page 1 - Chemin de Compostelle

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page 1 - Chemin de Compostelle
Numéro 061 mars 2016
revue mensuelle et
gratuite sur le thème du
chemin de Compostelle
les spécialistes de la
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la reproduction de tous les articles est libre, gratuite
et même fortement recommandée.
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Sommaire
Aubrac, mars 2016
Diverticules du Chemin
Recherche compagnons
Un bout de chemin vers Jérusalem
Comme une feuille de thé à Shikoku
Souvenir...
La Compostela
Et un avis sur les critères d'attribution de la Compostela
Aubrac, mars 2016
Ici et là dorment les dernières plaques de neige. Le ciel de printemps les fait disparaître chaque jour un peu plus. Les premières
jonquilles vont bientôt illuminer les prairies.
Déjà les pèlerins se lancent à l'assaut des pentes de la Margeride,
comme leurs anciens, depuis douze siècles. Avec un but, à quelques semaines de bonheur : la cathédrale de Santiago, tout là-bas,
si lointaine et pourtant si proche sur l'échelle d'une vie.
Une nouvelle saison commence, bientôt ils seront des milliers à
marcher leur rêve. Que leurs journées soient douces, que leur
voyage soit beau, que leur sourire éclaire le monde !...
Quelques émotions de Pâques
LaCarte, par les éditions du Vieux Crayon
Diverticules du Chemin
Saint-Rémy-lès-Chevreuse, les Coubertin et Saint Jacques
Apres avoir fait le Chemin du Puy à Santiago en 2013, puis de nouveau la partie espagnole en 2014, nous avons eu envie de revoir
cette année 2015 la région de l’Aubrac, ainsi que le Lot. Nous
avons donc construit le projet suivant : Le Puy --> Figeac --> Rocamadour --> Figeac (via Vers et la vallée du Célé) en trois semaines, début septembre.
Le voyage de Stéphanie - épisode 8
Recherche lieu de Sables...
Recherche renseignements sur le chemin vers Rome
Moissac recherche hospitaliers
Lourdes recherche hospitaliers
Appel au secours pour un pèlerin blessé de la vie
La statue de Gilles Ferragne
L'étrange voyage de l'âne Isidore - épisode 18
La poésie de Guy Galichon
Christine chante...
Conférence à Orléans
La pierre météo
Jean-Pierre sur le chemin d'Alicante
Départ du Puy le jeudi 3 septembre et forte affluence sur le chemin.
Nous constaterons par la suite que certains pèlerins ayant attendu
la fin de matinée pour réserver ne trouveront pas de couchage et
ferons quelques kilomètres de plus. Je pense notamment à Aumont-Aubrac, Conques… Pour notre part, j’avais fait mes réservations quelques semaines auparavant, ce qui nous a permis de marcher tranquillement, d’autant plus qu’à cette période de l’année on
peut flâner jusqu’à 16h ou 17h30 sans souci de canicule.
Après Aubrac, nous avons pris une variante qui nous a conduit à
l’abbaye de Bonneval. Cette variante prend un jour de plus pour rejoindre Espalion. Grand moment du chemin que de passer la nuit
dans cette abbaye et de profiter des rencontres effectuées par la
même occasion. Une recommandation pour celles et ceux qui ont
déjà fait le chemin et veulent faire d’autres découvertes. Cependant
Les rédacteurs des zoreilles du chemin se réservent le droit d'accepter ou de refuser l'édition de tout document qui leur est adressé. Les textes doivent faire preuve de tolérance et de respect vis-à-vis des différentes sensibilités des personnes pratiquant ce
chemin ou des hébergeants assurant l'accueil. Un droit de réponse est assuré à toute personne qui se sentirait mise en cause à titre personnel par un article. Voir les détails sur le site www.chemindecompostelle.com à la rubrique "Les Zoreilles"
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les zoreilles du chemin
Saint-Cirq-Lapopie (vallée du Lot, variante du Célé)
préparent leur migration et le rythme de la marche s’adapte.
J’aime la douceur de Chypre et de ses habitants. Ici, le taux de criminalité est l’un des plus faibles au monde. Chacun de mes pas
soulève l’hospitalité chypriote, entre les habitants toujours prêts à
m’offrir de quoi me désaltérer, et les commerçants à m’inviter aux
dégustations des produits locaux.
Je sors de la Chypre touristique, pour rencontrer les villages plus
reculés et les chèvres en liberté. Un jour, à deux km de l’arrivée de
mon étape, une jolie blonde s’arrête et me demande si elle peut
m’accompagner. Nous faisons connaissance : Lucy, écrivaine anglaise m’invite à prendre le thé chez les amis qu’elle visite.
il faut se renseigner avant car il y a peu de places (ndlr : voir sur le
miam-miam-dodo le trajet et les coordonnées de l'abbaye)
Rocamadour : nous ne regrettons pas ce choix : que ce soit le site,
que l’on ne présente plus, ou le chemin qui y conduit et qui ensuite
rattrape le GR 65 à Vers. Pour une variante qui met deux jours de
plus que le chemin normal, cela vaut le coup. Attention toutefois au
nombre de gîtes limités, qui oblige à bien caler ses étapes (Figeac
-> Lacapelle -> Gramat -> Rocamadour -> Labastide -> etc...)
La vallée du Célé : nous avons bien mal préparé notre projet, car je
n’avais pas compris que le tracé correspondait non pas à des chemins de halage, mais à des montagnes russes : Les villages sont
bien au bord du Célé, mais le chemin passe par les crêtes... Je
pense que le miam-miam-dodo devrait être plus informatif sur le
sujet car nous nous sommes rendus compte qu’il aurait fallu un jour
de plus pour bien profiter, voire faire un détour par Saint-Cirq-Lapopie (4 X 2 km quand même), village qu’il faut, à ce que l’on nous a
dit maintes fois, visiter à tout prix. Ce sera pour une autre fois car
nous ne sommes pas adeptes des liaisons en bus pendant le chemin.
Une curiosité : nous avons fait le chemin à l’envers, à partir de Rocamadour pour rejoindre Figeac via la vallée du Célé. Quand nous
avons rejoins Béduer (jonction vers le GR 65), nous avons pu
constater le nombre de pèlerins qui quittaient Figeac, quelle que
soit l’heure de la journée. Cela dit, faire le chemin à l’envers va
bien une demi-journée, mais cela peut devenir pesant, d’autant
plus qu’on n’est plus dans le même contexte.
Recherche compagnons
Nous voici chez Nicky, compatriote so british. Georgio est là aussi.
Une fois les présentations faites, nous nous trouvons de nombreux
points communs. Georgio travaille au développement de l’hôtel
d’Akis. D’un commun accord, nous partirons le lendemain pour visiter l’établissement et je passerai la soirée chez Lucy. Albert Einstein aurait-il raison ? Le hasard, ne serait-ce pas Dieu qui se ballade incognito ? En attendant, je reste stupéfaite par la magie du
chemin et la bonté de ceux qui le composent.
Lucy m’accueille chez elle, la soirée se déroulera autour de la sortie de son prochain livre, de la vie à Chypre et du bonheur de notre
rencontre. Le lendemain, nous retrouvons Georgio, Nicky. Et me
voici au cœur de la montagne, dans un charmant hôtel hors de l’itinéraire prévu. Akis a merveilleusement rénové la maison familiale
en un établissement de 17 chambres toutes uniques en leur genre,
avec piscine et vue sur la montagne. La tradition hospitalière résonne. On s’y sent bien.
C’est à travers la montagne, que je reprends mon chemin. Malgré
la chaleur, les sommets restent très verts. Les villages se font de
plus en plus distants. A la sortie de l’un d’eux, une hallucination...
Un avion posé sur le bord de la route ! Les résidents ont décidé de
recycler la carcasse d’un avion en snack-bar… Je suis tout aussi
abasourdie que vous de me désaltérer dans avion sur le bord de la
route aux côtés de quelques autochtones savourant leur café matinal. Ils me regardent avec curiosité. Il devient peut-être plus rare de
voir une jeune femme sac au dos sur le bord du chemin qu’un
avion snack-bar. Bien sûr tout cela se terminera dans la sympathie
de faire la connaissance de tout ce petit monde.
Avant d’atteindre les plus hauts points de la montagne et de redescendre vers Nicosie, je dormirai encore dans quelques villages. Les
habitants sont toujours surpris de me voir arriver à pied et moi, je le
suis encore plus par leur infinie hospitalité. Les communes restent
très pittoresques avec des places centrales dignes d’une agora,
des églises reluisantes et l’âme des maisons extrêmement bien
conservées. Les Chypriotes auraient-ils le don de jouer avec le
temps ? On ne plus à quelle époque se situer, mais on s’y sent ber-
• Pas cette année mais... un jour, je souhaiterais faire le chemin de
Saint Jacques de Compostelle, avec mon chien, un âne et des camarades. D'ici là, j'aimerais converser avec des pèlerins, découvrir
des candidat(e)s marcheurs(ses) et correspondre avec ces gens.
Madeg, Hesdin (62) [email protected]
• Je suis une femme de 61 ans bonne marcheuse. Je désire faire la
randonnée du piémont pyrénéen ou une partie, au départ de Narbonne. Je souhaiterais partager ce chemin avec une personne, en
mai ou juin 2016.
Dominique Grail [email protected]
Un bout de chemin vers Jérusalem
Chypre,c’est la fin de l’été. A Papous, il fait 30°. Pour traverser l’île
direction Nicosie, la voie côtière reste la plus recommandée. Le tracé suit la route principale. C’est la première fois du voyage que je
retrouve le bleu huilé de la Méditerranée. Désormais, le jour se
lève un peu plus tard, la nuit se couche un peu plus tôt, les oiseaux
église de Nicosie
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les zoreilles du chemin
cée. Et puis, je redescends vers Nicosie. C’est le début de la rencontre
avec l’Orient. Les altitudes diminuent, les monts jaunis deviennent
désertiques. On se croirait aux alentours de Massada à côté de la mer
Morte. Serait-ce une initiation à Israël ? Nicosie se situe aux creux des
montagnes. Ainsi, je passe dans la
vallée. J’aperçois sur un flanc de
montagne comme une tache. C’est
en approchant que je comprendrai.
Le nord de Chypre est occupé par la
Turquie et c’est son drapeau qui est
peint à même la montagne. Dès le coucher du soleil, il s’illumine
telle une guirlande lumineuse.
J’entre enfin dans Nicosie. Je longe les frontières de barbelés, ensuite la rue principale, et c’est le check-point puis l’entrée en Turquie. Je prendrai la direction d' Ercan, l’aéroport où je me présenterai pour le prochain vol pour Israël.
Nicosie reste la dernière ville divisée en Europe. Les hommes qui
réunifieront cette île s’attireront l’estime de bien des peuples et laisseront leur empreinte dans l’Histoire…
Israël, que d’émotions !
Après des kilomètres de paysages européens, mes pieds foulent
enfin le sol d’Israël. Ici, il est fortement recommandé de ne pas
marcher seule. Il reste de bon ton que ce chemin continue à être
un chemin de paix, choyant la vie de tous ceux qui le composent.
Une autre solution m’est offerte. Le groupe Walk about Love marche à travers le pays. Dans quelques jours, ils parcourront les campagnes entre Tel-Aviv et Jérusalem. Ainsi, je patiente pour monter
à pieds vers la Ville Sainte en leur compagnie
Je m’installe dans une association végan de Tel-Aviv. Des bénévoles du monde entier viennent soutenir ce projet d’hostellerie. J’y
rencontre Dana, Either, Brandon,.... et surtout Anja. L’amitié est au
rendez-vous avec cette Allemande pétillante. Nous visitons TelAviv ensemble. Malgré les tensions du moment, tout est sujet à entretenir les rires bon enfant.
Les vacances sont finies. Je rejoins le groupe de marcheurs en direction de Jérusalem. Quelques 30 personnes m’incluent avec
beaucoup d’attention dans leur groupe. Olga et Réa sont à la tête
de cette organisation. Je n’aurai plus à porter mon sac à dos. Réa
s’occupe de la logistique et du transport des bagages.
Coral prend soin de me présenter à chaque membre. Je les rencontre un à un. Pour parcourir Israël du Nord au Sud, ils viennent
du monde entier : Omer, Vered, Lina, Yana, Iossi, Moshe, Matti,
Noga, Jennifer, Sarah, Gal,… David et Emily du Tenessee avec
leurs huit enfants. Tina & Bono, les deux chiens surveillent notre
marche. L’un l’ouvre, l’autre la ferme. Ils ont des comportements
extraordinaires de responsabilité envers nous. Nous vivons dans la
nature de manière autonome, au gré des feux de bois et de la rosée du matin.
Tel-Aviv et Jérusalem sont distantes d’environ 70 km. Ce seront les
70 kilomètres les plus lents que j’aurai jamais faits et pourtant les
plus riches. Après une semaine de péripéties montagnardes, nous
arrivons au Mémorial Kennedy. Tout le groupe a porté Paris-Jérusalem à pied avec le plus grand Amour.
C’est avec beaucoup d’espoir que nous nous séparons. Seulement
à six km de Jérusalem, je descends de la montagne. Je ne sais jamais quel virage sera mon point d’arrivée. Et là, oh surprise ! Jérusalem, celle que j’attendais depuis des milliers de kilomètres, s’offre à moi sur un panneau blanc aux lettres noires :
« JE SUIS ARRIVEE !!! ». Un grand MERCI à Tous pour votre soutien.
Assise devant le mur, je pense à chacun d’entre vous et rends
grâce pour le bonheur de nos rencontres, ainsi que pour tous les
mouvements d’Amour et de Paix déclenchés autour de ce voyage
à pied.
Sophie Brossier-Mollard [email protected]
www.parisjerusalemapieds.net
Comme une feuille
de thé à Shikoku
Marie-Edith Laval nous a fait parvenir
son livre « Comme une feuille de thé
à Shikoku ». Il relate son expérience
de 2013 sur le "Compostelle" japonais, un pèlerinage très ancien qui
fait le tour de 88 temples.
Comme le dit l'auteure, elle s'est progressivement infusée sur ce chemin
du bout du monde, elle s'est immergée dans cette terre bordée d'eau
s'est laissé imprégner par les saveurs
et les arômes. 1.200 km à pied, mais
ce nombre importe peu. Seules
comptent les émotions ressenties, les
rencontres.
Le livre est écrit avec un certain talent littéraire, et nous entraîne
jour après jour vers cette civilisation japonaise si raffinée. On peut
reprocher à Marie-Edith de trop tarder à mettre des mots sur la relation intime qui s'établit entre elle et le sacré qui sourd des temples. Sans doute trop chargée d'émotions, c'est seulement à la fin
du voyage, enfin libérée du quotidien de la marche, qu'elle parvient
à formuler l'essentiel de son expérience.
Editions Le Passeur, 19.50 €, ISBN 978-2-36890-350-6
Souvenir...
Il m’arrive de temps en temps de regarder les albums que j’ai réalisés suite à mes précédents pèlerinages A chaque fois, je tombe
« en arrêt » sur une photo, prise à la sortie de Castrojeriz.
Le paradoxe est que la plus belle vue est normalement au dos de
cette prise, soit un panorama vers la ville de Castrojeriz. Ce qui me
touche dans cette photo, c’est l’attitude de la pèlerine qui descend
le chemin et la perspective avec le chemin qui disparaît au loin.
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les zoreilles du chemin
Quelques émotions de Pâques
Ce chemin-là est une lente pensée parsemée de cailloux de toute
nature que la vie avec ses orages, ses outrages a gravé dans la
mémoire des siècles. Raviné, instable ou frais et moussu d'herbes
rases et si douces que tout se confond avec un souffle de vie éternelle, il invite à s'ouvrir à tout ce qui est Vérité, Passion...
Les pas indécis, frustes ou décidés des gens qui le pratiquent lui
confèrent une aura de persévérance. Parfois stérile, souvent chaotique, trop rarement empreinte d'une sérénité amoureuse. La vie
s'essouffle devant les apprentissages voués à la violence, la haine
ou les désarrois teintés de lâchetés. Ici se superposent médiocrité,
soumission, enthousiasme ou réflexions...
Là-bas, au loin, ultreïa, se dégage une Etoile, au bout du chemin
qui néanmoins invite à se laisser prendre par un autre chemin. Plus
long, plus lent, plus lumineux.
Si vous avez la gentillesse de publier cette photo, et que la pèlerine (dont je ne donnerai pas le prénom pour respecter sa confidentialité) souhaite nous contacter (nous avions sympathisé sur la seconde partie du chemin), je vous remercie de noter mon adresse
mail en dessous de la photo.
Bernard [email protected]
La Compostela
Attention : l'Oficina del Peregrino n'admettra plus que
ses propres crédenciales
pour la remise de la Compostela une fois arrivé à
Santiago.
Le Conseil veut mettre fin au
marketing avec des documents qui atteignent 20 euros. Le Chapitre de la Cathédrale de Santiago a donné un ultimatum aux entités
qui émettent des crédenciales pour les pèlerins, et à partir du 1er
Avril 2016 admettra seulement, pour remettre la Compostela, la
credencial officielle de l'Oficina de Acogida del Peregrino, qui sera
considérée comme la seule valable, et dont le prix pour le pèlerin
ne pourra pas dépasser 2 euros.
Gilles Richard [email protected]
Et un avis sur les critères d'attribution de la Compostela
Je comprends très bien la désagréable surprise du pèlerin-randonneur qui a fait quelques milliers de kilomètres à pied sur une voie
de Saint Jacques et qui se voit refuser la Compostela alors qu'il
suffit d'avoir parcouru les 100 derniers kilomètres et d être un peu
hypocrite en prétextant un motif « valable » pour l'obtenir.
En général les motivations à l'arrivée ne sont plus aussi définies
que celles d'origine et c'est souvent une réflexion sur soi-même.
On va sur le Camino et on y retourne pour de nombreuses raisons :
un peu de sportif, un peu de reprise de confiance en soi, un peu de
challenge, un peu de religieux, un peu pour retrouver cette ambiance si particulière.
Je pense qu'il serait intéressant d'évoluer sur cette attribution et de
l'accorder aux vrais marcheurs qui la demandent car sans aucun
doute ils ont pratiqué l'altruisme, la tolérance, l'aide, enfin tout ce
qui fait l'esprit du Camino.
Jean-Marie [email protected]
Cependant, tout en haut de cette colline, balayée par le vent du
soir, se dresse une Croix, sur laquelle se dessine un Homme. Dieu
crucifié par l'ego, le vouloir et le pouvoir, la soif d'indifférence mêlée
à l'individualisme. Dieu humilié, bafoué, trahi, incompris, pourtant
façonné d'un universel Amour éclatant et revigorant. L’ignorance
des vraies Valeurs est le plus odieux des crimes et pourtant...
Mais encore, aurait-il fallu oser savoir Prier et surtout aimer. Respecter. S'abîmer dans le don de soi, s'orienter vers la flamme qui
alimente la Source. Au pied de chaque falaise sourd une Source,
visible pour l'aveugle, audible pour le privé de sons. La joie est
comme une rebelle qui se joue de tous les pièges des conventions
ou du paraître. Elle se lance dans les cœurs comme une profonde
vrille afin d'offrir une liberté puissante et inaltérable.
Liberté d'aimer, d'ETRE, de donner et de chanter. Ceux, celles qui
ont en eux ce
germe de la vie aimante sont autour
du Christ, comme ils
le sont autour ou
proches de leur entourage, persuadés
qu'Ils vont là où le
chemin est une perpétuelle
raison
d'Amour, écologie
intérieure.
L'agonie devient rosée, la joie s'y enivre pour un envol
abouti vers ce Dieu
d'Amour
qu'hélas
nous renions, perclus d'habitudes, de
lâchetés ou de suffisance...
Déjà un oiseau-Alléluia déchire le voile
de tristesse car Il
est vraiment ressuscité.
Le Beau, la Vérité
s'abreuvent à des
racines aériennes, à
l'Energie de l'Etoile.
Celle du Berger, du Prophète, de Dieu.
Alors Joyeuses fêtes de Pâques et Chemin faisant, folle joie d'aller
à la vie comme des enfants heureux et créatifs.
Marie-Odile et Gilbert [email protected]
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les zoreilles du chemin
LaCarte, par les éditions du Vieux Crayon
Un bien joli bébé qui vient de naître sur les écrans d'ordinateur de
cette jeune société d'édition, qui abreuve et nourrit tous les pèlerins
depuis 19 ans avec ses célèbres miam-miam-dodo.
Le nom de cette création : LaCarte, miam-miam-dodo LaCarte...
Certains reprochaient à ce petit guide, aussi brillant soit-il de par
ailleurs, de ne pas offrir au marcheur une vue synoptique de la totalité du chemin, afin qu'il puisse préparer ses étapes en toute connaissance de cause : où commençai-je mon chemin, ou dors-je, où
mange-je, et dans quelle gare finis-je ?
Du coup, des maisons d'édition rusées s'étaient engouffrées dans
la brèche : Michelin depuis trois ou quatre ans, et l'IGN depuis
quelques jours.
Voilà de quoi titiller les créateurs du miam-miam-dodo, qui ont donc
pondu ce petit bijou de technologie-papier : une spirale blanche, un
papier plastifié non-déchirable, une introduction sur le Chemin de
Compostelle en 3 langues pour déniaiser le futur pèlerin, la liste
des taxis et offices du tourisme du GR 65, les distances entre prin-
cipales villes, et surtout la perle qui va étonner Mercator soimême : trois accordéons de papier (Le Puy-Figeac, Figeac-Condom, Eauze-Roncevaux, plus la variante du Célé) représentant
chacun 12 jours de marche, soit en moyenne 36 jours du Puy-enVelay à Saint-Jean-Pied-de-Port, et deux rabats de couvertures
pour éviter que les accordéons ne partent en quenouille.
Ainsi, quand on regarde un accordéon, sur une table de bistrot ou
le soir au gîte, on a devant soi tout le chemin à venir, avec le kilométrage et le temps de marche entre chaque village, les services
offerts à chaque endroit (gîtes, chambres d'hôtes, hôtels, campings, restauration, ravitaillement, etc...), la courbe des reliefs, les
altitudes et la difficulté de chaque lieue du chemin (vert, orange,
rouge).
Et comme il restait de la place, au dos des cartes figurent 21 plans
de villes, avec le tracé du chemin dans la cité et les principaux centres d'intérêt. Format standard topo-guide 21X13,5 cm, quelques
grammes...
Et tout ça pour 5 euros tout rond...
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4
les zoreilles du chemin
Saint-Rémy-lès-Chevreuse, les Coubertin et Saint Jacques
de France, à l’ambiance délicieusement surannée.
En héraldique aussi, le chemin de Compostelle brille par son importance. Ainsi la commune de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, sur le
chemin qui mène de Paris à Chartres, puis Tours jusqu’à Santiago,
possède sur son blason une coquille Saint Jacques. Pourquoi ?
Lecture des news fondamentales dans le magazine ELLE de la semaine. Et on s’endort comme des bienheureuses.
Tout le monde connaît Pierre de Coubertin, célèbre pour avoir relancé les Jeux Olympiques au XXème siècle. A la Renaissance, sa
famille s’était installée dans ce joli coin de la Vallée de l’Yvette, à
moins de deux jours de marche de Paris.
Un ancêtre de la même
famille avait servi de valet
à Louis XI, d’une bien curieuse manière : Il est parti en pèlerinage à Saint
Jacques de Compostelle
pour le compte du
roi. Preuve que le pèlerinage par procuration a
bien existé.
Il en revint vivant, obtint le
premier titre de noblesse de la famille et surtout des armoiries qui
nous parlent : 9 coquilles Saint Jacques sur fond d’azur (3, 3, 2 et
une). C’est en mémoire de ces armoiries que le blason de la ville
affiche, entre autres, une coquille Saint Jacques.
Blason ou pas, le pèlerin ou le bénévole qui consacre du temps et
de l’énergie au Chemin peut faire sienne la devise de la famille
Coubertin : Voir loin, parler franc, agir ferme…
Extrait de www.chemincompostelle.over-blog.com
Le lendemain mardi : Corinne en pleine forme. Partie comme une
fusée au fil des lacets. Elle Trace. Echappée. Pas vue de la matinée jusqu’à Saint-Côme d’Olt...
Bon, un peu étonnée toutefois d’avoir été lâchée, je profite de mon
chemin, et parle à tout le monde. Parties aux mêmes heures que
tous, le chemin est ce matin-là fréquenté. Chance de rencontres
sympathiques et spontanées. L’orage est passé. Le sentier est varié.
Retrouve Corinne à Saint-Côme d’Olt, pique-nique sur un banc public. Blanc de poulet, céréales complètes et ma barre pâte d’amandes complète précieusement gardée. Il ne nous reste plus que huit
km, jusqu’à Espalion.
Très joli tracé à travers vallons et forêts.
Le temps de trouver ma chambre chez l’habitant, et de prendre une
bonne douche. Le Perse, c’est une maison années 50, sans
charme, au potager immense, aux volailles en liberté, habitée par
une charmante veuve qui loue ses chambres, maintenant que ses
enfants ont grandi, que son mari est parti, et depuis qu’elle aussi,
« a fait le chemin ». Il est là le charme, dans le fil de la conversation avec cette femme dont on sent le courage, la simplicité et la
profondeur des idées.
Direction le restaurant : Cuisine raffinée et vin de pays, c’est amusant de se retrouver en famille dans un coin méconnu du milieu de
la France. Après cette excellente soirée, Corinne et Christophe me
raccompagnent chez ma logeuse. De la rue du Perse on se dit au
revoir. Cette visite familiale m’a distraite.
« Ce qu’on appelle pompeusement stratégie consiste essentiellement à passer des rivières sur des ponts et à franchir les montagnes par des cols » Anatole France
Le voyage de Stéphanie - épisode 8
Lundi-mardi 11-12 août
Nasbinals - Saint-Chély-d'Aubrac - Espalion
11h Place de l’église Nasbinals – Après le petit déjeuner en Or
(surtout en charcuteries) de la Route d’Argent, je me poste à l’entrée, pas trop à l’aise dans mes chaussettes mouillées. Six jours
déjà que je marche seule, et aujourd’hui j’accueille ma sœur. Voilà
la voiture, et Corinne en sort, toute gaie et pleine d’allant.
Parties en chemin à travers de grands pâturages d’Aubrac, très
verts. Le lien de sororité se tisse. On serpente, on chemine. On
parle, de tout. Enfin, Corinne parle, sur tout.
L’étape me paraît courte. Avec Corinne on ne s’ennuie jamais. Et
Saint-Chély-d’Aubrac est un charmant village. Petite visite, achat
de cartes postales, dîner aux Coudercous l’hôtel à l’enseigne Logis
Recherche lieu de Sables...
Après avoir marché un peu plus de 15.000 km à pied en Europe,
devenu officiellement Hospitalier des Amis de Saint-Jacques-deCompostelle, je souhaite maintenant créer un lieu référent en Europe où je vais pouvoir installer 2 rangées de 15 lits superposés
autour des sables le long d'un itinéraire jacquaire.
Je pourrai communiquer en amont autour des chemins auprès des
Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle afin de faire venir les pèlerins autour des sables jusqu'à rassembler 7.000 sables. Vous pouvez peut-être m'aider...
Objectif : créer le Refuge des Pierres Sacrées. Je recherche un lieu
situé entre le 1/4 Sud-Ouest de la
France et le Nord-Ouest de la Péninsule ibérique. Cet endroit doit
être impérativement situé le long
d'un des itinéraires du Chemin de
Saint-Jacques de Compostelle. Je
souhaite passer un partenariat et
une convention avec une structure
en vue de présenter de façon permanente les 1.200 premiers sables et les 1.200 premiers portraits
arrivés à ce jour.
Appel d'Offre :
www.aillet.com/Appel/Offre.htm
Jean-François Aillet, sculpteur/designer de Amfréville (14)
[email protected]
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les zoreilles du chemin
Chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe, par Guy Lerdung
Recherche renseignements sur le chemin vers Rome
Anciens pèlerins de Compostelle (en 1997) depuis notre domicile à
Bourg-en-Bresse, nous souhaitons nous rendre au printemps à
Rome, depuis notre domicile à Saint-Nazaire en Pyrénées-Orientales. Nous n’aurons guère de problèmes à partir d’Arles, que se soit
sur le plan du cheminement ou de l’hébergement; en revanche, depuis Saint-Nazaire jusqu’à Arles, ce n’est pas si simple! Alors nous
sommes preneurs de tout renseignement. Merci d’avance à ceux
qui pourront nous aider.
Isabelle et Jean-Michel Rollet, [email protected]
Moissac recherche hospitaliers
Nous nous permettons de vous solliciter à nouveau car nous avons
encore des places pour les hospitaliers dans les mois à venir. L'ancien Carmel de Moissac recherche des hospitaliers sur certaines
périodes. Venez vivre une nouvelle expérience du Chemin où vous
serez en contact direct avec les pèlerins.
Isabelle Huc 05-63-04-62-21 [email protected]
L'étrange voyage de l'âne Isidore - épisode 18
Depuis le Bois Doré au Mont Août, Broussy-le-Grand (Marne)
Cher Monsieur van de Merwe,
Lourdes recherche hospitaliers
Le centre d’Information Jacquaire de Lourdes recherche des accueillants d’avril à fin octobre 2016. Si vous êtes intéressés pour vivre un moment d’échanges, de rencontre et de fraternité, n’hésitez
pas à nous contacter et nous transmettre vos disponibilités.
Un logement est mis à disposition des accueillants venant de loin,
le repas du midi est pris en charge.
Camille Birou 05-62-92-93-52 [email protected]
Appel au secours pour un pèlerin blessé de la vie
Un ami très cher a commencé le chemin il y a quelques années
mais, hélas, victime d'un AVC il n'a jamais pu le terminer et a vu
son rêve brisé. Depuis quatre ans il est hémiplégique sans espoir
d'amélioration. Je me suis promis de lui faire effectuer, avec un ami
ou deux, les 100 derniers km pour qu'il découvre Saint Jacques de
Compostelle et obtienne sa Compostela.
Je recherche pour le mois de juin, un prêt (ou une location) d'un
engin de portage et de tractage (j'ai oublié le nom) pour handicapé.
Je recherche, toujours pour le mois de juin,des adresses de gite ou
petits hôtels situés sur les 100 derniers km pouvant recevoir une
personne handicapée. Je suis ouvert à tous conseil, recommandation, suggestion, que l'on voudra bien m'adresser.
Depuis le tunnel de Rethel nous cinglons les ondes du monde pardelà le monde. Les arbres écoutent, parlent, des saints surgissent
et tout naît d'un seul point, point qui, je le sens, le comprends, se
trouve tout autant en moi.
Je raconte ça à Isi et lui demande si c'est juste. "Bingo ! Vous êtes
arrivés au pays du monde originel, au royaume où être est une
fête, une joie qui sans cesse se renouvelle s'amplifie s'intensifie.
Je vous ai conduits jusques ici afin
que vous puissiez vous aussi participer à cette impérissable, vivante vérité puisque vous en êtes vous-même
l'impulsion première. S'il n'y avait pas
entre vous et moi une résonance, un
écho, vous n'auriez pas pu me suivre
et moi, porteur du Sauveur, je n'aurais pas pu être votre guide.
Plus on s'oublie soi-même, plus le royaume se déclare, aimait à
dire mon Maître. A ces mots je ne trouve rien à rajouter
A demain cher Monsieur van de Merwe ! In dulci jubilo
Votre fidèle pèlerin,
Amo Peppinga
Le départ s'effectuera en covoiturage depuis Toulon ou Marseille
jusqu'à Triacastela, puis à pied, 10 à 15 km par jour.
La poésie de Guy Galichon
Daniel Carreau 06-89-73-19-24 [email protected]
Zen, en lisant, en rêvant
Oublier la détresse, la tristesse
Regarder tous ces textes
La statue de Gilles Ferragne
Être en harmonie avec le chemin
Cette statue va être inaugurée le
samedi 2 avril à 10 h du matin à
Saint Romain de Surieu (38)
dans la montée du Carmel.
Immense sentiment de joie
information transmise par [email protected]
Enfin sauvons notre chemin
Les lecteurs savent rêver
Les lecteurs savent penser
Sans nous, sans vous que deviendra t-il...
Guy le pèlerin [email protected]
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Photo de xxxxxxxx
les Zoreilles du chemin
communion avec la nature, simplicité, paix, fraternité)sont transposable dans notre quotidien.
La conférence est ouverte à tous. A l’issue de cette rencontre,
Gaële de La Brosse dédicacera ses ouvrages.
Pour tous renseignements : 06-77-816-770
http://amisdestjacques45.super-h.fr
La pierre météo
Aperçue près du GR 65 cette énorme pierre suspendue par une
chaîne. En-dessous, une pancarte donnait l'explication :
La pierre est humide : pluie
La pierre est sèche : pas de pluie
On voit l'ombre de la pierre sur le sol : soleil
La pierre est blanche dessus : neige
On ne voit pas la pierre : brouillard
Christine chante...
La pierre bouge : vent
On ne raconte plus la richesse du Chemin de Compostelle. Outre
la variété des paysages et des rencontres, il y a celle des terrains
et de notre concentration à les arpenter. Ainsi les habitants des
maisons situées à la sortie de Monistrol-d'Allier, de Saint-JeanPied-de-Port, ou autour de La Faba dans la montée vers le Cebreiro, ne sont guère gênés par le caquètement des pèlerines (... et
des pèlerins !) ,et moins encore par quelque air chanté à plein poumon.
La pierre saute : tremblement de terre
Là il faut économiser son souffle, se concentrer sur sa respiration
et avancer, grimper avec régularité, arriver au sommet de la côte
quand on se sent près de l'abandon, chapelet de pèlerins qui s'espacent dans le seul bruit du cliquetis des bâtons. Mais quand le terrain s'y prête, dans la joie du matin qui nous remet sur le Chemin,
l'envie de chanter nous saisit pour dire bonjour à la nature.
La pierre est à terre : tornade
Vous voyez deux pierres : arrêtez la bière...
Ces traits d'humour vont bien au-delà du sourire... Ils signifient qu'il
ne sert bien à rien pour un pèlerin de s'inquiéter de la météo,
comme du relief de l'itinéraire, vu que dans les deux cas il ne peut
rigoureusement rien y changer... Et qu'il a déjà bien de la chance
d'être là présentement, plutôt que de se morfondre dans un appartement.
Même s'il pleut...
Même si ça monte...
Bien sûr il y a les classiques du Chemin, les "tubes" : Le chant des
Pèlerins, appris avant le départ et répété au Puy, à Conques, à Navarrenx, ultréia, ultréia. Celui, plus difficile à se souvenir mais au
texte magnifique d'Anne Sylvestre: " la route est longue jusqu'à
Compostelle, pour qu'on s'y attelle faut avoir du cœur.....".
Pour le reste, chacun ses préférences et son répertoire. Moi je
marche au Michel Delpech ! Et surtout cette chanson : Le chasseur. Ecoutez ça : d'abord on se ballade, terrain plat, tranquille, le
ton de la voix est calme, au raz des champs et des sentiers : " je
suis parti tout seul, j'ai emmené mon épagneul en promenade ",
puis tout s'envole, tout éclate, le soleil, les oiseaux, la voix : " pardessus l'étang, soudain, j'ai vu passer les oies sauvages, elles
s'envolaient vers le midi, la Méditerranée...."
Essayez, chantez, fredonnez Michel Delpech sur le Chemin, c'est
tonique !
Christine de Haute Savoie [email protected]
Conférence à Orléans
Compostelle 45 vous invite à Orléans à la librairie Passion Culture
(place de Loire) le samedi 23 avril 2016 à 15 h.
Gaële de La Brosse, écrivain, éditrice et journaliste, responsable
de la rubrique « chemin de pèlerinage » de l’hebdomadaire Pèlerin,
donnera une conférence audiovisuelle intitulée : « Du chemin de
Saint-Jacques au pèlerinage de la vie ». Elle nous montrera que
les étapes du pèlerinage (épreuves, souffrances, découvertes, bonheurs) peuvent éclairer différentes étapes de notre vie, et que les
valeurs retrouvées au cours de cette marche (hospitalité, partage,
Jean-Pierre sur le chemin d'Alicante
Je suis à Alicante. Demain, je ferai mes premiers pas sur le Camino del Sureste. Je viens de publier un premier comte-rendu.
Au jour le jour, dans la mesure du possible, je raconterai ma
progression.
A bientôt,
Jean-Pierre [email protected]
www.chemin-faisant.fr
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