garage paradise - Ville de Clermont
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GARAGE PARADISE Communiqué de Presse Garage Paradise Du 25 avril au 19 juillet 2014 La Tôlerie, Espace d'Art Contemporain Clermont-Ferrand Vernissage le jeudi 24 avril à 18h30 Artistes : Liz Cohen (USA), Fabrice Gygi (CH), Lori Hersberger (CH), Clément Laigle (F), Elena Montesinos (CH),Michael Sailstorfer (D), Morgane Tschiember (F), Cyril Verrier (F) Commissaire : Karine Vonna Zürcher GARAGE PARADISE renoue avec les origines de La Tôlerie. Aujourd’hui dédié à la création contemporaine, cet espace abritait autrefois un atelier de carrosserie et de tôlerie automobile. Comment rendre intelligible ce passé, cette accumulation de faits dont La Tôlerie est faite, sans oublier le grand récit d’un savoir faire créatif qui constitue l’essence de ce petit récit ouvrier ? Pour répondre à cette question, l’exposition est conçue et construite de manière dialectique. Il s’agit d’une part d’opérer un retour aux origines tôlières de La Tôlerie. Des origines artisanales, manuelles, ouvrières, qui rappellent es activités de ponçage, lustrage, polissage, vernissage propres à tout atelier de carrosserie automobile. Pour ce faire, nous proposons l’esquisse de quelque chose comme l’image arrêtée, gelée, figée d’un garage plus ou moins vintage. Ici repose l’ultime fantôme d’une épave automobile dissimulée sous une housse, un suaire, un linceul imaginé par Elena Montesinos. Ailleurs, des jerricans d’essence et des bouteilles de gaz devenus denrées rares et consommables précieux sont exhibés par Fabrice Gygi dans des armoires closes, cadenassées, hors de portée. Il y a là aussi ce qu’il faut de posters de pin-ups et autres bikini-models issus de l’ère la plus sexe-addict de la planète automobile : une quinzaine de gros plans sur des beaches plus ou moins protégées par de vernaculaires colombages cache-sexe signés Clément Laigle ; trois visuels d’une vamp sacrément carrossée que Liz Cohen a greffée au pick-up d’un rêve américain genre tout terrain. Il y a là encore, neuf casques designés par Cyril Verrier pour protéger les têtes de fans fous de bolides, une bande de pneus qui confirment la punk attitude des Michael Sailstorfer et autre Fabrice Gygi. Ambiance garage garantie d’époque avec des coulures de carburant couleur noire, or noir, signées Elena Montesinos, une série de petits pots de peinture et trois grands verres sérigraphiés qui prouvent que Morgane Tschiember n’a qu’une envie, agiter le nuancier de feu cet atelier. En regard de cette illusion d’un passé synonyme de happy days, en contre-point de cette vitrine digne de la fin des Trente Glorieuses, il s’agit d’autre part d’esquisser les promesses d’une histoire contemporaine en train de s’écrire à l’aide de formes nouvelles, radicales, parfois GARAGE PARADISE menacées et décriées, l’histoire d’un lieu-dit La Tôlerie aujourd’hui dédié à la création, à l’art, à l’expérimentation, à l’innovation, à cette fameuse capacité qu’ont les artistes de réinventer de nouvelles valeurs d’usage, d’offrir à la peinture sur tôle et autres produits typiques de la planète automobile de nouvelles valeurs d’usage, d’échange et d’exposition. Pour ce faire, nous avons invité Morgane Tschiember, Elena Montesinos , Michael Sailstorfer et Lori Hersberger à investir la partie la plus white cube de La Tôlerie avec des œuvres aussi minimales que remarquables, caractéristiques de l’art de métisser aujourd’hui les codes plastiques, les normes et les formes d’ opus magnum inscrits à l’inventaire du grand répertoire de l’art moderne, les signes et les images, les matériaux et les techniques issus des cultures populaires, de mélanger art et non art, de mixer les catégories du design et de la déco, du spectacle et du divertissement. Michael Sailstorfer avec une suspension de chambres à air en forme de nuage, qui n’est pas sans rappeler les 1200 sacs de charbon pendus au plafond par Marcel Duchamp en 1938 à Paris. Morgane Tschiember avec des drapés de tôles à peine habillées maquillées de peintures glossy, où le côté brut du matériau métal affleure encore, qui convoquent en même temps le style punk d’un Steven Parrino et le plissé baroque d’un Andrea Pozzo. Morgane Tschiember encore avec un floor painting qui fait écho aux grands verres ci-avant dits. Lori Hersberger avec des tôles accidentées, froissées, chromées et présentées en mode peinture et ou sculpture. Elena Montesinos avec une série limitée de hard tops d’Austin Mini qu’elle a personnalisés graphiquement. Quant au titre GARAGE PARADISE , il fait référence bien sûr au night club du même nom qui fut le temple new-yorkais du style Rock Garage au milieu des années 60. Un style de musique rudimentaire, artisanal, un genre enjoy destroy qui annonçait le devenir pretty vacant de l’air du temps, un NO FUTURE plus éternel peut-être que tous les PARADISE NOW auparavant promis… Remerciements : Aux artistes, aux prêteurs, galerie Johann Köning (Berlin), galerie Laleh June (Bâle), galerie Loevenbruck (Paris), galerie Guy Bärtschi (Genève),galerie Laurent Godin (Paris), le Fonds cantonal d’art contemporain (Genève), la sociéte Echalier (Saint-Ours-les-Roches), Emile Frey SA, Agence BMW – MINI (Genève), Clermont Communauté. Implanté dans le cœur industriel de Clermont-Ferrand, l’Espace municipal d’art contemporain La Tôlerie, ancien garage réhabilité à l’initiative de la Ville de Clermont-Ferrand en 2003, s’affirme comme un instrument d’exploration de la création contemporaine. Il invite chaque année un commissaire extérieur pour imaginer et mettre en oeuvre une programmation spécifique sur une saison. Espace d'Art Contemporain La Tôlerie 10, rue de Bien- Assis 63000 Clermont-Ferrand Tél. 04 73 90 29 23 (pendant les heures d’ouverture). Programmation et communication Gaëlle Gibault E-mail : [email protected] Tél. 04 73 42 63 7 www.clermont-ferrand.fr/-La-Tolerie-.html Ouvert pendant les expositions du mardi au samedi de 14h à 18h Fermé les dimanche, lundi et jours fériés. Accès : Tram ligne A, arrêt Les Carmes (à 15 minutes du centre-ville) Entrée libre