Le vote sur la tour est un test pour l`agglo
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Le vote sur la tour est un test pour l`agglo
28 24 heures | Jeudi 20 septembre 2012 Lausanne et région Bussigny Le vote sur la tour est un test pour l’agglo Les Bussignolais votent, sous l’œil des promoteurs d’autres projets de gratte-ciel de la région lausannoise Jérôme Ducret Taoua à Lausanne, les Cèdres à Chavannes-près-Renens, le Bugnon au Mont-sur-Lausanne, le Galicien à Prilly, Filtrona à Crissier sont autant de projets de tours dans l’agglomération LausanneMorges dont les promoteurs ont le regard rivé sur ce que vont décider les habitants de Bussigny ce dimanche. Les citoyens doivent en effet se prononcer sur un plan de quartier dit de l’Industrie, qui inclut un gratte-ciel de 60 mètres. C’est la première votation populaire sur un projet de tour dans Image de synthèse du projet bussignolais. DR l’agglomération, mais peut-être pas la dernière. A Bussigny, la lutte contre le projet de l’Industrie a en effet provoqué la création d’une association de citoyens, nommée DEBU (DEmain BUssigny). Or selon Yvette Barraud, membre de DEBU, «des gens de Chavannes-près-Renens nous ont contactés afin de savoir comment créer à leur tour une association.» Cela signifie-t-il pour autant qu’un vote populaire sur la future tour des Cèdres (140 m) est dans l’air dans cette commune voisine? «Rien n’est moins sûr, note André Gorgerat, syndic. D’abord, nous n’avons pas encore pu publier la décision du Conseil communal qui pourrait servir de base à un éventuel référendum, pour des questions de forme. Et ensuite, il faut pouvoir aller récolter le nombre de signatures nécessaire et mobiliser les gens, sur un sujet pas si facile.» Déficit démocratique? A l’échelle de l’agglomération, une politique coordonnée en matière de tours devrait se mettre en place d’ici au début de l’an prochain, indiquant où et comment il serait légitime d’implanter des édifices de plus de 30 mètres. Les porteurs de projets devront ainsi prouver le bien-fondé de leur démarche et le respect de certains critères, probablement auprès d’une commission d’experts. «Dans l’immédiat, toute notre région attend de savoir ce qui va se décider à Bussigny dimanche, déclare Ariane Widmer, cheffe de projet du Schéma directeur de l’Ouest lausannois. Je pense qu’il est opportun de réaliser un quartier d’habitation avec une certaine densité à cet endroit. Et, personnellement, je trouve le parti architectural intéressant.» Elle dit pouvoir comprendre les critiques des habitants qui ne se sentent pas suffisamment consultés. «Le plan directeur cantonal, qui fixe le cadre général, comme le principe de densification vers l’intérieur, le développement des transports publics, etc., a été voté par le Grand Conseil, élu par le peuple… ce n’est pas le cas du plan d’agglomération Lausanne-Morges. Il y a donc effectivement un certain déficit démocratique, déjà vis-à-vis des Conseils communaux concernés.» Même en mie, Bob l’Eponge reste le plus délirant Arguments et contre-arguments Pour les partisans du plan partiel d’affectation de l’Industrie, à Bussigny, l’érection d’une tour de près de 20 étages accompagnée d’une «couronne» de bâtiments plus bas offre certains avantages. En particulier, cela permet d’accueillir quelque 250 nouveaux habitants, pour une centaine d’emplois, tout en réservant plus de 8000 mètres carrés au sol pour des espaces verts. Ils qualifient l’architecture du projet d’harmonieuse. Les référendaires affirment au contraire que la tour est disproportionnée en regard des autres constructions de la commune, et que ce genre de bâtiment défavorise les échanges sociaux entre habitants d’un quartier. Quant aux espaces verts, pour eux, la disposition en couronne des édifices qui accompagnent la tour fera que ces espaces se retrouveront entourés de façades, ce qui créerait des problèmes de bruit, notamment. Les opposants précisent qu’ils ne sont pas contre la création de logements ni contre le fait qu’une friche industrielle disparaisse, mais ils contestent la manière. Ils mettent aussi en avant une circulation automobile accrue, par ce projet et par d’autres du même genre qui pourraient suivre. Ce à quoi les pro-Industrie rétorquent que l’impact sur le trafic de ce nouveau quartier sera faible, et qu’il se trouve placé à un endroit bien desservi par les transports publics, aujourd’hui et dans un avenir proche (gare CFF, future ligne de bus, futur tram). Un chef amazonien en visite au collège de Pully La conférence d’un indigène brésilien sur la déforestation a captivé, hier matin, les élèves de l’école secondaire Arnold Reymond «Je ne pensais pas que la déforestation avait pris une telle ampleur», confie Justine. Avec ses copains du collège secondaire Arnold Reymond, à Pully, elle a été fascinée par la conférence du chef Almir. En tournée en Suisse, l’indigène amazonien explique sa démarche: «J’ai envie que les jeunes comprennent que la situation en Amazonie n’est pas un problème lointain, mais qu’elle a un impact sur leur avenir.» Habillé en pantalon et chemise, le chef avait ajouté des touches traditionnelles à sa tenue. Curieux, les enfants n’ont pas tardé à l’assaillir de questions: «Pourquoi vous portez un chapeau à plumes?» «Est-ce que vous avez une danse traditionnelle?» Le chef Almir ne s’est pas fait prier et a invité les élèves à l’accompagner sur quelques pas improvisés. Tous se sont rués dans l’espoir de lui tenir le bras. «J’ai enfin pu voir un gars de l’Amazonie!» s’exclame Etienne. Avec ses camarades de la classe 9G1, il était particulièrement sensible au sujet. «On a fait une vente de pâtisseries pour récolter de l’argent qui a servi à la reforestation», s’exclament en chœur les élèves. Les adolescents ne comptent pas s’arrêter là. «Parler du problème, c’est bien, mais on aimerait pouvoir concrétiser d’autres projets», note les élèves. Bertrand de Rahm, leur maître de classe, assure que des discussions suivront sur le sujet. S.G. Alexane De Filippis, Fanny Beausire et leur Bob l’Eponge ont remporté le concours du sandwich le plus délirant. PHILIPPE MAEDER Une quinzaine de personnes ont rivalisé d’imagination, hier, pour confectionner le sandwich le plus délirant de Lausanne, à l’enseigne de la Semaine du Goût Les tristes jambon-beurre et les austères salami-concombres n’avaient pas leur place, hier, sur la place Pépinet, à Lausanne, à Lausanne Résultat positif pour les piscines La saison a été fructueuse pour les piscines lausannoises. Avec 183 000 entrées, celle de Bellerive a réalisé sa 2e meilleure saison, après l’été caniculaire de 2003, a indiqué Christian Barascud, gérant des piscines lausannoises. «Les infrastructures ont eu du succès. Le parc aquatique, ouvert depuis 2011, a attiré 10% des baigneurs.» Quant à la piscine de Montchoisi, elle bat, avec 74 000 entrées, son record de 65 500 atteint l’an passé. Selon Christian Barascud, ce succès est dû aux excellentes conditions météo du mois d’août. ATS VL4 Contrôle qualité l’enseigne du concours du sandwich le plus délirant organisé en pleine Semaine du Goût. La preuve: c’est le Bob l’Eponge de Fanny Beausire (20 ans, Saint-Barthélemy) et Alexane De Filippis (24 ans, Lausanne) qui a survolé sa quinzaine d’adversaires. Un sandwich aux crevettes géantes et pousses de soja, reposant sur une plage en sésame et sirop de sucre appliqué au pinceau. «On s’est mises en cuisine à 8 h et la confec- tion de Bob l’Eponge nous a pris deux heures et demie. On lui a même découpé une cravate en carotte», dévoilent en chœur les lauréates, qui auront déboursé une trentaine de francs pour leur création. Elles gagnent un repas pour deux personnes dans un restaurant à choix. C’est à trois fins gourmets, Sylvia Gabet, Claude Jabès et Nathalie Rodach, qu’est revenue la mission de juger les sandwichs. «Nous avons noté le goût et la présentation. Personnellement, j’ai été agréablement surprise de l’amour et du plaisir du partage des concurrents. Nous sommes finalement tous tombés d’accord: Bob l’Eponge était vraiment au-dessus du lot, tant au niveau du goût que de la forme», explique Nathalie Rodach. A la fin du concours, les passants étaient invités à déguster les sandwichs. Ils n’ont fait qu’une bouchée de Bob l’Eponge. L.A. Les murs pour toile Lausanne Ce soir, apéro solaire gratuit Le chiffre Pully Marc Bauer et Sara Masüger prennent leurs quartiers d’automne aujourd’hui au Musée d’art de Pully. Ils dévoilent un important ensemble de sculptures, de dessins sur papier ou directement réalisés sur les murs du musée. Du mercredi au dimanche, de 14 h à 19 h. Entrée: 7 francs. M.N. One-man-show Lausanne Rue de Bourg, la scène du Lido Comedy and Club accueille ce soir l’humoriste Samir Alic. Au programme: de nouveaux sketchs mais aussi les meilleurs moments de son spectacle Quel âge tu t’appelles. A 21 h. Prix: 20 francs. Réservation: 021 311 77 56. M.N. Le chef amazonien Almir a fasciné les adolescents. G.BOSSHARD PUBLICITÉ Voilà l’occasion rêvée de tout savoir sur le prix d’une installation solaire, ses dimensions, les procédures et les subventions. HabitatDurable Suisse romande organise aujourd’hui un «apéro solaire» en collaboration avec le Service cantonal de l’environnement et de l’énergie (SEVEN). Au nombre des orateurs invités: des installateurs solaires spécialisés dans le photovoltaïque ou le solaire thermique ainsi qu’un architecte du SEVEN. Séance d’information suivie d’un apéritif. De 18 h 30 à 20 h 30 au Buffet de la Gare (salle des Vignerons). Entrée libre. M.N. 617 Soit le nombre d’étudiants qui entament leur formation initiale à la Haute Ecole de la santé La Source. L’effectif record de la rentrée académique 2011 est donc pulvérisé (560 étudiants). «Ce chiffre prouve, si besoin était, la formidable attractivité de la formation au Bachelor en soins infirmiers (+ 35% entre 2006 et 2012), celui-ci ouvrant la voie au Master et au Doctorat, se réjouit l’école. L’objectif est de pallier la pénurie d’infirmières.» A ce chiffre s’ajoutent 150 professionnels de la santé en formation continue postgrade en cours d’emploi. M.N. PERMANENCE DES NOTAIRES Tous les jeudis de 16h à 19h Une société t u o t t u e p a ç , le p sim compliquer ! e jamais, Pour que cela n’arriv otaires.ch w.n plus d’infos sur ww Maison du Notariat Av. Ruchonnet 38 LAUSANNE n atio sultns us n o a C s -vo dez ren 30.- Fr.