Cactaceae

Transcription

Cactaceae
NOM SCIENTIFIQUE Opuntia ficus – indica.
Echinocactus grusonii.
Schlumbergera truncata.
NOM COMMUN
Figuier de Barbarie.
Coussin de belle-mère.
Cactus de Noël.
FAMILLE
Cactaceae.
GROUPE
Cactées d’intérieur.
La famille des Cactaceae comporte des végétaux herbacés, arbustifs et même des lianes. Il convient de différencier les cactées des
régions arides, dont l’Opuntia et l’Echinocactus, qui sont terrestres et les cactées épiphytes de la forêt tropicale, dont le Shlumbergera.
Leurs exigences respectives étant tout à fait différentes.
- Les cactées des régions arides sont très adaptées à la sécheresse : Leurs tiges sont hypertrophiées et remplies d’eau, leurs feuilles
sont remplacées par des épines acérées, ce qui réduit considérablement les déperditions en eau par évaporation et protège les
plantes des animaux, dans des régions où la végétation est rare. Ces plantes supportent d’importants écarts de température.
- Les cactées épiphytes poussent quant à elles sur un support (arbre). Leurs racines ont surtout un rôle d’ancrage. Ce sont des
plantes à floraison spectaculaire. Elles préfèrent une température relativement constante. En période de végétation, elles
demandent une humidité de l’air importante mais elles supportent néanmoins des périodes de sécheresse (période de repos). Ces
périodes sèches sont indispensables à leur floraison.
-
Opuntia ficus-indica : si cette espèce n’est pas la plus décorative du genre, elle en est toutefois la plus populaire. Qui ne connait
pas le Figuier de barbarie, dont les fruits comestibles jaune orangé, sont courant dans le commerce. Cette espèce est de grande
taille et porte des segments en forme de raquette munis d’épines.
Echinocactus grusonii : cette espèce est également très connue. Il s’agit d’un cactus en forme de « pouf », côtelé. Chaque côte
longitudinale est garnie d’épines acérées. Son diamètre peut atteindre les 50 cm. Le nom français de coussin de belle-mère est
évidemment donné de manière humoristique. Impossible de s’asseoir dessus ! ! !
Schlubbergera truncata : les espèces précédentes sont terrestres. Celle-ci, épiphyte, est également bien connue par sa floraison
abondante et colorée qui à lieu en hiver, d’où son nom de cactus de Noël. Ses ramifications sont constituées de petits segments de
4 à 5 cm de longueur, disposés bout à bout.
Le nombre d’espèces de cactus est très important. Des ouvrages entiers leur sont réservés. La nomenclature en est très compliquée.
C’est la raison pour laquelle, nous nous limiterons à ces quelques espèces.
Les cactus des régions arides demandent quand même des arrosages réguliers en période de végétation. Le substrat sera filtrant et des
apports d’engrais occasionnels ne sont pas à négliger.
Les cactus épiphytes demandent un substrat plus humifère. Ils exigent une période de repos au sec pour refleurir.
Elle est réalisée par bouturage de segments, lorsque l’espèce en est pourvue. Il convient de laisser sécher les plaies plusieurs jours
avant d’empoter dans un substrat sableux, pour limiter le risque de pourriture au niveau de la blessure. Les arrosages seront modérés
jusqu’à l’enracinement. Les espèces ne produisant pas de segment, comme l’Echinocactus, doivent être multipliés par semis. Cette
méthode, bien que facile, est assez lente.
La T° normale d’une pièce convient à toutes les espèces. L’air peut être relativement sec pour les espèces des régions arides, mais doit
être raisonnablement humide pour les espèces épiphytes. Ces plantes demandent de la lumière. Elle sera toutefois tamisée pour les
espèces épiphytes. Le plein soleil derrière une vitre est d’ailleurs à proscrire pour toutes les espèces. Le Shlumbergera demande une
période sans arrosage à partir de septembre. Ceux-ci ne reprendront qu’à l’apparition des boutons floraux, vers la fin de l’année.
Les cactus sont sensibles à la pourriture. Les arrosages seront effectués sans excès. Ils sont parfois attaqués par les cochenilles. Il
convient d’agir dès leur apparition. Si leur nombre devenait important, il serait quasi impossible de s’en débarrasser. De telles plantes
doivent être détruites.
Jardins d’intérieur de type désertique, plantes en pots et potées fleuries.
Bibliographie : - Guide des Plantes vertes d’intérieur – Sélection du Reader’s Digest.
- Flore Universelle – Paule Corsin – Bordas.