de plus en plus gros
qui aboutissent au cœur.
Grâce à leur grande lumière (3 cm pour les plus grosses veines) et leur paroi
mince, les veines peuvent contenir jusqu’à 65% du sang de l’organisme à tout
moment.
Elles peuvent constituer un réservoir de sang sans être complètement remplies,
et cela par :
• Une pression veineuse basse
• Le grand diamètre de lumière qui oppose peu de résistance au passage du
sang
• Leurs veinules (replis de la tunique interne ressemblant aux valvules
semi-lunaires du cœur), particulièrement abondantes dans les veines des
membres où la force gravitationnelle s’oppose à la remontée du sang.
B/Les veinules
Les veinules sont formées par l’union des capillaires, et ont un diamètre qui
varie entre 8 et 100 micromètres.
Elles sont extrêmement poreuses et les plus grosses possèdent une à deux
couches de cellules musculaires lisses (c'est-à-dire une tunique moyenne
rudimentaire) et une mince couche externe.
II/Thermodynamie veineuse
A/Pression veineuse
En général, la pression veineuse au niveau des veinules est de 15 mmHg. Elle
descend à 10 mmHg dans les veines profondes et à 6 mmHg dans les veines
superficielles, pour être nulle dans l’oreillette droite.
Cette baisse révèle le manque de résistance des veines post-capillaires.
Pour être plus précis, les veines viscérales de l’abdomen ont une pression qui ne
varie pas avec la position.
Mais, au dessus du thorax, les variations de pressions intra thoracique
provoquées par la respiration sont transmises aux veines intra thoraciques.
Durant l’inspiration, la pression intra thoracique diminue et devient négative par
rapport aux la pression barométrique, le diaphragme s’abaisse et comprime les
organes de l’abdomen, qui eux compriment les veines locales, qui par leur
souplesse chassent le sang vers le cœur.
Les veines abdominales subissent le même traitement, ce qui permet de
remonter le sang inférieur dans le cœur.
Les veines du cœur restent soumises à la pression barométrique, ce qui facilite le
retour veineux dans l’oreillette.
B/Les facteurs du retour veineux
La progression du sang dans la circulation de retour s’effectue grâce à plusieurs
mécanismes.
a) Vis a tergo
C’est la force qui s’exerce derrière. Elle correspond à la pression existant en
amont de la circulation veineuse donc à la pression veineuse. C'est-à-dire 15
mmmHg.
b) Vis a fronte
C’est la force qui s’exerce devant. Elle d’origine cardiaque ou respiratoire.
Lors du cycle cardiaque, la pression de l’oreillette droite oscille entre + 3 et -3
mmHg.
Il y a création d’un effet d’aspiration pendant la diastole auriculaire (période
pendant laquelle les oreillettes et les ventricules)
Le cycle de expiation inspiration participe à ce mécanisme.
c) Vis a latere
C’st la force qui s’exerce latéralement. Elle est exercée par les veines profondes.
Elle s’effectue par :
•
L’appui au sol de la plante des pieds qui comprime les veines du dessous du pied
lors de la marche.
•
La contraction des masses musculaires qui les entourent au niveau du mollet, et
moins pour la cuisse.
C’est le facteur le plus important du retour veineux.
V. Régulation de la circulation sanguine
- Rôle majeur de la circulation sanguine pour amener les nutriment, et
notamment l’oxygène, aux différents organes.
-
En fonction des situations, les besoins des organes ne seront pas les mêmes :
• lors de la digestion, l’apport en oxygène aux muscles squelettiques sera
modéré.
• lors d’un exercice physique, on favorisera l’irrigation des muscles squelettiques, aux
dépends des organes de l’appareil digestif.

Nécessité d’une régulation précise, adaptée aux circonstances et à l’environnement.
A. Mécanismes nerveux
1. Structures centrales
Dans le cas de la circulation sanguine, les muscles lisses présents dans la
paroi des vaisseaux ne sont sensibles qu’à l’action du système nerveux
sympathique : le parasympathique crânien ne participe pas, seulement une partie
des vaisseaux du petit bassin sont innervés par le parasympathique sacré.
 On considèrera que seul le SN sympathique joue un rôle.
Les structures centrales n’ont aucune activité spontanée en elles-mêmes :
elles doivent être stimulées par des informations véhiculées par le sang, ou par
des informations d’origine nerveuse : chimiorécepteurs, barorécepteurs,
hormones, neuro-hormones.
Toutes ces informations sont triées et intégrées au niveau du tronc
cérébral, afin de répondre pertinemment à la variation de départ. Cette
information résultante sera transmise au niveau d’une structure située dans le
tronc cérébral : l’aire pressive, qui modulera l’activité du SN sympathique.
Le SN sympathique assure en permanence un tonus vasculaire, qui sera
modulé : d’une manière générale :
• une activation du SN sympathique entraîne une vasoconstriction des
vaisseaux périphériques, et donc une augmentation de la pression artérielle.
• une inhibition du SN sympathique aboutit à un relâchement des fibres
musculaires lisses des vaisseaux (vasodilatation), et donc entraîne une
diminution de la pression artérielle.
2. Importance des informations transmises par les barorécepteurs
Localisation : crosse aortique et partie initiale des carotides internes. C’est
un endroit « stratégique » : ils sont situés dans les plus grosses artères,
directement à la sortie du ventricule gauche, c’est-à-dire là où les variations de
pression sont les plus fortes.
Les barorécepteurs déchargent en permanence ; le fréquence de décharge
est plus ou moins importante en fonction des variations de pression qui perçues
à la sortie du cœur :
• la fréquence de décharge  quand la paroi artérielle est plus étirée que
normalement, c’est-à-dire qu’il règne une pression plus importante (ex : force
contractile du cœur augmentée, retour veineux au cœur plus important)
• la fréquence de décharge  quand la paroi artérielle est moins étirée (ex :
retour veineux au œur diminué).
Exemple :  Part
  décharge des barorécepteurs
 inhibition de l’aire pressive
 commande sympathique aux vaisseaux 
 vasodilatation des artérioles   Part (car diamètre des
vaisseaux  et donc les résistances )
 vasodilation des veines  baisse du retour veineux au
cœur   débit cardiaque, fréquence cardiaque et force
de contraction du cœur   Part
Ce système permet d’empêcher les variations transitoires, aigues de la
pression artérielle dans la vie de tous les jours. Par exemple, lors du passage de
la position couchée à la position debout, ce système permet de protéger l’apport
sanguin à l’encéphale en augmentant la pression artérielle.
L’importance de ce système de régulation peut être compris chez la
personne âgée : si les gros vaisseaux sont le lieu des plus fortes variations de
pression, c’est aussi à cet endroit que les dépôts d’athérosclérose sont les plus
importants. Ceci entraîne une rigidification de la paroi artérielle. Lors d’une
variation de la pression, en particulier une augmentation, la paroi sera moins
étirée et les barorécepteurs seront moins stimulés : la sensibilité des
barorécepteurs diminue. Par suite, les adaptations cardiaques et vasculaires
seront moins bonnes, et la pression artérielle restera élevée.
3. Le rôle des chimiorécepteurs
La localisation est la même. Ils réagissent à :
•  pH
•  concentration en O2
•  concentration en CO2
 Provoque, entre autres, une vasoconstriction des vaisseaux, donc une
augmentation de la pression artérielle, d’où une accélération du retour veineux
au cœur, puis aux poumons.
B. Régulation hormonale et humorale
Rôle de nombreux facteurs véhiculés par le sang ou libérés directement dans
l’environnement des endothéliums ou des cellules effectrices.
1. Rôle des principales hormones
• Hormones de la médullosurrénale : Noradrénaline et adrénaline
Elles sont produites lors d’un stress (hyper/hypothermie, lutte contre la
douleur…). Elles sont alors sécrétées dans la circulation sanguine.
Ces 2 hormones (neurohormones) se fixent sur les mêmes récepteurs, mais
ces récepteurs peuvent avoir, selon l’organe, une affinité accrue pour
l’adrénaline ou la noradrénaline : ces deux substances pourront donc avoir
des effets différents, voire opposés.
L’adrénaline induit une réponse adaptée au stress :
•  débit cérébral et coronarien (protection de l’encéphale,
meilleure perfusion du cœur),
•  débit dans les muscles périphériques,
•  débit cutané, rénal et dans l’appareil digestif.
• Système rénine/angiotensine/aldostérone
Il s’agit cette fois d’une régulation lente, mais à long terme, avec un effet
durable. La rénine est sécrétée par les cellules du rein qui détectent une 
Part et une  concentration en Na+ dans les urines. La rénine n’exerce
pas d’action propre. Elles- passe dans la circulation, elle est transformée en
angiotensine I dans le foie, puis en angiotensine II (au contact de tous les
vaisseaux, donc surtout dans les poumons).
• L’angiotensine II est un puissant vasoconstricteur   retour
veineux au cœur  Part.
• L’angiotensine II stimule 2 autres hormones :
- l’aldostérone (produite par les corticosurrénales), qui entraîne une  de
la réabsorption du Na+ dans le rein, accompagnée d’une réabsorption
d’eau   volémie donc  du retour veineux   Part.
- l’ADH :  réabsorption d’au dans le rein. C’est également un puissant
vasoconstricteur.
2. Les facteurs locaux
Agissent localement sur tous les vaisseaux. Contrôlent en particulier
l’ouverture et la fermeture des sphincters précapillaires.
Exemples : O2, CO2, NO (seule réelle substance vasodilatatrice de
l’organisme), facteurs endothéliaux (dont l’endothéline, très puissant
vasoconstricteur), produits du métabolismes (K+, adénosine, sérotonine,
histamine, prostaglandines…)…
C. Un exemple de régulation : la réponse à l’hémorragie
Tous les mécanismes décrits précédemment agissent en synergie afin de
donner une réponse adaptée, à court terme mais aussi à long terme, en vue de
rétablir l’homéostasie. Le plus souvent, on assiste à une réponse globale de
l’organisme, avec la participation de nombreux systèmes de régulation
appartenant à différents appareils.
1. Réponse à court terme (mise en jeu après quelques secondes)
La perte importante de sang entraîne une diminution rapide et importante de la
Part.  les barorécepteurs sont moins stimulés  Vasoconstriction des
vaisseaux périphériques, afin de :
• rétablir une Part acceptable pour maintenir un apport suffisant en
oxygène aux organes vitaux (cœur, cerveau)
• la vasoconstriction permet de réduire l’épanchement (on limite les
dégâts)
2. Réponse à moyen terme (après quelques minutes)
En plus des réponses neurogènes, on a l’activation du système
rénine/angiotensine/aldostérone. Ceci permet d’économiser le Na+ et donc de
l’eau   volémie : l’organisme cherche à compenser les pertes de volume
liquidien.
2. Réponse à long terme (quelques heures, se poursuit pendant plusieurs
jours si nécessaire)
• Libération d’ADH, afin d’encore économiser de l’eau.
• Libération d’EPO (érythropoiétine) afin de stimuler la synthèse de
nouveaux globules rouges au niveau de la moëlle rouge des os.
Système lymphatique
Introduction
Le systéme lymphatique est composé de vaisseaux lymphatiques, de nœux
lymphatiques et autres organes ou amas de tissus lymphatiques.
Ce système renvoie dans la circulation sanguine les liquides et protéines qui s’en
sont échappées (le liquide interstitiel et les protéines doivent retourner dans le
sang pour que le volume sanguin reste et maintienne une pression artérielle
nécessaire au bon fonctionnement du systéme cardiovasculaire), élimine les
corps étrangers de la lymphe (lympha=eau) et contribue à la fonction.
I/Vaisseaux lymphatiques
Dans ce système lymphatique, on observe une distribution de vaisseaux
collecteurs : troncs lymphatiques (union des plus gros vaisseaux collecteurs),
conduit lymphatique droit, conduit thoracique, et capillaires.
Ces collecteurs sont riches en fibres musculaires.
Les vaisseaux lymphatiques ont trois tuniques plus minces que celles des veines
et se jettent dans le systéme vasculaire à la jonction de la veine jugulaire interne
(plus grosse veine irrigant le cou et la tête) et la veine subclaviere, dans le cou.
Le conduit lymphatique droit draine la lymphe du bras droit et du côté de la
partie supérieurde du corps.
Le conduit thoracique draine le sang du reste du corps.
Les capillaires, appelés capillaires en « cul de sac », sont exceptionnellement
perméables ; ils laissent passer les protéines et les particules provenant du
compartiment interstitiel.
En effet, leurs cellules épithéliales se chevauchent sans être attachées.
Les disjonctions entre les cellules épithéliales s’ouvrent lorsque la pression du
liquide interstitiel est plus élevée que celle du liquide dans les capillaires, puis se
ferment dès que la pression devient supérieure à celle du liquide interstitiel.
Seulement les agents pathogènes et les cellules cancéreuses peuvent elles aussi
se propager dans l’organisme grâce à ces capillaires lymphatiques
II/Transport de la lymphe
L’écoulement de la lymphe est lent.
Il est maintenu par les contractions des muscles squelettiques qui entourent les
vaisseaux, les variations pression créés dans la cavité thoracique pendant
l’inspiration, l’action des valvules lymphatiques, la pulsation des artères
(puisque les mêmes gaines de tissus conjonctifs enveloppent les vaisseaux
lymphatiques et vaisseaux sanguins) et la contraction des muscles lisses des
parois des troncs et conduits thoraciques.
III/Cellules et tissus lymphatiques
A/Cellules lymphatiques
Les cellules des tissus lymphatiques sont les lymphocytes (cellules
immunocompétentes appelées lymphocytes T et B), les plasmocytes (issus des
lymphocytes B et producteurs d’anticorps), les macrophagocytes (phagocytes
ayant un rôle dans la réponse immunitaire), et les cellules réticulaires
(réticulaire : qui forme un réseau) qui forme le stroma (la charpente) du tissu
lymphatique.
B/Tissu lymphatique
C’est un tissu conjonctif (cellules séparées par une matrice) réticulaire et il
existe sous forme diffuse ou en amas dense de follicules (petite arrondie au sein
d’un tissu délimitant une cavité).
C’est un élément important du système immunitaire, car il est le site de
prolifération des lymphatiques et de surveillance des cellules
immunocompétentes.
IV/Nœuds lymphatiques
Ce sont les principaux organes lymphatiques, également appelés « ganglions
lymphatiques », enchâssés dans le tissu lymphatique.
Ce sont des structures encapsulées bien distinctes qui contiennent un tissu
réticulaire dense ou diffus.
Regroupés le long des vaisseaux lymphatiques, ils filtrent la lymphe et
contribuent à l’activation du système immunitaire.
Ils sont composés d’une capsule de tissu dense conjonctif, d’un cortex (tissu
externe périphérique) et d’une médulla (partie interne de certaines organes)
Le cortex renferme les lymphocytes, et la médulla, les lymphocytes, les
phagocytes et macrocytes.
La lymphe entre dans le nœud par plusieurs vaisseaux afférents mais y sort par
l’unique vaisseau efférent. Ce qui fait que la lymphe stagne presque dans le
nœud, ce qui permet à ce dernier de purifier la lymphe.
V/Autres organes lymphatiques
Ces organes ne purifient pas la lymphe comme les autres, mais contiennent eux
aussi des cellules immunocompétentes.
A/La rate
Elle va détruire les vieux érythrocytes et agents pathogènes par ses
macophagocytes quelle stocke dans sa pulpe rouge.
Mais elle va aussi libérer ou emmagasiner les produits de la dégradation de
l’hémoglobine, accumuler les plaquettes et produire des érythrocytes pour le
fœtus.
B/Le thymus
C’est une glande bibolaire, qui agit surtout pendant l’enfance.
Grâce à ses hormones (la thymopoïètine et la thymuline), il produit par
prolifération des lymphocytes spécifiques à chaque antigène de l’organisme,
reconnaissant ce qui est étranger à l’organisme.
C/Les amygdales et amas de follicules lymphatiques
Les amygdales (ou tonsilles) forment un tissu lymphatique associé aux
muqueuses (membranes tapissant les cavités du corps qui s’ouvrent sur
l’extérieur) dans le but de rendre la muqueuse imperméable aux agents
pathogènes par la production de lymphocytes dotés d’une mémoire.
Ce sont les organes lymphatiques les plus simples.
VI/Le développement du système lymphatique
Les vaisseaux lymphatiques naissent des renflements (sacs) des veines en voie
de formation lors de la 5e semaine du fœtus.
Le thymus provient de l’ectoderme et de l’endoderme, et se détache du pharynx
pour se poser dans le thorax et être infecté par les lymphocytes immatures.
Les lymphocytes sont issus du tissu hematopoiéthique du thymus.
A l’exception de la rate, tous les organes lymphatiques seront peuplés d’un
grand nombre de lymphocytes, alors qu’ils l’étaient imparfaitement.
Conclusion
Bien que les fonctions des vaisseaux lymphatiques et des organes lymphatiques
se chevauchent, ces deux types de structures ont pour but le maintien de
l’homéostasie chacun à sa façon.
Les vaisseaux contribuent au maintient du volume sanguin.
Les macrophagocytes des organes lymphatiques détruisent les agents pathogènes
qu’ils retirent de la lymphe et du sang.
Les organes lymphatiques sont le quartier général à partir duquel système
immunitaire peut se mobiliser.

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