protected personal information - Commissariat aux conflits d`intérêts
Transcription
protected personal information - Commissariat aux conflits d`intérêts
Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique Office of the Conflict of Interest and Ethics Commissioner 66, rue Slater Street e nd 22 étage / 22 Floor OTTAWA, ONTARIO CANADA K1A 0A6 Le 14 avril 2010 Lettre adressée au rédacteur en chef du Chronicle Herald Certains articles parus récemment en vos pages ont peut-être semé la confusion chez vos lecteurs en ce qui concerne l’application de la Loi sur les conflits d’intérêts et le rôle que joue le Commissariat dans l’administration de cette loi. Voici donc quelques précisions qui, je l’espère, amélioreront la compréhension de notre travail et rôle. La confusion semble surtout porter sur ce que les ministres et autres titulaires de charge publique sont tenus de communiquer au Commissariat et sur ce que nous devons rendre public. Les récusations en sont un exemple concret. Selon la Loi sur les conflits d’intérêts, les titulaires de charge publique sont tenus de se récuser concernant une discussion, une décision, un débat ou un vote, à l’égard de toute question qui pourrait les placer en situation de conflit d’intérêts. La loi exige que toute récusation soit rendue publique. Comme on l’a constaté, le registre public, qui est accessible via notre site Web, contient peu d’avis de récusation. Néanmoins, cela ne veut pas dire que les titulaires de charge publique participent à des activités qui les placent en situation de conflit d’intérêts. Le Commissariat et ses prédécesseurs ont coutume d’aider les titulaires à établir des « filtres anti-conflit d’intérêts ». En collaboration avec le Commissariat, ils font des arrangements officiels à l’avance pour éviter d’avoir à traiter de dossiers qui présenteraient des conflits d’intérêts, réels ou potentiels, comme prendre une décision pouvant avoir un impact sur l’entreprise d’un membre de leur famille. Si un ministre a établi un filtre anticonflit d’intérêts, les dossiers qui présentent un conflit d’intérêts potentiel ne sont pas portés à son attention, donc aucune récusation n’est requise. Quoique j’ai le pouvoir d’ordonner des mesures d’observation qui seraient rendues publiques, il n’a pas été nécessaire d’exercer ce pouvoir. Généralement, les ministres collaborent volontairement à faire de tels arrangements. Il n’est pas nécessaire, selon la Loi sur les conflits d’intérêts de rendre les filtres anti-conflits d’intérêts publics et, jusqu’à tout récemment, le Commissariat ne le faisait pas. Toutefois, en évaluant notre administration de la Loi, j’ai décidé d’évoquer ma discrétion afin de rendre publics certains filtres, en l’absence de préoccupations légitimes concernant la protection de la vie privée qui touchent des tiers. L’alinéa 51(1)(e) de la Loi m’autorise de verser au registre public tout document que je juge indiqué. …/2 -2- Par conséquent, à la fin de l’année dernière, nous avons commencé à verser au registre des filtres anti-conflit d’intérêts. Jusqu’à maintenant, nous les avons rendus publics uniquement dans les cas où il y avait une forte probabilité qu’un conflit d’intérêts puisse survenir. Il serait possible de rendre ces filtres publics dans une plus large gamme de cas s’il nous semble souhaitable de le faire. Je souscris pleinement aux principes de transparence, comme mes rapports annuels et d’enquête en font foi. Le Commissariat continuera de travailler avec les titulaires de charge publique, qu’ils soient élus ou nommés, pour veiller à ce qu’ils ne se servent pas de leurs fonctions officielles pour favoriser leur intérêt personnel ou celui d’une autre personne et, lorsque cela est approprié, à rendre publiques les mesures s’y rapportant. Mary Dawson Commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique