UN PEU D`HISTOIRE De 1952 à aujourd`hui

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UN PEU D`HISTOIRE De 1952 à aujourd`hui
UN PEU D’HISTOIRE
De 1952 à aujourd’hui
TABLE DES MATIÈRES
«NADOWEIS – IW MEWAQHATAA» .............................................................................................................. 3
Des milliers de volontaires......................................................................................................................................... 3
La tradition se propage .............................................................................................................................................. 3
Tireurs d’élite et éclaireurs ........................................................................................................................................ 3
Deux décennies plus tard .......................................................................................................................................... 3
Déploiement .............................................................................................................................................................. 3
Les sacrifices et les réalisations ................................................................................................................................. 4
UN SURVOL HISTORIQUE… ............................................................................................................................ 5
Introduction ............................................................................................................................................................... 5
Le début de la Guerre ................................................................................................................................................ 5
La Bataille de l’Atlantique .......................................................................................................................................... 6
La Guerre de Corée .................................................................................................................................................... 8
Épilogue ..................................................................................................................................................................... 8
QUE SONT-ILS DEVENUS? .............................................................................................................................. 9
nd
Athabaskan (2 ) ........................................................................................................................................................ 9
Cayuga ....................................................................................................................................................................... 9
Haida .......................................................................................................................................................................... 9
Huron ......................................................................................................................................................................... 9
Iroquois ...................................................................................................................................................................... 9
Micmac ...................................................................................................................................................................... 9
nd
Nootka (2 ) ............................................................................................................................................................... 9
Sioux .......................................................................................................................................................................... 9
LA NAISSANCE DU C.C.M.R.C ....................................................................................................................... 11
Blason ...................................................................................................................................................................... 12
Signification ............................................................................................................................................................. 12
Devise ...................................................................................................................................................................... 12
TOUJOURS PRÊTS ........................................................................................................................................ 13
«NADOWEIS – IW MEWAQHATAA»
Le mot SIOUX est l’abréviation utilisée par les coureurs des bois français à la fin de XVII siècle, du mot
Nadoweissiwug, par lequel les tribus algonquines du Canada désignaient la vaste et puissante nation qui vivait au
sud de leur territoire. En algonquin, le mot SIOUX ce traduit par petits serpents, c’est-à-dire petits ennemis. Ce
peuple se désignait lui-même sous le vocable de Oceti Sakawin, que l’on peut traduire par «Les Sept Feux du
Conseil», autrement dit les sept tribus différentes du peuple SIOUX qui s’appelaient entre elle Dakota, Lakota ou
Nakota selon l’utilisation d’une lettre prédominante dans le dialecte qu’elles parlaient et qu’elles parlent encore; ce
qui signifie «alliés».
Au Canada, les autochtones sont divisé en 6 nations (Algonquin, Haida, Huron, Iroquois, MicMac et Sioux) c’est
dernier sont principalement situé au Manitoba et en Saskatchewan.
Des milliers de volontaires
Un sur trois : C’est dans cette proportion que les Indiens canadiens, aptes au service, et d’âge militaire, se sont
enrôlés au cours de la Première Guerre mondiale. De nombreux autochtones vivaient dans les régions reculées du
pays où le bruit des canons d’Europe résonnait à peine. Néanmoins, environ 4000 Indiens canadiens quittèrent
leurs foyers et leurs familles pour se battre dans un conflit international qui faisait rage sur les champs de bataille
européens.
La tradition se propage
Il est difficile de dégager les raisons de la réponse des autochtones. Nombre d’anciens combattants autochtones se
sont portés volontaires pour les mêmes raisons que les autres Canadiens l’ont fait, c’est-à-dire, parce que leurs
amis et leurs parents s’étaient enrôlés, par patriotisme, afin de connaître l’aventure ou simplement pour gagner
une solde garantie.
Tireurs d’élite et éclaireurs
La plupart d’entre eux servirent dans l’infanterie du Corps canadien au sein de Corps expéditionnaire canadien
(CEC). Ils devinrent tireurs d’élite et éclaireurs. On faisait ainsi appel – avec des effets dévastateurs – à leurs talents
traditionnels de chasseur et de guerrier. Les fonctions étaient simples et dangereuses. Les tireurs d’élite servaient à
décontenancer l’ennemi en atteignant leurs cibles à partir de cachettes, appelées «nids». Avant une attaque, les
éclaireurs se glissaient derrière les lignes de front afin de déterminer les positions de l’ennemi et leur force.
Deux décennies plus tard
Le Canada déclara la guerre à l’Allemagne le 10 septembre 1939 et, pour la seconde fois en un peu plus de deux
décennies, les autochtones répondirent rapidement à l’appel.
Déploiement
Comme ils l’avaient fait au cours de la Première Guerre mondiale, la plupart des autochtones servirent dans
l’infanterie, surtout que c’était le corps militaire qui avait le plus besoin de soldats. Ajoutons que les autres services
armés – dont le nouveau Corps d’aviation royal canadien (CARC) et la Marine royale canadienne (MRC) qui se
développait – avaient des critères d’admissibilité plus restrictifs – par exemple en ce qui concerne les études – ou
une préférence pour les candidats d’origine britannique.
Les sacrifices et les réalisations
Les soldats revinrent au Canada avec des souvenirs incroyables et des émotions diverses. En même temps que les
horreurs de la guerre, ils apportaient avec eux la fierté et la joie d’avoir aidé à libérés des peuples captifs. Et c’est
pour plusieurs de ses raisons que le Gouvernement canadien baptisait d’un non de bande indienne chaque
nouveau destroyer prêt à prendre du service durant cette Deuxième Guerre mondiale.
Les premiers destroyers furent le Cayuga et le Sioux, plus tard au cours de la guerre, ils furent suivis du Nootka, de
l’Iroquois, du Huron, du Haida et de deux autres navires. Le fait que l’on eut donné ces noms aux navires témoignait
du respect que les autochtones s’étaient acquis au sein de l’élite militaire du Canada. Par exemple en 1943, 5 Mic
Macs de la Nouvelle-Écosse, furent invités d’honneurs de l’Halifax Shipyards Ltd. Pour le lancement du destroyer de
classe tribal, le Mic Mac.
UN SURVOL HISTORIQUE…
Introduction
La Seconde Guerre mondiale dura six terribles années et laissa derrière elle mort et destruction. Il s’agissait
véritablement d’un conflit mondial qui encerclait le globe de l’Atlantique au Pacifique et s’étendait même jusqu’au
contrées lointaines de l’Arctique. Il ne se limitait pas non plus aux soldats et aux champs de bataille, car les
nouvelles armes rendaient possible la guerre sur terre, dans les airs et sous les mers, apportant sans distinction la
mort et la souffrance aux jeunes et aux vieux, dans leurs foyers et dans leurs cœurs.
C’était là un exploit remarquable pour une jeune nation. De 1939 à 1945, des milliers de jeunes Canadiens
combattaient sur tous les champs de bataille du monde en servant dans l’Armée canadienne, la Marine royale
canadienne, le Corps d’aviation royal canadien et d’autres forces alliés. Ils étaient à leur poste pour défendre le
Royaume-Uni lorsque l’invasion nazie apparut imminente. Ils se battirent vaillamment pour tenter de défendre
Hong Kong contre les Japonais. À Dieppe, ils payèrent de leur personne un raid audacieux mais funeste sur la côte
de France, contrôlée par l’ennemi. Ils ont surtout fait leur part dans deux campagnes importante : ils combattirent
pendant vingt mois en Italie, et étaient sur le front lorsque les Alliés retournèrent en Europe continentale en 1944
(Débarquement de Normandie).
Ils firent rejaillir l’honneur et un nouveau respect pour leur pays. Ils ont surtout aidé à gagner le combat contre la
tyrannie et l’oppression qui menaçaient d’engloutir le monde. Ces jeunes canadiens se sont battus pour notre
liberté, et c’est pour elle que tant d’entre eux sont mort.
Plus d’un million de Canadiens et de Terre-Neuviens ont servi sous les drapeaux lors de la Seconde Guerre
mondiale. De ce nombre, plus de 45,000 ont donné leur vie et 55,000 ont été blessés. D’innombrables autres ont
dû endurer les souffrances et les misères de la guerre.
Le début de la Guerre
er
La Seconde Guerre mondiale commence à l’aube du 1 septembre 1939, alors que les armés allemandes déferlent
sur la Pologne. Faisant porter toute la furie de la «Blitzkrieg» - (la guerre éclair), les divisions blindées allemandes
détruisent les défenses polonaises à l’ouest. Les troupes soviétiques, conformément à un accord avec l’Allemagne,
passent la frontière orientale. Prise entre deux feux, la résistance polonaise s’effondre et la Pologne capitule.
Respectant leurs engagements envers la Pologne, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l’Allemagne
le 3 septembre. Cette déclaration de guerre n’engage pas nécessairement le Canada, comme en 1914, mais il ne
fait guère de doute que le Canada suivra rapidement l’exemple de la Grande-Bretagne. Le 7 septembre, le
Parlement du Canada, s’est réuni en session spéciale; le 9 septembre, il accorde son appui à la Grande-Bretagne et
à la France et le 10 septembre, le roi George VI annonce que le Canada a déclaré la guerre.
Aussitôt, les défenses côtières du Canada sont misent en place, les régiments de milice mobilisés même avant que
la guerre n’éclate intensifient leurs préparatifs et les volontaires s’engagent massivement (sans distinction de
couleurs ou de races) sous les drapeaux. Aux cours du seul mois de septembre 1939, ils sont 58,337 hommes et
ère
femmes. En décembre, des unités de la 1 Division d’infanterie canadienne s’embarquent pour la GrandeBretagne; ces soldats seront suivis de milliers d’autres au cours de la guerre.
La Bataille de l’Atlantique
Depuis le tout début des hostilités, la Grande-Bretagne doit faire face à une seconde menace à sa survie. En plus
des attaques aériennes de l’aviation allemande (Luftwaffe), l’autre danger vient de la mer; l’Allemagne est bien
décidée à affamer la Grande-Bretagne en coupant ses communications maritimes et en l’empêchant de
s’approvisionner outre-mer.
Maîtres de toute la côte européenne de Narvik aux Pyrénées, les Allemands tentent de couper les lignes de
ravitaillement de la Grande-Bretagne à partir de tous les ports et de tous les aérodromes de l’ouest de l’Europe.
Pendant six longues années, la Marine canadienne sera l’un des principaux protagonistes de ce qu’on appellera la
Bataille de l’Atlantique. La Marine Royale Canadienne, qui n’avait que 13 navires et 3,000 hommes au début de la
guerre, la finira avec 373 navires de combat et plus de 90,000 hommes. Au cours de la crise de 1940, alors que les
armées allemandes marchaient sur la France, quatre Destroyer de la MRC ont été envoyés dans la Manche où ils
ont aidé à l’évacuation des troupes, débarqué des militaires et effectué des démolitions. Après la chute de la
France, les destroyers canadiens se sont joint à la Marine Royale pour protéger les approches sud-ouest de la
Grande-Bretagne où les sous-marins allemands attaquaient vigoureusement. À compter de juillet 1940, tous les
navires doivent être détournés par le nord de l’Irlande et la mer d’Irlande.
Même cette route est sérieusement menacée et les navires canadiens dans les eaux britanniques tentent de
repousser les attaquent des sous-marins tout en repêchant les survivants des navires marchands torpillés. À la fin
de 1940, à la suite d’une entente entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, 50 vieux destroyers américains sont
transférés à la Marine royale. Le Canada en acquiert six. Ceci permet d’augmenter la contribution canadienne dans
les eaux britanniques et en février 1941, il y a dix destroyers de la MRC qui travaillent avec la flotte anglaise.
Les six destroyers que la MRC acquiert sont de la classe «Town» chacun est rebaptisé et porte le nom d’une rivière
qui touche à la frontière canado-américaine.
Columbia, Niagara, St-Clair, St-Croix, St-Francis et Annapolis. Ce dernier fait exception à la règle car il n’y a plus de
rivière le long de la frontière et le Canada veut tout simplement remercié les États-Unis en nommant le dernier
destroyer du nom de la ville où se trouve la plus grande Académie navale des États-Unis.
C’est en maintenant ouverte cette ligne vitale de communication en assurant la protection des convois que les
aviateurs et les marins canadiens jouent un rôle de plus en plus vital. Le premier convoi part de Halifax le 16
septembre 1939, escorté par les destroyers canadiens Saint-Laurent et Saguenay jusqu’à ce qu’il soit rendu loin
dans l’Atlantique où des croiseurs britanniques prennent la relève. Pendant de nombreux mois – jusqu’à ce que de
nouveaux navires soient lancés – les Canadiens fournissent des escortes; c’est un travail onéreux et dangereux et
les Canadiens connaissent les pires misères de la guerre en mer. La navigation dans le Nord Atlantique est
extrêmement dangereuse et les hommes meurent non seulement à la suite des attaques de l’ennemi, mais aussi
d’exposition aux intempéries et des accidents qu’entraînent le brouillard et les tempêtes d’hiver.
La protection n’est pas non plus suffisante pour empêcher de lourdes pertes. On manque de navire de guerre et
d’avions de patrouille maritime, les appareils sont désuets et la formation fait défaut. On construit donc de
nouveaux types de bateaux et les scientifiques travaillent désespérément pour concevoir de nouvelles façons de
repérer et de détruire les sous-marins. La flotte canadienne est augmentée de plusieurs nouveaux types de navires,
dont la corvette est peut-être le plus célèbre. Conçue sur le modèle d’une baleinière, elle peut se produire
rapidement et à bon marché, elle peut l’emporter sur un sous-marin en tactique t son rayon d’action est très long.
Cependant, les corvettes sont loin d’être de paradis flottants; lorsque la mer est grosse, l’eau salée s’infiltre par les
joints, les écoutilles et les ventilateurs. Les 60 hommes d’équipage qui y sont entassées doivent vivre dans des
conditions peu enviables. Néanmoins, ces petits navires, dont les 14 premiers furent construits à la fin de 1940
s’avérèrent précieux dans la guerre anti-sous-marins.
La bataille navale continue. On n’arrive pas à remplacer les navires aussi vite qu’ils sont perdus; les escortes sont
presque toujours en infériorité numérique par rapport aux bandes de sous-marins allemands et il devient manifeste
que la guerre pourrait bien être perdue en mer.
Au début de 1942, la bataille de l’Atlantique se déplace en direction des côtes de l’Amérique du Nord. L’ennemi
détruit les caboteurs depuis la mer des Antilles jusqu’à Halifax et pénètre même dans le golfe du Saint-Laurent. Les
attaques allemandes connaissent un succès dévastateur et plus de 200 navires qui étaient pour la plupart, des
pétroliers sont coulés à dix milles des côtes canadiennes et américaines. Les autorités navales américaines,
pourtant petite et déjà surchargée, pour protéger les navires se dirigeant vers le sud. Le service naval canadien, qui
compte 188 navires de guerre et 16,000 hommes en mers, assure maintenant près de la moitié des escortes de
surface pour les convois allant de l’Amérique du Nord à la Grande-Bretagne.
La bataille de l’Atlantique se poursuit jusqu’à la fin de la guerre. Au jour J, en 1944, lorsque la vaste armada alliée
s’avance dans la Manche, 60 navires canadiens, destroyers, corvettes, frégates et dragueurs de mines, sont de la
partie. Parmi ce nombre, deux flottilles de vedettes-torpilleurs et deux des six groupes d’escortes composée de
destroyers, de frégates et de corvettes. Les destroyers canadiens Haida, Huron et Iroquois aident à protéger les
flancs de la flotte pendant la traversée.
L’attaque alliée sur les plages de Normandie commence à l’aube. Les dragueurs de mines passent en premier,
nettoyant des voies et posant des bouées éclairantes pour guider l’armada jusqu’à la plage. Six navires canadiens
de la classe Bangor aident à déblayer la voie à la flotte d’invasion dans le secteur britannique; dix autres font de
même aux approches d’une plage américaine. Derrière eux viennent les navires d’assaut, notamment l’Algonquin
et le Sioux, pour bombarder les installations ennemies et couvrir le débarquement des troupes.
Les destroyers canadiens Algonquin et Sioux demeurent avec la flotte territoriale. En septembre 1944, ils se
joignent au service de convoi vers la Russie du Nord et, au cours de l’automne et l’hiver, servent souvent à protéger
des porte-avions en mission de chasse aux navires marchands et de pose de mines.
Tandis que des millions de personnes célébraient la journée de la Victoire en Europe, les chefs alliés se préparaient
avec acharnement au combat final dans le Pacifique, où les Forces alliés déploraient toutes leurs tactiques contre le
Japon. Le Canada, lui aussi, se préparait à l’assaut. Toutefois, la guerre pris fin avant que l’on ait besoin de cette
aide. Le président Truman des États-Unis avait pris la grave décision d’utiliser la bombe atomique.
Le 6 août 1945, la première bombe atomique fut larguée sur Hiroshima, ville de plus de 100,000 habitants dans le
sud d’une île du Japon. Les résultats furent terrifiants. Un tiers de la ville fut entièrement effacé de la carte, et le
reste n’était plus que ruines. Trois jours plus tard, une seconde bombe plus grosse que la première, détruisait
complètement le port de Nagasaki. Le jour suivant, le gouvernement japonais demandait la paix, le 14 août 1945, le
Japon se rendait aux Alliés sans condition.
LA SECONDE GUERRE MONDIALE VENAIT DE PRENDRE FIN.
La Guerre de Corée
Le 5 juillet 1950, seulement 11 jours après le début des hostilités, les navires Cayuga, Athabaskan et Sioux quittent
Esquimalt sous le commandement de capitaine J.V. Brock. Le 30 juillet, date locale, les destroyers canadiens
arrivaient au port de Sasebo, au Japon, prêts à entrer dans la bataille pour établir la tête du pont de Pusan en
Corée. Avant la fin de la guerre en 1953, cinq autres navires canadiens devaient aussi servir dans la Division des
destroyers canadiens, en Extrême-Orient, au cours de la campagne de Corée; les navires Nootka, Iroquois, Huron,
Haida et Crusader.
Du 20 novembre 1950 au début de janvier 1951, pendant que les forces terrestres des Nations Unies subissaient de
lourds échecs, les navires canadiens demeurèrent presque continuellement de service le long de la côte ouest. En
plus de leur fonction de protection des porte-avions, ils escortèrent les navires marchands, effectuèrent des
patrouilles de blocus et assurèrent une protection antiaérienne et un appui général aux forces évacuant Inchon. Le
22 décembre, l’Athabaskan fut retiré du service afin de subir des réparations et des travaux généraux d’entretien.
Le Sioux retourna à Sasebo le 2 janvier afin de se préparer à son retour au Canada, et fut remplacé par le Nootka.
Un certain nombre de changements à l’égard des navires canadiens furent apportés au cour du printemps et de
l’été 1951. En mars, le Cayuga rentra au Canada et fut remplacé par le Huron. En mai, le Sioux retourna sur le
théâtre de la guerre afin de prendre la relève de l’Athabaskan. En juillet et en août, le Nootka et le Huron
quittèrent la Corée à destination du Canada tandis que le Cayuga et l’Athabaskan retournèrent pour une deuxième
période de service.
C’est en octobre 1952 que la Marine royale du Canada devait déplorer ses premières et seules pertes de la guerre.
Au cours d’une patrouille le long de la côte est, l’Iroquois fut atteint d’un coup direct par une batterie côtière. Trois
hommes furent tuées et dix autres blessés. En novembre, le Nootka et l’Iroquois repartirent pour le Canada;
l’Athabaskan retourna sur le théâtre de guerre pour y accomplir une troisième période de service, et le Haida s’y
rendit pour la première fois. Le Haida était le huitième destroyer canadien à être en service dans les eaux
coréennes.
Épilogue
Le 27 juillet 1953, la Convention d’armistice en Corée était signée à Panmunjom, mettant fin à trois ans de
combats. Les destroyers canadiens rentrèrent à Halifax graduellement jusqu’à la fin de 1955, assurant ainsi le
maintien de la paix en Corée.
QUE SONT-ILS DEVENUS?
Athabaskan (2nd)
Fut placé au service de la réserve navale à Halifax et fut retiré officiellement du service le 21 avril 1966. En 1970, il
entreprit son dernier voyage vers La Spezia en Italie où il fut détruit.
Cayuga
Fut converti en navire d’entraînement sur la côte est jusqu’au 27 février 1964, il fut détruit en Écosse à Faslane
l’année suivante.
Haida
Continua d’offrir ses service à titre de navire d’entraînement à Sydney en Nouvelle-Écosse jusqu’au 11 octobre
1963. Par la suite, il fut vendu à un groupe de citoyens fortunés et transférer à Toronto en août 1964 pour devenir
un musée flottant. En 1970, la ville de Toronto accorda au Haida le privilège de demeuré dans le port et de faire de
cet endroit le lieu de naissance du destroyer.
Huron
Fut converti en un navire pour le maintien de la paix jusqu’au 30 avril 1963 où il rentrait à Halifax. En 1965, il se
dirigeait vers La Spezia en Italie où il fut détruit.
Iroquois
Après avoir subi les bombardements durant la guerre de Corée, il entrait à Halifax le 24 octobre 1962 pour être
réparé. Malheureusement, les dommages étaient énormes et fut envoyé en Espagne en 1966 dans le port de Bibao
où il fut détruit.
Micmac
Participait à des exercices au service de l’OTAN jusqu’en 1964, où il fut déclaré «surplus» et devait retourner à
Halifax, par la suite on le guida vers son dernier voyage en direction de l’Écosse, à Farlane où il fut détruit en 1965.
Nootka (2nd)
Après la Guerre de Corée, il subit quelques modifications et modernisations et continuait ses corvées
d’entraînement dans les eaux canadiennes. En 1963, il faisait des croisières en parcourant les Grands Lacs. Sa
carrière pris fin le 6 février 1964 à Halifax. Il fut transféré à Farlane en Écosse et détruit l’année suivante.
Sioux
Accepta une dernière mission après la guerre, il servit de navire d’entraînement à Halifax jusqu’au 13 octobre 1963,
par la suite il fut transféré en Italie où il fut détruit à La Spezia en 1965.
LA NAISSANCE DU C.C.M.R.C
Durant la Seconde Guerre Mondiale (39-45), dans la région de Montréal, la Ligue Navale du Canada vient s’installer
sur la rue Sherbrooke à Westmount, en faisant sa publicité pour les «Boy’s Naval Brigade», elle s’aperçoit que la
réponse du public pour cette formation est très prolifique et c’est ainsi que les premiers Corps de Cadets y voient le
jour.
Fortement installer dans les locaux du NCSM Donnacona, le CCMRC Victory est fondé en 1942. Fort de son succès,
les régions avoisinantes l’envie et commence à s’informer sur cette nouvelle activité pour la jeunesse.
Au nord de Montréal, plus précisément en banlieue, la jeunesse est forte et pleine d’attente, c’est alors qu’un
groupe d’hommes d’affaires se réunissent et décident de fonder un CCMRC. Le premier comité civil de cette
nouvelle succursale de la Ligue Navale du Canada était en fonction. Toujours durant ces années de guerre, la
jeunesse prête l’oreille aux reportages des médias, la publicité sur la Marine Canadienne, l’effort de guerre,
l’apprentissage du métier de marin, l’aventure, etc.
En septembre 1944, le CCMRC situé sur la rive-nord de Montréal se cherche un nom, comme tout organisme
parrainé par le Ligue Navale du Canada et le Ministère de la défense Nationale, il se doit de porter le nom d’un
bateau de la Marine canadienne actif durant la guerre. À ce même moment à la BFC Es quimalt,
la
Marine
canadienne inaugure un nouveau destroyer de la classe V, avec un armement moderne et prêt à se rendre dans le
feu de l’action. Ces marins étaient jeunes et remplis d’espoir, ils formaient une grande équipe de 200 hommes,
chacun d’entre eux arboraient l’uniforme de la Marine avec fierté et couragement partèrent accomplir leurs
devoirs.
Ces hommes représentaient la forces et la fierté que le comité civil voyait pour le CCMRC, ainsi la discussion ne fût
pas très longue et le Corps de Cadets pris le nom de CCMRC SIOUX, le chiffre #11 qui suivit le nom, lui fut attribuer
par la Défense Nationale, car il était le onzième à être fondé au Canada.
Le CCMRC était né, mais un comité civil ne fais pas un corps de cadets, il fallait trouver un officier commandant et
une équipe dynamique. En 1950, le premier commandant arriva avec son équipe d’officier prêt à relever le défi
dans la communauté de Chomedey. Le Lcdr Émilien Paradis CD, y vit un défi de taille, mais rencontra une jeunesse
remplis d’ambitions, c’est alors qu’on opta pour le blason du Destroyer 225 «SIOUX» comme emblème du corps de
cadets et de sa devise.
*****
Les années de guerre furent très exigeantes pour la Ligue Navale du Canada et de la Marine canadienne, le CCMRC
Sioux #11 devra attendre près de dix ans avant que sa création ne soit officialisée, bien que ces membres
fondateurs soient, M. Gérard Leclerc, M. Alphonse Gourdin, Mme Odette Van Damme, Mme Lynn Forest et M. Jean
Bouchard ont travaillés d’arrache-pied avec le commandant de l’époque à maintenir à flot ce CCMRC, ce n’est
qu’en 1952 que la Ligue Navale du Canada en association avec le ministère de la Défense Nationale mandatait la
Succursale de Laval de fonder officiellement le CCMRC qui portera le nom de Sioux #11
Blason
Argent, avec une tête d’indien Sioux faisant face à droite et
portant la plume typique du chef Sioux.
Signification
Les indiens Sioux vivaient dans les plaines de l’ouest du Nord des États-Unis et les prairies de l’ouest canadien.
Leurs chefs furent parmi les porteurs originaux de la plume typique, bien qu’aujourd’hui plusieurs autres tribus
l’aient adoptée puisque cela attire l’intérêt des visiteurs. Cependant, les indiens Sioux sont à l’origine de la plume et
ont toujours été identifié ainsi, il est dons propice de l’utiliser sur le blason du navire. Il serait déplacé de l’utiliser
pour identifier tout autre tribut.
Devise



Then I will fight
Alors je me battrai
Nadoweis, Iw Mewaqhathaa
TOUJOURS PRÊTS
Depuis plus de 60 ans, les commandants se sont succédé à la barre du CCMRC Sioux, tous avaient la même
ambition et la même ténacité.
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1952 / 1953 Cdr P.E. Haddon
1953 / 1954 Cdr A.H.Rankin
1954 / 1955 Cdr A.H.Rankin
1955 / 1956 Cdr R.W. Murdoch
1956 / 1957 Cdr R.W. Murdoch
1957 / 1958 Cdr P.G. Ghance
1958 / 1959 Cdr A.B.C. German
1959 / 1960 Lcdr J.D. Lowe
1960 / 1961 Cdr L.J. Hutchings
1961 / 1962 Cdr C.A. Law
1962 / 1963 Cdr C.A. Law
1963 / 1964
1964 / 1965
1965 / 1966
1966 / 1967
1967 / 1968
1968 / 1969
1969 / 1970
1970 / 1971
1971 / 1972 Capt Arthur Richard
1972 / 1973 Capt Arthur Richard
1973 / 1974 Capt Arthur Richard
1974 / 1975 Capt Arthur Richard
1975 / 1976 Maj Pierre Bertrand
1976 / 1977 Maj Pierre Bertrand
1977 / 1978 Maj Pierre Bertrand
1978 / 1979 Maj Pierre Bertrand
1979 / 1980 Capt Guy HautFenne
1980 / 1981 Capt Jean-Claude Poirier
1981 / 1982 Capt Jean-Claude Poirier
1982 / 1983 Capt Jean-Claude Poirier
1983 / 1984 Capt Jean-Claude Poirier
1984 / 1985 Capt Jean-Claude Poirier
1985 / 1986 Ltv Alain Mailly
1986 / 1987 Ltv Alain Mailly
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1987 / 1988 Ltv Alain Mailly
1988 / 1989
1989 / 1990
1990 / 1991
1991 / 1992
1992 / 1993 Lcdr Scotty Stewart
1993 / 1994 Lcdr Scotty Stewart
1994 / 1995 Lcdr Scotty Stewart
1995 / 1996 Ltv Peter B. Ferst
1996 / 1997 Ltv Peter B. Ferst
1997 / 1998 Ltv Daniel C. Duchesne
1998 / 1999 Ltv Daniel C. Duchesne
1999 / 2000 Ltv Daniel C. Duchesne
2000 / 2001 Ltv Daniel C. Duchesne
2001 / 2002 Ltv Clive Olivier
2002 / 2003 Ltv Clive Olivier
2003 / 2004 Ltv Clive Olivier
2004 / 2005
2005 / 2006 Ltv Caroline Samson
2006 / 2007 Ltv Joseph Henry Dollis
2007 / 2008 Ltv Joseph Henry Dollis
2008 / 2009 Ltv Joseph Henry Dollis
2009 / 2010 Ltv Clive Olivier
2010 / 2011 Ltv Clive Olivier
2011 / 2012 Ltv Clive Olivier
2012 / 2013 Ltv Rémy Landry
2013 / 2014 Ltv Rémy Landry
2014 / 2015 Ltv Rémy Landry
2015 / 2016 Ens1 Chantal Frappier
2016 / 2017
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