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•• Novembre 2016 •• N°274
s
G E N N E V I L L I E R S
M A G A Z I N E
DU 6 AU 25 : HALTE AUX
VIOLENCES FAITES
AUX FEMMES
P. 16
ESS : L’ÉCONOMIE
AUTREMENT
Habitat :
Toit + moi + eux
Chasser les classes populaires de la Petite couronne ? Personne n’y gagnerait… surtout pas
les classes moyennes. Pour les propriétaires aussi, le logement social est essentiel.
P. 32
EN IMAGES
p. 6
Voyage aux Antilles
Le banquet exotique
des anciens
éVéNEMENT
p. 16/17
Plus possible !
Il faut lutter contre les
violences faites aux femmes
HABITAT
Tous bienvenus
p. 18-21
Gennevilliers,
ville populaire ?
Oui.
Mieux… elle
le revendique.
Simplement
parce qu’il
s’agit pour elle
d’être accueillante avec tous.
Logement
social, accession coopérative, programmes privés : tout est possible et profite
à chacun. Pourvu que ça dure.
CPOURVOUS
p. 32/33
HISTOIRE
L’essayer,
c’est l’adopter
p. 42/43
Des fanfares…
… et des harmonies
Un mois pour plonger dans l’ESS
éCONOMIE
p.22/23
A la baguette
Les Grands moulins de Paris
ont 20 ans
SPORTS
p. 38/39
Le roller hockey
Une affaire de samouraïs
d
L’agenda
du mois
n°274
Gennevillie
RS maGazine
en novemBRe
détachablees
en pages central
Archives
du magazine
Gennevilliers Magazine
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Des mo
•• novembre 2016 •• No 274
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr
d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie
Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74)
- Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Jean-Michel Masqué - Céline Nouguès - Cyril Payet
d Photographes : Didier Comellec - Maxime Bessières - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Maquettiste :
André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par Kepha Publicité.
d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : novembre 2016.
Imprimé sur papier recyclé
Écrire et ne pas se
15 NOVEMBRE
E MARDI
e Goncourt
21e RENCONTRE LITTÉRAIR
membre de l’académi
peintre, journaliste,
Jelloun est l’invité de
Il est romancier, poète,
ent citoyen. Tahar Ben
e, variant les thèmes
depuis 2008 et… profondém
du Luth. Conteur magnifiqu
Ben Jelloun
la 21e rencontre littéraire
histoires. Quand Tahar
, il aime raconter des
, ses colères –
et les styles d’écriture
partage ses émotions
dénonce,
,
n’écrit pas, il parle, intervient son besoin profond de justice. Prix Goncourt
es ! – et
racisme expliqué
et elles sont nombreus
tolérance pour « Le
Unies,
» en 1987, Prix de la
pour « La Nuit sacrée
décernés par les Nations
2009,
en
paix
la
et Prix pour
de France.
à ma fille » en 1998
à la Fondation pour l’Islam
il a été récemment nommé
Textes et Voix, et par
par Nadine Eghels, de
Cette rencontre est animée
de deux récents ouvrages
e Pinon qui lira des extraits
histoire
le comédien Dominiqu
Gallimard, 2016), une
de plaisir » (éditions
Mariage
tragédie
Le
«
:
véritable
de l’écrivain se termine en
un conte oriental et
2014),
qui commence comme
» (éditions du Seuil,
Mes Contes de Perrault
contemporaine, et «
mille et une nuits.
é » sur le mode des
que l’auteur a « orientalis
ve. • Martine Hupier
entrée libre.
Jolie soirée en perspecti
k
e andré-malraux, espace
À 18h30, à la médiathèqu
nt.
engage
taire
❤ le CoUP De CŒUR
le son de la
mandoline
des jaPonais
en corée
j. l. le craver,
chanteur
P.29
P.30
P.31
du luth.
aimé-Césaire, 6 avenue
60 81.
de la rencontre.
au 01 40 85 60 68 ou
vente-dédicace à l’issue
Réservation recommandée l’atelier Cuisines du monde (5 euros).
par
Buffet oriental proposé
novemBRE 2016
novemBRe 2016
Sortir k 25
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Pendant le concours Mandeloquence,
à l’espace Mandela, les jeunes ont pris
la parole et défendu leur point de vue,
pendant 4 minutes, sur un des thèmes
au choix : génération connectée,
la planète en danger, réussir sa vie,
etc.
A Les artistes ont ouvert
les portes de leurs ateliers,
le temps d’un week-end.
A
La CNL (Confédération nationale du logement) et
les représentants des locataires visitent un appartement
témoin avenue Chandon, en vue de la réhabilitation de l’OPH.
J P
arcours de sensibilisation au handicap, roller hockey, musique…
A
Mi-octobre, la rue était à tous au Fossé-de-l’Aumône !
Des œuvres exposées avec des pinces
à linge entre deux arbres… ce sont
les enfants de l’école Lucie-Aubrac qui
participent à La Grande lessive (mouvement national pour le partage artistique).
J Les
professionnels
de la santé se sont
réunis pour une journée
de travail autour
de la santé mentale.
A
Hommage et concert en mémoire de Roselyne Titour, à l’espace Grésillons.
Ici, l’association danses et musiques traditionnelles populaires.
Les représentants du consulat d’Algérie déposent une gerbe
lors de la commémoration du 17 octobre 1961.
G
A
Départ pour la cérémonie en mémoire des fusillés de Châteaubriant,
vendredi 21 octobre.
Les jeunes du nouvel internat du lycée Galilée, studieux,
lors de la visite du maire et des délégués de parents d’élèves.
A
Session de prévention routière
à la résidence Camille-Ronce.
A
La braderie du Secours populaire français s’est
installée à l’espace Grésillons, vendredi 7 octobre.
D
Le nouveau site internet visale.fr facilite les demandes
de logement social pour les étudiants.
A
Elles sont parties comme des petits pains les
brioches de l’APEI (Association d’amis et parents
d’enfants handicapés mentaux) !
D
En or, en argent ou en vermeil…
Les médailles du travail ont été remises.
La brocante du Domaine du village a favorisé rencontres et échanges.
G Motif feuilles d’automne pour habiller le sol du square Chopin.
La pose est effectuée par les employés communaux.
A
Débat-rencontre sur la paix organisé par l’Université populaire.
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novemBRE 2016
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Les Agnettes
Non aux destructions,
oui aux rénovations
Les habitants et l’équipe municipale sont déterminés
à refuser la démolition des cinq tours des Agnettes.
Jeudi 6 octobre, lors d’une manifestation, ils ont fait
entendre leur voix contre la proposition émise par l’Anru.
«
Il ne faut pas les laisser faire ce qu’ils
veulent dans notre ville ! » Jacqueline Bernardi s’indigne de la proposition de l’Anru (Agence nationale de
rénovation urbaine) : détruire les cinq tours
des Agnettes. Elle réside aux Grésillons et,
comme près de cent cinquante autres personnes, elle montre son désaccord, jeudi
6 octobre, devant le siège de l’agence. « Pas
besoin d’habiter l’une des tours pour se sentir concerné. Aux Agnettes ou ailleurs, c’est
aux Gennevillois de décider de leur avenir. »
À l’angle des rues de Vaugirard et de
l’Abbé-Grégoire, les banderoles et les pancartes affichent toutes le même message :
« Non aux destructions, oui aux rénovations ! »
Parmi ceux qui les brandissent, il y a des
habitants des tours, comme Driss Khiar qui
s’inquiète et veut demeurer à Gennevilliers : « Où est la mixité sociale dans ce projet ? Au lieu de réaliser des améliorations, en
rénovant nos bâtiments afin que nous puissions y rester, l’Anru veut nous chasser et
nous remplacer par d’autres personnes qui
n’ont rien à voir avec la ville… Moi, ça fait plus
de trente ans que j’y suis, dont six aux
Agnettes, et je veux y rester. »
Discuter, sans céder
Munie de 900 signatures récoltées au
porte-à-porte, une délégation menée par
Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers et
Marc Hourson, président de l’OPH, détaille
les attentes des habitants au directeur
adjoint de l’Anru. Objectif : faire respecter
le projet de renouvellement urbain du
quartier, élaboré en concertation avec les
résidents. La rénovation des tours en fait
partie. Emmanuelle Sanz, directrice de
l’OPH (Office public de l’habitat), rappelle
que les cinq immeubles accueillent plus de
500 ménages. « En cas de démolition, il
serait impossible de reloger tout le monde à
Gennevilliers, ni de proposer un loyer identique », souligne-t-elle. De son côté, l’Anru
souhaite voir une partie des habitants à
faibles revenus relogés ailleurs qu’aux
Agnettes, ailleurs qu’à Gennevilliers, pour
que le quartier puisse accueillir une population plus aisée. Mais Patrice Leclerc
alerte : « Qui peut croire que les maires
d’Asnières, Bois-Colombes, Colombes ou
Clichy donnent priorité aux Gennevillois pour
des logements sociaux, alors qu’ils ont leurs
propres demandeurs en attente ? » Pour
l’Anru, les logements sociaux doivent être
répartis plus équitablement entre Gennevilliers et les communes voisines. Le maire
rappelle que ce souhait n’est pas réalisable
sur le court terme. Or, les cinq immeubles
ont besoin d’être rénovés dès à présent
(remise aux normes, travail sur les pièces
d’eau, nouvelle isolation externe). Aussi la
Ville propose-t-elle que l’Anru commence la
réhabilitation de deux tours au plus tôt, sans
qu’il soit question d’une quelconque destruction.
Aboutir à un accord reste la volonté de tous
les acteurs du projet car, pour le mener à
bien, les subventions de l’Agence sont aussi
nécessaires que l’aval de la Ville… Les discussions continuent, même si le directeur de
l’Anru a refusé de participer au débat proposé par le maire.
• Nora Kajjiou
novemBRE 2016
k7
Ateliers
Il faut que le lycée
Galilée reste en
éducation prioritaire
En effet, les moyens que donne
ce statut sont si bien utilisés par
l’équipe enseignante que les résultats
obtenus au BAC (90%) sont de 5 points
supérieurs aux résultats nationaux.
Cette situation, qui est stabilisée depuis
maintenant 5 ans, risque
d’être fragilisée si le lycée sort
de l’éducation prioritaire.
Les parents d’élèves élus,
la Municipalité et l’équipe éducative
vous invitent à une réunion
d’information
Samedi 5 novembre, à 10 h,
à l’Espace Grésillons,
28 avenue Paul-Vaillant-Couturier.
Le centre communal
d’action sociale (CCAS)
organise des ateliers
culture/loisirs, chaque
mardi, de 14 h à 16 h,
au 21-23 rue VictorHugo. 8 novembre :
focus sur la Bourse
Vacances Solidarité.
15 novembre : « Jouer
c’est partager »,
découverte des jeux
de la ludothèque.
22 novembre : « Les
violences faites aux
femmes », présentation
des manifestations
organisées par la Ville
(lire p. 16-17).
29 novembre : Do it
yourself, loisirs créatifs
et activités manuelles.
Bienvenue…
Le club ados programme une journée
d’intégration pour
les 6es, samedi
5 novembre, à 14 h,
au stade Claude-Luboz :
rugby, sensibilisation
au handicap, arts
urbains et customisation de vêtements.
Le Village
arts forains
LE LUTH
À la belle étoile
Valoriser les jeunes et leur parcours.
Tel est l’objectif des « Étoiles du Luth »
qui se déroulent samedi 3 décembre, de
14 heures à 18 heures, à l’espace AiméCésaire. « Le quartier traîne encore une image
négative au sein même de la ville. Nous souhaitions changer cette réputation en présentant des habitants qui y vivent ou qui y ont
grandi, et qui portent des valeurs positives »,
explique Sonia Blanc, élue et coprésidente
du conseil de quartier.
À l’inverse de Gen’Talent, concours ouvert
aux habitants, organisé en février dernier,
cette manifestation est davantage « une
mise en lumière qu’une compétition », précisent en chœur les membres du conseil
de quartier, aux manettes du projet.
Les jeunes, de 14 à 30 ans, se présenteront
dans diverses catégories : sport, arts ( plastiques, musique, danse, chant ), parcours
professionnel ( autoentrepreneurs, créateurs de société…) et réussite scolaire ( bac
pro, CAP, licence, master ).
Les Gennevillois qui souhaitent participer
peuvent se rendre directement à l’espace
Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth, ou
contacter le 01 40 85 49 20. • Fabien Antranik
3
8k
novemBRE 2016
Le conseil de quartier
organise une visite au
musée des Arts forains
samedi 19 novembre.
Départ en métro,
station Les Courtilles,
à 13 h. Enfant : 4 €,
adulte : 8 €.
r Inscriptions
lundi
7 novembre, à
partir de
19 h, à l’antenne.
Calendrier…
maison
L’antenne de quartier
programme 2 ateliers
« scrapcalendrier
2017 », les samedis
26 novembre et
10 décembre, à 14 h, à
la Ferme de l’horloge.
3 € par atelier.
r Inscriptions à l’antenne,
lundi 7 novembre, à partir
de 19 h.
Des idées ?
Commission animation
du conseil de quartier,
mardi 8 novembre,
à 18 h 30, à la Ferme
de l’horloge.
À venir
Conseil de quartier
plénier sur l’ensemble
des projets d’aménagement mardi
22 novembre, à 18 h 30,
à l’école élémentaire
Gustave-Caillebotte.
Le Luth
En permanence
Deux élus reçoivent les
habitants dans le cadre
d’une permanence
pour répondre à leurs
questions concernant la
vie du quartier. La
prochaine a lieu jeudi
17 novembre, de 18 h à
19 h, à l’espace
Aimé-Césaire. Sans
rendez-vous. Les
questions, notamment
liées au logement, sont
traitées en mairie au
5e étage.
Thé ou café
Samedi 5 novembre,
de 14 h 30 à 16 h 30, à
l’espace Aimé-Césaire :
rendez-vous autour
d’un café pour discuter
d’un thème d’actualité.
CQFD
Différentes animations
sont proposées par
le conseil de quartier
ce mois-ci. Mercredi 16
novembre : animations
à partir de 14 h 30, sur
le marché du Luth,
dans le cadre du mois
de l’économie sociale et
solidaire (lire p. 32-33),
suivies du spectacle
musical de contes
« Des animaux et des
Hommes » de Nathalie
Victoire, à 16 h 30.
Samedi 19 novembre :
sortie au Grand Rex
pour assister à la
projection du film
d’animation « Vaiana,
la légende du bout du
monde » et visite des
« Étoiles du Rex ».
Transport en car.
Adultes, 5 € ; enfants
de moins de 10 ans, 3 €.
Les places sont
ouvertes aux personnes
qui n’ont pas participé
à la sortie « Le voyage
d’Arlo » l’an dernier.
r Inscriptions mardi
8 novembre, de 18 h 30 à
20 h, à l’espace A.-Césaire.
Sortie
Jeudi 24 novembre :
visite de la Grande
mosquée et de la
cathédrale Notre-Dame.
Tarif : 1 €.
r Informations et
inscriptions jusqu’au
15 novembre, à l’espace
Aimé-Césaire.
« Imbere heza » en kinyarwanda Des jeunes Rwandais, parmi lesquels des rescapés du génocide des Tutsis,
entament un tour de France baptisé « Imbere heza » (traduisez « pour un bon
avenir »). Plusieurs villes vont accueillir la délégation. Parmi elles,
Gennevilliers qui a déjà organisé une soirée débat il y a un an… et participé à
une délégation dans le pays, en mars dernier.
Du 4 au 6 novembre, la délégation sera accueillie par des jeunes Gennevillois,
au lycée le temps d’une conférence, à l’espace Nelson-Mandela où les micros
de Radio Mandela seront ouverts et dans la salle du conseil municipal,
vendredi 4, à 19 h, pour une rencontre publique. Sans oublier l’invitation
que leur a lancée François Morel, actuellement chanteur au théâtre du
Rond-Point. Bienvenue !
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David, ange-gardien
Alors qu’il était en
service, David Vens, agent
municipal à la direction
de l’environnement, a fait
preuve d’un sang-froid
extraordinaire, évitant
ainsi un drame.
Un acte citoyen qui
méritait d’être salué.
D
avid Vens en a encore des souvenirs
plein la tête. Souvent par bribes.
Comme un puzzle qu’il essaie de
reconstruire dans son esprit… Jeudi 15
septembre, le conseiller déchets à Gennevilliers propreté fait sa ronde traditionnelle. Chaque semaine, il supervise ainsi
le ramassage du tri sélectif et veille au bon
déroulement de la collecte. Une mission
qu’il a dû abandonner brusquement ce
matin-là.
Alors qu’il arrive avec sa collègue Natacha, au Luth, il remarque à sa gauche un
attroupement peu ordinaire. Une dizaine
d’habitants campent avenue Lénine, le
regard tourné vers le bâtiment Rousseau.
« Je me mets à observer dans leur direction
et je vois une personne âgée assise sur le
rebord de la fenêtre, en train de glisser,
raconte le natif de Gennevilliers. Elle
essayait de remonter avec son pied, une
voisine criait : “Madame quelqu’un va venir
vous aider, calmez-vous !” », poursuit Natacha. Ce quelqu’un, c’est David.
« J’ai garé ma voiture comme j’ai pu et j’ai
essayé de lui parler. Mais elle ne m’a pas
entendu », raconte-t-il. Démarre alors une
course contre la montre et un élan de solidarité avec les habitants
présents sur place. Un
jeune homme lui indique
où habite la vieille
dame. « Sans lui,
j’aurais perdu de
précieuses
secondes. » Puis
D a v i d m o n te
quatre à quatre
les escaliers du
bâtiment, le
cœur battant. Et
demande une
radiographie à une
voisine pour pouvoir
entrer au domicile de la
victime. Peine perdue. « La
porte était verrouillée. J’étais bloqué. »
Au service de la population
Par miracle, un voisin qui assiste à la
scène lui tend le double des clés de l’ap-
partement. « J’ai ouvert la porte, foncé à la
fenêtre, je l’ai attrapée et assise sur le lit. »
« Une minute de plus et qui sait ce qu’il serait
arrivé… Elle était à bout. À l’extérieur, il y a
eu un ouf de soulagement. Il a été hyper
réactif », salue Natacha.
Après cette journée mémorable, David a
reçu une médaille d’honneur des mains
du maire, en présence de son équipe, de
ses proches et de nombreux
collègues « que je ne
connaissais pas. Je ne
pensais pas qu’il y
aurait autant d’impact », admet
l’agent, encore
sous le choc.
Depuis l’incident, il a tenté
de contacter la
personne âgée
pour prendre de
ses nouvelles.
« J’aimerais bien la
revoir, la réconforter
et lui dire qu’elle n’est
pas toute seule. »
Prévenue, la coordination
gérontologique de la Ville doit aussi
entrer en contact avec la vieille dame…
La preuve s’il en fallait que le service
public est là dans les bons moments de la
vie, bien sûr, mais dans les plus difficiles
aussi ! • Fabien Antranik
novemBRE 2016
k9
Expo
Expo-vente de créations
de femmes (peinture,
lingerie, objets divers)
par l’association
Femmes solidaires,
samedi 26 novembre,
de 9 h 30 à 17 h, à
l’espace Aimé-Césaire.
Ateliers d’Agnès
BRENU
La mue
a commencé
La première phase du projet de restructuration de l’îlot Brenu est lancée avec
la mise en route de la construction de 109
premiers logements. Ceux-ci seront répartis au sein de trois immeubles, composés
respectivement de 25, 32 et 52 appartements. Ils permettront de reloger une partie des habitants de l’immeuble Brenu,
situé juste à côté et dont la destruction est
prévue à l’horizon 2018. Une autre partie
des locataires actuels élira domicile dans
la ZAC du centre-ville, au sein des 35 logements sociaux toujours en construction.
Du côté de la rue Brenu, le chantier en
cours commence déjà à transformer le
paysage, et ce n’est qu’un début. Après la
démolition de l’immeuble de 166 appartements, ce sont 220 logements qui seront
construits sur la surface mise à disposition. Parmi eux, 151 seront en accession à
la propriété.
Pour perturber au minimum les habitudes
et la qualité de vie des habitants pendant
les travaux, des places de stationnement
ont été attribuées gratuitement au sein
d’un parking souterrain. Pour les locataires s’étant manifestés plus tardivement
et n’ayant pu y obtenir une place, l’augmentation du nombre d’emplacements est
à l’étude par le bailleur, France Habitation.
Le stationnement en surface doit également être sécurisé pour que les résidents
soient prioritaires.
Par ailleurs, les perturbations dues au
chantier sont limitées au maximum par
les intervenants : utilisation de matériel
réduisant les nuisances sonores, aménagement des horaires de travail des ouvriers
en cas de nécessité, étude de la circulation
des machines et des véhicules de livraison
sur le site, attention portée à la propreté
des lieux… Les travaux sont nécessaires
mais l’objectif reste de réduire au maximum les répercussions sur la vie quotidienne des habitants du quartier. • Nora Kajjiou
3
10 k
novemBRE 2016
« Des yeux de biche »,
jeudi 1er décembre, de
14 h à 16 h : soin du
regard, technique
d’épilation… « Yoga du
rire », mardi 6
décembre, de 13 h 30
à 15 h 30. Prévoir une
serviette de bain ou un
tapis de gym et une
tenue adaptée à la
détente.
Artiste du cru
Samedi 3 décembre,
de 14 h à 16 h 30, à
l’espace Aimé-Césaire :
« Artiste en herbe ».
Une fois par mois,
découverte d’un artiste
gennevillois.
Les Agnettes
Les Chevrins
Le Fossé-de-l’Aumône
Rideau rouge
Les conseils des
quartiers Agnettes et
Chevrins proposent une
sortie pour aller
applaudir la pièce
« Acting » avec Kad
Merad, Niels Arestrup
et Patrick Bosso,
vendredi 18 novembre,
à 21 h, au théâtre des
Bouffes Parisiens.
Tarif : 15 €. Rendez-vous
à 19 h 45, station de
métro Les Courtilles.
r Inscriptions à partir du
lundi 7 novembre par
téléphone, au 01 40 85 48
53 ou 01 41 21 04 94.
Pomme d’amour
Samedi 26 novembre,
de 13 h 15 à 16 h 15 :
sortie à la fête foraine
du Parc floral organisée
par les antennes de
quartier
Agnettes/Fossé/
Chevrins.
r Inscriptions et
renseignements par
téléphone auprès des
antennes à partir du lundi
21 novembre.
Chandon-Brenu
Sévines
Sur le fil
Atelier couture et tricot
tous les mardis, de 14 h
à 18 h. 8 € à l’année.
r Inscriptions auprès de
l’espace Grésillons ou de
l’antenne Chandon-BrenuSévines.
Clic-clac !
Jusqu’à fin novembre,
concours photo
organisé par le conseil
de quartier. Thème :
l’eau dans la ville.
r Renseignements auprès
de l’antenne.
Commissions
Cadre de vie/aménagement : mardi 8
novembre, à 18 h 30,
dans la salle polyvalente de la maison de
l’enfance AnatoleFrance. Ordre du jour :
projets à l’étude sur
le quartier. Animation :
mardi 29 novembre,
à 18 h 30, au même
endroit. Ordre du jour :
organisation de
l’après-midi jeux en
famille et de la fête de
fin d’année.
Avec les mains
L’antenne propose une
sortie au salon des
loisirs créatifs, jeudi
17 novembre, à 9 h 30.
Tarif : 5 €.
r Inscriptions auprès de
l’antenne ou de l’espace
Grésillons.
En famille
Après-midi jeux en
famille, samedi
3 décembre, de 15 h
à 18 h, dans la salle
polyvalente de la
maison de l’enfance
Anatole-France.
r Inscriptions auprès
de l’antenne.
Les Grésillons
Avec
ou sans
sucre
Rendez-vous
autour d’un
café jeudi
10 novembre,
à 8 h 30, pour découvrir
les ateliers de l’espace
Grésillons. Les
assistantes sociales de
la Ville viendront
également présenter
leur fonction et leurs
missions.
Oui chef !
Atelier cuisine, jeudis
10 et 24 novembre, à
l’espace Grésillons. 3 €
par atelier.
r Renseignements à
l’espace, au 01 40 85 60 40.
Débat
Jeudi 3 novembre, de
9 h à 11 h 30, à l’espace
Grésillons : conférence
sur le thème « Paroles
d’ados, paroles de
parents. Comment
survivre à cette période
de tempête ? »
Théâtre
Samedi 26 novembre,
à 14 h 30 : « Un Matin »,
de Clémentine Baert,
spectacle interactif
destiné au jeune public
au théâtre de Gennevilliers. À partir de 5 ans.
3 €.
r Inscriptions & renseignements au 01 40 85 62 12.
CQFD
Conseil de quartier
plénier, jeudi 17
novembre, à 18 h 30,
à l’espace Grésillons.
Présentation des projets
d’aménagement en
cours et vote des
projets du budget
participatif.
Le conte est bon
Lecture de comptines
pour parents et enfants,
le samedi, de 11 h 15
à 11 h 45, à l’espace
Grésillons.
r Sur inscriptions au
01 40 85 62 12.
Main dans
la main
À partir du mercredi
9 novembre, atelier
ludique et pédagogique
autour du livre et du
jeu, pour les parents
avec leurs enfants âgés
de 2 à 6 ans, le
mercredi, de 15 h 30
à 16 h 30 et le samedi,
de 10 h à 11 h, à
l’espace Grésillons.
r Sur inscriptions
au 01 40 85 62 12.
La Licorne hors-les-murs
llaboration
o
c
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r
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En
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au service d
n-être.
et de leur bie
Depuis 1984, l’association La Licorne intervient auprès
d’enfants et d’adolescents en difficulté. Son credo, des
interventions hors-les-murs, au plus proche de la vie
quotidienne des jeunes et de leur famille. À Gennevilliers, La Licorne est accueillie au CMP Antonin-Artaud.
«
La vie est un rendez-vous qu’on
ne peut pas rater. » La phrase de
Virginie claque sur le mur de la
pièce qui sert d’atelier d’écriture. Il est
11 h 30 et les derniers participants
s’égaillent dans les couloirs. Simultanément, des cours de théâtre et d’arts plastiques se sont déroulés dans deux autres
salles.
Deux jours par semaine, le Centre médicopsychologique Antonin-Artaud accueille
une quinzaine de jeunes pour les activités
du module « Soin & culture » de l’association La Licorne.
« Depuis 1984, nos professionnels de la santé
interviennent sur cinq communes du nord
des Hauts-de-Seine auprès d’enfants et
d’adolescents en difficulté », explique Carole
Tanqueray, présidente de l’association.
Dès ses origines, La Licorne a inscrit ses
actions dans des modes d’intervention
novateurs et diversifiés en matière d’accueil, de prévention et de soins aux 6-17
ans. « Plutôt que d’utiliser des lieux de soins
classiques de la santé mentale, nous exerçons dans ceux de la vie quotidienne des
jeunes et de leur famille, ajoute-t-elle.
L’enjeu est de maintenir ainsi l’intégration
dans le milieu familial, social et scolaire. »
Cette approche a généré des façons de
travailler plus souples et mieux adaptées
aux publics concernés. Pour un objectif qui
n’a jamais varié : « prendre soin de la tête
comme on prend soin du corps. » Les ateliers Soin & culture dispensés rue Danton
s’adressent aux enfants et ados en rupture
de cadre scolaire, familial, social ou de
soin. Des intervenants spécialisés de la
sphère pédopsychiatrique mais également
des animateurs de la sphère artistique et
de l’éducatif, s’emploient auprès d’eux
dans un travail partenarial.
Un partenaire parmi d’autres
L’accueil et la médiation culturelle constituent l’un des cinq pôles où La Licorne
déploie ses équipes de professionnels. On
y trouve également « L’avant-scène », un
groupe d’expression théâtrale à visée thérapeutique, tourné vers les 9-14 ans.
« Horizon », quant à lui, s’adresse aux adolescents en voie de déscolarisation et de
rupture sociale. Avec le Groupement interdisciplinaire de vidéo recherche sur l’enfance (Givre), l’association s’appuie sur
l’outil audiovisuel au service de la
recherche et de la création. Enfin, La
Licorne propose des actions de formation.
« Nous suivons environ 80 jeunes, dont une
soixantaine en Soin & culture », précise
Carole Tanqueray. La Licorne est un partenaire incontournable du territoire où ses
professionnels travaillent avec les grands
acteurs locaux (Éducation nationale, CMS,
CMP, petite enfance, dispositif de réussite
éducative…). Le 13 octobre dernier, l’association a participé à l’assemblée plénière
du Conseil local de santé mentale de
Gennevilliers. • Cyril Payet
novemBRE 2016
k 11
FOIRE AUX VINS
es artisans
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du jus de po
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Rendez-vou
station.
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Sur
son
31 !
18, 19 et 20 novembre : un
grand week-end pour faire
le tour de France de la
gastronomie. Ici on trouve à
boire et à manger… et
même à conserver en vue
des repas de fin d’année.
Chaque automne venu, la
salle des fêtes fleure bon
les terroirs. Et voilà 31 ans
que ça dure !
D
e Bretagne ou d’ailleurs, les producteurs invités par l’OTSI (Office de
tourisme-Syndicat d’initiative) de
Gennevilliers sont souvent des fidèles de
la Foire aux Vins et aux produits régionaux. Quelques petits nouveaux font
cependant leur apparition pour cette édition 2016 : Bernard Pelissier, en prove-
nance de la Drôme, avec Clairette et
Crémant de Die ; la famille Prugne et fils
avec ses charcuteries et fromages d’Auvergne ; Christophe Aubert, venu de Normandie avec saucisses fraîches, boudins,
andouilles et terrines ; le Languedocien
Georges Jouglas et son AOP Corbières ;
et Régis Breton… néanmoins Sarthois,
producteur de vin AOC Jasnières &
Coteaux du Loir.
On va déguster
De 10 heures à 19 heures (18 heures le
dimanche), outre la formule bistrot proposée par le traiteur Repas 95, il est possible de déguster sur place les petites
perles croisées dans les allées : des
huîtres creuses de Cancale, des mets
corses, des crêpes fumantes, un délicieux
foie gras, des escargots, du poisson fumé,
de la charcuterie à gogo, du fromage
comme s’il en pleuvait… des nougats, des
chocolats, des pralines, des berlingots…
Pas d’excès pour autant ! Ce serait dommage de ne plus avoir faim pour le dîner
gastronomique dansant organisé le
samedi soir. Les billets sont en vente à
l’Office de tourisme, 58 rue PierreTimbaud, jusqu’au 18 novembre puis les
19 et 20 à la Foire aux Vins. Attention,
toutefois, la soirée ne pourra excéder 220
convives. • Valérie Mauger
Plus d’infos
au 01 40 85 48 11.
SERVICE PUBLIC COMMUNAL
Réorganisation ET modernisation
3
Gennevilliers n’est hélas pas
la seule ville dans ce cas : les
dotations d’État diminuant, elle se doit
de revoir son organisation communale
afin de pérenniser et moderniser
les services à la population, sans faire
peser sur elle une fiscalité trop
lourde.
À effectifs constants, mécaniquement,
ce sont 2,5 % d’augmentation de la
masse salariale (qui représente 54 %
du budget de fonctionnement ) chaque
année. « Si nous voulons conserver une
capacité d’investissement et ainsi garder
la maîtrise des orientations politiques
12 k
novemBRE 2016
que nous avons voulues, nous devons
nous pencher sur le fonctionnement de
notre administration », explique Philippe Clochette, adjoint au maire en
charge du personnel communal. « Il ne
s’agit pas de faire moins, mais de faire
mieux ; autrement en tout cas », poursuit-il encore.
Ainsi, afin d’assurer l’ouverture de
deux crèches supplémentaires, de
garantir aux enfants des TAP un encadrement de qualité, de renforcer
l’équipe des ASVP… il convient d’imaginer une autre organisation dans les
autres secteurs municipaux.
Si le nombre d’ETP (équivalents temps
plein) sera forcément impacté et réduit
de 140 environ sur trois ans, « il n’y
aura pas de licenciements », assure la
mairie qui mise plutôt sur une simplification de la hiérarchie, une mutualis at i o n d e c e r t a i n s p o s t e s , l a
dématérialisation des procédures, etc.
Un travail de fond qui a débuté il y a
plusieurs mois et qui débouche
aujourd’hui sur une première phase
de décisions et de nouvelles réunions,
ce mois de novembre, avec l’ensemble
du personnel.
• V. M.
la Maison du combattant
Levés avant le jour
3
L’exposition itinérante, « Levés avant
le jour : les Brigades internationales,
de l’Espagne à la Résistance », s’arrête
à la Maison du combattant, du lundi
14 au mercredi 30 novembre.
Présentée par l’ACER (Amis des combattants en Espagne républicaine) et
l’ONACVG (Office national des anciens
combattants et victimes de guerre), elle
présente le rôle des Brigades internationales : des volontaires de toutes les nationalités venus défendre la République et
combattre le fascisme en Espagne à la fin
des années 30. Elle fait le lien entre leur
engagement en Espagne, pour la défense
d’idéaux républicains, et la lutte des
volontaires qui ont ensuite rejoint la
France et les maquis de la Résistance…
À voir, toutes générations confondues,
tous les jours (sauf le dimanche), de
14 heures à 18 heures. L’occasion, aussi,
de découvrir la Maison du combattant,
5 rue Eugène-Varlin.
ÉCOQUARTIER
Il répond au doux nom de...
République
L
’écoquartier (1 800 logements, un
groupe scolaire… et bientôt une
crèche) porte désormais le nom de
quartier République. Un choix entériné
par le dernier conseil municipal, fin septembre. Son parc urbain, lui, portera le
nom des ouvriers qui travaillaient naguère
sur les lieux, pour la célèbre marque,
pressant et assemblant des pièces automobiles : le parc des Chausson ( sans « s »
puisqu’il s’agit d’un nom propre ! ) sera
inauguré, dans une ambiance musicale,
samedi 5 novembre, à 11 heures. Rendezvous à 10 heures au groupe scolaire Lucieet-Raymond-Aubrac.
La vie démocratique, elle aussi, se met en
place sur le quartier : le comité de quartier s’installe officiellement samedi 26
novembre, à 10 heures.
Un quartier. Un vrai !
Attention... elle déménage !
En raison de travaux, la Maison du
tourisme est transférée 1 bis rue de
la Paix, dans les anciens locaux du
centre municipal de santé, jusqu’au
lundi 5 décembre. Les lignes téléphoniques sont inchangées pour l’OML
(01 40 85 48 12) et l’OTSI (01 40 85 48 11).
L’accueil au public sera fermé lundi
5 décembre, jour de réemménagement.
Des jouets par milliers
La grande vente annuelle et solidaire de
jouets du Secours populaire se tient
jeudi 3 novembre (de 8 h 30
à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h),
vendredi 4 (de 8 h 30 à 12 h 30
et de 13 h 30 à 16 h) et samedi 5
(de 8 h 30 à midi). Rendez-vous
dans le hall d’honneur de la mairie.
r Plus d’infos au 01 40 86 22 48.
Téléassistance :
attention !
Des démarchages à domicile sont
effectués par des sociétés de téléassistance, disant être mandatées par la
mairie. C’est pourquoi, le centre communal d’action sociale rappelle aux
personnes ayant souscrit un abonnement de téléassistance, que seul Europ
Assistance est mandaté pour cette
prestation.
r En cas de doute, appeler le service
en mairie, au 01 40 85 65 99 ou 65 94.
Ateliers multimédias
Al Bireh
Elles se disent « oui »
Voici les prochains rendez-vous des
ateliers multimédias à la médiathèque
François-Rabelais. Atelier Calc (tableur),
vendredi 4, de 10 heures
à midi. Pour les initiés : mardi 15
(recherche Internet 1), mardi 22
(recherche Internet 2) et mardi 29
(messagerie), de 19 heures à 20 h 30.
Pour les grands débutants : vendredi 18
(découverte de l’ordinateur
et d’Internet 1), vendredi 25
(découverte de l’ordinateur et d’Internet
2), de 10 heures à midi. Prochaines
sessions les 2 et 9 décembre.
Dîner dansant
3
Dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec le Peuple
palestinien, le comité France-Palestine
de Gennevilliers, la Ville, l’ATMF et
Femmes solidaires programment le film
« Derrière les fronts, Résistances et résilience en Palestine », lundi 28 novembre,
à 18 h 30, au cinéma Jean-Vigo. Le film
a été réalisé par Alexandra Dols autour
du travail de la psychiatre palestinienne
Samah Jabr. Toutes deux seront présentes pour une rencontre-débat à l’issue de la projection. Le lendemain,
mardi 29 novembre, dans la salle du
conseil municipal, les représentants
d’Al Bireh et de Gennevilliers ratifieront
officiellement un protocole de jumelage.
Les deux villes amies entretiennent des
liens d’amitié et de solidarité depuis
mai 2003, sur la base d’une convention
de coopération renouvelée sans interruption. Des fiançailles qui se soldent
aujourd’hui par un mariage ! L’ambassadeur de Palestine en France, les villes
membres du réseau Barghouthi, RCDP
(le Réseau de coopération décentralisée
pour la Palestine) et les partenaires
locaux en seront les témoins…
Le bal de la Croix-Rouge, dîner dansant
animé par l’orchestre Lorenzoni, se tient
vendredi 2 décembre, à partir de
20 heures, dans la salle Gallieni n° 1,
48-50 avenue Louis-Roche (parking
gardé). Les personnes non véhiculées
seront ramenées à leur domicile par des
bénévoles de l’association.
r Réservations au 64 rue Jean-Jaurès
jusqu’au 25 novembre.
Tél. 01 40 85 03 15 ou 06 29 48 70 81.
Chibanis et chibanias
Le CCPG inaugure une exposition
consacrée aux travailleurs maghrébins,
vendredi 25 novembre, à 19 heures,
dans son local du 3 rue Victor-Hugo.
r Elle sera visible chaque mercredi
(de 14 h à 18 h) et chaque samedi
(de 10 h à midi). À voir…
novemBRE 2016
k 13
1 %,
pas plus !
La taxe d’enlèvement
des ordures ménagères
ne subit pas d’augmentation.
L
es dotations allouées par l’État
aux villes pour leur fonctionnement sont de plus en plus faibles
depuis trois ans. Cette année, c’est une
perte de 3 millions d’euros pour
Gennevilliers. Par ailleurs, la fiscalité
économique (hors foncier) n’est plus
perçue par la commune depuis le 1er
janvier 2016. C’est la Métropole du
Grand Paris qui la reçoit désormais.
Certes, cette dernière en reverse une
part à la Ville, mais de manière figée.
Quel que soit le produit de ces impôts,
la somme attribuée reste identique.
Une perte conséquente au regard de la
croissance économique gennevilloise.
Face à ces coups durs pour la Ville et
ses habitants, l’équipe municipale se
refuse pourtant à faire porter brutalement le poids de ces pertes de recette
sur les épaules des foyers. Après quatre
années sans augmentation, le taux utilisé dans le calcul de la taxe d’habitation
évolue depuis 2015 à hauteur de l’infla-
Moins de dotation de la part de l’État, la fiscalité des
entreprises entre les mains de la Métropole du
Grand Paris… Serait-ce aux habitants de payer l’addition ? Certainement pas. Chacun doit contribuer au
bon fonctionnement de la ville, certes, mais toujours
avec mesure grâce à une taxe d’habitation par habitant qui reste l’une des plus faibles du département.
tion, soit 1 % supplémentaire pour cette
année ( comme la précédente ). Il passe
de 19,85 % à 20,05 %.
Objectif : alléger
Par ailleurs, plusieurs abattements,
pourtant facultatifs, sont appliqués
pour soulager au mieux les ménages.
Ils sont effectués sur la base de la
valeur locative moyenne. Ainsi, tous les
Gennevillois profitent d’une baisse de
15 % lorsque le logement imposé est
leur résidence principale. D’autre part,
c’est un allégement de 20 % qui est
appliqué pour toute personne à charge,
alors que le taux obligatoire est de 10 %
pour les deux premières personnes à
charge, et de 15 % à partir de la troisième. Quant aux habitants handicapés,
ils bénéficient d’un dégrèvement de
10 % cette année, chiffre qui passera à
20 en 2017. Grâce à ces abattements,
mais aussi à une valeur locative
RESTOS DU CŒUR
Toujours utiles, hélas
Les distributions alimentaires
débutent mardi 22 novembre, au
centre Gallieni. Elles auront lieu les
mardis et vendredis, de 8 h 30 à 11 h 30,
pour les familles (à partir de 3 personnes) ; les jeudis matin pour les personnes vivant seules ou à deux.
Les inscriptions, elles, se font les 8, 9,
10, 14, 15, 16, 17, 18 et 21 novembre, de
8 h 30 à 11 heures.
Les bénévoles qui souhaitent partici-
3
14 k
novemBRE 2016
per aux activités du centre sont les
bienvenus. Il leur suffit de se présenter
un jour de distribution pour prendre
contact.
Par ailleurs, les Restos du cœur
recherchent de la laine pour son atelier
tricot, lequel confectionne des vêtements et de la layette pour son centre
Bébés. Si vous avez quelques pelotes,
merci de les déposer un jour de distribution.
m o y e n n e f a i b l e ( 3 8 0 0 € ) , l e s
Gennevillois jouissent d’une taxe d’habitation parmi les plus basses du
département. Son montant moyen par
habitant est de 240 € contre, par
exemple, 489 € à Levallois-Perret ou
352 € à Colombes.
Ainsi, la contribution de chacun au fonctionnement de la ville se fait de la
manière la plus légère possible. Mais
elle demeure nécessaire, car la taxe
d’habitation permet de financer les
prestations municipales. Comme le
précise Olivier Mériot, adjoint au maire
en charge des finances et du budget,
« l’argent sert à faire le service public. »
Utile à tous au quotidien, l’impôt rend
possibles la mise en place et le fonctionnement des différents services de
proximité : sport, culture, santé, éducation… • Nora Kajjiou
Pour tout renseignement sur son avis d’imposition ou
en cas de réclamation, s’adresser au service des impôts
(1er étage de la mairie).
Faites
du
vide
A voir pour bien voir
Disposer ses encombrants sur les balcons est une pratique
interdite car dangereuse. Elle contribue à la propagation
des flammes en cas d’incendie…
M
anquer d’espace semble une
bonne raison pour stocker
meubles, poussettes, valises,
vélos, cartons ou tout autre objet encombrant sur son balcon… Pourtant, c’est
prendre un risque inconsidéré pour soi,
comme pour les autres, rappelle Mathieu
Laurès, capitaine des pompiers de la
caserne de Gennevilliers : « Lorsqu’un
incendie survient dans un appartement, les
flammes courent vers l’extérieur et lèchent
l’étage supérieur. Si plusieurs objets sont
amassés sur les balcons, ils s’embrasent
rapidement et viennent favoriser la propagation verticale du feu. Les fenêtres de l’appartement supérieur explosent et l’intérieur
est à son tour attaqué par les flammes… Le
phénomène se reproduit ensuite d’étage en
étage. » Face à une telle recrudescence
de feu, les pompiers ne bénéficient pas
d’assez de temps pour enrayer l’incendie
et limiter les dégâts. Le nombre de logements ravagés est augmenté par cette
pratique dangereuse… quand elle n’est
pas à l’origine du feu.
Rue du 8-Mai-1945, ce sont trois appartements qui ont été ainsi dévastés par
l’incendie survenu en septembre dernier.
Fort heureusement, aucune perte
humaine n’a été à déplorer. Mais ce n’est
pas toujours le cas…
Pour la sécurité de tous, il est nécessaire
de cesser d’entreposer ses affaires sur
les balcons, mais aussi d’en retirer toutes
les canisses. Des rappels à l’ordre ont
déjà eu lieu : cet espace n’est pas une
pièce supplémentaire et ne peut faire
office de cave. Il est possible d’en profiter
aux beaux jours, mais il est interdit d’en
faire un endroit de stockage. Le maire et
le président de l’OPH étudient comment
verbaliser les contrevenants. • Nora Kajjiou
bravo
Du brevet… au bac + 3
3
Chaque année, la Ville félicite ses
jeunes diplômés. Pour la première
fois, la cérémonie pour les lauréats du
brevet est organisée au sein même des
collèges *. Les élèves non scolarisés à
Gennevilliers doivent s’inscrire avant le
30 novembre, au club ados, 8e étage,
bureau 822, avec leurs relevés de notes
et pièce d’identité. Ils recevront par la
suite un courrier qui leur permettra de
récupérer leur récompense en décembre.
Les titulaires du CAP au bac + 3 ont
rendez-vous, quant à eux, jeudi 1 er
décembre, à l’étage E, en mairie, à partir
de 18 heures. Tout Gennevillois ayant
obtenu un de ces diplômes cette année
doit le présenter au service actions scolaires éducatives, au 9e étage, accompagné d’une copie d’un justificatif de
domicile. Ils peuvent également apporter
ces documents le jour même de la réception. Ils repartiront avec des chèquescadeaux.
* Jeudi 17 novembre : au collège Edouard-Vaillant.
Mardi 22 novembre : en mairie, dans la salle
du conseil municipal, pour le collège Louis-Pasteur.
Jeudi 24 novembre : au collège Guy-Môquet.
De 18 heures à 21 heures.
Alors que l’accès aux soins en secteur
1, en ophtalmologie, est de plus en
plus difficile, le centre municipal de
sSanté Etienne-Gatineau-Sailliant
inaugure son nouveau service
d’ophtalmologie, mercredi 30
novembre, à 17 h 30. Equipée d’un
matériel neuf, cette unité permettra la
réalisation d’examens d’angiographie
rétinienne avec et sans injection,
aux côtés d’examens plus traditionnels : prise de pression intraoculaire,
mesure de l’épaisseur rétinienne,
dépistage du glaucome par mesure
du champ visuel et photographie du
fond de l’œil. La nouvelle organisation
permettra aux orthoptistes d’assurer,
en plus de leurs consultations
traditionnelles ( bilans, rééducation… ),
des consultations pré-analytiques
avant le passage en ophtalmologie.
Les docteurs Dominique Curan et
Oana Palacci, ophtalmologues,
ainsi que Mesdames Faten Ben Sassi
et Johanna Fernandes, orthoptistes,
organiseront la visite et répondront
aux questions des usagers.
Les gestes qui sauvent
Le label Grande cause nationale 2016
a été attribué à la campagne « Adoptons les comportements qui sauvent ».
Il est porté par un collectif constitué
de la Fédération nationale des
sapeurs-pompiers de France, la
Croix-Rouge française et la Protection
civile. Son objectif est de mobiliser
les citoyens autour d’une prise de
conscience de l’importance de la
prévention. Il s’agit aussi et surtout
d’une incitation à se former aux
« gestes qui sauvent », sur l’ensemble
du territoire.
r comportementsquisauvent.fr
En famille
Mercredi 23 novembre, soirée
d’échanges à la Maison des familles :
« apprendre à penser avec son enfant »
avec Fernando Gil, psychologue. Mais
aussi… « manger avec plaisir », un
stage de cinq matinées en compagnie
d’une sophrologue qui propose
d’observer et comprendre
les sensations et les émotions qui
surgissent lorsque nous mangeons.
Rendez-vous les mardis 5, 15, 22,
29 novembre et 13 décembre, de 9 h
à midi, à l’espace Grésillons.
r Maison des familles,
8 rue Jack-London. Tél. 01 40 85 48 10.
De la parenté
L’Université populaire 92 propose une
conférence d’Emmanuel Desveaux,
anthropologue, directeur d’études à
l’École des hautes études en sciences
sociales, lundi 14 novembre, à 20 h,
la MDC : « la parenté, noyau dur de
la réflexion anthropologique sur
l’identité ».
r Tout le programme de l’UP 92 sur
le site www.universite-populaire92.org
novemBRE 2016
k 15
Ateliers, conférences, concerts...
Différentes animations vont avoir lieu durant cette semaine.
Combattre les stéréotypes filles/garçons et veiller à la mixité :
c’est tout l’enjeu des formations reçues par les animateurs.
Un guide sera distribué aux professionnels.
Comme l’année dernière, Radio Mandela
sensibilisera les jeunes aux violences faites aux femmes.
CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
La voix est libre
Tous les trois jours en France, une femme meurt sous
les coups de son conjoint. Plus que jamais, la lutte
contre ces violences est un combat de chaque instant.
Afin d’endiguer le phénomène, la Ville et les associations mènent différentes actions, tant en direction
des professionnels que du grand public.
L
es victimes de violence n’ont
pas toujours le réflexe de se rendre
dans les associations pour évoquer
leur situation. Médecins, Protection
maternelle et infantile, assistantes
sociales, service logement… De nombreux agents peuvent détecter les signes
précurseurs et accompagner les personnes concernées.
Afin de coordonner au mieux leurs
actions, la Ville souhaite mettre en place
un réseau entre professionnels. Une
table ronde sera organisée
avec eux vendredi 18 novembre, de
9 heures à midi, dans la salle du conseil
municipal.
Hébergement, précarité et emploi,
accompagnement des enfants : plusieurs
intervenants aborderont différentes thématiques, à l’image de l’Escale, association qui accueille les femmes en détresse.
16 k
novemBRE 2016
« Même si nous avons un rôle moteur, nous
avons besoin des partenaires extérieurs
pour compléter notre action », assure
Françoise Brié, directrice de la structure.
Un guide sera également distribué à tous
les participants. « Il définira tous
les types de violences, leur expliquera comm e n t o r i e n t e r c o r re c t e m e n t l e s
victimes afin de ne pas les laisser dans
cette situation. Le but : permettre à chacun
de trouver sa place dans le processus d’accompagnement et ne pas avoir la culpabilité
de laisser repartir la personne sans avoir
su quoi faire », explique Sofia Manseri,
adjointe au maire en charge du féminisme et de la lutte contre les discriminations.
Tous publics
Mardi 22 novembre, à 18 heures, à l’espace culturel et social Grésillons, une
soirée débat intitulée « Violences conjugales, tous concernés ! » se greffe sur un
atelier sociolinguistique *. « Ce sera tout
sauf un cours magistral, indique Maria
Neira, coordinatrice linguistique. Nous
souhaitions proposer quelque chose de
dynamique, à travers des vidéos et des
échanges avec des professionnels… et
déboucher sur de vraies pistes de
réflexions. »
La pièce « Sans tête ni queue », donnée
vendredi 25 novembre, à 18 h 30, à l’espace Aimé-Césaire, raconte le quotidien
d’une femme, pieds et mains liés à un
mari violent. Comment réagir ? Comment
sortir de cette spirale infernale ? L’auteur
et comédienne Kady Diarra a recueilli de
vrais témoignages pour écrire sa pièce :
« Cela faisait longtemps que j’avais envie de
travailler sur le sujet. Tout le monde peut
être touché par ça. C’est d’ailleurs peutêtre plus simple d’en parler ainsi qu’à travers des réunions ou des débats. »
Des mots sur les maux
Sensibiliser les jeunes est aussi un enjeu
capital pour la Ville. Différentes thématiques seront ainsi abordées à l’espace
Nelson-Mandela, à travers des concerts,
soirées et débats (voir encadré). Toute
l’année, les animateurs socioculturels
Rues des dames
En 2014, seules 2 % des voies et avenues de France portaient le nom d’une femme.
Dans le futur centre-ville, toutes les plaques de rues seront féminines ! Présentation…
• Maria Casarès :
(1922-1996)
comédienne de théâtre
et actrice de cinéma,
elle est considérée
comme une des plus
grandes tragédiennes
de la seconde moitié
• Gisèle Halimi :
(1927) avocate et
femme politique
franco-tunisienne,
elle est signataire en
1971 du Manifeste
des 343, qui déclarent
avoir avorté et
réclament le libre accès aux moyens
anticonceptionnels et à l’avortement
libre.
• Fatima Mernissi :
(1940-2015) sociologue
et féministe
marocaine, elle mène
en parallèle de sa
carrière littéraire un
combat pour le
féminisme dans la
société civile.
du XXe siècle.
• Joséphine Baker :
(1906-1975) chanteuse,
danseuse, actrice et
meneuse de revue, elle
est considérée comme
la première célébrité
noire. Elle prend la nationalité
française en 1937 et joue un rôle
important dans la Résistance
pendant la Seconde Guerre mondiale.
• Simone Veil :
(1927)
rescapée de la Shoah,
elle devient haut
fonctionnaire avant
d’être nommée
ministre de la Santé en
mai 1974. Durant son
mandat, elle fait adopter la loi Veil
qui dépénalise le recours à l’IVG.
L’accès aux droits et à l’information permet souvent
aux victimes de sortir d’une spirale négative.
• Miriam Makeba :
(1932-2008) chanteuse
sud-africaine, elle
dénonce le régime
de l’apartheid.
Naturalisée guinéenne
dans les années 60,
algérienne en 1972,
elle devient citoyenne d’honneur
française en 1990.
• Dolores Ibarruri :
(1895-1989)
femme politique
espagnole, connue
sous le nom de la
Pasionaria, elle se
dresse pour défendre
la République quand
éclate la guerre civile. Son célèbre
slogan : « No Pasaran ».
Du 16 au 25 novembre veillent au respect entre les individus et
luttent contre la banalisation de la violence. Cela commence par de l’agression
verbale… sans pour autant qu’ils s’en
rendent pas compte…
C’est pourquoi les animateurs des temps
d’activités périscolaires (TAP) ont effectué une formation autour de la mixité et
des stéréotypes filles-garçons. Une
semaine de l’égalité a même été mise en
place au collège Guy-Môquet. Un dispositif appelé à s’étendre. • Fabien Antranik
* Formation linguistique qui vise l’apprentissage
de la langue française et favorise l’autonomie
dans la vie quotidienne, professionnelle et sociale.
À l’espace Nelson-Mandela
Mercredi 16, à 17 h :
Radio Mandela : « En finir avec
les violences faites aux femmes ».
Vendredi 18, à 19 h :
projection du film « Ne dis rien »,
suivi d’un débat.
Samedi 19, à 20 h : concert Shaniz.
À l’espace culturel et social Grésillons
Mardi 22, à 18 h :
débat « Violences conjugales, tous
concernés ! », au cours d’un atelier
sociolinguistique.
Salle Victor-Hugo (21-23 rue V.-Hugo)
Jeudi 23, à 13 h 30 :
débat autour de l’autonomie
des femmes, de l’insertion et du travail,
avec l’association Femmes Relais.
À l’espace Aimé-Césaire
Vendredi 25, à 18 h 30 :
pièce de théâtre « Sans tête ni queue »,
suivie d’un débat. Garde d’enfants
proposée.
r Plus d’informations auprès de :
la mission promotion des droits des femmes, au 01 40 85 62 58.
novemBRE 2016
k 17
HABITAT
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u
p
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e
s
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Le
Conserver le caractère populaire de Gennevilliers
est un impératif pour que les Gennevillois (anciens
ou nouveaux) et leurs enfants, toutes classes sociales
confondues, continuent à y vivre. Cela passe
par un habitat de qualité et des services publics
accessibles à tous. Mais des menaces pèsent sur
ce modèle gennevillois.
18 k
novemBRE 2016
L
’expérience montre que si on laisse
faire le marché, les couches populaires, les salariés, sont chassés de
la petite couronne parisienne. Le pouvoir
d’intervention de l’Etat et des communes
est donc important pour empêcher la spéculation foncière et immobilière, et aménager une ville métropole pour toutes et
tous. Le transfert des compétences des
communes en matière d’aménagement,
la suppression du droit de préemption des
communes, les prescriptions gouvernementales qui empêchent Gennevilliers de
construire du logement social, ne vont
pas dans le bon sens. En perdant son
caractère populaire – on parle de gentrification en termes sociologiques –,
Gennevilliers perdrait non seulement son
identité mais aussi son originalité. Ceux
qui y habitent, ainsi que leurs enfants qui
souhaitent y rester, n’auraient plus les
moyens de le faire, et ceux qui souhaitent
y habiter se trouveraient aussi exclus de
la petite couronne parisienne, de ses bassins d’emploi et de ses denses réseaux
de transports en commun.
Ce phénomène pourrait malheureusement se produire en raison des menaces
qui pèsent sur le logement social : arrêt
du financement des logements sociaux
par le Conseil régional dans les communes qui en dénombrent déjà plus de
30 %, rattachement des offices publics de
l’habitat communaux à l’échelon territorial, sans parler du débat actuel avec
l’Anru (Agence nationale pour la rénova-
tion urbaine) sur le projet de rénovation
des Agnettes… Les spéculateurs n’attendent d’ailleurs qu’une chose :
construire autour de la future gare des
Agnettes du Grand Paris Express, comme
le laissait sous-entendre le magazine
Le Moniteur dans son édition du 16
septembre dernier !
Gennevilliers…
c’est pour tout le monde
Militante et moteur du droit au logement
pour tous depuis des décennies, la Ville
contient la spéculation immobilière en
maîtrisant le foncier. En tant que partenaire historique et fidèle de l’OPH, elle se
bat pour garantir la qualité du logement
social dans les opérations de réhabilitation et dans les programmes neufs, tout
en traitant rigoureusement l’habitat insalubre. L’OPH appuie cette politique
comme acteur des projets urbains, garant
du droit au logement et de la cohésion
sociale à Gennevilliers. « Il nous faut D
Le mot du maire
PATRICE LECLERC
Une ville
populaire
qui bénéficie
à tous
L
Le conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse a été totalement
rénové et agrandi. Sa réputation n’est plus à faire… ce qui en fait (aussi !)
un des attraits de la ville.
Franck Legros
3
J’habitais dans
le centre-ville
d’Asnières où
j’étais propriétaire
dans l’ancien.
J’envisageais de
rester dans cette
ville et d’acheter
plus grand dans
du neuf. Mais les prix étaient trop
élevés. Comme je travaille dans
l’informatique à la Défense, j’ai élargi
ma recherche aux villes voisines. J’ai
eu des informations sur le projet
d’écoquartier de Gennevilliers. J’avais
aussi des échos positifs sur la ville, ces
dernières années, et notamment
qu’elle cherchait à accueillir
des profils plus variés.
Pour acheter plus grand dans des prix
raisonnables, il y avait plus
d’opportunités à Gennevilliers.
J’ai acheté sur plan et j’ai donc dû
attendre deux ans entre la signature
et la livraison de l’appartement.
Et je suis installé depuis fin 2014,
rue Henri-Barbusse, dans un F3 qui
fait partie d’un des premiers projets
immobiliers neufs livrés dans le
quartier. Il est intéressant d’arriver
dans un tel quartier nouveau, même si
la notion de centre-ville est moins
évidente qu’à Asnières…
es personnes qui viennent d’autres
villes vivre à Gennevilliers en y
achetant un logement sont les
bienvenues. Nous souhaitons que leurs
enfants et petits-enfants puissent y
rester s’ils le souhaitent. Ce souhait
n’est pas banal car il évite que se produise ici ce qui s’est fait dans leur ville
d’origine. Beaucoup achètent dans notre
ville populaire parce ce n’est plus
possible à Paris, Rueil, Asnières, etc.
Si nous faisons comme ailleurs, demain,
nos enfants seront repoussés de Gennevilliers, en dehors de la Métropole, à
cause d’un immobilier trop cher et du
manque de logements sociaux.
Là se situe l’enjeu à continuer de
construire du logement social à
Gennevilliers en même temps que des
logements en accession. Nous voulons
ainsi répondre à la demande de logement de tous les jeunes, qu’ils soient
issus de logements privés ou de logements sociaux. Les salariés qui n’ont
pas les moyens d’acheter ou en attendant de pouvoir le faire, pourront ainsi
continuer d’habiter dans la Métropole
avec leur famille.
Cette politique d’aménagement s’accompagne d’une qualité d’actions
culturelles et de services publics qui
bénéficie à toutes les catégories de la
population.
Nous avons donc tous intérêt à développer ce projet commun d’une ville belle,
moderne, dynamique et populaire.
novemBRE 2016
k 19
HABITAT
Ici se côtoient des locataires du parc social, des primo-accédants passés par
la Coopérative HLM et des copropriétaires. Tous bénéficient des mêmes
prestations municipales : des TAP gratuits, un centre nautique de toute beauté,
des séjours pour les enfants, des médiathèques… et une trame verte qui fait
bien des envieux.
poursuivre la construction de logements
sociaux, souligne Anne-Laure Perez,
adjointe au maire à l’urbanisme, à l’aménagement et à l’action foncière, autour de
150 logements par an, pour maintenir un
niveau égal de population et ainsi faciliter la
décohabitation. Mais aussi éviter aux Gennevillois de devoir partir pour pouvoir se loger. »
70 % de la population est éligible au logement social.
Autre aspect de la question, l’accès à des
services publics de qualité qui différencie
là encore Gennevilliers de nombreuses
autres villes du département. « Gennevilliers est une ville populaire, précise AnneLaure Perez, car les politiques municipales
ont mis l’accent sur des services publics
accessibles à tous, que ce soit à travers le
quotient familial ou les TAP gratuits. Elle doit
le rester pour ceux qui y vivent, pour leurs
enfants qui veulent décohabiter, comme pour
ceux qui souhaitent y habiter et qui bénéficient des mêmes politiques municipales. »
La qualité du service public dans une ville
La Coopérative HLM : une très bonne idée La Coopérative HLM de la Boucle de la Seine est une société anonyme
à statuts coopératifs qui fait construire et commercialise des logements
en accession sociale à Gennevilliers. Elle permet à des primo-accédants,
en grande majorité originaires du patrimoine de l’OPH, d’acquérir
des logements de qualité à des prix de vente inférieurs à ceux du marché
immobilier ordinaire. La Coopérative a mis en place des garanties
de rachat et de relogement pendant quinze ans. Cette forme d’accession
à la propriété facilite les parcours résidentiels intra-gennevillois tout
en libérant des logements sociaux dont on sait qu’ils sont très attendus
par les nombreux demandeurs de logement.
d Contacts 136, avenue Gabriel-Péri, tél. 01 41 21 46 80 ;
http://coopbds.fr, [email protected].
20 k
SEPTEMBRE 2016
populaire profite à tous ses habitants.
Alors que des Franciliens continuent d’être
attirés par notre ville, qui ne souhaite d’ailleurs pas dépasser les 50 000 habitants,
et que des parcours résidentiels diversifiés
sont possibles dans notre ville ( voir témoignages ), les menaces qui pèsent sur
l’habitat, et donc sur les choix d’aménagement portés par les élus, risquent d’empêcher Gennevilliers de continuer à se
développer comme une ville populaire,
belle et moderne. • Jean-Michel Masqué
Des logements proposés
par la Coopérative HLM.
Marie-Hélène Adam
3
Je suis
gennevilloise depuis
mon plus jeune âge.
Ma vie familiale
m’a fait quitter
Gennevilliers
pendant vingt ans
pour m’installer
dans le Val-d’Oise. Mais je suis revenue
à Gennevilliers. Après ma séparation,
j’ai vécu quatre ans dans un logement
social de l’OPH avec deux de mes filles.
J’ai entendu parler du projet de
construction de la Coopérative HLM de
la Boucle de la Seine dans l’écoquartier.
Mon dossier a été accepté. Par ailleurs,
je suis très attachée au Village car j’ai
habité autrefois rue du CommandantL’Herminier. J’ai appris qu’il restait un
appartement à vendre rue Pierre-
Des logements en accession privée.
Trois questions
À Larbi Saadi
Président du conseil local
des amicales CNL, administrateur
et représentant des locataires
à l’OPH.
r Q
uelle est la situation du logement
social à Gennevilliers ?
L’OPH applique une vraie politique de
logement social et s’efforce, malgré une baisse de ses
moyens, d’offrir un logement décent à tous pour bien vivre
et élever ses enfants. Les différentes municipalités, qui ont
soutenu l’OPH, ont toujours veillé à ce que la politique
sociale progresse que ce soit par le logement, mais aussi
par l’école ou les loisirs. Le logement social n’est plus celui
des années soixante. On y trouve des petits bâtiments, des
espaces verts, même des petites maisons. Et il existe une
mixité au niveau de l’habitat.
Timbaud, près de la station de
tramway. Finalement, j’ai opté pour cet
appartement même si j’avais quelques
appréhensions parce que c’est un achat
sur plan et qu’il faut attendre le temps
de la construction. Mais le système de
la Coopérative HLM est très intéressant
avec des prêts à taux zéro en plus du
prêt personnel. Aujourd’hui, il y a plus
de choix qu’avant à Gennevilliers dans
l’accession à la propriété.
Des logements construits par l’OPH.
r E
n quoi le logement social contribue-t-il à perpétuer
le caractère populaire de Gennevilliers ?
Le logement social est important pour la population
gennevilloise, ne serait-ce que pour permettre aux jeunes
générations de rester vivre ici. Cela conserve le caractère
populaire de Gennevilliers par rapport à la plupart des
villes du département qui ont choisi la spéculation
immobilière.
r Q
uelles sont vos craintes ?
Le drame du logement social, c’est l’avènement du Grand
Paris et la constitution du nouveau territoire.
Cela se voit dans le comportement actuel de l’Anru !
Ce regroupement affaiblit les projets de la Ville en matière
sociale. Cela s’inspire de la réglementation européenne, de
faire de ces nouveaux territoires des grands ensembles
économiques.
novemBRE 2016
k 21
Meuniers
des temps modernes
Jadis, des moulins se dressaient sur la plaine
de Gennevilliers ou en bord de Seine. Une activité
ancestrale qui n’a pas disparu pour autant du
paysage : il y a vingt ans, Grands Moulins de Paris
a installé sa meunerie industrielle la plus moderne,
ici même, dans le port.
Q
ue l’on arrive du Val-d’Oise, de
Nanterre ou de Saint-Denis, c’est
un point de repère visuel sur le port
de Gennevilliers. On voit de loin les bâtiments du site gennevillois de Grands
Moulins de Paris (GMP), qui fêtait fin septembre les vingt ans de sa construction.
L’entreprise elle-même, fondée par la
famille Vilgrain (!), aura cent ans en 2019.
On remarque donc, sur le site du port, les
silos de blé et de farine encadrant la tour
centrale de transformation qui abrite deux
moulins superposés.
C’est ici que, selon un processus très auto-
22 k
novemBRE 2016
matisé, se déroule le cycle de transformation du blé en farine à travers nettoyage du
blé, mouillage léger, mouture (appareils à
cylindres) avant tamisage ou remoulage
(pour les sons), passage dans la vis à farine
et avant stockage… Le grain de blé passe
une vingtaine de fois dans ce circuit, 100 %
de blé donnant 80 % de farine, le reste étant
surtout constitué de son et d’une fraction de
germes de blé.
GMP produit trois types de farine courante :
T45 (fleur de farine), T55 (farine blanche),
T65 (farine de tradition française). Mais
l’entreprise fabrique aussi et distribue sa
propre marque de farine de grande consommation, la bien connue Francine, ainsi que
d’autres marques connues dans le monde
de la boulangerie : les mixes (mélanges
variés de farine, d’autres ingrédients et
additifs pour la fabrication de pains spéciaux
ou de viennoiseries) Moul-Bie inventés en
1968 par GMP, les farines Campaillette et
Copaline.
Un éternel recommencement
Ces farines fournissent aussi bien la boulangerie artisanale que la grande distribution, la restauration ou l’industrie
agroalimentaire. Avec 50 000 tonnes
annuelles, l’exportation représente un
important volume qui part surtout vers
l’Europe et l’Afrique, mais aussi en Asie et
au Moyen-Orient.
Au petit matin, ce sont les camions de livraison qui quittent le site gennevillois pour
porter les commandes de farines et mixes
préparées la veille. Camions et barges (le
blé étant approvisionné moitié par voie rou-
Le 24 septembre dernier,
Les Grands Moulins de Paris
fêtaient leur vingtième anniversaire.
tière, moitié par voie fluviale) leur succèdent
pour apporter le blé dont la qualité est
contrôlée avant de partir vers les silos et les
moulins…
Conçu sur trois niveaux, le bâtiment de
l’Académie GMP abrite les bureaux de
contrôle et de validation, les ateliers d’analyse, d’essai et de R&D pour créer de
nouveaux produits. Dans le prolongement
des silos et des moulins, on trouve sur des
chaînes, là aussi largement automatisées,
les ateliers de mélanges, de mixes, des
sachets et de l’export. Ces ateliers communiquent avec un immense magasin de stockage pouvant contenir des milliers de
palettes.
La sécurité est devenue une priorité majeure
sur ce site industriel, l’entreprise lançant il
y a trois ans son programme Care pour ses
160 collaborateurs et tous les partenaires et
visiteurs fréquentant le site. Un site où certains ateliers renouvellent leurs machines
et robots, toujours sous l’expertise et la vigilance humaines.
• Jean-Michel Masqué
Ton moulin, ton moulin…
240 000 tonnes de blé de capacité d’écrasement annuelle
800 tonnes de blé écrasé par jour
40 000 tonnes de mixes par an
50 000 tonnes de farine par an pour l’export
20 000 tonnes de sachets fabriqués par an
6 lignes d’ensachage
160 employés
novemBRE 2016
k 23
Coulisses du bâtiment
Bâtir
son
avenir
Pour la quatrième année
consécutive, le CFI
(Centre des formations
industrielles) de
Gennevilliers a participé
aux Coulisses du bâtiment.
Organisé par la Fédération
française du bâtiment, cet
événement national a pour
objectif de faire découvrir
les métiers de la branche
au plus grand nombre.
A
u CFI, les classes de collège et de
lycée sont allées à la rencontre
des filières de la menuiserie.
Meuble, bâtiment (ossature de maison,
parquet, porte, escalier…) ou décor de
théâtre et de cinéma, le secteur est bien
plus large que ce que les jeunes imaginaient avant leur visite. L’équipe du centre
de formation leur a présenté la réalité du
métier et les diverses activités d’un
apprenti en entreprise. « Les jeunes ont
été plutôt surpris. Il faut se lever tôt et le
niveau est élevé. C’est une voix d’excellence. Tout le programme doit être abordé,
mais en deux fois moins de temps qu’avec
les élèves qui ne sont pas en apprentissage », explique Philippe Guaspare, responsable de formation. Plusieurs
apprentis étaient également sur place
pour parler de leur propre expérience,
pendant la découverte des ateliers.
Tronçonneuse, déligneuse, dégauchisseuse… Les visiteurs ont pu voir tout le
cheminement de la pièce de bois jusqu’à
sa finalisation, avant d’être initiés au langage universel de la menuiserie qui permet de connaître le sens d’assemblage
de pièces déjà conçues. De quoi susciter
quelques vocations parmi les 115 jeunes
présents ! • Nora Kajjiou
C’est mignon, c’est doux… et ça fait du bien !
3
Les moutons en peluche s’invitent dans le magasin C&A de l’espace commercial
des Chanteraines, du 7 novembre au 31 décembre.
Leur particularité ? Chacun est vendu 9 € et la totalité de la somme est reversée
à l’association Petits princes qui réalise les rêves des enfants et adolescents
gravement malades. Près de 6 000 souhaits ont déjà été concrétisés depuis
1987 et, chaque jour, l’un d’eux est accompli. Une action solidaire qui permet
aux enfants atteints de cancers, de leucémies ou de certaines maladies génétiques
de trouver une énergie supplémentaire pour se battre.
Acheter la nouvelle mascotte, proposée en deux coloris au choix (beige ou gris),
épaulera l’association dans ses projets et contribuera à transformer de nombreux
rêves en réalité. Une idée de cadeau qui fera des heureux (et pas qu’un !)
pour les fêtes de fin d’année.
Job dating
3
Un millier de personnes a
répondu présent lors du Salon de
l’emploi qui s’est déroulé le mois
dernier, sur deux jours. Tous étaient
en quête d’un emploi, d’une formation
ou d’un stage. Plusieurs d’entre eux
sont repartis comblés. La première
journée a permis de se préparer à la
rencontre du lendemain avec les
recruteurs, grâce à des entretiens de
simulation. Des coachs esthétiques
étaient également présents pour
24 k
novemBRE 2016
conseiller les visiteurs sur leur tenue
et leur coiffure. Certains projets
professionnels se sont affinés, voire
réorientés. « Cette journée a également
permis d’entrer en contact avec les
demandeurs d’emploi et de prendre leurs
coordonnées pour mieux les accompagner
par la suite », explique Chaouki Abssi,
conseiller municipal en charge du
développement de l’emploi et de
l’insertion professionnelle.
Le jour suivant, tous les candidats
étaient prêts pour séduire les 70
entreprises venues les rencontrer.
Restauration, aéronautique,
commerce, transports… les secteurs
représentés étaient nombreux.
Certains recruteurs n’ont pas hésité
à embaucher directement sur place,
comme Louis Vuitton.
D’autres candidats sont repartis avec
un test ou un deuxième entretien
en poche. Un premier pas de franchi
vers l’emploi.
N°274
G ennevilliers M agazine
en novembre
i engagent.
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❤ LE COUP DE CŒUR
Écrire et ne pas se taire
k
21e RENCONTRE LITTÉRAIRE MARDI 15 NOVEMBRE
Il est romancier, poète, peintre, journaliste, membre de l’académie Goncourt
depuis 2008 et… profondément citoyen. Tahar Ben Jelloun est l’invité de
la 21e rencontre littéraire du Luth. Conteur magnifique, variant les thèmes
et les styles d’écriture, il aime raconter des histoires. Quand Tahar Ben Jelloun
n’écrit pas, il parle, intervient, dénonce, partage ses émotions, ses colères –
et elles sont nombreuses ! – et son besoin profond de justice. Prix Goncourt
pour « La Nuit sacrée » en 1987, Prix de la tolérance pour « Le racisme expliqué
à ma fille » en 1998 et Prix pour la paix en 2009, décernés par les Nations Unies,
il a été récemment nommé à la Fondation pour l’Islam de France.
Cette rencontre est animée par Nadine Eghels, de Textes et Voix, et par
le comédien Dominique Pinon qui lira des extraits de deux récents ouvrages
de l’écrivain : « Le Mariage de plaisir » (éditions Gallimard, 2016), une histoire
qui commence comme un conte oriental et se termine en véritable tragédie
contemporaine, et « Mes Contes de Perrault » (éditions du Seuil, 2014),
que l’auteur a « orientalisés » sur le mode des mille et une nuits.
Jolie soirée en perspective. • Martine Hupier
le son de la
mandoline
P.29
des japonais
en corée
P.30
j. l. le craver,
chanteur
P.31
À 18h30, à la médiathèque André-Malraux, espace Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth. Entrée libre.
Réservation recommandée au 01 40 85 60 68 ou 60 81.
Buffet oriental proposé par l’atelier Cuisines du monde (5 euros). Vente-dédicace à l’issue de la rencontre.
novemBRE 2016
Sortir k 25
en NOVEMbre
MARDI 8 NOVEMBRE
LES 3, 4
ET 5 NOVEMBRE
VENTE
DE JOUETS
ATELIER CONTE
Apprendre à conter avec
Charles Piquion.
Inscriptions au 01 40 85 60
76. De 18 h à 20 h, à la MDC.
CYCLE FRONT POPULAIRE
« Le Temps des cerises »
(1937), de J.-P. Le Chanois.
Présenté par Noël Herpe,
enseignant de cinéma.
À 20h30, au cinéma
Jean-Vigo.
DU 8 AU 14 NOVEMBRE
THÉÂTRE
Organisée par le comité
local du Secours populaire
français. Hall d’honneur de
la mairie (entrée sur le
parvis).
« Gens de Séoul 1909 »
(du 8 au 10) ; « Gens de
Séoul 1919 » (du 12 au 14),
d’Oriza Hirata. Au Théâtre
de Gennevilliers.
DU 3 AU 26 NOVEMBRE
DU 8 AU 21 NOVEMBRE
ANIMATION
RESTOS DU CŒUR
Mois de l’économie
sociale et solidaire (ESS).
(Voir p 32-33.)
Dans toute la ville.
Prise d’inscriptions. Le 22
début des distributions
alimentaires (voir p. 12).
3 bis, boulevard Gallieni.
JUSQU’AU
10 NOVEMBRE
MERCREDI 16 ET
SAMEDI 19 NOVEMBRE
LES 18, 19
ET 20 NOVEMBRE
EXPOSITION
SPECTACLE JEUNE PUBLIC
ANIMATION
« De nos propres yeux »
de C. Brégère et G. Deloire.
À la médiathèque
François-Rabelais.
« Boîte à gants », par La
Toute Petite Compagnie.
Le mercredi, à 14 h et le
samedi, à 11 h.
À la MDC.
31e Foire aux vins et aux
produits régionaux. Aux
marches du palais, on se
régale ! De 10h à 19 h, à la
salle des fêtes.
JUSQU’AU 16
NOVEMBRE
SAMEDI 19 NOVEMBRE
VENDREDI 11
NOVEMBRE
COMMÉMORATION
Cérémonie de l’armistice
de 1918. À 10 h, à la
Maison du combattant.
EXPOSITION
CONCERT
LUNDI 14 NOVEMBRE
UNIVERSITÉ POPULAIRE
« La parenté, noyau dur de
la réflexion anthropologique sur l’identité »,
conférence d’Emmanuel
Desveaux, anthropologue,
directeur d’études à
l’EHESS.
À 20 h, à la MDC.
DU 14 AU 30 NOVEMBRE
FESTIVAL AFRICOLOR
Ewlade Leblade + Keur
Giu + Cheikh MC, hip-hop.
À 20h30, au Tamanoir.
« Conversation avec le
monde », toiles de Roland
Potin Eizner, peintre
gennevillois. À l’espace
Aimé-Césaire, 6 avenue
du Luth.
« De l’Orient à l’Occident »,
par l’Ensemble musical
pour la paix. Musiques de
Saint-Saëns, Poulenc,
Ravel, Gounod. Réservations au 06 02 50 24 94.
À 20h30, en l’église
Sainte-Marie-Madeleine,
place Jean-Grandel.
SORTIE
EXPOSITION
VENDREDI 4 NOVEMBRE
MERCREDI 9 NOVEMBRE
RENCONTRE PUBLIQUE
CLUB DE LECTURE
Avec des rescapés du
génocide rwandais.
À 19 h, salle du conseil
municipal.
« Tu lis quoi ? », pour les
8-12 ans. À 15h30, à la
médiathèque A.-Malraux.
SAMEDI 5 NOVEMBRE
DOCUMENTAIRE
SANS FAUTE
« Levés avant le jour : les
Brigades internationales,
de l’Espagne à la
Résistance ». À la Maison
du combattant, 5 rue
Eugène-Varlin.
MARDI 15 NOVEMBRE
RENCONTRE LITTÉRAIRE
« Le mystère Jérôme
Bosch » (2016), de José
Luis Lopez-Linares.
En présence d’Yves
Vargas, philosophe.
À 20h30, au cinéma
Jean-Vigo.
CONCERT
Jean-Louis Le Craver
interprète les chansons de
son album, « Marcher
toute la nuit… ».
À 20h30, à la MDC.
26 k Sortir
novemBRE 2016
DU 17 NOVEMBRE
AU 15 DÉCEMBRE
DOCUMENTAIRE
RUBAN
La Dictée des cités,
avec de nombreux lots
à gagner. À 14 h, à la salle
des fêtes.
FEMMES
Ateliers, conférences,
concerts contre les
violences faites aux
femmes (voir p. 16-17).
Dans la ville.
JEUDI 10 NOVEMBRE
« De mémoire de violon »
(2009), d’Olivier Aulnette.
À 18 h, à la médiathèque
François-Rabelais.
Spectacle « Usine vivante »,
par la Compagnie Sans la
nommer. Inauguration du
parc des Chausson à 11 h.
À 10 h, RV au groupe
scolaire Lucie-et-RaymondAubrac, 18 avenue
Chenard-et-Walcker.
DU 16 AU 25 NOVEMBRE
Avec Tahar Ben Jelloun.
Lecture par le comédien
Dominique Pinon.
À 18h30, à la médiathèque
André-Malraux.
MERCREDI
16 NOVEMBRE
DÉMOCRATIE LOCALE
Réunion du conseil
municipal.
À 20 h, en mairie.
EXPOSITION
Photos d’archives des
fanfares et harmonies,
dont le Cercle mandoliniste de Gennevilliers.
Hall du conservatoire
Edgar-Varèse.
VENDREDI
18 NOVEMBRE
SOIRÉE ARTAVAZD PELECHIAN
« Au début » (1967), « Nous »
(1969), « Les Habitants »
(1970), « Les Saisons »
(1975-1977), « Fin » (1992)
et « Vie » (1993). En
présence de Claire Déniel
et Marguerite Vappereau,
auteurs de « Artavazd
Pelechian, Une symphonie
du monde ». À 20h30,
au cinéma Jean-Vigo.
Héron, bernache du
Canada, chardonneret
élégant, ils sont présents
au parc des Chanteraines.
Allons les observer.
Inscriptions auprès
d’Alain Cléty, de la LPO,
au 06 99 16 52 12.
À 9 h, RV à l’entrée du parc,
près de la station RER.
DU 23 AU 30
NOVEMBRE
THÉÂTRE
« Un Matin », de
Clémentine Baert.
Au Théâtre
de Gennevilliers,
41 avenue des Grésillons.
VENDREDI
25 NOVEMBRE
EXPOSITION
« Chibanis et chibanias »,
par le CCPG. Vernissage
à 19 h. Jusqu’à fin janvier,
le mercredi, de 14 h à 18 h
N°226
G ennevilliers M agazine
et le samedi, de 10 h à
12 h. 3 rue Victor-Hugo.
DU 25 AU 27
NOVEMBRE
pin-pon
MERCREDI
30 NOVEMBRE
Sortez les violons
k SAMEDI 5 NOVEMBRE
CINÉ-CHANSONS
« Un arc-en-ciel de
couleurs » (2008), de
Vivienne Barry. Tout en
pâte à modeler et en
chansons avec Merlot et
Polo. À 15 h, au cinéma
Jean-Vigo.
RUBAN
Inauguration de l’unité
d’ophtalmologie du CMS
Etienne-Gatineau-Saillant.
De 17 h 30 à 19 h,
3 rue de la Paix.
Vente des calendriers des
sapeurs-pompiers.
Réservez-leur bon accueil.
Dans toute la ville.
CHOCOCONTES
SAMEDI 26 NOVEMBRE
CONCERT
L’Estudiantina d’Argenteuil interprète les
partitions du Cercle
mandoliniste, sous la
direction de Florentino
Calvo.
À 20 h, à l’auditorium du
conservatoire Edgar-Varèse.
LECTURE
« Lis-moi une histoire »,
par les lectrices d’Arple,
pour les 4-8 ans.
À 10h30, à la médiathèque
Robert-Doisneau.
C’EST MOI QUI L’AI FAIT
Atelier fanzine. Ouvert de
7 à 77 ans, voire plus !
À 10h30, dans les trois
médiathèques.
EN ROUTE !
Visite de la ville en car,
en compagnie des élus.
Réservations au 01 40 85
48 11 ou 48 12. À 9 h, RV
au 18e étage de la mairie.
Ralph Nataf parle d’une
vache rusée, d’une plume
d’oiseau, d’une famille
tortue… Etrange, non ?
À 15 h, à la médiathèque
André-Malraux.
C’est l’histoire d’une reconstruction des tailles de l’Orchestre des 24 violons du roi
pour le Centre de musique baroque de Versailles. C’est l’aventure vécue par
Giovanna Chitto et Antoine Laulhère, luthiers à Gennevilliers, qui se sont vus confier
la tâche. C’est ce documentaire, « De mémoire de violon », réalisé par Olivier
Aulnette, en 2009, qui rend palpable le travail admirable de ces deux passionnés qui
seront présents pour en parler. La préservation et la transmission des
connaissances ont toujours été une inquiétude pour les deux luthiers gennevillois.
Le film, qui raconte l’histoire des grandes passions qui ont abouti à la réalisation
d’un beau projet, leur a donné un outil artistique idéal pour partager leurs
recherches, leur travail et leur savoir-faire.
r À 18 h, à la médiathèque François-Rabelais. Entrée libre.
Les vampires sont de sortie !
k SAMEDI 3 DÉCEMBRE
JEUDI 1ER DÉCEMBRE
SOLIDARITÉ
Journée mondiale de lutte
contre le sida.
SAMEDI 3 DÉCEMBRE
CINÉ-CONCERT
« Symphonie de
l’horreur », d’Alexis
Savelief. À 17 h,
à l’auditorium du
conservatoire Edgar-Varèse.
« BRUISSEMENTS D’IMAGES »
LUNDI 28 NOVEMBRE
DOCUMENTAIRE
« Derrière les fronts,
résistances et résilience
en Palestine », d’Alexandra Dols. Rencontre avec
la réalisatrice et Samah
Jabr, psychiatre palestinienne.
À 18h30, au cinéma
Jean-Vigo.
Lectures et musique pour
les petits de 3 mois à 5
ans, par la Compagnie le
Souffle des livres. Entrée
libre sur réservations au
01 40 85 60 68.
À 10 h et 11 h,
à la médiathèque
André-Malraux.
CLUB DE LECTURE
« Les Passeurs de livres »,
pour les 10-14 ans.
À 16h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
Les vampires, c’est comme ça : faut que ça saigne. Mais les vampires ont depuis
longtemps la cote au cinéma. Prenons l’archétype des films du genre, un Dracula
d’anthologie véritablement terrifiant, le bougre : « Nosferatu », film muet de
1922 réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau. Alexis Savelief, jeune compositeur
gennevillois, est tombé sous le charme du gars au teint blafard et aux oreilles
pointues. Avec sa « Symphonie de l’horreur », interprétée par l’ensemble 2E2M
et l’Orchestre de Bretagne, il a réinventé une nouvelle partition qui permet de
redécouvrir, au cours de ce ciné-concert, le monstre dans toute sa splendeur
maléfique. « Vous venez tard, jeune homme. Il est presque minuit », dit le vampire
à son visiteur. Vivement la lumière du jour !
r À
17 h, à l’auditorium du conservatoire de musique et de danse
Edgar-Varèse. Entrée libre.
novemBRE 2016
Sortir k 27
DU 3 AU 8 novembre
Moi, Daniel Blake
Cinéma Jean-Vigo, du 3 au 29 novembre
1 , rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO
Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
mercredi 2
Doctor Strange
Ivan Tsarevitch et la princesse changeante
Captain Fantastic
radin !
Le temps des cerises
DU 9 AU 15 novembre
Jack Reacher : Never go back
18h15
20h30
18h 20h30
mercredi 9
20h30
14h15 18h30
20h45
16h15 18h30
mercredi 16
14h30 16h15
18h
jeudi 10
18h30 20h30
18h15
dimanche
6
18h15 21h
14h 18h45
21h
16h 17h
17h
14h 16h30
19h
14h
16h30
19h15
14h
15h15
lundi
7
vendredi 11
20h30
16h15 18h30
20h30
14h 18h
14h 16h
20h30
jeudi 17
18h30 20h30
20h30
18h 20h30
18h
18h15
20h30
lundi 14
mardi 15
20h30
14h
20h30
20h30
14h 18h
16h30 18h30
18h30
18h30
14h 20h30
16h15
18h15 20h30
18h15
16h15 18h15
14h
samedi 12
dimanche 13
18h15
18h15 20h45
20h30
20h30
16h15
18h30
18h15
14h30
samedi 19
18h30
La grande course au fromage
Derrière les fronts…
14h30
dimanche 20
lundi 21
16h30 20h30
14h 16h
15h30
17h45
14h 20h30
18h
20h30
18h15
16h
18h30 20h30
14h
Le client
20h30
16h
vendredi 18
19h45
20h30
mardi 8
18h15 20h30
18h30
mercredi 23
14h 16h15
20h45
16h 18h30
20h45
La fille de Brest
20h30
samedi 5
20h
DU 16 AU 22 novembre
Ma famille t’adore déjà !
DU 23 au 29 novemBRE
Les animaux fantastiques
18h30
18h30
14h30 16h15
Snowden
Le ciel attendra
Graine de champion
vendredi 4
20h30
Réparer les vivants
Mal de pierres
Les Trolls
Dodes’ka-den
Le mystère Jérôme Bosch
Voyage à travers le cinéma français
jeudi 3
19h
18h30
mardi 22
18h 20h30
18h 20h
18h
14h
dimanche 27
lundi 28
18h 20h30
samedi 26
14h 16h30
21h
14h 16h30
20h30
20h30
18h 20h30
18h
18h15 21h
16h 18h30
18h
18h15
18h
20h30
14h 18h45
18h45
16h15
14h
jeudi 24
FILM COUP DE CŒUR
vendredi 25
mardi 29r
18h15
18h30
SOIRÉE VIGO POUR TOUS
Moi, Daniel Blake
Le Mystère Jérôme Bosch
Un film de Ken Loach (2016). VO.
Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint
de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques.
Bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit
signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de
sanction. Au cours de ses rendez-vous au « job center », Daniel
croise la route de Katie, mère célibataire de deux enfants,
contrainte d’accepter un logement à 450 km de sa ville natale
pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris dans les filets des
aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui,
Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…
Palme d’or au Festival de Cannes 2016.
à VOIR Du 4 au 8 novembre.
Un documentaire de José Luis Lopez-Linares (2016). VO.
500 ans après sa disparition, Jérôme Bosch, l’un des plus grands
peintres flamands, continue d’intriguer avec une œuvre aux
interprétations multiples, aussi fascinante qu’énigmatique.
Le documentaire s’arrête sur le triptyque, « Le Jardin des
délices » ; et par le regard des uns et des autres, philosophes,
historiens, artistes, il nous guide, fragment par fragment, pour
faire découvrir « la comédie farcesque » de la condition humaine.
Il nous apprend aussi à traverser le miroir, à aller au-delà
des apparences.
à VOIR Jeudi 10 novembre, à 20h30.
Présenté par Yves Vargas, philosophe.
Autre séance samedi 12, à 16 h.
28 k Sortir
novemBRE 2016
« Le Jardin des délices », détail. Jérôme Bosch
© musée du Prado. Madrid
en novembre
CONCERT SAMEDI 26 NOVEMBRE
De bonnes compositions
Les musiques du Cercle mandoliniste, créé par
Maurice Bonnet dans les années trente, au siècle
dernier, font un bond dans le temps et arrivent
aujourd’hui à nos oreilles, au XXIe siècle.
D’anciennes partitions retrouvées par Henri-Claude
Bonnet, petit-fils de Maurice, sont interprétées
par l’Estudiantina d’Argenteuil. Une exposition
et un livre retracent l’histoire de ces musiciens
qui en pincaient pour les cordes.
C
’est toujours comme cela, avec les
vieux cartons. On se dit qu’on
mettra un de ces jours le nez
dedans, histoire de voir ce qu’ils renferment. Henri-Claude Bonnet, lui aussi, a
un carton qu’il a récupéré suite au
déménagement de la maison de sa mère.
« Mon père Maurice-Henri m’en avait parlé.
Je rapporte ce fameux carton à la maison
et là, je tombe sur les partitions du Cercle
mandoliniste, créé par mon grand-père
Maurice, et de l’Estudiantina. » Pour lui,
l’évidence s’impose : il faut en faire
quelque chose. Ni une ni deux, Henri-Claude s’en va trouver Bernard
Cavanna, directeur du conservatoire de
musique et de danse Edgar-Varèse, et lui
pose la bonne question : « Connaîtrais-tu,
par hasard, un orchestre de mandolines,
capable de jouer ces partitions ? » La
réponse fuse : « L’Estudiantina d’Argenteuil ! » Puisqu’il suffit de passer le pont,
au-delà de la Seine, Henri-Claude rencontre Florentino Calvo, chef d’orchestre,
qui tout de go lui dit : « Vous avez un trésor ! »
Un concert, une expo, un livre
Si, entre-temps, le conservatoire, en
pleins travaux à l’époque, en profite pour
doubler sa surface, Henri-Claude, lui, fait
fructifier son projet. L’Estudiantina d’Argenteuil, son chef d’orchestre et ses 40
musiciens sont partants, et une date est
trouvée pour le concert. Carton plein.
Avant d’écouter ce florilège musical, on
peut visiter l’exposition sur le Cercle
mandoliniste de Gennevilliers, présenté
dans le hall du conservatoire EdgarVarèse et visible du 17 novembre au 15
©ESTUDIANTINA D'ARGENTEUIL.
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D’un trés
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décembre. Elle se compose de photographies d’archives des fanfares et harmonies qui ont essaimé dans la ville, de
divers objets, dont une mandoline ayant
appartenu à Maurice Bonnet. On peut lire
les pages Histoire (42-43) de ce magazine. Et ce n’est pas tout. Un livre, « L’histoire de la musique à Gennevilliers »,
édité par la Société d’Histoire, codirigé
par Jocelyne Tournet-Lammer, Bernard
Cavanna et Henri-Claude Bonnet, vient
enrichir un peu plus le sujet. Le petit-fils
a bien fait d’ouvrir le carton de son grandpère. • Martine Hupier
r À
20 h, à l’auditorium du conservatoire
de musique et de danse Edgar-Varèse,
13 rue Louis-Calmel.
Entrée libre mais réservation recommandée au 01 40 85 64 71.
Bonnes vibrations
L’Estudiantina d’Argenteuil est née
en 1950 sous l’impulsion de Mario
Monti qui la dirigea jusqu’en 1991.
La composition de l’orchestre
(mandolines, mandoles, guitares,
mandoloncelle, contrebasse) se calque
sur les orchestres à cordes frottées
dont il diffère par la mise en vibration
des cordes, pincées par l’intermédiaire
du plectre (appelé aussi médiator).
Ce type d’orchestre est né en Italie
dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Il arrive en France au début du XXe
siècle sous forme de sociétés
musicales.
novemBRE 2016
k 29
Bonne pâte
3
Quelques accords de guitare, de belles
rythmiques faites rien qu’avec la bouche… gling
gling, doum doum… Il n’en faut pas plus à
Merlot, chanteur guitariste, et Polo, beatboxer
polyglotte, pour nous faire leur tout petit cinéma.
Avec « Un arc-en-ciel de couleurs », ils
accompagnent en chansons neuf petits films
d’animation en pâte à modeler de la Chilienne
Vivienne Barry. Les deux compères s’en donnent
à cœur joie, complètement raccord avec l’esprit
loufoque, joyeux, tendre et coloré de ces petites
histoires pour les petits dès 2 ans.
r « Un arc-en-ciel de couleurs », à 15 h,
au cinéma Jean-Vigo.
Photo Tsukasa-Aoki
CINÉ-CHANSON
MERCREDI 30 NOVEMBRE
THÉÂTRE DU 8 AU 14 NOVEMBRE
Origine très contrôlée
L’auteur et metteur en scène japonais Oriza Hirata présente deux
pièces qui évoquent le quotidien d’une famille aisée d’expatriés
japonais, les Shinozaki, à Séoul.
D
ans « Gens de Séoul 1909 »
– référence aux « Gens de
Dublin » de James Joyce –,
Oriza Hirata laisse affleurer l’arrogance du Japon colonial à partir
d’allusions discrètes et faussement
anodines. La date de 1909 est choisie
à dessein. Quatre ans plus tôt, le
Japon entreprenait une politique
d’expansion coloniale, notamment en
Corée, pays définitivement annexé en
1910. En écoutant parler les Shinozaki, on prend peu à peu la mesure du
mépris dans lequel ils tiennent ceux
qui ne partagent pas leurs origines.
Dans le deuxième volet, « Gens de
Séoul 1919 », on retrouve les mêmes
personnages dix ans plus tard,
le matin du 1er mars 1919, date de
naissance du mouvement pour
l’indépendance de la Corée.
La répression par les autorités
japonaises a été extrêmement
brutale. Or, les Shinozaki, malgré
la tourmente, conservent leurs
habitudes comme si de rien n’était.
La tonalité de la pièce s’en trouve
paradoxalement comique.
Spectacles en japonais surtitré en
français. Rencontre avec Oriza Hirata
jeudi 10 novembre, après la représentation.
r « Gens de Séoul 1909 », du 8 au 10
novembre ; « Gens de Séoul 1919 »,
du 12 au 14 novembre. Représentations
mardi et jeudi, à 19h30 ; lundi, mercredi
et samedi, à 20h30 ; dimanche, à 15 h.
Au Théâtre de Gennevilliers,
41 avenue des Grésillons.
Réservations au 01 41 32 26 26.
THÉÂTRE dU 23 AU 30 NOVEMBRE
Comme un gant
3 Vous voulez découvrir ce que deviennent
les vieux gants ? Monsieur Paul et Michel vont
de ville en ville, récoltent les gants hors d’usage
et oubliés afin de raconter des histoires dans
leur grande boîte à gants. Des comptines
tarabiscotées, des chansons, des séquences
loufoques et oniriques, des histoires à tiroirs
à dormir debout ou à jouer du piano couché…
Bref, voici une seconde vie pour des gants,
offerte avec tendresse et poésie, en musique et
surtout avec beaucoup d’humour ! Dès 2 ans.
r « Boîte à gants », par la Toute Petite Compagnie.
Le mercredi, à 14 h ; le samedi, à 11 h. À la MDC.
30 k
novemBRE 2016
Et le « A » alors ?
3
Un matin, Joshua se réveille avec
quelque chose en moins : il lui manque
la faculté de faire le son « A ».
S’appuyant sur des effets visuels et
sonores, l’auteur Clémentine Baert
immerge le jeune spectateur dans
un univers singulier et propose une
approche sensitive de l’apprentissage
de la langue et de la lecture.
Rencontre avec Clémentine Baert samedi
19 novembre, à 14h30, à la médiathèque
François-Rabelais. Inscriptions au 01 40
85 64 67.
r « Un Matin », au Théâtre de Gennevilliers.
Réservations au 01 41 32 26 26.
Goûter géant participatif samedi 26
novembre après la représentation de 15 h
(apporter une spécialité salée ou sucrée).
Photo Christian-Volckman.
THÉÂTRE BURLESQUE
LES 16 ET 19 NOVEMBRE
CONCERT
SAMEDI 19 NOVEMBRE
Nouvelle voix
O
n le connaît conteur, le voici
chanteur. Jean-Louis Le
Craver, Gennevillois, sort un CD
de 13 titres, dont l’une des chansons,
« Marcher toute la nuit… », donne le
titre à l’album. Avec sa voix de conteur,
point n’est besoin de tendre l’oreille
pour saisir les paroles. C’est clair, net,
précis, tendre, amusant et… très bien
écrit. « J’ai toujours aimé la chanson. Je
me suis libéré du temps, ce qui m’a permis d’écrire avec soin, car il y a plus de
travail que pour le conte. Quand j’ai eu
assez de textes, eh bien, je me suis dit
qu’il ne fallait pas garder ça dans mon
tiroir ! » La tournée des studios n’a pas
été un chemin de roses ( « L’autoproduction, ce n’est pas facile » ). Mais la rencontre avec des musiciens à l’oreille
affûtée aux Studios 7e Ciel, à Issy-lesMoulineaux, permet à Jean-Louis
d’enregistrer son album.
Parmi les 13 chansons, l’une ( « Tant je
suis têtue ou Les frères corbeaux » ) a
été écrite sur une musique traditionnelle de Basse-Bretagne ; pour
« Sapientia », Jean-Louis a emprunté
les mots extraits de « Leçon », de
Roland Barthes.
Jean-Louis a attendu d’avoir 75 ans
pour chanter. Nous n’attendrons pas
aussi longtemps pour venir l’écouter.
Le comité local France-Amérique
latine présente « Núnca Más » (« Jamais
Plus »), une exposition de photos de
Martin Barzilai sur les manifestations
de commémoration du coup d’État
militaire en Argentine du 24 mars 1976.
Samedi 19 novembre, à 15 h, Ricardo
Torre et Myrna Insua Belfer, doctorants
à l’université Paris Est-Marne-la-Vallée,
évoquent Ernesto Sabato, écrivain
argentin, disparu en 2011 à 99 ans.
l Les Mauritaniens d’Ewlade Leblade
(« Les fils du pays ») dénoncent la pauvreté,
la corruption, plaident pour les droits
des femmes et sensibilisent sur le sida.
Leurs titres contestataires ont expédié
un des membres du groupe en prison pour
deux mois. Ils sont depuis exilés au Sénégal.
Avec Izak Ice, Hamada, M.D.
• Martine Hupier
Avec Claude Frey, guitare folk ; Marc Perez, guitares
folk et classique ; Benoît Dunoyer de Segonzac,
contrebasse.
r À
20h30, à la MDC. Entrée libre.
Réservations au 01 40 85 64 50.
EXPOSITION DU 15 AU 23 NOVEMBRE
« Jamais plus »
3
Le Festival « Africolor » fait une halte ici
en mettant un coup de projecteur sur des artistes
de hip-hop pour qui la démocratie, la défense
des libertés, les droits fondamentaux, l’action
citoyenne ne sont pas de vains mots.
Photo Jones.
CONCERT JEUDI 10 NOVEMBRE
© Nicolas Duchemin
Debout, l’Afrique !
3
La Commission nationale sur les
disparitions de personnes (Conadep),
dont Sabato était membre, a publié un
rapport qui démonte la machine à tuer
mise en place par la junte.
Le titre de ce rapport, « Núnca Más »,
a été choisi par Sabato, par référence
au « Nevermore », d’Edgar Allan Poe.
l Le groupe Keur Gui fait partie des figures
emblématiques du hip-hop engagé. Initiateurs
du mouvement « Y en a marre », sentinelle
de la démocratie au Sénégal, les Keur Gui
traitent de sujets sensibles comme le lien
entre religion et politique.
Avec Thiat, Kilifeu et Dj Zee master.
r À l’espace Grésillons et à la médiathèque
Robert-Doisneau, 18 rue Paul-Vaillant-Couturier.
l Vingt ans de carrière pour Cheikh MC
qui ne lâche pas l’affaire et persiste à traduire
le malaise qui perdure dans son pays,
les Comores, et au sein de la diaspora
comorienne de France et d’ailleurs.
Avec Masta Wech, Dj K’Poral Chris.
r À 20h30, au Tamanoir, 27 avenue L.-Mazalaigue.
Renseignements et réservations
au 01 47 98 03 63.
novemBRE 2016
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pillage ! D’a
Stop au gas
Le mois d’une autre économie
Les acteurs d’ici et d’ailleurs de l’économie sociale
et solidaire donnent rendez-vous aux habitants,
tout le mois de novembre. Leur objectif :
convaincre qu’une économie alternative, basée
sur l’humain et le respect de l’environnement,
c’est possible. Gennevilliers en est persuadée.
Q
u’y a-t-il de commun entre le
groupe UP aux Louvresses, présent dans 14 pays, l’association la
Table de Cana, traiteur rue de la
Sablière, et la coopérative HLM de la
Boucle de la Seine, avenue GabrielPéri ? Ces structures relèvent toutes de
l’économie sociale et solidaire (ESS). Trois
mots courts mais qui en disent long sur
une approche alternative de l’économie
où l’homme n’est plus un loup pour
l’homme. Coopératives, Scop, associations, sociétés commerciales d’utilité
sociale, entreprises d’insertion,
mutuelles, etc., leurs statuts diffèrent
mais leurs convictions convergent vers
une économie respectueuse de l’humain
et de son environnement.
Ce mode d’entreprendre spécifique n’empêche nullement l’efficacité économique
comme le démontre UP (ex-Chèque
Déjeuner) avec ses 6 milliards d’euros de
volume d’affaires brassés. L’ESS remet
l’économie à sa vraie place : un moyen au
32 k
novemBRE 2016
service de la société et non une fin en soi.
Elle représente environ 10 % des
richesses produites en France.
Tout est possible
À Gennevilliers aussi, l’ESS gagne du terrain, portée par des initiatives individuelles ou collectives encouragées par la
municipalité depuis plusieurs années.
10 coopératives, 3 mutuelles, 6 entreprises d’insertion et près de 260 associations génèrent près de 2 000 emplois
locaux. Les Amap, BicyclAide, Récit Pro
Cité, le Fac lab, Nos meilleures courses.
com, A prends ton vélo… sont ancrés dans
le paysage. D’autres valent également le
détour. Du 3 au 26 novembre, c’est le
moment d’aller à leur rencontre ! La Ville
coordonne en effet la 3e édition du Mois
de l’ESS, autour d’animations, de débats,
d’ateliers pratiques, dans les quartiers,
sur les marchés, à la mairie… Ces initiatives ont été construites au sein d’un
On y va
5 novembre
14 h : animation « cuisiner les restes »
par l’OPH, avenue des Sévines, et atelier
réparation de vélos.
5 et 6 novembre
De 8 h à 13 h : animations sur les marchés
des Grésillons et du Village.
Réalisation de recettes à base de pain,
atelier de compostage, atelier de réparation
et d’entretien de vélos avec BicyclAide,
dons alimentaires.
15 novembre
18 h 30 : débat en mairie sur l’économie
collaborative, avec la présentation d’initiatives
concrètes.
16 novembre
14 h : animation sur le marché du Luth sur
l’art d’accommoder les restes, ateliers avec
le pôle déchets et des associations de l’ESS.
Suivi de contes musicaux.
25 novembre, de 14 h à 18 h
& 26 novembre, de 10 h à 17 h
Festival de l’économie alternative sur le
parvis de Carrefour : Répar’café, atelier
« cuisiner les restes », marché locavore *,
ménage écologique, réduction des déchets,
et d’autres ateliers animés par les
associations et structures de l’ESS et les
habitants.
2e quinzaine de novembre
Au lycée Galilée, exposition et débat
en présence d’acteurs de l’ESS
avec deux classes de seconde.
* Mouvement qui prône la consommation de nourriture
produite dans un rayon restreint autour de son domicile.
• S amia Jelloul,
La FabriquA.
L’humain au centre
Nous ouvrirons dans
quelques semaines, au Luth,
la première ressourcerie
de Gennevilliers. C’est une
boutique où chacun pourra donner des objets
susceptibles de connaître une seconde vie.
Six salariés recrutés en insertion répareront,
modifieront ou transformeront
ce qui peut l’être, avant de revendre
les objets à des prix doux, sur place.
Notre démarche est antigaspillage.
Elle repose sur l’économie circulaire,
la solidarité et le développement durable.
Fidèles aux principes de l’ESS, nous plaçons
l’humain au centre de notre activité.
• J ean-Baptiste Soubias,
le Fac lab.
100 % contributif
et collaboratif
comité de pilotage avec les intéressés
eux-mêmes.
La grande innovation sera la tenue d’un
festival de l’économie alternative, les 25 et
26 novembre, sur le parvis de Carrefour.
Une bonne occasion pour valoriser
(notamment !) les circuits courts et sensibiliser à la réduction des déchets. Des
habitants y présenteront leurs propres
initiatives citoyennes. « L’ESS représente un
formidable gisement d’emplois pour l’avenir,
assure Grégory Boulord, adjoint au maire
à la solidarité et à l’économie sociale et
solidaire. De plus en plus de structures
veulent s’implanter à Gennevilliers. Cette
démarche révèle l’envie des gens de s’approprier l’économie sociale et solidaire pour en
faire un sujet populaire ». Le Mois de l’ESS
offre également de jolies perspectives de
rencontres entre ces différents acteurs. Et
pourquoi pas, faire émerger du bouillonnement attendu de nouvelles idées pour
bâtir de nouveaux projets, et mailler un
peu plus le réseau local de celles et ceux
qui sont convaincus qu’une autre économie est possible. • Cyril Payet
De quoi parle-t-on, au juste ? L’économie sociale et solidaire (ESS) se présente comme une alternative à
l’économie « classique » du modèle capitaliste. L’ESS désigne un ensemble
d’entreprises et d’associations dont le fonctionnement et l’activité sont davantage
tournés vers la plus-value sociale ou environnementale que vers le profit financier.
Dans l’économie sociale, les bénéfices ne servent pas à des enrichissements
individuels mais sont réinvestis. L’ESS est représentée par quatre grandes familles :
les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations. Quel que soit le
modèle de structure de l’ESS, le partage du pouvoir et de la valeur ajoutée se pense
de façon équitable.
Le Fab lab dépend de
l’Université de CergyPontoise. Nous mettons
à disposition gratuitement toutes sortes
d’outils – dont des imprimantes 3D –
pour créer ses propres objets, depuis
l’élaboration jusqu’à leur réalisation.
Que l’on soit diplômé ou non, l’idée est
de fabriquer ensemble, de partager des
savoir-faire et d’apprendre les uns des
autres. Nous fonctionnons sur un mode
100 % contributif et collaboratif avec le
public. Par le lien que nous tissons entre
les uns et les autres, la diffusion et le partage
des connaissances, nous revendiquons
pleinement notre place dans l’économie
sociale et solidaire. La Ville l’a bien compris
et nous soutient. Notre présence dans
le Mois de l’ESS va de soi.
• C harlotte Niewiadomski,
BicyclAide.
Une économie alternative
BicyclAide est une
coopérative basée au Luth
où nous animons des
ateliers pédagogiques
d’autoréparation et de sensibilisation à
l’usage du vélo. Notre objectif est également
de faire reconnaître nos activités comme
étant professionnelles à part entière.
Le terme d’économie sociale et solidaire est
parfois connoté. Je préfère celui d’économie
alternative, même si notre but premier
n’est pas de faire de l’argent.
Nous avons choisi Gennevilliers car
un mouvement est en marche ici,
et la Ville l’accompagne fortement.
Notre participation au mois de l’ESS
est donc naturelle pour nous.
novemBRE 2016
k 33
Guy-Môquet, c’est ça !
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650 élèves
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éducative ex
Initiatives innovantes, partenariats de qualité,
équipe soudée et dynamique… Le collège
Guy-Môquet a un projet de réussite éducative
abouti et performant. On en parle ?
L
e collège Guy-Môquet a fait parler
de lui. Radio, télévision, presse… les
feux des projecteurs se sont tournés
vers l’établissement, début octobre, pour
évoquer un jeu stupide qui a mal tourné.
La direction du collège prend toutes les
dispositions possibles pour empêcher que
cela ne se reproduise. Mais quel dommage
qu’il ait fallu attendre cela pour que les
médias s’intéressent enfin à ce lieu ! Alors
que Guy-Môquet, c’est avant tout un projet
de réussite éducative réfléchi et efficace.
Le taux de réussite au brevet en atteste.
En constante augmentation depuis plusieurs années, il a atteint 79 % en 2016.
Des résultats qui enthousiasment Sylvie
Kocik, principale de l’établissement depuis
la rentrée : « Le chiffre est très positif au
34 k
novemBRE 2016
regard des 70 % environ de la moyenne nationale des collèges classés, comme le nôtre,
en REP + (Réseau d’éducation prioritaire).
Nous avons beaucoup d’élèves qui réussissent, qui réussissent même très bien.
Plusieurs mentions ont été obtenues en juin
dernier. » Et ce n’est pas par hasard.
Au collège Guy-Môquet, un grand nombre
d’actions sont mises en place pour favoriser la réussite scolaire des élèves et leur
intégration. L’aide au travail personnalisée
(ATP) permet à ceux qui éprouvent des
difficultés de renforcer certaines compétences, en petits groupes. De l’aide aux
devoirs est également proposée par l’établissement, en partenariat avec les ateliers du « 36-38 » et le Club du Luth. Ainsi,
les élèves qui le souhaitent sont accompa-
gnés dans leur travail personnel, tous les
soirs de la semaine, pendant une heure
et demie.
Il y a aussi le dispositif Premis (Plan pour
la réussite éducative et une meilleure
insertion scolaire), financé par le Conseil
départemental, qui permet à 77 élèves de
6e de participer à des ateliers les mercredis après-midi. Zumba, couture, photographie, échecs… ces activités sont
l’occasion d’aider les jeunes, qui semblent
en difficulté ou en retrait, à s’intégrer et
à se réconcilier avec l’école en développant l’estime de soi. Par ailleurs, les activités sportives proposées le même jour,
à tous les niveaux, ont aussi leurs
adeptes. Il y a 109 inscrits à l’association
sportive de Guy-Môquet. C’est la plus
importante d’Ile-de-France
En terrain connu
Avec tous ces dispositifs, les jeunes sont
loin de fuir l’établissement, au contraire.
« Pour eux, c’est un vrai refuge, remarque
Delia Toumi, professeur d’histoire-géographie. Parfois, il y a des moments de
tension, mais c’est un lieu qui offre un cadre
et où ils se sentent bien. » La difficulté résiderait plutôt à faire en sorte qu’ils se
tournent vers l’extérieur, comme le souligne Sylvie Kocik : « Les élèves ont tendance à vivre repliés sur leur quartier. Nous
sommes là pour leur montrer qu’il y a autre
chose, éveiller leur curiosité et qu’ils
s’ouvrent aux autres. » Plusieurs professeurs mènent des projets en ce sens.
Parmi eux, Delia Toumi et sa collègue
Constance Doussau, professeur de français, ont choisi de créer avec leurs élèves
de 4e une cartographie subjective, pour les
sensibiliser à leur environnement. L’occasion pour les jeunes d’entamer une
réflexion sur les frontières, qu’elles soient
physiques ou théoriques, sur l’espace qui
les entoure et la place qu’ils y occupent.
Au programme, travail d’écriture et de terrain. Ils arpenteront la ville en compagnie
d’une géographe, Corinne Luxembourg,
maître de conférences à l’université d’Artois.
Pour Sébastien Cousin et Anne-Claire
Poupet, respectivement professeurs
d’éducation musicale et de lettres, c’est un
projet avec Radio Orient qui favorise le
décloisonnement culturel. Les élèves de
3e créent des émissions qui sont ensuite
diffusées sur ce média. Un partenariat qui
leur permet de sortir de leurs habitudes
et du quartier. Cette ouverture vers la
culture est également un point essentiel
pour la classe à horaires aménagés arts
plastiques (CHAAP) qui est unique en Ilede-France et collabore avec le Palais de
Tokyo.
Débats, jeux de rôle, semaines à thème,
journée de l’élégance… CPE (conseillers
principaux d’éducation) et surveillants
contribuent aussi, avec leurs actions
citoyennes, à faire de Guy-Môquet un lieu
de vie et d’apprentissage. Et les parents
s’en réjouissent, comme le rappelle Ayette
Bounoua, de la FCPE (Fédération des
conseils de parents d’élèves) : « On soutient
tous ces projets et partenariats. On veut les
valoriser et les faire connaître. On travaille
ensemble. » En effet, les parents sont associés à la réussite de leur enfant, que ce soit
à travers un forum en début d’année, des
cafés-rencontres ou encore des ateliers de
méthodologie d’aide aux devoirs. Un travail
de concert pour un même objectif : la réussite scolaire et l’épanouissement des
élèves. Autant en parler ! • Nora Kajjiou
novemBRE 2016
k 35
RESTAURATION SCOLAIRE
Frutti et Veggi
s’invitent à table
Interfel, l’interprofession des fruits et légumes frais,
et le Syrec (Syndicat pour la restauration collective
à Gennevilliers, Saint-Ouen et Villepinte) proposent
des animations ludiques et pédagogiques dans
les restaurants scolaires d’élémentaire.
Ordures ménagères
Collecte : les lundis, mercredis et
vendredis devant les immeubles ;
les lundis et vendredis devant
les pavillons.
Le tri (bacs jaunes) est collecté
partout, tous les jeudis.
Seuls les dépôts en conteneurs
sont collectés.
Les encombrants
La collecte des objets
encombrants s’effectue le
premier mardi de chaque mois ;
dès 6 heures du matin, sur
l’ensemble de la ville. On peut
déposer les déchets occasionnels,
notamment les équipements
ménagers usagés : mobiliers,
matelas, cartons, emballages
volumineux d’équipements
ménagers, appareils
électroménagers.
r P
rochains passages,
les mardis 6 décembre
et 3 janvier.
D
ans le cadre de ses actions de
sensibilisation sur les bienfaits
des fruits et légumes, Interfel
a sollicité le Syrec… qui a bien sûr
immédiatement répondu présent.
Depuis octobre et jusqu’à début
décembre, des animations se déplacent dans les écoles et les centres de
loisirs sur le temps de midi.
Les mascottes Frutti et Veggi viennent
accompagnées d’animateurs et de
cadeaux : affiches, guirlandes, ballons, masques, kits d’animation et
jeux sont offerts aux écoles qui pourront les réutiliser tout au long de l’année. Les fruits et légumes, c’est loin
d’être triste !
r Prochaines visites : le 9 novembre,
à Anatole-France et le 16 aux
Grésillons.
ZÉRO PHYTO
L’OPH aussi
3
La Ville, signataire de la charte
Biodiversité de la Région Ile-deFrance, s’est engagée depuis plusieurs
années dans une démarche différenciée
des espaces verts : production locale de
plantes, arrêt de l’utilisation des phytosanitaires, économies d’eau et d’énergie par
le paillage des massifs… La Ville a
également mis en place un dispositif de
nichoirs à l’attention des oiseaux cavernicoles (moineaux, mésanges et rougesgorges, notamment). En toute logique,
cette démarche est également adoptée
par l’OPH dont le personnel a dû se
familiariser avec de nouvelles pratiques
36 k
novemBRE 2016
qui impactent leur travail au quotidien. Mi-octobre, son président, Marc
Hourson, et Laurence Lenoir, adjointe
au maire en charge de l’environnement, les réunissaient en mairie, en
compagnie de Marc Barra, de Natureparif, afin de passer en revue,
concrètement, les actions engagées.
Autant de bonnes nouvelles pour la
biodiversité !
Organisé par l’Office de Tourisme de Gennevilliers par autorisation municipale 16.06 du 11/10/2016
L’alcool est dangereux pour la santé, sachez consommer avec modération.
novemBRE 2016
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ller hockey !
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Toutes les
Cherchez les crosses
Sport de glisse et de mouvement, le roller-hockey
se développe à Gennevilliers depuis 1999.
Les Samouraïs ont atteint un très bon niveau,
mais cherchent encore à se renforcer pour assurer
la pérennité du club… et gravir de nouveaux échelons.
L
es palets fusent sur le parquet.
Ce soir-là, au gymnase AnatoleFrance, l’équipe de Nationale 3 du
roller-hockey gennevillois, les Samouraïs, s’entraîne sous la direction de son
coach Arthur Cattiau. Courses et tirs pour
s’échauffer, puis parcours avec et sans
palet faits d’accélérations et de freinages… Ça crisse et ça va vite ! Le championnat a repris début octobre par une
courte défaite chez les Jokers de Cergy,
sur une surface inhabituelle. On débriefe
le match du week-end avant de repartir
s’exercer à passer et à tirer. Car, il faut
38 k
novemBRE 2016
aussi entraîner les gardiens dans leur
drôle de harnachement !
Largement inspiré du hockey sur glace,
le roller-hockey se pratique sur des
patins aux roues alignées (rollers en
ligne) dans des salles de gymnase équipées d’un sol lisse et de balustrades. Sur
le terrain, les équipes sont composées
d’un gardien et de quatre joueurs en
changement volant, c’est-à-dire qu’ils
peuvent être remplacés à tout moment
(huit joueurs sur le banc). Différence
notoire avec son cousin de glace, le rollerhockey interdit les mises en échec, c’est-
à-dire les charges entre joueurs. Dans les
divisions nationales (N3 à Élite en France
pour les hommes, N1 et N2 pour les
femmes), les matches durent deux
périodes de 25 minutes (temps de jeu
effectif) avec une mi-temps de 10
minutes. Aujourd’hui, le roller-hockeycompterait plus de licenciés que le hockey sur glace.
Port du casque obligatoire
Le club de roller-hockey gennevillois, les
Samouraïs, a été fondé en 1999. Une
bande de copains pratiquaient le street
hockey et cherchaient un abri pour l’hiver… L’équipe première a accédé à la
Nationale 2 (troisième niveau national
français après l’Élite et la N1), en 2010, et
ne l’a pas quittée depuis. Outre la N2, les
Samouraïs comptent une équipe engagée
en N3, une en championnat régional et
une en championnat loisirs. Dans ces
deux dernières catégories, les équipes
peuvent être mixtes. Les équipes participent aussi à la coupe de France. Chez
les jeunes, les Samouraïs vont de U10 à
U18. Il existe aussi une section initiation
pour les enfants à partir de 4 ans. Fort de
140 adhérents, le club cherche cependant
à recruter des jeunes, surtout en dessous
de 14 ans.
Selon l’entraîneur de l’équipe N3, Arthur
Cattiau, « le roller-hockey est un sport
original qui demande de l’habileté, de la
discipline et une bonne condition physique. Fondé sur le mouvement, les accélérations et freinages, il fait travailler
beaucoup de parties du corps. Il développe aussi des valeurs de respect et de
maîtrise de soi, un peu comme le rugby. »
Pour pratiquer, il faut avoir au moins un
niveau moyen de patinage. Le club a mis
en place pour les jeunes un système de
location d’équipements, voire de prêt
pour certains éléments. Car, outre les
rollers et la crosse, l’équipement de base
se compose d’un casque, de coudières,
de gants, de jambières et d’une coquille
de protection. Pour les gardiens, la tenue
est encore plus conséquente.
Le bureau des Samouraïs a été renouvelé
l’an dernier, portant à sa présidence
Lenny Glazman, par ailleurs joueur de
l’équipe N2. Beaucoup des meilleurs
joueurs du club viennent du hockey sur
glace et d’un peu partout d’Ile-de-France.
Pour les équipes de N2 et N3, l’ambition
pour cette nouvelle saison est d’atteindre
les play-offs pour accéder au moins aux
quarts de finale du championnat. L’équipe
régionale, en finale de son championnat
la saison dernière, espère bien décrocher
le titre en 2016-2017.
• Jean-Michel Masqué
Devenir un Samouraï Si le roller-hockey gennevillois recrute dans les catégories jeunes, il cherche aussi
à se renforcer dans les catégories adultes, notamment pour son équipe loisir,
une section mixte qui participe au championnat des sections loisirs d’Ile-de-France.
C’est dans cette section que les adultes attirés par le roller-hockey peuvent le plus
facilement débuter dans ce sport. Il suffit de savoir patiner ! La section loisir compte
des joueurs de 22 à 57 ans, la moyenne d’âge se situant dans la trentaine.
r Contact : [email protected]
novemBRE 2016
k 39
novembre
Samedi 5
Football
Dimanche 6
Dimanche 13
Dimanche 20
Basket fauteuil
Football
Football
Gymnase des Grésillons
Stade Lilian-Thuram
Stade Lilian-Thuram
12h : CVHG/Lyon
Rugby
Football
Stade Claude-Luboz
Parc des Sévines
11h : CSMG/Blazers bleus
13h : CSMG/Nanterre (U 17/1)
(vétérans)
Stade Lilian-Thuram
Basket fauteuil
Gymnase des Grésillons
16h : CVHG/Lille
Football
Parc des Sévines
16h : CSMG/Antony Sport (U 15/1)
16h : CSMG/Asnières (U 15/2)
Stade Lilian-Thuram
16h : Entente sportive
gennevilloise/Neuilly (U 15)
9h30 : Olympique gennevillois/
Nanterre
Parc des Sévines
15h : ATMF/Les Petits pains
Stade Louis-Boury
15h : CSMG/Parisienne (seniors)
11h : USMT/Star Football
13h : CSMG/Saint-Cloud (U 17/2)
13h : CSMG/Neuilly (U 17/3)
Stade Louis-Boury
13h : CSMG/Neuilly (U 19/2)
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
15h : Roller-hockey
gennevillois/Reims
Samedi 12
20h : GBC/Gravelines (seniors)
16h : CSMG/Ternes (U 15/5)
9h : Labrenne/AS Canonniers
Ménilmontant
Stade Louis-Boury
13h : CSMG/Paris CA (U 19)
15h : CSMG/Ville-d’Avray
(seniors 2)
Parc des Sévines
Parc des Sévines
9h30 : CSMG/Meudon (vétérans)
13h : CSMG/Courbevoie (U 12)
13h : CSMG/Rueil-Malmaison
(U 13)
16h : CSMG/Salésienne (U 15/3)
16h : CSMG/Chaville (U 15/5)
Stade Lilian-Thuram
16h : Entente sportive
gennevilloise/JSC Nanterre (U 15)
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
19h : Roller-hockey
gennevillois/Lille
13h : CSMG/LSO Colombes
(U 17/2)
13h : CSMG/CSM Clamart (U 17/3)
15h : Enfants de Gennevilliers/
Paris XVII Pouchet
Dimanche 27
Rugby
Parc des Sévines
Football
13h30 : CSMG/Rennes Etudiant
(réserve)
15h : CSMG/Rennes (première)
Football
Football
Parc des Sévines
Samedi 19
16h : CSMG/LSO Colombes
(U 15/3)
Stade Claude-Luboz
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
Parc des Sévines
9h30 : CSMG/Petits anges de
Paris (vétérans)
11h : USMT/FC Geoffroy
13h : CSMG/Racing Colombes
(U 17/1)
Samedi 26
Basket fauteuil
Gymnase des Grésillons
16h : CVHG/Meylan
Stade Lilian-Thuram
9h30 : Olympique gennevillois/
Malakoff
15h : ATMF/Centre de Paris
Stade Louis-Boury
13h : CSMG/Trappes (U19)
15h : CSMG/Franconville (seniors)
Volley-ball
Gymnase Gustave-Caillebotte
14h : CSMG/Vaucresson
G-GEN GIRLS
Un mariage spectaculaire
Depuis le début de la saison, elles illuminent les
temps morts des matches à domicile de l’équipe
première du Gennevilliers basket club, dans son
antre de Joliot-Curie. Les G-Gen Girls sont seize
gymnastes rythmiques de Gennevilliers.
G
illes Tectin, manager général du
GBC, explique les raisons de cette
belle rencontre : « C’est parti d’un
défi lancé à la GR de trouver un trait
d’union entre deux sports différents et
deux associations gennevilloises qui évoluent en championnat de France, de trouv e r u n e co m p lé m e nt a r i té e nt re
40 k
novemBRE 2016
l’animation d’un match de basket et la
spécificité des mouvements de GR. Nous
voyons les matches du samedi soir
comme un spectacle. Le but était de
transformer ce spectacle en show devant
300 à 400 personnes en moyenne. »
Toutes volontaires, les jeunes filles
âgées de 12 à 20 ans ont créé une cho-
régraphie spectaculaire adaptée au terrain et à l’ambiance du basket, se
préparant comme les joueurs de basket
au rythme de trois entraînements par
semaine. « Les attentes et les objectifs
ont dépassé les espérances, s’enthousiasme Gilles Tectin. La prestation des
filles de la GR est presque digne d’un All
Star Game à Bercy ! Le public vient à
Joliot-Curie pour deux spectacles. » Rendez-vous pour certains matches (selon
le calendrier des uns et des autres) du
GBC à domicile, gymnase J.-Curie.
r I nfos sur gennevilliers-gr.e-monsite.com
ou www.gennevilliersbasket.com.
RUGBY
Jurassic tonique
3
En septembre, ils se trouvaient à
Imola (Emilie-Romagne) où ils ont
réactivé le jumelage avec cette ville
italienne liée à Gennevilliers depuis
1960. Les joueurs du Jurassic Pack,
la section folklo du CSM Gennevilliers
rugby, accompagnés de l’adjoint au
maire Richard Merra, étaient invités
à participer à un tournoi.
Le Jurassic Pack est un habitué des
voyages qui participe depuis dix ans
au Golden Oldies Rugby, le plus grand
tournoi mondial de vétérans, foulant
des pelouses sur la plupart des
continents. En juin prochain, ce
tournoi se déroulera à Lisbonne.
Cette saison, le Jurassic Pack s’est
choisi un nouveau bureau, présidé
par Serge Breit, et s’est inscrit dans
le championnat rugby de la FFSE
(Fédération française du sport
entreprise). Les « jeunes » prennent le
relais afin que se perpétue, avec une
quarantaine de licenciés (dont 40 %
d’anciens joueurs), l’esprit convivial
et rugbystique du Jurassic Pack.
ESCRIME
Cap à l’épée !
3
Suite à de nombreuses sollicitations de Gennevillois attirés par
cette discipline sportive ancestrale et
pourvoyeuse de médailles à chaque
JO, la section escrime du CSMG s’est
relancée depuis le mois dernier avec
le recrutement de deux maîtres
d’armes, Vanessa Galantine et Gilles
Tanguy. D’importantes nouveautés
BASKET-BALL
La N 3
se réorganise
3
Dans le but de progresser et de se
préparer à une éventuelle montée
GYMNASTIQUE RYTHMIQUE
Au beau fixe
3
Satisfait de sa troisième année en
autonomie, hors du CSMG, Gennevilliers GR a séduit 334 adhérents, dont
Car la section folklo a une belle et
longue histoire de plus de trente ans.
La première équipe folklo, composée
de supporters et d’anciens joueurs,
est fondée en 1985 par Jacky Brichet,
qui préside alors l’association Les
Amis du rugby, à l’époque où l’équipe
première du CSMG rugby montait en
Fédérale 3. Au tournant des années
quatre-vingt-dix, Bernard « Tonton »
Rembry crée Jurassic Pack (depuis
son décès, le tournoi annuel de la
section porte son nom), puis Henri-
Claude « Doudou » Ségura imagine le
logo au dinosaure rigolard. Leur
succèdent ensuite à la tête des Dinos
Philippe Robert, Philippe Reynaert et
Jean Le Coguic. L’équipe aujourd’hui
entraînée par Jef Valleix, tous les
lundis soir, a entamé son championnat début octobre par une victoire à
l’extérieur contre les Grognards
de Saint-Germain-en-Laye.
Le Jurassic Pack est toujours vaillant !
par rapport aux saisons précédentes
devraient satisfaire les amateurs : un
créneau adulte vient compléter
l’offre, et la pratique des trois armes
(fleuret, épée, sabre) est désormais
enseignée alors que seul le fleuret
l’était auparavant. Suite à la démission des membres du bureau et des
éducateurs, en juin, la section a été
directement rattachée au CSMG avant
l’élection d’un nouveau bureau en
cours d’année. Un système de prêt de
matériel (masque, plastron, pantalon)
est prévu contre une caution de
160 euros. Seul l’achat du gant est
personnel. Toute personne intéressée
par l’escrime peut participer à un
cours d’essai gratuit. Salle d’armes
du gymnase Joliot-Curie : pour les 6-9
ans, le lundi (18h à 19 h 30) et le
vendredi (17h à 18 h 30) ; pour les
10-15 ans, le lundi (19 h 30 à 21h) et
le vendredi (18 h 30 à 20h) ; pour les
plus de 15 ans et adultes, le vendredi
(20h à 22h).
en N2, le Gennevilliers basket club
(GBC) a réorganisé son équipe
première en recrutant quatre nouveaux joueurs (Mehdi Gabsi, Rémi
Freire, Kévin Vaccarin, Hugo Lemaire),
pour compenser quatre départs, en
faisant venir l’entraîneur Nenad
Papic et en demandant aux joueurs
un plus grand engagement dans la
fréquence des entraînements.
« On cherche toujours à finir dans le trio
de tête et à être, peut-être cette année,
plus constant tout au long du championnat », avoue Gilles Tectin.
Le club a atteint sa capacité maximale dès le mois de juin avec
380 licenciés.
r w
ww.gennevilliersbasket.com
100 en compétition, ce qui a obligé le
club à recruter une professeur de plus.
De nombreuses compétitrices fréquentent les plus hautes catégories
nationales, les championnats départementaux individuels se déroulant les 12
et 13 de ce mois. Élodie Helluin-Meur, la
responsable technique du club, se
réjouit de voir huit de ses gymnastes
suivre une formation de juge. Enfin, à
partir de février prochain, les parents
pourront profiter de portes ouvertes
pendant les cours.
r g
ennevilliers-gr.e-monsite.com
r h
ttp://jurassic.unblog.fr
r C
ontact : 01 40 85 49 88.
novemBRE 2016
k 41
Dans l’entre-deux-guerres,
la fanfare pose devant
l’actuelle entrée du T2G.
Poupons et ses bo
ys ont fait danser da
ns les années 50.
Le cercle des mandolinistes.
Au début du siècle, la fanfare existait déjà.
Après les deux guerres,
elle est toujours sur le devant de la scène...
42 k
novemBRE 2016
… et présente lors d’un concours national à Saumur.
De la musique avant toute chose
Prise dans l’essor de la musique en France,
à la fin du XIXe siècle, Gennevilliers a su conserver
cette tradition vive jusqu’à nos jours.
L
e XIXe siècle est un grand siècle
musicien en France qui voit se
développer considérablement la
création, la représentation et la pratique musicales. Selon un spécialiste de
la question, Philippe Gumplowicz (*),
l’apogée « de la musique collective amateur » se situe entre les années 1870 et
1900. Les harmonies, fanfares et autres
sociétés musicales bénéficient de la diffusion des cuivres et des bois (le saxophone est inventé par le Belge Adolphe
Sax en 1846) et deviennent un lieu de
sociabilité à une époque où la forme
associative émerge. La musique demeure
un ingrédient indispensable des rituels
et fêtes populaires, des bals et animations locales, partout en France, a fortiori
à Gennevilliers.
En effet, notre ville n’échappe pas à cet
essor puisqu’il est fait mention d’une
Harmonie municipale dès 1871, Harmonie qui se fond dans la Musique municipale de Gennevilliers dont les statuts sont
déposés en 1929. Son objet : « répandre
et propager le goût de la musique avec la
pensée de servir d’agrément et de moraliser tous ceux qui en font partie en qualité
de membres actifs. » Se divertir certes,
mais ne point trop déborder ! L’Harmonie
municipale devient alors la principale
fanfare de la ville, même s’il a existé
d’autres sociétés musicales plus ou
moins éphémères.
Le bigophone, c’est rigolo !
« Les Sans-Souci Grésillonnais » apparaissent dans un document préfectoral
de 1898 mais on perd très rapidement
leur trace dans les archives. Il s’agit d’une
société bigophonique, du nom d’un instrument de musique rudimentaire inspiré
du mirliton et inventé par M. Bigot ! On
retrouve le bigophone chez les Rigolos de
Gennevilliers, une société musicale fondée en 1922. D’après l’historien Jean
Laffitte (« Gennevilliers, évocation histod À savoir…
Une harmonie est un ensemble
musical qui regroupe bois, cuivres et
percussions alors qu’une fanfare ne
comprend que des cuivres et des
percussions.
rique », tome II, p. 144), « l’association
comporte une section hommes et une section femmes qui se déplacent joyeusement
sur un char monumental traîné par quatre
chevaux. Plus tard, les bigophones utilisent
l’un des premiers autobus ayant circulé à
Paris… » Nous ne sommes pas si loin de
la tradition carnavalesque chère à
Gennevilliers !
De la première
fanfare municipale
au conservatoire
Edgar-Varèse,
la musique irrigue
Gennevilliers,
amoureuse d’art
et de rassemblements
festifs et rythmés.
Un ancien des Grésillons évoque ces
Rigolos devant Georges Quiqueré dans
un article de 1986 de GenMag : « Ah !
Ceux-là ! Leur groupe se déplaçait dans les
fêtes de la région et participait aux défilés,
chacun soufflant dans son instrument en
carton. Ils étaient coiffés de cotillons de
carnaval. Je crois que leur but principal
était de sortir de chez eux et de faire la noce
pour peu de frais. » Cette propension à
faire la fête explique sans doute l’article 16 des statuts de la société qui nous
fait sourire aujourd’hui : « Tout sociétaire
qui se dérangera de la répétition pour causer ou boire au comptoir sans l’autorisation
du chef sera amendable » !
Musique
dans tous les quartiers
L’histoire de La Lyre amicale, déclarée en
1909, semble liée au destin du quartier
de Villeneuve-la-Garenne qui se sépare
de Gennevilliers en 1929, où son histoire
s’y perd. De la cité-jardin pousse La Lyre
Gennevilloise, active au moins de 1927 au
milieu des années trente. Fanfare de tambours et clairons, Le Réveil de Gennevilliers (1927) fusionne avec La Fraternelle
de Gennevilliers (1935) un peu avant la
Seconde Guerre mondiale. L’histoire du
Cercle mandoloniste de Gennevilliers
(1934-1961) est particulièrement bien
documentée puisque Henri-Claude Bonnet, petit-fils de son fondateur Maurice
Bonnet, en a récemment retracé et écrit
l’aventure (lire en p. 29). Voici le résumé
qu’il donne de l’activité du Cercle : « Dès
sa création, le Cercle mandoliniste participe
bénévolement aux différentes fêtes et manifestations organisées par la Ville, tels que
divertissements offerts aux vieux travailleurs au cours du banquet annuel, distributions des prix, concerts publics, etc. À ces
initiatives, s’ajoutent les différents concerts
et concours. »
Quand on se souvient que la première
décision de la municipalité progressiste
de 1935 en matière culturelle consista en
la création de l’école municipale de
musique, lointain ancêtre du conservatoire Edgar-Varèse, ou que nous revient
en mémoire la renommée de la Chorale
ouvrière dans les années cinquante, on
peut dire que la musique occupe depuis
longtemps, à Gennevilliers, une place de
choix. • Jean-Michel Masqué
Avec le concours du service municipal
des archives et de Henri-Claude
Bonnet.
(*) « Les travaux d’Orphée. 150 ans de vie musicale amateur en France. Harmonies, chorales, fanfares », Paris,
éd. Aubier, 1987.
1871
Création de la première
Harmonie municipale.
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dans le mensuel GenMag
01 55 69 31 00
[email protected]
ÉTAT CIVIL
Du 16 septembre au 15 octobre
NAISSANCES
FAITESRE
D
ENTENRE
VOT
VOIX
ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE
ET LÉGISLATIVES 2017
Inscrivez-vous sur les listes électorales
Date limite 31 décembre 2016
© Boréal / crédit photos Fotolia
Directement en Mairie,
Service des affaires civiles
01 40 85 60 90
www.ville-gennevilliers.fr
ou sur le site www.service-public.fr
Inscriptions sur les listes électorales
Inutile d’attendre
la dernière minute !
C’est très logiquement chez les habitants de l’écoquartier
République que les inscriptions sur les listes électorales sont
les plus nombreuses. S’ils ne souhaitent pas aller
en mairie, la mairie viendra à eux, les 13, 14 et 15 décembre…
C
ertes, on peut s’inscrire jusqu’au 31
décembre (permanence en mairie, de
8 h 30 à midi, ce jour-là)… mais pourquoi attendre la dernière minute ? D’autant
que la démarche, citoyenne et volontaire,
ne prend qu’une poignée de secondes.
Rappelons toutefois qu’elle est indispensable pour pouvoir voter dès 2017, année
d’élections présidentielle et législatives.
Simple comme bonjour
Le dépôt des demandes s’effectue en mai-
rie (rez-de-chaussée), au service des
affaires civiles ; par correspondance, via le
formulaire d’inscription à télécharger sur
le site www.service-public.fr ; ou par Internet à cette même adresse. Pour les habitants de l’écoquartier République,
l’inscription pourra même se faire en bas
de chez soi, les 13, 14 et 15 décembre prochain entre15h30 et 19h, devant l’école
Lucie-et-Raymond-Aubrac.
Service des affaires civiles : 01 40 85 60 90.
www.ville-gennevilliers.fr ou www.service-public.fr
ABEDJE GHALLOUSSI Neyla – ASSAKALI
Soulayman – BALAASS Souhayla –
BAMBA Nadia – BENANTAR Lyna –
BENBIH Ibrahim – BOUCHAHOUA Sirine
– BOURAMDANE Assia – DEFRANCE
Siloë – DIALLO SAMASSA Amira –
DIGBEUTI Marc-David – EL KADARI
Ayoub – EROGLU Adem – FRAGHCHE
Assya – GANA Sihem – GHAÏB Mohamed
Souleymane – GIROLAMI Mila – GRISON
GAIST Mahé – IVANOV Daniel – JBILOU
Eylan – KEMBO MASIALA Elikya –
KOUMBA Tamim – LARBAA Chahine
– MAÂZOUZ Nada – MEIGNAT Anaïs
– MEMMADI Bacim – MOAHAMED Issa
– NESNAS Kader – RAZAFINTSALAMA
Yvan – TAZELMATI Jed – TEMIMI Eline –
TOUMI Mirale – TOURNOIS BIZET Marley
– TOURNOIS BIZET Noham – TRAORE
Bilqîs – YE Leslie – ZARBAN Soulaymân
– ZENIKRI GARTOUH Alussa.
MARIAGES
BELABASSI Karim et HAMID Besma
– BENCHINOUN Nabil et SOUALI
Sarah – BOKHAROUSS Fathi et KADRI
Amel – BOUGUERRA Abdelwahabe et
BOUDAOUD Inès – BOUKHRISS Toufik
et OUGHLAL Nora – BOUKTIT Bachir
et BELBACHIR Roumeyla – BOUSRY
Malik et MOHAMED Ilham – DIOP Pape
et MAUDET Emilie – DOS SANTOS
PARDAL Filipe et DE SOUSA Sandra –
FILLOUX Richard et ISMAEL Aurore
– HU Siguang et JIN Xiaomao – LARBI
Youssef et PERALTA DONAYRE Jennifer
del Rosario – MESSAOUDI Oualid et
IDOUKDIM Hafida – MUSTAFA Tarek
et BELHADI Khadidja – PAPAIL Nicolas
et LE CLAIRE Sarah – RIVERA RAMIREZ
Juan de Jesus et BONHOMME Laure –
ROUSTEAU Julien et DRANGUET-CAULE
Céline – SGHAIER Aniss et BRADAÏ
Amina – SHALDOUM Moustafa et
KEILANY Kamar – STOLA Florent et
KARIOTAKIS Leslie.
DÉCÈS
Il suffit pour cela… D’une pièce d’identité française en cours de validité et d’un justificatif de domicile de
moins de trois mois (quittance de loyer, électricité, téléphone…).
En cas d’hébergement, se munir d’une attestation d’hébergement, du justificatif de
domicile de l’hébergeant ainsi que d’un justificatif de domicile personnalisé (attestation
carte Vitale, Sécurité sociale…).
Dans le cas d’un changement d’adresse et/ou de situation sur la liste électorale,
adresser par courrier ou déposer aux affaires civiles le formulaire (à télécharger sur le
site de la Ville de Gennevilliers : www.ville-gennevilliers.fr) et la photocopie d’un
justificatif de domicile de moins de trois mois pour un changement d’adresse et/ou la
photocopie du livret de famille pour un changement de situation.
ANDREVON (veuve TRAVERS) Germaine
– AUDOYE Sylvie – BINDA (épouse
BOULLAND) Yvonne – DIABY Brehima
– FOUQUERAY (veuve GOURDET) Renée
– GLOANIC (veuve LE LOUER) Paulette –
HUYNH To – PINTO MONTEIRO Manuel
– ROUZIÈS (épouse FOIRET) Colette
– SAUVOUX (épouse GRAS) Céleste
– SEHIL Atmane – BOUSETTA (veuve
BOUZALMAD) Zahra – BÉNARD Odette
– CHATAIGNIER Marie-Aimée - DJIOUA
Arezki – JUGLARET Romain – MÉLLIÈRE
René.
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à Cliquer
Rechercher
OK
t
www.ville-gennevilliers.fr
Les petits « Saventuriers »
De la cueillette à la dégustation
Philippe Nicolas, maître de CM1 à Caillebotte a choisi de faire voyager ses
élèves en leur faisant découvrir d’autres façons de vivre. A peine rentrés,
ses petits « saventuriers » préparent déjà leur voyage à Ceillac cet hiver,
qui leur permettra de vivre à la manière des explorateurs du grand Nord.
Tomates, pommes de terre, courgettes, haricots verts…
Une fois par semaine, Ludovic Sanglier, maraîcher dans l’Oise,
livre ses légumes frais et de saison aux consommacteurs gennevillois.
t
Les mardis et jeudis soirs, la section basket handisport se retrouve au gymnase
des Grésillons.GTV a
assisté à l’entraînement.
Nos meilleures courses.com
De la consommation engagée en faveur du développement durable,
c’est la mission que s’est fixée « Nos meilleurs courses ».
Visite de cette
entreprise qui a
installé ses locaux
rue du Fossé-Blanc.
t
Handisport basket
MOIS DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
25 et 26
novembre
Festival
de l’économie
alternative,
vendredi de 12h à 18h
samedi de 10h à 17h
sur le parvis de Carrefour
15 novembre,
18h30
Soirée débat
sur l’économie
collaborative
Salle du conseil
municipal
Informations :
01 40 85 63 99
Programme complet :
www.ville-gennevilliers.fr
2016.indd 1
46 k320x240 Mois ESSnovemBRE
2016
05/10/2016 11:49
Les groupes du conseil municipal
s’expriment…
Les contributions publiées dans ces pages
n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine
FRONT DE GAUCHE ET CITOYEN-NES (PCF-PG-FASE)
Les Gennevillois-es
au cœur de notre mandat
Les gouvernements en France et en Europe
appliquent des politiques d’austérité dans tous les
Boulord
secteurs publics (éducation, santé, transports,
logement, social). Les communes ne sont pas épargnées par la
diminution des dotations de l’État.
À Gennevilliers, notre équipe municipale agit pour mettre en
œuvre le programme « une ville ambitieuse et humaine » dans
le cadre du mandat que les citoyen-ne-s nous ont donné.
Depuis 2014, nous avons organisé la résistance avec les habitant-e-s contre le projet de métropole centralisatrice, pour
conserver notre OPH, pour le droit à construire du logement
dG
régory
groupe socialiste
Moderniser l’administration
communale sans la casser
Depuis plusieurs mois, la Ville a engagé une réorganisation et une modernisation de l’administration communale. Cette démarche était depuis deux
ans rendue obligatoire avec la mise en œuvre de
la métropole du Grand Paris et de l’intercommunalité.
Notre groupe s’est associé à cette démarche que nous souhaitions volontariste. Elle devait être l’occasion d’une réelle
réflexion sur les services rendus aux habitants et sur les nouvelles méthodes de travail des agents (administration numérique, nouvelles technologies, nouveaux enjeux…). Force est de
d Daniel
Berder
GENNEVILLIERS éCOLOGIE
Faire la ville ensemble
Il ne suffit pas d’offrir du logement en quantité et de
qualité, il faut aussi concevoir la possibilité d’y déveMerra
lopper des projets collectifs, qui iraient jusqu’à la
micro-échelle du palier. En effet, le risque est grand de renforcer
l’atomisation de la société, que les générations futures chercheront
désespérément à corriger.
Épaisseur, hauteur, circulations, parkings, jardins, vues et transparences, propositions écologiques, harmonisation avec le paysage
urbain, densification… Chaque élément pris seul et de façon doctrinaire est une dangereuse simplification. Chaque élément constitutif de la physionomie d’un nouvel immeuble pose aussi avec acidité
la question des identités territoriales et des projets collectifs de vie.
dR
ichard
social et dernièrement pour la rénovation des Agnettes.
Nous réaffirmons notre engagement à faire de Gennevilliers une
ville de l’accès à la culture, au logement, à la santé, à une action
sociale forte, à une éducation de qualité. Le conservatoire, le passeport d’éveil culturel, les CMS, le Siadpa, les TAP, le quotient
familial sur les prestations municipales, le maintien des subventions aux associations… sont des exemples des engagements
tenus pour bâtir une ville pour tou-te-s.
Nous nous mobilisons aux côtés des citoyen-ne-s pour préserver
et accroître les moyens nécessaires au développement d’une ville
populaire, dynamique et humaine dont nous sommes fièr-e-s.
Nous continuons le dialogue avec les habitant-e-s en réunions
publiques, en porte-à-porte et à travers nos supports d’information à la population.
Vous pouvez compter sur les élu-e-s FDG pour défendre vos intérêts dans un projet à la hauteur des ambitions de Gennevilliers.
[email protected]
constater que ces ambitions ont été largement revues à la
baisse.
La logique et la méthode retenues sont purement comptables.
Un cabinet d’audit privé a été missionné. Depuis, la question
prioritaire ne semble plus être de mieux s’organiser pour
rendre un meilleur service public, mais de réduire la masse
salariale.
Les syndicats des agents communaux se sont alarmés de cette
situation. Nous avons fait savoir également notre désaccord
sur la méthode et notre souhait que cette réorganisation soit
l’occasion de travailler plus efficacement, de recourir à l’Économie sociale et solidaire en cas d’externalisation d’activités,
de favoriser les recrutements locaux, etc. Nous resterons vigilants et force de propositions pour que cette réorganisation soit
synonyme d’une part, de mieux-être au travail et d’autre part,
continue à répondre aux attentes des Gennevillois.
[email protected] ; 01 40 85 63 56
Faire prospérer notre patrimoine foncier, ce n’est pas seulement
densifier, loger, équiper, même si nos valeurs nous y portent. C’est
aussi ne pas isoler les habitants, pour ne pas stériliser un terreau
humain riche de ses solidarités et de sa créativité. Il faudrait donc
éviter de figer la ville dans des frontières étanches entre l’espace
public et l’espace privé, et ne pas se condamner à tourner le dos à
l’extérieur, avec l’illusion que « se sentir bien » ne dépend que de
la sphère privée.
La trop nette rupture entre « le dedans et le dehors » contribue à
dresser des écueils où s’échoue la richesse de l’humain.
Qu’il s’agisse de projets de R +12, R +5 ou moins, la question des
hauteurs est toujours un difficile compromis entre des paramètres
financiers et des impératifs sociaux. À l’heure du libéralisme débridé,
nous devons résister à la logique des promoteurs pour faire tomber
des murs, et s’ouvrir des portes.
Il faut qu’à l’aube du Grand Paris, les habitants les plus récents
comme les plus anciens puissent construire sur un mode coopératif un tissu urbain vivant.
novemBRE 2016
k 47
Union des Gennevillois-e-s
Soutenons notre lycée Galilée
Notre lycée est fortement menacé pour la rentrée prochaine ! La
dV
éronique sortie de l’éducation prioritaire de cet établissement, qui
Desmettre
-Borel
accueille 900 élèves, serait catastrophique : hausse des effectifs
par classe (plus de 30), une dotation horaire qui diminuerait
(moins d’heures en demi-groupe), moins d’assistants d’éducation, moins d’assistants pédagogiques, des dispositifs supprimés : comme l’accueil et le suivi individuel des élèves de seconde par deux professeurs principaux, les stages de
révisions pour les terminales, les heures d’études le soir pour les élèves de
seconde, les partenariats avec des grandes écoles et des universités pour favoriser les poursuites d’études après le baccalauréat.
Depuis plusieurs années, ce lycée bénéficie d’un encadrement de qualité, d’un
projet d’établissement ambitieux et de professeurs à l’écoute, c’est ce qui lui a
permis d’obtenir, en 2015, un taux de réussite de 91 % (pour un taux attendu de
Pour une ville unie au service de tous
Les Agnettes :
il faut un référendum !
Contrairement à ce que prétend le maire, l’Anru
n’exige la démolition d’aucune tour. Ce qui est
vrai, et qui est différent, c’est que l’Anru refuse
pour le moment de subventionner la rénovation des cinq
tours mais propose de soutenir la rénovation de deux tours
à l’issue d’études complémentaires. Pour tenter, sans y parvenir, de mobiliser les habitants de façon simpliste contre
l’Anru, le maire s’est permis d’essayer de faire croire que les
habitants ne seraient pas tous relogés à Gennevilliers et que
certains seraient obligés de quitter la ville ! Ce faisant il a
dN
asser
Lajili
Les républicains - divers droite
Anru versus Les Agnettes
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine, créée
en 2004, a pour vocation l’amélioration de l’habitat et
Cheïkh
de son environnement urbain. Son rôle est essentiel
car il permet d’aider et d’accompagner les municipalités à mener à bien des projets de rénovation et d’amélioration de
l’habitat social mais également privé. Les opérations déjà réalisées
sur Gennevilliers telles que le Luth, les Grésillons, la Cité rouge ou
bien encore La Caravelle à Villeneuve-la-Garenne, ont permis de
redessiner le paysage urbain en créant de nouveaux espaces à vivre
et surtout en désenclavant des constructions qui, au fil des ans,
étaient devenues des ghettos ou des zones de non-droit. Les
Agnettes ne sont pas dans ces cas de figure mais, il faut tout de
dA
lain
86) d’ailleurs félicité par l’Éducation nationale et les médias. Un internat a été
ouvert cette rentrée, justement aussi pour favoriser la réussite scolaire.
Alors pourquoi retirer des moyens pour l’éducation de nos lycéens ? Devons-nous
subir les décisions prises par des personnes qui veulent que les conditions de
travail des élèves se dégradent ?
Un petit rappel : les zones d’éducation prioritaire ont pour ambition de lutter
contre l’échec scolaire propre à certains établissements, c’est la mise en place
de moyens pour aider les élèves à mieux réussir. Elles sont nées du refus de voir
se développer dans notre pays une école à plusieurs vitesses. Si on reconnaît
qu’un établissement doit être en zone d’éducation prioritaire, c’est que l’on a
diagnostiqué un besoin, c’est-à-dire : nombre d’abandons en cours de scolarité
sans qualification, les données économiques, démographiques, sociales, culturelles telles que la situation des familles, l’importance du chômage et oui, notre
ville est concernée !
Citons Monsieur Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante
qu’on puisse utiliser pour changer le monde. »
Notre ville est fière de notre lycée, c’est l’avenir des jeunes Gennevillois qui est
touché, il ne faut pas oublier qu’un grand nombre de jeunes ont eu leur baccalauréat grâce à leur travail et à l’encadrement de qualité du lycée Galilée.
surtout créé une grande inquiétude et même de l’anxiété,
c’est ce qui m’a particulièrement frappé en discutant avec
des habitants. Pourtant ils sont locataires de l’OPH qui est
toujours contrôlé par la Municipalité et qui reste maître de
la situation et notamment du relogement de ses locataires
dans les cas de démolition d’une part de ses logements. La
Municipalité ne tenait pas le même discours quand elle a
décidé de son plein gré de détruire 147 appartements de la
Cité rouge aux Grésillons et plus récemment la barre 11-21
de la rue des Agnettes et la barre de la rue Brenu. Pour la
Cité rouge, la Municipalité avait organisé, avec le soutien de
l’actuel maire, un référendum pour légitimer son projet. Eh
bien pour les Agnettes nous demandons un référendum pour
que tous les habitants puissent s’exprimer, car c’est leur avis,
et non celui des élus, qui doit être déterminant pour le choix
du projet de renouvellement urbain du quartier.
même s’interroger sur les motivations de l’Anru à prévoir la démolition de certains immeubles afin de redonner un second souffle à
ce quartier né au début des années soixante. Symbole du modernisme et de l’accès aux logements dignes et confortables, les
Agnettes font, aujourd’hui, l’objet de toutes les attentions mais surtout de toutes les polémiques. La municipalité avec à sa tête Patrice
Leclerc, sème le doute dans l’esprit des habitants de ce quartier en
agitant des chiffons rouges et en criant au feu. Nous sommes en
période électorale et, comme à son habitude, le maire et son équipe
attisent et soufflent sur les braises pour mieux jouer les pompiers
de service. Notre groupe demande une concertation entre les différents acteurs – mairie, Anru et surtout les habitants – lors d’une
réunion publique afin de connaître le fond du dossier, ce que refuse
la municipalité, lui permettant ainsi de faire croire ce qu’elle veut
aux Gennevillois. Nous resterons très attentifs aux suites qui seront
données à ce projet en dénonçant les manipulations politiciennes
qui ne servent que ceux qui les créent. Réagissez sur notre site :
[email protected]
Contrairement à ce qui est affirmé ici, le maire a demandé un débat public à l’Anru par courrier en date du 30 septembre…
demande rejetée dans une lettre en date du 5 octobre par Nicolas Grivel, son directeur général.
Indépendants et Démocrates de Gennevilliers
Des instincts primaires
à l’exigence de rassemblement
Les attentats de ces derniers mois ont eu pour conséquence de déplacer le curseur du débat politique
Nkonda vers la droite : cette droitisation se matérialise par
une augmentation de la réponse sécuritaire, par la résurgence de la rhétorique identitaire, ainsi que par la stigmatisation des
musulmans qui, pour la plupart, sont parfaitement intégrés.
Cette tendance a atteint un tel niveau que c’est un gouvernement socialiste qui a manifesté sa volonté de constitutionnaliser la déchéance de
nationalité.
Dans ce contexte, la primaire de la droite peut conduire à donner la prime
au candidat le plus populiste, à celui qui sera le plus enclin à cliver et à
surenchérir plutôt que de mettre en œuvre les mesures réellement efficaces. Cela constitue un problème car, si la sécurité doit être assurée
d Brice
48 k
novemBRE 2016
pour tous, elle ne constitue pas un projet de société : il sera donc nécessaire de créer une dynamique collective qui respecte et fédère toutes
les composantes de la communauté nationale.
Or, rétrospectivement, la France n’a pas toujours reconnu tous ses
enfants et, souvent, ce sont les plus désœuvrés d’entre eux qui se sont
retournés contre elle. C’est pourquoi le vivre ensemble ne peut plus
rester qu’une simple incantation : nous avons besoin d’un projet qui nous
rassemble. Cet impératif avait été très justement souligné par Martin
Luther King : « Nous devrons apprendre à vivre ensemble, sinon nous
allons mourir séparément comme des idiots. »
L’issue de la primaire de la droite est importante : elle doit désigner un
candidat qui a pleinement conscience des enjeux majeurs qui appellent
à des réformes fortes et rapides, un candidat qui respecte les Françaises
et les Français dans leur diversité. En d’autres termes, ce candidat doit
allier le fond, celui des réformes, et l’intention, celle de servir l’intérêt
général. En examinant les caractéristiques requises, seul Alain Juppé
présente les qualités pour le poste : c’est pourquoi j’ai décidé de le
soutenir.
[email protected]
mairie de gennevilliers
les Pharmacies
de garde
01 40 85 66 66
monpharmacien-idf.fr
Dimanche 6 novembre
Berthelier 38 avenue de Verdun
92390 Villeneuve-la-Garenne.
les services de santé
Centres municipaux
de santé
3, rue de la Paix 80, avenue Chandon
Vendredi 11 novembre
(Armistice 1918)
Boubia 4 rue Chevreul.
Dimanche 13 novembre
Cornaille centre commercial Leclerc,
10 avenue du Général-de-Gaulle.
Dimanche 20 novembre
01 40 85 66 50
01 40 85 48 20
Dimanche 27 novembre
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles) 01 40 85 60 90
Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
Permis de construire (15e étage)
01 40 85 63 84
Centre de planification
et d’éducation familiale
66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Centres de loisirs maternels (7e étage)
01 40 85 64 47
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
Centres de loisirs primaires (7e étage)
01 40 85 65 37
CDAG
Centre de dépistage
anonyme et gratuit Derdour 6 rue Gérard-Philipe
92390 Villeneuve-la-Garenne.
numéros utiles
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Vacances 4-17 ans (7e étage)
01 40 85 65 46
01 40 85 48 20
Club ados (8e étage)
01 40 85 65 58
El Farah-Ounaha centre commercial
Qwartz, 4 boulevard Gallieni.
Consultation médico
psychologique 01 41 47 94 80
Dimanche 4 décembre
Vie libre 06 75 99 67 15
Drogues info service 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) Conseil local de la jeunesse
(Espace Mandela - 20, av. Chandon)
01 40 85 49 94
01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins
aux toxicomanes) Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
01 47 99 97 16
Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
Siadpa (Service infirmier
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
CCAS
Action sociale
01 40 85 65 96
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
Ermine 98 voie Promenade
92390 Villeneuve-la-Garenne.
LES Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence
15
Samu social (numéro gratuit)
Commissariat
de police 115
01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42
SOS médecins 92
01 47 07 77 77
CMS - Permanence médicale
15
de 20h à minuit, du lundi au samedi et
de 9h à 13h, les dimanches et jours
fériés
SOS 92 (garde et
urgences médicales)
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
01 40 80 66 66
Hôpital St-Jean Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
01 46 03 77 44
Centre de consultations chirurgicales
des Grésillons sans rendez-vous
du lundi au samedi
de 9 h à 20 h
01 46 88 33 33
Centre antipoison 01 40 05 48 48
SOS suicide 01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires 01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée (24h/24)
Les impôts
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1e étage)
01 47 99 58 47
Impôts des entreprises
(4e étage)
01 40 85 43 00
0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
Les Marchés
Femmes victimes de violences 92
(de 9h30 à 17h30)
01 47 91 48 44
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à
13 h.
Violences conjugales
femmes info services
(de 7h30 à 23h30)
aux Grésillons
39, avenue des Grésillons,
> mercredis et samedis.
39 19
EDF (urgence/dépannage)
0810 33 30 92
GDF (urgence/dépannage)
0800 47 33 33
SOS vétérinaires 01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54
SPA 01 47 98 57 40
CCAS
Action sociale autonomie
01 40 85 65 85
CCAS
Coordination gérontologique
01 40 85 68 68
Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 67 70
119
Écoute Enfance 92
(8h30/23h) Jeunesse (8e étage)
01 40 85 65 59
au Village
62, rue Pierre-Timbaud.
> mardis, vendredis
et dimanches.
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
> lundis et jeudis de 15 h à 19 h.
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Pôle emploi
01 41 47 22 40
Plie (Plan local pour l’insertion
et l’emploi)
01 40 85 66 04
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Mission locale
01 41 21 40 20
Espace départemental d’action sociale
01 41 21 14 50
Maison du tourisme
Otsi 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60
ASVP (agents de l’environnement
/surveillance de la voie publique)
0 805 010 300
novemBRE 2016
k 49
Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected]
Patrice Leclerc
Maire de Gennevilliers
l
l
Coordination pôle éducatif
Politique de la Ville
Tél. 01 40 85 62 23
1e adjointe
Yasmina Attaf
4e adjoint
Finances et budget l quotidienneté
l élections l voirie assainissement
l services techniques l relations
aux copropriétés l affaires civiles
l vacances familiales l propriétés
communales l infrastructures
et bâtiments l affaires générales
Tél. 01 40 85 62 32
Tél. 01 40 85 62 23
Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30
Semag l relation à la Métropole
Véronique Desmettre-Borel
Anciens combattants, mémoire
et maisons de retraitre
Maria-Blanca Fernandez
épicerie sociale
Christophe Bernier
Projet sur les questions d’autisme
Relations aux artistes gennevillois
Jacques Briffault
Installations classées et commission
communale de sécurité
conseillers territoriaux
Anne-Laure Perez
l Laurence Lenoir l Marc Hourson
l Grégory Boulord
l Délia Toumi l Chaouki Abssi
l Nadia Mouaddine
l
50 k
novemBRE 2016
Référent pour le quartier
des Chevrins l démocratie
l coordination pôle démocratie
participative
l conseil économique local
l gens du voyage
Tél. 01 40 85 63 56
Isabelle Massard
Prévention l sécurité
l vie associative l ASVP
Tél. 01 40 85 62 33
11e adjointe
Philippe Clochette
Référente pour le quartier
du Village l logement l résorption
du logement insalubre l politique
de l’habitat l fonds de solidarité
pour le logement
Tél. 01 40 85 62 37
Référent pour le quartier des
Agnettes l personnel communal
l restauration l politique
en direction des retraités
l commission d’appels d’offres
Tél. 01 40 85 62 31
14e adjoint
Conseillers municipaux délégués
Karine Chalah Centres de vacances
4-17 ans
conseillers départementaux
Elsa Faucillon
Daniel Berder Relations
internationales et mission appels
d’offres ESS
Gabriel Massou
Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne
Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31
Développement de l'emploi et insertion
professionnelle des jeunes l relations
entreprises d’insertion
Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30
Féminisme l lutte contre les
discriminations l éducation à l’égalité
Eloi Simon
Conseil consultatif des services publics
Mehdi Tadjouri
8e adjoint
13e adjointe
Relations avec le conseil départemental
et la région l lycée Galilée
Enseignement maternel
l élémentaire l relations collèges
et université l plan de réussite
éducative
Tél. 01 40 85 62 33
Carole Lafon
Social l solidarité
l économie sociale et solidaire
Tél. 01 40 85 62 32
Jacques Bourgoin
Richard Merra
Laurent Noël
Grégory Boulord
n
Environnement l développement
durable l espaces verts
l circulations douces
l installations classées
l handicap et accessibilité
Tél. 01 40 85 63 56
5e adjointe
7e adjointe
10e adjoint
Missions spécifiques
Laurence Lenoir
Référente pour le quartier
du Luth l relations avec
les usagers.
Tél. 01 40 85 62 31
Jeunesse l préadolescence
Tél. 01 40 85 62 32
12e adjoint
2e adjoint
Zineb Zouaoui
Alexandra
D’Alcantara
9e adjointe
OPH l communication
l développement économique
l relations publiques l fêtes
et cérémonies l commerces
et marchés l tourisme
Tél. 01 40 85 62 33
Développement du sport
l relations associations sportives
Tél. 01 40 85 62 30
Olivier Mériot
6e adjoint
Référente écoquartier
l urbanisme l aménagement
l action foncière
l enfance l centres de loisirs
l grands travaux
Tél. 01 40 85 62 30
Mohamed Grichi
Référente centre-ville et
Chandon-Brenu-Sévines
l petite enfance l culture
Tél. 01 40 85 62 31
3e adjointe
Marc Hourson
Anne-Laure
Perez
Élus référents des quartiers
Anne-Laure Perez : écoquartier - Zineb Zouaoui : Luth - Carole Lafon : Village
Laurent Noël : Chevrins - Philippe Clochette : Agnettes
Eloi Simon : Fossé-de-l’Aumône - Elsa Faucillon : Grésillons
Yasmina Attaf : centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines
conseillers municipaux de LA MAJORITÉ
Françoise Kancel l Sonia Blanc
l Zine Boukriche l Sylvie Morel
l Délia Toumi l Fidèle Massala
l Nadia Mouaddine
l Morgane Comellec-Badsi
l
conseillers municipaux d’OPPOSITION
Jacqueline Marichez-Cléro
Alain Cheikh l Jean Denat
l Brice Nkonda
l Nasser Lajili
l Claire Fiquet l Ahcen Meharga
l
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MNF
CT
LAB
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T
ELL
TIE
ISÉ
ES
S
MNF
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C ONSULTAT IONS , PH ARMACI E, HOSPITA LISAT IONS ,
DÉPASSEMENTS D ’ HONOR AIRES , CH AMBRES PART ICULI ÈRES ,
PROTH ÈSES ET I MPLANTS DENTAIRES ,
ORTHODONT I E, OPT IQU E, CHIRURGI E DE LA MYOPI E,
CONTR ACEPT ION , MATERNITÉ , SE VR AGE TABAGIQU E,
AIDE À L ’ ACCÈS AU X SOI NS ,
CAUT IONNEMENT
DE PRÊT I MMOBI LI ER , ETC .
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Créateur de solidarité depuis 1933
* Mutuelle Nationale des Fonctionnaires des Collectivités Territoriales
3 rue Franklin CS 30036 93108 Montreuil Cedex - www.mnfct.fr
POUR ADHÉRER
0 810 46 47 48
Service 0,06 €/min
+ prix d'appel
Mutuelle régie par le livre II du code de la mutualité, adhérente à la Mutuallité Française. SIREN 784 442 899 - document non contractuel - 2016
GA
R

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