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•• Novembre 2016 •• N°274 s G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E DU 6 AU 25 : HALTE AUX VIOLENCES FAITES AUX FEMMES P. 16 ESS : L’ÉCONOMIE AUTREMENT Habitat : Toit + moi + eux Chasser les classes populaires de la Petite couronne ? Personne n’y gagnerait… surtout pas les classes moyennes. Pour les propriétaires aussi, le logement social est essentiel. P. 32 EN IMAGES p. 6 Voyage aux Antilles Le banquet exotique des anciens éVéNEMENT p. 16/17 Plus possible ! Il faut lutter contre les violences faites aux femmes HABITAT Tous bienvenus p. 18-21 Gennevilliers, ville populaire ? Oui. Mieux… elle le revendique. Simplement parce qu’il s’agit pour elle d’être accueillante avec tous. Logement social, accession coopérative, programmes privés : tout est possible et profite à chacun. Pourvu que ça dure. CPOURVOUS p. 32/33 HISTOIRE L’essayer, c’est l’adopter p. 42/43 Des fanfares… … et des harmonies Un mois pour plonger dans l’ESS éCONOMIE p.22/23 A la baguette Les Grands moulins de Paris ont 20 ans SPORTS p. 38/39 Le roller hockey Une affaire de samouraïs d L’agenda du mois n°274 Gennevillie RS maGazine en novemBRe détachablees en pages central Archives du magazine Gennevilliers Magazine ts qui Des mo •• novembre 2016 •• No 274 177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74) - Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Jean-Michel Masqué - Céline Nouguès - Cyril Payet d Photographes : Didier Comellec - Maxime Bessières - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par Kepha Publicité. d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : novembre 2016. Imprimé sur papier recyclé Écrire et ne pas se 15 NOVEMBRE E MARDI e Goncourt 21e RENCONTRE LITTÉRAIR membre de l’académi peintre, journaliste, Jelloun est l’invité de Il est romancier, poète, ent citoyen. Tahar Ben e, variant les thèmes depuis 2008 et… profondém du Luth. Conteur magnifiqu Ben Jelloun la 21e rencontre littéraire histoires. Quand Tahar , il aime raconter des , ses colères – et les styles d’écriture partage ses émotions dénonce, , n’écrit pas, il parle, intervient son besoin profond de justice. Prix Goncourt es ! – et racisme expliqué et elles sont nombreus tolérance pour « Le Unies, » en 1987, Prix de la pour « La Nuit sacrée décernés par les Nations 2009, en paix la et Prix pour de France. à ma fille » en 1998 à la Fondation pour l’Islam il a été récemment nommé Textes et Voix, et par par Nadine Eghels, de Cette rencontre est animée de deux récents ouvrages e Pinon qui lira des extraits histoire le comédien Dominiqu Gallimard, 2016), une de plaisir » (éditions Mariage tragédie Le « : véritable de l’écrivain se termine en un conte oriental et 2014), qui commence comme » (éditions du Seuil, Mes Contes de Perrault contemporaine, et « mille et une nuits. é » sur le mode des que l’auteur a « orientalis ve. • Martine Hupier entrée libre. Jolie soirée en perspecti k e andré-malraux, espace À 18h30, à la médiathèqu nt. engage taire ❤ le CoUP De CŒUR le son de la mandoline des jaPonais en corée j. l. le craver, chanteur P.29 P.30 P.31 du luth. aimé-Césaire, 6 avenue 60 81. de la rencontre. au 01 40 85 60 68 ou vente-dédicace à l’issue Réservation recommandée l’atelier Cuisines du monde (5 euros). par Buffet oriental proposé novemBRE 2016 novemBRe 2016 Sortir k 25 k3 Pendant le concours Mandeloquence, à l’espace Mandela, les jeunes ont pris la parole et défendu leur point de vue, pendant 4 minutes, sur un des thèmes au choix : génération connectée, la planète en danger, réussir sa vie, etc. A Les artistes ont ouvert les portes de leurs ateliers, le temps d’un week-end. A La CNL (Confédération nationale du logement) et les représentants des locataires visitent un appartement témoin avenue Chandon, en vue de la réhabilitation de l’OPH. J P arcours de sensibilisation au handicap, roller hockey, musique… A Mi-octobre, la rue était à tous au Fossé-de-l’Aumône ! Des œuvres exposées avec des pinces à linge entre deux arbres… ce sont les enfants de l’école Lucie-Aubrac qui participent à La Grande lessive (mouvement national pour le partage artistique). J Les professionnels de la santé se sont réunis pour une journée de travail autour de la santé mentale. A Hommage et concert en mémoire de Roselyne Titour, à l’espace Grésillons. Ici, l’association danses et musiques traditionnelles populaires. Les représentants du consulat d’Algérie déposent une gerbe lors de la commémoration du 17 octobre 1961. G A Départ pour la cérémonie en mémoire des fusillés de Châteaubriant, vendredi 21 octobre. Les jeunes du nouvel internat du lycée Galilée, studieux, lors de la visite du maire et des délégués de parents d’élèves. A Session de prévention routière à la résidence Camille-Ronce. A La braderie du Secours populaire français s’est installée à l’espace Grésillons, vendredi 7 octobre. D Le nouveau site internet visale.fr facilite les demandes de logement social pour les étudiants. A Elles sont parties comme des petits pains les brioches de l’APEI (Association d’amis et parents d’enfants handicapés mentaux) ! D En or, en argent ou en vermeil… Les médailles du travail ont été remises. La brocante du Domaine du village a favorisé rencontres et échanges. G Motif feuilles d’automne pour habiller le sol du square Chopin. La pose est effectuée par les employés communaux. A Débat-rencontre sur la paix organisé par l’Université populaire. n égustatio d , s e s n a d eur était m u h Musique, e n n t s : la bo u banque et sourire d s r lo s u z-vo au rende e année, t t e C . s n des ancie nt à l’honneur. taie rti les Iles é t est repa n a ip ic t r a andises p m e r u u q o a g h e C d nier plein es. a p n u c e av ais lles antill e n n io it d tra 6k novemBRE 2016 message : le t n e s s a p tants , Les manifes ux habitants a e v u o n e d ueil « Oui à l’acc ! » les anciens e r lu c x e s n mais sa Les Agnettes Non aux destructions, oui aux rénovations Les habitants et l’équipe municipale sont déterminés à refuser la démolition des cinq tours des Agnettes. Jeudi 6 octobre, lors d’une manifestation, ils ont fait entendre leur voix contre la proposition émise par l’Anru. « Il ne faut pas les laisser faire ce qu’ils veulent dans notre ville ! » Jacqueline Bernardi s’indigne de la proposition de l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) : détruire les cinq tours des Agnettes. Elle réside aux Grésillons et, comme près de cent cinquante autres personnes, elle montre son désaccord, jeudi 6 octobre, devant le siège de l’agence. « Pas besoin d’habiter l’une des tours pour se sentir concerné. Aux Agnettes ou ailleurs, c’est aux Gennevillois de décider de leur avenir. » À l’angle des rues de Vaugirard et de l’Abbé-Grégoire, les banderoles et les pancartes affichent toutes le même message : « Non aux destructions, oui aux rénovations ! » Parmi ceux qui les brandissent, il y a des habitants des tours, comme Driss Khiar qui s’inquiète et veut demeurer à Gennevilliers : « Où est la mixité sociale dans ce projet ? Au lieu de réaliser des améliorations, en rénovant nos bâtiments afin que nous puissions y rester, l’Anru veut nous chasser et nous remplacer par d’autres personnes qui n’ont rien à voir avec la ville… Moi, ça fait plus de trente ans que j’y suis, dont six aux Agnettes, et je veux y rester. » Discuter, sans céder Munie de 900 signatures récoltées au porte-à-porte, une délégation menée par Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers et Marc Hourson, président de l’OPH, détaille les attentes des habitants au directeur adjoint de l’Anru. Objectif : faire respecter le projet de renouvellement urbain du quartier, élaboré en concertation avec les résidents. La rénovation des tours en fait partie. Emmanuelle Sanz, directrice de l’OPH (Office public de l’habitat), rappelle que les cinq immeubles accueillent plus de 500 ménages. « En cas de démolition, il serait impossible de reloger tout le monde à Gennevilliers, ni de proposer un loyer identique », souligne-t-elle. De son côté, l’Anru souhaite voir une partie des habitants à faibles revenus relogés ailleurs qu’aux Agnettes, ailleurs qu’à Gennevilliers, pour que le quartier puisse accueillir une population plus aisée. Mais Patrice Leclerc alerte : « Qui peut croire que les maires d’Asnières, Bois-Colombes, Colombes ou Clichy donnent priorité aux Gennevillois pour des logements sociaux, alors qu’ils ont leurs propres demandeurs en attente ? » Pour l’Anru, les logements sociaux doivent être répartis plus équitablement entre Gennevilliers et les communes voisines. Le maire rappelle que ce souhait n’est pas réalisable sur le court terme. Or, les cinq immeubles ont besoin d’être rénovés dès à présent (remise aux normes, travail sur les pièces d’eau, nouvelle isolation externe). Aussi la Ville propose-t-elle que l’Anru commence la réhabilitation de deux tours au plus tôt, sans qu’il soit question d’une quelconque destruction. Aboutir à un accord reste la volonté de tous les acteurs du projet car, pour le mener à bien, les subventions de l’Agence sont aussi nécessaires que l’aval de la Ville… Les discussions continuent, même si le directeur de l’Anru a refusé de participer au débat proposé par le maire. • Nora Kajjiou novemBRE 2016 k7 Ateliers Il faut que le lycée Galilée reste en éducation prioritaire En effet, les moyens que donne ce statut sont si bien utilisés par l’équipe enseignante que les résultats obtenus au BAC (90%) sont de 5 points supérieurs aux résultats nationaux. Cette situation, qui est stabilisée depuis maintenant 5 ans, risque d’être fragilisée si le lycée sort de l’éducation prioritaire. Les parents d’élèves élus, la Municipalité et l’équipe éducative vous invitent à une réunion d’information Samedi 5 novembre, à 10 h, à l’Espace Grésillons, 28 avenue Paul-Vaillant-Couturier. Le centre communal d’action sociale (CCAS) organise des ateliers culture/loisirs, chaque mardi, de 14 h à 16 h, au 21-23 rue VictorHugo. 8 novembre : focus sur la Bourse Vacances Solidarité. 15 novembre : « Jouer c’est partager », découverte des jeux de la ludothèque. 22 novembre : « Les violences faites aux femmes », présentation des manifestations organisées par la Ville (lire p. 16-17). 29 novembre : Do it yourself, loisirs créatifs et activités manuelles. Bienvenue… Le club ados programme une journée d’intégration pour les 6es, samedi 5 novembre, à 14 h, au stade Claude-Luboz : rugby, sensibilisation au handicap, arts urbains et customisation de vêtements. Le Village arts forains LE LUTH À la belle étoile Valoriser les jeunes et leur parcours. Tel est l’objectif des « Étoiles du Luth » qui se déroulent samedi 3 décembre, de 14 heures à 18 heures, à l’espace AiméCésaire. « Le quartier traîne encore une image négative au sein même de la ville. Nous souhaitions changer cette réputation en présentant des habitants qui y vivent ou qui y ont grandi, et qui portent des valeurs positives », explique Sonia Blanc, élue et coprésidente du conseil de quartier. À l’inverse de Gen’Talent, concours ouvert aux habitants, organisé en février dernier, cette manifestation est davantage « une mise en lumière qu’une compétition », précisent en chœur les membres du conseil de quartier, aux manettes du projet. Les jeunes, de 14 à 30 ans, se présenteront dans diverses catégories : sport, arts ( plastiques, musique, danse, chant ), parcours professionnel ( autoentrepreneurs, créateurs de société…) et réussite scolaire ( bac pro, CAP, licence, master ). Les Gennevillois qui souhaitent participer peuvent se rendre directement à l’espace Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth, ou contacter le 01 40 85 49 20. • Fabien Antranik 3 8k novemBRE 2016 Le conseil de quartier organise une visite au musée des Arts forains samedi 19 novembre. Départ en métro, station Les Courtilles, à 13 h. Enfant : 4 €, adulte : 8 €. r Inscriptions lundi 7 novembre, à partir de 19 h, à l’antenne. Calendrier… maison L’antenne de quartier programme 2 ateliers « scrapcalendrier 2017 », les samedis 26 novembre et 10 décembre, à 14 h, à la Ferme de l’horloge. 3 € par atelier. r Inscriptions à l’antenne, lundi 7 novembre, à partir de 19 h. Des idées ? Commission animation du conseil de quartier, mardi 8 novembre, à 18 h 30, à la Ferme de l’horloge. À venir Conseil de quartier plénier sur l’ensemble des projets d’aménagement mardi 22 novembre, à 18 h 30, à l’école élémentaire Gustave-Caillebotte. Le Luth En permanence Deux élus reçoivent les habitants dans le cadre d’une permanence pour répondre à leurs questions concernant la vie du quartier. La prochaine a lieu jeudi 17 novembre, de 18 h à 19 h, à l’espace Aimé-Césaire. Sans rendez-vous. Les questions, notamment liées au logement, sont traitées en mairie au 5e étage. Thé ou café Samedi 5 novembre, de 14 h 30 à 16 h 30, à l’espace Aimé-Césaire : rendez-vous autour d’un café pour discuter d’un thème d’actualité. CQFD Différentes animations sont proposées par le conseil de quartier ce mois-ci. Mercredi 16 novembre : animations à partir de 14 h 30, sur le marché du Luth, dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire (lire p. 32-33), suivies du spectacle musical de contes « Des animaux et des Hommes » de Nathalie Victoire, à 16 h 30. Samedi 19 novembre : sortie au Grand Rex pour assister à la projection du film d’animation « Vaiana, la légende du bout du monde » et visite des « Étoiles du Rex ». Transport en car. Adultes, 5 € ; enfants de moins de 10 ans, 3 €. Les places sont ouvertes aux personnes qui n’ont pas participé à la sortie « Le voyage d’Arlo » l’an dernier. r Inscriptions mardi 8 novembre, de 18 h 30 à 20 h, à l’espace A.-Césaire. Sortie Jeudi 24 novembre : visite de la Grande mosquée et de la cathédrale Notre-Dame. Tarif : 1 €. r Informations et inscriptions jusqu’au 15 novembre, à l’espace Aimé-Césaire. « Imbere heza » en kinyarwanda Des jeunes Rwandais, parmi lesquels des rescapés du génocide des Tutsis, entament un tour de France baptisé « Imbere heza » (traduisez « pour un bon avenir »). Plusieurs villes vont accueillir la délégation. Parmi elles, Gennevilliers qui a déjà organisé une soirée débat il y a un an… et participé à une délégation dans le pays, en mars dernier. Du 4 au 6 novembre, la délégation sera accueillie par des jeunes Gennevillois, au lycée le temps d’une conférence, à l’espace Nelson-Mandela où les micros de Radio Mandela seront ouverts et dans la salle du conseil municipal, vendredi 4, à 19 h, pour une rencontre publique. Sans oublier l’invitation que leur a lancée François Morel, actuellement chanteur au théâtre du Rond-Point. Bienvenue ! t là que je s ’e c r, e it c li e fé le monde m t u to u mportant… » v ’i i a d j’ e d s o n a h c u e Q « elqu avais fait qu j’ e u q it d is me su David, ange-gardien Alors qu’il était en service, David Vens, agent municipal à la direction de l’environnement, a fait preuve d’un sang-froid extraordinaire, évitant ainsi un drame. Un acte citoyen qui méritait d’être salué. D avid Vens en a encore des souvenirs plein la tête. Souvent par bribes. Comme un puzzle qu’il essaie de reconstruire dans son esprit… Jeudi 15 septembre, le conseiller déchets à Gennevilliers propreté fait sa ronde traditionnelle. Chaque semaine, il supervise ainsi le ramassage du tri sélectif et veille au bon déroulement de la collecte. Une mission qu’il a dû abandonner brusquement ce matin-là. Alors qu’il arrive avec sa collègue Natacha, au Luth, il remarque à sa gauche un attroupement peu ordinaire. Une dizaine d’habitants campent avenue Lénine, le regard tourné vers le bâtiment Rousseau. « Je me mets à observer dans leur direction et je vois une personne âgée assise sur le rebord de la fenêtre, en train de glisser, raconte le natif de Gennevilliers. Elle essayait de remonter avec son pied, une voisine criait : “Madame quelqu’un va venir vous aider, calmez-vous !” », poursuit Natacha. Ce quelqu’un, c’est David. « J’ai garé ma voiture comme j’ai pu et j’ai essayé de lui parler. Mais elle ne m’a pas entendu », raconte-t-il. Démarre alors une course contre la montre et un élan de solidarité avec les habitants présents sur place. Un jeune homme lui indique où habite la vieille dame. « Sans lui, j’aurais perdu de précieuses secondes. » Puis D a v i d m o n te quatre à quatre les escaliers du bâtiment, le cœur battant. Et demande une radiographie à une voisine pour pouvoir entrer au domicile de la victime. Peine perdue. « La porte était verrouillée. J’étais bloqué. » Au service de la population Par miracle, un voisin qui assiste à la scène lui tend le double des clés de l’ap- partement. « J’ai ouvert la porte, foncé à la fenêtre, je l’ai attrapée et assise sur le lit. » « Une minute de plus et qui sait ce qu’il serait arrivé… Elle était à bout. À l’extérieur, il y a eu un ouf de soulagement. Il a été hyper réactif », salue Natacha. Après cette journée mémorable, David a reçu une médaille d’honneur des mains du maire, en présence de son équipe, de ses proches et de nombreux collègues « que je ne connaissais pas. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant d’impact », admet l’agent, encore sous le choc. Depuis l’incident, il a tenté de contacter la personne âgée pour prendre de ses nouvelles. « J’aimerais bien la revoir, la réconforter et lui dire qu’elle n’est pas toute seule. » Prévenue, la coordination gérontologique de la Ville doit aussi entrer en contact avec la vieille dame… La preuve s’il en fallait que le service public est là dans les bons moments de la vie, bien sûr, mais dans les plus difficiles aussi ! • Fabien Antranik novemBRE 2016 k9 Expo Expo-vente de créations de femmes (peinture, lingerie, objets divers) par l’association Femmes solidaires, samedi 26 novembre, de 9 h 30 à 17 h, à l’espace Aimé-Césaire. Ateliers d’Agnès BRENU La mue a commencé La première phase du projet de restructuration de l’îlot Brenu est lancée avec la mise en route de la construction de 109 premiers logements. Ceux-ci seront répartis au sein de trois immeubles, composés respectivement de 25, 32 et 52 appartements. Ils permettront de reloger une partie des habitants de l’immeuble Brenu, situé juste à côté et dont la destruction est prévue à l’horizon 2018. Une autre partie des locataires actuels élira domicile dans la ZAC du centre-ville, au sein des 35 logements sociaux toujours en construction. Du côté de la rue Brenu, le chantier en cours commence déjà à transformer le paysage, et ce n’est qu’un début. Après la démolition de l’immeuble de 166 appartements, ce sont 220 logements qui seront construits sur la surface mise à disposition. Parmi eux, 151 seront en accession à la propriété. Pour perturber au minimum les habitudes et la qualité de vie des habitants pendant les travaux, des places de stationnement ont été attribuées gratuitement au sein d’un parking souterrain. Pour les locataires s’étant manifestés plus tardivement et n’ayant pu y obtenir une place, l’augmentation du nombre d’emplacements est à l’étude par le bailleur, France Habitation. Le stationnement en surface doit également être sécurisé pour que les résidents soient prioritaires. Par ailleurs, les perturbations dues au chantier sont limitées au maximum par les intervenants : utilisation de matériel réduisant les nuisances sonores, aménagement des horaires de travail des ouvriers en cas de nécessité, étude de la circulation des machines et des véhicules de livraison sur le site, attention portée à la propreté des lieux… Les travaux sont nécessaires mais l’objectif reste de réduire au maximum les répercussions sur la vie quotidienne des habitants du quartier. • Nora Kajjiou 3 10 k novemBRE 2016 « Des yeux de biche », jeudi 1er décembre, de 14 h à 16 h : soin du regard, technique d’épilation… « Yoga du rire », mardi 6 décembre, de 13 h 30 à 15 h 30. Prévoir une serviette de bain ou un tapis de gym et une tenue adaptée à la détente. Artiste du cru Samedi 3 décembre, de 14 h à 16 h 30, à l’espace Aimé-Césaire : « Artiste en herbe ». Une fois par mois, découverte d’un artiste gennevillois. Les Agnettes Les Chevrins Le Fossé-de-l’Aumône Rideau rouge Les conseils des quartiers Agnettes et Chevrins proposent une sortie pour aller applaudir la pièce « Acting » avec Kad Merad, Niels Arestrup et Patrick Bosso, vendredi 18 novembre, à 21 h, au théâtre des Bouffes Parisiens. Tarif : 15 €. Rendez-vous à 19 h 45, station de métro Les Courtilles. r Inscriptions à partir du lundi 7 novembre par téléphone, au 01 40 85 48 53 ou 01 41 21 04 94. Pomme d’amour Samedi 26 novembre, de 13 h 15 à 16 h 15 : sortie à la fête foraine du Parc floral organisée par les antennes de quartier Agnettes/Fossé/ Chevrins. r Inscriptions et renseignements par téléphone auprès des antennes à partir du lundi 21 novembre. Chandon-Brenu Sévines Sur le fil Atelier couture et tricot tous les mardis, de 14 h à 18 h. 8 € à l’année. r Inscriptions auprès de l’espace Grésillons ou de l’antenne Chandon-BrenuSévines. Clic-clac ! Jusqu’à fin novembre, concours photo organisé par le conseil de quartier. Thème : l’eau dans la ville. r Renseignements auprès de l’antenne. Commissions Cadre de vie/aménagement : mardi 8 novembre, à 18 h 30, dans la salle polyvalente de la maison de l’enfance AnatoleFrance. Ordre du jour : projets à l’étude sur le quartier. Animation : mardi 29 novembre, à 18 h 30, au même endroit. Ordre du jour : organisation de l’après-midi jeux en famille et de la fête de fin d’année. Avec les mains L’antenne propose une sortie au salon des loisirs créatifs, jeudi 17 novembre, à 9 h 30. Tarif : 5 €. r Inscriptions auprès de l’antenne ou de l’espace Grésillons. En famille Après-midi jeux en famille, samedi 3 décembre, de 15 h à 18 h, dans la salle polyvalente de la maison de l’enfance Anatole-France. r Inscriptions auprès de l’antenne. Les Grésillons Avec ou sans sucre Rendez-vous autour d’un café jeudi 10 novembre, à 8 h 30, pour découvrir les ateliers de l’espace Grésillons. Les assistantes sociales de la Ville viendront également présenter leur fonction et leurs missions. Oui chef ! Atelier cuisine, jeudis 10 et 24 novembre, à l’espace Grésillons. 3 € par atelier. r Renseignements à l’espace, au 01 40 85 60 40. Débat Jeudi 3 novembre, de 9 h à 11 h 30, à l’espace Grésillons : conférence sur le thème « Paroles d’ados, paroles de parents. Comment survivre à cette période de tempête ? » Théâtre Samedi 26 novembre, à 14 h 30 : « Un Matin », de Clémentine Baert, spectacle interactif destiné au jeune public au théâtre de Gennevilliers. À partir de 5 ans. 3 €. r Inscriptions & renseignements au 01 40 85 62 12. CQFD Conseil de quartier plénier, jeudi 17 novembre, à 18 h 30, à l’espace Grésillons. Présentation des projets d’aménagement en cours et vote des projets du budget participatif. Le conte est bon Lecture de comptines pour parents et enfants, le samedi, de 11 h 15 à 11 h 45, à l’espace Grésillons. r Sur inscriptions au 01 40 85 62 12. Main dans la main À partir du mercredi 9 novembre, atelier ludique et pédagogique autour du livre et du jeu, pour les parents avec leurs enfants âgés de 2 à 6 ans, le mercredi, de 15 h 30 à 16 h 30 et le samedi, de 10 h à 11 h, à l’espace Grésillons. r Sur inscriptions au 01 40 85 62 12. La Licorne hors-les-murs llaboration o c t e ie g r e En es jeunes au service d n-être. et de leur bie Depuis 1984, l’association La Licorne intervient auprès d’enfants et d’adolescents en difficulté. Son credo, des interventions hors-les-murs, au plus proche de la vie quotidienne des jeunes et de leur famille. À Gennevilliers, La Licorne est accueillie au CMP Antonin-Artaud. « La vie est un rendez-vous qu’on ne peut pas rater. » La phrase de Virginie claque sur le mur de la pièce qui sert d’atelier d’écriture. Il est 11 h 30 et les derniers participants s’égaillent dans les couloirs. Simultanément, des cours de théâtre et d’arts plastiques se sont déroulés dans deux autres salles. Deux jours par semaine, le Centre médicopsychologique Antonin-Artaud accueille une quinzaine de jeunes pour les activités du module « Soin & culture » de l’association La Licorne. « Depuis 1984, nos professionnels de la santé interviennent sur cinq communes du nord des Hauts-de-Seine auprès d’enfants et d’adolescents en difficulté », explique Carole Tanqueray, présidente de l’association. Dès ses origines, La Licorne a inscrit ses actions dans des modes d’intervention novateurs et diversifiés en matière d’accueil, de prévention et de soins aux 6-17 ans. « Plutôt que d’utiliser des lieux de soins classiques de la santé mentale, nous exerçons dans ceux de la vie quotidienne des jeunes et de leur famille, ajoute-t-elle. L’enjeu est de maintenir ainsi l’intégration dans le milieu familial, social et scolaire. » Cette approche a généré des façons de travailler plus souples et mieux adaptées aux publics concernés. Pour un objectif qui n’a jamais varié : « prendre soin de la tête comme on prend soin du corps. » Les ateliers Soin & culture dispensés rue Danton s’adressent aux enfants et ados en rupture de cadre scolaire, familial, social ou de soin. Des intervenants spécialisés de la sphère pédopsychiatrique mais également des animateurs de la sphère artistique et de l’éducatif, s’emploient auprès d’eux dans un travail partenarial. Un partenaire parmi d’autres L’accueil et la médiation culturelle constituent l’un des cinq pôles où La Licorne déploie ses équipes de professionnels. On y trouve également « L’avant-scène », un groupe d’expression théâtrale à visée thérapeutique, tourné vers les 9-14 ans. « Horizon », quant à lui, s’adresse aux adolescents en voie de déscolarisation et de rupture sociale. Avec le Groupement interdisciplinaire de vidéo recherche sur l’enfance (Givre), l’association s’appuie sur l’outil audiovisuel au service de la recherche et de la création. Enfin, La Licorne propose des actions de formation. « Nous suivons environ 80 jeunes, dont une soixantaine en Soin & culture », précise Carole Tanqueray. La Licorne est un partenaire incontournable du territoire où ses professionnels travaillent avec les grands acteurs locaux (Éducation nationale, CMS, CMP, petite enfance, dispositif de réussite éducative…). Le 13 octobre dernier, l’association a participé à l’assemblée plénière du Conseil local de santé mentale de Gennevilliers. • Cyril Payet novemBRE 2016 k 11 FOIRE AUX VINS es artisans d , e é n n a e Cett iqueront cidriers fabr mme. du jus de po s au pressoir Rendez-vou station. pour la dégu Sur son 31 ! 18, 19 et 20 novembre : un grand week-end pour faire le tour de France de la gastronomie. Ici on trouve à boire et à manger… et même à conserver en vue des repas de fin d’année. Chaque automne venu, la salle des fêtes fleure bon les terroirs. Et voilà 31 ans que ça dure ! D e Bretagne ou d’ailleurs, les producteurs invités par l’OTSI (Office de tourisme-Syndicat d’initiative) de Gennevilliers sont souvent des fidèles de la Foire aux Vins et aux produits régionaux. Quelques petits nouveaux font cependant leur apparition pour cette édition 2016 : Bernard Pelissier, en prove- nance de la Drôme, avec Clairette et Crémant de Die ; la famille Prugne et fils avec ses charcuteries et fromages d’Auvergne ; Christophe Aubert, venu de Normandie avec saucisses fraîches, boudins, andouilles et terrines ; le Languedocien Georges Jouglas et son AOP Corbières ; et Régis Breton… néanmoins Sarthois, producteur de vin AOC Jasnières & Coteaux du Loir. On va déguster De 10 heures à 19 heures (18 heures le dimanche), outre la formule bistrot proposée par le traiteur Repas 95, il est possible de déguster sur place les petites perles croisées dans les allées : des huîtres creuses de Cancale, des mets corses, des crêpes fumantes, un délicieux foie gras, des escargots, du poisson fumé, de la charcuterie à gogo, du fromage comme s’il en pleuvait… des nougats, des chocolats, des pralines, des berlingots… Pas d’excès pour autant ! Ce serait dommage de ne plus avoir faim pour le dîner gastronomique dansant organisé le samedi soir. Les billets sont en vente à l’Office de tourisme, 58 rue PierreTimbaud, jusqu’au 18 novembre puis les 19 et 20 à la Foire aux Vins. Attention, toutefois, la soirée ne pourra excéder 220 convives. • Valérie Mauger Plus d’infos au 01 40 85 48 11. SERVICE PUBLIC COMMUNAL Réorganisation ET modernisation 3 Gennevilliers n’est hélas pas la seule ville dans ce cas : les dotations d’État diminuant, elle se doit de revoir son organisation communale afin de pérenniser et moderniser les services à la population, sans faire peser sur elle une fiscalité trop lourde. À effectifs constants, mécaniquement, ce sont 2,5 % d’augmentation de la masse salariale (qui représente 54 % du budget de fonctionnement ) chaque année. « Si nous voulons conserver une capacité d’investissement et ainsi garder la maîtrise des orientations politiques 12 k novemBRE 2016 que nous avons voulues, nous devons nous pencher sur le fonctionnement de notre administration », explique Philippe Clochette, adjoint au maire en charge du personnel communal. « Il ne s’agit pas de faire moins, mais de faire mieux ; autrement en tout cas », poursuit-il encore. Ainsi, afin d’assurer l’ouverture de deux crèches supplémentaires, de garantir aux enfants des TAP un encadrement de qualité, de renforcer l’équipe des ASVP… il convient d’imaginer une autre organisation dans les autres secteurs municipaux. Si le nombre d’ETP (équivalents temps plein) sera forcément impacté et réduit de 140 environ sur trois ans, « il n’y aura pas de licenciements », assure la mairie qui mise plutôt sur une simplification de la hiérarchie, une mutualis at i o n d e c e r t a i n s p o s t e s , l a dématérialisation des procédures, etc. Un travail de fond qui a débuté il y a plusieurs mois et qui débouche aujourd’hui sur une première phase de décisions et de nouvelles réunions, ce mois de novembre, avec l’ensemble du personnel. • V. M. la Maison du combattant Levés avant le jour 3 L’exposition itinérante, « Levés avant le jour : les Brigades internationales, de l’Espagne à la Résistance », s’arrête à la Maison du combattant, du lundi 14 au mercredi 30 novembre. Présentée par l’ACER (Amis des combattants en Espagne républicaine) et l’ONACVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre), elle présente le rôle des Brigades internationales : des volontaires de toutes les nationalités venus défendre la République et combattre le fascisme en Espagne à la fin des années 30. Elle fait le lien entre leur engagement en Espagne, pour la défense d’idéaux républicains, et la lutte des volontaires qui ont ensuite rejoint la France et les maquis de la Résistance… À voir, toutes générations confondues, tous les jours (sauf le dimanche), de 14 heures à 18 heures. L’occasion, aussi, de découvrir la Maison du combattant, 5 rue Eugène-Varlin. ÉCOQUARTIER Il répond au doux nom de... République L ’écoquartier (1 800 logements, un groupe scolaire… et bientôt une crèche) porte désormais le nom de quartier République. Un choix entériné par le dernier conseil municipal, fin septembre. Son parc urbain, lui, portera le nom des ouvriers qui travaillaient naguère sur les lieux, pour la célèbre marque, pressant et assemblant des pièces automobiles : le parc des Chausson ( sans « s » puisqu’il s’agit d’un nom propre ! ) sera inauguré, dans une ambiance musicale, samedi 5 novembre, à 11 heures. Rendezvous à 10 heures au groupe scolaire Lucieet-Raymond-Aubrac. La vie démocratique, elle aussi, se met en place sur le quartier : le comité de quartier s’installe officiellement samedi 26 novembre, à 10 heures. Un quartier. Un vrai ! Attention... elle déménage ! En raison de travaux, la Maison du tourisme est transférée 1 bis rue de la Paix, dans les anciens locaux du centre municipal de santé, jusqu’au lundi 5 décembre. Les lignes téléphoniques sont inchangées pour l’OML (01 40 85 48 12) et l’OTSI (01 40 85 48 11). L’accueil au public sera fermé lundi 5 décembre, jour de réemménagement. Des jouets par milliers La grande vente annuelle et solidaire de jouets du Secours populaire se tient jeudi 3 novembre (de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h), vendredi 4 (de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h) et samedi 5 (de 8 h 30 à midi). Rendez-vous dans le hall d’honneur de la mairie. r Plus d’infos au 01 40 86 22 48. Téléassistance : attention ! Des démarchages à domicile sont effectués par des sociétés de téléassistance, disant être mandatées par la mairie. C’est pourquoi, le centre communal d’action sociale rappelle aux personnes ayant souscrit un abonnement de téléassistance, que seul Europ Assistance est mandaté pour cette prestation. r En cas de doute, appeler le service en mairie, au 01 40 85 65 99 ou 65 94. Ateliers multimédias Al Bireh Elles se disent « oui » Voici les prochains rendez-vous des ateliers multimédias à la médiathèque François-Rabelais. Atelier Calc (tableur), vendredi 4, de 10 heures à midi. Pour les initiés : mardi 15 (recherche Internet 1), mardi 22 (recherche Internet 2) et mardi 29 (messagerie), de 19 heures à 20 h 30. Pour les grands débutants : vendredi 18 (découverte de l’ordinateur et d’Internet 1), vendredi 25 (découverte de l’ordinateur et d’Internet 2), de 10 heures à midi. Prochaines sessions les 2 et 9 décembre. Dîner dansant 3 Dans le cadre de la Journée internationale de solidarité avec le Peuple palestinien, le comité France-Palestine de Gennevilliers, la Ville, l’ATMF et Femmes solidaires programment le film « Derrière les fronts, Résistances et résilience en Palestine », lundi 28 novembre, à 18 h 30, au cinéma Jean-Vigo. Le film a été réalisé par Alexandra Dols autour du travail de la psychiatre palestinienne Samah Jabr. Toutes deux seront présentes pour une rencontre-débat à l’issue de la projection. Le lendemain, mardi 29 novembre, dans la salle du conseil municipal, les représentants d’Al Bireh et de Gennevilliers ratifieront officiellement un protocole de jumelage. Les deux villes amies entretiennent des liens d’amitié et de solidarité depuis mai 2003, sur la base d’une convention de coopération renouvelée sans interruption. Des fiançailles qui se soldent aujourd’hui par un mariage ! L’ambassadeur de Palestine en France, les villes membres du réseau Barghouthi, RCDP (le Réseau de coopération décentralisée pour la Palestine) et les partenaires locaux en seront les témoins… Le bal de la Croix-Rouge, dîner dansant animé par l’orchestre Lorenzoni, se tient vendredi 2 décembre, à partir de 20 heures, dans la salle Gallieni n° 1, 48-50 avenue Louis-Roche (parking gardé). Les personnes non véhiculées seront ramenées à leur domicile par des bénévoles de l’association. r Réservations au 64 rue Jean-Jaurès jusqu’au 25 novembre. Tél. 01 40 85 03 15 ou 06 29 48 70 81. Chibanis et chibanias Le CCPG inaugure une exposition consacrée aux travailleurs maghrébins, vendredi 25 novembre, à 19 heures, dans son local du 3 rue Victor-Hugo. r Elle sera visible chaque mercredi (de 14 h à 18 h) et chaque samedi (de 10 h à midi). À voir… novemBRE 2016 k 13 1 %, pas plus ! La taxe d’enlèvement des ordures ménagères ne subit pas d’augmentation. L es dotations allouées par l’État aux villes pour leur fonctionnement sont de plus en plus faibles depuis trois ans. Cette année, c’est une perte de 3 millions d’euros pour Gennevilliers. Par ailleurs, la fiscalité économique (hors foncier) n’est plus perçue par la commune depuis le 1er janvier 2016. C’est la Métropole du Grand Paris qui la reçoit désormais. Certes, cette dernière en reverse une part à la Ville, mais de manière figée. Quel que soit le produit de ces impôts, la somme attribuée reste identique. Une perte conséquente au regard de la croissance économique gennevilloise. Face à ces coups durs pour la Ville et ses habitants, l’équipe municipale se refuse pourtant à faire porter brutalement le poids de ces pertes de recette sur les épaules des foyers. Après quatre années sans augmentation, le taux utilisé dans le calcul de la taxe d’habitation évolue depuis 2015 à hauteur de l’infla- Moins de dotation de la part de l’État, la fiscalité des entreprises entre les mains de la Métropole du Grand Paris… Serait-ce aux habitants de payer l’addition ? Certainement pas. Chacun doit contribuer au bon fonctionnement de la ville, certes, mais toujours avec mesure grâce à une taxe d’habitation par habitant qui reste l’une des plus faibles du département. tion, soit 1 % supplémentaire pour cette année ( comme la précédente ). Il passe de 19,85 % à 20,05 %. Objectif : alléger Par ailleurs, plusieurs abattements, pourtant facultatifs, sont appliqués pour soulager au mieux les ménages. Ils sont effectués sur la base de la valeur locative moyenne. Ainsi, tous les Gennevillois profitent d’une baisse de 15 % lorsque le logement imposé est leur résidence principale. D’autre part, c’est un allégement de 20 % qui est appliqué pour toute personne à charge, alors que le taux obligatoire est de 10 % pour les deux premières personnes à charge, et de 15 % à partir de la troisième. Quant aux habitants handicapés, ils bénéficient d’un dégrèvement de 10 % cette année, chiffre qui passera à 20 en 2017. Grâce à ces abattements, mais aussi à une valeur locative RESTOS DU CŒUR Toujours utiles, hélas Les distributions alimentaires débutent mardi 22 novembre, au centre Gallieni. Elles auront lieu les mardis et vendredis, de 8 h 30 à 11 h 30, pour les familles (à partir de 3 personnes) ; les jeudis matin pour les personnes vivant seules ou à deux. Les inscriptions, elles, se font les 8, 9, 10, 14, 15, 16, 17, 18 et 21 novembre, de 8 h 30 à 11 heures. Les bénévoles qui souhaitent partici- 3 14 k novemBRE 2016 per aux activités du centre sont les bienvenus. Il leur suffit de se présenter un jour de distribution pour prendre contact. Par ailleurs, les Restos du cœur recherchent de la laine pour son atelier tricot, lequel confectionne des vêtements et de la layette pour son centre Bébés. Si vous avez quelques pelotes, merci de les déposer un jour de distribution. m o y e n n e f a i b l e ( 3 8 0 0 € ) , l e s Gennevillois jouissent d’une taxe d’habitation parmi les plus basses du département. Son montant moyen par habitant est de 240 € contre, par exemple, 489 € à Levallois-Perret ou 352 € à Colombes. Ainsi, la contribution de chacun au fonctionnement de la ville se fait de la manière la plus légère possible. Mais elle demeure nécessaire, car la taxe d’habitation permet de financer les prestations municipales. Comme le précise Olivier Mériot, adjoint au maire en charge des finances et du budget, « l’argent sert à faire le service public. » Utile à tous au quotidien, l’impôt rend possibles la mise en place et le fonctionnement des différents services de proximité : sport, culture, santé, éducation… • Nora Kajjiou Pour tout renseignement sur son avis d’imposition ou en cas de réclamation, s’adresser au service des impôts (1er étage de la mairie). Faites du vide A voir pour bien voir Disposer ses encombrants sur les balcons est une pratique interdite car dangereuse. Elle contribue à la propagation des flammes en cas d’incendie… M anquer d’espace semble une bonne raison pour stocker meubles, poussettes, valises, vélos, cartons ou tout autre objet encombrant sur son balcon… Pourtant, c’est prendre un risque inconsidéré pour soi, comme pour les autres, rappelle Mathieu Laurès, capitaine des pompiers de la caserne de Gennevilliers : « Lorsqu’un incendie survient dans un appartement, les flammes courent vers l’extérieur et lèchent l’étage supérieur. Si plusieurs objets sont amassés sur les balcons, ils s’embrasent rapidement et viennent favoriser la propagation verticale du feu. Les fenêtres de l’appartement supérieur explosent et l’intérieur est à son tour attaqué par les flammes… Le phénomène se reproduit ensuite d’étage en étage. » Face à une telle recrudescence de feu, les pompiers ne bénéficient pas d’assez de temps pour enrayer l’incendie et limiter les dégâts. Le nombre de logements ravagés est augmenté par cette pratique dangereuse… quand elle n’est pas à l’origine du feu. Rue du 8-Mai-1945, ce sont trois appartements qui ont été ainsi dévastés par l’incendie survenu en septembre dernier. Fort heureusement, aucune perte humaine n’a été à déplorer. Mais ce n’est pas toujours le cas… Pour la sécurité de tous, il est nécessaire de cesser d’entreposer ses affaires sur les balcons, mais aussi d’en retirer toutes les canisses. Des rappels à l’ordre ont déjà eu lieu : cet espace n’est pas une pièce supplémentaire et ne peut faire office de cave. Il est possible d’en profiter aux beaux jours, mais il est interdit d’en faire un endroit de stockage. Le maire et le président de l’OPH étudient comment verbaliser les contrevenants. • Nora Kajjiou bravo Du brevet… au bac + 3 3 Chaque année, la Ville félicite ses jeunes diplômés. Pour la première fois, la cérémonie pour les lauréats du brevet est organisée au sein même des collèges *. Les élèves non scolarisés à Gennevilliers doivent s’inscrire avant le 30 novembre, au club ados, 8e étage, bureau 822, avec leurs relevés de notes et pièce d’identité. Ils recevront par la suite un courrier qui leur permettra de récupérer leur récompense en décembre. Les titulaires du CAP au bac + 3 ont rendez-vous, quant à eux, jeudi 1 er décembre, à l’étage E, en mairie, à partir de 18 heures. Tout Gennevillois ayant obtenu un de ces diplômes cette année doit le présenter au service actions scolaires éducatives, au 9e étage, accompagné d’une copie d’un justificatif de domicile. Ils peuvent également apporter ces documents le jour même de la réception. Ils repartiront avec des chèquescadeaux. * Jeudi 17 novembre : au collège Edouard-Vaillant. Mardi 22 novembre : en mairie, dans la salle du conseil municipal, pour le collège Louis-Pasteur. Jeudi 24 novembre : au collège Guy-Môquet. De 18 heures à 21 heures. Alors que l’accès aux soins en secteur 1, en ophtalmologie, est de plus en plus difficile, le centre municipal de sSanté Etienne-Gatineau-Sailliant inaugure son nouveau service d’ophtalmologie, mercredi 30 novembre, à 17 h 30. Equipée d’un matériel neuf, cette unité permettra la réalisation d’examens d’angiographie rétinienne avec et sans injection, aux côtés d’examens plus traditionnels : prise de pression intraoculaire, mesure de l’épaisseur rétinienne, dépistage du glaucome par mesure du champ visuel et photographie du fond de l’œil. La nouvelle organisation permettra aux orthoptistes d’assurer, en plus de leurs consultations traditionnelles ( bilans, rééducation… ), des consultations pré-analytiques avant le passage en ophtalmologie. Les docteurs Dominique Curan et Oana Palacci, ophtalmologues, ainsi que Mesdames Faten Ben Sassi et Johanna Fernandes, orthoptistes, organiseront la visite et répondront aux questions des usagers. Les gestes qui sauvent Le label Grande cause nationale 2016 a été attribué à la campagne « Adoptons les comportements qui sauvent ». Il est porté par un collectif constitué de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, la Croix-Rouge française et la Protection civile. Son objectif est de mobiliser les citoyens autour d’une prise de conscience de l’importance de la prévention. Il s’agit aussi et surtout d’une incitation à se former aux « gestes qui sauvent », sur l’ensemble du territoire. r comportementsquisauvent.fr En famille Mercredi 23 novembre, soirée d’échanges à la Maison des familles : « apprendre à penser avec son enfant » avec Fernando Gil, psychologue. Mais aussi… « manger avec plaisir », un stage de cinq matinées en compagnie d’une sophrologue qui propose d’observer et comprendre les sensations et les émotions qui surgissent lorsque nous mangeons. Rendez-vous les mardis 5, 15, 22, 29 novembre et 13 décembre, de 9 h à midi, à l’espace Grésillons. r Maison des familles, 8 rue Jack-London. Tél. 01 40 85 48 10. De la parenté L’Université populaire 92 propose une conférence d’Emmanuel Desveaux, anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, lundi 14 novembre, à 20 h, la MDC : « la parenté, noyau dur de la réflexion anthropologique sur l’identité ». r Tout le programme de l’UP 92 sur le site www.universite-populaire92.org novemBRE 2016 k 15 Ateliers, conférences, concerts... Différentes animations vont avoir lieu durant cette semaine. Combattre les stéréotypes filles/garçons et veiller à la mixité : c’est tout l’enjeu des formations reçues par les animateurs. Un guide sera distribué aux professionnels. Comme l’année dernière, Radio Mandela sensibilisera les jeunes aux violences faites aux femmes. CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES La voix est libre Tous les trois jours en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint. Plus que jamais, la lutte contre ces violences est un combat de chaque instant. Afin d’endiguer le phénomène, la Ville et les associations mènent différentes actions, tant en direction des professionnels que du grand public. L es victimes de violence n’ont pas toujours le réflexe de se rendre dans les associations pour évoquer leur situation. Médecins, Protection maternelle et infantile, assistantes sociales, service logement… De nombreux agents peuvent détecter les signes précurseurs et accompagner les personnes concernées. Afin de coordonner au mieux leurs actions, la Ville souhaite mettre en place un réseau entre professionnels. Une table ronde sera organisée avec eux vendredi 18 novembre, de 9 heures à midi, dans la salle du conseil municipal. Hébergement, précarité et emploi, accompagnement des enfants : plusieurs intervenants aborderont différentes thématiques, à l’image de l’Escale, association qui accueille les femmes en détresse. 16 k novemBRE 2016 « Même si nous avons un rôle moteur, nous avons besoin des partenaires extérieurs pour compléter notre action », assure Françoise Brié, directrice de la structure. Un guide sera également distribué à tous les participants. « Il définira tous les types de violences, leur expliquera comm e n t o r i e n t e r c o r re c t e m e n t l e s victimes afin de ne pas les laisser dans cette situation. Le but : permettre à chacun de trouver sa place dans le processus d’accompagnement et ne pas avoir la culpabilité de laisser repartir la personne sans avoir su quoi faire », explique Sofia Manseri, adjointe au maire en charge du féminisme et de la lutte contre les discriminations. Tous publics Mardi 22 novembre, à 18 heures, à l’espace culturel et social Grésillons, une soirée débat intitulée « Violences conjugales, tous concernés ! » se greffe sur un atelier sociolinguistique *. « Ce sera tout sauf un cours magistral, indique Maria Neira, coordinatrice linguistique. Nous souhaitions proposer quelque chose de dynamique, à travers des vidéos et des échanges avec des professionnels… et déboucher sur de vraies pistes de réflexions. » La pièce « Sans tête ni queue », donnée vendredi 25 novembre, à 18 h 30, à l’espace Aimé-Césaire, raconte le quotidien d’une femme, pieds et mains liés à un mari violent. Comment réagir ? Comment sortir de cette spirale infernale ? L’auteur et comédienne Kady Diarra a recueilli de vrais témoignages pour écrire sa pièce : « Cela faisait longtemps que j’avais envie de travailler sur le sujet. Tout le monde peut être touché par ça. C’est d’ailleurs peutêtre plus simple d’en parler ainsi qu’à travers des réunions ou des débats. » Des mots sur les maux Sensibiliser les jeunes est aussi un enjeu capital pour la Ville. Différentes thématiques seront ainsi abordées à l’espace Nelson-Mandela, à travers des concerts, soirées et débats (voir encadré). Toute l’année, les animateurs socioculturels Rues des dames En 2014, seules 2 % des voies et avenues de France portaient le nom d’une femme. Dans le futur centre-ville, toutes les plaques de rues seront féminines ! Présentation… • Maria Casarès : (1922-1996) comédienne de théâtre et actrice de cinéma, elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes de la seconde moitié • Gisèle Halimi : (1927) avocate et femme politique franco-tunisienne, elle est signataire en 1971 du Manifeste des 343, qui déclarent avoir avorté et réclament le libre accès aux moyens anticonceptionnels et à l’avortement libre. • Fatima Mernissi : (1940-2015) sociologue et féministe marocaine, elle mène en parallèle de sa carrière littéraire un combat pour le féminisme dans la société civile. du XXe siècle. • Joséphine Baker : (1906-1975) chanteuse, danseuse, actrice et meneuse de revue, elle est considérée comme la première célébrité noire. Elle prend la nationalité française en 1937 et joue un rôle important dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. • Simone Veil : (1927) rescapée de la Shoah, elle devient haut fonctionnaire avant d’être nommée ministre de la Santé en mai 1974. Durant son mandat, elle fait adopter la loi Veil qui dépénalise le recours à l’IVG. L’accès aux droits et à l’information permet souvent aux victimes de sortir d’une spirale négative. • Miriam Makeba : (1932-2008) chanteuse sud-africaine, elle dénonce le régime de l’apartheid. Naturalisée guinéenne dans les années 60, algérienne en 1972, elle devient citoyenne d’honneur française en 1990. • Dolores Ibarruri : (1895-1989) femme politique espagnole, connue sous le nom de la Pasionaria, elle se dresse pour défendre la République quand éclate la guerre civile. Son célèbre slogan : « No Pasaran ». Du 16 au 25 novembre veillent au respect entre les individus et luttent contre la banalisation de la violence. Cela commence par de l’agression verbale… sans pour autant qu’ils s’en rendent pas compte… C’est pourquoi les animateurs des temps d’activités périscolaires (TAP) ont effectué une formation autour de la mixité et des stéréotypes filles-garçons. Une semaine de l’égalité a même été mise en place au collège Guy-Môquet. Un dispositif appelé à s’étendre. • Fabien Antranik * Formation linguistique qui vise l’apprentissage de la langue française et favorise l’autonomie dans la vie quotidienne, professionnelle et sociale. À l’espace Nelson-Mandela Mercredi 16, à 17 h : Radio Mandela : « En finir avec les violences faites aux femmes ». Vendredi 18, à 19 h : projection du film « Ne dis rien », suivi d’un débat. Samedi 19, à 20 h : concert Shaniz. À l’espace culturel et social Grésillons Mardi 22, à 18 h : débat « Violences conjugales, tous concernés ! », au cours d’un atelier sociolinguistique. Salle Victor-Hugo (21-23 rue V.-Hugo) Jeudi 23, à 13 h 30 : débat autour de l’autonomie des femmes, de l’insertion et du travail, avec l’association Femmes Relais. À l’espace Aimé-Césaire Vendredi 25, à 18 h 30 : pièce de théâtre « Sans tête ni queue », suivie d’un débat. Garde d’enfants proposée. r Plus d’informations auprès de : la mission promotion des droits des femmes, au 01 40 85 62 58. novemBRE 2016 k 17 HABITAT e r i a l u p o p s n e s n o b Le Conserver le caractère populaire de Gennevilliers est un impératif pour que les Gennevillois (anciens ou nouveaux) et leurs enfants, toutes classes sociales confondues, continuent à y vivre. Cela passe par un habitat de qualité et des services publics accessibles à tous. Mais des menaces pèsent sur ce modèle gennevillois. 18 k novemBRE 2016 L ’expérience montre que si on laisse faire le marché, les couches populaires, les salariés, sont chassés de la petite couronne parisienne. Le pouvoir d’intervention de l’Etat et des communes est donc important pour empêcher la spéculation foncière et immobilière, et aménager une ville métropole pour toutes et tous. Le transfert des compétences des communes en matière d’aménagement, la suppression du droit de préemption des communes, les prescriptions gouvernementales qui empêchent Gennevilliers de construire du logement social, ne vont pas dans le bon sens. En perdant son caractère populaire – on parle de gentrification en termes sociologiques –, Gennevilliers perdrait non seulement son identité mais aussi son originalité. Ceux qui y habitent, ainsi que leurs enfants qui souhaitent y rester, n’auraient plus les moyens de le faire, et ceux qui souhaitent y habiter se trouveraient aussi exclus de la petite couronne parisienne, de ses bassins d’emploi et de ses denses réseaux de transports en commun. Ce phénomène pourrait malheureusement se produire en raison des menaces qui pèsent sur le logement social : arrêt du financement des logements sociaux par le Conseil régional dans les communes qui en dénombrent déjà plus de 30 %, rattachement des offices publics de l’habitat communaux à l’échelon territorial, sans parler du débat actuel avec l’Anru (Agence nationale pour la rénova- tion urbaine) sur le projet de rénovation des Agnettes… Les spéculateurs n’attendent d’ailleurs qu’une chose : construire autour de la future gare des Agnettes du Grand Paris Express, comme le laissait sous-entendre le magazine Le Moniteur dans son édition du 16 septembre dernier ! Gennevilliers… c’est pour tout le monde Militante et moteur du droit au logement pour tous depuis des décennies, la Ville contient la spéculation immobilière en maîtrisant le foncier. En tant que partenaire historique et fidèle de l’OPH, elle se bat pour garantir la qualité du logement social dans les opérations de réhabilitation et dans les programmes neufs, tout en traitant rigoureusement l’habitat insalubre. L’OPH appuie cette politique comme acteur des projets urbains, garant du droit au logement et de la cohésion sociale à Gennevilliers. « Il nous faut D Le mot du maire PATRICE LECLERC Une ville populaire qui bénéficie à tous L Le conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse a été totalement rénové et agrandi. Sa réputation n’est plus à faire… ce qui en fait (aussi !) un des attraits de la ville. Franck Legros 3 J’habitais dans le centre-ville d’Asnières où j’étais propriétaire dans l’ancien. J’envisageais de rester dans cette ville et d’acheter plus grand dans du neuf. Mais les prix étaient trop élevés. Comme je travaille dans l’informatique à la Défense, j’ai élargi ma recherche aux villes voisines. J’ai eu des informations sur le projet d’écoquartier de Gennevilliers. J’avais aussi des échos positifs sur la ville, ces dernières années, et notamment qu’elle cherchait à accueillir des profils plus variés. Pour acheter plus grand dans des prix raisonnables, il y avait plus d’opportunités à Gennevilliers. J’ai acheté sur plan et j’ai donc dû attendre deux ans entre la signature et la livraison de l’appartement. Et je suis installé depuis fin 2014, rue Henri-Barbusse, dans un F3 qui fait partie d’un des premiers projets immobiliers neufs livrés dans le quartier. Il est intéressant d’arriver dans un tel quartier nouveau, même si la notion de centre-ville est moins évidente qu’à Asnières… es personnes qui viennent d’autres villes vivre à Gennevilliers en y achetant un logement sont les bienvenues. Nous souhaitons que leurs enfants et petits-enfants puissent y rester s’ils le souhaitent. Ce souhait n’est pas banal car il évite que se produise ici ce qui s’est fait dans leur ville d’origine. Beaucoup achètent dans notre ville populaire parce ce n’est plus possible à Paris, Rueil, Asnières, etc. Si nous faisons comme ailleurs, demain, nos enfants seront repoussés de Gennevilliers, en dehors de la Métropole, à cause d’un immobilier trop cher et du manque de logements sociaux. Là se situe l’enjeu à continuer de construire du logement social à Gennevilliers en même temps que des logements en accession. Nous voulons ainsi répondre à la demande de logement de tous les jeunes, qu’ils soient issus de logements privés ou de logements sociaux. Les salariés qui n’ont pas les moyens d’acheter ou en attendant de pouvoir le faire, pourront ainsi continuer d’habiter dans la Métropole avec leur famille. Cette politique d’aménagement s’accompagne d’une qualité d’actions culturelles et de services publics qui bénéficie à toutes les catégories de la population. Nous avons donc tous intérêt à développer ce projet commun d’une ville belle, moderne, dynamique et populaire. novemBRE 2016 k 19 HABITAT Ici se côtoient des locataires du parc social, des primo-accédants passés par la Coopérative HLM et des copropriétaires. Tous bénéficient des mêmes prestations municipales : des TAP gratuits, un centre nautique de toute beauté, des séjours pour les enfants, des médiathèques… et une trame verte qui fait bien des envieux. poursuivre la construction de logements sociaux, souligne Anne-Laure Perez, adjointe au maire à l’urbanisme, à l’aménagement et à l’action foncière, autour de 150 logements par an, pour maintenir un niveau égal de population et ainsi faciliter la décohabitation. Mais aussi éviter aux Gennevillois de devoir partir pour pouvoir se loger. » 70 % de la population est éligible au logement social. Autre aspect de la question, l’accès à des services publics de qualité qui différencie là encore Gennevilliers de nombreuses autres villes du département. « Gennevilliers est une ville populaire, précise AnneLaure Perez, car les politiques municipales ont mis l’accent sur des services publics accessibles à tous, que ce soit à travers le quotient familial ou les TAP gratuits. Elle doit le rester pour ceux qui y vivent, pour leurs enfants qui veulent décohabiter, comme pour ceux qui souhaitent y habiter et qui bénéficient des mêmes politiques municipales. » La qualité du service public dans une ville La Coopérative HLM : une très bonne idée La Coopérative HLM de la Boucle de la Seine est une société anonyme à statuts coopératifs qui fait construire et commercialise des logements en accession sociale à Gennevilliers. Elle permet à des primo-accédants, en grande majorité originaires du patrimoine de l’OPH, d’acquérir des logements de qualité à des prix de vente inférieurs à ceux du marché immobilier ordinaire. La Coopérative a mis en place des garanties de rachat et de relogement pendant quinze ans. Cette forme d’accession à la propriété facilite les parcours résidentiels intra-gennevillois tout en libérant des logements sociaux dont on sait qu’ils sont très attendus par les nombreux demandeurs de logement. d Contacts 136, avenue Gabriel-Péri, tél. 01 41 21 46 80 ; http://coopbds.fr, [email protected]. 20 k SEPTEMBRE 2016 populaire profite à tous ses habitants. Alors que des Franciliens continuent d’être attirés par notre ville, qui ne souhaite d’ailleurs pas dépasser les 50 000 habitants, et que des parcours résidentiels diversifiés sont possibles dans notre ville ( voir témoignages ), les menaces qui pèsent sur l’habitat, et donc sur les choix d’aménagement portés par les élus, risquent d’empêcher Gennevilliers de continuer à se développer comme une ville populaire, belle et moderne. • Jean-Michel Masqué Des logements proposés par la Coopérative HLM. Marie-Hélène Adam 3 Je suis gennevilloise depuis mon plus jeune âge. Ma vie familiale m’a fait quitter Gennevilliers pendant vingt ans pour m’installer dans le Val-d’Oise. Mais je suis revenue à Gennevilliers. Après ma séparation, j’ai vécu quatre ans dans un logement social de l’OPH avec deux de mes filles. J’ai entendu parler du projet de construction de la Coopérative HLM de la Boucle de la Seine dans l’écoquartier. Mon dossier a été accepté. Par ailleurs, je suis très attachée au Village car j’ai habité autrefois rue du CommandantL’Herminier. J’ai appris qu’il restait un appartement à vendre rue Pierre- Des logements en accession privée. Trois questions À Larbi Saadi Président du conseil local des amicales CNL, administrateur et représentant des locataires à l’OPH. r Q uelle est la situation du logement social à Gennevilliers ? L’OPH applique une vraie politique de logement social et s’efforce, malgré une baisse de ses moyens, d’offrir un logement décent à tous pour bien vivre et élever ses enfants. Les différentes municipalités, qui ont soutenu l’OPH, ont toujours veillé à ce que la politique sociale progresse que ce soit par le logement, mais aussi par l’école ou les loisirs. Le logement social n’est plus celui des années soixante. On y trouve des petits bâtiments, des espaces verts, même des petites maisons. Et il existe une mixité au niveau de l’habitat. Timbaud, près de la station de tramway. Finalement, j’ai opté pour cet appartement même si j’avais quelques appréhensions parce que c’est un achat sur plan et qu’il faut attendre le temps de la construction. Mais le système de la Coopérative HLM est très intéressant avec des prêts à taux zéro en plus du prêt personnel. Aujourd’hui, il y a plus de choix qu’avant à Gennevilliers dans l’accession à la propriété. Des logements construits par l’OPH. r E n quoi le logement social contribue-t-il à perpétuer le caractère populaire de Gennevilliers ? Le logement social est important pour la population gennevilloise, ne serait-ce que pour permettre aux jeunes générations de rester vivre ici. Cela conserve le caractère populaire de Gennevilliers par rapport à la plupart des villes du département qui ont choisi la spéculation immobilière. r Q uelles sont vos craintes ? Le drame du logement social, c’est l’avènement du Grand Paris et la constitution du nouveau territoire. Cela se voit dans le comportement actuel de l’Anru ! Ce regroupement affaiblit les projets de la Ville en matière sociale. Cela s’inspire de la réglementation européenne, de faire de ces nouveaux territoires des grands ensembles économiques. novemBRE 2016 k 21 Meuniers des temps modernes Jadis, des moulins se dressaient sur la plaine de Gennevilliers ou en bord de Seine. Une activité ancestrale qui n’a pas disparu pour autant du paysage : il y a vingt ans, Grands Moulins de Paris a installé sa meunerie industrielle la plus moderne, ici même, dans le port. Q ue l’on arrive du Val-d’Oise, de Nanterre ou de Saint-Denis, c’est un point de repère visuel sur le port de Gennevilliers. On voit de loin les bâtiments du site gennevillois de Grands Moulins de Paris (GMP), qui fêtait fin septembre les vingt ans de sa construction. L’entreprise elle-même, fondée par la famille Vilgrain (!), aura cent ans en 2019. On remarque donc, sur le site du port, les silos de blé et de farine encadrant la tour centrale de transformation qui abrite deux moulins superposés. C’est ici que, selon un processus très auto- 22 k novemBRE 2016 matisé, se déroule le cycle de transformation du blé en farine à travers nettoyage du blé, mouillage léger, mouture (appareils à cylindres) avant tamisage ou remoulage (pour les sons), passage dans la vis à farine et avant stockage… Le grain de blé passe une vingtaine de fois dans ce circuit, 100 % de blé donnant 80 % de farine, le reste étant surtout constitué de son et d’une fraction de germes de blé. GMP produit trois types de farine courante : T45 (fleur de farine), T55 (farine blanche), T65 (farine de tradition française). Mais l’entreprise fabrique aussi et distribue sa propre marque de farine de grande consommation, la bien connue Francine, ainsi que d’autres marques connues dans le monde de la boulangerie : les mixes (mélanges variés de farine, d’autres ingrédients et additifs pour la fabrication de pains spéciaux ou de viennoiseries) Moul-Bie inventés en 1968 par GMP, les farines Campaillette et Copaline. Un éternel recommencement Ces farines fournissent aussi bien la boulangerie artisanale que la grande distribution, la restauration ou l’industrie agroalimentaire. Avec 50 000 tonnes annuelles, l’exportation représente un important volume qui part surtout vers l’Europe et l’Afrique, mais aussi en Asie et au Moyen-Orient. Au petit matin, ce sont les camions de livraison qui quittent le site gennevillois pour porter les commandes de farines et mixes préparées la veille. Camions et barges (le blé étant approvisionné moitié par voie rou- Le 24 septembre dernier, Les Grands Moulins de Paris fêtaient leur vingtième anniversaire. tière, moitié par voie fluviale) leur succèdent pour apporter le blé dont la qualité est contrôlée avant de partir vers les silos et les moulins… Conçu sur trois niveaux, le bâtiment de l’Académie GMP abrite les bureaux de contrôle et de validation, les ateliers d’analyse, d’essai et de R&D pour créer de nouveaux produits. Dans le prolongement des silos et des moulins, on trouve sur des chaînes, là aussi largement automatisées, les ateliers de mélanges, de mixes, des sachets et de l’export. Ces ateliers communiquent avec un immense magasin de stockage pouvant contenir des milliers de palettes. La sécurité est devenue une priorité majeure sur ce site industriel, l’entreprise lançant il y a trois ans son programme Care pour ses 160 collaborateurs et tous les partenaires et visiteurs fréquentant le site. Un site où certains ateliers renouvellent leurs machines et robots, toujours sous l’expertise et la vigilance humaines. • Jean-Michel Masqué Ton moulin, ton moulin… 240 000 tonnes de blé de capacité d’écrasement annuelle 800 tonnes de blé écrasé par jour 40 000 tonnes de mixes par an 50 000 tonnes de farine par an pour l’export 20 000 tonnes de sachets fabriqués par an 6 lignes d’ensachage 160 employés novemBRE 2016 k 23 Coulisses du bâtiment Bâtir son avenir Pour la quatrième année consécutive, le CFI (Centre des formations industrielles) de Gennevilliers a participé aux Coulisses du bâtiment. Organisé par la Fédération française du bâtiment, cet événement national a pour objectif de faire découvrir les métiers de la branche au plus grand nombre. A u CFI, les classes de collège et de lycée sont allées à la rencontre des filières de la menuiserie. Meuble, bâtiment (ossature de maison, parquet, porte, escalier…) ou décor de théâtre et de cinéma, le secteur est bien plus large que ce que les jeunes imaginaient avant leur visite. L’équipe du centre de formation leur a présenté la réalité du métier et les diverses activités d’un apprenti en entreprise. « Les jeunes ont été plutôt surpris. Il faut se lever tôt et le niveau est élevé. C’est une voix d’excellence. Tout le programme doit être abordé, mais en deux fois moins de temps qu’avec les élèves qui ne sont pas en apprentissage », explique Philippe Guaspare, responsable de formation. Plusieurs apprentis étaient également sur place pour parler de leur propre expérience, pendant la découverte des ateliers. Tronçonneuse, déligneuse, dégauchisseuse… Les visiteurs ont pu voir tout le cheminement de la pièce de bois jusqu’à sa finalisation, avant d’être initiés au langage universel de la menuiserie qui permet de connaître le sens d’assemblage de pièces déjà conçues. De quoi susciter quelques vocations parmi les 115 jeunes présents ! • Nora Kajjiou C’est mignon, c’est doux… et ça fait du bien ! 3 Les moutons en peluche s’invitent dans le magasin C&A de l’espace commercial des Chanteraines, du 7 novembre au 31 décembre. Leur particularité ? Chacun est vendu 9 € et la totalité de la somme est reversée à l’association Petits princes qui réalise les rêves des enfants et adolescents gravement malades. Près de 6 000 souhaits ont déjà été concrétisés depuis 1987 et, chaque jour, l’un d’eux est accompli. Une action solidaire qui permet aux enfants atteints de cancers, de leucémies ou de certaines maladies génétiques de trouver une énergie supplémentaire pour se battre. Acheter la nouvelle mascotte, proposée en deux coloris au choix (beige ou gris), épaulera l’association dans ses projets et contribuera à transformer de nombreux rêves en réalité. Une idée de cadeau qui fera des heureux (et pas qu’un !) pour les fêtes de fin d’année. Job dating 3 Un millier de personnes a répondu présent lors du Salon de l’emploi qui s’est déroulé le mois dernier, sur deux jours. Tous étaient en quête d’un emploi, d’une formation ou d’un stage. Plusieurs d’entre eux sont repartis comblés. La première journée a permis de se préparer à la rencontre du lendemain avec les recruteurs, grâce à des entretiens de simulation. Des coachs esthétiques étaient également présents pour 24 k novemBRE 2016 conseiller les visiteurs sur leur tenue et leur coiffure. Certains projets professionnels se sont affinés, voire réorientés. « Cette journée a également permis d’entrer en contact avec les demandeurs d’emploi et de prendre leurs coordonnées pour mieux les accompagner par la suite », explique Chaouki Abssi, conseiller municipal en charge du développement de l’emploi et de l’insertion professionnelle. Le jour suivant, tous les candidats étaient prêts pour séduire les 70 entreprises venues les rencontrer. Restauration, aéronautique, commerce, transports… les secteurs représentés étaient nombreux. Certains recruteurs n’ont pas hésité à embaucher directement sur place, comme Louis Vuitton. D’autres candidats sont repartis avec un test ou un deuxième entretien en poche. Un premier pas de franchi vers l’emploi. N°274 G ennevilliers M agazine en novembre i engagent. u q ts o m s e D ❤ LE COUP DE CŒUR Écrire et ne pas se taire k 21e RENCONTRE LITTÉRAIRE MARDI 15 NOVEMBRE Il est romancier, poète, peintre, journaliste, membre de l’académie Goncourt depuis 2008 et… profondément citoyen. Tahar Ben Jelloun est l’invité de la 21e rencontre littéraire du Luth. Conteur magnifique, variant les thèmes et les styles d’écriture, il aime raconter des histoires. Quand Tahar Ben Jelloun n’écrit pas, il parle, intervient, dénonce, partage ses émotions, ses colères – et elles sont nombreuses ! – et son besoin profond de justice. Prix Goncourt pour « La Nuit sacrée » en 1987, Prix de la tolérance pour « Le racisme expliqué à ma fille » en 1998 et Prix pour la paix en 2009, décernés par les Nations Unies, il a été récemment nommé à la Fondation pour l’Islam de France. Cette rencontre est animée par Nadine Eghels, de Textes et Voix, et par le comédien Dominique Pinon qui lira des extraits de deux récents ouvrages de l’écrivain : « Le Mariage de plaisir » (éditions Gallimard, 2016), une histoire qui commence comme un conte oriental et se termine en véritable tragédie contemporaine, et « Mes Contes de Perrault » (éditions du Seuil, 2014), que l’auteur a « orientalisés » sur le mode des mille et une nuits. Jolie soirée en perspective. • Martine Hupier le son de la mandoline P.29 des japonais en corée P.30 j. l. le craver, chanteur P.31 À 18h30, à la médiathèque André-Malraux, espace Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth. Entrée libre. Réservation recommandée au 01 40 85 60 68 ou 60 81. Buffet oriental proposé par l’atelier Cuisines du monde (5 euros). Vente-dédicace à l’issue de la rencontre. novemBRE 2016 Sortir k 25 en NOVEMbre MARDI 8 NOVEMBRE LES 3, 4 ET 5 NOVEMBRE VENTE DE JOUETS ATELIER CONTE Apprendre à conter avec Charles Piquion. Inscriptions au 01 40 85 60 76. De 18 h à 20 h, à la MDC. CYCLE FRONT POPULAIRE « Le Temps des cerises » (1937), de J.-P. Le Chanois. Présenté par Noël Herpe, enseignant de cinéma. À 20h30, au cinéma Jean-Vigo. DU 8 AU 14 NOVEMBRE THÉÂTRE Organisée par le comité local du Secours populaire français. Hall d’honneur de la mairie (entrée sur le parvis). « Gens de Séoul 1909 » (du 8 au 10) ; « Gens de Séoul 1919 » (du 12 au 14), d’Oriza Hirata. Au Théâtre de Gennevilliers. DU 3 AU 26 NOVEMBRE DU 8 AU 21 NOVEMBRE ANIMATION RESTOS DU CŒUR Mois de l’économie sociale et solidaire (ESS). (Voir p 32-33.) Dans toute la ville. Prise d’inscriptions. Le 22 début des distributions alimentaires (voir p. 12). 3 bis, boulevard Gallieni. JUSQU’AU 10 NOVEMBRE MERCREDI 16 ET SAMEDI 19 NOVEMBRE LES 18, 19 ET 20 NOVEMBRE EXPOSITION SPECTACLE JEUNE PUBLIC ANIMATION « De nos propres yeux » de C. Brégère et G. Deloire. À la médiathèque François-Rabelais. « Boîte à gants », par La Toute Petite Compagnie. Le mercredi, à 14 h et le samedi, à 11 h. À la MDC. 31e Foire aux vins et aux produits régionaux. Aux marches du palais, on se régale ! De 10h à 19 h, à la salle des fêtes. JUSQU’AU 16 NOVEMBRE SAMEDI 19 NOVEMBRE VENDREDI 11 NOVEMBRE COMMÉMORATION Cérémonie de l’armistice de 1918. À 10 h, à la Maison du combattant. EXPOSITION CONCERT LUNDI 14 NOVEMBRE UNIVERSITÉ POPULAIRE « La parenté, noyau dur de la réflexion anthropologique sur l’identité », conférence d’Emmanuel Desveaux, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS. À 20 h, à la MDC. DU 14 AU 30 NOVEMBRE FESTIVAL AFRICOLOR Ewlade Leblade + Keur Giu + Cheikh MC, hip-hop. À 20h30, au Tamanoir. « Conversation avec le monde », toiles de Roland Potin Eizner, peintre gennevillois. À l’espace Aimé-Césaire, 6 avenue du Luth. « De l’Orient à l’Occident », par l’Ensemble musical pour la paix. Musiques de Saint-Saëns, Poulenc, Ravel, Gounod. Réservations au 06 02 50 24 94. À 20h30, en l’église Sainte-Marie-Madeleine, place Jean-Grandel. SORTIE EXPOSITION VENDREDI 4 NOVEMBRE MERCREDI 9 NOVEMBRE RENCONTRE PUBLIQUE CLUB DE LECTURE Avec des rescapés du génocide rwandais. À 19 h, salle du conseil municipal. « Tu lis quoi ? », pour les 8-12 ans. À 15h30, à la médiathèque A.-Malraux. SAMEDI 5 NOVEMBRE DOCUMENTAIRE SANS FAUTE « Levés avant le jour : les Brigades internationales, de l’Espagne à la Résistance ». À la Maison du combattant, 5 rue Eugène-Varlin. MARDI 15 NOVEMBRE RENCONTRE LITTÉRAIRE « Le mystère Jérôme Bosch » (2016), de José Luis Lopez-Linares. En présence d’Yves Vargas, philosophe. À 20h30, au cinéma Jean-Vigo. CONCERT Jean-Louis Le Craver interprète les chansons de son album, « Marcher toute la nuit… ». À 20h30, à la MDC. 26 k Sortir novemBRE 2016 DU 17 NOVEMBRE AU 15 DÉCEMBRE DOCUMENTAIRE RUBAN La Dictée des cités, avec de nombreux lots à gagner. À 14 h, à la salle des fêtes. FEMMES Ateliers, conférences, concerts contre les violences faites aux femmes (voir p. 16-17). Dans la ville. JEUDI 10 NOVEMBRE « De mémoire de violon » (2009), d’Olivier Aulnette. À 18 h, à la médiathèque François-Rabelais. Spectacle « Usine vivante », par la Compagnie Sans la nommer. Inauguration du parc des Chausson à 11 h. À 10 h, RV au groupe scolaire Lucie-et-RaymondAubrac, 18 avenue Chenard-et-Walcker. DU 16 AU 25 NOVEMBRE Avec Tahar Ben Jelloun. Lecture par le comédien Dominique Pinon. À 18h30, à la médiathèque André-Malraux. MERCREDI 16 NOVEMBRE DÉMOCRATIE LOCALE Réunion du conseil municipal. À 20 h, en mairie. EXPOSITION Photos d’archives des fanfares et harmonies, dont le Cercle mandoliniste de Gennevilliers. Hall du conservatoire Edgar-Varèse. VENDREDI 18 NOVEMBRE SOIRÉE ARTAVAZD PELECHIAN « Au début » (1967), « Nous » (1969), « Les Habitants » (1970), « Les Saisons » (1975-1977), « Fin » (1992) et « Vie » (1993). En présence de Claire Déniel et Marguerite Vappereau, auteurs de « Artavazd Pelechian, Une symphonie du monde ». À 20h30, au cinéma Jean-Vigo. Héron, bernache du Canada, chardonneret élégant, ils sont présents au parc des Chanteraines. Allons les observer. Inscriptions auprès d’Alain Cléty, de la LPO, au 06 99 16 52 12. À 9 h, RV à l’entrée du parc, près de la station RER. DU 23 AU 30 NOVEMBRE THÉÂTRE « Un Matin », de Clémentine Baert. Au Théâtre de Gennevilliers, 41 avenue des Grésillons. VENDREDI 25 NOVEMBRE EXPOSITION « Chibanis et chibanias », par le CCPG. Vernissage à 19 h. Jusqu’à fin janvier, le mercredi, de 14 h à 18 h N°226 G ennevilliers M agazine et le samedi, de 10 h à 12 h. 3 rue Victor-Hugo. DU 25 AU 27 NOVEMBRE pin-pon MERCREDI 30 NOVEMBRE Sortez les violons k SAMEDI 5 NOVEMBRE CINÉ-CHANSONS « Un arc-en-ciel de couleurs » (2008), de Vivienne Barry. Tout en pâte à modeler et en chansons avec Merlot et Polo. À 15 h, au cinéma Jean-Vigo. RUBAN Inauguration de l’unité d’ophtalmologie du CMS Etienne-Gatineau-Saillant. De 17 h 30 à 19 h, 3 rue de la Paix. Vente des calendriers des sapeurs-pompiers. Réservez-leur bon accueil. Dans toute la ville. CHOCOCONTES SAMEDI 26 NOVEMBRE CONCERT L’Estudiantina d’Argenteuil interprète les partitions du Cercle mandoliniste, sous la direction de Florentino Calvo. À 20 h, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse. LECTURE « Lis-moi une histoire », par les lectrices d’Arple, pour les 4-8 ans. À 10h30, à la médiathèque Robert-Doisneau. C’EST MOI QUI L’AI FAIT Atelier fanzine. Ouvert de 7 à 77 ans, voire plus ! À 10h30, dans les trois médiathèques. EN ROUTE ! Visite de la ville en car, en compagnie des élus. Réservations au 01 40 85 48 11 ou 48 12. À 9 h, RV au 18e étage de la mairie. Ralph Nataf parle d’une vache rusée, d’une plume d’oiseau, d’une famille tortue… Etrange, non ? À 15 h, à la médiathèque André-Malraux. C’est l’histoire d’une reconstruction des tailles de l’Orchestre des 24 violons du roi pour le Centre de musique baroque de Versailles. C’est l’aventure vécue par Giovanna Chitto et Antoine Laulhère, luthiers à Gennevilliers, qui se sont vus confier la tâche. C’est ce documentaire, « De mémoire de violon », réalisé par Olivier Aulnette, en 2009, qui rend palpable le travail admirable de ces deux passionnés qui seront présents pour en parler. La préservation et la transmission des connaissances ont toujours été une inquiétude pour les deux luthiers gennevillois. Le film, qui raconte l’histoire des grandes passions qui ont abouti à la réalisation d’un beau projet, leur a donné un outil artistique idéal pour partager leurs recherches, leur travail et leur savoir-faire. r À 18 h, à la médiathèque François-Rabelais. Entrée libre. Les vampires sont de sortie ! k SAMEDI 3 DÉCEMBRE JEUDI 1ER DÉCEMBRE SOLIDARITÉ Journée mondiale de lutte contre le sida. SAMEDI 3 DÉCEMBRE CINÉ-CONCERT « Symphonie de l’horreur », d’Alexis Savelief. À 17 h, à l’auditorium du conservatoire Edgar-Varèse. « BRUISSEMENTS D’IMAGES » LUNDI 28 NOVEMBRE DOCUMENTAIRE « Derrière les fronts, résistances et résilience en Palestine », d’Alexandra Dols. Rencontre avec la réalisatrice et Samah Jabr, psychiatre palestinienne. À 18h30, au cinéma Jean-Vigo. Lectures et musique pour les petits de 3 mois à 5 ans, par la Compagnie le Souffle des livres. Entrée libre sur réservations au 01 40 85 60 68. À 10 h et 11 h, à la médiathèque André-Malraux. CLUB DE LECTURE « Les Passeurs de livres », pour les 10-14 ans. À 16h30, à la médiathèque François-Rabelais. Les vampires, c’est comme ça : faut que ça saigne. Mais les vampires ont depuis longtemps la cote au cinéma. Prenons l’archétype des films du genre, un Dracula d’anthologie véritablement terrifiant, le bougre : « Nosferatu », film muet de 1922 réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau. Alexis Savelief, jeune compositeur gennevillois, est tombé sous le charme du gars au teint blafard et aux oreilles pointues. Avec sa « Symphonie de l’horreur », interprétée par l’ensemble 2E2M et l’Orchestre de Bretagne, il a réinventé une nouvelle partition qui permet de redécouvrir, au cours de ce ciné-concert, le monstre dans toute sa splendeur maléfique. « Vous venez tard, jeune homme. Il est presque minuit », dit le vampire à son visiteur. Vivement la lumière du jour ! r À 17 h, à l’auditorium du conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse. Entrée libre. novemBRE 2016 Sortir k 27 DU 3 AU 8 novembre Moi, Daniel Blake Cinéma Jean-Vigo, du 3 au 29 novembre 1 , rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr mercredi 2 Doctor Strange Ivan Tsarevitch et la princesse changeante Captain Fantastic radin ! Le temps des cerises DU 9 AU 15 novembre Jack Reacher : Never go back 18h15 20h30 18h 20h30 mercredi 9 20h30 14h15 18h30 20h45 16h15 18h30 mercredi 16 14h30 16h15 18h jeudi 10 18h30 20h30 18h15 dimanche 6 18h15 21h 14h 18h45 21h 16h 17h 17h 14h 16h30 19h 14h 16h30 19h15 14h 15h15 lundi 7 vendredi 11 20h30 16h15 18h30 20h30 14h 18h 14h 16h 20h30 jeudi 17 18h30 20h30 20h30 18h 20h30 18h 18h15 20h30 lundi 14 mardi 15 20h30 14h 20h30 20h30 14h 18h 16h30 18h30 18h30 18h30 14h 20h30 16h15 18h15 20h30 18h15 16h15 18h15 14h samedi 12 dimanche 13 18h15 18h15 20h45 20h30 20h30 16h15 18h30 18h15 14h30 samedi 19 18h30 La grande course au fromage Derrière les fronts… 14h30 dimanche 20 lundi 21 16h30 20h30 14h 16h 15h30 17h45 14h 20h30 18h 20h30 18h15 16h 18h30 20h30 14h Le client 20h30 16h vendredi 18 19h45 20h30 mardi 8 18h15 20h30 18h30 mercredi 23 14h 16h15 20h45 16h 18h30 20h45 La fille de Brest 20h30 samedi 5 20h DU 16 AU 22 novembre Ma famille t’adore déjà ! DU 23 au 29 novemBRE Les animaux fantastiques 18h30 18h30 14h30 16h15 Snowden Le ciel attendra Graine de champion vendredi 4 20h30 Réparer les vivants Mal de pierres Les Trolls Dodes’ka-den Le mystère Jérôme Bosch Voyage à travers le cinéma français jeudi 3 19h 18h30 mardi 22 18h 20h30 18h 20h 18h 14h dimanche 27 lundi 28 18h 20h30 samedi 26 14h 16h30 21h 14h 16h30 20h30 20h30 18h 20h30 18h 18h15 21h 16h 18h30 18h 18h15 18h 20h30 14h 18h45 18h45 16h15 14h jeudi 24 FILM COUP DE CŒUR vendredi 25 mardi 29r 18h15 18h30 SOIRÉE VIGO POUR TOUS Moi, Daniel Blake Le Mystère Jérôme Bosch Un film de Ken Loach (2016). VO. Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous au « job center », Daniel croise la route de Katie, mère célibataire de deux enfants, contrainte d’accepter un logement à 450 km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider… Palme d’or au Festival de Cannes 2016. à VOIR Du 4 au 8 novembre. Un documentaire de José Luis Lopez-Linares (2016). VO. 500 ans après sa disparition, Jérôme Bosch, l’un des plus grands peintres flamands, continue d’intriguer avec une œuvre aux interprétations multiples, aussi fascinante qu’énigmatique. Le documentaire s’arrête sur le triptyque, « Le Jardin des délices » ; et par le regard des uns et des autres, philosophes, historiens, artistes, il nous guide, fragment par fragment, pour faire découvrir « la comédie farcesque » de la condition humaine. Il nous apprend aussi à traverser le miroir, à aller au-delà des apparences. à VOIR Jeudi 10 novembre, à 20h30. Présenté par Yves Vargas, philosophe. Autre séance samedi 12, à 16 h. 28 k Sortir novemBRE 2016 « Le Jardin des délices », détail. Jérôme Bosch © musée du Prado. Madrid en novembre CONCERT SAMEDI 26 NOVEMBRE De bonnes compositions Les musiques du Cercle mandoliniste, créé par Maurice Bonnet dans les années trente, au siècle dernier, font un bond dans le temps et arrivent aujourd’hui à nos oreilles, au XXIe siècle. D’anciennes partitions retrouvées par Henri-Claude Bonnet, petit-fils de Maurice, sont interprétées par l’Estudiantina d’Argenteuil. Une exposition et un livre retracent l’histoire de ces musiciens qui en pincaient pour les cordes. C ’est toujours comme cela, avec les vieux cartons. On se dit qu’on mettra un de ces jours le nez dedans, histoire de voir ce qu’ils renferment. Henri-Claude Bonnet, lui aussi, a un carton qu’il a récupéré suite au déménagement de la maison de sa mère. « Mon père Maurice-Henri m’en avait parlé. Je rapporte ce fameux carton à la maison et là, je tombe sur les partitions du Cercle mandoliniste, créé par mon grand-père Maurice, et de l’Estudiantina. » Pour lui, l’évidence s’impose : il faut en faire quelque chose. Ni une ni deux, Henri-Claude s’en va trouver Bernard Cavanna, directeur du conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse, et lui pose la bonne question : « Connaîtrais-tu, par hasard, un orchestre de mandolines, capable de jouer ces partitions ? » La réponse fuse : « L’Estudiantina d’Argenteuil ! » Puisqu’il suffit de passer le pont, au-delà de la Seine, Henri-Claude rencontre Florentino Calvo, chef d’orchestre, qui tout de go lui dit : « Vous avez un trésor ! » Un concert, une expo, un livre Si, entre-temps, le conservatoire, en pleins travaux à l’époque, en profite pour doubler sa surface, Henri-Claude, lui, fait fructifier son projet. L’Estudiantina d’Argenteuil, son chef d’orchestre et ses 40 musiciens sont partants, et une date est trouvée pour le concert. Carton plein. Avant d’écouter ce florilège musical, on peut visiter l’exposition sur le Cercle mandoliniste de Gennevilliers, présenté dans le hall du conservatoire EdgarVarèse et visible du 17 novembre au 15 ©ESTUDIANTINA D'ARGENTEUIL. or, D’un trés . n concert u it a f t n ils o décembre. Elle se compose de photographies d’archives des fanfares et harmonies qui ont essaimé dans la ville, de divers objets, dont une mandoline ayant appartenu à Maurice Bonnet. On peut lire les pages Histoire (42-43) de ce magazine. Et ce n’est pas tout. Un livre, « L’histoire de la musique à Gennevilliers », édité par la Société d’Histoire, codirigé par Jocelyne Tournet-Lammer, Bernard Cavanna et Henri-Claude Bonnet, vient enrichir un peu plus le sujet. Le petit-fils a bien fait d’ouvrir le carton de son grandpère. • Martine Hupier r À 20 h, à l’auditorium du conservatoire de musique et de danse Edgar-Varèse, 13 rue Louis-Calmel. Entrée libre mais réservation recommandée au 01 40 85 64 71. Bonnes vibrations L’Estudiantina d’Argenteuil est née en 1950 sous l’impulsion de Mario Monti qui la dirigea jusqu’en 1991. La composition de l’orchestre (mandolines, mandoles, guitares, mandoloncelle, contrebasse) se calque sur les orchestres à cordes frottées dont il diffère par la mise en vibration des cordes, pincées par l’intermédiaire du plectre (appelé aussi médiator). Ce type d’orchestre est né en Italie dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il arrive en France au début du XXe siècle sous forme de sociétés musicales. novemBRE 2016 k 29 Bonne pâte 3 Quelques accords de guitare, de belles rythmiques faites rien qu’avec la bouche… gling gling, doum doum… Il n’en faut pas plus à Merlot, chanteur guitariste, et Polo, beatboxer polyglotte, pour nous faire leur tout petit cinéma. Avec « Un arc-en-ciel de couleurs », ils accompagnent en chansons neuf petits films d’animation en pâte à modeler de la Chilienne Vivienne Barry. Les deux compères s’en donnent à cœur joie, complètement raccord avec l’esprit loufoque, joyeux, tendre et coloré de ces petites histoires pour les petits dès 2 ans. r « Un arc-en-ciel de couleurs », à 15 h, au cinéma Jean-Vigo. Photo Tsukasa-Aoki CINÉ-CHANSON MERCREDI 30 NOVEMBRE THÉÂTRE DU 8 AU 14 NOVEMBRE Origine très contrôlée L’auteur et metteur en scène japonais Oriza Hirata présente deux pièces qui évoquent le quotidien d’une famille aisée d’expatriés japonais, les Shinozaki, à Séoul. D ans « Gens de Séoul 1909 » – référence aux « Gens de Dublin » de James Joyce –, Oriza Hirata laisse affleurer l’arrogance du Japon colonial à partir d’allusions discrètes et faussement anodines. La date de 1909 est choisie à dessein. Quatre ans plus tôt, le Japon entreprenait une politique d’expansion coloniale, notamment en Corée, pays définitivement annexé en 1910. En écoutant parler les Shinozaki, on prend peu à peu la mesure du mépris dans lequel ils tiennent ceux qui ne partagent pas leurs origines. Dans le deuxième volet, « Gens de Séoul 1919 », on retrouve les mêmes personnages dix ans plus tard, le matin du 1er mars 1919, date de naissance du mouvement pour l’indépendance de la Corée. La répression par les autorités japonaises a été extrêmement brutale. Or, les Shinozaki, malgré la tourmente, conservent leurs habitudes comme si de rien n’était. La tonalité de la pièce s’en trouve paradoxalement comique. Spectacles en japonais surtitré en français. Rencontre avec Oriza Hirata jeudi 10 novembre, après la représentation. r « Gens de Séoul 1909 », du 8 au 10 novembre ; « Gens de Séoul 1919 », du 12 au 14 novembre. Représentations mardi et jeudi, à 19h30 ; lundi, mercredi et samedi, à 20h30 ; dimanche, à 15 h. Au Théâtre de Gennevilliers, 41 avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26. THÉÂTRE dU 23 AU 30 NOVEMBRE Comme un gant 3 Vous voulez découvrir ce que deviennent les vieux gants ? Monsieur Paul et Michel vont de ville en ville, récoltent les gants hors d’usage et oubliés afin de raconter des histoires dans leur grande boîte à gants. Des comptines tarabiscotées, des chansons, des séquences loufoques et oniriques, des histoires à tiroirs à dormir debout ou à jouer du piano couché… Bref, voici une seconde vie pour des gants, offerte avec tendresse et poésie, en musique et surtout avec beaucoup d’humour ! Dès 2 ans. r « Boîte à gants », par la Toute Petite Compagnie. Le mercredi, à 14 h ; le samedi, à 11 h. À la MDC. 30 k novemBRE 2016 Et le « A » alors ? 3 Un matin, Joshua se réveille avec quelque chose en moins : il lui manque la faculté de faire le son « A ». S’appuyant sur des effets visuels et sonores, l’auteur Clémentine Baert immerge le jeune spectateur dans un univers singulier et propose une approche sensitive de l’apprentissage de la langue et de la lecture. Rencontre avec Clémentine Baert samedi 19 novembre, à 14h30, à la médiathèque François-Rabelais. Inscriptions au 01 40 85 64 67. r « Un Matin », au Théâtre de Gennevilliers. Réservations au 01 41 32 26 26. Goûter géant participatif samedi 26 novembre après la représentation de 15 h (apporter une spécialité salée ou sucrée). Photo Christian-Volckman. THÉÂTRE BURLESQUE LES 16 ET 19 NOVEMBRE CONCERT SAMEDI 19 NOVEMBRE Nouvelle voix O n le connaît conteur, le voici chanteur. Jean-Louis Le Craver, Gennevillois, sort un CD de 13 titres, dont l’une des chansons, « Marcher toute la nuit… », donne le titre à l’album. Avec sa voix de conteur, point n’est besoin de tendre l’oreille pour saisir les paroles. C’est clair, net, précis, tendre, amusant et… très bien écrit. « J’ai toujours aimé la chanson. Je me suis libéré du temps, ce qui m’a permis d’écrire avec soin, car il y a plus de travail que pour le conte. Quand j’ai eu assez de textes, eh bien, je me suis dit qu’il ne fallait pas garder ça dans mon tiroir ! » La tournée des studios n’a pas été un chemin de roses ( « L’autoproduction, ce n’est pas facile » ). Mais la rencontre avec des musiciens à l’oreille affûtée aux Studios 7e Ciel, à Issy-lesMoulineaux, permet à Jean-Louis d’enregistrer son album. Parmi les 13 chansons, l’une ( « Tant je suis têtue ou Les frères corbeaux » ) a été écrite sur une musique traditionnelle de Basse-Bretagne ; pour « Sapientia », Jean-Louis a emprunté les mots extraits de « Leçon », de Roland Barthes. Jean-Louis a attendu d’avoir 75 ans pour chanter. Nous n’attendrons pas aussi longtemps pour venir l’écouter. Le comité local France-Amérique latine présente « Núnca Más » (« Jamais Plus »), une exposition de photos de Martin Barzilai sur les manifestations de commémoration du coup d’État militaire en Argentine du 24 mars 1976. Samedi 19 novembre, à 15 h, Ricardo Torre et Myrna Insua Belfer, doctorants à l’université Paris Est-Marne-la-Vallée, évoquent Ernesto Sabato, écrivain argentin, disparu en 2011 à 99 ans. l Les Mauritaniens d’Ewlade Leblade (« Les fils du pays ») dénoncent la pauvreté, la corruption, plaident pour les droits des femmes et sensibilisent sur le sida. Leurs titres contestataires ont expédié un des membres du groupe en prison pour deux mois. Ils sont depuis exilés au Sénégal. Avec Izak Ice, Hamada, M.D. • Martine Hupier Avec Claude Frey, guitare folk ; Marc Perez, guitares folk et classique ; Benoît Dunoyer de Segonzac, contrebasse. r À 20h30, à la MDC. Entrée libre. Réservations au 01 40 85 64 50. EXPOSITION DU 15 AU 23 NOVEMBRE « Jamais plus » 3 Le Festival « Africolor » fait une halte ici en mettant un coup de projecteur sur des artistes de hip-hop pour qui la démocratie, la défense des libertés, les droits fondamentaux, l’action citoyenne ne sont pas de vains mots. Photo Jones. CONCERT JEUDI 10 NOVEMBRE © Nicolas Duchemin Debout, l’Afrique ! 3 La Commission nationale sur les disparitions de personnes (Conadep), dont Sabato était membre, a publié un rapport qui démonte la machine à tuer mise en place par la junte. Le titre de ce rapport, « Núnca Más », a été choisi par Sabato, par référence au « Nevermore », d’Edgar Allan Poe. l Le groupe Keur Gui fait partie des figures emblématiques du hip-hop engagé. Initiateurs du mouvement « Y en a marre », sentinelle de la démocratie au Sénégal, les Keur Gui traitent de sujets sensibles comme le lien entre religion et politique. Avec Thiat, Kilifeu et Dj Zee master. r À l’espace Grésillons et à la médiathèque Robert-Doisneau, 18 rue Paul-Vaillant-Couturier. l Vingt ans de carrière pour Cheikh MC qui ne lâche pas l’affaire et persiste à traduire le malaise qui perdure dans son pays, les Comores, et au sein de la diaspora comorienne de France et d’ailleurs. Avec Masta Wech, Dj K’Poral Chris. r À 20h30, au Tamanoir, 27 avenue L.-Mazalaigue. Renseignements et réservations au 01 47 98 03 63. novemBRE 2016 k 31 . nt possibles o s s ie o v s e utr pillage ! D’a Stop au gas Le mois d’une autre économie Les acteurs d’ici et d’ailleurs de l’économie sociale et solidaire donnent rendez-vous aux habitants, tout le mois de novembre. Leur objectif : convaincre qu’une économie alternative, basée sur l’humain et le respect de l’environnement, c’est possible. Gennevilliers en est persuadée. Q u’y a-t-il de commun entre le groupe UP aux Louvresses, présent dans 14 pays, l’association la Table de Cana, traiteur rue de la Sablière, et la coopérative HLM de la Boucle de la Seine, avenue GabrielPéri ? Ces structures relèvent toutes de l’économie sociale et solidaire (ESS). Trois mots courts mais qui en disent long sur une approche alternative de l’économie où l’homme n’est plus un loup pour l’homme. Coopératives, Scop, associations, sociétés commerciales d’utilité sociale, entreprises d’insertion, mutuelles, etc., leurs statuts diffèrent mais leurs convictions convergent vers une économie respectueuse de l’humain et de son environnement. Ce mode d’entreprendre spécifique n’empêche nullement l’efficacité économique comme le démontre UP (ex-Chèque Déjeuner) avec ses 6 milliards d’euros de volume d’affaires brassés. L’ESS remet l’économie à sa vraie place : un moyen au 32 k novemBRE 2016 service de la société et non une fin en soi. Elle représente environ 10 % des richesses produites en France. Tout est possible À Gennevilliers aussi, l’ESS gagne du terrain, portée par des initiatives individuelles ou collectives encouragées par la municipalité depuis plusieurs années. 10 coopératives, 3 mutuelles, 6 entreprises d’insertion et près de 260 associations génèrent près de 2 000 emplois locaux. Les Amap, BicyclAide, Récit Pro Cité, le Fac lab, Nos meilleures courses. com, A prends ton vélo… sont ancrés dans le paysage. D’autres valent également le détour. Du 3 au 26 novembre, c’est le moment d’aller à leur rencontre ! La Ville coordonne en effet la 3e édition du Mois de l’ESS, autour d’animations, de débats, d’ateliers pratiques, dans les quartiers, sur les marchés, à la mairie… Ces initiatives ont été construites au sein d’un On y va 5 novembre 14 h : animation « cuisiner les restes » par l’OPH, avenue des Sévines, et atelier réparation de vélos. 5 et 6 novembre De 8 h à 13 h : animations sur les marchés des Grésillons et du Village. Réalisation de recettes à base de pain, atelier de compostage, atelier de réparation et d’entretien de vélos avec BicyclAide, dons alimentaires. 15 novembre 18 h 30 : débat en mairie sur l’économie collaborative, avec la présentation d’initiatives concrètes. 16 novembre 14 h : animation sur le marché du Luth sur l’art d’accommoder les restes, ateliers avec le pôle déchets et des associations de l’ESS. Suivi de contes musicaux. 25 novembre, de 14 h à 18 h & 26 novembre, de 10 h à 17 h Festival de l’économie alternative sur le parvis de Carrefour : Répar’café, atelier « cuisiner les restes », marché locavore *, ménage écologique, réduction des déchets, et d’autres ateliers animés par les associations et structures de l’ESS et les habitants. 2e quinzaine de novembre Au lycée Galilée, exposition et débat en présence d’acteurs de l’ESS avec deux classes de seconde. * Mouvement qui prône la consommation de nourriture produite dans un rayon restreint autour de son domicile. • S amia Jelloul, La FabriquA. L’humain au centre Nous ouvrirons dans quelques semaines, au Luth, la première ressourcerie de Gennevilliers. C’est une boutique où chacun pourra donner des objets susceptibles de connaître une seconde vie. Six salariés recrutés en insertion répareront, modifieront ou transformeront ce qui peut l’être, avant de revendre les objets à des prix doux, sur place. Notre démarche est antigaspillage. Elle repose sur l’économie circulaire, la solidarité et le développement durable. Fidèles aux principes de l’ESS, nous plaçons l’humain au centre de notre activité. • J ean-Baptiste Soubias, le Fac lab. 100 % contributif et collaboratif comité de pilotage avec les intéressés eux-mêmes. La grande innovation sera la tenue d’un festival de l’économie alternative, les 25 et 26 novembre, sur le parvis de Carrefour. Une bonne occasion pour valoriser (notamment !) les circuits courts et sensibiliser à la réduction des déchets. Des habitants y présenteront leurs propres initiatives citoyennes. « L’ESS représente un formidable gisement d’emplois pour l’avenir, assure Grégory Boulord, adjoint au maire à la solidarité et à l’économie sociale et solidaire. De plus en plus de structures veulent s’implanter à Gennevilliers. Cette démarche révèle l’envie des gens de s’approprier l’économie sociale et solidaire pour en faire un sujet populaire ». Le Mois de l’ESS offre également de jolies perspectives de rencontres entre ces différents acteurs. Et pourquoi pas, faire émerger du bouillonnement attendu de nouvelles idées pour bâtir de nouveaux projets, et mailler un peu plus le réseau local de celles et ceux qui sont convaincus qu’une autre économie est possible. • Cyril Payet De quoi parle-t-on, au juste ? L’économie sociale et solidaire (ESS) se présente comme une alternative à l’économie « classique » du modèle capitaliste. L’ESS désigne un ensemble d’entreprises et d’associations dont le fonctionnement et l’activité sont davantage tournés vers la plus-value sociale ou environnementale que vers le profit financier. Dans l’économie sociale, les bénéfices ne servent pas à des enrichissements individuels mais sont réinvestis. L’ESS est représentée par quatre grandes familles : les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations. Quel que soit le modèle de structure de l’ESS, le partage du pouvoir et de la valeur ajoutée se pense de façon équitable. Le Fab lab dépend de l’Université de CergyPontoise. Nous mettons à disposition gratuitement toutes sortes d’outils – dont des imprimantes 3D – pour créer ses propres objets, depuis l’élaboration jusqu’à leur réalisation. Que l’on soit diplômé ou non, l’idée est de fabriquer ensemble, de partager des savoir-faire et d’apprendre les uns des autres. Nous fonctionnons sur un mode 100 % contributif et collaboratif avec le public. Par le lien que nous tissons entre les uns et les autres, la diffusion et le partage des connaissances, nous revendiquons pleinement notre place dans l’économie sociale et solidaire. La Ville l’a bien compris et nous soutient. Notre présence dans le Mois de l’ESS va de soi. • C harlotte Niewiadomski, BicyclAide. Une économie alternative BicyclAide est une coopérative basée au Luth où nous animons des ateliers pédagogiques d’autoréparation et de sensibilisation à l’usage du vélo. Notre objectif est également de faire reconnaître nos activités comme étant professionnelles à part entière. Le terme d’économie sociale et solidaire est parfois connoté. Je préfère celui d’économie alternative, même si notre but premier n’est pas de faire de l’argent. Nous avons choisi Gennevilliers car un mouvement est en marche ici, et la Ville l’accompagne fortement. Notre participation au mois de l’ESS est donc naturelle pour nous. novemBRE 2016 k 33 Guy-Môquet, c’est ça ! une équipe r a p s é y o h c 650 élèves t investie. e e té n e im r pé éducative ex Initiatives innovantes, partenariats de qualité, équipe soudée et dynamique… Le collège Guy-Môquet a un projet de réussite éducative abouti et performant. On en parle ? L e collège Guy-Môquet a fait parler de lui. Radio, télévision, presse… les feux des projecteurs se sont tournés vers l’établissement, début octobre, pour évoquer un jeu stupide qui a mal tourné. La direction du collège prend toutes les dispositions possibles pour empêcher que cela ne se reproduise. Mais quel dommage qu’il ait fallu attendre cela pour que les médias s’intéressent enfin à ce lieu ! Alors que Guy-Môquet, c’est avant tout un projet de réussite éducative réfléchi et efficace. Le taux de réussite au brevet en atteste. En constante augmentation depuis plusieurs années, il a atteint 79 % en 2016. Des résultats qui enthousiasment Sylvie Kocik, principale de l’établissement depuis la rentrée : « Le chiffre est très positif au 34 k novemBRE 2016 regard des 70 % environ de la moyenne nationale des collèges classés, comme le nôtre, en REP + (Réseau d’éducation prioritaire). Nous avons beaucoup d’élèves qui réussissent, qui réussissent même très bien. Plusieurs mentions ont été obtenues en juin dernier. » Et ce n’est pas par hasard. Au collège Guy-Môquet, un grand nombre d’actions sont mises en place pour favoriser la réussite scolaire des élèves et leur intégration. L’aide au travail personnalisée (ATP) permet à ceux qui éprouvent des difficultés de renforcer certaines compétences, en petits groupes. De l’aide aux devoirs est également proposée par l’établissement, en partenariat avec les ateliers du « 36-38 » et le Club du Luth. Ainsi, les élèves qui le souhaitent sont accompa- gnés dans leur travail personnel, tous les soirs de la semaine, pendant une heure et demie. Il y a aussi le dispositif Premis (Plan pour la réussite éducative et une meilleure insertion scolaire), financé par le Conseil départemental, qui permet à 77 élèves de 6e de participer à des ateliers les mercredis après-midi. Zumba, couture, photographie, échecs… ces activités sont l’occasion d’aider les jeunes, qui semblent en difficulté ou en retrait, à s’intégrer et à se réconcilier avec l’école en développant l’estime de soi. Par ailleurs, les activités sportives proposées le même jour, à tous les niveaux, ont aussi leurs adeptes. Il y a 109 inscrits à l’association sportive de Guy-Môquet. C’est la plus importante d’Ile-de-France En terrain connu Avec tous ces dispositifs, les jeunes sont loin de fuir l’établissement, au contraire. « Pour eux, c’est un vrai refuge, remarque Delia Toumi, professeur d’histoire-géographie. Parfois, il y a des moments de tension, mais c’est un lieu qui offre un cadre et où ils se sentent bien. » La difficulté résiderait plutôt à faire en sorte qu’ils se tournent vers l’extérieur, comme le souligne Sylvie Kocik : « Les élèves ont tendance à vivre repliés sur leur quartier. Nous sommes là pour leur montrer qu’il y a autre chose, éveiller leur curiosité et qu’ils s’ouvrent aux autres. » Plusieurs professeurs mènent des projets en ce sens. Parmi eux, Delia Toumi et sa collègue Constance Doussau, professeur de français, ont choisi de créer avec leurs élèves de 4e une cartographie subjective, pour les sensibiliser à leur environnement. L’occasion pour les jeunes d’entamer une réflexion sur les frontières, qu’elles soient physiques ou théoriques, sur l’espace qui les entoure et la place qu’ils y occupent. Au programme, travail d’écriture et de terrain. Ils arpenteront la ville en compagnie d’une géographe, Corinne Luxembourg, maître de conférences à l’université d’Artois. Pour Sébastien Cousin et Anne-Claire Poupet, respectivement professeurs d’éducation musicale et de lettres, c’est un projet avec Radio Orient qui favorise le décloisonnement culturel. Les élèves de 3e créent des émissions qui sont ensuite diffusées sur ce média. Un partenariat qui leur permet de sortir de leurs habitudes et du quartier. Cette ouverture vers la culture est également un point essentiel pour la classe à horaires aménagés arts plastiques (CHAAP) qui est unique en Ilede-France et collabore avec le Palais de Tokyo. Débats, jeux de rôle, semaines à thème, journée de l’élégance… CPE (conseillers principaux d’éducation) et surveillants contribuent aussi, avec leurs actions citoyennes, à faire de Guy-Môquet un lieu de vie et d’apprentissage. Et les parents s’en réjouissent, comme le rappelle Ayette Bounoua, de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) : « On soutient tous ces projets et partenariats. On veut les valoriser et les faire connaître. On travaille ensemble. » En effet, les parents sont associés à la réussite de leur enfant, que ce soit à travers un forum en début d’année, des cafés-rencontres ou encore des ateliers de méthodologie d’aide aux devoirs. Un travail de concert pour un même objectif : la réussite scolaire et l’épanouissement des élèves. Autant en parler ! • Nora Kajjiou novemBRE 2016 k 35 RESTAURATION SCOLAIRE Frutti et Veggi s’invitent à table Interfel, l’interprofession des fruits et légumes frais, et le Syrec (Syndicat pour la restauration collective à Gennevilliers, Saint-Ouen et Villepinte) proposent des animations ludiques et pédagogiques dans les restaurants scolaires d’élémentaire. Ordures ménagères Collecte : les lundis, mercredis et vendredis devant les immeubles ; les lundis et vendredis devant les pavillons. Le tri (bacs jaunes) est collecté partout, tous les jeudis. Seuls les dépôts en conteneurs sont collectés. Les encombrants La collecte des objets encombrants s’effectue le premier mardi de chaque mois ; dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. On peut déposer les déchets occasionnels, notamment les équipements ménagers usagés : mobiliers, matelas, cartons, emballages volumineux d’équipements ménagers, appareils électroménagers. r P rochains passages, les mardis 6 décembre et 3 janvier. D ans le cadre de ses actions de sensibilisation sur les bienfaits des fruits et légumes, Interfel a sollicité le Syrec… qui a bien sûr immédiatement répondu présent. Depuis octobre et jusqu’à début décembre, des animations se déplacent dans les écoles et les centres de loisirs sur le temps de midi. Les mascottes Frutti et Veggi viennent accompagnées d’animateurs et de cadeaux : affiches, guirlandes, ballons, masques, kits d’animation et jeux sont offerts aux écoles qui pourront les réutiliser tout au long de l’année. Les fruits et légumes, c’est loin d’être triste ! r Prochaines visites : le 9 novembre, à Anatole-France et le 16 aux Grésillons. ZÉRO PHYTO L’OPH aussi 3 La Ville, signataire de la charte Biodiversité de la Région Ile-deFrance, s’est engagée depuis plusieurs années dans une démarche différenciée des espaces verts : production locale de plantes, arrêt de l’utilisation des phytosanitaires, économies d’eau et d’énergie par le paillage des massifs… La Ville a également mis en place un dispositif de nichoirs à l’attention des oiseaux cavernicoles (moineaux, mésanges et rougesgorges, notamment). En toute logique, cette démarche est également adoptée par l’OPH dont le personnel a dû se familiariser avec de nouvelles pratiques 36 k novemBRE 2016 qui impactent leur travail au quotidien. Mi-octobre, son président, Marc Hourson, et Laurence Lenoir, adjointe au maire en charge de l’environnement, les réunissaient en mairie, en compagnie de Marc Barra, de Natureparif, afin de passer en revue, concrètement, les actions engagées. Autant de bonnes nouvelles pour la biodiversité ! Organisé par l’Office de Tourisme de Gennevilliers par autorisation municipale 16.06 du 11/10/2016 L’alcool est dangereux pour la santé, sachez consommer avec modération. novemBRE 2016 k 37 ller hockey ! o r u a r e u jo our nt bonnes p o s s n o is a s Toutes les Cherchez les crosses Sport de glisse et de mouvement, le roller-hockey se développe à Gennevilliers depuis 1999. Les Samouraïs ont atteint un très bon niveau, mais cherchent encore à se renforcer pour assurer la pérennité du club… et gravir de nouveaux échelons. L es palets fusent sur le parquet. Ce soir-là, au gymnase AnatoleFrance, l’équipe de Nationale 3 du roller-hockey gennevillois, les Samouraïs, s’entraîne sous la direction de son coach Arthur Cattiau. Courses et tirs pour s’échauffer, puis parcours avec et sans palet faits d’accélérations et de freinages… Ça crisse et ça va vite ! Le championnat a repris début octobre par une courte défaite chez les Jokers de Cergy, sur une surface inhabituelle. On débriefe le match du week-end avant de repartir s’exercer à passer et à tirer. Car, il faut 38 k novemBRE 2016 aussi entraîner les gardiens dans leur drôle de harnachement ! Largement inspiré du hockey sur glace, le roller-hockey se pratique sur des patins aux roues alignées (rollers en ligne) dans des salles de gymnase équipées d’un sol lisse et de balustrades. Sur le terrain, les équipes sont composées d’un gardien et de quatre joueurs en changement volant, c’est-à-dire qu’ils peuvent être remplacés à tout moment (huit joueurs sur le banc). Différence notoire avec son cousin de glace, le rollerhockey interdit les mises en échec, c’est- à-dire les charges entre joueurs. Dans les divisions nationales (N3 à Élite en France pour les hommes, N1 et N2 pour les femmes), les matches durent deux périodes de 25 minutes (temps de jeu effectif) avec une mi-temps de 10 minutes. Aujourd’hui, le roller-hockeycompterait plus de licenciés que le hockey sur glace. Port du casque obligatoire Le club de roller-hockey gennevillois, les Samouraïs, a été fondé en 1999. Une bande de copains pratiquaient le street hockey et cherchaient un abri pour l’hiver… L’équipe première a accédé à la Nationale 2 (troisième niveau national français après l’Élite et la N1), en 2010, et ne l’a pas quittée depuis. Outre la N2, les Samouraïs comptent une équipe engagée en N3, une en championnat régional et une en championnat loisirs. Dans ces deux dernières catégories, les équipes peuvent être mixtes. Les équipes participent aussi à la coupe de France. Chez les jeunes, les Samouraïs vont de U10 à U18. Il existe aussi une section initiation pour les enfants à partir de 4 ans. Fort de 140 adhérents, le club cherche cependant à recruter des jeunes, surtout en dessous de 14 ans. Selon l’entraîneur de l’équipe N3, Arthur Cattiau, « le roller-hockey est un sport original qui demande de l’habileté, de la discipline et une bonne condition physique. Fondé sur le mouvement, les accélérations et freinages, il fait travailler beaucoup de parties du corps. Il développe aussi des valeurs de respect et de maîtrise de soi, un peu comme le rugby. » Pour pratiquer, il faut avoir au moins un niveau moyen de patinage. Le club a mis en place pour les jeunes un système de location d’équipements, voire de prêt pour certains éléments. Car, outre les rollers et la crosse, l’équipement de base se compose d’un casque, de coudières, de gants, de jambières et d’une coquille de protection. Pour les gardiens, la tenue est encore plus conséquente. Le bureau des Samouraïs a été renouvelé l’an dernier, portant à sa présidence Lenny Glazman, par ailleurs joueur de l’équipe N2. Beaucoup des meilleurs joueurs du club viennent du hockey sur glace et d’un peu partout d’Ile-de-France. Pour les équipes de N2 et N3, l’ambition pour cette nouvelle saison est d’atteindre les play-offs pour accéder au moins aux quarts de finale du championnat. L’équipe régionale, en finale de son championnat la saison dernière, espère bien décrocher le titre en 2016-2017. • Jean-Michel Masqué Devenir un Samouraï Si le roller-hockey gennevillois recrute dans les catégories jeunes, il cherche aussi à se renforcer dans les catégories adultes, notamment pour son équipe loisir, une section mixte qui participe au championnat des sections loisirs d’Ile-de-France. C’est dans cette section que les adultes attirés par le roller-hockey peuvent le plus facilement débuter dans ce sport. Il suffit de savoir patiner ! La section loisir compte des joueurs de 22 à 57 ans, la moyenne d’âge se situant dans la trentaine. r Contact : [email protected] novemBRE 2016 k 39 novembre Samedi 5 Football Dimanche 6 Dimanche 13 Dimanche 20 Basket fauteuil Football Football Gymnase des Grésillons Stade Lilian-Thuram Stade Lilian-Thuram 12h : CVHG/Lyon Rugby Football Stade Claude-Luboz Parc des Sévines 11h : CSMG/Blazers bleus 13h : CSMG/Nanterre (U 17/1) (vétérans) Stade Lilian-Thuram Basket fauteuil Gymnase des Grésillons 16h : CVHG/Lille Football Parc des Sévines 16h : CSMG/Antony Sport (U 15/1) 16h : CSMG/Asnières (U 15/2) Stade Lilian-Thuram 16h : Entente sportive gennevilloise/Neuilly (U 15) 9h30 : Olympique gennevillois/ Nanterre Parc des Sévines 15h : ATMF/Les Petits pains Stade Louis-Boury 15h : CSMG/Parisienne (seniors) 11h : USMT/Star Football 13h : CSMG/Saint-Cloud (U 17/2) 13h : CSMG/Neuilly (U 17/3) Stade Louis-Boury 13h : CSMG/Neuilly (U 19/2) Roller-hockey Gymnase Anatole-France 15h : Roller-hockey gennevillois/Reims Samedi 12 20h : GBC/Gravelines (seniors) 16h : CSMG/Ternes (U 15/5) 9h : Labrenne/AS Canonniers Ménilmontant Stade Louis-Boury 13h : CSMG/Paris CA (U 19) 15h : CSMG/Ville-d’Avray (seniors 2) Parc des Sévines Parc des Sévines 9h30 : CSMG/Meudon (vétérans) 13h : CSMG/Courbevoie (U 12) 13h : CSMG/Rueil-Malmaison (U 13) 16h : CSMG/Salésienne (U 15/3) 16h : CSMG/Chaville (U 15/5) Stade Lilian-Thuram 16h : Entente sportive gennevilloise/JSC Nanterre (U 15) Roller-hockey Gymnase Anatole-France 19h : Roller-hockey gennevillois/Lille 13h : CSMG/LSO Colombes (U 17/2) 13h : CSMG/CSM Clamart (U 17/3) 15h : Enfants de Gennevilliers/ Paris XVII Pouchet Dimanche 27 Rugby Parc des Sévines Football 13h30 : CSMG/Rennes Etudiant (réserve) 15h : CSMG/Rennes (première) Football Football Parc des Sévines Samedi 19 16h : CSMG/LSO Colombes (U 15/3) Stade Claude-Luboz Basket-ball Gymnase Joliot-Curie Parc des Sévines 9h30 : CSMG/Petits anges de Paris (vétérans) 11h : USMT/FC Geoffroy 13h : CSMG/Racing Colombes (U 17/1) Samedi 26 Basket fauteuil Gymnase des Grésillons 16h : CVHG/Meylan Stade Lilian-Thuram 9h30 : Olympique gennevillois/ Malakoff 15h : ATMF/Centre de Paris Stade Louis-Boury 13h : CSMG/Trappes (U19) 15h : CSMG/Franconville (seniors) Volley-ball Gymnase Gustave-Caillebotte 14h : CSMG/Vaucresson G-GEN GIRLS Un mariage spectaculaire Depuis le début de la saison, elles illuminent les temps morts des matches à domicile de l’équipe première du Gennevilliers basket club, dans son antre de Joliot-Curie. Les G-Gen Girls sont seize gymnastes rythmiques de Gennevilliers. G illes Tectin, manager général du GBC, explique les raisons de cette belle rencontre : « C’est parti d’un défi lancé à la GR de trouver un trait d’union entre deux sports différents et deux associations gennevilloises qui évoluent en championnat de France, de trouv e r u n e co m p lé m e nt a r i té e nt re 40 k novemBRE 2016 l’animation d’un match de basket et la spécificité des mouvements de GR. Nous voyons les matches du samedi soir comme un spectacle. Le but était de transformer ce spectacle en show devant 300 à 400 personnes en moyenne. » Toutes volontaires, les jeunes filles âgées de 12 à 20 ans ont créé une cho- régraphie spectaculaire adaptée au terrain et à l’ambiance du basket, se préparant comme les joueurs de basket au rythme de trois entraînements par semaine. « Les attentes et les objectifs ont dépassé les espérances, s’enthousiasme Gilles Tectin. La prestation des filles de la GR est presque digne d’un All Star Game à Bercy ! Le public vient à Joliot-Curie pour deux spectacles. » Rendez-vous pour certains matches (selon le calendrier des uns et des autres) du GBC à domicile, gymnase J.-Curie. r I nfos sur gennevilliers-gr.e-monsite.com ou www.gennevilliersbasket.com. RUGBY Jurassic tonique 3 En septembre, ils se trouvaient à Imola (Emilie-Romagne) où ils ont réactivé le jumelage avec cette ville italienne liée à Gennevilliers depuis 1960. Les joueurs du Jurassic Pack, la section folklo du CSM Gennevilliers rugby, accompagnés de l’adjoint au maire Richard Merra, étaient invités à participer à un tournoi. Le Jurassic Pack est un habitué des voyages qui participe depuis dix ans au Golden Oldies Rugby, le plus grand tournoi mondial de vétérans, foulant des pelouses sur la plupart des continents. En juin prochain, ce tournoi se déroulera à Lisbonne. Cette saison, le Jurassic Pack s’est choisi un nouveau bureau, présidé par Serge Breit, et s’est inscrit dans le championnat rugby de la FFSE (Fédération française du sport entreprise). Les « jeunes » prennent le relais afin que se perpétue, avec une quarantaine de licenciés (dont 40 % d’anciens joueurs), l’esprit convivial et rugbystique du Jurassic Pack. ESCRIME Cap à l’épée ! 3 Suite à de nombreuses sollicitations de Gennevillois attirés par cette discipline sportive ancestrale et pourvoyeuse de médailles à chaque JO, la section escrime du CSMG s’est relancée depuis le mois dernier avec le recrutement de deux maîtres d’armes, Vanessa Galantine et Gilles Tanguy. D’importantes nouveautés BASKET-BALL La N 3 se réorganise 3 Dans le but de progresser et de se préparer à une éventuelle montée GYMNASTIQUE RYTHMIQUE Au beau fixe 3 Satisfait de sa troisième année en autonomie, hors du CSMG, Gennevilliers GR a séduit 334 adhérents, dont Car la section folklo a une belle et longue histoire de plus de trente ans. La première équipe folklo, composée de supporters et d’anciens joueurs, est fondée en 1985 par Jacky Brichet, qui préside alors l’association Les Amis du rugby, à l’époque où l’équipe première du CSMG rugby montait en Fédérale 3. Au tournant des années quatre-vingt-dix, Bernard « Tonton » Rembry crée Jurassic Pack (depuis son décès, le tournoi annuel de la section porte son nom), puis Henri- Claude « Doudou » Ségura imagine le logo au dinosaure rigolard. Leur succèdent ensuite à la tête des Dinos Philippe Robert, Philippe Reynaert et Jean Le Coguic. L’équipe aujourd’hui entraînée par Jef Valleix, tous les lundis soir, a entamé son championnat début octobre par une victoire à l’extérieur contre les Grognards de Saint-Germain-en-Laye. Le Jurassic Pack est toujours vaillant ! par rapport aux saisons précédentes devraient satisfaire les amateurs : un créneau adulte vient compléter l’offre, et la pratique des trois armes (fleuret, épée, sabre) est désormais enseignée alors que seul le fleuret l’était auparavant. Suite à la démission des membres du bureau et des éducateurs, en juin, la section a été directement rattachée au CSMG avant l’élection d’un nouveau bureau en cours d’année. Un système de prêt de matériel (masque, plastron, pantalon) est prévu contre une caution de 160 euros. Seul l’achat du gant est personnel. Toute personne intéressée par l’escrime peut participer à un cours d’essai gratuit. Salle d’armes du gymnase Joliot-Curie : pour les 6-9 ans, le lundi (18h à 19 h 30) et le vendredi (17h à 18 h 30) ; pour les 10-15 ans, le lundi (19 h 30 à 21h) et le vendredi (18 h 30 à 20h) ; pour les plus de 15 ans et adultes, le vendredi (20h à 22h). en N2, le Gennevilliers basket club (GBC) a réorganisé son équipe première en recrutant quatre nouveaux joueurs (Mehdi Gabsi, Rémi Freire, Kévin Vaccarin, Hugo Lemaire), pour compenser quatre départs, en faisant venir l’entraîneur Nenad Papic et en demandant aux joueurs un plus grand engagement dans la fréquence des entraînements. « On cherche toujours à finir dans le trio de tête et à être, peut-être cette année, plus constant tout au long du championnat », avoue Gilles Tectin. Le club a atteint sa capacité maximale dès le mois de juin avec 380 licenciés. r w ww.gennevilliersbasket.com 100 en compétition, ce qui a obligé le club à recruter une professeur de plus. De nombreuses compétitrices fréquentent les plus hautes catégories nationales, les championnats départementaux individuels se déroulant les 12 et 13 de ce mois. Élodie Helluin-Meur, la responsable technique du club, se réjouit de voir huit de ses gymnastes suivre une formation de juge. Enfin, à partir de février prochain, les parents pourront profiter de portes ouvertes pendant les cours. r g ennevilliers-gr.e-monsite.com r h ttp://jurassic.unblog.fr r C ontact : 01 40 85 49 88. novemBRE 2016 k 41 Dans l’entre-deux-guerres, la fanfare pose devant l’actuelle entrée du T2G. Poupons et ses bo ys ont fait danser da ns les années 50. Le cercle des mandolinistes. Au début du siècle, la fanfare existait déjà. Après les deux guerres, elle est toujours sur le devant de la scène... 42 k novemBRE 2016 … et présente lors d’un concours national à Saumur. De la musique avant toute chose Prise dans l’essor de la musique en France, à la fin du XIXe siècle, Gennevilliers a su conserver cette tradition vive jusqu’à nos jours. L e XIXe siècle est un grand siècle musicien en France qui voit se développer considérablement la création, la représentation et la pratique musicales. Selon un spécialiste de la question, Philippe Gumplowicz (*), l’apogée « de la musique collective amateur » se situe entre les années 1870 et 1900. Les harmonies, fanfares et autres sociétés musicales bénéficient de la diffusion des cuivres et des bois (le saxophone est inventé par le Belge Adolphe Sax en 1846) et deviennent un lieu de sociabilité à une époque où la forme associative émerge. La musique demeure un ingrédient indispensable des rituels et fêtes populaires, des bals et animations locales, partout en France, a fortiori à Gennevilliers. En effet, notre ville n’échappe pas à cet essor puisqu’il est fait mention d’une Harmonie municipale dès 1871, Harmonie qui se fond dans la Musique municipale de Gennevilliers dont les statuts sont déposés en 1929. Son objet : « répandre et propager le goût de la musique avec la pensée de servir d’agrément et de moraliser tous ceux qui en font partie en qualité de membres actifs. » Se divertir certes, mais ne point trop déborder ! L’Harmonie municipale devient alors la principale fanfare de la ville, même s’il a existé d’autres sociétés musicales plus ou moins éphémères. Le bigophone, c’est rigolo ! « Les Sans-Souci Grésillonnais » apparaissent dans un document préfectoral de 1898 mais on perd très rapidement leur trace dans les archives. Il s’agit d’une société bigophonique, du nom d’un instrument de musique rudimentaire inspiré du mirliton et inventé par M. Bigot ! On retrouve le bigophone chez les Rigolos de Gennevilliers, une société musicale fondée en 1922. D’après l’historien Jean Laffitte (« Gennevilliers, évocation histod À savoir… Une harmonie est un ensemble musical qui regroupe bois, cuivres et percussions alors qu’une fanfare ne comprend que des cuivres et des percussions. rique », tome II, p. 144), « l’association comporte une section hommes et une section femmes qui se déplacent joyeusement sur un char monumental traîné par quatre chevaux. Plus tard, les bigophones utilisent l’un des premiers autobus ayant circulé à Paris… » Nous ne sommes pas si loin de la tradition carnavalesque chère à Gennevilliers ! De la première fanfare municipale au conservatoire Edgar-Varèse, la musique irrigue Gennevilliers, amoureuse d’art et de rassemblements festifs et rythmés. Un ancien des Grésillons évoque ces Rigolos devant Georges Quiqueré dans un article de 1986 de GenMag : « Ah ! Ceux-là ! Leur groupe se déplaçait dans les fêtes de la région et participait aux défilés, chacun soufflant dans son instrument en carton. Ils étaient coiffés de cotillons de carnaval. Je crois que leur but principal était de sortir de chez eux et de faire la noce pour peu de frais. » Cette propension à faire la fête explique sans doute l’article 16 des statuts de la société qui nous fait sourire aujourd’hui : « Tout sociétaire qui se dérangera de la répétition pour causer ou boire au comptoir sans l’autorisation du chef sera amendable » ! Musique dans tous les quartiers L’histoire de La Lyre amicale, déclarée en 1909, semble liée au destin du quartier de Villeneuve-la-Garenne qui se sépare de Gennevilliers en 1929, où son histoire s’y perd. De la cité-jardin pousse La Lyre Gennevilloise, active au moins de 1927 au milieu des années trente. Fanfare de tambours et clairons, Le Réveil de Gennevilliers (1927) fusionne avec La Fraternelle de Gennevilliers (1935) un peu avant la Seconde Guerre mondiale. L’histoire du Cercle mandoloniste de Gennevilliers (1934-1961) est particulièrement bien documentée puisque Henri-Claude Bonnet, petit-fils de son fondateur Maurice Bonnet, en a récemment retracé et écrit l’aventure (lire en p. 29). Voici le résumé qu’il donne de l’activité du Cercle : « Dès sa création, le Cercle mandoliniste participe bénévolement aux différentes fêtes et manifestations organisées par la Ville, tels que divertissements offerts aux vieux travailleurs au cours du banquet annuel, distributions des prix, concerts publics, etc. À ces initiatives, s’ajoutent les différents concerts et concours. » Quand on se souvient que la première décision de la municipalité progressiste de 1935 en matière culturelle consista en la création de l’école municipale de musique, lointain ancêtre du conservatoire Edgar-Varèse, ou que nous revient en mémoire la renommée de la Chorale ouvrière dans les années cinquante, on peut dire que la musique occupe depuis longtemps, à Gennevilliers, une place de choix. • Jean-Michel Masqué Avec le concours du service municipal des archives et de Henri-Claude Bonnet. (*) « Les travaux d’Orphée. 150 ans de vie musicale amateur en France. Harmonies, chorales, fanfares », Paris, éd. Aubier, 1987. 1871 Création de la première Harmonie municipale. novemBRE 2016 k 43 Votre publicité dans Pour passer votre publicité dans le mensuel GenMag 01 55 69 31 00 [email protected] ÉTAT CIVIL Du 16 septembre au 15 octobre NAISSANCES FAITESRE D ENTENRE VOT VOIX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES 2017 Inscrivez-vous sur les listes électorales Date limite 31 décembre 2016 © Boréal / crédit photos Fotolia Directement en Mairie, Service des affaires civiles 01 40 85 60 90 www.ville-gennevilliers.fr ou sur le site www.service-public.fr Inscriptions sur les listes électorales Inutile d’attendre la dernière minute ! C’est très logiquement chez les habitants de l’écoquartier République que les inscriptions sur les listes électorales sont les plus nombreuses. S’ils ne souhaitent pas aller en mairie, la mairie viendra à eux, les 13, 14 et 15 décembre… C ertes, on peut s’inscrire jusqu’au 31 décembre (permanence en mairie, de 8 h 30 à midi, ce jour-là)… mais pourquoi attendre la dernière minute ? D’autant que la démarche, citoyenne et volontaire, ne prend qu’une poignée de secondes. Rappelons toutefois qu’elle est indispensable pour pouvoir voter dès 2017, année d’élections présidentielle et législatives. Simple comme bonjour Le dépôt des demandes s’effectue en mai- rie (rez-de-chaussée), au service des affaires civiles ; par correspondance, via le formulaire d’inscription à télécharger sur le site www.service-public.fr ; ou par Internet à cette même adresse. Pour les habitants de l’écoquartier République, l’inscription pourra même se faire en bas de chez soi, les 13, 14 et 15 décembre prochain entre15h30 et 19h, devant l’école Lucie-et-Raymond-Aubrac. Service des affaires civiles : 01 40 85 60 90. www.ville-gennevilliers.fr ou www.service-public.fr ABEDJE GHALLOUSSI Neyla – ASSAKALI Soulayman – BALAASS Souhayla – BAMBA Nadia – BENANTAR Lyna – BENBIH Ibrahim – BOUCHAHOUA Sirine – BOURAMDANE Assia – DEFRANCE Siloë – DIALLO SAMASSA Amira – DIGBEUTI Marc-David – EL KADARI Ayoub – EROGLU Adem – FRAGHCHE Assya – GANA Sihem – GHAÏB Mohamed Souleymane – GIROLAMI Mila – GRISON GAIST Mahé – IVANOV Daniel – JBILOU Eylan – KEMBO MASIALA Elikya – KOUMBA Tamim – LARBAA Chahine – MAÂZOUZ Nada – MEIGNAT Anaïs – MEMMADI Bacim – MOAHAMED Issa – NESNAS Kader – RAZAFINTSALAMA Yvan – TAZELMATI Jed – TEMIMI Eline – TOUMI Mirale – TOURNOIS BIZET Marley – TOURNOIS BIZET Noham – TRAORE Bilqîs – YE Leslie – ZARBAN Soulaymân – ZENIKRI GARTOUH Alussa. MARIAGES BELABASSI Karim et HAMID Besma – BENCHINOUN Nabil et SOUALI Sarah – BOKHAROUSS Fathi et KADRI Amel – BOUGUERRA Abdelwahabe et BOUDAOUD Inès – BOUKHRISS Toufik et OUGHLAL Nora – BOUKTIT Bachir et BELBACHIR Roumeyla – BOUSRY Malik et MOHAMED Ilham – DIOP Pape et MAUDET Emilie – DOS SANTOS PARDAL Filipe et DE SOUSA Sandra – FILLOUX Richard et ISMAEL Aurore – HU Siguang et JIN Xiaomao – LARBI Youssef et PERALTA DONAYRE Jennifer del Rosario – MESSAOUDI Oualid et IDOUKDIM Hafida – MUSTAFA Tarek et BELHADI Khadidja – PAPAIL Nicolas et LE CLAIRE Sarah – RIVERA RAMIREZ Juan de Jesus et BONHOMME Laure – ROUSTEAU Julien et DRANGUET-CAULE Céline – SGHAIER Aniss et BRADAÏ Amina – SHALDOUM Moustafa et KEILANY Kamar – STOLA Florent et KARIOTAKIS Leslie. DÉCÈS Il suffit pour cela… D’une pièce d’identité française en cours de validité et d’un justificatif de domicile de moins de trois mois (quittance de loyer, électricité, téléphone…). En cas d’hébergement, se munir d’une attestation d’hébergement, du justificatif de domicile de l’hébergeant ainsi que d’un justificatif de domicile personnalisé (attestation carte Vitale, Sécurité sociale…). Dans le cas d’un changement d’adresse et/ou de situation sur la liste électorale, adresser par courrier ou déposer aux affaires civiles le formulaire (à télécharger sur le site de la Ville de Gennevilliers : www.ville-gennevilliers.fr) et la photocopie d’un justificatif de domicile de moins de trois mois pour un changement d’adresse et/ou la photocopie du livret de famille pour un changement de situation. ANDREVON (veuve TRAVERS) Germaine – AUDOYE Sylvie – BINDA (épouse BOULLAND) Yvonne – DIABY Brehima – FOUQUERAY (veuve GOURDET) Renée – GLOANIC (veuve LE LOUER) Paulette – HUYNH To – PINTO MONTEIRO Manuel – ROUZIÈS (épouse FOIRET) Colette – SAUVOUX (épouse GRAS) Céleste – SEHIL Atmane – BOUSETTA (veuve BOUZALMAD) Zahra – BÉNARD Odette – CHATAIGNIER Marie-Aimée - DJIOUA Arezki – JUGLARET Romain – MÉLLIÈRE René. novemBRE 2016 k 45 à Cliquer Rechercher OK t www.ville-gennevilliers.fr Les petits « Saventuriers » De la cueillette à la dégustation Philippe Nicolas, maître de CM1 à Caillebotte a choisi de faire voyager ses élèves en leur faisant découvrir d’autres façons de vivre. A peine rentrés, ses petits « saventuriers » préparent déjà leur voyage à Ceillac cet hiver, qui leur permettra de vivre à la manière des explorateurs du grand Nord. Tomates, pommes de terre, courgettes, haricots verts… Une fois par semaine, Ludovic Sanglier, maraîcher dans l’Oise, livre ses légumes frais et de saison aux consommacteurs gennevillois. t Les mardis et jeudis soirs, la section basket handisport se retrouve au gymnase des Grésillons.GTV a assisté à l’entraînement. Nos meilleures courses.com De la consommation engagée en faveur du développement durable, c’est la mission que s’est fixée « Nos meilleurs courses ». Visite de cette entreprise qui a installé ses locaux rue du Fossé-Blanc. t Handisport basket MOIS DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE 25 et 26 novembre Festival de l’économie alternative, vendredi de 12h à 18h samedi de 10h à 17h sur le parvis de Carrefour 15 novembre, 18h30 Soirée débat sur l’économie collaborative Salle du conseil municipal Informations : 01 40 85 63 99 Programme complet : www.ville-gennevilliers.fr 2016.indd 1 46 k320x240 Mois ESSnovemBRE 2016 05/10/2016 11:49 Les groupes du conseil municipal s’expriment… Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine FRONT DE GAUCHE ET CITOYEN-NES (PCF-PG-FASE) Les Gennevillois-es au cœur de notre mandat Les gouvernements en France et en Europe appliquent des politiques d’austérité dans tous les Boulord secteurs publics (éducation, santé, transports, logement, social). Les communes ne sont pas épargnées par la diminution des dotations de l’État. À Gennevilliers, notre équipe municipale agit pour mettre en œuvre le programme « une ville ambitieuse et humaine » dans le cadre du mandat que les citoyen-ne-s nous ont donné. Depuis 2014, nous avons organisé la résistance avec les habitant-e-s contre le projet de métropole centralisatrice, pour conserver notre OPH, pour le droit à construire du logement dG régory groupe socialiste Moderniser l’administration communale sans la casser Depuis plusieurs mois, la Ville a engagé une réorganisation et une modernisation de l’administration communale. Cette démarche était depuis deux ans rendue obligatoire avec la mise en œuvre de la métropole du Grand Paris et de l’intercommunalité. Notre groupe s’est associé à cette démarche que nous souhaitions volontariste. Elle devait être l’occasion d’une réelle réflexion sur les services rendus aux habitants et sur les nouvelles méthodes de travail des agents (administration numérique, nouvelles technologies, nouveaux enjeux…). Force est de d Daniel Berder GENNEVILLIERS éCOLOGIE Faire la ville ensemble Il ne suffit pas d’offrir du logement en quantité et de qualité, il faut aussi concevoir la possibilité d’y déveMerra lopper des projets collectifs, qui iraient jusqu’à la micro-échelle du palier. En effet, le risque est grand de renforcer l’atomisation de la société, que les générations futures chercheront désespérément à corriger. Épaisseur, hauteur, circulations, parkings, jardins, vues et transparences, propositions écologiques, harmonisation avec le paysage urbain, densification… Chaque élément pris seul et de façon doctrinaire est une dangereuse simplification. Chaque élément constitutif de la physionomie d’un nouvel immeuble pose aussi avec acidité la question des identités territoriales et des projets collectifs de vie. dR ichard social et dernièrement pour la rénovation des Agnettes. Nous réaffirmons notre engagement à faire de Gennevilliers une ville de l’accès à la culture, au logement, à la santé, à une action sociale forte, à une éducation de qualité. Le conservatoire, le passeport d’éveil culturel, les CMS, le Siadpa, les TAP, le quotient familial sur les prestations municipales, le maintien des subventions aux associations… sont des exemples des engagements tenus pour bâtir une ville pour tou-te-s. Nous nous mobilisons aux côtés des citoyen-ne-s pour préserver et accroître les moyens nécessaires au développement d’une ville populaire, dynamique et humaine dont nous sommes fièr-e-s. Nous continuons le dialogue avec les habitant-e-s en réunions publiques, en porte-à-porte et à travers nos supports d’information à la population. Vous pouvez compter sur les élu-e-s FDG pour défendre vos intérêts dans un projet à la hauteur des ambitions de Gennevilliers. [email protected] constater que ces ambitions ont été largement revues à la baisse. La logique et la méthode retenues sont purement comptables. Un cabinet d’audit privé a été missionné. Depuis, la question prioritaire ne semble plus être de mieux s’organiser pour rendre un meilleur service public, mais de réduire la masse salariale. Les syndicats des agents communaux se sont alarmés de cette situation. Nous avons fait savoir également notre désaccord sur la méthode et notre souhait que cette réorganisation soit l’occasion de travailler plus efficacement, de recourir à l’Économie sociale et solidaire en cas d’externalisation d’activités, de favoriser les recrutements locaux, etc. Nous resterons vigilants et force de propositions pour que cette réorganisation soit synonyme d’une part, de mieux-être au travail et d’autre part, continue à répondre aux attentes des Gennevillois. [email protected] ; 01 40 85 63 56 Faire prospérer notre patrimoine foncier, ce n’est pas seulement densifier, loger, équiper, même si nos valeurs nous y portent. C’est aussi ne pas isoler les habitants, pour ne pas stériliser un terreau humain riche de ses solidarités et de sa créativité. Il faudrait donc éviter de figer la ville dans des frontières étanches entre l’espace public et l’espace privé, et ne pas se condamner à tourner le dos à l’extérieur, avec l’illusion que « se sentir bien » ne dépend que de la sphère privée. La trop nette rupture entre « le dedans et le dehors » contribue à dresser des écueils où s’échoue la richesse de l’humain. Qu’il s’agisse de projets de R +12, R +5 ou moins, la question des hauteurs est toujours un difficile compromis entre des paramètres financiers et des impératifs sociaux. À l’heure du libéralisme débridé, nous devons résister à la logique des promoteurs pour faire tomber des murs, et s’ouvrir des portes. Il faut qu’à l’aube du Grand Paris, les habitants les plus récents comme les plus anciens puissent construire sur un mode coopératif un tissu urbain vivant. novemBRE 2016 k 47 Union des Gennevillois-e-s Soutenons notre lycée Galilée Notre lycée est fortement menacé pour la rentrée prochaine ! La dV éronique sortie de l’éducation prioritaire de cet établissement, qui Desmettre -Borel accueille 900 élèves, serait catastrophique : hausse des effectifs par classe (plus de 30), une dotation horaire qui diminuerait (moins d’heures en demi-groupe), moins d’assistants d’éducation, moins d’assistants pédagogiques, des dispositifs supprimés : comme l’accueil et le suivi individuel des élèves de seconde par deux professeurs principaux, les stages de révisions pour les terminales, les heures d’études le soir pour les élèves de seconde, les partenariats avec des grandes écoles et des universités pour favoriser les poursuites d’études après le baccalauréat. Depuis plusieurs années, ce lycée bénéficie d’un encadrement de qualité, d’un projet d’établissement ambitieux et de professeurs à l’écoute, c’est ce qui lui a permis d’obtenir, en 2015, un taux de réussite de 91 % (pour un taux attendu de Pour une ville unie au service de tous Les Agnettes : il faut un référendum ! Contrairement à ce que prétend le maire, l’Anru n’exige la démolition d’aucune tour. Ce qui est vrai, et qui est différent, c’est que l’Anru refuse pour le moment de subventionner la rénovation des cinq tours mais propose de soutenir la rénovation de deux tours à l’issue d’études complémentaires. Pour tenter, sans y parvenir, de mobiliser les habitants de façon simpliste contre l’Anru, le maire s’est permis d’essayer de faire croire que les habitants ne seraient pas tous relogés à Gennevilliers et que certains seraient obligés de quitter la ville ! Ce faisant il a dN asser Lajili Les républicains - divers droite Anru versus Les Agnettes L’Agence nationale pour la rénovation urbaine, créée en 2004, a pour vocation l’amélioration de l’habitat et Cheïkh de son environnement urbain. Son rôle est essentiel car il permet d’aider et d’accompagner les municipalités à mener à bien des projets de rénovation et d’amélioration de l’habitat social mais également privé. Les opérations déjà réalisées sur Gennevilliers telles que le Luth, les Grésillons, la Cité rouge ou bien encore La Caravelle à Villeneuve-la-Garenne, ont permis de redessiner le paysage urbain en créant de nouveaux espaces à vivre et surtout en désenclavant des constructions qui, au fil des ans, étaient devenues des ghettos ou des zones de non-droit. Les Agnettes ne sont pas dans ces cas de figure mais, il faut tout de dA lain 86) d’ailleurs félicité par l’Éducation nationale et les médias. Un internat a été ouvert cette rentrée, justement aussi pour favoriser la réussite scolaire. Alors pourquoi retirer des moyens pour l’éducation de nos lycéens ? Devons-nous subir les décisions prises par des personnes qui veulent que les conditions de travail des élèves se dégradent ? Un petit rappel : les zones d’éducation prioritaire ont pour ambition de lutter contre l’échec scolaire propre à certains établissements, c’est la mise en place de moyens pour aider les élèves à mieux réussir. Elles sont nées du refus de voir se développer dans notre pays une école à plusieurs vitesses. Si on reconnaît qu’un établissement doit être en zone d’éducation prioritaire, c’est que l’on a diagnostiqué un besoin, c’est-à-dire : nombre d’abandons en cours de scolarité sans qualification, les données économiques, démographiques, sociales, culturelles telles que la situation des familles, l’importance du chômage et oui, notre ville est concernée ! Citons Monsieur Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. » Notre ville est fière de notre lycée, c’est l’avenir des jeunes Gennevillois qui est touché, il ne faut pas oublier qu’un grand nombre de jeunes ont eu leur baccalauréat grâce à leur travail et à l’encadrement de qualité du lycée Galilée. surtout créé une grande inquiétude et même de l’anxiété, c’est ce qui m’a particulièrement frappé en discutant avec des habitants. Pourtant ils sont locataires de l’OPH qui est toujours contrôlé par la Municipalité et qui reste maître de la situation et notamment du relogement de ses locataires dans les cas de démolition d’une part de ses logements. La Municipalité ne tenait pas le même discours quand elle a décidé de son plein gré de détruire 147 appartements de la Cité rouge aux Grésillons et plus récemment la barre 11-21 de la rue des Agnettes et la barre de la rue Brenu. Pour la Cité rouge, la Municipalité avait organisé, avec le soutien de l’actuel maire, un référendum pour légitimer son projet. Eh bien pour les Agnettes nous demandons un référendum pour que tous les habitants puissent s’exprimer, car c’est leur avis, et non celui des élus, qui doit être déterminant pour le choix du projet de renouvellement urbain du quartier. même s’interroger sur les motivations de l’Anru à prévoir la démolition de certains immeubles afin de redonner un second souffle à ce quartier né au début des années soixante. Symbole du modernisme et de l’accès aux logements dignes et confortables, les Agnettes font, aujourd’hui, l’objet de toutes les attentions mais surtout de toutes les polémiques. La municipalité avec à sa tête Patrice Leclerc, sème le doute dans l’esprit des habitants de ce quartier en agitant des chiffons rouges et en criant au feu. Nous sommes en période électorale et, comme à son habitude, le maire et son équipe attisent et soufflent sur les braises pour mieux jouer les pompiers de service. Notre groupe demande une concertation entre les différents acteurs – mairie, Anru et surtout les habitants – lors d’une réunion publique afin de connaître le fond du dossier, ce que refuse la municipalité, lui permettant ainsi de faire croire ce qu’elle veut aux Gennevillois. Nous resterons très attentifs aux suites qui seront données à ce projet en dénonçant les manipulations politiciennes qui ne servent que ceux qui les créent. Réagissez sur notre site : [email protected] Contrairement à ce qui est affirmé ici, le maire a demandé un débat public à l’Anru par courrier en date du 30 septembre… demande rejetée dans une lettre en date du 5 octobre par Nicolas Grivel, son directeur général. Indépendants et Démocrates de Gennevilliers Des instincts primaires à l’exigence de rassemblement Les attentats de ces derniers mois ont eu pour conséquence de déplacer le curseur du débat politique Nkonda vers la droite : cette droitisation se matérialise par une augmentation de la réponse sécuritaire, par la résurgence de la rhétorique identitaire, ainsi que par la stigmatisation des musulmans qui, pour la plupart, sont parfaitement intégrés. Cette tendance a atteint un tel niveau que c’est un gouvernement socialiste qui a manifesté sa volonté de constitutionnaliser la déchéance de nationalité. Dans ce contexte, la primaire de la droite peut conduire à donner la prime au candidat le plus populiste, à celui qui sera le plus enclin à cliver et à surenchérir plutôt que de mettre en œuvre les mesures réellement efficaces. Cela constitue un problème car, si la sécurité doit être assurée d Brice 48 k novemBRE 2016 pour tous, elle ne constitue pas un projet de société : il sera donc nécessaire de créer une dynamique collective qui respecte et fédère toutes les composantes de la communauté nationale. Or, rétrospectivement, la France n’a pas toujours reconnu tous ses enfants et, souvent, ce sont les plus désœuvrés d’entre eux qui se sont retournés contre elle. C’est pourquoi le vivre ensemble ne peut plus rester qu’une simple incantation : nous avons besoin d’un projet qui nous rassemble. Cet impératif avait été très justement souligné par Martin Luther King : « Nous devrons apprendre à vivre ensemble, sinon nous allons mourir séparément comme des idiots. » L’issue de la primaire de la droite est importante : elle doit désigner un candidat qui a pleinement conscience des enjeux majeurs qui appellent à des réformes fortes et rapides, un candidat qui respecte les Françaises et les Français dans leur diversité. En d’autres termes, ce candidat doit allier le fond, celui des réformes, et l’intention, celle de servir l’intérêt général. En examinant les caractéristiques requises, seul Alain Juppé présente les qualités pour le poste : c’est pourquoi j’ai décidé de le soutenir. [email protected] mairie de gennevilliers les Pharmacies de garde 01 40 85 66 66 monpharmacien-idf.fr Dimanche 6 novembre Berthelier 38 avenue de Verdun 92390 Villeneuve-la-Garenne. les services de santé Centres municipaux de santé 3, rue de la Paix 80, avenue Chandon Vendredi 11 novembre (Armistice 1918) Boubia 4 rue Chevreul. Dimanche 13 novembre Cornaille centre commercial Leclerc, 10 avenue du Général-de-Gaulle. Dimanche 20 novembre 01 40 85 66 50 01 40 85 48 20 Dimanche 27 novembre Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 60 90 Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 Permis de construire (15e étage) 01 40 85 63 84 Centre de planification et d’éducation familiale 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83 Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47 Espace santé-jeunes 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62 Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 CDAG Centre de dépistage anonyme et gratuit Derdour 6 rue Gérard-Philipe 92390 Villeneuve-la-Garenne. numéros utiles Passeport, carte d’identité (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 Vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 01 40 85 48 20 Club ados (8e étage) 01 40 85 65 58 El Farah-Ounaha centre commercial Qwartz, 4 boulevard Gallieni. Consultation médico psychologique 01 41 47 94 80 Dimanche 4 décembre Vie libre 06 75 99 67 15 Drogues info service 0800 23 13 13 Centre Magellan (cure ambulatoire en alcoologie) Conseil local de la jeunesse (Espace Mandela - 20, av. Chandon) 01 40 85 49 94 01 41 21 05 63 Sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 01 47 99 97 16 Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 Siadpa (Service infirmier d’aide à domicile pour personnes âgées) 01 40 85 65 75 CCAS Action sociale 01 40 85 65 96 Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62 Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00 Ermine 98 voie Promenade 92390 Villeneuve-la-Garenne. LES Urgences Sapeurs-pompiers 18 Service médical d’urgence 15 Samu social (numéro gratuit) Commissariat de police 115 01 40 85 14 31 Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42 SOS médecins 92 01 47 07 77 77 CMS - Permanence médicale 15 de 20h à minuit, du lundi au samedi et de 9h à 13h, les dimanches et jours fériés SOS 92 (garde et urgences médicales) Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65 01 40 80 66 66 Hôpital St-Jean Centre médical Chandon 01 47 98 79 35 01 46 03 77 44 Centre de consultations chirurgicales des Grésillons sans rendez-vous du lundi au samedi de 9 h à 20 h 01 46 88 33 33 Centre antipoison 01 40 05 48 48 SOS suicide 01 40 50 34 34 Secours adolescents suicidaires 01 44 75 54 54 Allô Enfance maltraitée (24h/24) Les impôts Centre des finances publiques et trésorerie principale (1e étage) 01 47 99 58 47 Impôts des entreprises (4e étage) 01 40 85 43 00 0800 00 92 92 Urgences dentaires 01 47 78 78 34 Les Marchés Femmes victimes de violences 92 (de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44 Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h. Violences conjugales femmes info services (de 7h30 à 23h30) aux Grésillons 39, avenue des Grésillons, > mercredis et samedis. 39 19 EDF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92 GDF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33 SOS vétérinaires 01 47 45 51 00 Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09 (24h/24) Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54 SPA 01 47 98 57 40 CCAS Action sociale autonomie 01 40 85 65 85 CCAS Coordination gérontologique 01 40 85 68 68 Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 Vaccinations gratuites 01 40 85 67 70 119 Écoute Enfance 92 (8h30/23h) Jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59 au Village 62, rue Pierre-Timbaud. > mardis, vendredis et dimanches. au mini-marché du Luth parking du centre commercial, > lundis et jeudis de 15 h à 19 h. Maison des sportifs 01 41 21 22 60 Pôle emploi 01 41 47 22 40 Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) 01 40 85 66 04 Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 Mission locale 01 41 21 40 20 Espace départemental d’action sociale 01 41 21 14 50 Maison du tourisme Otsi 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12 Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60 ASVP (agents de l’environnement /surveillance de la voie publique) 0 805 010 300 novemBRE 2016 k 49 Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected] Patrice Leclerc Maire de Gennevilliers l l Coordination pôle éducatif Politique de la Ville Tél. 01 40 85 62 23 1e adjointe Yasmina Attaf 4e adjoint Finances et budget l quotidienneté l élections l voirie assainissement l services techniques l relations aux copropriétés l affaires civiles l vacances familiales l propriétés communales l infrastructures et bâtiments l affaires générales Tél. 01 40 85 62 32 Tél. 01 40 85 62 23 Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30 Semag l relation à la Métropole Véronique Desmettre-Borel Anciens combattants, mémoire et maisons de retraitre Maria-Blanca Fernandez épicerie sociale Christophe Bernier Projet sur les questions d’autisme Relations aux artistes gennevillois Jacques Briffault Installations classées et commission communale de sécurité conseillers territoriaux Anne-Laure Perez l Laurence Lenoir l Marc Hourson l Grégory Boulord l Délia Toumi l Chaouki Abssi l Nadia Mouaddine l 50 k novemBRE 2016 Référent pour le quartier des Chevrins l démocratie l coordination pôle démocratie participative l conseil économique local l gens du voyage Tél. 01 40 85 63 56 Isabelle Massard Prévention l sécurité l vie associative l ASVP Tél. 01 40 85 62 33 11e adjointe Philippe Clochette Référente pour le quartier du Village l logement l résorption du logement insalubre l politique de l’habitat l fonds de solidarité pour le logement Tél. 01 40 85 62 37 Référent pour le quartier des Agnettes l personnel communal l restauration l politique en direction des retraités l commission d’appels d’offres Tél. 01 40 85 62 31 14e adjoint Conseillers municipaux délégués Karine Chalah Centres de vacances 4-17 ans conseillers départementaux Elsa Faucillon Daniel Berder Relations internationales et mission appels d’offres ESS Gabriel Massou Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31 Développement de l'emploi et insertion professionnelle des jeunes l relations entreprises d’insertion Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30 Féminisme l lutte contre les discriminations l éducation à l’égalité Eloi Simon Conseil consultatif des services publics Mehdi Tadjouri 8e adjoint 13e adjointe Relations avec le conseil départemental et la région l lycée Galilée Enseignement maternel l élémentaire l relations collèges et université l plan de réussite éducative Tél. 01 40 85 62 33 Carole Lafon Social l solidarité l économie sociale et solidaire Tél. 01 40 85 62 32 Jacques Bourgoin Richard Merra Laurent Noël Grégory Boulord n Environnement l développement durable l espaces verts l circulations douces l installations classées l handicap et accessibilité Tél. 01 40 85 63 56 5e adjointe 7e adjointe 10e adjoint Missions spécifiques Laurence Lenoir Référente pour le quartier du Luth l relations avec les usagers. Tél. 01 40 85 62 31 Jeunesse l préadolescence Tél. 01 40 85 62 32 12e adjoint 2e adjoint Zineb Zouaoui Alexandra D’Alcantara 9e adjointe OPH l communication l développement économique l relations publiques l fêtes et cérémonies l commerces et marchés l tourisme Tél. 01 40 85 62 33 Développement du sport l relations associations sportives Tél. 01 40 85 62 30 Olivier Mériot 6e adjoint Référente écoquartier l urbanisme l aménagement l action foncière l enfance l centres de loisirs l grands travaux Tél. 01 40 85 62 30 Mohamed Grichi Référente centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines l petite enfance l culture Tél. 01 40 85 62 31 3e adjointe Marc Hourson Anne-Laure Perez Élus référents des quartiers Anne-Laure Perez : écoquartier - Zineb Zouaoui : Luth - Carole Lafon : Village Laurent Noël : Chevrins - Philippe Clochette : Agnettes Eloi Simon : Fossé-de-l’Aumône - Elsa Faucillon : Grésillons Yasmina Attaf : centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines conseillers municipaux de LA MAJORITÉ Françoise Kancel l Sonia Blanc l Zine Boukriche l Sylvie Morel l Délia Toumi l Fidèle Massala l Nadia Mouaddine l Morgane Comellec-Badsi l conseillers municipaux d’OPPOSITION Jacqueline Marichez-Cléro Alain Cheikh l Jean Denat l Brice Nkonda l Nasser Lajili l Claire Fiquet l Ahcen Meharga l l MNF CT LAB AN T ELL TIE ISÉ ES S MNF C C ONSULTAT IONS , PH ARMACI E, HOSPITA LISAT IONS , DÉPASSEMENTS D ’ HONOR AIRES , CH AMBRES PART ICULI ÈRES , PROTH ÈSES ET I MPLANTS DENTAIRES , ORTHODONT I E, OPT IQU E, CHIRURGI E DE LA MYOPI E, CONTR ACEPT ION , MATERNITÉ , SE VR AGE TABAGIQU E, AIDE À L ’ ACCÈS AU X SOI NS , CAUT IONNEMENT DE PRÊT I MMOBI LI ER , ETC . E L PÉCIA OFFRE S 3 S ISATION E COT MOIS D S T R E F F O l'une dhésion à première a te u to r u aux reçue o p té Territori n a S ks c a s des P des option er septembre 1 e l e entr re 2016 b m e c é d 1 et le 3 Créateur de solidarité depuis 1933 * Mutuelle Nationale des Fonctionnaires des Collectivités Territoriales 3 rue Franklin CS 30036 93108 Montreuil Cedex - www.mnfct.fr POUR ADHÉRER 0 810 46 47 48 Service 0,06 €/min + prix d'appel Mutuelle régie par le livre II du code de la mutualité, adhérente à la Mutuallité Française. SIREN 784 442 899 - document non contractuel - 2016 GA R