Dossier hygiene - Ecole Rockefeller

112012
L’Hygiène
DEVOIT Amandine – FERNANDEZ Camille
Grpe 2
Culture Générale
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SOMMAIRE
I – Les différentes mesures en hygiène
1) L’hygiène alimentaire
a. Définition
b. Bonne alimentation = bonne hygiène de vie
2) L’hygiène corporelle
a. Définition
b. Se lever les mains, les dents
c. Les conséquences du manque d'hygiène
3) L’hygiène hospitalière
a. Définition
b. Les infections nosocomiales
c. Les différentes mesures mises en œuvre
4) Les différentes tranches de population
a. Pour les différents publics
b. En fonction des cultures
II – Les moyens mis en œuvre et leurs conséquences
1) La prévention
a. L'éducation
b. Intervention
2) Comment à évolué l'hygiène ?
3) Les différents enjeux
a. Santé publique
b. Social et sanitaire
c. Politique
4) Les excès d’hygiène
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L'hygiène, vient d’Hygie, une déesse grecque. L'hygiène est l'ensemble des
comportements, concourant à maintenir l'individu en bonne santé. C’est un ensemble de mesures
destinées à prévenir les infections et l'apparition de maladies infectieuses. Elle se base
essentiellement sur trois actions :
• le nettoyage et la détersion
• la désinfection
• la conservation.
L'hygiène a un rôle indéniable, pour la sante individuelle comme collective. Elle limite,
certes, les infections, mais n’est pas seulement, une question de microbes. Elle renvoie à des
codes sociaux, liés aux cultures, et aux situations de vie. Pour commencer, on va déterminer les
différentes hygiènes, puis on va expliquer quels sont les moyens mis en œuvre, pour prévenir la
population, et quels sont les enjeux de l'hygiène.
I – Les différentes mesures en hygiène
1) L’hygiène alimentaire
a. Définition
L'hygiène alimentaire correspond à une alimentation saine, répondant aux besoins de
l'organisme, et n'engendrant pas de problèmes de santé.
b. Bonne alimentation = bonne hygiène de vie
Pour avoir une bonne hygiène de vie, il faut faire attention à notre alimentation en veillant
à ne pas manger trop de produits sucrés, gras, mais aussi salés et en mangeant équilibré c'est-àdire des fruits et des légumes.
Pour avoir une bonne hygiène de vie, il faut également surveiller son poids grâce à l’IMC
(Indice de Masse Corporelle) : il est égal au quotient du poids en kilogramme par la taille en cm
élevé au carré : IMC = P(en kg)/T2 (en mètre).
Le poids selon l'indice de masse corporel
Classification
I.M.C. (kg/m2)
Maigre
< 18
Normal
18-25
Surpoids
25-30
Obèse
30-35
Obèse sévère
35-40
Obèse massive
> 40
2) L’hygiène corporelle
a. Définition
L'hygiène corporelle est une pratique essentielle, qui contribue grandement à réduire les
infections par des micro-organismes pathogènes, notamment en limitant les contaminations interindividus.
b. Se lever les mains, les dents
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La pratique de l’hygiène des mains, plus simplement désignée par « lavage des mains »,
consiste en l’application d’une série de mesures destinées à assurer la propreté des mains dans un
objectif essentiellement sanitaire. Le but du lavage des mains, dans la vie quotidienne, est la
détersion, en laquelle consiste à enlever les saletés, notamment les graisses et la matière
organique, d’éventuels produits toxiques, et certains micro-organismes.
Dans les milieux de soin, la pratique de l’hygiène des
mains, a pris une place prépondérante face à la lutte contre
les infections nosocomiales.
Il existe trois types de lavage des mains pour le
personnel soignant :
• le lavage simple : il dure 30 secondes, et s’effectue
avec un savon doux.
• le lavage antiseptique : il dure 1 minute et
s’effectue avec un savon antiseptique lors des soins
nécéssitants une asepsie rigoureuse (pose d’un
cathéter périphérique, d’une sonde urinaire, etc.).
Ce type de lavage est aussi obligatoire lors d’un
contact avec un patient en isolement septique et
protecteur (à l’entrée et à la sortie de la chambre).
• le lavage chirurgical : il dure 3 minutes, et
s’effectue avec un savon antiseptique ainsi qu’une
brosse stérile. Il est indispensable avant tous
gestes chirurgicaux (interventions chirurgicales,
pose de drains, etc.).
Il existe également les solutions hydroalcooliques qui s'utilisent très facilement; sans
eau, elles tuent les micro-organismes. Et grâce à de petites bouteilles, nous pouvons avoir avec
nous toujours une solution hydroalcoolique.
L’hygiène bucco-dentaire est un ensemble de pratiques
strictement mécaniques permettant d'éliminer la plaque
dentaire qui se forme naturellement et en permanence à la
surface des dents. L'élimination de la plaque dentaire, permet
d'éviter les maladies parodontales. En effet, les bactéries sont
responsables d'une irritation des gencives (gingivite), qui
deviennent rouges, gonflées ou ulcérées (perforées), et
saignent abondamment à la moindre sollicitation mécanique
(brossage, air pulsé). Cette situation risque de dégénérer en
parodontite entraînant l'apparition de mobilité puis la perte
des dents.
Seuls les moyens mécaniques permettent d'éliminer la plaque dentaire quotidienne : tous
les autres moyens sont inefficaces pour atteindre une hygiène dentaire excellente. Une dent
propre est aussi lisse que du verre, et c'est la langue, seule capable de percevoir l'épaisseur d'un
cheveu (0,01 mm), qui est le moyen le plus efficace pour réaliser ce contrôle après le brossage
quotidien.
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Cependant il faut prévenir les caries.
En effet, une bonne hygiène dentaire est importante pour la santé des dents mais aussi
pour la santé en général. Des habitudes positives prises dès le plus jeune âge ont les meilleures
chances de se prolonger toute la vie. Les adultes : parents, assistantes maternelles ... jouent un
rôle fondamental dans cet apprentissage.
cette prévention est basée sur 4 points essentiels :
• brossage régulier des dents après chaque repas pendant 3 min de la gencive vers la dent.
Toutes les facettes de la dent doivent être brossées. Sur la surface qui broie les
aliments le brossage se fait d'arrière en avant.
• visite régulière chez le dentiste.
• consommation modérée de sucre.
• prise de fluor dès le plus jeune âge (conseillée chez la femme enceinte): le fluor renforce
la structure de la dent.
on peut prendre du fluor sous différentes formes
• comprimés, gouttes.
• eau fluorée.
• sel fluoré (sel de cuisine sur le paquet duquel est indiqué : sel iodé fluoré).
on peut aussi utiliser le fluor par voie locale
• dentifrice.
• gomme à mâcher.
• bain de bouche.
VOIR ANNEXE 1
c. Les conséquences du manque d'hygiène
D'après une étude parue, il y’a quelques semaines, une personne sur cinq ne se lave pas
tous les jours. Cela ne concerne donc pas que les sans-abris par exemple, qui eux ne peuvent pas
avoir le plaisir de prendre au moins une douche par jour.
Ce type de comportement peut avoir de nombreuses conséquences; comme par exemple le
développement d'infections, de maladies parfois contagieuses, d'infections sexuellement
transmissibles ...
Nous trouvons aussi trois grands types d’affections cutanées liées à un manque d’hygiène
corporelle, principalement présentes chez les sujets en état de précarité.
• les infections bactériennes comme les furoncles, les folliculites, l’impétigo, l’érysipèle …
• les infections parasitaires, comme les pédiculoses (poux) du corps ou des cheveux chez
l’adulte, la gale, la fièvre des tranchées qui fait actuellement sa réapparition.
• les affections des pieds (mycoses plus ou moins associées à des infections bactériennes).
Le manque d'hygiène peut également être une cause de transmission d'I.S.T. En effet,
une personne qui a une hygiène corporelle négligée, peut développer des « pathologies » au niveau
sexuel, qu'il peut transmettre lors d'un rapport sexuel. Par exemple : une mycose, la syphilis.
3) L'hygiène hospitalière
a. Définition
C’est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour prévenir la propagation des infections.
b. Infections nosocomiales
C’est une infection apparaissant chez un patient qui a été admis à l’hôpital pour une autre
raison que cette infection.
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Les infections sont causées par des micro-organismes. Le plus souvent par :
− des bactéries
− des virus
− des mycètes (moisissures, levures, champignons)
Environ 3.500 décès sont directement attribuables aux infections nosocomiales, chaque
année en France. Ce chiffre publié dans le ‘Journal of Hospital Infection’, d'avril 2012, confirme
les chiffres français de 9000 décès annuels dont 4200 pour des patients qui n'avaient pas au
départ un mauvais pronostic vital à court terme. En France, le taux moyen des ces infections a
diminué d'environ 50%, en 10 ans grâce à un plan de lutte très structuré et « musclé ». Rappelons
que la plupart de ces infections pourraient être évitées par des mesures de prévention connues :
isolement des patients (un patient = une chambre, une salle de bain), hygiène des mains
impeccable, nettoyage des locaux renforcé, et ratio de personnel infirmier augmenté. De
nombreux outils électroniques de contrôle et mesure ont été mis au point pour mieux gérer la
prévention et le contrôle de ces infections et alléger la tâche du personnel. ADVIN prone la
déclaration obligatoire de toutes les infections, ce qui permettrait d'en connaître l'importance
exacte en temps réel. Confronter les hôpitaux et le personnel à la réalité des chiffres est une
mesure incitative à l'amélioration puissante. Le public aurait ainsi l'heure juste sur l'hôpital qu'il
doit fréquenter. Un bas taux d'infection est un excellent indicateur de la qualité des soins. La
France, l'Ontario, et 28 états américains publient ces chiffres.
c. les mesures prises
Le lavage spécifique des mains par les professionnels de santé, l'utilisation de gants
suivant les tâches à accomplir, par les différents professionnels de santé; utiliser des
préservatifs à usage unique; avoir une bonne hygiène, en particulier locale; toutes les campagnes
publicitaires pour la prévention de l'obésité, du SIDA mais aussi contre les infections
nosocomiales ...
4) Les différentes tranches de population
a. Pour les différents publics
Pour les femmes enceintes, l'hygiène est différente de celle des autres individus.
Pendant la grossesse, le corps évacue des déchets supplémentaires, rejetés par le fœtus : elles
transpirent davantage. Par ailleurs, les hormones de grossesse augmentent les secrétions
vaginales. C'est pourquoi il est important d'effectuer une à deux toilettes par jour, pour
maintenir une bonne hygiène corporelle. Les dents et les gencives sont plus fragiles, pendant la
grossesse : il y a souvent un gonflement ou des saignements. Pour prévenir ces désagréments, il
est important de se laver les dents au moins deux fois par jour. Une consultation auprès d'un
dentiste est recommandée, en début de grossesse, ainsi qu'après l'accouchement, pour traiter et
dépister les éventuelles caries. L'alcool et les cigarettes ont des effets nocifs, sur le fœtus : la
nicotine et l'alcool passent a travers le placenta, ce qui peut entrainer plusieurs conséquences,
telles que des perturbations du développement cérébral, problèmes respiratoires, troubles
vasculaires, risque de naissance prématurée …
Le nombre de douches et de toilettes, doivent être proportionne a l’effectif des
détenus. Pourtant, les toilettes et les douches sont insalubres et en nombre insuffisant. La
fréquence d’accès aux douches est fixée, au minimum, à trois par semaine, en plus d’une douche
prévue après les séances de sport et au retour du travail, depuis le décret du 8 décembre 1998.
Aucun texte ne prévoit le droit pour le détenu de se doucher seul. La plupart de temps, les trois
douches hebdomadaires sont rarement dispensées, notamment en raison de l’insuffisance des
installations sanitaires. Les détenus doivent en principe recevoir une alimentation variée,
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répondant aux règles de la diététique et de l’hygiène, tant en ce qui concerne la qualité que la
quantité. Le régime alimentaire distribué devrait tenir compte de l’âge, l’état de santé, la nature
du travail et les convictions philosophiques et religieuses des détenus. En réalité, tant
quantitativement que qualitativement, les repas s’avèrent souvent insuffisants et les détenus qui
le peuvent complètent leur alimentation par des achats en cantine. La nourriture parvient souvent
froide aux détenus. Trois repas par jour doivent être distribués, à des heures fixées, par le
règlement intérieur de la prison.
Les problèmes bucco-dentaires chez les personnes âgées sont préoccupants. 45% des
plus de 65 ans ont au moins une carie, 35% ont des racines résiduelles, 27% ont une pathologie
parodontale, 17% ont des saignements et 15% ont une édentation totale. Si des soins ne sont pas
apportés régulièrement à ces personnes, leurs maladies liées aux dents et à la bouche peuvent
sensiblement s’aggraver. Une bonne hygiène bucco-dentaire facilitera l’alimentation, la
communication et la qualité de vie au quotidien. L'élimination des foyers infectieux restent un
objectif prioritaire, ainsi que de rétablir la fonction masticatoire. Concernant leurs hygiènes
alimentaire, il faut qu’elle garde une alimentation saine et équilibrée, si elles veulent rester le
plus longtemps active et en bonne sante. Les besoins énergétiques des personnes âgées sont
généralement inférieurs à ceux des personnes plus jeunes, mais leurs besoins en protéines et
micronutriments sont au minimum égaux. Il est très important que les personnes âgées
choisissent des aliments nutritifs, afin de retirer suffisamment de nutriments d'une plus faible
quantité de nourriture. Pour que les personnes âgées mangent suffisamment, il y’a plusieurs
moyens : donner de petits repas fréquents et variés pour stimuler l'appétit, donner des aliments
tendres en cas de mauvaise dentition ou de douleurs aux gencives, préparer les aliments en
respectant l'hygiène, afin d'éviter la diarrhée et autres infections qui peuvent rendre les
personnes âgées vraiment malades …
b. En fonction des cultures
Selon les croyances, les valeurs, et les cultures, on peut remarquer une différence
d’hygiène.
Comment se laver quand on a tout juste de l’eau pour boire ? L’hygiène corporelle est dans
beaucoup de régions africaines un luxe que malheureusement beaucoup ne peuvent pas se
permettre. En Afrique subsharienne, les Hommes n’accordent pas une place très importante à
leurs cheveux, qu’ils doivent laver uniquement avec du beurre de karité. En Cote d’Ivoire,
l'hygiène est principalement basée sur l'hygiène dentaire : ils se lavent très régulièrement les
dents, et le visage, et se lavent les mains à chaque fois après avoir été aux toilettes. Ils prennent
beaucoup soin de leurs teints, et les bébés sont baignés plusieurs fois par jour pour favoriser
leurs bien-être. Au Maghreb, les maisons sont très scrupuleusement entretenues et on se lave les
mains après chaque passage aux toilettes.
Les Américains, se lavent plusieurs fois par jour, mais, pour la poussière, ils sont moins
pointilleux, contrairement, au Maghreb.
Dans l’Islam, ils doivent se laver trois fois tout le corps avec la main gauche (la droite étant
considérée, comme pure et donc pour manger). En Asie, l'hygiène des pieds est plus importante
que tout le reste : le pied est divisé en zones réflexes, et est donc la représentation miniaturisée
du corps humain.
II] Les moyens mis en œuvre et leurs conséquences
1) La prévention
L'hygiène préventive de décline, selon l’Organisation Mondiale de la Sante, en trois
classes de prévention :
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•
La prévention primaire : éducation à la santé, campagnes d'information, rôle des
•
•
praticiens de santé naturopathes …
La prévention secondaire : dépistage, vaccinations …
La prévention tertiaire : accompagnement des pathologies lourdes pour en éviter
les troubles secondaires ou associés.
a. L'éducation
On a, premièrement, des facteurs socio-culturels : son modèle parental en termes
d'hygiène, ses liens sociaux en général, les normes d'hygiène de son groupe social, de la société
qui l’entoure, l’influence de la mode, et du marketing, les publicités autour des produits d'hygiène
… Tout cela, contribue à son éducation, en matière d'hygiène.
Ensuite, on a des facteurs psychologiques : son vécu de la toilette (plaisir, contraintes …), son
identification a des pairs (copains, idoles …), son estime de lui-même …
Sinon, a l'école, on peut trouver des affiches ‘se laver les mains, après le passage aux toilettes’,
des interventions, et des jeux ludiques. Sur Internet, on trouve plusieurs sites, qui proposent une
multitude de jeux, abordant l’histoire de l'hygiène, l'hygiène domestique, corporelle :
www.hygiene-educ.com ou www.e-bug.eu, et même a la télévision, on trouve certaines émissions,
comme ‘C’est du propre !’.
b. Interventions ( ? )
L'autorité territoriale désigne un ou plusieurs Agent(s) Charge de la Fonction
d’Inspection, après avis du Comité Hygiène et Sécurité, qui sont charges d’assurer une fonction
d’inspection, dans le domaine de l'hygiène et de la sécurité. Il assure une mission de contrôle et
de conseils : charge de contrôler les conditions d’application de la réglementation en matière
d'hygiène et de sécurité au travail (Code du Travail et Décret n°85-603 du 10 Juin 1985),
propose a l'autorité territoriale compétente, toute mesure qui lui permet d'améliorer l'hygiène,
la sécurité du travail, et la prévention des risques professionnels.
2) Comment a évolué l'hygiène ?
•
A la préhistoire, le mot « hygiène » était encore difficile à définir. Les survivants
faisaient les déductions utiles à leur sauvegarde. Cela se limitait juste à l’hygiène alimentaire (ne
pas manger tout ce qui tombe sous la main).
•
Durant l’antiquité, le principe d’hygiène est beaucoup plus évolué, les romains et les grecs
pratiquaient des rites de purifications vouer à la déesse Hygie (c’est de la, que vient le mot
‘hygiène’). Attentifs aux soins corporels, les romains passaient beaucoup de temps à se baigner
dans les thermes collectifs.
•
Au Moyen-âge, on fait ses besoins parfois devant tout le monde. On se baigne beaucoup
en ville où l'hygiène corporelle est très présente. En ville, on se parfume, on se coiffe, et il
existe même des blanchisseurs. Dans les rues, c'est l'époque du "tout-à-la rue", les excréments
et eaux usées s'y mêlent et nagent dans les fosses se trouvant au centre des rues.
•
La Renaissance, est une époque où l’hygiène est différemment perçu, les maladies grave
telles que la syphilis, se propagent et aucun scientifique n’était en mesure d’expliquer ce
phénomène. Alors les gens pensaient que l’eau pénétrait dans le corps par les pores de la peau et
transmettait la maladie. On pensait qu'une couche de crasse protégeait contre les maladies. La
toilette corporelle devient donc sèche. Lorsqu’un habit blanc devenait noir, cela devait forcément
être positif car il avait « capté la saleté ». Donc, plus besoin de se laver. Mais, l'eau est utilisée à
des fins thérapeutiques où l’on associe des plantes pour le bain ou en décoction ...
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•
Au XVIIIème siècle, les latrines collectives réapparaissent dans les maisons, et jeter ses
excréments par la fenêtre, qui était devenue courant est maintenant interdit. On incite aussi les
habitants des villes à jeter leurs ordures dans les tombereaux affectés à cet effet.
•
Au XIXème siècle, est le siècle du renouveau de l'hygiène :
la création de fosses sceptiques et d’un mécanisme d'évacuation des eaux usées jusqu'à l'égout
pour toute nouvelle construction. C'est le début du « tout-à-l'égout ». Les "water-closet" (WC)
font leurs premières apparitions. A cette même période, la science fait de grands progrès et de
nombreuses bactéries sont découvertes ainsi que leurs rôles dans les infections et qu’il est
possible de s’en protéger. Le lavage des mains et la toilette quotidienne à l’eau et au savon, se
dessinent a cette époque. Leurs buts prioritaires était de vaincre les maladies contagieuses
(peste, choléra …).
•
Au XXème siècle, les conférences internationales de la fin du 19ème aboutissent à la mise
en place d'un office international d'hygiène publique, qui s'installe à Paris en 1907, et qui
deviendra l'OMS (Organisation mondiale de la santé) en 1946. Une lutte et une coopération
s'engagent contre les maladies infectieuses. La notion d’hygiène est enseignée dans les écoles
afin d’étendre cette notion dans la société. Avec les progrès en biologie, les scientifiques ont pu
démontrer les mécanismes de contaminations, d’infections, etc.…
3) Différents enjeux
a. Sante publique ( ? )
L'hygiène est un enjeu de la sante publique (= activité organisée de la société visant à
promouvoir, à protéger, à améliorer et, le cas échéant, à rétablir la santé de personnes, de
groupes ou de la population entière), l'accès à un environnement (eau, air, sol, écosystèmes)
propre et sain étant une condition première du développement durable. L'accès à l'eau potable a
en particulier été reconnu au sommet de la terre de Johannesburg comme un enjeu majeur pour
le XXIe siècle. Ceci passe aussi par une réduction et bonne gestion des déchets et des
substances potentiellement toxiques ou contaminantes. L'apprentissage des mesures barrières
(utilisation du préservatif, hygiène quotidienne, mise en quarantaines, hygiène des mains) est un
enjeu d'hygiène publique face aux risques de maladies nosocomiales, d'épidémies ou de pandémies
(sida, tuberculose, grippe, etc.).
b. Social et sanitaire
On a donc, d’abord, une problématique sanitaire, qui est d'éviter d’attraper des maladies
et des infections, et d'éviter de les transmettre aux autres individus. Pour se faire, on a
plusieurs types d'hygiène : hygiène corporelle (lavage des mains, du corps, des dents …), hygiène
alimentaire (frigo, respect de la chaine du froid …), hygiène domestique (entretien du linge, de la
maison …), et l’hygiène citoyenne (poubelles, nettoyage des rues, des crottes de chien …).
Et ensuite, on a une problématique sociale, avec le bien-être individuel (plaisirs personnels, éviter
d'être exclu …) et collectif (pouvoir vivre et travailler ensemble). Pour intégrer un groupe social,
il faut respecter certains codes, tels que l’attitude (rots, crachats, respect de l’environnement,
pratiques de ménage …), et l’apparence (taches vêtements, rangement de la maison, cheveux gras
…).
c. Politique
Sur le plan mondial, les sommes investis dans la sante sont considérables. Par exemple, en
2002, le marché du médicament, a été évalué à 430,3 milliards de dollars (220 milliards en 1992).
De plus, la consommation médicale progresse plus vite que le PIB. Le marche pharmaceutique a
augmente de 203 milliards d’euros.
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4) Les excès d'hygiène
Lorsqu’on évolue dans un monde aseptisé, on a du mal à se défendre contre le microbe
que, de toute façon, on va rencontrer (spécialement les enfants). Notre obsession de la propreté
diminue nos défenses naturelles. Or, certains microbes peuvent être bénéfiques à l'organisme,
notamment ceux qui colonisent les intestins ou la salive : ils facilitent la digestion mais aussi
repoussent les autres éléments pathogènes. D'après, Thomas McDade (Northwestern University
à Chicago), des environnements ultra-hygiéniques dans l'enfance, peuvent augmenter le risque
d'inflammation à l'âge adulte, ce qui à son tour accroît le risque de contracter un grand nombre
de maladies, notamment cardiovasculaires. L'excès d'hygiène, prive les fonctions immunitaires
des individus, d'apports extérieurs importants qui sont nécessaires pour guider le développement
de ces fonctions jusqu'à l'âge adulte. Cette étude dirigée par Thomas McDade, tend à montrer
que sans ces apports, les inflammations présentent plus de risques d'être insuffisamment
régulées.
L’hygiène, indispensable à la santé, et au bonheur, permet le triomphe individuel et
social. Malgré les différentes sortes d’hygiène (alimentaire, corporelle …), et malgré les
différences entre les cultures, les valeurs, les classes sociales, les âges, et le statut, elle permet
le bien-être individuel et collectif. Bien qu’il ne faille pas, être dans l’excès, il y’a tout de même
des règles de base, qui sont héritées de l’éducation.
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ANNEXE 1
PERCEPTIONS ET IDEES RECUES
tâches chronophage
tâche évoquant le dégoût
tâche facultative, secondaire
et non urgente
soins embarrassants et agressifs
nervosité du personnel soigant
soins dangeureux
Soins buccodentaires
Peu ou non réalisés
MANQUE DE FORMATION,
DE CONNAISSANCES
ET D'ENSEIGNEMENT
manque de connaissances
(ex : pratiques inadéquates,
non-respect des protocoles,
conditions physiques des patients
non respectées, non-respect de
la dignité des patients,
Conséquences sur la santé ignorées...).
niveau d'enseignement et formation
interne insuffisants (ex : enseignement
éphémère ou accessoire ou absent...).
ORGANISATION ET SERVICES
ET ENVIRONNEMENT
manque de soignants, contraintes
de temps, rigidité des plannings,
interruptions fréquentes, diminution
de la qualité des soins, diminution
du temps passé avec les malades,
déshumanisation.
manque d'équipements et de
matériels (ex : matériel insuffisant,
inapproprié, de mauvaise qualité,
usagé...).
manque d'encadrement, absence
de validation (décisions, planification,
transmissions ciblées).
Difficultés empêchant la dispensation des soins bucco-dentaire aux
personnes âgées par le personnel soignant selon les observations du chargé
d'étude et les déclaration du personnel soignant.
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ANNEXE 2
Sites Internet qui nous ont aidés pour nos recherches :
http://www.sexophysio.com/hygiene.php
http://www.cdg50.fr/fr/fiches-et-documents-pratiques-gc75.html ACFI
http://www.guidegrossesse.com/grossesse-precautions/hygiene-devie-pendant-la-grossesse.htm
http://www.lesmaisonsderetraite.fr/sante/hygiene-dentaire.htm
http://sante.gouv.fr/
http://www.fao.org/docrep/008/y5740f/y5740f0c.htm
http://www.hygieneeduc.com/fr/profs/corporelle/guide/presentation3.htm
www.mnh.fr/telechargement/AS-TAP2010.pdf
http://www.lhygiene-corporelle.sitew.com/#Accueil.A
http://lci.tf1.fr/science/sante/2009-12/l-exces-d-hygiene-pendant-lenfance-nuit-a-la-sante-5587691.html
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