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Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement SOMMAIRE SOMMAIRE 2 OBJECTIFS DU PROTOCOLE 5 CONTACTS ET MISE A JOUR DU PROTOCOLE 6 DEFINITION DU PERIMETRE 7 1. Activités retenues 7 2. Prise en compte des filiales 8 3. Externalisation 8 4. Seuil 9 5. Variations de périmètre 9 6. Période et historique 9 7. Estimations 9 PROCEDURES DE REPORTING ET CALENDRIER 11 1. Responsabilités 11 2. Calendrier 11 GESTION DE L’INCERTITUDE 12 1. Sources d'incertitude 12 2. Calcul de l'incertitude 12 CONTRÔLES ET VERIFICATION 13 1. Vérification externe 13 2. Contrôles internes 13 PROCEDURES DE MESURE ET DE CALCUL 14 1. Calcul des données et hiérarchisation des approches 14 2. Méthodes de mesures, de calculs et standards utilisés 14 MANAGEMENT 15 E-1-1-0 Chiffre d’affaires des activités 16 E-1-6-a CA couvert par un certificat ISO 14001 18 E-1-5-a1 / GENI02f E-1-5-4 Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME CA couvert par un SME Interne à 100% hors ISO 14001 20 23 AIR 24 E-3-12-a E-3-4 Performance carbone des installations de combustion (Monde) Emissions directes de CO2 25 26 E-3-4-4 Emissions indirectes de CO2 liées à la consommation d’énergie (électrique et thermique) 28 E-3-7 29 E-3-8-2 Emissions directes de CH4 Pourcentage de méthane capté par les CSD (sites en exploitation) Direction Technique et Performance - 31 Version Externe Janvier 2015 2 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-9 Émissions directes de Gaz à Effet de Serre totales 32 E-3-9-1 Emissions directes et indirectes (électricité & chaleur) de Gaz à Effet de Serre totales 33 INNI23 Emissions directes de N2O 34 E-3-10 Consommation de carburant des véhicules 35 INN03 / INH02 Volume de fumées émis par l'unité d'incinération de déchets 36 E 4.1 / E 4.2 / E 4.3 / E 4.4 Emissions (SOx, NOx, HCl, poussières) des d’incinération de déchets (dangereux et non dangereux) par tonne de déchets incinérés unités 37 INH06a/ INN07a/ E-4-2-1-d/ E-4-1-1-d /E-4-3-1/ INH05a/ INN06a/ INH12a/ INN13a Masse annuelle d’émissions émises par l'unité d'incinération de déchets 38 E-4-1-1-e/ E-4-2-1-e/ E-4-3-1-e/ E-4-4-1-e/ E-4-5-1-e/ E-4-6-1-e Concentration moyenne des émissions des unités d’incinération des déchets dangereux et non-dangereux 39 E-4-1-1-0 Emissions de SOx 40 E-4-2-1-0 Emissions de NOx 42 EAU 44 E-7-1-1-2 E-7-1-3 Rendement des réseaux d'eau potable 45 Indice linéaire de perte 48 E-7-0-1: Volume d’eau prélevée directement au milieu naturel 49 E-7-2 50 Besoins des usines de production d’eau potable E-7-5-0 / E 7-5 / GENI21d process) E-7-0 Consommation totale d’eau prise sur le réseau (inclus eau de 52 Volume total d’eau prélevée 53 E-7-2-0 Volume d’eau utilisée pour le process 54 E-7-3-1 Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité bactériologique 55 E-7-3-3 Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité physicochimique 56 E-7-3-2 Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité global 57 E-7-4 Taux d'équipement en comptage des clients abonnés Erreur ! Signet non défini. E-8-1 Rendement en DBO5 des STEP urbaines d'une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour 58 E-8-3 Rendement en DCO des STEP urbaines d'une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour 61 W-E-7-1 Nombre d’usines de production d’eau potable 63 W-E-7-3 Volume d'eau potable introduit dans les réseaux 64 W-E-7-4 Linéaire de conduites en eau potable (hors branchements) 66 W-E-7-5 Nombre d’habitants desservis en eau potable 68 W-E-7-6 Nombre de branchements en eau 69 W-E-8-3 Volume d’eaux usées urbaines collecté 71 W-E-8-4 Linéaire de conduites en assainissement (hors branchements) 73 W-E-8-5 Nombre d’habitants raccordés en assainissement 74 W-E-8-7 Nombre d’usine de recyclage des eaux usées traitées 75 W-E-8-8 Volume total d’eaux usées traitées recyclé 76 ENERGIE E-9-1 E-9-1-4 78 Production totale d’énergie (électrique et thermique) Production d’énergies renouvelables ou alternatives E-9-2 Consommation d'énergies renouvelables et alternatives Direction Technique et Performance 3 / 117 79 81 84 Version Externe Janvier 2015 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-2-1 E-9-4 Part d’énergies renouvelables consommées Consommation totale d'énergie (électrique et thermique) E-9-4-13 E-9-9 86 87 Quantité d’électricité achetée d’origine renouvelable 90 Part de biomasse combustible consommée 91 DECHETS E-12-2 92 Quantité de boues évacuées 93 E-12-1-j Déchets non-dangereux produits par les activités de la Propreté 95 E-12-1-k Déchets dangereux produits par les activités de la Propreté 96 WE.12.1 Quantité totale de déchets collectés 97 WE-12-2 98 Quantité totale de déchets traités Valo-MAT Taux global de valorisation matière Valo-NRJ Taux global de valorisation énergétique 99 100 E-13-1 Quantité de composts produits 101 E-13-2 Part des boues produites valorisées agronomiquement 102 E-13-2-2 Part des boues produites valorisées énergétiquement 103 E-12-1-m Quantité de machefer et de cendres des installations de plus de 20 MW 104 ANNEXES 105 ANNEXE 1 : PRINCIPES GENERAUX 106 ANNEXE 2 : MODELE DE FICHE METHODOLOGIQUE 107 ANNEXE 3 : FACTEURS DE CONVERSION 108 ANNEXE 4 : FACTEURS D’EMISSION PAR PAYS 109 ANNEXE 5 : Estimation des émissions diffuses de méthane – consolidation Division 110 ANNEXE 6 : Facteurs d’émissions calcul Sox NOx – consolidation Division 112 GLOSSAIRE : TERMES ET DEFINITIONS 113 Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 4 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement OBJECTIFS DU PROTOCOLE 1 Ce protocole décrit les procédures à suivre pour la mesure et le reporting des indicateurs environnement des trois activités de Veolia (VE) : Eau, Propreté et Energie Il sert de référentiel interne pour les business lines qui peuvent en assurer une déclinaison homogène et adaptée à leurs activités. Ce protocole ou le cas échéant ses déclinaisons, sert également de guide interne. Il doit être diffusé et appliqué au niveau des Entités Opérationnelles, qui constituent le niveau d’élaboration des données environnementales du Groupe. 2 Les principes retenus dans ce Protocole sont cohérents avec les principes généraux des GRI guidelines , de 3 4 5 l’IAS 100 , de l’IFAC , du Protocole de Mesure et de Reporting des gaz à effet de serre d’EPE , des 6 7 méthodologies du GIEC et du GHG Protocol . 1 Les indicateurs concernant les thèmes de la sécurité et du social / sociétal font l’objet d’un autre reporting. GRI Guidelines– Global Reporting Initiative Guidelines, June 2000 3 IAS « Generally Accepted Accounting Principles – International Accounting Standards » (IAS), est rappelé à titre d’information dans l’annexe 1. 4 IFAC : International Federation of Accountants 5 Entreprises Pour l'Environnement 6 GIEC : Groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat 7 Greenhouse Gas Protocol , WRI / WBCSD 2 Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 5 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement CONTACTS ET MISE A JOUR DU PROTOCOLE Division Responsable Global Report Team Manager Pascal Francoual Coordonnées tél : +33 1 71 75 06 53 e-mail : [email protected] Expert Reporting Eau Julie François tél : +33 1 71 33 35 66 e-mail : [email protected] Expert Reporting Energie Eric Michel tél : +33 1 71 33 32 28 e-mail : [email protected] Expert Reporting Propreté Charles Cohen tél : +33 1 46 69 33 46 e-mail : [email protected] Ce Protocole de Mesure et de Reporting doit être révisé et validé chaque année avant le 31 décembre de l’année en cours pour intégrer les résultats des derniers travaux au niveau national ou international et prendre en compte les évolutions des métiers du Groupe. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 6 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement DEFINITION DU PERIMETRE Le périmètre couvre la totalité des activités du Groupe suivant les règles décrites ci-après. Une version plus détaillée du protocole VE peut exister dans les métiers en cohérence avec celui-ci. 1. Activités retenues Le périmètre couvre l’ensemble des activités dont Veolia a le contrôle opérationnel dans le monde au 31.12.N, pour les activités suivantes : De manière générale pour les trois métiers du Groupe, ne sont retenus dans le reportingque les contrats faisant l’objet d’une année complète d’exploitation pour l’exercice considéré. Les contrats qui se terminent en cours d’année sont exclus des reporting de cette dernière année. Précisions pour les activités de l’Eau : Règle 1 : Activités municipales Les activités retenues sont celles correspondant à des contrats conclus avec les clients publics, états, collectivités locales, ou entités dépositaires d’une autorité publique. Sont donc exclues les activités réalisées pour le compte de sociétés ou clients privés, tels que des industriels ou des particuliers. Règle 2 : Activités d’exploitation des services publics Sont visées les activités d’exploitation des services publics dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie c'est-à-dire tous les contrats qui portent sur le fonctionnement des installations d’un service public, complet ou partiel, d’eau ou d’assainissement ou de production et distribution d’énergie. En France, cela inclus de facto les contrats d’affermage, de concession, de régie intéressée ainsi que les marchés d’exploitation (contrats dits « actifs et représentatifs » sur le périmètre France). A l’international, s’ajoutent les contrats suivants : − Design, Building & Operation, − Acquisition/Building, Operation & Transfer, − Operation & Maintenance Sont donc exclus les activités de travaux qui ne relèvent pas de l’exploitation courante (comme les travaux d’extension de réseau ou de construction d’installation à caractère concessif). Les travaux d’exploitation liés au contrat (pose de compteur, réalisation de branchements, renouvellement d’équipements) sont par contre considérés comme faisant partie intégrante de l’activité d’exploitation et participe à son chiffre d’affaire. Précisions pour les activités de la Propreté : Les activités prises en compte sont les suivantes : - Déchets Solides - Déchets Dangereux et Liquides - Services aux Industriels/Déchets Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 7 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement 2. Prise en compte des filiales Sont incluses dans le périmètre les filiales pour lesquelles : − la participation est supérieure ou égale à 50%, − la participation est minoritaire mais le groupe possède le contrôle opérationnel. Les données concernant le secteur tertiaire (sièges nationaux, régionaux et flottes de véhicules) sont pour l'instant exclues du périmètre. Contrôle opérationnel Une entité a le contrôle opérationnel d’une source d’impact lorsqu’elle exerce une influence dominante sur les impacts ou émissions polluantes provenant de cette source, c’est-à-dire lorsqu’elle a le pouvoir de décision sur les procédures opérationnelles à l’origine de ces impacts ou émissions. D’une manière générale, une entité a une influence dominante sur les impacts ou émissions provenant d’une source si : − La responsabilité des impacts ou des émissions est explicitement mentionnée dans des termes et conditions du contrat régissant le droit d’opérer la source concernée et/ou, − Elle possède l’autorisation d’exploiter cette source délivrée par l’administration (ou équivalent hors de France). Précisions pour les activités de l’Eau : Le contrôle opérationnel s’apprécie à l’aide des critères ci-dessous : − la direction de l’exploitation est désignée par Veolia ; selon les cas, il peut s’agir du Directeur Général, Directeur Général Adjoint, Directeur Technique et/ou Directeur de l’Exploitation ; − cette direction a le pouvoir effectif d’organiser les équipes, de mettre en place des méthodes de management, de contrôler les résultats obtenus et a accès aux compétences disponibles dans le groupe (missions d’assistance, d’audit). En revanche, la maîtrise des investissements n’est pas un critère retenu pour apprécier le contrôle opérationnel. En effet, dans la majorité des contrats, c’est la collectivité ou le client qui conserve cette responsabilité. Dans ce cadre, les sociétés détenues à 50% par Veolia et à 50% par un autre distributeur d’eau (Suez Environnement, Saur…) sont exclues du périmètre en raison de l’absence de contrôle opérationnel. En effet, la structure de direction de ces sociétés est de type « croisée » : un DG de l’entreprise 1, un DGA de l’entreprise 2 et ainsi de suite en alternant. L’exploitation est donc dirigée sans contrôle opérationnel effectif d’aucune des deux sociétés participant au capital. Cette situation est essentiellement rencontrée en France. 3. Externalisation Externalisation : fait de confier à une entreprise extérieure contractée, l’exécution de tâches liées à certaines activités du « core business ». Il ne s’agit pas ici des activités externalisées par un client du Groupe (cas traité dans le chapitre « contrôle opérationnel »). Si une des divisions du Groupe exerce un contrôle opérationnel effectif sur l’activité externalisée, les données résultantes peuvent être reportées de manière séparée. Le contrat d’externalisation peut préciser quelle entité (division ou sous-traitant) reporte les données Précisions pour les activités de la Propreté : Lorsque VE sous-traite l’exploitation de certains équipements sur un site exploité par VE (ex : gestion du biogaz ou des lixiviats sur un CSD, gestion de la station d’épuration sur un incinérateur), les données concernant ces équipements sont néanmoins pris en compte dans le reporting. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 8 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Lorsque la sous-traitance concerne la collecte ou le transfert des déchets, les activités sous-traitées sont à intégrer dans le reporting si VE conserve le contrôle opérationnel sur les activités. Cela est notamment le cas si VE maintient lors de la sous-traitance de l’activité le pouvoir de décision sur les équipements à utiliser (camions, carburants,…) et sur les procédures opérationnelles mises en œuvre. Si VE ne conserve pas le contrôle opérationnel sur l’activité sous-traitée, celle-ci n’est pas incluse dans le reporting environnemental. 4. Seuil Pour chaque indicateur et pour chaque entité, les données sont reportées systématiquement. Si un seuil de reporting (seuil en dessous duquel les données ne sont pas reportées, car considérées comme non significatives) a été utilisé pour un indicateur, il doit être mentionné dans le chapitre « Procédures de mesure et calcul ». 5. Variations de périmètre Les variations de périmètre proviennent : − d’acquisitions ou de cessions de nouvelles entités, − de créations ou de cessations d'activités, − de gains ou de pertes de nouveaux contrats. Les variations de périmètre sont prises en compte à la date de leur mise en œuvre effective. Il est cependant toléré que des acquisitions, créations ou gains de contrats soient pris en compte l'année N+1 de leur mise en œuvre effective à condition que ceux-ci soient explicitement mentionnés lors du reporting. NB : les installations nouvelles ne seront pas incluses dans le reporting lors des phases transitoires de construction et de mise en route mais uniquement après réception définitive. Les variations de périmètre sont prises en compte : − au 31 décembre de leur dernière année pleine d’exploitation pour les cessions de sociétés, cessations d’activités ou pertes de contrats. − à compter d’une année pleine d’exploitation pour les acquisitions, créations ou gains de contrats. 6. Période et historique Les données collectées doivent couvrir la période du 01 janvier au 31 décembre de l’année N. Afin de pouvoir comparer les résultats d’une année à l’autre, l’historique, lorsqu’il est disponible, doit couvrir les années N-1, N-2 et N-3, avec les méthodologies correspondantes. Le Groupe doit conserver l’intégralité des données concernant l’historique des données demandées aux Divisions. Chaque Division devant conserver l’intégralité des données les concernant. Il ne sera pas demandé d’historique pour les nouveaux indicateurs au delà de l’année N-1. Les modifications significatives des données relatives aux années N-1 et N-2 devront être explicitement mentionnées par les Divisions lors du reporting et/ou dans le rapport et pourront concerner : − des améliorations méthodologiques, − des erreurs significatives identifiées a posteriori. 7. Estimations Les estimations effectuées par les Entités Opérationnelles en raison de l’indisponibilité des données à la date du reporting, devront être réalisés par, soit : − la prise en compte de la donnée réelle de l’année antérieure ; pour la période considérée, corrigée des variations de périmètre de l’activité pertinente impactant l’année considérée. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 9 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement − La prise en compte du mois précédent, pour la donnée du mois de décembre lorsque celle-ci n’est pas connue. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 10 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement PROCEDURES DE REPORTING ET CALENDRIER 1. Responsabilités Le reporting des indicateurs est sous la responsabilité de chaque Entité Opérationnelle à qui il est demandé de: 1. Renseigner le support prévu à cet effet 2. Contrôler l’exhaustivité, la cohérence et la vraisemblance des données 3. Commenter ces résultats par une note qui : − Précise le périmètre du reporting (activités et sociétés retenues, activités et sociétés exclues) et les variations de périmètre constatées depuis l’exercice précédent (gains et pertes de contrats) − Explique les variations significatives, c’est-à-dire supérieures ou égales à 10 % − Expose les règles d’estimation appliquées 4 Communiquer aux responsables du reporting de la Division avant l’échéance précisée dans le calendrier ciaprès : − le questionnaire ; − la note de commentaire ; − les pièces justificatives demandées (ex. : certificats ISO 9001 et 14001). 2. Calendrier Dans une logique d’amélioration continue, les étapes clés du reporting sont détaillées ci-après : Etape Echéance Mise à jour du Protocole (liste des indicateurs, questionnaires…) Envoi des questionnaires aux Entités Opérationnelles Report des données Opérationnelles à VE des Entités Consolidation à l’échelle du Groupe Vérification externe Bilan et planning de l’exercice suivant Entité Opérationnelle Division Groupe Oct. à Nov. N X X Nov à Dec. N X Début fév. N+1 X Fin fév. N+1 X Début Mars N+1 X Mai N+1 X Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 11 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement GESTION DE L’INCERTITUDE NB : Les exigences relatives à la gestion de l’incertitude ne sont pas encore applicables. 1. Sources d'incertitude Les incertitudes proviennent des sources suivantes : • • • • • estimations faites pour les données manquantes (exemples : installations qui ne font pas de reporting de données), mesure imprécise de l’activité génératrice d’émissions et/ou de rejets, erreurs de calcul et omissions, hypothèses simplificatrices, utilisation de facteurs d’émission par défaut non pertinents ou approximatifs. 2. Calcul de l'incertitude Les méthodes de calcul des incertitudes sont décrites ci-après pour les indicateurs : mesurés, calculés ou estimés (multiplication ou somme). Données mesurées Pour les données mesurées, des méthodes statistiques peuvent être utilisées pour calculer l’intervalle de confiance sur un total annuel, en se basant sur les intervalles d’échantillonnage, les variations parmi les échantillons, et le calibrage des instruments de mesure. Quand la déviation standard d’un ensemble d’échantillons est connue, et que certaines hypothèses sont respectées, le niveau de confiance de 95% correspond à l'échantillon moyen plus ou moins 1,96 fois l’écart type. Dans ce cas, l’intervalle de confiance relatif est c = 1,96 x Ecart type Données calculées Multiplications Si la formule de calcul est la multiplication suivante A (+ a%) x B (+ b%) = C (+ c%), alors l’intervalle de confiance relatif “c” vaut c = (a 2 + b 2 ) Note : le résultat aura une incertitude plus grande que celle de sa composante la moins certaine. Sommes Si la formule de calcul est la suivante : A (+/-a%) + (B +/-b%) = C (+/-c%), alors l’intervalle de confiance relatif c= vaut ( A × a ) 2 + ( B × b) 2 C Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 12 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement CONTRÔLES ET VERIFICATION 1. Vérification externe Le Protocole et certaines données sont susceptibles de faire l’objet d’une vérification externe par un organisme indépendant. Le Protocole doit être communiqué à l’organisme avant le 31.12 de l’exercice. Les sources de données (factures, relevés de compteurs, bordereaux de suivi des déchets…) ainsi que les documents de consolidation des données (sommes, multiplications), doivent être consultables. 2. Contrôles internes Après examen des résultats et consultation des Entités Opérationnelles, les responsables du reporting environnemental du Groupe, réalisent et formalisent les analyses suivantes : − Explication des écarts année N-1 / année N, − Explication des écarts entre zones géographiques, pays ou installations similaires. Ils formalisent une note d’accompagnement justifiant notamment les écarts significatifs supérieurs à 20% constatés lors des contrôles. Les responsables du reporting environnemental du Groupe sont responsables de la définition des contrôles effectués. A cet effet, les ratios suivants sont utilisés, à moins de pouvoir justifier l’utilisation de ratios plus pertinents et adaptés. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 13 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement PROCEDURES DE MESURE ET DE CALCUL 1. Calcul des données et hiérarchisation des approches Différents niveaux de précision peuvent être atteints suivant le type de méthodologie utilisé et l’origine des données. Les différentes méthodes sont les suivantes : • • • • • Mesures en continu Modèles spécifiques par site Mesures périodiques Modèles standards de calcul par type de source Facteurs d’émission standards Le groupe s’engage : − Hiérarchiser les différentes méthodes en fonction de leur niveau de précision, compte tenu de leur contexte spécifique (nombre d’installations, équipements disponibles sur site…), − Tendre vers la ou méthodes de niveau de précision plus élevé. Des facteurs d’émission par défaut sont fournis pour les cas où la division ne dispose d’aucune méthode de calcul spécifique, et où l’approche par facteur d’émission est utilisable. Les valeurs utilisées par défaut sont les valeurs moyennes disponibles. Dans la mesure du possible, des valeurs spécifiques plus précises pourront être utilisées sous réserve que cela soit systématiquement formalisé et justifié par la VE. 2. Méthodes de mesures, de calculs et standards utilisés Toutes les méthodes d’échantillonnage, de mesure et d’analyse employées, devront être conformes aux standards nationaux ou internationaux appropriés lorsqu’il en existe. S’il n’en existe pas, une documentation complète concernant les méthodes employées devra être conservée et tenue accessible afin d’en assurer la traçabilité. Note importante : Dès lors qu’un indicateur constitue un ratio sur chiffre d’affaire, la méthode de calcul du chiffre d’affaire au numérateur et dénominateur doit être la même. Les données communiquées proviendront des sources suivantes : A : Mesures faites par un organisme externe B : Mesures faites en interne C : Documents comptables ou financiers D : Factures / bons de livraison E : Estimations (à préciser) F : Gestion technique interne G : Autre (à préciser) Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 14 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement MANAGEMENT Thème 01 - SME Indicateurs Eau Propreté Energie Chiffre d’affaires des activités X X X CA pertinent couvert par un certificat ISO 14001 X X X Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME X X X CA pertinent couvert par un SME interne à 100% (hors ISO 14001) X X X RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 15 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-1-1-0 Chiffre d’affaires des activités 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : cf ci-dessous Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Eau : Afin d’être conforme aux normes comptables internationales ou Normes IFRS, nous vous demandons de nous fournir le CA des activités excluant les produits perçus pour le compte de tiers. En ce qui concerne les travaux, il convient : - d'exclure tous les travaux de développement des infrastructures, à caractère concessif, - mais d'inclure les seuls travaux liés à l'exploitation du service, à caractère récurrent, tels que la réalisation de branchements, le renouvellement de canalisations, etc. Les activités suivantes sont par ailleurs exclues : - celles réalisées par les joint-ventures pour lesquelles VE n’assure pas de contrôle opérationnel ; - les activités d'études, d'ingénierie et de construction (OTV, Sade, …) ; - et les activités confiées par des clients industriels qui font l’objet d’un reporting spécifique. Propreté : toutes les activités de Veolia Propreté sont à reporter Services à l’énergie : - Les services énergétiques - Réseaux de chaleur et de froid, - Services thermiques et multi-techniques, - Utilités industrielles 3. METHODOLOGIE Précisions pour l’activité Eau : Attention, ce CA est à exprimer sans les produits perçus pour compte de tiers. Précisions pour l’activité Propreté : Il s’agit du chiffre d'affaires brut (TGAP inclus) hors TVA. Ne pas soustraire le chiffre d'affaire intragroupe (filiales du Groupe). Indiquer le chiffre d'affaires réellement réalisé, pas le budget. Formule : [E-1-1-0] = [E-1-1-a]+[E-1-1-1]+[GENI00] Où [E-1-1-a], Chiffre d'affaires des activités d'eau et d'assainissement [E-1-1-1] Chiffre d’affaires des activités des services de l’énergie [GENI00] Chiffre d'affaires total des services de la propreté Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 16 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement 4. SOURCES Données Origine CA propre de chaque contrat en cours ou perdu, excluant les produits pour compte de tiers CA prévisionnels des contrats gagnés, excluant les produits perçus pour compte de tiers VEOLIA PROPRETÉ : CA des sites de traitement (en €) Direction Technique et Performance - C E C Version Externe Janvier 2015 17 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-1-6-a CA couvert par un certificat ISO 14001 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Les activités sont décrites dans la fiche de l’indicateur E.1.1.0 3. METHODOLOGIE Précision pour l’activité Eau : Doivent être pris en compte les certificats valides au 31/12/N. Cas n°1 : L’Entité Opérationnelle est certifiée pour l'ensemble de ses activités pertinentes Il convient de retenir dans ce cas 100% de la valeur totale du CA correspondant. Cas n°2 : Une partie seulement de l’Entité Opérationnelle est certifiée Le niveau pertinent d’analyse de l’activité en eau et en assainissement est le contrat, et donc au plan technique le système de production et distribution d’eau potable ou le système de collecte et d’épuration des eaux usées. Chacun de ces deux systèmes met en jeu : - une activité « réseau » ; - une activité « usine(s) » (comportant une ou plusieurs usines). Par convention et eu égard à la difficulté de définir des critères environnementaux intangibles et par souci de réalisme, les règles suivantes ont été adoptées : a) si seulement une des deux activités est totalement couverte (tout le réseau ou toutes les usines) par un certificat ISO 14001, on prend 50% du CA pertinent Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 18 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-1-6-a CA couvert par un certificat ISO 14001, suite b) si à l’intérieur d’une activité, seulement une partie est couverte par un certificat ISO 14001 et si l’autre activité n’est pas du tout couverte par un certificat, on prend 25% du CA pertinent (ex : si seulement une partie de l’activité « usine(s) » est couverte (ex : 1 usine sur 3) et si l’activité « réseau » n’est pas du tout couverte, on prend 25% du CA pertinent : 25% pour l’activité « usine(s) » + 0% pour l’activité « réseau ») ; c) si à l’intérieur d’une activité, seulement une partie est couverte par un certificat ISO 14001 et si l’autre activité est totalement couverte, on prend 75% du CA pertinent (ex : si seulement une partie de l’activité « usine(s) » est couverte (ex : 1 usine sur 3) et si l’activité « réseau » est totalement couverte, on prend 75% du CA : 25% pour l’activité « usine(s) » + 50% pour l’activité « réseau ») ; d) si seulement une partie de l’activité « réseau » et une partie de l’activité « usine(s) » sont couvertes par un certificat IS0 14001, on prend 50% du CA pertinent (25% pour l’activité « réseau » + 25% pour l’activité « usine(s) »). Précision pour l’activité Propreté : Concernant les activités, les indicateurs sont calculés par l’application en croisant les informations sur l’activité du site, la certification (ISO 9001, ISO 14001 ou OHSAS 18001) et le chiffre d’affaires social ( [E-1-1-a]). Un site est considéré comme étant certifié lorsque son adresse ou son nom apparaît sur le certificat ou ses annexes. Ne pas comptabiliser: a) les sites certifiés seulement sur une partie inférieure de leur activité (ex: un laboratoire) b) les certificats qui ne sont pas mis en place ni gérés par Veolia Propreté c) les sièges n'ayant que des activités administratives Si le questionnaire regroupe les données de plusieurs sites certifiés, indiquer le nombre de sites certifiés (ex: 1 activité de collecte avec trois agences certifiées: indiquer 3). Si une seule adresse est mentionnée sur le certificat tandis que dans GlobalReport le même site certifié a été séparé en plusieurs questionnaires, indiquer une quote-part dans le questionnaire pour que la somme de tous les questionnaires concernés soit 1 (ex: 1 site sur le certificat avec 3 questionnaires (incinération/tri/compostage) dans e-report: indiquer 0,33 pour chaque questionnaire e-report). L’indicateur sert à calculer la part du chiffre d’affaire pertinent couvert par un certificat ISO 14001 [E-1-6-a] Formule : [E-1-6-a] = [E-1-6] / [E-1-1-0] De même il rentre dans le calcul du chiffre d’affaire pertinent couvert par un certificat ISO 14001 et un SME à 100% (cf fiche protocole [E-1-5-7]) 4. SOURCES Données Origine Certificats ISO 14001 de l’Entité Opérationnelle en cours de validité (y compris leurs annexes) CA pertinent de chaque contrat (k€) A C Liste(s) des installations par contrat F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 19 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-1-5-a1 / GENI02f Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Activités non couvertes par une certification ISO 14 001 Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le SME interne est calculé à partir de 10 indicateurs permettant d’établir une évaluation du déploiement d’un Système de Management Environnemental et pondéré selon une méthodologie propre au Groupe en cohérence avec les enjeux prioritaires définis en interne. [E-1-5-a1] Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME (Eau et Energie) [GENI02f] Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME (Propreté) 3. METHODOLOGIE 1./ [E-1-5-a1] Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME : Pour les activités Eau et Services à l’énergie: Pratiquement, l'évaluation du niveau de déploiement s'apprécie selon 10 critères regroupés dans les 4 étapes de la roue de DEMING (dite "d'amélioration continue"). Etape Valeur de α à l’issue de l’étape Indicateur SME_1_3_a SME_1_2_c 1 0.25 SME_1_2_a SME_3_2_a1 SME_1_1_a SME_2_2_b1 2 0.5 SME_2_1_a SME_2_3_a 3 0.75 SME_3_2_b1 4 1 SME_4_3_a Valeur associée au critère Critère à satisfaire Chaque site / installation est couvert par une politique environnementale, établie par l’EO ou un niveau inférieur à l’EO, transmise à l’ensemble du personnel. La liste des Aspects et Impacts Environnementaux Significatifs identifiés au niveau de la Division est disponible au niveau de l’EO ou de chaque site. Les Installations Prioritaires (IP), si existantes, sont identifiées. Pour chaque IP: l'évaluation de la conformité réglementaire est planifiée par l’EO ou par le site / l’installation. Une personne a été nommée au niveau de l’EO pour porter la responsabilité du Management de l’Environnement. Pour chaque IP: les exigences réglementaires et autres exigences applicables sont identifiées de manière spécifique. Des objectifs et cibles sont établis pour votre périmètre (définis au niveau EO ou de chaque site / installation) en tenant compte des objectifs fixés par les niveaux supérieurs. Il existe un/des Programme(s) de Management Environnemental (plan d’action) pour les atteindre. Un programme de formation environnementale du personnel concerné est établi et mis en œuvre (soit pour chaque site / installation, soit au niveau de l'EO). Pour chaque IP : il n’y a pas d’écart majeur de conformité réglementaire ou les écarts majeurs ont été transmis à la division, via éventuellement l’EO (avec les plans d’actions éventuellement associés). Une revue de direction est tenue périodiquement au niveau de l’EO et/ou de chaque site / installation. Direction Technique et Performance - 0.05 0.05 0.05 0.05 0.05 0.10 0.10 0.05 0.25 0.25 Version Externe Janvier 2015 20 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-1-5-a1 / GENI02f Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME (suite) 3. METHODOLOGIE, suite La satisfaction de chacun des 10 critères est associée à une valeur. Ces valeurs sont sommées, sous réserve de 2 critères de cohérence (repérés par une flèche rouge ci-dessus) : Une réponse positive à SME_3_2_b1 (Reporting des écarts majeurs réglementaires éventuels des IP à la Division) n’est prise en compte que si les exigences applicables (réglementaires et autres) sont identifiées pour les IP (SME_2_2_b1). Une réponse positive à SME 4_3_a (Tenue d’une revue de direction périodique) n’est prise en compte que si des objectifs, des cibles et un PME ont été établis (SME 2_1_a) Cas particulier des entités de saisie n’ayant pas d’IP : Toutes les exigences de l’étape 1 doivent être satisfaites pour comptabiliser les points associés aux indicateurs SME_2_2_b1 et au SME_3_2_b1. Le coefficient α se calcule de la manière suivante : Si l’entité de saisie a des IP ou si elle n’en a pas mais que toutes les exigences de l’étape 1 sont satisfaites : α = (SME_1_1_a*0.05 + SME_1_2_a*0.05 + SME_1_2_c*0.05 + SME_1_3_a*0.05 + SME_3_2_a1*0.05) + (SME_2_2_b1*0.1 + SME_2_1_a*0.1 + SME_2_3_a*0.05) + (si SME_2_2_b1 est satisfaite, SME_3_2_b1*0.25) + (si SME_2_1_a est satisfaite, SME_4_3_a) Sinon, α = (SME_1_1_a*0.05 + SME_1_2_a*0.05 + SME_1_2_c*0.05 + SME_1_3_a*0.05 + SME_3_2_a1*0.05) + (SME_2_1_a*0.1 + SME_2_3_a*0.05) + (si SME_2_1_a est satisfaite, SME_4_3_a) Cet indicateur permet de calculer le chiffre d’affaire pertinent couvert par un SME Interne à 100% hors ISO 14001 (cf Fiche protocole E-1-5-4) 2./ [E-1-5-a1] Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME : Pour l’activité Propreté Pratiquement, l'évaluation du niveau de déploiement s'apprécie selon 8 Etape 1 2 3 Valeur de α à l’issue de l’étape 0.35 0.5 1.00 Indicateur VE / VP SME_1_3_a / GEN02d SME_1_2_c / GEN02b SME_1_1_a / GEN02g SME_3_2_a1 et SME_2_2_b1 / GEN02e SME_2_1_a / GEN02f SME_2_3_a / GEN02h SME_4_3_a/ GEN02n Valeurs Ko1 à Ko8 associées au critère Critère à satisfaire Avez-vous une politique environnement ? Ko1 : 0.05 Le site a-t-il réalisé une évaluation des aspects et impacts environnementaux de son/ses activités ? Ko2 : 0.10 Avez-vous défini les rôles, responsabilités et autorités ? Ko3 : 0.05 Avez-vous déterminez les exigences applicables à votre site et évaluez-vous leur conformité ? Ko4 : 0.40 Avez-vous identifiez des objectifs et cibles et mis en place un programme de management environnemental ? Ko5 : 0.10 Avez-vous mis en place un plan de formation environnemental ? Ko6 : 0.05 GEN02n Analysez-vous régulièrement environnementale de vos activités Ko8 : 0.25 Direction Technique et Performance - la performance Version Externe Janvier 2015 21 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-1-5-a1 / GENI02f Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME (suite) 3. METHODOLOGIE, suite La satisfaction de chacun des critères est associée à une valeur (Ko1 à Ko8). : Le Reporting des écarts majeurs réglementaires éventuels des IP à la Division n’est pris en compte que si les exigences applicables (réglementaires et autres) sont identifiées (GEN02e). La tenue d’une revue de direction périodique(GEN02n) n’est prise en compte que si des objectifs, des cibles et un PME ont été établis (GEN02f) Le coefficient alpha (GENI02f) se calcule de la manière suivante : Alpha = GENI02f = (Ko1*GEN02d+Ko2*GEN02b+Ko3*GEN02g+Ko4*GEN02e) + (GEN02f*Ko5+GEN02h*Ko6) + SI(GEN02e>0,Ko7) +SI(GEN02f>0,GEN02n*Ko8) Le CA pertinent de l’entité de saisie non couvert par un certificat ISO 14001 est déterminé par différence entre le CA pertinent (GEN06) et le CA pertinent couvert par un certificat ISO 14001 (GEN02c) : GEN06-GEN02c Le CA pertinent couvert par un SME interne hors ISO 14001 (GENI02g) est calculé comme le produit suivant : GENI02g = GENI02f * (GEN06-GEN02c) 4. SOURCES Données Origine Preuves tangibles du respect des critères de déploiement B, G Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 22 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-1-5-4 CA couvert par un SME Interne à 100% hors ISO 14001 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Activités non couvertes par une certification ISO 14 001 Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le CA des activitéscouvert par un SME interne hors ISO 14001. Seulement le CA couvert par un SME complètement déployé (à 100%) est comptabilisé. 3. METHODOLOGIE Le CA des activités couvert par un SME interne (hors certifications ISO 14 001) est obtenu par le produit du CA non couvert par une certification ISO 14 001 de l’entité de saisie, et d'un coefficient (α) correspondant au niveau de déploiement d’un SME. Attention : Seules les entités avec un coefficient strictement égal à 1 sont comptabilisées IF((([E-1-5-a1]=1 OR [GENI02f]=1) AND ([E-1-6-a]<0.98 OR [E-1-6-a]>1.5)),[E-1-1-0]-[E-1-6],0) [E-1-1-0] CA des activités [E-1-6-a] % du CA couvert par un certificat ISO 14001 [E-1-5-a1] Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME (Eau et Energie) [GENI02g] Coefficient minorateur alpha de déploiement du SME (Propreté) Les bornes [0,98 ; 1,5] sont indispensables afin de couvrir les variations dues aux taux de change monétaire. Dans les cas où le chiffre d’affaire est couvert entre [98% ;100%[ par une certification ISO 14001, il sera considéré comme couvrant 100% du périmètre. 4. SOURCES Données Origine Preuves tangibles du respect des exigences B, G Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 23 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement AIR Thème Indicateurs Eau Propreté X Performance carbone des installations de combustion (Monde) Emissions directes de CO2 Emissions indirectes de CO2 liées à la consommation d’énergie (électricité & chaleur) Emissions directes de CH4 03 - Air / GES 04 - Air / autres polluants atmosphériques Energie X X X X X X X X Pourcentage de méthane capté par les CSD (sites en exploitation) Emissions directes de Gaz à Effet de Serre totales Emissions directes et indirectes (électricité & chaleur) de Gaz à Effet de Serre totales Emissions directes de N2O des incinérateurs X X X X X X Consommations de carburants des véhicules Volume de fumées émis par l’unité d’incinération de déchets non dangereux Emissions (SOx, NOx, HCl, poussières) des unités d'incinération de déchets (dangereux et non dangereux) par tonne de déchets incinérés X X X X X Masse annuelle d’émissions émises par l’unité d’incinération de déchets (dangereux et non dangereux) Concentration moyenne des émissions des unités d’incinérations (dangereux et non dangereux) Emissions de SOx Emissions de NOx X X X X X X X X X RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 24 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-12-a Performance carbone des installations de combustion (Monde) 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activité concernée : Le périmètre couvre toutes les installations de combustion sur lesquelles Veolia Energie exerce le « management control » en matière de combustible. Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Cet indicateur traduit la charge CO2 du MWh thermique produit. 3. METHODOLOGIE Les données combustibles (quantité par type) sont transformées en t CO2 directes en utilisant les formules de l’indicateur E3.4.( Emissions directes de CO2) A partir des données "besoins ou production de MWh" sont calculées : - la production d'énergie thermique - la production d'énergie électrique L'indicateur se calcule par la formule* : T CO2/MWh = t CO2 directes – t CO2 économisées par cogé ** Production d'Energie Thermique *Cf. fiches méthodologiques correspondantes ** t CO2 économisées par cogé. =(facteur pays en t CO2/MWh) x (Production électrique en MWh) ; Cf. Fiche 3.6.2 Le facteur pays est le facteur d’émission publié par GHG Protocol et figure en annexe 6 Formule : [E-3-12-a] = ([E-3-9]-([E-9-1-1]*{CO2_Electricité})) / ([E-9-1-2-1]+[E-9-1-2-2]+[E-9-1-2-3]-0.9*([E-9-4-6-10-2]+[E-9-4-5-12-2])) Avec: [E-9-1-2-1] = Production de MWh vendus au compteur - Installations thermiques classiques [E-9-1-2-2] = Production de MWh utiles pour services gérés (ECS, chauffage, etc.) - Installations thermiques classiques [E-9-1-2-3] = Production de MWh vendus au compteur - Cogénérations [E-9-4-6-10-2] = Cogénération : Consommation MWh PCI de chaleur achetée [E-9-4-5-12-2] = Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI de chaleur achetée 4. SOURCES Données Origine Production d’énergie thermique D ou E Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 25 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-4 Emissions directes de CO2 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Ce sont les émissions générées par la combustion de l’énergie fossile provenant des véhicules, procédés et équipements possédés ou contrôlés par Veolia. Les principales sources d’émissions directes de CO2 sont : - la combustion de charbon, de fuel ou de gaz naturel par les installations de combustion, - l’incinération de la part fossile des déchets, - la combustion de carburants par les sources mobiles. Exclusions : Les émissions suivantes ne sont pas comptabilisées dans les émissions directes de CO2 : - le CO2 contenu dans le biogaz, - le CO2 émis lors du compostage, - le CO2 émis lors de l’incinération de biomasse (+la fraction biodégradable des déchets industriels/ municipaux) 3. METHODOLOGIE Pour chaque source identifiée, les émissions directes de CO2 sont calculées à partir des quantités de combustible consommées et d’un facteur d’émission selon l'exemple de formule suivante : CO2 (émissions directes en tCO2) = 44/12 FE (tC /TJ) x Q (m3, tonnes ou MWh) x FC (TJ/ m3, tonnes ou MWh) Ou CO2 (émissions directes en tCO2) = FE (tC02 /TJ) x Q (m3, tonnes ou MWh) x FC (TJ/ m3, tonnes ou MWh) Où : - FE sont les facteurs d’émissions ; - Q sont les quantités de combustibles consommées ou de déchets incinérés ; - FC sont les facteurs de conversion. Note : Les TJ (Tera Joules) peuvent être remplacés, selon le combustible ou le carburant considéré, respectivement par des MWh, des tonnes ou des m3. Facteurs d'émissions pour les combustibles (FE) (pour les activités énergétiques, CITEPA) Combustible Code Global Report (si existant) TCO2 / GJ PCI T CO2 / MWh PCI Charbon Fuel lourd 0,095 0,078 0,3420 0,2808 Fuel domestique 0,075 0,2700 GENK01 GENK08 Gaz naturel 0,057 0,2052 Grisou (considéré similaire au gaz naturel) Géothermie, Biomasse… 0,057 0,000 0,2052 0,000 Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 26 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-4 Emissions directes de CO2, suite 3. METHODOLOGIE, (suite) Facteurs d’émissions directs de CO2 pour les carburants (FE) (Veolia Transdev, avril 2008) Facteur CO2 Carburant Sources Code Global Report Tonne CO2 / m3 Gazole routier 2,694 Giec 2001 CO2_Diesel / GENK17 Gazole Ferroviaire Gazole Maritime Diesel Marine Léger (DMLS) Diesel Marine Lourd Gecam (émulsion Eau Gazole)8 2,75 3 2,901 3,303 2,290 Giec 2001 Giec 2001 Giec 2001 Giec 2001 Giec 2001+Teneur en eau CO2_GoFer CO2_GoMar CO2_DMLS CO2_FO380 CO2_Aquaz Diester (Bio gazole 30%)9 Bioéthanol * BioGaz * Gaz Naturel Véhicule (GNV)10 Gaz Pétrole Liquéfié (GPL)11 Essence 2,391 2,38 0,0021 0,0021 1,69 2,383 Giec 2001+Acv Ademe * * Veolia Transdev 2004 Veolia Transdev 2004 Giec 2001 CO2_Diester CO2_Bioéth CO2_BioGaz CO2_GNV / GENK02 CO2_GPL CO2_Ess * = Les filières de production sont trop différentes et trop variables pour avoir des facteurs spécifiques "Bio". On reprend donc les facteurs des carburants similaires fossiles. Facteurs d'émission pour l'incinération de déchets (FE) Déchets FE Unité Source Code Global Report Déchets non- 0,322667 t CO2/t Estimation VEOLIA PROPRETE 2001 basée sur la part de GENK04 dangereux Monde carbone fossile des déchets (estimée à 40% du carbone total) hors France et GIEC, 1996 Déchets non0,332 t CO2/t Valeur du MODECOM 2009 (réduction de la part du carbone GENK04 dangereux France biogénique de 66% à 58%) soit une augmentation de la part de carbone fossile des déchets (estimée à 42% du carbone total) Déchets dangereux 0,784667 t CO2/t Estimation SARPI 1999 à partir des mesures de CO2 des GENK05 installations Biomasse 0 kg C / t Cf. méthodologie Facteurs de conversion (FC) (Source : AIE et British Petroleum) m3 1000 Tonnes 0,730 MWh PCI 10,50 Tep 0,9 MJ 37 681 Fuel lourd 1 0,939 10,48 0,9014 37 741 Carburant (Diesel, fuel domestique) 1 0,839 9,37 0,8054 33 722 1 7.21 Gaz Charbon 4. SOURCES Données Origine Consommations de la fiche E.3.10 D Consommation des installations en fuel D Consommation des installations en gaz D Consommation des installations en gazole D Veolia Propreté : Quantité de déchets incinérés (en tonnes) B 8 Composition => 9,8% en volume d’eau, gazole Seule part fossile comptée => 70% gazole 10 Pour une composition moyenne du GNV : CH4/C2H6/C3H8/N2 de 92/6/1/1 - le Facteur d’émission est exprimé en t CO2 / 3 Nm 11 Pour un GPL : 50/50 C3/C4 Direction Technique et Performance Version Externe Janvier 2015 27 / 117 9 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-4-4 thermique) Emissions indirectes de CO2 liées à la consommation d’énergie (électrique et 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Ces émissions indirectes sont les émissions générées lors de la production par un tiers de l’électricité ou de la chaleur (dans le cas de Veolia Eau et Veolia Energie uniquement) consommée par le groupe. [E-3-4-4] = [E-3-4-2] + [E-3-4-3] Avec : [E-3-4-2] : Emissions indirectes de CO2 liées à la consommation d’électricité [E-3-4-3] : Emissions indirectes de CO2 liées aux achats de chaleur 3. METHODOLOGIE E-3-4-2 Emissions indirectes de CO2 liées à la consommation d'électricité Production d’énergie électrique : Mix électrique moyen par pays, reflétant l’ouverture des marchés et l’accroissement des échanges transfrontaliers. Eindirectes ( électricité ) = ∑ Fi * Ci 1000 Où : Eindirectes (électricité) : émissions générées par la production par un tiers de l’électricité consommée (t CO2) Fi : facteur d’émission pour le pays i (g CO2 / kWh) Ci : consommation d’électricité du pays i (MWh), produite par un tiers Les facteurs d’émission utilisés sont ceux publiés dans le GHG Protocol et se trouvent en annexe 4 de ce document. NB : Pour l’Australie Veolia Propreté distingue des facteurs d’émission selon les états (cf. annexe 4). Production d’énergie thermique (Veolia Eau et Veolia Energie) : Elle se calcule de la manière suivante : Eindirectes(Chaleur) = C * 0,2050/0,85 Où : Eindirectes (chaleur ) : Émissions générées par la production par un tiers de chaleur consommée (t CO2) 0.85 : rendement moyen théorique d’une installation de production d’énergie à partir de gaz naturel 0.2414 : facteur d’émission du gaz naturel en t CO2 / MWh C : consommation de chaleur, produite par un tiers 4. SOURCES Données Consommation d’électricité par pays Origine Consommation de chaleur A ou B A ou B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 28 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-7 Emissions directes de CH4 1. PERIMETRE Métiers concernés : Veolia Eau Veolia Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Centres de stockage de déchets non-dangereux, en exploitation, biodégradables Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe acceptant des déchets Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION CH4 : Méthane. Gaz à effet de serre direct. Les émissions directes de CH4 proviennent : - Principalement de la fermentation anaérobie lors du stockage de déchets fermentescibles dans les Centres de Stockage de Déchets (CSD).De cette fermentation résulte un mélange de gaz, le biogaz, composé d’environ 50% de méthane. Lorsqu’ils ne sont pas captés par le système de collecte installé, ces gaz migrent vers la surface du centre de stockage et sont rejetés dans l’atmosphère. La quantité de CH4 émises s’obtient donc en soustrayant du volume de CH4 produit le volume de CH4 collecté et traité. 3. METHODOLOGIE Emissions directes de CH4 (en équivalents CO2) Plusieurs modèles sont aujourd’hui disponibles pour calculer la production et les émissions de méthane issu de la décomposition de la fraction de déchets biodégradables stockés dans les CSD. Pour le calcul de la production et des émissions de méthane de chaque site, Veolia Propreté se base uniquement sur le modèle TIER 2 (voir en Annexe 5). Les raisons et les conséquences du choix du modèle TIER 2 comme modèle unique est décrit une note d’information (voir en Annexe 5). La production ([E-3-7-0]) et les émissions ([E-3-7-1]) de méthane d’un site sont calculées en dehors de GlobalReport par un programme interne utilisant les sources de données suivantes : Sites en exploitations dont VE a la maîtrise de l’exploitation Quantités de déchets non dangereux (hors inertes) enfouis depuis la création du site ainsi que le cas échéant les quantités de méthane brûlées et/ou valorisées. La zone géographique (caractérisation des déchets) et la zone climatique conformément au modèle TIER 2. Les choix climatiques de chaque pays sont recensés dans l’Annexe 6 Pays Modèle utilisé Pour en savoir plus… « Outil de calcul des émissions dans l’air de CH4, CO2, SOx, NOx issues des centres de stockage de déchets ménagers et assimilés », ADEME, 2003 France Modèle ERER de l’ADEME Royaume Uni Gas Sim de l’Environment Agency UK et http://www.gassim.co.uk Golder Associates Etats Unis Land Gem de l’EPA Autres pays Tier 2 du Groupe Intergouvernemental sur http://www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gl/invs1.htm l’Evolution du Climat (GIEC) Australie NGERS model http://www.epa.gov/ttn/atw/landfill/landflpg.html Cet indicateur est calculé en dehors du logiciel de reporting, la consolidation au niveau au corporate sera réalisée suivant le modèle tier 2.(cf.annexe Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 29 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-7 Emissions directes de CH4, suite 4. SOURCES Données Origine Date d’ouverture des CSD F Type de déchets enfouis (% d’inertes dans les déchets) B, E ou F Quantité de déchets enfouie (en tonnes) B Quantité de biogaz brûlé (en Nm3) B Teneur en CH4 du biogaz B ou E Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 30 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-8-2 Pourcentage de méthane capté par les CSD (sites en exploitation) 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Ensemble des centres de stockage de déchets non-dangereux acceptant des déchets biodégradables Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Cet indicateur résulte du quotient entre les émissions de CH4 évitées sur les sites en exploitations sur lesquels nous avons la maîtrise [E-3-8-1] et la production de CH4 [E-3-7-0] en tenant compte du taux d’oxydation de 10% pris par défaut dans le modèle TIER 2. 3. METHODOLOGIE Le taux de captage est égal à [E-3-8-2] = [LANI58]*{LANK02}+([E-3-7-0]-[LANI58]*{LANK02})*0.1 4. SOURCES Données Origine Quantité de méthane émise B Quantité de méthane brulé B Quantité de méthane valorisé B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 31 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-9 Émissions directes de Gaz à Effet de Serre totales 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION C’est la somme des émissions de CO2 , CH4 et N2O exprimé en tonnes équivalent CO2. Le cas échéant, les émissions calculées directement en tonnes CH4 sont converties en tonne équivalent CO2 sur la base : 1 tonne de CH4 émise = 25 tonnes de C02 émises. De même, les émissions calculées directement en tonnes N2O sont converties en tonne équivalent CO2 sur la base : 1 tonne de N2O émise = 298 tonnes de C02 émises. 3. METHODOLOGIE [E-3-9] = [E-3-4] + 25*[E-3-7-1] + 298*[INNI23] Où [E-3-4]= Emissions directes de CO2 [E-3-7-1]= Emissions directes de CH4 [INNI23]= Emissions directes de N2O des incinérateurs 4. SOURCES Données Origine Sans objet Sans objet Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 32 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-9-1 totales Emissions directes et indirectes (électricité & chaleur) de Gaz à Effet de Serre 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION C’est la somme des émissions directes de Gaz à effet de Serre totales (E3.9) et des émissions indirectes de CO2 liées à la consommation d’électricité et de chaleur (E3.4.4). Veolia Eau : Les indicateurs E.3.4.5.1 et E.3.4.5.2 correspondent aux émissions directes et indirectes (chaleurs et électricité) de CO2 totales pour le service de l’eau et pour l’assainissement. 3. METHODOLOGIE [E-3-9-1] =[E-3-9] + [E-3-4-2] Où [E-3-9]= Émissions directes de Gaz à Effet de Serre totales [E-3-4-2]= Emissions indirectes de CO2 liées à la consommation d’énergie électrique 4. SOURCES Données Origine Sans objet Sans objet Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 33 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement INNI23 Emissions directes de N2O 1. PERIMETRE Propreté Eau Métiers concernés : Services à l’énergie Activités concernées : les Incinérateur de déchets non-dangereux. Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Les émissions directes de N2O (en tonne de CO2 équivalent) proviennent principalement de l’incinération des déchets. 3. METHODOLOGIE La consolidation du N2O nécessite une conversion en tonne de CO2 équivalent. Cette conversion s’effectue en multipliant par le facteur 298, (source : revised IPCC guidelines 2007,). Comme pour le CO2, l’indicateur est calculé à partir des quantités de combustibles consommés et des quantités de déchets incinérés ainsi que des facteurs d’émission, selon la formule suivante : N2O [en t N2O] = Σ f1 × V1 Où : f1 : fa cte ur d’ é mis s ion (e n t N2O par tonne) V1 : qua ntité de dé che ts inciné ré s (e n tonne s ) [E-4-7-3]*{GENK33} Avec [E-4-7-3] = Quantité de déchets non dangereux incinérés en incinérateur de déchets non dangereux Source de N2O Déchets non-dangereux t Unité Facteur Source N2O/t 0.00005 IPCC Guidelines 2006 4. SOURCES Données Origine Sans objet Sans objet Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 34 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-3-10 Consommation de carburant des véhicules 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Indicateur primaire Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION La consommation en carburant est égale à la somme des consommations de la flotte de véhicules : - de process (véhicules de collecte et transfert de déchets pour Veolia Propreté) - de service Précisions pour les activités de l’eau : véhicules affectés à l’exploitation du service. Les consommations des engins de chantier ne sont pas à comptabiliser. Les divers carburants utilisés sont : - Gasoil Normal Routier - Gasoil Normal Ferroviaire - Fuel Oil Maritime (380) - Gasoil Maritime (GO Mar) - Diesel Maritime Léger (DMLS) - Emulsion eau-gasoil (GECAM) - Diester (biogazole 30%) - Bioéthanol - Biogaz - GNV (Gaz Naturel pour Véhicule) - GPL (Gaz Pétrole Liquéfié) - Essence et autres carburants 3. METHODOLOGIE Si des composés gazeux (GNV notamment) rentrent dans le comptage, il convient d'appliquer un coefficient de conversion de 1.10-3 au volume considéré avant de l'intégrer au total des consommations. Les quantités de carburants correspondent au volume total consommé annuellement par les véhicules dans l’exercice N. 4. SOURCES Données Origine Consommation de carburants C ou D Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 35 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement INN03 / INH02 Volume de fumées émis par l'unité d'incinération de déchets 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Usines d’incinération de déchets Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION INN03 Volume de fumées émis par l'unité d'incinération de déchets non dangereux INH02 Volume annuel de fumées émis par l'unité d'incinération de déchets dangereux 3. METHODOLOGIE INN03 : Volume annuel des fumées mesuré à la cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS01 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) INH02 : Volume annuel des fumées mesuré à la cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS01 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 36 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E 4.1 / E 4.2 / E 4.3 / E 4.4 Emissions (SOx, NOx, HCl, poussières) des unités d’incinération de déchets (dangereux et non dangereux) par tonne de déchets incinérés 1. PERIMETRE Métiers concernés : Propreté Eau Services à l’énergie Activités concernées : Usines d’incinération de déchets Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION SOx : Oxydes de Soufre. NOx : Oxydes d’Azote. HCl : Acide chlorhydrique. [E-4-1] = Emissions de SOx des unités d’incinération de déchets par tonne de déchets incinérée [E-4-2] = Emissions de NOx des unités d’incinération de déchets par tonne de déchets incinérée [E-4-3] = Emissions de HCl des unités d’incinération de déchets par tonne de déchets incinérée [E-4-4] = Emissions de poussières des unités d’incinération de déchets par tonne de déchets incinérée [E-4-7-1] = Quantité de déchets dangereux incinérés [E-4-7-3] =Quantité de déchets non dangereux incinérés en incinérateur de déchets non dangereux 3. METHODOLOGIE Les émissions issues de l’incinération de déchets sont calculées par e-report en faisant la somme des masses totales de polluants émis rapportés à la masse de déchets incinérés : Emission d' un polluant donné (kg) = ∑m ∑m pollu déch mpollu : masse totale de polluant émis (en kg) mdéch : masse totale de déchets incinérés (en kg) Des Fiches Méthodes relatives au calcul de la masse annuelle des polluants, pour assurer la standardisation des unités de mesure, ont été mises en place. Ces fiches sont conformes à la méthode suggérée par la FNDAE (Fédération nationales des Activités du Déchet) en accord avec le ministère de l’Environnement. Cf Fiche Masse annuelle d’émissions émises par l'unité d'incinération de déchets 4. SOURCES Données Origine Masse de SO2 rejetée (kg) A ou B Masse de HCl rejetée (kg) A ou B Masse de poussières (kg) A ou B Masse de NOx rejetée (kg) A ou B Quantité de déchets dangereux incinérée (tonnes) B Quantité de déchets non-dangereux incinérée (tonnes) B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 37 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement INH06a/ INN07a/ E-4-2-1-d/ E-4-1-1-d /E-4-3-1/ INH05a/ INN06a/ INH12a/ INN13a Masse annuelle d’émissions émises par l'unité d'incinération de déchets 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Usines d’incinération de déchets Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Poussières INH06a Masse annuelle de Poussières émises par l'unité d'incinération de déchets dangereux INN07a Masse annuelle de Poussières rejetée par l'unité d'incinération de déchets non dangereux NOx E-4-2-1-d : Masse annuelle de NOx rejetée par les incinérateurs SOx : E-4-1-1-d Masse annuelle de SOx rejetée par les incinérateurs HCl : E-4-3-1 Masse annuelle de HCl rejetée par les incinérateurs Monoxyde de carbone CO [INH05a] Masse annuelle de CO émis par l'unité d'incinération de déchets dangereux [INN06a] Masse annuelle de CO rejetée par l'unité d'incinération de déchets non dangereux Dioxines : [INH12a] Masse annuellle de dioxines et et de furanes rejetés [INN13a] Masse annuelle de dioxines/furannes rejetée par l'unité d'incinération de déchets non dangereux 3. METHODOLOGIE Poussières : INH06a et INN07a : Masse annuelle de poussière totale émis dans les fumées sortie cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) NOx : E-4-2-1-d = [NN09a]+[INH08a] Masse annuelle de monoxyde d'azote (NO) et de dioxyde d'azote (NO2), exprimée en dioxyde d'azote (NO2), émise dans les fumées sortie cheminée.Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) SOx E-4-1-1-d = INN04a + INH03a Masse annuelle de dioxyde de soufre (SO2) émis dans les fumées sortie cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) HCl E-4-3-1 = INH04a+ INN05a Masse annuelle d'acide chlorhydrique (HCl) émis dans les fumées sortie cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) Monoxyde de carbone CO [INH05a] et [INN06a] : Masse annuelle de monoxyde de carbone (CO) émis dans les fumées sortie cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) Dioxines [INH12a]+[INN13a] : Masse annuelle de dioxines et furannes émise dans les fumées sortie cheminée (moyenne des prélèvements ponctuels ou en continu. Prendre en compte l'ensemble des substances. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 38 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-4-1-1-e/ E-4-2-1-e/ E-4-3-1-e/ E-4-4-1-e/ E-4-5-1-e/ E-4-6-1-e Concentration moyenne des émissions des unités d’incinération des déchets dangereux et non-dangereux 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Usines d’incinération de déchets Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION E-4-1-1-e Concentration moyenne en SOx E-4-2-1-e Concentration moyenne en NOx E-4-3-1-e Concentration moyenne en HCl E-4-4-1-e Concentration moyenne en poussières E-4-5-1-e Concentration moyenne en monoxyde de carbone (CO) E-4-6-1-e Concentration moyenne en dioxines 3. METHODOLOGIE Pour chacun de ces indicateurs la définition est la suivante : Concentration moyenne = Masse annuelle d’émissions émises par l'unité d'incinération de déchets (cf fiche correspondante) / Volume de fumées émis par l'unité d'incinération de déchets non dangereux (cf fiche correspondante) Ex SOx : E-4-1-1-e = E-4-1-1-d / (INN03 + INH02) E-4-1-1-e = Concentration moyenne en SOx E-4-1-1-d = Masse annuelle d’émissions émises par l'unité d'incinération de déchets INN03 + INH02 = Volume de fumées émis par l'unité d'incinération de déchets non dangereux Les valeurs limites mises en comparaison sont les suivantes : CO : 50 mg/Nm3 NOx : 200 mg/Nm3 SOx: 50 mg/Nm3 HCl: 10 mg/Nm3 Poussières : 10 mg/Nm3 Dioxines 0.1 ng/Nm3 Ces valeurs limites sont celles de la directive européenne 2000/76/CE du 4 décembre 2000 transcrite en droit Français par 2 arrêtés du 20 septembre 2002 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 39 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-4-1-1-0 Emissions de SOx 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Indicateur primaire Indicateur calculé Propreté Services à l’énergie Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION SOx : Oxydes de Soufre. Les principales émissions de SOx proviennent de : - la combustion de charbon, fuel ou de gaz par les installations de combustion, - l’incinération des déchets - l’incinération des boues Propreté : En l’absence de méthodologie validée au niveau national, les émissions de SOx dues à la valorisation du biogaz ne sont pas prises en compte. 3. METHODOLOGIE [E-4-1-1-0] = [E-4-1-1-a] + [E-4-1-1-d] + [E-4-1-1-f] Propreté : Les émissions de SOx issues de l’incinération de déchets sont calculées de façon suivante : Emission d' un polluant donné (kg) = ∑ m pollu - mpollu : masse totale de polluant émis (en kg) [E-4-1-1-d] = [INH03a] +[INN04a] =Quantité de SOx rejetée par les incinérateurs [INH03a] = Quantité de SO2 rejetée par les incinérateurs de déchets dangereux Def :Masse annuelle de dioxyde de soufre (SO2) émis dans les fumées sortie cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) [INN04a] = Quantité de SO2 rejetée par les incinérateurs de déchets non dangereux Def : Masse annuelle de dioxyde de soufre (SO2) émise dans les fumées sortie cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) Des Fiches Méthodes relatives au calcul de la masse annuelle des polluants, pour assurer la standardisation des unités de mesure, ont été mises en place. Ces fiches sont conformes à la méthode suggérée par la FNDAE (Fédération nationales des Activités du Déchet) en accord avec le ministère de l’Environnement Eau : = [E-4-1-1-a] Il y a deux manières de calculer les quantités de SOx : Soit vous disposez de la concentration mesurée de chaque polluant dans les fumées (mg / Nm3 gaz sec à 11% O2) et du volume annuel de fumées en Nm3 gaz sec à 11% O2 : M polluant n = ∑C polluant × V fumées 1 Note : si vous disposez de plusieurs mesures de concentration, prendre la valeur moyenne annuelle. - Soit vous disposez du flux horaire pour chaque polluant, exprimé en g / h et du nombre d’heures de fonctionnement annuel du ou des fours exploités par l’EO :M polluant = n ∑F polluant × H fonctionnement 1 Energie : Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 40 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Pour les installations de combustion, le calcul des émissions de SOx fait référence à la directive européenne du 23 octobre 2001 et à l’arrêté français du 13 juillet 2004. Ces documents fixent les valeurs limite d’émission de SOx en fonction des types de combustible et des puissances des installations. Pour tenir compte de la taille des installations, il a été retenu le principe suivant : - Pour les installations de combustion de l’Europe Continentale, les VLE retenues sont celles des installations dont la puissance est supérieure à 50 MW - Pour les autres installations de combustion, les VLE retenues sont celles des installations dont la puissance est supérieure à 20 MW et inférieure à 50 MW. Cette distinction permet d’appliquer des VLE à toutes les installations de combustion des périmètres concernés. Dans tous cas, les émissions peuvent être calculées en utilisant la formule suivante : [E-4-1-1-f]=(3.6*([E-9-4-5-17-2]+[E-9-4-6-16-2])*{VLE_FOL_Sox}+3.6*([E-9-4-5-4-2]+[E-9-4-6-22])*{VLE_FOD_Sox}+3.6*([E-9-4-5-10-2]+[E-9-4-6-8-2])*{VLE_GN_Sox}+3.6*([E-9-4-5-2-2]+[E-9-4-6-12])*{VLE_Charbon_Sox}+3.6*([E-9-4-5-1-2]+[E-9-4-6-0-2]+[E-9-4-5-18-2]+[E-9-4-6-18-2])*{VLE_Bois_Sox})/1000000 Où [E-9-4-5-17-2] = Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI fioul lourd [E-9-4-6-16-2] = Cogénération : Consommation MWh PCI fioul lourd [E-9-4-5-4-2] = Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI de fioul domestique [E-9-4-6-2-2] = Cogénération : Consommation MWh PCI de fioul domestique [E-9-4-5-10-2] = Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI de gaz naturel [E-9-4-6-8-2] = Cogénération : Consommation MWh PCI de gaz naturel [E-9-4-5-2-2] = Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI charbons [E-9-4-6-1-2] = Cogénération : Consommation MWh PCI charbons [E-9-4-5-1-2] = Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI bois [E-9-4-6-0-2] = Cogénération : Consommation MWh PCI bois [E-9-4-5-18-2] = Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI autres biomasses (résidus forestiers, paille, etc.) [E-9-4-6-18-2] = Cogénération : Consommation MWh PCI autres biomasses (résidus forestiers, paille, etc.) SOx (en tonnes équivalentes de SO2)= Ee x 3.6 x Fe x 0.001 Ee (MWh PCI) est la quantité d’énergie entrante exprimée en MWh PCI, 3.6 est le facteur de conversion MWh / GJ Fe est le facteur d’émission fourni dans les documents de référence (cf annexe 6). 4. SOURCES Données Origine Veolia Propreté : Masse de SOx rejetée (kg) A ou B Quantités de combustibles consommées B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 41 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-4-2-1-0 Emissions de NOx 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Indicateur primaire Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION NOx : Oxydes d’Azote. Les principales émissions de NOx proviennent de : - la combustion de charbon, de fuel ou de gaz par les installations de combustion, - l’incinération des déchets, - la combustion de carburants par les sources mobiles. Propreté : en l’absence de méthodologie validée, les émissions de NOx dues à la valorisation du biogaz ne sont pas prises en compte. 3. METHOGOLOGIE Propreté : Les émissions issues de l’incinération de déchets sont calculées par e-report en faisant la somme des masses totales de polluants émis : Emission d' un polluant donné (kg) = ∑ m pollu mpollu : masse totale de polluant émis (en kg) [E-4-2-1-d] =[INNI06]+[INHI06]= [INN09a] + INHI08a =Masse annuelle de NOx rejetée par les incinérateurs [INH08a] = Quantité de NOx rejetée par les incinérateurs de déchets dangereux Def : Masse annuelle de monoxyde d'azote (NO) et de dioxyde d'azote (NO2), exprimée en dioxyde d'azote (NO2), émise dans les fumées sortie cheminée.Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) [INN09a] = Quantité de NOx rejetée par les incinérateurs de déchets non dangereux Def : Masse annuelle de monoxyde d'azote (NO) et de dioxyde d'azote (NO2), exprimée en dioxyde d'azote (NO2), émise dans les fumées sortie cheminée. Pour réaliser le calcul de cette valeur, utiliser la fiche méthode MS02 (Disponible sur Global Report dans Document > Waste > Documents français (support) > Campagne > Fiche incinération) Des Fiches Méthodes relatives au calcul de la masse annuelle des polluants, pour assurer la standardisation des unités de mesure, ont été mises en place. Ces fiches sont conformes à la méthode suggérée par la FNDAE (Fédération nationales des Activités du Déchet) en accord avec le ministère de l’Environnement. Energie : Idem méthodologie SOxFe est le facteur d’émission fourni dans les documents de référence (cf annexe 6). 4. SOURCES Données Origine VEOLIA PROPRETÉ : Masse de NOx rejetée (kg) A ou B Quantités de combustibles consommées C ou D Traitement post combustion (taux d’abattement) F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 42 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 43 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement EAU Thème Indicateurs Rendement des réseaux d'eau potable Indice linéaire de perte Volume d’eau prélevée directement au milieu naturel Eau/ Consommation/ Fuites Eau / rejets Besoins des usines de production d’eau potable Consommation totale d’eau prise sur le réseau (inclus eau de process) Volume total d’eau prélevé Volume d’eau utilisée pour le process Qualité sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité bactériologique Qualité sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité physicochimique Qualité sanitaire de l’eau potable – taux de conformité global Rendement en DBO5 des STEP urbaines d’une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour Rendement en DCO des STEP urbaines d’une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour Nombre d’usines de production d’eau potable Volume d'eau potable introduit dans les réseaux Linéaire de conduites en eau potable (hors branchement) Nombre d'habitants desservis en eau potable Nombre de branchements en eau Nombre d’usines de traitement des eaux usées urbaines Volume d’eaux usées urbaines collecté Linéaire de conduites en assainissement (hors branchement) Nombre d'habitants raccordés en assainissement Nombre d’usines de recyclage des eaux usées traitées Volume d’eaux usées traitées recyclé Eau Propreté Energie X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 44 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-1-1-2 Rendement des réseaux d'eau potable 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Propreté Services à l’énergie Activité eau potable Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION A l'échelle d'un contrat, le rendement d'un réseau d'eau potable est égal au pourcentage que représente le volume d'eau consommé (depuis le réseau, y compris les ventes en gros*), dans le volume d’eau introduit dans le réseau (y compris les achats en gros**). C’est la définition du rendement de réseau donnée par l’IWA (International Water Association) ; techniquement, cela correspond à faire le quotient de tous les volumes utilisés valablement depuis le réseau par les volumes introduits dans le réseau. Cet indicateur de performance a également été retenu en France par le SPDE (Syndicat Professionnel des Distributeurs d’Eau). A l'échelle de l'Entité Opérationnelle (EO), le rendement global est égal au pourcentage que représente la somme des volumes d'eau consommés sur les différents réseaux, dans la somme des volumes d’eau introduits dans ces mêmes réseaux. Remarque : Le calcul du rendement des réseaux s’effectue sur les volumes consommés et introduits de la même année (N ou N-1). Il n’est pas permis de prendre des volumes de 2 années différentes : ex, Vol consommés N-1 et Vol introduits N. Note * Les exports étant considérés comme des ventes en gros ** Les imports étant considérés comme des achats en gros 3. METHODOLOGIE A l'échelle d'un contrat : η = Vc Vi * 100 Où η (%) est le rendement Vi (m3) est le volume introduit dans le réseau ; il est constitué de : Vproduit : volumes injectés dans le réseau aux différents points de production (usines, forages …); Vachats-en-gros : volumes mesurés à l'aide des compteurs servant à suivre les imports et les achats d’eau en gros Vc (m3) est le volume d'eau consommé A l’échelle d’un contrat, les achats d’eau en gros peuvent être effectués auprès de services exploités par Veolia ou par des tiers extérieurs. Les volumes produits et achetés en gros sont des volumes mesurés par les compteurs de production et d’achat en gros. Dans le cas exceptionnel où ils seraient estimés, un commentaire dans le SIE et une note explicative doivent être fournies par l’EO. Note : Sont à exclure du calcul du rendement des réseaux, les contrats pour lesquels l’EO n’assure que la production d’eau sans être responsable ni de son transport ni de sa distribution. Pour la France, on considère que le rendement doit être calculé sur tous les contrats, conformément aux instructions ministérielles validées par la FP2E. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 45 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-1-1-2 Rendement des réseaux d'eau potable, suite 3. METHODOLOGIE (suite) Trois cas de figure sont à considérer pour Vc : Cas 1 : Les Consommations des clients sont mesurées par un compteur et les données sont disponibles en Janvier de l’année N+1 (date à laquelle le rapport environnemental est produit pour l’exercice de l’année N). Dans ces pays, on détermine Vc comme étant la somme : des volumes consommés mesurés (E-7-1-1-2-c) : à partir des relevés des compteurs des clients; à partir des compteurs servant à facturer les ventes d’eau en gros ; - des volumes consommés estimés (E-7-1-1-2-d) : en raison de l’impossibilité d’effectuer un relevé. (Ex : abonné absent) pour les usages du service. Ex : le rinçage des réservoirs, l'utilisation des poteaux et bornes d'incendie, les bornes fontaines, le lavage des voiries, l'arrosage des espaces verts, etc. Chaque Entité Opérationnelle justifie alors les modalités d'estimation des volumes utilisés pour les usages du service lorsqu’ils représentent plus de 3% de Vc. La méthodologie adoptée pour quantifier ces volumes non mesurés devra, soit suivre au plus près la réalité (identifier, pour chaque usage légitime, les volumes moyens couramment utilisés), soit être reconnue par le régulateur. Dans les deux cas, elle devra être explicitée. h = (V +V +V ) (V +V ) clients vente _ en _ gros service produit achats _ en _ gros Soit : * 100 A l’échelle d’un contrat, les ventes en gros peuvent être effectuées auprès de services exploités par Veolia ou par des tiers extérieurs Les indicateurs primaires à renseigner lorsque l’on choisit le cas 1 sont : E-7-1-1-2-c-1 : Volume consommé au cours de l'exercice : part mesurée E-7-1-1-2-d-1 : Volume consommé au cours de l'exercice : part estimée E-7-1-1-2-e-1 : Volumes d'eau potable introduits dans les réseaux de l'Entité Opérationnelle au cours de l'exercice Cas 2 : Les consommations des clients sont mesurées par un compteur et seules les données de l’exercice N-1 sont disponibles en Janvier de l’année N+1 (date à laquelle le rapport environnement est produit pour l’exercice de l’année N) En conséquence, le rendement de réseau de l'année N sera par convention égal au rendement réel de réseau de l'année N-1(constaté a posteriori). Les autres modalités d’applications sont identiques au cas 1 : Les indicateurs primaires à renseigner lorsque l’on choisit le cas 2 sont : E-7-1-1-2-c-2 : Volume consommé au cours de l'exercice N-1 : part mesurée E-7-1-1-2-d-2 : Volume consommé au cours de l'exercice N-1 : part estimée E-7-1-1-2-e-2 : Volumes d'eau potable introduits dans les réseaux de l'Entité Opérationnelle au cours de l'exercice N-1 Cas 3 : Les consommations ne sont pas systématiquement mesurées par un compteur Le rendement est alors calculé avec : Vc = Vi − Vf Où Vf (m3) représente le volume des fuites ; sa valeur est alors estimée selon un protocole dont les principes de calcul sont formalisés par l’EO pour assurer la reproductibilité de la méthode et adressés à VEOLIA Eau. A l'échelle de l'Entité Opérationnelle : Considérons pour l'année 2012 une EO avec n contrats, dont elle assure le reporting 2012 en début d'année 2013. ∑ = ∑ n η 2010 j =1 n Vc V j =1 i × 100 (j est l'indice utilisé pour décrire les n contrats) Les indicateurs primaires à renseigner lorsque l’on choisit le cas 3 sont : E-7-1-1-2-e-3 : Volumes d'eau potable introduits dans les réseaux de l'Entité Opérationnelle au cours de l'exercice E-7-1-1-2-f-3 : Volume des fuites (estimé le cas échéant) Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 46 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-1-1-2 Rendement des réseaux d'eau potable, suite 3. METHODOLOGIE (suite) En pratique : Formules à suivre Cas 1 : ηN ∑ = m j =1 j j j + Vservice + Vvente (Vclients _ en _ gros N ) N N ∑ m Vj j =1 i N × 100 Cas 2 : ηN ∑ = m j =1 j j j + Vservice + Vvente (Vclients _ en _ gros N −1 N −1 N −1 ∑ m Vj j =1 i N −1 × 100 Cas 3 : ηN ∑ = m j =1 (ViNj − V f jN ) ∑ j =1ViNj m × 100 Remarques : ∑ (V n j vente _ en _ gros Remarques Vjservice (m3) représente le volume consommé pour les usages légitimes du service du contrat j. Toute valeur supérieure ou égale à 0,03.Vc doit être justifiée et accompagnée d'une note expliquant les méthodes de détermination adoptées. La valeur du rendement de l’année 2012 de l'EO doit être déterminée à partir des valeurs réelles des rendements 2010 des n réseaux. Les Volumes introduits et consommés à prendre en compte sont ceux de l’exercice précédent (N-1). Vjf (m3) représente le volume des fuites du réseau du contrat j. Ce volume et le rendement associé sont estimés selon un protocole dont les principes de calcul sont formalisés par l'EO et adressés à Veolia Eau. ) j =1 Le terme contient toutes les ventes en gros entre services puisqu’il s’agit de la consolidation des contrats de l’EO, et donc notamment entre services gérés par Veolia. ∑ (V ) contient tous les achats entre services gérés par Veolia. Cette valeur est donc identique à De même, le terme n j j =1 i l’indicateur W.E.7.3 dans le cas d’un service individualisé mais différente lorsqu’il s’agit d’une consolidation de plusieurs contrats qui échangent de l’eau entre eux. 4. SOURCES Données Origine V introduit dans les réseaux (m3) B V consommé mesuré (m3) B V consommé estimé (m3) E V acheté, y compris imports (m3) B V vendu, y compris exports (m3) B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 47 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-1-3 Indice linéaire de perte 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Activité eau potable: Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION L’Indice linéaire de perte (ILP) est une autre façon d’exprimer le volume d’eau perdu sur un réseau de distribution. Alors que le rendement de distribution exprime la part des pertes en eau dans le volume introduit dans le reseau, l’indice linéaire de perte représente le volume d’eau perdu par Km de canalisation. Il s’exprime en m3/Km/j. Contrairement au rendement de réseau, l’ILP n’est pas sensible à la demande en eau. Il permet donc de visualiser réellement, les efforts réalisés en matière de réduction des pertes en eau (détection de fuites, réparation, renouvellement de conduite, etc.). 3. METHODOLOGIE Cette méthodologie vous est communiquée pour information ; le calcul s’effectuant de façon automatique sur la base des données recueillies sur le rendement des réseaux (E.7.1.1) et le linéaire de conduites en eau potable (W.E.7.4). L’Indice linéaire de pertes de l’EO est calculé comme suit : ILP = Vi − Vc L * 365 où Vi : Volume annuel introduit (m3) Vc : Volume annuel consommé (m3) L : linéaire de conduite en Eau potable (Km) 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 48 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-0-1: Volume d’eau prélevée directement au milieu naturel 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Cet indicateur correspond à la somme de tous les prélèvements d’eau effectués par l’Entité Opérationnelle directement au milieu naturel. Il s’agit donc d’un volume d’eau brute, extrait avec les installations de l’Entité Opérationnelle (prise d’eau en eau de surface, puits, forages, captage de sources….). Lorsque l’EO achète de l’eau brute à l’extérieur de l’EO pour compléter ses propres prélèvements, les volumes correspondants sont ajoutés pour le calcul de l’indicateur. Pour les activités de production d’eau potable les volumes d’eau potable achetés à l’extérieur de l’EO sont exclus et font l’objet de l’indicateur W-E-7-3-b. On distingue parmi les eaux prélevées au milieu naturel: - les eaux de surface : eau provenant de lacs, rivières, fleuves etc…ou eau de mer - les eaux souterraines : eau de nappe souterraine quelque soit la qualité de l’eau - les eaux pluviales recueillies, stockées et utilisées 3. METHODOLOGIE Cet indicateur est calculé en faisant la somme des indicateurs primaires suivants pour l’eau et Services à l’énergie : - E-7-0-1-a Volume d’eaux de surface prélevé Def : Par eaux de surface, on entend : eau douce et eau de mer. Les achats d'eau brute doivent être inclus. - E-7-0-1-b Volume d’eaux souterraines prélevées Def : Par eaux souterraines, on entend : eaux de nappe souterraine, quel que soit la qualité de l'eau. Les achats d'eau brute sont inclus. - E-7-0-1-c Volume d’eaux pluviales recueilli, stocké et utilisé Pour la Propreté : GENI21b = Quantité d'eau de surface totale utilisée Def : Eau de surface pompée dans les rivières, lacs ou océans pour les activités du XXX, y inclus le nettoyage, l'arrosage ou les sanitaires,... Ne pas inclure l'eau de pluie ou les lixiviats collectés et utilisés sur le site. Sur les sites multi-activités ne mesurant pas la consommation spécifique à chaque activité, faire une estimation au prorata de la consommation totale. Pas de doubles comptes! Précisez dans ce cas dans un commentaire s'il s'agit d'une valeur mesurée ou estimée. GENI21c = Quantité d'eau souterraine totale utilisée Def : Eaux pompées dans la nappe phréatique par un forage du site, pour les activités XXX, y inclus le nettoyage, l'arrosage, les sanitaires. Sur les sites multi-activités ne mesurant pas la consommation spécifique à chaque activité, faire une estimation au prorata de la consommation totale. Pas de doubles comptes! Précisez dans ce cas dans un commentaire s'il s'agit d'une valeur mesurée ou estimée. Donc, E-7-0-1 =- E-7-0-1-a + E-7-0-1-b + E-7-0-1-c + GENI21b + GENI21c 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 49 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-2 Besoins des usines de production d’eau potable 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Activité eau potable (hors installations de dessalement) (Veolia Eau) Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Il s'agit de la quantité d'eau douce prélevée au milieu naturel mais non mise en distribution, car utilisée au cours de la production d'eau potable. Elle est communément appelée « besoins usine ». Les consommations les plus significatives de cette eau partiellement traitée sont les purges des décanteurs, le lavage des filtres à sable ou au charbon et le lavage des membranes. Remarque : les unités de dessalement ne sont pas concernées par cet indicateur Remarque 2 : cet indicateur ne concerne que l’activité eau potable. Les services d’assainissement n’ont pas à répondre à cet indicateur. 3. METHODOLOGIE Méthode à privilégier : Vc = ∑ (Ve − Vp) Où Vc (m3) est le volume d'eau consommé en production total Ve (m3) est le volume d'exhaure de l'usine considérée (volume prélevé dans le milieu naturel), mesuré ou estimé à partir des courbes de pompes en l'absence de compteur. En France, il s'agit d'appliquer la méthode d'estimation ou de mesure adoptée en vue de déterminer la donnée "volume prélevé sur la ressource" à l'Agence de l'Eau (en France) ou autres organismes de tutelle à l'international. Vp (m3) est le volume produit de l'usine considérée Méthode alternative : En l'absence d'estimation du volume d'exhaure, la méthode suivante s'applique : Vc = ∑ t * Vp 1− t Où Vc (m3) est le volume d'eau consommé en production total Vp (m3) est le volume total produit par les usines de la typologie considérée t est le taux de perte conventionnel adopté pour les usines considérées Source : Veolia Eau Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 50 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-2 Besoins des usines de production d’eau potable, suite 3. METHODOLOGIE (suite) Type de filière de traitement Filière simple, sans filtration ni traitement par membranes Filière comportant au moins une étape de filtration Filière comportant des membranes (hors dessalement d’eau de mer) Filière de dessalement d’eau de mer par osmose inverse t 0% 8% 15% 50% 0 0,08 0,15 0,5 Note : En France, pour l'exercice 2008, l'indicateur de BT intitulé "volume besoin usine" fournira le résultat attendu. 4. SOURCES Données Origine Veolia Eau : Volume produit par les usines de chaque catégorie E, F Veolia Eau : Volume d'exhaure (si possible) de chaque usine E, F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 51 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-5-0 / E 7-5 / GENI21d process) 1. PERIMETRE Métiers concernés : Consommation totale d’eau prise sur le réseau (inclus eau de Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : toutes les activités Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION E-7-5-0 = E-7-5 + GENI21d +W-E-7-3-b Où E-7-5-0 : Consommation totale d’eau prise sur le réseau (inclus eau de process) E-7-5 : indicateur Eau et Services à l’énergie GENI21d : indicateur Propreté W-E-7-3-b : Somme des Volumes d'eau potable achetés à l'extérieur de l'EO (hors eau brute) Il s’agit du volume d’eau acheté à l’extérieur de l’entité et utilisé pour les besoins du personnel et/ou le process. Précisions pour les activités activité Eau et Assainissement pour E-7-5 : Il s’agit du volume d’eau acheté à l’extérieur de l’EO et utilisé pour les besoins du personnel et le process. Attention, pour les usines de production d’eau potable, le volume d’eau acheté pour être mis en distribution est à exclure (mesurer via l’indicateur W-E-7-3-b, cf fiche de W-E-7-3) Précisions pour les acticités Services à l’énergie et Eau – activité Energie pour E-7-5 : il s’agit de l’eau prélevée sur un réseau public pour par exemple faire des appoints dans les circuits de distribution de chaleur. Lorsqu’un seul compteur permet de disposer de la donnée, il est admis que les eaux destinées aux besoins des salariés sont comptabilisés Précisions pour les acticités Services à l’énergie – Propreté pour E-7-5 et GENI21d: Il s’agit de la quantité d’eau prélevée sur le réseau et utilisée sur les sites pour les besoins du personnel et le process. 3. METHODOLOGIE Pour déterminer le « volume total d’eau prélevée sur le réseau », les données provenant des compteurs installés seront privilégiées. 4. SOURCES Données Origine Facture d’eau, données compteurs C, D, F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 52 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-0 Volume total d’eau prélevée 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : toutes les activités Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Cet indicateur correspond à la somme de tous les prélèvements d’eau requis par l’entité. On distingue : - l’eau prélevée sur le milieu naturel (E-7-0-1) - l’eau achetée sur le réseau (E-7-5-0) 3. METHODOLOGIE E-7-0 = E-7-0-1 + E-7-5-0 (cf fiche des composants de la formule) 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 53 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-2-0 Volume d’eau utilisée pour le process 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : toutes les activités Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Cet indicateur correspond au volume total d’eau prélevée sur les sites de Veolia (hors production d’eau potable) duquel sont rajoutés seulement les besoins usines des usines de production d’eau potable. 3. METHODOLOGIE Volume d’eau utilisée pour le process = Volume total d’eau prélevée – Volume d’eau introduit dans les réseaux Avec : - Volume total d’eau prélevée: cf fiche indicateur E-7-0 - Volume d’eau introduit dans les réseaux : cf fiche indicateur W-E-7-3 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 54 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-3-1 Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité bactériologique 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Activité eau potable Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le taux de conformité bactériologique est le nombre de résultats d’analyses bactériologiques conformes (E.7.3.1.b) divisé par le nombre total de résultats d’analyses bactériologiques (E.7.3.1.a). Sont à prendre en compte les analyses usines et réseau. Les paramètres pris en compte sont tous les paramètres bactériologiques faisant l’objet d’une norme réglementaire locale impérative (par exemple en France, on prendra en compte les paramètres faisant l’objet de limites de qualité). Le résultat est exprimé en pourcentage de conformité. 3. METHODOLOGIE: Tx bact = (ΣRAN bactério Conf)/ (Σ RAN bactério)*100 Où Tx bact est le taux de conformité bactériologique RAN : Résultat d’analyse, exprimé en nombre de paramètres analysés et non en nombre d’échantillons prélevés Note : 1. Prendre en compte l’ensemble des analyses bactériologiques réalisées, soit par l’exploitant, soit par les autorités sanitaires. 2. Pour la France, il est acceptable d'exclure les analyses réalisées en fin d'année par la DDASS dont vous ne connaîtriez pas les résultats fin Janvier 2013 3. Les résultats obtenus à partir des analyseurs en continu qui équipent certaines de nos installations, sont à exclure du calcul. 4. Les analyses réalisées sur l’eau brute ne doivent pas être prises en compte. Dans le cadre de la remontée de données techniques pour les usines de production d’eau potable > 60 000 m3/j, les usines concernées devront remonter les indicateurs suivants, focalisés sur les usines : - E-7-3-1-1-a : Focus Usines: Nombre de résultats d'analyse bactério réalisées en sortie d'usine (hors analyse réseaux) - E-7-3-1-1-b : Focus Usines: Nombre de résultats d'analyse bactério conformes en sortie d'usine (hors analyse réseaux) 4. SOURCES Données Origine Résultats d’analyses bactériologiques réalisées en sortie d’usine et sur le réseau A, B Critères de conformité officiels applicables à l’EO G Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 55 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-3-3 Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité physicochimique 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Activités concernées : Activité eau potable Indicateur primaire Propreté Indicateur calculé Services à l’énergie Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le taux de conformité physicologique est le nombre de résultats d’analyses physicochimiques conformes (E.-7.-3.-3.-c) divisé par le nombre total de résultats d’analyses physicochimiques (E.-7.-3.-3.-b). Sont à prendre en compte les analyses usines et réseau. Les paramètres pris en compte sont tous les paramètres physicochimiques faisant l’objet d’une norme réglementaire locale impérative (par exemple en France, on prendra en compte les paramètres faisant l’objet de limites de qualité). Le résultat est exprimé en pourcentage de conformité. 3. METHODOLOGIE: Tx physico = (ΣRAN physico Conf)/ (Σ RAN physico)*100 où Tx physico est le taux de conformité physicochimique RAN : Résultat d’analyse exprimé en nombre de paramètres analysés et non en nombre d'échantillons prélevés. Note : 1. Prendre en compte l’ensemble des analyses physicochimiques réalisées, soit par l’exploitant, soit par les autorités sanitaires. 2. Pour la France, il est acceptable d'exclure les analyses réalisées en fin d'année par la DDASS dont vous ne connaîtriez pas les résultats en février 2012fin janvier 2013. 3. Les résultats obtenus à partir des analyseurs en continu qui équipent certaines de nos installations, sont à exclure du calcul. 4. Les analyses réalisées sur l’eau brute ne doivent pas être prises en compte. Dans le cadre de la remontée de données techniques pour les usines de production d’eau potable > 60 000 m3/j, les usines concernées devront remonter les indicateurs suivants, focalisés sur les usines : - E-7-3-3-1-b : Focus Usines: Nombre de résultats d'analyse physico réalisées en sortie d'usine (hors analyse réseaux) - E-7-3-3-1-c : Focus Usines: Nombre de résultats d'analyse physico conformes en sortie d'usine (hors analyse réseaux) 4. SOURCES Données Origine Résultats d’analyses physicochimiques réalisées en sortie d’usine et sur le réseau A, B Critères de conformité officiels applicables à l’EO G Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 56 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-7-3-2 Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité global 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le taux de conformité global est le nombre de résultats d’analyses conformes (E-7-3-2-b) divisé par le nombre total de résultats d’analyses (E-7-3-2-a), tous paramètres confondus (bactériologique et physico-chimiques). Les paramètres pris en compte sont tous les paramètres faisant l’objet d’une norme réglementaire locale. Le résultat est exprimé en pourcentage de conformité. 3. METHODOLOGIE: Cet indicateur est calculé à partir des indicateurs E-7-3-3 : Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité physicochimique et E-7-3-1 : Qualité Sanitaire de l’eau potable – Taux de conformité bactériologique. 4. SOURCES Données Origine Résultats d’analyses réalisées en sortie d’usine et sur le réseau Critères de conformité officiels applicables à l’EO A, B G Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 57 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-8-1 Rendement en DBO5 des STEP urbaines d'une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Stations de traitement d'eaux usées urbaines d'une capacité installée supérieure à 3 tonnes de DBO5 par jour Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Il s’agit ici du rendement épuratoire moyen annuel mesuré sur le paramètre DBO5 des stations d’épuration d’une capacité supérieure ou égale à 3 t DBO5 /j. DBO5 : Demande Biologique en Oxygène 5 jours 3. METHODOLOGIE A l'échelle d’une station d'épuration : Le rendement épuratoire est défini par le quotient de la charge annuelle éliminée (Charge Entrée – Charge Sortie) et de la charge annuelle reçue en DBO5 (Charge Entrée). Les Charges annuelles « Entrée » et « Sortie » se déterminent sur la base d’échantillons moyens sur 24 heures, asservis au débit pour déterminer le flux journalier de pollution. Il est nécessaire de réaliser plusieurs bilans journaliers (échantillons « entrée » et « sortie » prélevés le même jour) dans l’année pour garantir la représentativité des charges servant au calcul du rendement épuratoire annuel. La Charge Entrée est mesurée avant les retours en tête et le by-pass général de l’Usine de traitement. La Charge Sortie doit tenir compte des éventuels by-pass ayant lieu en cours de traitement. A l'échelle de l’Entité Opérationnelle : h= ∑ Ch arg e Entrée − ∑ Ch arg eSortie ∑ Ch arg e Entrée * 100 Où η (%) est le rendement moyen annuel calculé sur l’ensemble de l’Entité Opérationnelle ChargeEntrée et ChargeSortie sont les charges annuelles de chaque usine, mesurées respectivement en entrée (avant le bypass en tête d’usine) et en sortie et exprimées en kg de DBO5, kg de DCO, kg de N et kg de P. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 58 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-8-1 Rendement en DBO5 des STEP urbaines d'une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour, suite Note: - En France, les données 2006, charges moyennes/jour pour tous les paramètres, seront fournies directement par la DT à partir du 2 février 2007 (requête BO n°14), - En ce qui concerne l’ N et le P, toutes les STEP doivent répondre quel que soit la sensibilité de leur milieu récepteur. Les Charges « Entrée et Sortie » en DBO5 des usines d’une capacité < à 3 tonnes de DBO5/j ne sont plus demandées. Méthode d’estimation des valeurs manquantes Les rendements épuratoires spécifiques (DB05, DCO, MES, N et P) manquants peuvent être simulés selon les règles suivantes établies sur la base d’un effluent domestique français moyen. La table ci-dessous permet : de simuler des valeurs d’entrées manquantes : • DCO entrée = 2,3 DBO5 entrée • MES entrée = DBO5 entrée • N entrée = 0,1 DCO entrée • Etc. d’appliquer des % d’abattement en fonction de la filière de traitement considérée ; d’estimer des rendements épuratoires en cas d’absence d’informations précises. Exemples : • en l’absence de valeur pour la DCO, on peut simuler le rendement en DCO de la manière suivante : η DCO = Max [ 95% du η DBO5 ; 30%]; • idem pour les MES : η MES = Max [ η DCO ; 70%] ; • pour la DBO5 : η DBO5 = Max [ η DCO ; 30%] ; • pour l’Azote : η N = Max [ η DBO5/3 ; 10%] ; • pour le Phosphore : η Pt = Max [ η MES/7 ; 10%]. Les EO qui utilisent cette méthode d’estimation pour fournir de valeurs pour l’année N, devront prévoir de réaliser des analyses lors des années suivantes afin d’une part, de valider le modèle utilisé lors de l’année N et d’autre part, de publier des valeurs réelles à partir de l’année N+1. Note : En ce qui concerne l’ N et le P, toutes les STEP doivent répondre quel que soit la sensibilité de leur milieu récepteur. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 59 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-8-1 Rendement épuratoire des STEP urbaines (stations de traitement biologique) d'une capacité supérieure ou égale à 3 tonnes de DBO5 par jour – 50 000 EH, suite 4. SOURCES Données Origine Quantité de DBO5 reçue (c'est à dire en entrée) en kg/an A, B A, B Quantité de DBO5 en sortie en kg/an Quantité de DCO reçue (c'est à dire en entrée) en kg/an A, B Quantité de DCO en sortie en kg/an A, B Quantité de NGL reçue (c'est à dire en entrée) par les usines situées en zone sensible en kg/an Quantité de NGL en sortie par les usines situées en zone sensible en kg/an Quantité de Pt reçue (c'est à dire en entrée) par les usines situées en zone sensible en kg/an Quantité de Pt en sortie par les usines situées en zone sensible en kg/an Quantité de MES reçue (c'est à dire en entrée) par les usines situées en zone sensible en kg/an Quantité de MES en sortie par les usines situées en zone sensible en kg/an Direction Technique et Performance - A, B A, B A, B A, B A, B A, B Version Externe Janvier 2015 60 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-8-3 Rendement en DCO des STEP urbaines d'une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Activités concernées : Activité d’assainissement Missions concernées : Station d’épuration >= 50 000 EH Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Il s’agit ici du rendement épuratoire moyen annuel mesuré sur le paramètre DCO des stations d’épuration d’une capacité supérieure ou égale à 3 t DBO5 /j. DCO : Demande Chimique en Oxygène 3. METHODOLOGIE A l'échelle d’une station d'épuration : Le rendement épuratoire est défini par le quotient de la charge annuelle éliminée (Charge Entrée – Charge Sortie) et de la charge annuelle reçue en DCO (Charge Entrée). Les Charges annuelles « Entrée » et « Sortie » se déterminent sur la base d’échantillons moyens sur 24 heures, asservis au débit pour déterminer le flux journalier de pollution. Il est nécessaire de réaliser plusieurs bilans journaliers (échantillons « entrée » et « sortie » prélevés le même jour) dans l’année pour garantir la représentativité des charges servant au calcul du rendement épuratoire annuel. La Charge Entrée est mesurée avant les retours en tête et le by-pass général de l’Usine de traitement. La Charge Sortie doit tenir compte des éventuels by-pass ayant lieu en cours de traitement. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 61 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-8-3 Rendement en DCO des STEP urbaines d'une capacité >= 3 tonnes de DBO5/jour, suite A l'échelle de l’Entité Opérationnelle : * 100 Où η (%) est le rendement moyen annuel calculé sur l’ensemble de l’Entité Opérationnelle ; ChargeEntrée et ChargeSortie sont les charges annuelles de chaque usine, mesurées respectivement en entrée « E.8.3.a » (avant le by-pass en tête d’usine) et en sortie « E.8.3.b » et exprimées en Kg de DCO. Méthode d’estimation des valeurs manquantes => Cf. fiche indicateur E.8.1 4. SOURCES Données Origine Quantité de DCO reçue (c'est à dire en entrée) en kg/an (E.8.3.a) A, B Quantité de DCO en sortie en kg/an (E.8.3.b) A, B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 62 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-7-1 Nombre d’usines de production d’eau potable 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Activité eau potable Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Une usine de production d’eau potable est un ensemble d’équipements et/ou d’installations : - destinés à transformer de l’eau prélevée au milieu naturel en eau distribuée. Il peut s’agir d’unités de production avec ou sans traitement, avec ou sans désinfection, - à partir desquels l’eau est mise en distribution. Note : Une usine peut être alimentée par un ou plusieurs captages, d’eau souterraine et/ ou d’eau de surface. Dans l’exemple ci-dessus, il faut compter 4 usines. 3. METHODOLOGIE Recenser les usines et les répartir dans les trois classes prévues dans le questionnaire : • W-E-7-1-a : Nombre d’UP avec traitement (autre que simple désinfection) d’une capacité >= 10 000m3/j • W-E-7-1-b : Nombre d’UP avec traitement (autre que simple désinfection) d’une capacité < 10 000m3/j • W-E-7-1-c : Nombre d’UP sans traitement (avec ou sans désinfection) W-E-7-1 = W-E-7-1-a + W-E-7-1-b + W-E-7-1-c Remarque: Tout procédé de réajustement du pH ou de mise à l’équilibre calco-carbonique est considéré comme un traitement, et en conséquence les usines équipées d’un tel dispositif doivent être recensées en W.E.7.1.a ou b en fonction de leur capacité et non en W.E.7.1.c. 4. SOURCES Données Origine F Nombre d’usines de production d’eau potable Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 63 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-7-3 Volume d'eau potable introduit dans les réseaux 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Activité eau potable Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Il s’agit du volume d’eau total introduit par l’EO dans des réseaux, à destination de clients. Ce volume est égal au volume produit par l’EO augmenté du volume acheté à l'extérieur de l’EO. Ex : Volume d’eau total introduit = Vp1 + Vp2 + Vp3 + VAchat1 EO Vp3 VAchat1 Vp1 Vp2 Cet indicateur n’est pas comparable au dénominateur du calcul de rendement de réseau excepté pour les services individualisés. En effet, dans le cas d’une consolidation de contrats pour le calcul du rendement à l’échelle d’une EO, sont pris en compte tous les achats entre services et pas seulement les achats à des services extérieurs à l’EO. 3. METHODOLOGIE Vd = ∑V produit + ∑V acheté_ extérieur_ EO Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 64 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Les sommes (Σ) sont à réaliser sur l'ensemble des contrats d'eau potable de l’Entité Opérationnelle. Recenser et répartir les volumes dans les deux types dans le questionnaire : • • W.E.7.3.a : Somme des volumes produits W.E.7.3.b : Somme des volumes d'eau potable achetés à l'extérieur de l'EO (hors eau brute) W.E.7.3 = W.E.7.3.a + W.E.7.3.b 4. SOURCES Données Origine Volume produit à l'échelle de chaque contrat (m3) F Volume acheté à l'extérieur de l’EO pour chaque contrat (m3) Direction Technique et Performance - F, C Version Externe Janvier 2015 65 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-7-4 Linéaire de conduites en eau potable (hors branchements) 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Activité eau potable Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le linéaire de conduites en eau potable (hors branchement) est déterminé par la somme des longueurs des conduites de transfert (feeder entre l’usine et le(s) réservoir(s) de distribution) et des conduites de distribution sur lesquelles sont réalisés les branchements. Linéaire de conduites en eau potable = Conduites de transfert + conduite de distribution L’indicateur W.E.7.4.a permet de préciser si le linéaire déclaré ne correspond qu’à des conduites de transfert (cas des contrats de production ayant une mission de transfert, cf. W.E.7.0). Le linéaire de conduites en eau potable ne comprend pas les branchements Compteurs «divisionnaires» non utilisés pour la facturation Conduite de distribution Usine Compteur général ou collectif Compteurs individuels Conduite de transfert Linéaire de conduite en Eau potable Branchement en Eau potable Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 66 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-7-4 Linéaire de conduites en eau potable (hors branchements), suite 3. METHODOLOGIE, suite L’indicateur W.E.7.4.a permet de préciser si le linéaire déclaré ne correspond qu’à des conduites de transfert (cas des contrats de production ayant une mission de transfert, cf. W.E.7.0). Le linéaire de conduites en eau potable ne comprend pas les branchements Remarque : 1. La définition du linéaire de conduite en eau potable est une définition technique. La notion de « responsabilité » ou non de la compagnie de distribution d’eau n’intervient pas. 2. En cas d’individualisation des abonnements (compteur individuel), la longueur de branchement peut être importante. Le branchement peut alors être constitué d’une conduite souvent enterrée, d’une ou plusieurs colonnes montantes collectives et de dérivations individuelles. Recenser et sommer les linéaires de conduites de transfert et de distribution exploitées par l’EO. L’indicateur W.E.7.4.a permet de préciser si le linéaire déclaré ne correspond qu’à des conduites de transfert. Répondre par OUI ou NON. Sont à exclure du recensement : Le s conduite s d’ a m e né e d’ e a u brute (dite s conduite s d’ a dduction) de puis la zone de pré lè ve me nt jus qu’ à l’ us ine de traitement, Les conduites transportant de l’eau non potable (ex : « réseaux d’irrigation ») 4. SOURCES Données Origine Linéaire des conduites en eau potable F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 67 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-7-5 Nombre d’habitants desservis en eau potable 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Activité eau potable Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le nombre d’habitants desservis en eau potable par une Entité Opérationnelle est défini comme la somme des nombres d’habitants desservis par chacun des contrats de distribution d’eau de l’Entité Opérationnelle. . Cf. la définition des missions du service en W.E.7.0 3. METHODOLOGIE Pour chaque contrat, le nombre d’habitants pris en compte sera la population stable, hors effet des variations saisonnières et hors doubles comptes. Les sommes sont à réaliser sur l'ensemble des contrats d'eau potable de l’Entité Opérationnelle. Ce nombre est à répartir en 4 classes. • • finale • • W-E-7-5-a : Nombre d’habitants desservis en eau potable pour production seule W-E-7-5-d : Nombre d’habitants desservis en eau potable pour production seule et transfert, sans distribution W-E-7-5-b : Nombre d’habitants desservis en eau potable pour distribution seule W-E-7-5-c : Nombre d’habitants desservis en eau potable pour production et distribution [W-E-7-5] = [W-E-7-5-a] + [W-E-7-5-d] + [W-E-7-5-b] + [W-E-7-5-c] Note : Le nombre d’habitants desservis en eau potable « pour production seule » et « pour production seule et transfert, sans distribution finale », c.a.d. la population qui consomme l’eau produite mais non distribuée par le groupe peut être estimée à partir des volumes produits et d’un ratio moyen de consommation constaté localement. 4. SOURCES Données Origine Nombre d'habitants desservis par contrat d'eau potable F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 68 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-7-6 Nombre de branchements en eau 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Propreté Services à l’énergie Activité eau potable Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Un branchement en eau est une conduite reliant le réseau public d’eau potable (cf. définition en W.E.7.4) à un point de livraison, généralement matérialisé par un compteur. En cas d’habitat collectif, 2 cas de figures peuvent se présenter : 1. Chaque logement dispose d’un compteur et d’un abonnement individuel ; auquel cas le branchement dessert plusieurs points de livraison. La longueur du branchement peut alors être importante et peut être constituée d’une conduite souvent enterrée, d’une ou plusieurs colonnes montantes collectives et de dérivations individuelles. 2. L’immeuble ou le groupe d’immeuble est équipé d’un compteur général dit de première prise ; auquel cas le branchement dessert un point de livraison Compteurs «divisionnaires» non utilisés pour la facturation Points de livraison Compteur général ou collectif Réseau public Compteurs individuels Poteau incendie Réseau public Branchement en Eau potable Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 69 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-7-6 Nombre de branchements en eau, suite 2. DEFINITION Les branchements en eau à prendre en considération sont les branchements suivants : - les branchements municipaux (bâtiments et appareils), - les branchements particuliers (domestiques, collectifs, industriels et agricoles), - les autres branchements (exports d’eau, ventes en gros). Le nombre de branchements en eau potable d’une Entité Opérationnelle est défini comme la somme des nombres de branchements en eau de chacun des contrats de distribution d’eau de l’Entité Opérationnelle. 3. METHODOLOGIE Recenser, pour chaque contrat, le nombre de branchements en eau, puis sommer ces valeurs pour obtenir une consolidation au niveau de l’EO. Sont à exclure les branchements correspondant à des points de livraison (vente en gros) sur des conduites de transfert dans le cas des « contrats de production seule et transfert ». Les sommes sont à réaliser sur l'ensemble des contrats de distribution d'eau potable de l’Entité Opérationnelle. 4. SOURCES Données Origine Nombre de branchements de chaque catégorie pour chaque contrat Direction Technique et Performance - C, F Version Externe Janvier 2015 70 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-8-3 Volume d’eaux usées urbaines collecté 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Propreté Services à l’énergie Activité assainissement Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le volume d’eaux usées urbaines collecté est constitué des différents volumes d’eaux usées pris en charge par les réseaux d’assainissement (séparatifs « eaux usées » et/ou unitaires) exploités par l’EO. Sur les réseaux unitaires, ce volume peut contenir une part d’eau pluviale qui vient diluer les eaux usées. Par contre, les volumes d’eau pluviale collectés par des réseaux séparatifs d’eau pluviales sont à exclure du recensement Ce volume collecté est constitué : • du volume d’eaux usées adressé aux usines de traitement exploitées par l’EO. Ce volume se répartit en deux catégories : - le volume d’eaux usées déversé en tête de station (by-pass général de l’usine) : W.E.8.3.a ; - le volume d’eau entrant dans la station pour traitement (traitement partiel ou complet) : W.E.8.3.b ; • du volume d’eaux usées déversé au milieu naturel (en cas d’absence de station d’épuration) : W.E.8.3.c • du volume d’eaux usées adressé à l’entrée d’usines de traitement exploitées par des tiers : W.E.8.3.d ; • du volume d’eaux usées déversé dans un réseau d’assainissement exploité par un tiers : W.E.8.3.e. Cas des Contrats de collecte & traitement DO DO STEP W.E.8.3.b PR W.E.8.3.a réseau hors EO DO Point de comptage W.E.8.3 = W.E.8.3.a + W.E.8.3.b Cas des Contrats de transport & traitement DO DO STEP W.E.8.3.b PR M I L I E U N A T U R E L W.E.8.3.a réseau hors EO DO W.E.8.3 = W.E.8.3.a + W.E.8.3.b Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 71 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-8-3 Volume d’eaux usées urbaines collecté, suite 2. DEFINITION, suite Cas des Contrats de collecte seule DO W.E.8.3.c W.E.8.3 = W.E.8.3.c Transfert de responsabilité STEP N A T U R E L DO W.E.8.3.d W.E.8.3 = W.E.8.3.d DO M I L I E U DO réseau hors EO W.E.8.3.e W.E.8.3 = W.E.8.3.e PR DO Estimé sur la base de l’assiette de facturation ou sur des mesures réalisées en réseau Note : 1. Les volumes déversés par les déversoirs d’orage (DO) et les trop-pleins des postes de relèvement (PR) répartis sur le réseau ne sont pas à comptabiliser. 2. En France, le volume d’ERU collecté est composé du « volume entrée système » dans OPUS ou « volume arrivant » dans BT auquel s’ajoutent les volumes W.E.8.3.c, d et e (estimés ou mesurés). 3. METHODOLOGIE Identifier les composantes (a, b, c, d et e) des différents systèmes d’assainissement exploités par l’EO puis les consolider par catégorie. Le W.E.8.3 de l’EO est la somme des 5 catégories. Dans le cas où il n’existe pas d’usine de traitement des eaux usées, le volume collecté pourra aussi être estimé en réalisant le produit du nombre d’habitants raccordés (cf. fiche W.E.8.5) par un ratio (m3/habitant/an) représentatif de la région ou du pays (et incluant les volumes rejetés au réseau par les industriels). 4. SOURCES Données Origine Volume d’eau usée by-passé (m3) E, F Volume d’eaux usées traité E, F Volume d’eaux usées collecté (m3) E, F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 72 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-8-4 Linéaire de conduites en assainissement (hors branchements) 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Activité assainissement Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le linéaire de conduites en assainissement (hors branchement) est déterminé par la somme des longueurs des conduites de collecte sur lesquelles sont réalisés les branchements et des conduites de transport. L’indicateur W.E.8.4.a permet de préciser si le linéaire déclaré ne correspond qu’à des conduites de transport (cas des contrats de traitement seul ayant une mission de transport des eaux usés, cf. W.E.8.0). 3. METHODOLOGIE Recenser et sommer les linéaires de conduites de collecte et de transport exploitées par l’EO. L’indicateur W.E.8.4.a permet de préciser si le linéaire déclaré ne correspond qu’à des conduites de transport. Répondre par OUI ou NON. - Sont à exclure du recensement, les conduites acheminant l’eau traitée de la sortie usine au point de déversement au milieu naturel - Intégrer la longueur des conduites d’eau pluviale si ces dernières sont comprises dans le périmètre des installations déléguées. 4. SOURCES Données Origine Linéaire des conduites en assainissement (y compris, l’eau pluvial, le cas échéant) F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 73 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-8-5 Nombre d’habitants raccordés en assainissement 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Propreté Services à l’énergie Activité assainissement Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Le nombre d’habitants raccordés en assainissement est défini comme la somme des nombres d’habitants qui bénéficient du service de l’assainissement desservis par le biais de chacun des contrats (de « collecte », « traitement », « transport & traitement » et/ou « collecte & traitement ») de l’Entité Opérationnelle. => Cf. la définition des missions du service en W.E.8.0. 3. METHODOLOGIE Le nombre d’habitants pris en compte sera la population stable, hors effet des variations saisonnières et hors doubles comptes. Les sommes sont à réaliser sur l'ensemble des contrats Assainissement de l’Entité Opérationnelle. Ce nombre est à répartir en 4 classes. 1. 2. 3. 4. Nombre d’habitants raccordés en assainissement pour collecte seule : W.E.8.5 a Nombre d’habitants raccordés en assainissement pour traitement seul : W.E.8.5 b Nombre d’habitants raccordés en assainissement pour transport et traitement seul : W.E.8.5 d Nombre d’habitants raccordés en assainissement pour collecte et traitement : W.E.8.5 c W.E.8.5 = W.E.8.5.a + W.E.8.5.b + W.E.8.5.d + W.E.8.5.c Note : Le nombre d’habitants raccordés en assainissement pour « traitement seul » et « transport et traitement seul », c.a.d. la population dont Veolia traite les eaux usées sans en assurer la collecte est évaluée à partir de la capacité de l’usine exprimée en équivalent habitant ; 4. SOURCES Données Origine Nombre d'habitants raccordés par contrat d'assainissement Direction Technique et Performance - F Version Externe Janvier 2015 74 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-8-7 Nombre d’usine de recyclage des eaux usées traitées 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Propreté Services à l’énergie Activité assainissement Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION On appelle « Usine de recyclage des eaux usées traitées », les installations à partir desquelles des eaux usées traitées provenant de stations d’épuration sont recyclées afin d’être réutilisées pour un nouvel usage (irrigation agricole, ressource alternative pour l’industrie, etc.). Une usine de recyclage des eaux usées traitées transforme un « rejet » de station d’épuration en « ressource alternative » en eau. Une usine de recyclage peut se situer : - soit directement après une station d’épuration d’eaux usées (elle peut être dans l’enceinte de la step), - soit être déportée au plus près du lieu d’usage des volumes d’eaux traitées recyclées. Les technologies de traitement mises en œuvre sur une usine de recyclage diffèrent en fonction du nouvel usage envisagé pour ces eaux traitées recyclées. Il peut s’agir d’une série de lagunes suivies ou non d’une désinfection mais également d’un traitement membranaire couplé à une désinfection poussée. 3. METHODOLOGIE Recenser et dénombrer les usines de recyclage des eaux usées traitées. 4. DONNEES NECESSAIRES Données Origine Nombre d’usines de recyclage des eaux usées traitées F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 75 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-8-8 Volume total d’eaux usées traitées recyclé 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Propreté Services à l’énergie Activités assainissement Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION On entend par « Volume d’eaux usées traitées recyclé », des volumes d’eau qui, à la sortie d’une usine d’épuration ou après avoir transités par une usine de recyclage des eaux usées traitées (cf. définition en W-E-8-7) font l’objet d’une nouvelle utilisation en tant que ressource en eau, soit en externe soit en interne. Exemples de réutilisation de ces volumes d’eaux usées traitées recyclées : - Recharge / restauration de nappes (quantité, qualité) - Arrosage, Irrigation agricole, fertilisation, - Entretien / maintien de zones humides, - Barrière anti-pollution ou anti-intrusion d’eau de mer, - Maintien du débit écologique d’un cours d’eau, - Ressource alternative pour l’industrie, - Etc. Réutilisation interne (hors process) : • Eau réutilisée par les camions de curage, • Eau réutilisée pour l’arrosage des espaces verts du site, Attention : dans le cas de la réutilisation interne, il faut exclure l’eau réutilisée sur site à des fins de process ou de nettoyage d’équipements du process. Donc par exemple, il faut exclure l’eau qui sert au lavage des machines, l’eau qui sert pour faire les dosages, etc. STEP V0 : Volume rejeté au milieu naturel V1 : Volume d’eau usée traitée recyclé sans traitement complémentaire Usine de Recyclage V2 : Volume d’eau usée traitée envoyé vers une usine de recyclage V3 : Volume d’eau usée traitée recyclé après traitement complémentaire Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 76 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement W-E-8-8 Volume total d’eaux usées traitées recyclé suite Plusieurs cas de figure sont possibles 1. Veolia Water gère la STEP et l’Usine de recyclage : Volume d’eaux usées traitée recyclé = V1 (s’il existe) + V3 2. Veolia Water gère la STEP mais pas l’Usine de recyclage : Volume d’eaux usées traitée recyclé = V1 (s’il existe) + V2 3. Veolia Water gère l’Usine de recyclage mais pas la STEP : Volume d’eaux usées traitée recyclé = V3 44. Il n’y a pas d’usine de recyclage, l’eau est réutilisée directement à la sortie de la STEP exploitée par Veolia Water Volume d’eaux usées traitées recyclé = V1 Ce volume d’eaux usées traités recyclé s’exprime en m3/an. Une distinction est faite entre volume d’eaux usées traitées recyclé en interne et en externe. 3. METHODOLOGIE: - W-E-8-8-a : Volume d’eaux usées traitées recyclé en externe - W-E-8-8-b : Volume d’eaux usées traitées recyclé en interne (pour les espaces verts ou les camions de curage) 4. DONNEES NECESSAIRES Données Origine Volume annuel d’eaux usées traitées recyclé (m3/an) F Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 77 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ENERGIE Eau Propreté Services à l’énergie Production totale d'énergie (électrique et thermique) X X X Production d’énergies renouvelables et alternatives X X X Ratio de l’énergie produite à partir de sources renouvelables ou alternatives, sur l’énergie consommée X X X Consommation d'énergies renouvelables et alternatives X X X Part d’énergies renouvelables et alternatives consommées X X X Consommation totale d’énergie (électrique et thermique) X X X X X X X X Thème 09 - Energie Indicateurs Quantité d’électricité achetée d’origine renouvelable Quantité d’électricité achetée d’origine renouvelable Part de biomasse combustible consommée X X RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 78 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-1 Production totale d’énergie (électrique et thermique) 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Energie électrique : Energie produite par les turbines à vapeur, turbines à gaz et moteurs thermiques, associés à des productions d’énergie thermique. Energie thermique : Energie produite par transformation des combustibles (déchets inclus) dans les chaudières NB : Depuis 2006, cet indicateur prend également en compte, en plus de l’énergie thermique ou électrique vendue à l’extérieur, l’énergie produite et utilisée en interne. Les ventes de biogaz épuré sont également prises en compte, en équivalent énergie thermique. [E-9-1] = [E-9-1-2] + [E-9-1-1-0] Avec : [E-9-1-2] : Production totale d'énergie thermique [E-9-1-1-0] : Production totale d'énergie électrique Où E-9-1-2 = [E-9-1-2-1]+[E-9-1-2-2]+[E-9-1-2-3]+[E-9-1-2-a]+[E-9-1-2-b]+[BIT09b]+[LAN15]+[E-9-4-2-h]+[E-9-4-2-k]+[En-9-62-a] Avec [E-9-1-2-1] = Production de MWh vendus au compteur - Installations thermiques classiques (Services à l’énergie) [E-9-1-2-2] = Production de MWh utiles pour services gérés (ECS, chauffage, etc.) - Installations thermiques classiques (Services à l’énergie) [E-9-1-2-3] = Production de MWh vendus au compteur - Cogénérations (Services à l’énergie) [E-9-1-2-a] = Energie thermique vendue par le CSD pour déchets non-dangereux (Propreté) [E-9-1-2-b] = Total énergie thermique vendue par les incinérateurs (Propreté) = ([INN20] Energie thermique vendueIncinération de déchets non dangereux+[INH18] Quantité d'énergie thermique vendue) [BIT09b] = Electricité produite par l'unité de méthanisation (Propreté) [LAN15] = Energie thermique produite à partir du biogaz (Propreté) [E-9-4-2-h] = Chaleur produite (à partir de Biogaz) et consommée (Eau) [E-9-4-2-k] = Chaleur produite (à partir de Biogaz) et vendue (Eau) [En-9-6-2-a] = Chaleur livrée au réseau (Eau) Et Où E-9-1-1-0 = [E-9-1-1]+[E-9-1-1-a]+[E-9-1-1-b]+[E-9-4-11]+[E-9-4-12]+[BIT09d]+[E-9-4-1-i]+[E-9-4-1-l]+[E-9-4-2-g]+[E-9-4-2j]+[E-9-4-2-i]+[E-9-4-2-l]+[En-9-6-1-a] [E-9-1-1] = Production de MWh électriques vendus - Cogénérations (Services à l’énergie) [E-9-1-1-a] = Electricité vendue par le CSD (Propreté) [E-9-1-1-b] = Total électricité vendue par les incinérateurs (Propreté) = ([INN22] Electricité vendue-Incinération de déchets non dangereux +[INH20] = Quantité d'électricité vendue ) [E-9-4-11] = Energie électrique autoconsommée par le CSD - stockage de déchets non dangereux (Propreté) = ([LAN16] Electricité produite de biogaz -[E-9-1-1-a] Electricité vendue par le CSD) [E-9-4-12] = Electricité autoconsommée par les incinérateurs (Propreté) [BIT09d] = Electricité produite par l'unité de méthanisation (Propreté) [E-9-4-1-i] = Electricité produite et consommée (à partir d'ENR) (Eau) [E-9-4-1-l] = Electricité produite et vendue (à partir d'ENR) (Eau) Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 79 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement [E-9-4-2-g] = Electricité produite (à partir de Biogaz) et consommée (Eau) [E-9-4-2-j] = Electricité produite (à partir de Biogaz) et vendue (Eau) [E-9-4-2-i] = Electricité produite et consommée (à partir d'ENR) (Eau) [E-9-4-2-l] = Electricité produite et vendue (à partir d'EnR) (Eau) [En-9-6-1-a] = Electricité livrée au réseau (Eau) 3. METHODOLOGIE La production totale d’énergie électrique représente la somme des énergies produites et mesurées par le biais de compteurs. 4. SOURCES Données Origine Production d’énergie électrique B Production d’énergie thermique B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 80 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-1-4 Production d’énergies renouvelables ou alternatives 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Les Energies Renouvelables sont des énergies renouvelées ou régénérées naturellement, indéfiniment, et de façon inépuisable. Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants : énergie solaire, hydraulique, éolienne, marémotrice, géothermique profonde, biomasse... Production d’énergie thermique et électrique, utilisée en interne ou en externe, à partir de : - Géothermie - Biogaz, gaz de mine - Bois / autres biomasses - Rejets industriels - Solaire (thermique ou photovoltaïque) - Incinération des déchets - Chaleur récupérée (industrie ou UIOM) Les Energies Alternatives sont des sources d’énergie d’origine naturelle ou industrielle ou énergie calorifique, perdues lorsqu’elles ne sont pas récupérées immédiatement. (ex : chaleur produite par le fonctionnement d’un équipement ou d’un procédé industriel). Eau : Production d’énergie thermique et électrique pour auto-consommation et vente à l’extérieur Propreté : Production d’énergie électrique pour auto-consommation et vente à l’extérieur, production d’énergie thermique pour vente à l’extérieur uniquement. A ce jour, la production d’énergie thermique pour auto-consommation n’est pas reportée. Services à l’énergie : Production d’énergie pour vente à l’extérieur NB : la production d’énergie renouvelable seule correspond à l’indicateur [E-9-4-1-0] 3. METHODOLOGIE Précisions pour les activités des Services à l’énergie : Production d’énergie thermique : Cas où les MWh thermiques sont connus La production d’énergie thermique est la somme des productions unitaires. Cas où les MWh thermiques produits ne sont pas connus La production d’énergie est calculée sur la base du rendement réel de l’installation. P = ∑ C j *η j Où : P : production d’énergie (MWh) Cj : consommation du combustible j pour la production d’énergie thermique (MWh PCI) ηj : rendement réel de l’installation de production d’énergie thermique à partir du combustible j (%) Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 81 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-1-4 Production d’énergies renouvelables ou alternatives, suite 3. METHODOLOGIE (suite) Dans le cas où les rendements réels ne sont pas disponibles, les rendements moyens suivants sont utilisés pour les différentes sources : Source Rendement moyen par défaut Géothermie - Solaire 98 % Biogaz 85 % Gaz de mine 85 % Bois - Biomasse 80 % Rejets industriels – chaleur récupérée (UIOM) 98 % Autres 85 % Note : Valorisation du biogaz pour Veolia Eau : se reporter à la note correspondante de la fiche E.9.4.2 Formule : [E-9-4-1-i]+[E-9-4-1-l]+[E-9-4-2-g]+[E-9-4-2-j]+[E-9-4-2-h]+[E-9-4-2-k]+[E-9-4-2-i]+[E-9-4-2-l]+[En-9-5-1-b]+[En-9-5-2b]+([E-9-4-5-1-2]+[E-9-4-6-0-2])*0.8+([E-9-4-5-9-2]+[E-9-4-6-7-2])*0.85+([E-9-4-5-13-2]+[E-9-4-6-15-2])*0.98+([E-9-4-514-2]+[E-9-4-6-11-2])*0.98+([E-9-4-5-15-2]+[E-9-4-6-12-2])*0.98+([E-9-4-5-16-2]+[E-9-4-6-13-2])*0.85+[E-9-1-2-a]+[E-9-12-b]+[E-9-1-1-a]+[E-9-1-1-b]+[E-9-4-11]+[E-9-4-12]+[BIT09b]+[BIT09d] Avec : Eau [E-9-4-1-i] Electricité produite et consommée (à partir d'ENR) [E-9-4-1-l] Electricité produite et vendue (à partir d'ENR) [E-9-4-2-g] Electricité produite (à partir de Biogaz) et consommée [E-9-4-2-j] Electricité produite (à partir de Biogaz) et vendue [E-9-4-2-h] Chaleur produite (à partir de Biogaz) et consommée [E-9-4-2-k] Chaleur produite (à partir de Biogaz) et vendue [E-9-4-2-i] Electricité produite et consommée (à partir d'ENR) [E-9-4-2-l] Electricité produite et vendue (à partir d'EnR) [En-9-5-1-b] Production brute d'électricité à partir de source renouvelable [En-9-5-2-b] Production brute de chaleur à partir de source renouvelable Services à l’énergie [E-9-4-5-1-2] Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI bois [E-9-4-6-0-2] Cogénération : Consommation MWh PCI bois [E-9-4-5-9-2] Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI de gaz de mine (grisou) [E-9-4-6-7-2] Cogénération : Consommation MWh PCI de gaz de mine (grisou) [E-9-4-5-13-2] Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI de géothermie [E-9-4-6-15-2] Cogénération : Consommation MWh PCI de géothermie [E-9-4-5-14-2] Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI de chaleur récupérée / UIOM [E-9-4-6-11-2] Cogénération : Consommation MWh PCI de chaleur récupérée / UIOM [E-9-4-5-15-2] Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI de chaleur récupérée / Industrie [E-9-4-6-12-2] Cogénération : Consommation MWh PCI de chaleur récupérée / Industrie [E-9-4-5-16-2] Toutes installations sauf cogénération : Consommation MWh PCI d'autres combustibles [E-9-4-6-13-2] Cogénération : Consommation MWh PCI d'autres combustibles Propreté [E-9-1-2-a] Energie thermique vendue par le CSD pour déchets non-dangereux [E-9-1-2-b] Total énergie thermique vendue par les incinérateurs [E-9-1-1-a] Electricité vendue par le CSD [E-9-1-1-b] Total électricité vendue par les incinérateurs [E-9-4-11] Energie électrique autoconsommée par le CSD - stockage de déchets non dangereux [E-9-4-12] Electricité autoconsommée par les incinérateurs [BIT09b] Energie thermique produite par l'unité de méthanisation (eau chaude et/ou vapeur) [BIT09d] Electricité produite par l'unité de méthanisation Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 82 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement 4. SOURCES Données Origine Production d’énergie électrique A ou B Production d’énergie thermique A ou B Consommation de combustibles A ou B Rendement réel de l’installation thermique A ou B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 83 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-2 Consommation d'énergies renouvelables et alternatives 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Les Energies Renouvelables sont des énergies renouvelées ou régénérées naturellement, indéfiniment, et de façon inépuisable. Les Energies Alternatives sont des sources d’énergie d’origine naturelle ou industrielle ou énergie calorifique, perdues lorsqu’elles ne sont pas récupérées immédiatement (cogénération et gaz de mines). NB : la consommation d’énergie renouvelable seule correspond à l’indicateur [E-9-2-0] 3. METHODOLOGIE Les consommations d'énergies renouvelables et alternatives correspondent : Eau : Cet indicateur somme les consommations d’énergies renouvelables ou alternatives Electricité produite et consommée (à partir d'ENR) E-9-4-1-i Electricité produite (à partir de Biogaz) et consommée [E-9-4-2-g] Chaleur produite (à partir de Biogaz) et consommée [E-9-4-2-h] Electricité produite et consommée (à partir d'ENR) [E-9-4-2-i] Propreté : Aux autoconsommations d’électricité des incinérateurs [E-9-4-12], CSD [E-9-4-11], et unités de traitement biologique ([BIT09d]-[BIT09e] produit – vendu) A l’énergie provenant des déchets incinérés (PCI des déchets) [INN22a] + [INH20a] A l’énergie récupérée lors de la combustion du biogaz. Consommations d’énergies renouvelables : - 100% des autoconsommations d'électricité des CSD et unités de traitement biologique [LANI41] - 50% des autoconsommations d'électricité des incinérateurs - 50% de l’énergie produite par l’incinération des déchets non dangereux - 100% du méthane capté et valorisé - 100% de la quantité d’énergie achetée d’origine renouvelable Consommations d’énergies alternatives : - 50% des autoconsommations d'électricité des incinérateurs - 50% de l’énergie produite par l’incinération des déchets non dangereux - 100% de l’énergie produite par l’incinération des déchets dangereux Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 84 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-2 Consommation d'énergies renouvelables et alternatives, suite 3. METHODOLOGIE, (suite) Carburants : Il s’agit uniquement de l’énergie issue de certains carburants. Consommations d’énergies renouvelables : - Les consommations de Biogaz Facteur de conversion pour le biogaz = EnCom_BioGaz = 0.01047 MWh/m3 - 30% des consommations de Biogazole (diester) [E-3-10-3] Facteur de conversion pour le biogaz = EnCom_Diester = 9.98 MWh/m3 - 85% des consommations de Bioéthanol [E-3-10-3-b] Facteur de conversion pour le bioéthanol = EnCom_Bioéth= 9.55 MWh/m3 Consommations d’énergies alternatives : - 70% des consommations de Biogazole (diester) - 15% des consommations de Bioéthanol Services à l’énergie : Elles concernent les installations de combustion classique et les installations de co-génération, et correspondent à : Consommations d’énergies renouvelables : - Les consommations de bois E-9-4-5-1-2 + [E-9-4-6-0-2] - Les consommations de géothermie [E-9-4-5-13-2] + [E-9-4-6-15-2] - Autres [E-9-4-5-16-2] + [E-9-4-6-13-2] Consommations d’énergies alternatives : - Les consommations de gaz de mine (grisou) E-9-4-5-9-2 + [E-9-4-6-7-2] - Les consommations de chaleur récupérée : UIOM (incinérateurs d’ordures ménagères) [E-9-4-5-14-2] + [E-9-4-611-2] - Les consommations de chaleur récupérée par les industries [E-9-4-5-15-2] + [E-9-4-6-12-2] La « Consommation d'énergies renouvelables et alternatives » correspond donc à la somme de l’ensemble des consommations citées ci-dessus, pour chaque division, auxquelles on ajoute la Quantité d'électricité achetée d'origine renouvelable (cf fiche E-9-4-13) Formule : [E-9-4-5-1-2]+[E-9-4-5-9-2]+[E-9-4-5-13-2]+[E-9-4-5-16-2]+[E-9-4-6-0-2]+[E-9-4-6-7-2]+[E-9-4-6-13-2]+[E-9-4-6-15-2]+[E-94-5-14-2]+[E-9-4-5-15-2]+[E-9-4-6-11-2]+[E-9-4-6-12-2]+[E-9-4-1-i]+[E-9-4-2-g]+[E-9-4-2-h]+[E-9-4-2-i]+[E-9-4-11]+[E-9-412]+[INN22a]+[INH20a]+[LANI41]+[BIT09d]-[BIT09e]+[E-3-10-3]*{EnCom_Diester}+[E-3-10-3-b]*{EnCom_Bioéth}+[E-3-103-c]*{EnCom_BioGaz}+[E-9-4-13] 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 85 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-2-1 Part d’énergies renouvelables consommées 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Les Energies Renouvelables sont des énergies renouvelées ou régénérées naturellement, indéfiniment, et de façon inépuisable. % ENR consommé = [E-9-2-0] / [E-9-4]] NB : La part d’énergie renouvelable et alternative consommée correspond à l’indicateur [E-9-2-1-0] 3. METHODOLOGIE Chaque installation est équipée d’un comptage mesurant la quantité d’énergie renouvelable consommée. % énergie renouvelable consommé = Σ énergie renouvelable consommée x 100 Consommation totale d’énergie* 4. SOURCES Données Origine Consommation d’énergie renouvelable C ou D Consommation totale d’énergie Cf. fiche correspondante Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 86 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-4 Consommation totale d'énergie (électrique et thermique) 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION La consommation totale d’énergie correspond au besoin énergétique du groupe. Elle comprend l’ensemble des consommations relatives aux sources fixes de process, aux sources mobiles de process et aux sources mobiles de service. L’énergie consommée peut être produite par un tiers (électricité produite par un opérateur public…) ou produite en interne (valorisation du biogaz, solaire, géothermie…). Cet indicateur résulte de la somme de 2 indicateurs E-9-4-a (consommation totale d’énergie électrique) et E-9-4-b (consommation totale d’énergie thermique. Eau : Cet indicateur somme : la consommation d’énergie pour le service de l’eau potable (E.9.4.1.), la consommation d’énergie pour le service de l’assainissement (E.9.4.2.), la consommation d’énergie pour le service de l’énergie (En.9.4), la consommation en carburant des véhicules (E.3.10). Propreté : Elle englobe les consommations de combustibles fossiles des sites (fioul, gasoil, gaz naturel), la consommation de carburant des véhicules, l’électricité achetée et la part de l’électricité auto-consommée issue de la valorisation des déchets ainsi que l’énergie thermique consommée au travers de la combustion de déchets et de biogaz. Services à l’énergie : La consommation d’énergie totale prend en compte : - les consommations de combustibles fossiles (charbon, fuel, gaz naturel, carburants), - les consommations d’électricité et de chaleur, - les consommations d’énergies renouvelables (géothermie, biomasse, gaz de mine…). 3. METHODOLOGIE Propreté : La consommation d’énergie totale est calculée comme suit : C (consommation total MWh) = Qelec + Qfuel x FCfuel + Qcarburant x FCcarburant + Qgaz + Qtherm Avec : - Qelec est la quantité d’électricité achetée et produite pour auto-consommation par VEOLIA PROPRETÉ (en MWh) - Qfuel est la quantité de fuel consommée par les engins et équipements VEOLIA PROPRETÉ - Qcarburant est la quantité de carburant consommée par les véhicules VEOLIA PROPRETÉ - Qgaz est la quantité de gaz consommée par les engins et équipements VEOLIA PROPRETÉ (en MWh) - FCfuel et FCcarburant sont les facteurs de conversion du m3 de fuel et de carburants en MWh PCI (cf. indicateur E 3.4) - Qtherm est l’énergie thermique consommée par Veolia PROPRETE (MWh) [E-9-4-a]= ([E-9-4-9] +[GEN12]+[GENI28])*{GENK21}+[E-9-4-10]+[GEN13]*{EnCom_Ess} + [E-9-1-2]-[BIT09c]-[E-9-1-2-b][ E-9-1-2-a] Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 87 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-4 Consommation totale d'énergie (électrique et thermique), suite 3. METHODOLOGIE (suite) Services à l’énergie : C (consommations totales MWh) = Q (m3, tonnes ou MWh) x FC (MWh/ m3, tonnes) Q sont les quantités de combustibles consommées, FC sont les facteurs de conversion. Facteurs de conversions : Source : AIE et British Petroleum m3 Charbon Gaz 1000 Fuel lourd 1 Carburant 1 (Diesel, fuel domestique) Electricité / Chaleur / Tonnes 1 0,730 0,939 0,839 MWh PCI 7,21 10,50 10,48 9,37 Tep 0,9 0,9014 0,8054 MJ 25956 37681 37741 33722 / / 1 0,28 0,0860 0,0239 3601 1000 Facteurs Energie en Méga MWh / m3 (Veolia Transdev, avril 2008) pour les carburants des véhicules Carburant Gazole routier / Diesel Gazole Maritime Diesel Marine Léger (DMLS) Diesel Marine Lourd Gecam (émulsion Eau Gazole) Diester (Bio gazole 30%) Bioéthanol * BioGaz * Gaz Naturel Véhicule (GNV) Gaz Pétrole Liquéfié (GPL) Essence Facteur Energie Méga Wh / m3 Source Code GlobalReport 10.12 1,12 10,8798 10,8798 9,12 9,98 9,55 0.01047 0.01047 7,4 9,55 Giec 2001 Giec 2001 Giec 2001 Giec 2001 Giec 2001+Teneur en eau Giec 2001+Acv Ademe Veolia Transdev 2004* Veolia Transdev 2004* Veolia Transdev 2004 Veolia Transdev 2004 Giec 2001 EnCom_Diesel EnCom_GoMar EnCom_DMLS EnCom_FO380 EnCom_Aquaz EnCom_Diester EnCom_Bioéth EnCom_BioGaz EnCom_GNV EnCom_GPL EnCom_Ess * = Les filières de production sont trop différentes et trop variables pour avoir des facteurs spécifiques "Bio". On reprend donc les facteurs des carburants similaires fossiles. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 88 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-4 Consommation totale d'énergie (électrique et thermique), suite 4. SOURCES Données Origine Services à l’énergie : Consommation d’énergie fossile (charbon, gaz, fuel, carburants) Services à l’énergie : Consommation d’eau chaude achetée C ou D Services à l’énergie : Consommation d’électricité achetée C ou D Services à l’énergie : Consommation de : géothermie, biogaz, biomasse, déchets, rejets industriels Services à l’énergie : Quantité d’électricité achetée par VEOLIA PROPRETÉ (en MWh) Propreté : Quantité de fuel consommée par les engins et équipements des services de la propreté (en m3) Propreté : Quantité de gaz consommée par les engins et équipements des services de la propreté (en m3) Quantité de carburant consommée par les véhicules (en m3) C ou D Production d’énergie électrique par l’incinération, le stockage et le traitement biologique (MWh) Vente d’énergie électrique par l’incinération, le stockage et le traitement biologique (MWh) Quantité totale d’énergie contenue dans les déchets incinérés (MWh) Volume de biogaz consommé dans l’unité de valorisation énergétique (m3) Direction Technique et Performance - C ou D D A, B ou D A, B ou D C ou D B B ou D B ou D B Version Externe Janvier 2015 89 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-4-13 Quantité d’électricité achetée d’origine renouvelable 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Electricité produite à partir de sources renouvelables, non fossiles : vent, solaire, géothermie, hydraulique, vagues, marée, biomasse, biogaz (stockage de déchets, boues d’épuration, etc.) 3. METHODOLOGIE L’information concernant cet indicateur doit figurer dans les dispositions contractuelles avec le fournisseur d’électricité local ou national. En l’absence de politique d’achat d’électricité d’origine renouvelable, la valeur sera égale à zéro. L’information peut également être présente sur les factures. Services à l’énergie : Sur le total de l’électricité achetée, cet indicateur représente la quantité d’électricité (en MWh) produite à partir de sources renouvelables. L’information concernant cet indicateur doit figurer dans les dispositions contractuelles avec le fournisseur d’électricité local ou national. En l’absence de politique d’achat d’électricité d’origine renouvelable, la valeur sera égale à zéro. L’information peut également être présente sur les factures. Eau : Cet indicateur est la somme des deux indicateurs suivants : E-9-4-13-0 Quantité d'électricité achetée d'origine renouvelable • E.9.4.13.1 : Quantité d'électricité achetée (usines + réseaux) d'origine renouvelable • E.9.4.13.2 : Quantité d'électricité achetée (STEP + réseaux) d'origine renouvelable E.9.4.13 = E-9-4-13-0+ E.9.4.13.1 + E.9.4.13.2 Sur le total de l’électricité achetée pour le service de l’eau, ces indicateurs représentent la quantité d’électricité (en MWh) produite à partir de sources renouvelables. Propreté : [LAN19a]+[LAH07a]+[INN24a]+[INH22a]+[PCT11a]+[SRN20a]+[REH04a]+[BIT11a]+[SOD03a]+[TRN07a]+[TRH06a]+[COL 22b]+[CIA04b]+[CLM17b]+[ADM03] = Sur le total de l’électricité achetée quelle est la part d´énergie renouvelable (comptez uniquement les contrats spécifiques de fourniture d´énergie renouvelable et non pas la partie renouvelable du mix énergétique du réseau) Ne considérer ici que l'électricité produite à partir de sources renouvelables, non fossiles : vent, solaire, géothermie, hydraulique, vagues, marée, biomasse, biogaz (stockage de déchets, boues d’épuration, etc.). Cette information doit figurer dans les dispositions contractuelles avec le fournisseur d’électricité local ou national. En l’absence de politique d’achat d’électricité d’origine renouvelable, la valeur sera égale à zéro. 4. SOURCES Données Origine Quantité d’électricité achetée d’origine renouvelable (MWh) G (contrat), D Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 90 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-9-9 Part de biomasse combustible consommée 1. PERIMETRE Métiers concernés : Indicateur primaire Veolia Eau Veolia Propreté Indicateur calculé Services à l’énergie Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Cet indicateur comptabilise la part de biomasse combustible consommée dans la consommation totale d’énergie 3. METHODOLOGIE E-9-9= (E-9-4-5-1-2+E-9-4-6-0-2) / E-9-4 Où E-9-4-5-1-2 = Consommation en MWh de bois E-9-4-6-0-2 = Consommation en MWh de bois (Cogénération) E-9-4 = Consommation totale d'énergie (thermique et électrique) 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 91 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement DECHETS Thème Indicateurs Eau Quantités de boues issues du traitement de l’eau Déchets non-dangereux produits par les activités de la propreté Déchets dangereux produits par les activités de la propreté X Propreté Services à l’énergie X X Quantité totale de déchets collectés X Quantité totale de déchets traités X Quantité totale de déchets non dangereux produits (hors déchets de process) X X X Quantité de déchets dangereux produits (hors mâchefers, résidus d’épuration des fumées, boues,…) X X X Taux global de valorisation matière Taux global de valorisation énergétique X Quantité de composts produits X Part des boues produites valorisées agronomiquement X Part des boues produites valorisées énergétiquement Quantité de mâchefer et de cendres des installations de plus de 20 MW X X X RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 92 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-12-2 Quantité de boues évacuées 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Eau Activités concernées : Activité assainissement Indicateur primaire Indicateur calculé Propreté Services à l’énergie Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe Seules les destinations finales ou ultimes des boues sont à considérer pour cet indicateur. Les plateformes de transit intermédiaires, vers lesquelles sont parfois envoyées les boues avant traitement et dévolution finale, ne peuvent pas être considérées comme une autre destination (E.12.2.e). 2. DEFINITION Le processus d'épuration des eaux usées conduit à la formation de boues dont la concentration en matières sèches est plus ou moins importante suivant les technologies utilisées. Cette quantité de matières sèches comprend les réactifs, tels que la chaux, éventuellement ajoutés avant évacuation des boues vers la destination finale. Cet indicateur exprime les quantités de boues (en Matière Sèche) évacuées annuellement par l’EO vers 8 destinations finales (listées ci-dessous). Remarque : Les plateformes de transit intermédiaires (ou autre Station d’épuration), vers lesquelles sont parfois envoyées les boues, ne sont pas considérées comme des « destinations finales ». Seules les destinations ultimes de ces boues sont à considérer pour cet indicateur. 3. METHODOLOGIE 1. Si vous disposez du tonnage annuel de boues en matière sèche (MS), merci de l’exprimer en milliers de tonnes. 2. Si vous disposez du tonnage annuel de boues en matière humide (MH), merci d’appliquer la formule suivante pour exprimer les quantités de boues en Matière Sèche : Q=∑ P *t 10 3 ou Q=∑ V * t' 10 3 Où Q (en milliers de tonnes de MS) P (en tonne de MH) est le poids mesuré des boues (solides ou pâteuses) évacuées de l’usine de dépollution. t (%) est leur taux de siccité V (en m3 de MH) est le volume mesuré des boues liquides évacuées de l’usine de dépollution t' (g/l) est la siccité par volume (= concentration) Note : Pour P et V : - Ces résultats s'obtiennent soit par pesée, soit par estimation du volume des boues à partir du volume des bennes ou citernes utilisées pour l'évacuation. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 93 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-12-2 Quantité de boues évacuées, suite 3. METHODOLOGIE - Il convient de ne pas comptabiliser les quantités de boues qui sont transférées vers la filière de traitement d'une autre station afin d'éviter les doubles comptages. Ce nombre est désormais à répartir en 8 classes (cf. ci-dessous). 4. SOURCES Données Origine Tonnage de MS évacuées pour épandage direct sur sol agricole Ou Tonnage de boues évacuées (matières humides) pour épandage direct sur sol agricole et taux de siccité associé Tonnage de MS évacuées pour épandage sur sol non agricole(1) Ou Tonnage de boues évacuées (matières humides) pour épandage sur sol non agricole(1) et taux de siccité associé Tonnage de MS évacuées pour la fabrication de compost, de granulats ou toute autre transformation avant retour au sol Ou Tonnage de boues évacuées (matières humides) pour la fabrication de compost et taux de siccité associé Tonnage de MS évacuées comme combustibles de substitution(2) Ou Tonnage de boues évacuées (matières humides) comme combustibles de substitution Tonnage de MS évacuées pour incinération ou Co-incinération avec valorisation énergétique(3) Ou Tonnage de boues évacuées (matières humides) pour incinération ou Co-incinération avec valorisation énergétique et taux de siccité associé Tonnage de MS évacuées pour incinération ou Co-incinération sans valorisation énergétique(4) Ou Tonnage de boues évacuées (matières humides) pour incinération ou Co-incinération sans valorisation énergétique et taux de siccité associé Tonnage de boues évacuées (matières humides) en décharge et taux de siccité associé Ou Tonnage de MS évacuées en décharge Tonnage de boues évacuées (matières humides) vers une autre destination(5) (à préciser) et taux de siccité associé Ou Tonnage de MS évacuées vers une autre destination (à préciser) A ou B A ou B A, B A, B A ou B A, B A ou B A ou B (1) Epandage sur sol non agricole : - épandage sur sols forestiers par exemple, ou - épandage à des fins de reconstitution de sols et/ou de réhabilitation d’espaces dégradés (réaménagement d’anciens sites industriels ou miniers, couverture de décharges, remaniement d’espaces de loisirs (ex : pistes de ski), création de remblais après travaux routiers, etc.). (2) Combustible de substitution : déchet (boues) utilisé en remplacement partiel de combustibles fossiles classiques (ex : utilisation des boues dans des fours de cimenterie). (3) Incinération ou Co-incinération avec valorisation énergétique : il y a valorisation énergétique dès lors que la chaleur récupérée est réutilisée (telle que ou après transformation en électricité) pour alimenter un autre procédé que le four, sur site ou à l’extérieur du site. (4) Si l’objectif de la récupération de chaleur est de maintenir le four à température ou de préchauffer les boues, cela n’est pas considéré comme valorisation. Il s’agit alors d’incinération ou Co-incinération sans valorisation énergétique. (5) La catégorie « Tonnage de boues évacuées (matières humides) vers une autre destination » ne s’applique que lorsque la destination finale des boues ne correspond à aucune des 7 autres classes proposées. Cette catégorie n’est pas adaptée aux plateformes de transit intermédiaires, vers lesquelles sont parfois envoyées les boues avant traitement et dévolution finale. Si vos boues transitent par une plate forme de ce type ou une autre station d’épuration avant leur destination finale, il faut les comptabiliser dans la catégorie correspondant à leur destination finale en faisant attention aux doubles comptes. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 94 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-12-1-j Déchets non-dangereux produits par les activités de la Propreté 1. PERIMETRE Métiers concernés : Indicateur primaire Eau Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Quantité de déchets non dangereux générés par les activités de la Propreté. Pour les déchets dangereux cf fiche E-12-1-k 3. METHODOLOGIE [PCT08]+[PCT08a]+[REH02b]+[INN14a]+[ADM06]+[BIT02h]+[SRN18e] Où [PCT08] = Quantité de déchets non-dangereux solides ou pâteux produits par le procédé-Traitement physicochimique Def : Quantité de déchets solides non dangereux issus du procédé de traitement qui sont classés, selon la réglementation locale en vigueur, comme déchets non-dangereux, par exemple les boues. Ces déchets sont transférés à un autre site pour enfouissement, incinération, etc. Ne pas comptabiliser les effluents liquides. [PCT08a] = Quantité de déchets non dangereux liquides produits-Traitement physico-chimique Def : Il s'agit des effluents liquides non dangereux issus du procédé de traitement (séparation cassage, centrifugation et du traitement biologique (sortie) [REH02b] = Quantité de déchets non-dangereux solides ou pâteux produits par le procédé de recyclage-Recyclage de déchets dangereux Def : Déchets issus du procédé de recyclage qui sont classés, selon la réglementation locale en vigueur, comme déchets non-dangereux et qui ne sont pas recyclables. Ces déchets sont typiquement enfouis ou incinérés. Ne pas comptabiliser les effluents liquides. [INN14a] Quantité de mâchefers produits-Incinération de déchets non dangereux Def : Mâchefers produits à la sortie du four, y inclus les métaux, mâchefers valorisables ou valorisés. Dans le cas où les cendres volantes sont mélangées avec les mâchefers, veuillez indiquer le total du mélange mâchefers cendres volantes. [BIT02h] Quantité de refus générée par l'ensemble des process de l'unité de méthanisation Def : Il s'agit de la quantité de refus généré par l'ensemble du process: étape de pré-traitement, à la sortie de digesteur anaérobie, refus de raffinage de compost, etc. [SRN18e] Quantité de refus générés pour l’activité de Tri – Valorisation des déchets non dangereux 4. SOURCES Données Origine Quantités de déchets collectés (en tonnes) B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 95 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-12-1-k Déchets dangereux produits par les activités de la Propreté 1. PERIMETRE Métiers concernés : Indicateur primaire Eau Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Quantité de déchets dangereux générés par les activités de la Propreté. Pour les déchets non dangereux cf fiche E-12-1-j 3. METHODOLOGIE [INN15a]+[INH13a]+[INH13b]+[PCT09]+[REH02c]+[INH14a]+INH13]+[INN14b] Où [INN15a] = Quantité de REFIOM produites-Incinération de déchets non dangereux Def : Résidus solides provenant de l'épuration des fumées. Dans le cas où les cendres volantes sont mélangées avec les REFIOM, veuillez indiquer le total du mélange REFIOM cendres volantes. Merci d'intégrer également les gâteaux d'épuration des fumées des filtres presse. [INH13a] = Masse annuelle de mâchefers produits par l'incinérateur de déchets dangereux Def : Quantité totale de mâchefers produite, y inclus les métaux enlevés pour valorisation. Dans le cas où les cendres volantes sont mélangées avec les mâchefers, veuillez indiquer le total du mélange mâchefers cendres volantes. [INH13b] = Masse annuelle de cendres volantes produites-Incinération de déchets dangereux Def : Dans le cas où les cendres volantes sont mélangées avec les mâchefers ou les REFIDIS et vous ne connaissez pas les tonnages produits, veuillez indiquer le total du mélange sous les catégories mâchefers ou REFIDIS produits. [PCT09] = Quantité de déchets dangereux solides ou pâteux produits par le procédé-Traitement physico-chimique Def :Quantité de déchets non-valorisables, solides ou pâteux, issus du procédé de traitement qui sont classés, selon la réglementation locale en vigueur, comme déchets dangereux, par exemple les boues toxiques, les gâteaux de filtres presse, les hydrocarbures non-recyclables provenant d'une séparation,... Ces déchets sont transférés à un autre site de traitement pour garantir leur stabilisation, incinération ou détoxication. Ne pas comptabiliser les effluents liquides. [REH02c] Quantité de déchets dangereux solides ou pâteux produits par le procédé de recyclage-Recyclage de déchets dangereux Def : Déchets issus du procédé de recyclage qui sont classés, selon la réglementation locale en vigueur, comme déchets dangereux et qui ne sont pas recyclables. Ces déchets sont typiquement stabilisés, puis enfouis ou incinérés. Ne pas comptabiliser les effluents liquides. [INH14a] = Masse annuelle de REFIDIS produits issus de l'incinération de déchets dangereux Def : Résidus solides provenant de l'épuration des fumées. Dans le cas où les cendres volantes sont mélangées avec les REFIDIS, veuillez indiquer le total du mélange REFIDIS cendres volantes. [INN14b] Quantité de cendres volantes produites-Incinération de déchets non dangereux* Déf : Résidus solides provenant de l'épuration des fumées avant injection de réactifs (ex: cendres sous chaudières, cendres provenant d'une pré-filtration par filtre électrostatique). Les cendres volantes figurent dans l'annexe II du décret 2005-540 du 18 avril 2002 sous le code 19 01 13 (voir aussi guide de déclaration EPER).Dans le cas où les cendres volantes sont mélangées avec les mâchefers ou les REFIOM et vous ne connaissez pas les tonnages produits, veuillez indiquer le total du mélange sous les catégories mâchefers ou REFIOM produits. 4. SOURCES Données Origine Quantités de déchets collectés (en tonnes) B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 96 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement WE.12.1 Quantité totale de déchets collectés 1. PERIMETRE Métiers concernés : Indicateur primaire Eau Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe Activités concernées : Déchèteries (CIA) Nettoyage-Nettoiement-Assainissement-Maintenance (CLM) Collecte (COL) 2. DEFINITION Tous les types de déchets collectés sont pris en compte. Il s’agit notamment des : - déchets municipaux non dangereux collectés (y compris déchèteries) - déchets industriels banals collectés - déchets non-dangereux liquides collectés - déchets dangereux collectés 3. METHODOLOGIE [CLMI03]+[CIAI01]+[COLI03]+[CLE01] Avec [CLMI03] Quantité totale de déchets collectés de l'activité de nettoyage/assainissement/maintenance industrielle [CIAI01] Quantité de déchets reçus hors DEEE sur la ou les déchèterie(s) [COLI03] Quantité totale de déchets collectés dans le cadre de l'activité de collecte [CLE01] Quantité de déchets collectés par l'activité de nettoiement. 4. SOURCES Données Origine Quantités de déchets collectés (en tonnes) B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 97 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement WE-12-2 Quantité totale de déchets traités 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Indicateur primaire Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe Activités concernées : Stockage de déchets en exploitation (LAN et LAH)) Incinération de déchets (INN et INH) Traitement physico-chimique de déchets dangereux (PCT) Traitement biologique de déchets non-dangereux (compostage/méthanisation) (BIT) Dépollution de sols (SOD) Tri-Valorisation de déchets non-dangereux (SRN) et Recyclage-Valorisation de déchets dangereux (REH) 2. DEFINITION Déchets traités : Tous les types de déchets traités sont pris en compte 3. METHODOLOGIE L’indicateur constitue la somme des quantités de déchets traités. [LAH03]+[REH01]+[E-12-2-1]+[BITI01]+[E-4-7-1]+[E-4-7-3]+[LANI30]+[SRNI20]+[PCTI05]+[LAH03a]+[BITI04] Avec [LAH03] Quantité de déchets dangereux reçus pour enfouissement [REH01] Quantité de déchets dangereux reçus-Recyclage déchets dangereux [E-12-2-1] Quantité de terre réhabilitée dans l´année de reporting: sols traités pour des contaminations par hydrocarbures, solvants, phénols,... [BITI01] Quantité totale de déchets reçus pour traitement par compostage [E-4-7-1] Déchets dangereux incinérés [E-4-7-3] Déchets non dangereux incinérés [LANI30] Déchets enfouis dans les CSD pour déchets non dangereux (hors déchets inertes) [SRNI20] Quantité totale de déchets traités en centre de tri valorisation de déchets non dangereux [PCTI05] Quantité de déchets traités-traitements physico-chimiques [LAH03a] Quantité de déchets dangereux reçus pour enfouissement [BITI04] Quantité totale de déchets reçus pour traitement par méthanisation 4. SOURCES Données Origine Quantités de déchets traités (en tonnes) B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 98 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Valo-MAT Taux global de valorisation matière 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Indicateur primaire Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Quantité de matière valorisée : Il s’agit de la quantité des déchets récupérée pour valorisation sous forme matière ou combustible de substitution. Quantité de déchets traités Il s’agit de la quantité totale de déchets reçus pour traitement 3. METHODOLOGIE Le taux global de valorisation matière est égal à Valo-MAT = ([SRNI21] + [REH02] + [REH02a] + [BIT02c] + [BIT02d] + [BIT02e] + [BIT02f] + [BIT02g] + [BIT02j] + [BIT02k] + [BIT05a] + [BIT06a] + [BIT07] + [INN16] + [INH15a] + [INN17a] + [INN17b] + [INH15b] + [INH15c] + [PCT07a] + [PCT07b]) / ( [SRNI20] + [BITI01] + [E-4-7-1] + [E-4-7-3] + [LAN07a] + [LAN07b] + [LANI32] + [LAH03] + [LAH03a] + [PCTI05] + [E-12-2-1] + [BITI04]) Avec : [SRNI21] = Tonnage total des matières valorisées des centres de tri/recyclage) [REH02] = Quantité de matériaux récupérés des centres de Recyclage de Déchets Dangereux (verre, métaux, plastique, métaux précieux, solvants, résine,...) HORS combustibles de substitution de mélange de carburant (cf. REH02a), matériaux expédiés. [REH02a] = Combustible de substitution (mélange), produit à partir d’huile usagée, d’hydrocarbures, ou autres déchets dangereux pour valorisation énergétique des installations de recyclage de déchets dangereux. [BIT02 c à g] = Digestat, métaux, plastiques et CSR non compostés valorisés par l'unité de méthanisation [BIT05a] = Quantité de compost produit [BIT06a] = Quantité d'autres produits provenant de déchets biodégradables utilisés dans l’agriculture ou jardinage [BIT07] = Quantité de boues épandues (équivalent à la teneur en matière sèche) [INN16] et [INH15a] = Quantité de mâchefers valorisés de l’incinération de déchets non dangereux et dangereux [INN17a], [INN17b], [INH15b], [INH15c] = Quantité de métaux ferreux et non ferreux valorisés de l’incinération de déchets dangereux et non dangereux [PCT07a]= Quantité de matériaux recyclés par Traitement Physico-chimique [PCT07b] = Quantité d'hydrocarbures/huiles valorisés en tant que combustible de substitution-Traitement Physicochimique Et [SRNI20] = Quantité totale de déchets traités en centre de tri/valorisation [BITI01] = Quantité totale de déchets reçus sur unité de compostage [BITI04]= Quantité totale de déchets reçus sur unité de méthanisation [E-4-7-1] = Déchets dangereux incinérés INH01 (Inclut aussi: INN02 (Déchets médicaux incinérés en incinérateurs de déchets non dangereux) [E-4-7-3] = Déchets non dangereux incinérés en UIOM (hors déchets médicaux) [LAN07a] + [LAN07b] = Quantité de déchets inertes reçus en Centre de stockage de déchets non dangereux 4. SOURCES Données Origine Quantités de déchets traités (en tonnes) B Quantité de déchets valorisés B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 99 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Valo-NRJ Taux global de valorisation énergétique 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Indicateur primaire Indicateur calculé Propreté Indicateur publié en externe Services à l’énergie Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Quantité de matière valorisée : Il s’agit de la quantité des déchets récupérée pour valorisation énergétique Quantité de déchets traités Il s’agit de la quantité totale de déchets reçus pour traitement 3. METHODOLOGIE Le taux global de valorisation énergétique est égal à Valo-NRJ = ([LANI31]+[INNI31]+[INHI31]+IF((([BIT09c]+[BIT09e])>0 OR [BIT09f]>0),([BITI01]+[BITI04]),0)) / [WE-12-2] Avec : LANI31] = Déchets enfouis en CSD avec valorisation énergétique [INNI31] = Déchets incinérés dans UIOM avec valorisation d'énergie [INHI31] = Déchets incinérés dans UIDIS avec valorisation énergétique [BIT09c] = Energie thermique vendue en externe par l´unité de méthanisation [BIT09e] = Electricité vendue en externe par l´unité de méthanisation [BIT09f] = Volume de méthane (non pas biogaz) valorisé en usage directe (pipeline, gaz comprimé, etc.) [BITI01] = Quantité totale de déchets reçus pour traitement par méthanisation [BITI04] = Quantité totale de déchets reçus pour traitement par compostage [WE-12-2] = Quantité totale de déchets reçus pour traitement 4. SOURCES Données Origine Quantités de déchets traités (en tonnes) B Quantité de déchets valorisés B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 100 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-13-1 Quantité de composts produits 1. PERIMETRE Métiers concernés : Eau Propreté Services à l’énergie Activités concernées : Compostage et activité d’assainissement Indicateur primaire Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Propreté : Sont pris en compte les composts produits à partir de tous les types de déchets biodégradables dans l’objectif d’une valorisation en agriculture. Il s’agit notamment des composts de : Déchets végétaux Déchets fermentescibles des ménages et de l’industrie Une partie des boues issues du traitement des eaux usées Ordures ménagères résiduelles Les boues directement épandues en agriculture sans compostage préalable ne sont pas incluses. Eau : Une partie des boues issues du traitement des eaux usées est recyclée dans la filière agricole via la fabrication de compost. L'indicateur "Quantité de compost de boues produit" traduit notre capacité industrielle à produire du compost. Il se limite donc aux quantités de compost produites par nos propres plateformes de compostage (hors SEDE ou société extérieure). En ce qui concerne les quantités de compost produites par des sociétés spécialisées du Groupe, SEDE par exemple, elles font l’objet d'un décompte spécifique par une autre division du Groupe. Vous n’avez donc pas à les fournir. 3. METHODOLOGIE L’indicateur constitue la somme des quantités de composts produits. Eau : Recenser les quantités de compost produites par l’Entité Opérationnelle, en propre dans l’indicateur E.13.1.a. Propreté : Tous les types de composts fabriqués dans l'objectif d'une valorisation en agriculture ou en jardinage, indépendamment de leur granulométrie. Indiquer les quantités produites, et pas les quantités évacuées. 4. SOURCES Données Veolia Eau : Tonnages de compost produit par l’EO en propre ou via une société extérieure au groupe Veolia Veolia Eau : Tonnages de compost produit par une société du groupe spécialisée (ex : SEDE) Veolia Propreté : Quantité de compost produit (en tonnes) Direction Technique et Performance - Origine B ou D D B Version Externe Janvier 2015 101 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-13-2 Part des boues produites valorisées agronomiquement 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Propreté Services à l’énergie Activité assainissement: Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Une partie des boues issues du traitement des eaux usées est recyclée dans la filière agricole via l'épandage (sur sol agricole ou non agricole) ou la fabrication de compost, pour fertiliser les sols. L'indicateur représente la proportion de ces boues par rapport au tonnage total des boues évacuées. 3. METHODOLOGIE Avertissement : La méthodologie ci-dessous est fournie à titre d’information. Le taux recherché sera en effet calculé automatiquement dans le questionnaire joint. Méthode : Taux = ∑T MS _ épandage _ Sol _ agicole + ∑ TMS _ compostage + ∑ TMS _ épandage _ Sol _ non _ agricole ∑T *100 MS _ evacuées Compiler les tonnages de MS des boues produites par chacune des stations d'épuration par mode de traitement. 4. SOURCES Données Origine Tonnage de MS évacué pour épandage sur sol agricole B Tonnage de MS évacué pour épandage sur sol non agricole B Tonnage de MS évacué pour la fabrication de compost B Tonnage de MS évacué B Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 102 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-13-2-2 Part des boues produites valorisées énergétiquement 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Activité assainissement: Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION Une partie des boues issues du traitement des eaux usées est recyclée via une filière de valorisation énergétique soit pour incinération ou co-incinération avec valorisation énergétique soit utilisée comme combustible de substitution. L'indicateur représente la proportion de ces boues par rapport au tonnage total des boues évacuées. 3. METHODOLOGIE Compiler les tonnages de MS des boues produites par chacune des stations d'épuration par mode de traitement. E-13-2-2 = ([E-12-2-h]+[E-12-2-g]) /[E-12-2] Où : [E-12-2-h] = Quantité de boues évacuées (MS) comme combustible de substitution [E-12-2-g] = Quantité de boues évacuées (MS) pour incinération ou co-incinération avec valorisation énergétique [E-12-2] =Quantité de boues évacuées (MS) 4. SOURCES Données Origine Tonnage de MS évacué comme combustible de substitution B Tonnage de MS évacué pour incinération ou co-incinération avec valorisation énergétique Tonnage de MS évacué Direction Technique et Performance - B B Version Externe Janvier 2015 103 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement E-12-1 Production de déchet de l’activités des services à l’énergie 1. PERIMETRE Métiers concernés : Activités concernées : Indicateur primaire Eau Propreté Services à l’énergie Services à l’énergie: Indicateur calculé Indicateur publié en externe Indicateur vérifié par un tiers externe 2. DEFINITION The main specific waste products are generated in the process of cogeneration or not cogeneration installations. The indicator E-12-1 : Production of main waste is the sum of the 2 following indicators: · E-12-1-e : Oil soot quantity for generation plant over 20 MW Soot is a black and carbonaceous substance produced during the incomplete combustion of oil or other liquid fuels. They are fine particles that rise with the flue gases. E-12-1-m : Bottom and fly ash (generation plant over 20 MW) Les mâchefers sont des résidus de combustion d’un four ou d’un incinérateur. Les mâchefers comportent des traces de combustibles. Les cendres volantes sont des résidus générés lors de la combustion, et comprennent de fines particules qui montent avec les gaz de combustion. Sont considérés seulement les déchets de centrales de production plus de 20 MW. 3. METHODOLOGIE L’indicateur est la somme de deux indicateurs primaires (pour les installations de plus de 20 MW) · E-12-1-e Oil soot quantity · E-12-1-m Bottom and fly ash quantity Avec la liste des usines de plus de 20 MW, les quantités doivent être consolidées au niveau des pays au moins chaque année. 4. SOURCES Données Origine Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 104 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ANNEXES RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 105 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ANNEXE 1 : PRINCIPES GENERAUX Les principes suivants sont extraits des normes internationales d’audit (IAS : International Audit Standard) et donnent les principales caractéristiques souhaitées pour les données. Cohérence L’inventaire et le reporting des données doivent être réalisés de telle manière que les comparaisons année par année soient possibles. Toute modification du reporting devra être le fait d'une amélioration continue de la qualité de l’inventaire. Les changements devront être clairement explicités et documentés, afin de permettre les comparaisons d’une année sur l'autre. Exhaustivité Les choix du périmètre et des limites de l’inventaire doivent être représentatifs des activités de l’entreprise. Toute donnée émanant d’une source située à l’intérieur du périmètre choisi doit être intégrée dans le reporting. Matérialité On considérera qu’une donnée est «matérielle» si elle représente plus de x% du total des données du même type pour une division ou une entité concernée par cette méthodologie. Tous les autres critères et hypothèses relatifs à la matérialité doivent être documentés par chacun des divisions. Exactitude Les personnes impliquées dans le reporting doivent s’assurer que les erreurs systématiques sont évitées, que les erreurs de compilation sont minimisées grâce à des contrôles internes efficaces, et que les incertitudes – si elles sont quantifiées – le sont de manière aussi précise que possible. Transparence / Vérifiabilité Les hypothèses retenues et les méthodes utilisées pour le reporting des données doivent être clairement définies. Des enregistrements doivent être conservés afin de pouvoir fournir une documentation claire et complète lors d’une vérification éventuelle par un tiers. RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 106 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ANNEXE 2 : MODELE DE FICHE METHODOLOGIQUE Intitulé de l’indicateur 1. PERIMETRE Eau Métiers concernés : Propreté Services à l’énergie Activités concernées : 2. DEFINITION 3. METHODOLOGIE 4. SOURCES Données Origine RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 107 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ANNEXE 3 : FACTEURS DE CONVERSION ENERGIE A: De : TJ Gcal Mtep MBtu GWh TJ Multiplier par : 1 4.1868 x 10-3 4.1868 x 104 1.0551 x 10-3 3.6 Gcal Mtep MBtu GWh 238.8 1 107 0.252 860 2.388 x 10-5 10-7 1 2.52 x 10-8 8.6 x 10-5 947.8 3.968 3.968 x 107 1 3412 0.2778 1.1163 x 10-3 11630 2.931 x 10-4 1 KG Multiplier par : 1 1000 1016 907.2 0.454 Tonne Long tonne Short tonne Lb (livre) 0.001 1 1.016 0.9072 4.54 x 10-4 9.84 x 10-4 0.84 1 0.893 4.46 x 10-4 1.102 x 10-3 1.1023 1.120 1 0.40538 2.2046 2204.6 2240 0.40538 1 MASSE A: De Kg Tonne Long tonne Short tonne Lb (livre) VOLUME A: UK Gallon Barril Cubic foot Litre M3 US Gallon De : Multiplier par : UK Gallon 1 0.02859 0.1605 4.546 0.0045 1.201 Barril 34.97 1 5.615 159.0 0.159 42.017 Cubic foot 6.229 0.1781 1 28.3 0.0283 7.485 Litre 0.220 0.0063 0.0353 1 0.001 0.264 M3 220 6.289 35.3147 1000 1 263.158 US Gallon 0.83269 0.0238 0.1336 3.78541 0.0038 1 RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 108 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ANNEXE 4 : FACTEURS D’EMISSION PAR PAYS Pays Facteur d'émission de l'électricité GHG Protocol / IEA 2012 / valeurs 2010 Facteur d'émission de l'électricité GHG Protocol / IEA 2012 / valeurs 2010 Pays T CO2/MWh T CO2/MWh Afrique du Sud 0.927 Liban 0.709 Algérie 0.548 Lituanie 0.548 Allemagne 0.461 Luxembourg 0.41 Arabie Saoudite 0.737 Malaisie 0.727 Argentine 0.367 Maroc 0.718 Arménie 0.181 Martinique 0.781 Australie 0.841 Melbourne 0.873 Barhein 0.64 Mexique 0.455 Belgique 0.22 Namibie 0.197 Bogota 0.176 Niger (b) 0.477 Boston 0.522 Norvège 0.017 Botswana 2.517 Nouvelle Calédonie 0.821 Brésil 0.087 Nouvelle Zélande 0.15 Bulgarie 0.579 Oman 0.794 Canada 0.186 Philippines 0.481 Chili 0.41 Pologne 0.781 Chine 0.766 Portugal 0.255 Colombie 0.176 Qatar 0.494 Corée du Sud 0.465 République de Singapour 0.499 Croatie 0.305 République Slovaque 0.197 0.589 Danemark 0.36 République Tchèque Egypte 0.45 Réunion 0.79 Emirats 0.598 Roumanie 0.499 Equateur 0.389 Royaume Uni 0.457 Espagne 0.238 Russie 0.639 Estonie 1.014 Sénégal 0.636 0.724 Etats-Unis 0.522 Serbie Finlande 0.229 Singapour 0.499 France 0.079 Slovénie 0.325 Gabon 0.383 Stockholm 0.03 Guadeloupe 0.76 Suède 0.03 0.027 Guam (a) 0.746 Suisse Guinée équatoriale (b) 0.477 Taiwan 0.768 Hollande 0.415 Thailande 0.513 0.463 Hongrie 0.317 Tunisie Inde 0.912 Turquie 0.46 Iraq 1.003 Ukraine 0.419 Irlande 0.458 Venezuela 0.264 Israël 0.689 Vietnam 0.432 Italie 0.406 Japon 0.416 Lettonie 0.227 Spécificité Veolia Propreté pour l'Australie New South Wales 0.893 Queensland 0.903 South Australia 0.865 a: Asia (excluding China) Tasmanie 0.05 b : Other Africa Victoria 1.239 Western Australia 0.84 Source: Australian Greenhouse Office Factors an methods (Workb ook Decemb er 2006) RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 109 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ANNEXE 5 : Estimation des émissions diffuses de méthane – consolidation Division 1. Contexte VP de la nécessité de consolider le Reporting sur la base d’un modèle unique 1.1. Objectifs L’étude (janvier – juin 2009) menée conjointement par DTI – DHQSE – DGES a eu pour objectif d’aboutir à : Identifier les modèles candidats pour une consolidation des données VP sur une base homogène Réaliser une comparaison des prévisions de production issues du modèle retenu avec les données Ereport existantes Recommander un modèle unique Définir un protocole robuste, facilement auditable et répétable dans le temps. 1.2. Constats Multiplicité de modèles selon les pays LANDGEM (USA) GasSIM (UK) SWANA-ADEME (France) NGERS (Australie… à partir de la campagne de Reporting 2008) TIER 2 (IPPC) modèle modifié en 2008 Une approche mathématique différente de la biodégradation de la matière organique selon les modèles (Ordre 0, 1, 2) générant une sophistication croissante et un accroissement du nombre de paramètres à intégrer Une absence de données fiables sur les paramètres utilisés dans les modèles Composition des déchets Constantes cinétiques Potentiel méthanogène ultime des fractions et du déchet en mélange Des données hétérogènes difficiles à consolider entre elles Un impératif de Reporting en local selon le modèle imposé par l’agence environnemental du pays Une consolidation problématique au niveau Ereport 2. Principes de l’étude réalisée 2.1. Choix du modèle d’étude TIER 2 Le choix de ce modèle a été dicté par les paramètres suivants : Modèle utilisé par de nombreux pays Modèle de l’IPCC reconnu mondialement Modèle simple d’utilisation Prise en compte des types de déchets (répartition par %) Prise en compte des données climatiques (température et pluviométrie) 2.2 Modélisation suivant le modèle TIER 2 2.2.1. Quelle composition du déchet ? L’utilisation du paramétrage par défaut du modèle TIER 2 a été privilégiée. Le modèle TIER 2 offre une bibliothèque de valeurs suivant les zones géographiques et climatiques, permettant, en l’absence de données spécifiques, d’obtenir une modélisation fiable. L’utilisation de la composition des déchets par défaut permet également de minimiser les erreurs pouvant être causées par la diversité et l’hétérogénéité des déchets (fonction des habitudes des populations et des clients). 2.2.2.Quel choix climatique L’influence des conditions climatiques sur la cinétique de dégradation des déchets et par conséquent la production de méthane est prise en compte dans le modèle TIER 2 et certaines zones (USA, Australie et Chine) de par leur taille sont découpées de façon à prendre en compte ces paramètres. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 110 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Le modèle TIER 2 intègre dans sa feuille de calcul des ensembles climatiques sur la base des 4 options climatiques (numérotées de 1 à 4) afin de rendre comparable les résultats. Ces options sont les suivantes : Modèle TIER 2 Options Climatiques MAT MAP Tempéré sec 1 0 - 20°C <1000 mm Tempéré humide 2 0 - 20°C >1000 mm Tropical sec 3 > 20°C <1000 mm 4 > 20°C >1000 mm Tropical moite humide et MAT : Température annuelle moyenne MAP : Précipitation annuelle moyenne 2.2.3.Autres paramètres D’autres paramètres nécessaires pour l’estimation, les tonnages de déchets et le volume du biogaz capté et traité, sont issus de e-report. 3. Tableau des résultats obtenus par pays Le tableau montre la prise en compte des conditions climatiques pour chaque région de Veolia Propreté concernées. Le découpage en régions climatiques des Pays tels que la Chine, l’Australie et les USA a été réalisé de manière à tenir compte de variations climatiques extrêmes. 4. Conclusion Les résultats de cette analyse démontrent que le modèle TIER2 peut être utilisé comme modèle de consolidation des données méthane au niveau du Groupe Veolia Propreté. La comparaison des données (pour l’année 2008) obtenues avec celles correspondantes aux différents modèles montre de faibles variations : Les Emissions fugitives (478047 t de CH4) calculées par le modèle Tier2 2009 ne varient que de 2.5% par rapport aux données ereport 2008 (488811 t de CH4). La quantité totale de méthane produite et calculée par TIER2 2009 (1010760 t de CH4) ne varie que de 4.37% par rapport aux données ereport 2008 (968407 t de CH4). Le taux de captage suivant la méthode TIER 2 2009 est de 47.4% contre 49.5% (données ereport 2008) soit une perte de 2.1% et une variation de -4.2%. Par ailleurs la comparaison des résultats obtenus entre le modèle TIER 2 2008 et le modèle TIER 2 2009 montre également de faibles variations notamment en ce qui concerne le taux de captage : baisse du taux de captage de -2% en absolu et de -4.1% en relatif. L’étude comparative de l’ancienne méthodologie et de la nouvelle démontre que globalement l’impacte de la nouvelle méthodologie est faible sur les chiffres finaux mais elle permettra une homogénéisation des méthodes de calcul, une simplification du paramétrage du modèle reconnu internationalement et elle facilitera sa compréhension et sa vérification par un tiers. Enfin le protocole commun, basé sur un paramétrage par défaut, permettra une meilleure comparabilité des résultats d’une année sur l’autre en limitant les écarts de simulation associés aux changements de modélisateur. RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 111 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement ANNEXE 6 : Facteurs d’émissions calcul Sox NOx – consolidation Division Tableau fixant les Valeurs Limite d’Emission Combustible 20 - 50 MW NOx SOx 50 - 100 MW NOx SOx mg/Nm3 g/GJ mg/Nm3 g/GJ mg/Nm3 g/GJ mg/Nm3 g/GJ FOD FOL GN Charbon Bois 300 84 175 49 600 168 1700 476 300 81 35 9,45 600 210 2000 700 600 240 200 80 450 126 1700 476 300 81 35 9,45 600 210 2000 700 600 240 200 80 Valeurs Limites d’Emissions d'après GIC (directive du 23 octobre 2001) installations existantes > 50 MW Pour 20 - 50 MW, Arrêté du 13/07/2004 modifiant l'arrêté du 30/07/2003 relatif aux installations de combustion existantes. Pour le bois, même VLE NOx que pour la charbon et une VLE SOx de 200 mg/Nm3 (règlementation en vigueur) Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 112 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement GLOSSAIRE : TERMES ET DEFINITIONS Action corrective : Action visant à éliminer la cause d’une non-conformité détectée (ISO 14001:2004). Action préventive : Action visant à éliminer la cause d’une non-conformité potentielle (ISO 14001:2004). Activités sensibles (ASe) : voir fiche « Nombre d’installations avec activité sensible », E-2-1-6 Aspect environnemental : Elément des activités, produits ou services d’un organisme, susceptible d’interactions avec l’environnement. Un aspect environnemental significatif (AES) est un aspect environnemental qui a ou qui peut avoir un impact environnemental significatif (ISO 14001:2004). Ex : émission de gaz de combustion Exemple d’impacts associés : Modification de la teneur de l’atmosphère en GES (en ce qui concerne le CO2), dégradation de la qualité de l’air… Critères de pertinence pour l’identification des aspects et impacts environnementaux et la détermination des aspects et impacts environnementaux significatifs (AIES) au sein du groupe : • Intégration à minima des aspects et impacts jugés significatifs par le niveau supérieur (ou justification pertinente sinon) ; • Mise à jour des aspects et impacts environnementaux significatifs dès que nécessaire (évolution contexte ou activité par exemple) ; • Capacité à justifier une méthodologie pour leur identification ; • Prise en compte de l'ensemble des modes de fonctionnement : - Conditions normales d'exploitation ; - Situations d'urgence survenues ou raisonnablement prévisibles ; - Arrêt et démarrage des activités (sauf pour VE et Divisions). Sur le périmètre d'une EO, les AIES peuvent être déterminés: - par une étude globale pour chaque type d'activité de l'EO (dont les activités sensibles) - ou par une étude pour chaque site. Dans le cas des Installations Prioritaire, une étude spécifique au site doit être réalisée." Cible environnementale : Exigence de performance détaillée, pouvant s’appliquer à l’ensemble ou à une partie de l’organisme, qui résulte des objectifs environnementaux, et qui doit être fixée et réalisée pour atteindre les objectifs (ISO 14001:2004). Ex : Réduire la consommation d’eau de x %, être inférieur à une valeur donnée pour le flux annuel rejeté d’un paramètre… Critères de pertinence pour l’établissement des cibles environnementales au sein du groupe : voir les critères de pertinence pour l’établissement des objectifs environnementaux. Critères opératoires : Manière de réaliser une opération Ecart majeur : Ecart de criticité élevée tel que défini dans la procédure propre à chaque division: - Eau: « Audits environnementaux : Vérification de la conformité réglementaires des Installations Prioritaires » - Energie: « Analyse des risques Environnement - Sécurité – Sûreté » Eléments de maîtrise des impacts (pour les activités sous-traitées pouvant avoir des impacts significatifs) : L'organisation et les critères opératoires permettant de maîtriser ces impacts doivent être identifiés en concertation avec le sous-traitants, idéalement contractualisés, et mis en oeuvre par les deux parties (entité Veolia et sous-traitant). Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 113 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Glossaire : termes et définitions, suite Environnement : Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, le sol, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations (ISO 14001:2004). EO (Entité Opérationnelle) : Entité organisationnelle et géographique constituant un niveau de gestion et de consolidation auprès de la Division Exigence réglementaire essentielle : Exigence réglementaire dont le non respect pourrait générer un écart de criticité élevée tel que défini dans la procédure propre à chaque division : - Eau: « Audits environnementaux: Vérification de la conformité réglementaires des Installations Prioritaires » - Energie: « Analyse des risques Environnement - Sécurité – Sûreté » Guides de bonnes pratiques métier : Documents contenant des informations permettant d’améliorer la conception et/ou la conduite des installations ou l’exercice de nos activités, dont l’application n’est pas obligatoire. Ces documents font l'objet d'une diffusion contrôlée. Ils sont mis à jour à jour périodiquement pour tenir compte des évolutions technologiques, réglementaires ou de décision internes. Lorsqu’ils sont périmés, les usagers en sont avisés. Ces guides existent par exemple pour les activités suivantes: - Veolia Eau: pour l'eau potable, collection "Docs tech" diffusée sous forme de CD et publiée dans SOPHOS Impact environnemental : Toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique, résultant totalement ou partiellement des activités, produits ou services d’un organisme (ISO 14001:2004) Installation Prioritaire (IP) : Voir définition dans la fiche de l'indicateur E.2.1.4 Objectif environnemental : But environnemental général qu’un organisme se fixe en cohérence avec sa politique environnementale (ISO 14001:2004). Un objectif peut être décliné et précisé au moyen de cibles (cf. définition ci-dessus). Ex 1 : Objectif : Réduire les émissions de gaz à effet de serre Cibles associées: Atteindre un taux de captage du méthane de 70% pour les installations de stockage, Améliorer de 5% un ration Emissions de CO2/ Quantité d'énergie délivrée … Ex 2 : Objectif : Déployer un SME sur 80% du périmètre des activités pertinentes Cibles associées: Atteindre 95% sur l’ancien périmètre, Atteindre 60 % sur l’extension de périmètre Critères de pertinence pour l’établissement des objectifs et cibles environnementaux au sein du groupe : • Existence d'une justification si certains objectifs ou cibles de niveau supérieur n'ont pas été retenus ; • Cohérence des objectifs et cibles avec les aspects et impacts environnementaux significatifs et la politique de l'entité si existants ou sinon de niveau supérieur ; • Cohérence des objectifs et cibles avec les exigences applicables ; • Communication et connaissance des objectifs et cibles dans les structures concernées (niveaux N et inférieurs) • Les objectifs et cibles doivent être mesurables, lorsque cela est possible. Des objectifs et cibles doivent être définis pour couvrir l'ensemble du périmètre des activités pertinentes de l'EO: par la structure centrale de l'EO et/ou par les sous-structures et sites. Les Installations Prioritaires et les Activités Sensibles doivent avoir leurs propres objectifs et cibles. Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 114 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Glossaire : termes et définitions Politique environnementale : Expression formelle par la direction à son plus haut niveau de ses intentions générales et des orientations de l’organisme relatifs à sa performance environnementale. La politique environnementale fournit un cadre pour mener des actions et établir des objectifs environnementaux et des cibles environnementales. (ISO 14001:2004) Critères de pertinence pour la définition de politiques environnementales au sein du Groupe : • Cohérence de la politique environnementale de Veolia avec sa Charte Développement Durable ; • Cohérence de la politique d’une entité avec la politique de niveau supérieur ; • Cohérence entre la politique d’une l'entité et ses aspects et impacts environnementaux significatifs ou, si non déterminés, ceux de ses sous-entités; • Le personnel doit connaître les éléments, en lien avec sa fonction, de la politique applicable à son entité." Programme de formation environnementale : Il établit pour chaque formation environnementale devant être fournie, les fonctions concernées et le calendrier de réalisation. Critère de pertinence : • Le programme de formation environnementale doit être établi pour le personnel concerné par les aspects environnementaux significatifs identifiés de l’entité • Cohérence du programme de formation environnementale avec l'identification des besoins. Processus dans le cadre desquels l'évaluation de la conformité aux exigences essentielles de la réglementation est réalisée (pour les sites non IP et non ASe) : Il s'agit par exemple de la revue de la conformité réglementaire réalisée dans le cadre de la revue d'offre lors de la reconduction d'un contrat". Programme de Management Environnemental (PME) : Il s’agit du plan d’action établi par l’entité pour atteindre ses objectifs et cibles. Un PME doit comporter : • pour chaque niveau et fonction concernés de l’organisme, la désignation des responsabilités afin d’atteindre ses objectifs et cibles • les moyens et le calendrier de réalisation (ISO 14001:2004) Critères de pertinence pour l’établissement de PME au sein du groupe : • Cohérence des éléments du PME (responsabilités, moyens et calendrier) avec ceux du PME de niveau supérieur • Connaissance par les responsables désignés dans le PME des éléments du PME les concernant Relai environnement (au niveau d’une IP) : La personne qui est le relai du Responsable du Management de l'Environnement de l'EO pour la mise en œuvre du SME dans une Installation Prioritaire. Ce relai peut faire partie de la structure centrale de l'EO, du personnel de l'IP, ou d'une autre sous-structure de l'EO. Dans certains cas, si l'EO ne comporte que quelques IP, c'est le Responsable de Management de l'Environnement de l'EO qui peut tenir ce rôle." Responsable du Management de l'Environnement (au niveau d’une EO) : Il doit : • S'assurer qu'un SME est mis en œuvre conformément aux exigences du SME de la Division • Rendre compte pour examen, à la direction de l’EO, de la performance du SME de celle-ci Critère de pertinence : • Les rôles, responsabilités et autorité du RME sont définis, connus et reconnus par le personnel de l’entité Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 115 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Glossaire : termes et définitions Revue de direction : Revue du SME de l’organisme par la direction à son plus haut niveau, afin de s’assurer que le SME est toujours approprié, suffisant et efficace. Elle doit comprendre l’évaluation d’opportunités d’amélioration et le besoin de changements à apporter au SME, y compris la politique environnementale (si existante) et les objectifs et cibles environnementaux. (D’après ISO 14001:2004) Critères de pertinence pour la tenue de revues de direction du SME au sein du groupe : • Les données d’entrée de la revue de direction VE comprennent à minima : - le niveau de réalisation des objectifs et cibles du groupe, - l’évolution des indicateurs environnementaux, - l’état d’avancement du PME, - les résultats des audits internes, - les résultats des évaluations de la conformité aux exigences légales et aux standards minimum. • Les données d’entrée de la revue de direction d’une EO comportent à minima : - le niveau de réalisation des objectifs et cibles définis par le niveau supérieur ou en cohérence avec ceux-ci. • Une fréquence annuelle est recommandée" Sensibilisation du personnel La sensibilisation peut être réalisée de différentes manières: - au cours de l'accueil des nouveaux salariés ou intervenants - réunions regroupant l'ensemble du personnel - commentaires apportés lors de la communication des résultats environnementaux de l'entité au personnel - explications données par l'encadrement suite à un problème rencontré - « causeries » d'équipe - articles dans les journaux internes... Situation d'urgence : par exemple incendie, explosion, déversement accidentel…. Standards minimums : Exigence de performance minimale que le groupe s’impose partout dans le monde ou bonnes pratiques que le groupe s’impose partout dans le monde, et qui deviennent donc des exigences internes. Les standards existants à ce jour sont : pour toutes les divisions : « Prévention du risque de développement bactériologique Legionella : Maîtrise du risque sur les tours aéroréfrigérantes / Maîtrise du risque sur les réseaux d’eau chaude sanitaire » D'autres standards sont en cours de rédaction. Surveillance et mesurage des principales caractéristiques des opérations qui peuvent avoir un impact environnemental significatif Exemples : surveillance et mesurage des rejets dans l'eau, dans l'air, du fonctionnement des dispositifs de prévention des situations d'urgence, etc… Critères de pertinence : • En conserver les enregistrements, et reprendre l'évolution des indicateurs principaux dans un tableau de bord • S'assurer de l'utilisation d'équipement de surveillance et de mesure étalonnés ou vérifiés. Conserver les enregistrements associés à l’étalonnage ou à la vérification" Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 116 / 117 Protocole de Mesure et de Reporting des Indicateurs Environnement Glossaire : termes et définitions Système de Management Environnemental (SME) : Ensemble d’éléments en interaction en vue d’établir et d’appliquer une politique, et d’atteindre des objectifs pour gérer ses aspects environnementaux, dans une démarche d’amélioration continue (d’après ISO14001:2004). Transmission à la division des écarts de conformité majeurs de conformité réglementaire et des plans d'actions associés : Les plans d’actions doivent exister quand la conformité est de la responsabilité de l’entité. Dans le cas contraire, le client doit être prévenu. Cette transmission peut se faire via SIE Audit si le site y a accès (le déploiement de cet outil est en cours) ou sinon, par les moyens mis en place par les divisions: - Eau: fiche de synthèse du rapport d’audit de conformité réglementaire - Energie: RETOUR AU SOMMAIRE Direction Technique et Performance - Version Externe Janvier 2015 117 / 117