Télécharger le document - AIDES
Transcription
Télécharger le document - AIDES
La lettre de l'intersyndicale autour du PSE 20 février 2014 Objet: bilan au 17 février de l’état des négociations sur le livre I du PSE de AIDES, sur la base duquel l'intersyndicale a choisi de quitter la table des négociations jusqu’à nouvel ordre. Rappel des faits : annonce du PSE Le 12 décembre 2013, la direction de AIDES a annoncé au Comité Central d’Entreprise (CCE) la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) pour les fonctions supports de l’association : - 65 suppressions de postes sont envisagées, - 22 créations de postes sont envisagées, souvent de catégories professionnelles inférieures. Le livre II du PSE est alors remis sur table aux membres du CCE : il présente la justification économique du plan social et la réorganisation des fonctions supports de AIDES après le PSE. Le CCE devra émettre un avis sur ce livre II le 24 mars après la fin des négociations. En quoi consiste la négociation d'un PSE Le 18 décembre, la direction a convoqué les quatre délégués syndicaux centraux afin de présenter les étapes de la négociation du PSE. L'Intersyndicale, en lien avec les experts et à l'écoute des remontées des salariés, a fixé des objectifs à ces négociations : - Permettre à ceux qui partent de le faire dans de bonnes conditions, tant financières que d'accompagnement dans un projet professionnel ou de formation. - Permettre à ceux qui ne veulent plus travailler dans AIDES de partir dans les mêmes conditions que ci-dessus avec une incitation au départ, c'est le plan de départ volontaire. - Définir des catégories professionnelles qui donnent leurs chances de reclassement interne aux salariées cumulant le plus de facteurs de vulnérabilité sociale et face au marché du travail. - Permettre à ceux qui restent de poursuivre le travail dans de bonnes conditions, notamment en garantissant que l'organisation de la structure à venir soit viable, tant pour les fonctions support que pour le réseau. 10 Comment ça s'organise : méthode de travail, temps des négociations, rythme des réunions, participants Sur quoi portent les négociations et quel et la planning? Le 6 janvier 2014 la direction a remis le livre I du PSE. Ce livre contient notamment les mesures d’accompagnement, à savoir : - les critères de reclassement et de licenciement, et les catégories professionnelles (groupe d’emploi), - les mesures d’accompagnement au départ comme la formation ou les indemnités financières, ou bien encore le plan de départs volontaires. L’ensemble du livre I est soumis à négociations entre la direction et les délégations syndicales. Les négociations sont hebdomadaires et prendront fin le 4 mars 2014. Chaque temps de négociation se déroule en deux demi-journées : le lundi après-midi puis le mardi matin. 9 réunions ont été programmées. * Les premières ont été consacrées à l’explication par la direction des propositions initialement faite dans le livre 1. * Les suivantes portent sur une phase de négociations à partir des propositions d’amélioration faites par les salariés * Une dernière phase permettra d'envisager la signature d’un accord. L'accord pourra être globale, ou bien partiel (portant sur une ou plusieurs mesures), ou bien, à défaut d'accord même partiel, il y aura décision unilatérale de la direction. Les syndicats signataires doivent représenter au moins 50 % des votes, comme lors des précédentes élections professionnelles à AIDES. Qui négocie ? Chaque délégation syndicale est composée de 3 représentants, soit 12 personnes au total. La liste des négociateurs et leur contact sont rappelés en bas de document. Les représentants (sauf délégués syndicaux) ont la possibilité de se faire remplacer. Toutefois les remplaçants n'ont pas le statut de suppléants, ce qui ne leur permet pas de bénéficier d'une décharge sur leur temps de travail pour suivre les négociations. La direction a 3 représentants, composés du DRH, d'une chargée de mission et d'un directeur qui change chaque semaine (organisation d'un roulement). La direction générale n'est pas présente en continu sur les négociations. Ces roulements et absence de DG ne permettent pas d'assurer un cadre favorisant l'avancée des négociations, chaque point ayant été présenté à un directeur devant être repris avec le suivant 10 Demandes des négociateurs et réponses de la direction : cadre des négociations, conditions de départs et reclassements. 1) Le cadre des négociations : allongement de la durée et présence en continue de la direction générale Demandes des négociateurs Les négociateurs ont demandé un mois d'allongement des négociations. Ils justifient la demande de rallonge pour les raisons suivantes : - Pour co-construire les négociations autour du PSE avec les salariés et l'ensemble des militants, - Pour faire face à un calendrier déjà contraint : * agenda social très chargé (négociations annuelles obligatoires, etc.), * vacances scolaires de février - Parce que les conditions matérielles qu'offre la direction générale pour la négociation imposent de longs délais de réponse de la part de la structure : * mise à disposition tardive des documents nécessaires aux négociations * délais de réponse de la direction aux demandes des négociateurs * changement régulier d'interlocuteurs de la direction, qui sont en incapacité de prendre des décisions et d'apporter des réponses - Parce que les propositions de la direction générale sur le PSE sont incomplètes, en particulier l'absence constatée de plan de départs volontaires dans le livre I Les délégations syndicales demandent aussi que la direction générale assure une présence assidue aux négociations, cela afin de suivre ces négociations et de pouvoir présenter leurs décisions en direct. Réponses de la direction La direction refuse de rallonger le temps des négociations d’un mois, en invoquant un coût financier important (230 000 €) et des risques psycho-sociaux pour les salariés. La rotation des directeurs aux négociations continue et la direction générale n'est présente qu'épisodiquement. 2) Un plan de départs volontaires (PDV) Demandes des négociateurs - Une demande de plan de départs volontaires a été faite par les représentants du personnel dès septembre dernier, avant l’annonce du PSE. Cette demande a été réitérée par les salariés de AIDES en janvier, notamment au cours de l’Assemblé Générale du 10 janvier, avec une demande de prime incitative au départ. - Un plan de départ volontaire à un double avantage : 10 Donner la possibilité de partir à des personnes ne souhaitant plus travailler pour AIDES et qui se sentent en capacité de réaliser des projets en dehors de AIDES, o Libérer des postes pour les personnes souhaitant rester à AIDES en redistribuant les cartes pour les personnes dont le poste est supprimé par le PSE. o Les conditions acceptables pour un PDV : o Les salariés utilisant le PDV auraient les mêmes droits que les autres salariés qui quitteront l’association dans le cadre du PSE. o Une indemnité supplémentaire / prime incitative au départ serait proposée (les délégations syndicales ont demandé 6 000 €). - Réponses de la direction - La direction a accepté le principe et présenté un projet de PDV le 27 janvier 2014. - Néanmoins, o Malgré les délais très serrés du PSE, la direction n’a toujours pas de planning à présenter fixant par exemple la date de lancement, la durée pendant laquelle les candidats au départ pourront bénéficier de conseils de la part d’un cabinet RH, la date des départs effectifs… o A cela s’ajoute que le cabinet RH de reclassement sélectionné par la direction est en liquidation judiciaire. Les informations nécessaires pour des choix éclairés à un départ volontaire sont donc conditionnées au à la recherche d'un nouveau cabinet par la direction. - Condition du PDV o Les salariés utilisant le PDV auraient les mêmes droits que les autres salariés qui quitteront l’association dans le cadre du PSE, o Les départs volontaires des salariés dont le poste n’est pas supprimé par le PSE ne seront acceptés que s’ils occupent des postes auxquels des salariés à reclasser peuvent postuler. Cette condition limite de facto l’intérêt du PDV. o Une indemnité supplémentaire / prime incitative au départ entre 2 000 et 5 000 €, en fonction des négociations. le lundi 17 février la direction est revenue sur ses propositions en ramenant à 2 000€ la prime incitative au départ, dans le cas où les salariés obtiendraient une indemnité de départ de 3 000€ en plus des indemnités légales. 3) Indemnités extra-légales de départ Demandes des négociateurs - Les délégations syndicales, face au minimum légal proposé par la direction dans le livre I, (1/5 de salaire mensuel par année d’ancienneté) ont proposé en plus du minimum légal que soit accordé à chaque salarié 1 mois de salaire par année d’ancienneté. - Cette proposition de prime : o représente un coût pour l'association qui varie selon le nombre de personnes reclassées entre 823 040€ si 15 personnes sont reclassées (= hypothèse de 10 reclassement important favorisé par la direction), à 1 509 640€ maximum si personne n'était reclassé. Et non 1,5 million d’euros minimum, tel que l'affirme la DRH dans sa lettre d’information n°3 en page 4. o Les délégations syndicales estiment que, au vu de l'ampleur du PSE, le budget alloué doit osciller entre 2 millions d'euro (pour qu'il y ait des éléments à négocier qui limitent la casse), et 3 millions d'euro (pour que le PSE soit digne et bien mené). o - La proposition des délégations syndicales est concordante avec le coût global du PSE annoncé par Vincent Pelletier le 12 décembre (entre 2 et 2,9 million), oscillant alors entre 1.923.040€ et 3.009.640€. Pour comparer avec des associations similaires à AIDES, voici les indemnités de licenciement proposées dans la convention collective de Sida Info Services : o un 1/2 mois de salaire par année d'ancienneté pour les 3 premières années o 1 mois de salaire par année d'ancienneté pour les années à partir de la 4ème année. o indemnités plafonnées à 15 mois de salaires brut. Réponses de la direction - Mardi 11 février la direction nous indique qu'elle n'accorde finalement aucune indemnité supplémentaire aux indemnités légales, qui sont 1/5 de salaire par année d’ancienneté. La direction veut prioriser le reclassement interne et les formations. Nos conseillers nous indiquent que ces propositions ne se voient que dans les entreprises en liquidation judiciaire, ce qui n'est pas le cas de l'association. - La direction a transmis par courriel l'hypothèse adoptée par le conseil d'administration des 8 et 9 février pour le budget prévisionnel 2014. Il est précisé que le chiffrage du PSE repose « sur le versement d’indemnités de licenciement conformes aux dispositions légales ». - La direction conditionne ce modeste pécule d'indemnités de licenciement à un recul sur ce qui avait été concédé dans les réunions précédentes : o le montant alloué aux formations de reclassement est divisé par deux, soit un retour aux minimas du livre I du PSE o une indemnité supplémentaire pour les candidats au départ volontaire qui n'est clairement pas incitative (2 000 euros au lieu de 5 000 précédemment). Ce qui est accordé d'un côté est donc retiré de l'autre. 4) Formation dans le cadre du PSE Demandes des négociateurs - Les délégations syndicales ont proposé 6 000 € pour une formation adaptation, 8 000 € pour une formation, et 12 000 € pour une formation diplômante. Réponses de la direction 10 - La direction, dans le livre I, avait proposé 2 000 € pour formation et VAE (validation des acquis de l’expérience), et 3 000 € pour les formations diplômantes pour les salariés licenciés, avec majoration de 500 € pour les plus de 50 ans et les personnes en RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé). - La dernière proposition de la direction fait état de 4 000 € pour une formation et 6 000 € pour une formation diplômante (plus de critère d’âge ni de RQTH), et cela si le cabinet de reclassement ne trouve pas de financements dans le droit commun. Cela garantit un minimum de fond pour une formation, mais c’est en fait très peu onéreux puisque c'est le droit commun (Pôle emploi reçoit des fonds issus des Droit individuels de formation -DIF-) qui financera les formations. - Le lundi 17 février, la direction a conditionné, cette avancée à ce que les indemnités de départs restent plafonnées au minimum légal. Les négociateurs devront donc faire le choix entre formation OU indemnités de licenciement supplémentaires. 5) Catégories professionnelles (groupes d’emplois) Demandes des négociateurs - Dans le livre I, la direction créé 23 catégories professionnelles (à mettre en regard avec les 65 postes supprimés). Ce qui revient dans les faits à cibler certaines personnes à licencier, notamment pour les catégories professionnelles avec une seule personne. Or l’inspecteur du travail et les conseils des délégations syndicales ont rappelé que les catégories professionnelles devaient être larges et impersonnelles. - AIDES n'a pas de convention collective qui permettrait de délimiter parfaitement et juridiquement ces catégories professionnelles. La direction a présenté trois critères discutables de construction, pour regrouper les postes supprimés : o Fonction de même nature, o Poste permutable immédiatement et ne nécessitant pas une formation longue, o Formation commune. - Les documents nécessaires aux négociateurs pour travailler sur les catégories professionnelles ont été remis plus d’un mois après le début des négociations. - Au regard du contexte, et dans un souci d’efficacité, les négociateurs ont proposé un travail commun direction/syndicats pour élargir les catégories professionnelles. Réponses de la direction - La direction refuse de consacrer un temps spécifique et supplémentaire de concertation sur la construction des catégories professionnelles (groupes d’emplois). Sans accord avec la direction, les négociateurs feront une autre proposition de catégories professionnelles (groupes d’emplois) à partir d’un rapport d'expertise commandé au cabinet SECAFI. 10 6) Critères de reclassement – Critères professionnels Demandes des négociateurs - Dans la proposition du livre I, les critères de reclassement des salariés au sein des groupes d’emploi sont sur 24 points, dont 12 points portent sur l’ « adéquation entre la cohérence du métier et de la fonction. » Sous sa forme actuelle, ce critère reste à l’entière discrétion de la direction pour évaluer les compétences de la personne candidate à un poste en interne. - Les négociateurs estiment que ce critère ne garantit pas une objectivité quant à l’évaluation des compétences. D'autant que le rapport Mazars souligne que au sein de AIDES « le grade a été obtenu plus pour récompenser des personnes que pour des compétences ». - Les négociateurs demandent que o Toute la procédure de reclassement soit discutée en commission de suivi (commission paritaire), o Ce critère de compétences soit sur 6 points et non 12, o L’évaluation des compétences soit faite par un tiers via un bilan professionnel, o En cas de refus de poste à un salarié, le refus soit motivé par écrit, avec possibilité pour le salarié d’être auditionné par la commission de suivi pour expliciter le refus. Réponses de la direction - La direction ne souhaite pas que ce soit un tiers qui fasse le bilan professionnel, estimant que les directeurs ont les compétences pour évaluer les salariés concernés. Ils se baseront sur une grille de critères/compétences - La direction concède à baisser à 9 le nombre de points consacrés au critère des compétences. - Le choix du salarié se fera avec un retour vers la commission de suivi mais sans possibilité de recours pour les salariés non choisis. Les négociateurs déplorent que ce critère reste à la discrétion de la direction. Ils demandent que les grilles de critères des directeurs soient mises en annexe du livre I du PSE. Ils demandent que dans la commission de suivi (composée de 2 personnes de la direction, 2 personnes de la délégation syndicale et 1 ou 2 personnes du cabinet de reclassement) le cabinet de reclassement y soit à titre consultatif mais n’ait pas la possibilité de voter afin que cette commission reste paritaire. Ils maintiennent le demande de baisse des points sur le critère des compétences, car 9 points sont toujours trop. 7) Critères de reclassement – Critères sociaux En ce qui concerne le critère de santé (critère permettant de prendre en compte les discriminations possibles dans la recherche d’emploi), la direction et les négociateurs ont pu trouver un accord sur le fait de solliciter la médecine du travail sur la question. Cette 10 demande a pour but d’élargir ce critère aujourd’hui basé sur la RQTH (acquise ou en cours) et l’invalidité. En ce qui concerne le critère de la situation familiale, il y a prise en compte de la situation de grossesse en cours, il y aura une majoration de 3 points quand le salarié a trois enfants et plus, et prise en compte d’un processus attesté d’adoption. Ce point constitue un point d'accord avec la direction. 8) Reclassement sur une catégorie professionnelle inférieure Demandes des négociateurs Les délégations ont demandé un maintien de salaire. Réponses de la direction La direction propose : - si déclassement d’une catégorie, 1% de + (sur la base du salaire moyen de la catégorie) par année d’ancienneté - si déclassement de 2 catégories, 1,5% de + (sur la base du salaire moyen de la catégorie) par année d’ancienneté - maintien du statut cadre en catégorie 3 Autres demandes des négociateurs 1) Cabinet de reclassement et Point Info Conseil (PIC) La direction avait choisi seule, et sans réel cahier des charges, le cabinet de reclassement PBC. Or, le 17 février, les délégations syndicales ont eu connaissance de la mise en liquidation judiciaire de ce cabinet. Ainsi, il n’y a plus à ce jour d’opérateur pour mener : − le Point Info Conseil (pour informer tous les salariés avant la mise en œuvre du PSE) − L'antenne Emploi (pour accompagner les salariés licenciés une fois le PSE homologué). - Et la nouvelle mission : informer et accompagner les salariés dans le cadre du Plan de Départ volontaire. La défection du cabinet RH impacte donc lourdement sur la mise en place des mesures d’accompagnement des salariés, mais la direction refuse de revoir le calendrier du PSE. 2) Baisse des salaires des directeurs Les délégations syndicales ont demandé à ce que les directeurs et la DG fassent un geste symbolique et politique en acceptant de baisser leurs salaires, au vu du contexte économique actuel. Les directeurs ont refusé. La DG n'a pas pu répondre, invoquant le fait que c'est le CA qui est souverain sur cette question. 10 Pourtant une baisse de 10% des salaires de chaque directeur, sur une année, permettrait d'augmenter l'enveloppe possible pour chaque salarié de 3 000€ environ. 10 Budget du PSE Hypothèse 1 0 salariés reclassés Hypothèse 2 5 salariés reclassés Hypothèse 3 7 salariés reclassés Hypothèse 4 10 salariés reclassés Hypothèses 5 15 salariés reclassés Indemnités de licenciements 318 928€ légales 267 488 € 246 912 € 216 048 € 164 608 € Préavis et DIF reversés à 509 361 € pôle emploi 427 206 € 394 344 € 345 051 € 248 720 € Formation 217 000 € 199 500 € 192 500 € 182 200 € 164 500 € Congés payés des sortants 187 465 € 157 228 € 145 134 € 126 992 € 96 756 € Si indemnités sup = 1 mois 1 509 640€ de salaire par année d'ancienneté 1 337 440 € 1 234 560 € 1 080 240 € 823 040 € Si indemnités sup = 1/2 754 820€ mois de salaire par année d'ancienneté 668 720 € 617 280 € 540 120 € 411 520 € Coût des expertises 490 000 € calculées par la direction pour 2013/ 2014 490 000 € 490 000 € 490 000 € 490 000 € Dont coût des expertises 140 000 € demandés par le CCE et CHSCT dans le cadre du PSE* 140 000 € 140 000 € 140 000 € 140 000 € Coûts des départs 60 000 € volontaires avec incitation au départ de 2000€ (estimation du nombre de départ volontaire = 30 (fourchette très haute) 60 000 € 60 000 € 60 000 € 60 000 € Coûts des départs 180 000 € volontaires avec incitation au départ de 6000€ (estimation du nombre de départ volontaire = 30 (fourchette très haute) 180 000 € 180 000 € 180 000 € 180 000 € Gains estimés des départs 60 000 € volontaires du fait que les salaires ne seront pas à payer 60 000 € 60 000 € 60 000 € 60 000 € Part fixe CCE, CHCST, 80 000 € réunion négociation AG 80 000 € 80 000 € 80 000 € 80 000 € COÜT TOTAL PSE si un 3 310 397 € 2 958 962 € mois de salaire par année d'ancienneté (ajouter 120K€ si incitation au départ = 5k€) 2 783 250 € 2 520 331 € 2 081 800 € COÜT TOTAL PSE si un 2 555 577 € 2 290 142 € demi mois de salaire par année d'ancienneté 2 166 170 € 1 980 211 € 1 670 280 € *la direction n'a pas précisé à quoi correspondent les 490 000 € budgétisé en honoraires 10 Lundi 17 février 2014 : les délégations syndicales décident de se retirer des négociations. Mardi 11 février la direction nous indique qu'elle n'accorde finalement aucune indemnité supplémentaire aux indemnités légales soit 1/5 de salaire par année d’ancienneté. La direction veut prioriser le reclassement interne et les formations. Nos conseillers nous indiquent que ces propositions ne se voient que dans les entreprises en liquidation judiciaire ce qui n'est pas le cas de l'association. La direction a transmis par courriel l'hypothèse adoptée par le conseil d'administration des 8 et 9 février pour le budget prévisionnel 2014. Il est précisé que le chiffrage du PSE repose «sur le versement d’indemnités de licenciement conformes aux dispositions légales» ! Les dirigeants de AIDES ont donc confirmé une position dure. "On peut imaginer une petite modification en fonction de l'ancienneté" a ajouté la direction, c'est-à-dire "moins pour les nouveaux, un peu plus pour les anciens". Cerise sur le gâteau, la direction conditionne ce modeste pécule d'indemnités de licenciement à un recul sur ce qui avait été concédé dans les réunions précédentes : le montant alloué aux formations de reclassement est divisé par deux, soit un retour aux minimas du livre I du PSE et une indemnité supplémentaire pour les candidats au départ volontaire qui n'est clairement pas incitative (2 000 euros au lieu de 5 000 précédemment). Ce qui est accordé d'un côté est donc retiré de l'autre. Les délégations syndicales ont demandé à ce que les directeurs et la DG fassent un geste symbolique et politique en acceptant de baisser leurs salaires, au vu du contexte actuel. Les directeurs refusent. La DG ne peut pas répondre car « le CA est souverain » sur cette question… Pourtant une baisse de 10% des salaires de chaque directeur, sur une année, permettrait d'augmenter l'enveloppe possible d'environ 130 000€, soit 3 000€ pour chaque salarié qui partirait de AIDES. Le CA, en votant un budget serré qui limite le coût du PSE à un peu plus d'un million et demi d'euro, (ce qui ne couvre même pas les frais liés au PSE si personne n'était reclassé) de fait, bloque toute négociation raisonnable sur les indemnités de départ, les départs volontaires et les aides au reclassement. L'intersyndicale ne peut pas dans ces conditions poursuivre les négociations. L'intersyndicale reviendra à la table des négociations quand la direction abondera le budget avec des enveloppes prises sur d'autres budgets que sur celui du PSE. Nous avons fait des propositions en ce sens (baisse de salaires des directeurs pour l'année en cours de 10 %) et d'autres sont possibles (diminution des dons aux autres associations - 2,7 million d'Euros tout de même -, des frais de vie associative...) afin de garantir de meilleures conditions de départ pour les salariés qui partiront de AIDES. Les négociations, qui n'ont pas lieu actuellement du fait de la décision unilatérale sur les budgets, devront être rattrapées et nous attendons que la direction fasse des propositions dans ce sens. 10 La liste des négociateurs et leur contact. Délégation SUD : Renaud Delacroix Henri Ricciardi Pascale Lavesque ( [email protected] ) ( [email protected] ) ( [email protected] ) Délégation CGT Mael : Guillamet Dominique Descharles : Emilie Ampiaw : ( [email protected] ) ( [email protected] ) ( [email protected] ) Délégation FO Romuald Chaussivert : Sylvie Trouvé : Marie-Pierre Leclerc : ( [email protected] ) ( [email protected] ) ( [email protected] ) Délégation CFDT Thierry Trilles Clotilde Girier Bénédicte Ménétré ( [email protected] ) ( [email protected] ) ( [email protected] ) 10