Iton Seine - riva acier
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Iton Seine - riva acier
Iton Seine ITON SEINE Bonnieres Sur Seine FORNI ELETTRICI 1914-1995 Après avoir acquis un terrain de quelques hectares à Bonnières, au bord de la Seine, l’industriel Louis PIRET commence en février 1916 à travailler le fer en paquet pour l’armée. En 1918, l’établissement, dont la raison sociale devient Usines Métallurgiques de Saint-Eloi, dispose de deux fours à réchauffage et de deux trains de laminage et traite quotidiennement 60 tonnes de fer, employant environ 200 ouvriers. Cette activité se poursuit jusqu’en 1956, date à laquelle la naissance de la CECA amène une importante augmentation du prix de la ferraille sur le marché français, conduisant à l’abandon de l’activité exercée jusque là. C’est à ce moment qu’est mis au point un processus de relaminage des rails déclassés par les chemins de fer français, pour produire du fer rond nervuré à haute adhérence pour béton armé. Le produit s’impose progressivement sur le marché français et à l’étranger avec le nom CRELOI (1957). “Le fer à béton” CRELOI est le premier acier à adhérence amélioré à recevoir l’homologation française délivrée par la Commission Interministérielle d’homologation et de contrôle des armatures pour béton armé en octobre 1961. 2 En raison de la diminution progressive des rails à relaminer, certains producteurs français et la Compagnie Française des Ferrailles (CFF) décident d’adopter le modèle des mini-aciéries italiennes et d’alimenter le laminoir des Usines Métallurgiques de SaintEloi en acier produit au four électrique. Ils créent la société Iton Seine et construisent une aciérie électrique, juste à côté du laminoir des usines. La première coulée a lieu en novembre 1973: les installations ont alors une capacité de production annuelle de 70.000 tonnes d’acier et 60.000 tonnes de laminés. L’entrée en service de l’aciérie à plein régime coïncide avec la crise du milieu des années 70 qui conduit l’entreprise au bord de la faillite. En février 1976, le groupe RIVA reprend la majorité du capital d’Iton Seine (dont CFF conserve une participation de 20%), absorbe les Usines de Saint-Eloi et poursuit l’activité de l’aciérie et du laminoir avec 225 employés. En 1978 lorsque les niveaux de production atteignent 100.000 tonnes par an environ, les installations sont entièrement rénovées. En particulier, le vieux train de laminage qui comporte encore une importante partie d’interventions manuelles est remplacé et un quai sur la Seine est construit pour le chargement et le déchargement direct de bateaux jusqu’à 2.000 tonnes. 1997 - Le groupe RIVA acquiert les 20% du capital détenu par CCF et prend le contrôle total de la société. ITON Seine obtient la certification ISO 9001 version 2000 en novembre 2001. 2003 - Un nouveau système de dépoussiérage est mis en place garantissant les règles de plus en plus strictes en matière de respect de l’environnement. Par la suite, les innovations technologiques successives appliquées à Iton Seine permettent d’augmenter considérablement la production, aussi bien d’acier que de barres pour béton armé, qui triple au cours des quinze années suivantes. La société s’engage dans une démarche d’assurance qualité et obtient sa certification ISO 9002. 3