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a
n
s
après...
20
L
Il y a 20 ans, le Stade de Reims était rayé
de la carte du football professionnel
français. Dimanche, il se retrouvera
pourtant sur la ligne de départ
du 80e championnat de Ligue 1...
E Stade de Reims renaît
de ses cendres. Comme
un mythe, il entretient sa
légende. Donné pour mort, il
resurgit de nulle part pour
reprendre sa place à la table
de l’élite. Entre sa mise en liquidation et son retour en Ligue 1,
l’un des clubs chéris des Français s’est reconstruit lentement. A coup de larmes, de
sueur et de sang.
En six étapes, voici l’histoire
d’un retour vers le futur.
1992, le redémarrage
En 1992, le Stade de Reims
n’est plus. Le club a été liquidé
au printemps. Le Stade de
Reims Champagne a repris un
flambeau dont la flamme est
quasi éteinte et tente de se
reconstruire dans l’urgence en
Division d’Honneur.
La première sortie (4-4 à
Chaumont) donne le ton car
la bande à Daniel Duval, composée de jeunes inexpérimentés, s’englue dans un championnat où le mythe rouge et
blanc continue d’œuvrer. Surtout en sa défaveur face à des
adversaires sur-motivés. Il faudra le retour de quelques
anciens pros (Abreu, Bertolino,
Tony et Rosario Giannetta) la
saison suivante afin de permettre au club d’enclencher la
marche avant.
1999, coup de pouce
au passage
Du redémarrage en DH sous la houlette de Daniel Duval au retour dans l’élite en passant par l’ère Féret - Fauré et la parenthèse Luis Fernandez, le Stade a bien grandi.
Le Stade bâtit sa deuxième vie dans la difficulté. Scotchés pendant quatre saisons au plus bas niveau national (le CFA2), les
Rémois veulent franchir les étapes suivantes beaucoup plus
rapidement.
Alors, quand son club est mis en échec sportivement par
Pontivy au terme d’un ultime match de barrage d’accession au
National dramatique dans son déroulement (3-3 après prolongations), le président Christophe Chenut – qui a succédé à JeanClaude Héraut – n’hésitera pas. Il jouera de son entregent afin
de récupérer la mise sur tapis vert : l’intervention de la DNCG
à l’encontre du club breton enverra le Stade en National à sa
place.
2002, triste retour au professionnalisme
Reims effectue son retour dans un championnat professionnel en mai 2002 après onze ans d’absence. Onze ans, c’est long
d’autant que la Ligue 2 n’a pas attendu les Champenois…
Circonstance aggravante, le club se loupe dans son recrutement. En perpétuelles difficultés sportivement, le vestiaire affiche ses clans et sa désunion. Puis il implose carrément quand
Denis Goavec arrive pour remplacer Marc Collat sur le banc : le
technicien breton est dépassé par les évènements et manque
d’autorité face à ses joueurs.
Cette saison 2002-2003 est un fiasco et renvoie le Stade là d’où
il vient : en National.
2004, un nouveau président
Le retour en Ligue 2 est officialisé dès mai 2004 et s’accompagne d’un changement à la tête de l’organigramme rouge et
blanc. Christophe Chenut, appelé à des fonctions dirigeantes au
journal L’Equipe en mai 2004 passe les rênes stadistes à un
homme du cru : Jean-Pierre Caillot.
Ce dernier, vice-président du club depuis mai 2001, est déjà
impliqué dans la gestion quotidienne du club puisque Chenut
vit et travaille à Paris durant la semaine. Il va d’abord s’atteler
à asseoir le Stade en Ligue 2 avant de lui donner des ambitions.
L’arrivée d’un technicien confirmé,Thierry Froger, les venues
de joueurs cadres tels que Delmotte, Didot puis Liébus,Tourenne,
Fauré... s’inscriront dans cette stratégie.
Mais la montée en puissance ressemble à un parcours de montagnes russes.
2009, au bord du précipice
Le Stade de Reims, c’est aussi une tradition de beau jeu. Ce
n’était pas vraiment le souci du « réaliste » Froger. Mais c’est
justement le crédo de Didier Tholot qui lui succède. Le club a
perdu son ticket gagnant Féret - Fauré durant l’intersaison 20082009 et n’a plus de réels leaders techniques en rayon pour assurer le pari du jeu. L’équipe ne quitte pas la zone de relégation.
Aussi, puisque les hommes forts ne se trouvent pas sur le terrain, on va en mettre ailleurs : les dirigeants tentent un coup de
poker, sacrifiant le malchanceuxTholot pour l’ultra médiatique
Luis Fernandez.
Luis, en dépit d’une agitation quasi permanente, ne sauvera
rien. Voici à nouveau le National. Financièrement, le club ne peut
pas se permettre de s’y éterniser. Il en va de son statut pro et
donc de sa survie.
2011, année gagnante
Avec les organisations en vogue – un 4-2-3-1 ou un 4-3-3
offensifs – Hubert Fournier a trouvé des schémas de jeu répondant à ses aspirations. Sauf que le football proposé par son
équipe, souvent agréable, gagne trop peu durant la première partie de la saison 2010-2011 (19e en décembre 2010).
L’ancien défenseur de Lyon – qui a troqué son survêtement
d’adjoint de Marc Collat en National pour celui d’entraîneur en chef
en Ligue 2 – n’a pas encore trouvé un bloc équipe efficace et une
assise technique permettant de ressortir les ballons proprement.
Enfin, au début de l’année 2011, les pièces du puzzle s’emboîtent parfaitement. La confiance et la sérénité aidant, les Rouge
et Blanc empocheront 63 points sur les 37 matches disputés en
championnat durant l’année civile (meilleur total à égalité avec
Clermont) tout en s’autorisant un parcours (1/4 finale contre Nice)
en Coupe de France.
Surtout, l’élan décisif pour une montée en Ligue 1 espérée
depuis 1979 y sera donné.
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