archetier - Institut National des Métiers d`Art

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archetier - Institut National des Métiers d`Art
ARCHETIER
ARCHETIER
MÉTIER
Indissociable des instruments à cordes frottées, l’archet sert à mettre les cordes en
vibration.
Originellement fabriqué par l’ébéniste et se présentant sous la forme d’un arc
simple à la courbe convexe, puis d’une baguette droite, l’archet s’est modifié et a
vu sa cambrure inversée avec l’évolution du répertoire musical dès le XVIIIème
siècle. L’exigence des musiciens quant à la qualité et aux caractéristiques de
l’archet donna alors naissance à un nouveau métier, celui de facteur d’archets.
La fabrication d’un archet implique la maîtrise de savoir-faire appliqués au
façonnage du bois mais aussi à l’emploi d’autres matériaux nobles et notamment
l’ivoire, la nacre, l’écaille, l’or, l’argent, etc. Elle nécessite environ quarante heures
de travail pour un archetier expérimenté.
L’archet est composé de trois principales parties : la baguette, la hausse et la
mèche. La longueur et le poids d’un archet varient selon l’instrument auquel il est
destiné (violon, alto, violoncelle, contrebasse). Plus l’instrument est volumineux,
plus l’archet est court et lourd.
Jusqu’au XVIIIème siècle, les baguettes étaient façonnées dans des essences de
bois issues de diverses espèces d’arbres exotiques). Depuis, on utilise presque
exclusivement le bois de pernambouc qui provient du Brésil. Il s’agit d’un bois
doté d’une densité exceptionnelle associée à une rigueur, une nervosité, une
flexibilité, une élasticité et une capacité vibratoire importantes, caractéristiques
qui en font un matériau particulièrement adapté à l’archèterie. Certains archetiers
ont expérimenté de nouveaux matériaux et en particulier la fibre de carbone pour
leur production artisanale. Toutefois, ces matériaux n’offrent pas de
caractéristiques équivalentes à celles du bois de pernambouc.
L’archetier scie dans une planche des ébauches de baguettes qui sont laissées à
reposer pendant plusieurs années avant d’être utilisées. Elles sont rectilignes et se
terminent à une extrémité par un petit bloc taillé dans la masse qui correspondra
à la tête de l’archet. Puis, il rabote la baguette de section carrée, lui donne une
section octogonale en rabattant les angles et l’amincit vers la tête.
La baguette ainsi façonnée doit ensuite être courbée. L’archetier procède à un
cambrage à chaud : il chauffe le bois dans un mouvement de va et vient au-dessus
d’une vive source de chaleur. Il exerce ensuite une pression sur la baguette en
prenant appui sur le bord de l’établi. La courbe doit être régulière sans bosse ou
creux et la cambrure doit être accentuée vers la tête. Il perce une mortaise dans la
tête de la baguette et recouvre la partie plate par la plaque de tête, petite pièce en
ivoire, en corne, en argent ou en or, collée sur une semelle en ébène.
La hausse est mobile et coulisse sur la baguette pour permettre la tension de la
mèche. Elle est sculptée à l’aide de ciseaux à bois, de limes et de canifs dans un
petit bloc d’ébène, d’ivoire, d’écaille ou de corne et est souvent ornée d’une pastille
de nacre.
Une mortaise est creusée dans la partie de la hausse qui n’est pas en contact avec
la baguette. L’archetier y place la mèche de crins ligaturée qui sera bloquée par
une petite cale de bois. La mèche logée dans cette cavité sort par le bec de la
hausse et est aplatie par une autre cale de bois (cale de passant) pour former un
ruban de crins. Son maintien à plat est ensuite assuré par le passant. Il s’agit d’une
petite bague fabriquée à partir de deux pièces de métal soudées, présentant une
base plate sur laquelle se place le crin, et une partie arrondie au moyen d’un
mandrin. Le passant s’ajuste ainsi parfaitement sur le bec.
Le système de fixation de la mèche est dissimulé par une petite plaque de nacre
collée sur une semelle en ébène et glissée sur la hausse. Il s’agit du recouvrement.
Le talon de forme carrée ou arrondie et qui correspond à la partie la plus à
l’extérieur de la hausse, située vers l’extrémité de l’archet est recouvert de métal.
La partie de la hausse en contact avec la baguette est ciselée pour s’ajuster avec
précision sur les trois pans d’octogone de la baguette. Elle est, la plupart du
temps, recouverte d’une pièce de métal qu’on appelle la coulisse. Une mortaise
rectangulaire est creusée à cet emplacement afin de recevoir le mécanisme visécrou qui permettra de faire coulisser la hausse sur la baguette.
L’archetier procède à la fabrication du bouton placé à l’extrémité de la baguette. Il
s’agit d’une petite pièce tournée souvent en ébène, mais aussi parfois en ivoire, en
corne ou en écaille comportant deux viroles en or, en argent ou en maillechort et
dans laquelle est scellée une tige filetée.
L’archetier creuse une mortaise dans la baguette pour y loger l’écrou de la hausse.
La baguette est percée au foret en son centre pour permettre le passage de la vis
du bouton jusqu’à la mortaise. La tige filetée peut ainsi se visser dans l’écrou de la
hausse. En effet, pour utiliser l’archet, la mèche doit être mise en tension. Grâce
au mécanisme vis-écrou, le bouton peut être tourné afin de faire reculer la hausse,
entraînant alors la tension de la mèche et décambrant légèrement l’archet.
Une fois la hausse et le bouton exactement ajustés à la baguette, l’archetier
procède à la finition de cette dernière. Il peut décider de conserver la forme
octogonale sur toute la longueur ou de lui donner une forme cylindrique et lisse.
Il procède au polissage au papier de verre très fin puis au vernissage au tampon. Il
pose généralement une garniture autour de la baguette et ajoute la poucette,
gainage en cuir situé entre la hausse et la garniture. Leur utilité est d’assurer une
bonne stabilité de la main sur l’archet et de protéger le bois de l’usure due au
frottement des doigts et d’ajuster précisément, au gramme près, le poids de
l’archet.
La mèche est constituée de crins prélevés dans la queue de chevaux mâles.
L’archetier sélectionne la quantité nécessaire de crins qui varie suivant le volume
de l’instrument auquel est destiné l’archet. Il ligature la mèche de crins, la loge
dans la hausse et la fait sortir par le passant. Puis, il la peigne, la tend
soigneusement, rassemble les crins en ligature avant de la placer dans la tête de la
baguette où elle est maintenue par la cale de tête. Enfin, il enduit la mèche de
colophane.
Sauf pour la cale d’écartement du passant, ces éléments ne sont pas collés
puisqu’il faut pouvoir les démonter afin de changer la mèche de crins. Il est donc
nécessaire d’obtenir un ajustement parfait de toutes les pièces constituant l’archet.
L’archet doit être à la fois souple pour rebondir facilement sur les cordes de
l’instrument et ferme pour résister à la pression de la main du musicien.
L’archetier apporte un soin particulier tout au long de la fabrication de l’archet
pour lui conférer aussi bien les caractéristiques techniques requises que des
qualités esthétiques.
FORMATIONS
FORMATION INITIALE
Niveau V (Niveau équivalent au brevet d'études professionnelles - BEP, au
certificat d'aptitude professionnelle - CAP)
CAP ouvrier archetier, 2 ou 3 ans.
En France, il n’existe pas d’école préparant au CAP ouvrier archetier. La
formation peut toutefois se dérouler au sein d’un atelier auprès d’un maître
archetier.
FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
Certains archetiers proposent des stages d’initiation aux techniques de
l’archèterie et/ou de perfectionnement destinés à d’autres professionnels de
l’archèterie ou de la lutherie.
Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales
et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant
notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/
Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site
Internet : http://www.institut-metiersdart.org/
Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses
des centres de formations en Europe.
ENVIRONNEMENT
Le secteur de la facture instrumentale française est essentiellement représenté par
des petites et moyennes entreprises dont la plupart (environ 60%) ne comptent
pas de salariés. Il en est de même pour l’archèterie. On recense en France une
cinquantaine d’archetiers, parmi lesquels une dizaine est spécialisée dans la
fabrication d’archets anciens et moins de cinq sont à la fois archetiers et luthiers.
Après une expérience d’au minimum cinq années au sein d’un atelier, les
archetiers s’installent généralement à leur compte et exercent sous le statut
d’artisan dans des ateliers le plus souvent unipersonnels. Ils assument alors toutes
les fonctions de l’atelier : fabrication, entretien, restauration, éventuellement
expertise, gestion, démarches commerciales, etc.
La clientèle est majoritairement constituée de musiciens professionnels, de
maisons de lutherie et parfois de particuliers, recherchant un archet de haute
facture, les élèves en écoles de musique s’équipant plutôt d’archets d’étude de
gamme inférieure et fabriqués industriellement.
Les archetiers travaillent généralement sur commandes, prenant en compte les
demandes du client pour fabriquer un archet sur-mesure adapté au jeu du
musicien.
En raison du marché restreint, l’exportation se révèle indispensable. L’archèterie
française étant prisée par les virtuoses du monde entier, elle bénéficie, de fait,
d’une clientèle internationale.
Le marché de l’archèterie est directement lié à la politique économique
culturelle : en effet, il peut souffrir de la baisse ou d’une non réévaluation des
salaires des musiciens et d’un taux de recrutement moins élevé dans les orchestres
et ensembles musicaux.
La profession rencontre des difficultés concernant l’approvisionnement en
matières premières car certaines d’entre elles et notamment le pernambouc sont
soumises à des règles strictes.
Le pernambouc (Caesalpinia echinata), aussi appelé Pau brasil, est originaire de la
forêt atlantique brésilienne, la Mata atlantica. Il s’agit d’un arbre d’une dizaine de
mètres, à la croissance particulièrement lente, appartenant à la famille des
légumineuses et ne se développant que sur des sols sablonneux ou argileux arrosés
de pluie.
L’exploitation du pernambouc commença dès la découverte du Brésil par les
Portugais en 1500. Il fut d’abord importé et utilisé en Europe pour ses propriétés
tinctoriales. Vers 1760, ses caractéristiques exceptionnelles furent mises en
évidence par François-Xavier Tourte et il devint, dès lors, le matériau de
prédilection des archetiers, supplantant toutes les autres essences de bois utilisées
en archèterie. À partir du milieu du XIXème siècle, il fut abandonné dans le
domaine de la teinture. Vers 1870, les autorités brésiliennes cessèrent alors
d’enregistrer les données commerciales relatives au bois de pernambouc jugeant
les volumes exportés non significatifs du point de vue économique. Ce bois fut
même utilisé au niveau national pour un usage commun (poteaux télégraphiques,
traverses de chemin de fer, planchers, etc.).
Dès 1992, le Brésil a déclaré le pernambouc menacé d’extinction. En effet, la zone
d’implantation de cet arbre, la Mata atlantica, s’étendait, à l’ère précolombienne,
sur 1,3 million de km2. Aujourd’hui, plus de 92% de son territoire initial a disparu
et elle ne couvre plus qu’environ 100 000 km2. Cette régression est
essentiellement due à l’urbanisation de la côte atlantique, région la plus peuplée
du Brésil, ainsi qu’au développement de l’élevage et de l’agriculture avec une
production massive de canne à sucre et de cellulose destinée à la fabrication du
papier.
Actuellement, moins de 10% des archets sont réalisés à partir de pernambouc.
Cette production s’estime à environ deux mille pièces pour la France.
Sensibilisés et préoccupés par la durabilité de la ressource en pernambouc, les
archetiers se sont fédérés, sous l’initiative de la Confédération des métiers et des
utilisateurs des ressources de la nature (COMURNAT)*, pour s’impliquer
concrètement en faveur de la conservation et d’une utilisation durable et
raisonnée de cette précieuse essence de bois. En 2000, l’Initiative internationale
pour la conservation du pernambouc (IPCI) a ainsi été créée et la profession s’est
alors mobilisée en s’engageant dans différentes actions menées pour la sauvegarde
du pernambouc. Pour soutenir ce programme, 80% des archetiers du monde
entier ont décidé de verser 2% de leur chiffre d’affaires à l’IPCI.
Cependant, en septembre 2007, le Caesalpinia echinata a été inscrit à l’annexe II
de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore
sauvages menacées d’extinction (CITES) **. Ce classement n’interdit pas
totalement l’approvisionnement en pernambouc mais le réglemente sévèrement.
Ainsi, toute transaction nécessite un certificat de l’exportateur et de l’importateur
garantissant la provenance du bois qui doit être issu d’une plantation respectant
les principes de prélèvement durable. La CITES a également mis en place des
quotas d’exportation afin de réguler le commerce international.
Concernant le pernambouc, ils s’appliquent aux grumes, aux bois sciés, aux
placages, aux articles en bois non finis utilisés dans la fabrication des archets
d’instruments de musique à corde collectés à partir de la date d’inscription de
cette espèce à l’annexe II de la Cites (13/09/2007).
Les archetiers qui, depuis plus de deux cents ans ont cherché en vain un bois de
substitution au pernambouc présentant des caractéristiques similaires, sont
désormais contraints d’utiliser les stocks existants jusqu’à épuisement de ceux-ci
et sans pouvoir, pour le moment, les renouveler.
*L’association COMURNAT n’est aujourd’hui plus en activité.
**Pour plus de renseignements : http://www.cites.org/fra/disc/text.php
ORGANISMES PROFESSIONNELS
Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI),
2 rue Henri Chevreau, 75020 Paris.
Tél. : 06 16 58 61 51
[email protected]
http://www.csfimusique.com
Créée en 1890, la Chambre syndicale de la facture Instrumentale regroupe les
sociétés et les artisans qui fabriquent, distribuent et exportent les instruments de
musique, ainsi que des éditeurs, des revendeurs et des associations
professionnelles. Ses objectifs sont de permettre l’accès au plus grand nombre à
toutes les pratiques musicales et le développement des marchés de la facture
instrumentale. Elle est organisée en six commissions : développement de la
pratique instrumentale, évènements en France, évènements à l'étranger,
communication, économie de la profession et formation aux métiers de la facture
instrumentale.
Chambre syndicale des métiers de la musique (CSMM),
45, rue des Petites écuries, 75010 Paris.
Tél. : 01 42 06 79 49. / 01 40 22 05 14.
[email protected]
http://www.metiersdelamusique.org/
La Chambre syndicale des métiers de la musique (CSMM) s’est donnée pour
mission de défendre les intérêts des détaillants en instruments de musique et
accessoires et des professionnels de la réparation d’instruments de musique.
SALONS ET MANIFESTATIONS
Journées européennes des métiers d’art - JEMA,
Annuel, avril
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
http://journeesdesmetiersdart.fr/
Les Journées Européennes des Métiers d’Art ( JEMA), initiées et coordonnées
par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et
vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les
professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes
d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de
savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier
week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France.
Musicora, à Paris,
Annuel, mars,
22 rue Michelet, 92100, Boulogne Billancourt.
Tél. : 01 73 30 00 40
[email protected]
http://www.musicora.com
Créé en 1985 autour du baroque et du classique, ce salon international a intégré
le jazz puis les musiques actuelles. Il rassemble, chaque année autour d’un thème,
à la fois amateurs et professionnels du monde musical et notamment les éditeurs,
les facteurs d’instruments, les compositeurs et les musiciens. Les visiteurs peuvent
y trouver des informations sur les métiers de la musique et assister à des concerts,
des animations, des ateliers pédagogiques, des conférences et des débats.
Festival Musique sur Ciel, à Cordes sur Ciel,
Annuel, juillet,
Association Acadoc, Maison Gaugiran, 40, rue Grand Rue Raimond VII,
81170 Cordes sur Ciel.
Tél. : 05 63 56 00 75
[email protected]
http://www.festivalmusiquesurciel.fr
Lieu de rencontres et de découvertes entre luthiers, archetiers, musiciens et
mélomanes, ce festival propose notamment des concerts, des tables rondes, des
conférences et des essais d’instruments et d’archets contemporains. Ce festival
accueille une galerie de lutherie contemporaine où sont exposés violons, altos,
violoncelles et archets de facture contemporaine. Il permet également de
participer à l’Atelier européen de luthiers et d’archetiers au cours duquel des
professionnels se réunissent pour des projets de création d’instruments et
d’archets.
Mondomusica, à Crémone,
Annuel, octobre,
CremonaFiere, Piazza Zelioli Lanzini, 1, 26100 Crémone, Italie.
[email protected]
http://www.cremonamondomusica.it
Salon international dédié aux instruments musicaux d'artisanat et aux accessoires
pour la lutherie, Mondomusica regroupe des facteurs d’instruments, des
archetiers, des restaurateurs, des fabricants d’accessoires, des fournisseurs en
matériaux, matières premières et outillage, des distributeurs, des écoles de lutherie
et de musique, des maisons d’éditions musicales, des éditeurs de la presse
spécialisée, des associations, des orchestres et des musiciens…
CONCOURS
Prix Avenir Métiers d’Art - INMA
Annuel, remise de prix : date variable.
Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours.
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org
Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des
Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de
Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs
acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont
pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP au
niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et leur
maîtrise technique.
Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur
de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un
diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB
Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des
professionnels, visite de musées, ateliers, etc.
Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes
Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix.
Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de
l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de
communication et de promotion.
Concours Étienne Vatelot, concours de lutherie et d’archèterie,
Association pour la Création et la Diffusion Artistique (ACDA), 5 passage
Piver, 75011 Paris
Tél. : 01 40 33 45 38
[email protected]
http://www.civp.com
Dernière édition 2011.
Parmi les sept Concours internationaux de musique de la Ville de Paris, le
concours Étienne Vatelot a pour objectifs de déceler de nouveaux talents et de
récompenser les luthiers et archetiers les plus représentatifs de la création
contemporaine, sur le plan de la maturité du style, de l'exigence du travail et de la
qualité de la sonorité. Il est ouvert aux archetiers professionnels de toutes
nationalités sans limite d'âge. Une exposition des archets et des instruments fait
suite au concours.
Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France
Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.
[email protected]
http://www.meilleursouvriersdefrance.info
Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs
ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature
interministérielle des niveaux de formation.
Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité
professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de
l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de
l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la bijouterie, des techniques de
précisions, de la gravure, de la communication, de la musique, des animaux, de
l’agriculture, du commerce et des services. Organisé tous les trois ans, les
candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans minimum. Le concours
est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des œuvres des
lauréats est organisée par le comité.
Prix de la facture instrumentale du Secrétariat d'Etat aux petites et
moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la
consommation du ministère de la Culture et de Musicora,
Secrétariat d'Etat aux PME, au commerce, à l'artisanat et à la
consommation ; Mme Françoise Landais, 3-5 rue Barbet de Jouy, 75007
Paris.
En 1991, le Ministère des PME rejoint par le Ministère de la Culture et de la
Communication créait, en partenariat avec Musicora, le Prix Artisanat devenu en
2002 le Prix de la Facture instrumentale. Ce prix est destiné à récompenser un
savoir-faire d’excellence représentant la haute facture française.
Concours de la VSA (Violin Society of America),
Biennal, années paires
14070 Proton Rd., Suite 100, LB 9, Dallas, TX 75244-3601, Etats-Unis
Tél. : 972-233-9107 x224
[email protected]
http://www.vsa.to/
Créé en 1975 puis organisé chaque année paire depuis 1976, ce concours qui
récompense luthiers et archetiers est une référence dans le monde entier et
permet une reconnaissance au sein de la profession.
Concours international de Mittenwald,
Alpenwelt Karwendel Mittenwald Krün Wallgau Tourismus GmbH, 7.
Internationaler Geigenbauwettbewerb, Dammkarstraße 3, D-82481
Mittenwald, Allemagne.
[email protected]
http://www.geigenbauwettbewerb-mittenwald.de
Prochaine édition prévue en 2010. Organisé pour la première fois en 1989, ce
concours est ouvert aux luthiers et archetiers du monde entier.
SOURCES D’INFORMATIONS
ORGANISMES
Association des luthiers et archetiers pour le développement de la
facture instrumentale (ALADFI),
1 place Pellegrini, 06300 NICE
[email protected]
http://www.aladfi.com
Créée en 1982, cette association a pour but la promotion de la facture
instrumentale. Elle est un lieu de rencontres et d'échanges techniques et
artistiques visant à améliorer la qualité de la lutherie et de l'archèterie. Lors du
congrès annuel fin novembre ou début décembre, elle organise des conférences à
destination des professionnels ou des futurs luthiers et archetiers. L’ALADFI
organise également des expositions et, par l’intermédiaire de ses membres, des
stages de formation continue.
Entente internationale des luthiers et archetiers (EILA),
8 Elm Street, Huntington, New York 11743 NY,USA
Tél. : 1 212 581 6226
[email protected]
http://www.eila.org
Créée en 1950, cette association internationale regroupe environ 170 luthiers et
archetiers à travers le monde.
Elle a pour objectifs de resserrer les liens d’amitié entre les professionnels, de
valoriser la lutherie et l’archèterie, de défendre les conditions de travail dans les
ateliers et de perfectionner les méthodes d’enseignement destinées aux élèves en
lutherie et archèterie.
Groupement des luthiers et archetiers d'art de France (GLAAF),
50 rue de Rome, 75008 Paris
Tél. : 04 76 49 01 43
[email protected]
http://www.glaaf.com
Créé en 1960, ce groupement d'une centaine de membres a pour but de
promouvoir la facture instrumentale moderne tout en œuvrant pour la sauvegarde
du patrimoine d'instruments anciens. Il a permis la réalisation de projets
importants dont la création de l'école nationale de lutherie à Mirecourt. Il
organise un congrès annuel réunissant tous ses membres et destiné à partager
connaissances et savoir-faire tant de le domaine de la lutherie que de celui de
l’archèterie.
LIEUX RESSOURCES
Cité de la musique – Philharmonie 2,
221, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris.
Tél. : 01 44 84 44 84.
[email protected]
[email protected]
http://www.cite-musique.fr/
http://mediatheque.cite-musique.fr/
Inaugurée en 1995, la Cité de la musique est un lieu privilégié d’échanges
culturels, à travers ses concerts, son musée et ses expositions, ses centres de
documentation, ses activités pédagogiques et éditoriales destinés aux adultes et
aux jeunes. La médiathèque de la Cité de la musique couvre tous les domaines de
la vie musicale, les différents genres et styles musicaux : classique, jazz, musiques
traditionnelles. Sa vocation est de conjuguer service grand public (jeunes,
amateurs, mélomanes) et service spécialisé (étudiants, chercheurs, enseignants,
musiciens, facteurs d’instruments).
Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises,
Cours Stanislas, BP 189, 88507 Mirecourt Cedex.
Tél.: 03 29 37 81 59. / Fax : 03 29 37 06 46.
[email protected]
http://www.musee-lutherie-mirecourt.fr
Créé en 1973 à l’initiative du GLAAF, dans la ville de Mirecourt dont l’identité
est fortement marquée par la production traditionnelle d’instruments de musique
à cordes, le Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises accueille une
collection instrumentale comportant 321 objets reflétant trois siècles de
production artisanale.
Il conserve aussi un fonds socio-technique important constitué de mobilier
d’atelier, de matières premières, de modèles, gabarits et moules, d’outils, de pièces
en cours de fabrication, etc., un fonds iconographique et un fonds documentaire.
Il organise des expositions dans ses locaux ainsi qu’une exposition itinérante qui
s’installe dans des conservatoires, des collèges ou des offices de tourisme.
Ce musée propose aussi des ateliers pédagogiques et des rencontres mensuelles
offrant la possibilité aux visiteurs d’échanger avec des luthiers, des archetiers, des
musiciens ou des chercheurs dans le cadre de l’exposition.
Une partie de la collection instrumentale est en ligne sur la base Joconde du
Ministère de la Culture
(http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/pres.htm) et l’ensemble
sera visible sur une base regroupant les collections instrumentales des musées
français.
Centre du Patrimoine de la facture instrumentale,
11, rue des Frères Gréban, 72000 Le Mans.
Tél. : 02 43 43 81 05.
[email protected]
http://www.cpfi-lemans.com
Le CPFI dont la collection d’instruments de musique s’élève à plus de 2500
objets étudie à la fois l’histoire et le rôle social des instruments dans les
différentes civilisations ainsi que leurs différentes techniques de fabrication et
leurs évolutions.
SITE INTERNET
http://www.glaaf.com
Le site du Groupement des luthiers et archetiers d'art de France (GLAAF)
propose une présentation des métiers de luthier et d’archetier, indique les
événements en France et à l’étranger liés au secteur (concours, expositions, salons,
congrès, stages), fournit des informations sur le choix et l’entretien de son
instrument, les expertises et les assurances et permet à travers une rubrique de
signaler un vol d’instrument. Ce site propose un annuaire recensant les
professionnels membres du GLAAF ainsi que de nombreux liens.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient
prétendre à l’exhaustivité.
POUR EN SAVOIR PLUS…
Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers
d’art, une ressource unique sur les métiers d’art :
- Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers
d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son
site internet.
- Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et
plus de 750 films sur ce secteur.
Institut National des Métiers d’art,
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org/
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