tours de Notre-Dame - Tours de la cathédrale Notre

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Victor Hugo
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Victor Hugo et Notre-Dame
Glossaire
Le théâtre d’un roman
Le célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame
de Paris, paru en 1831, obtient immédiatement
un immense succès. Il correspond à un regain
d’intérêt général de l’époque pour le Moyen Âge
et ses monuments. Hugo situe une intrigue
mélodramatique dans un cadre historique
rendu saisissant par l’imagination du romancier.
Il reconstitue autour de la cathédrale* la vie
grouillante de Paris au XVe siècle.
Une part importante de l’action du roman
se déroule dans les tours et une place de choix
est accordée aux cloches et à leur célèbre
sonneur Quasimodo.
Beffroi : charpente soutenant les cloches.
Bourdon : la plus grosse cloche donnant
le son le plus grave.
Cathédrale : église où siège l’évêque.
Chimère : représentation d’un monstre, d’un
être fantastique. Sculpture ornementale à
ne pas confondre avec les gargouilles, éléments
en saillie destinés à évacuer les eaux pluviales.
Fleuron : ornement s’inspirant de fleurs.
Ogive : arc de renfort d’une voûte dont
il répartit la poussée aux angles.
Parvis : la place devant l’église.
Stryge : traduction d’un terme grec signifiant
« oiseau de nuit ». Dans les légendes orientales,
esprit nocturne et malfaisant.
Un défenseur du patrimoine
Informations pratiques
Les tours sont l’endroit privilégié de NotreDame, que Victor Hugo qualifie de « parties
harmonieuses d’un tout magnifique ». La verve
romantique et pittoresque de l’auteur attire
l’attention sur le profond état de délabrement
de la cathédrale* au début du XIXe siècle.
Convaincu que « les grands édifices, comme les
grandes montagnes, sont l’ouvrage des siècles »,
il participe à l’importante campagne qui aboutit
à la restauration de Notre-Dame à partir de
1845. C’est la naissance d’une préoccupation
patrimoniale et le début d’une politique en
faveur de la restauration des monuments.
Durée moyenne de la visite : 50 minutes.
La montée des tours s’effectue par groupe de
20 personnes toutes les 10 minutes environ.
Pas de toilettes. 400 marches sans ascenseur.
Visites adaptées pour les personnes handicapées.
Visite déconseillée aux femmes enceintes,
personnes cardiaques et personnes sujettes
au vertige.
Le Centre des monuments nationaux publie une collection de
guides sur les monuments français, traduits en plusieurs langues.
Les Éditions du patrimoine sont en vente à la librairie-boutique.
Centre des monuments nationaux
Tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris
6 place du Parvis-Notre-Dame
75004 Paris
tél. 01 53 10 07 00
[email protected]
www.monuments-nationaux.fr
*Explications au dos de ce document.
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français
tours de
Notre-Dame
Le symbole du Paris médiéval
L’épanouissement du gothique
crédits photos Arch. phot. © Centre des monuments nationaux, Paris. conception graphique Plein Sens, Anders. réalisation beau fixe. impression Néo-Typo, avril 2008.
08A-tours de notre dame F:092006•PANTHEON_franc?ais
À l’emplacement de la
cathédrale* mérovingienne,
l’évêque Maurice de Sully
pose en 1163 la première
pierre de Notre-Dame de
Paris, audacieux projet dont
la construction durera près
de 200 ans. Ses dimensions
gigantesques seront sans équivalent jusqu’aux
cathédrales* d’Amiens et de Reims des années
1230 ; ses tours culminent à 69 mètres.
Notre-Dame de Paris sera le plus grand édifice
religieux occidental jusqu’au milieu du
XIII e siècle. Son plan est d’une grande modernité
avec sa nef à cinq vaisseaux, sans transept
saillant, et son chœur à double déambulatoire.
Dans les années 1220-1230, les parties hautes
sont reprises dans le nouveau style, le gothique
rayonnant, pour donner plus de lumière au
chœur.
Restaurations du
XIX e
siècle
Pendant la Révolution, la statuaire est
endommagée. À partir de 1845, les architectes
Viollet-le-Duc et Lassus sont chargés de
la restauration de Notre-Dame et recomposent
le décor sculpté. Depuis 1991, la cathédrale*
est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco
dans le site « Paris, rives de la Seine ».
*Explications au dos de ce document.
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Introduction à la visite
1 La salle haute de la tour nord est à la hauteur
de la tribune de l’orgue. Elle est couverte
d’une voûte d’ogives* à huit quartiers dont
la clef de voûte culmine à 14 mètres. Au fond
de la salle, une tourelle entièrement ajourée
renferme un remarquable escalier en vis.
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A accueil
B boutique-librairie
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descendent de part et d’autre de la flèche.
Au sein du groupe de l’évangéliste Jean,
symbolisé par un aigle, saint Thomas est
représenté avec les traits de Viollet-le-Duc
et se tourne vers la flèche comme pour admirer
sa création.
8 Au sud, sur la rive gauche, on aperçoit
l’imbrication des habitations les plus anciennes
du quartier latin ainsi que l’église Saint-Julienle-Pauvre. Sur la montagne Sainte-Geneviève
culmine le Panthéon. À l’ouest, apparaissent
les tours de l’église Saint-Sulpice et la coupole
dorée des Invalides.
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a
nef
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Dans les hauteurs
2 La galerie des chimères*, à 46 mètres du sol,
doit son nom aux statues qui ornent les angles
de la balustrade. Ces créatures, dessinées par
Viollet-le-Duc au XIXe siècle, sont des oiseaux
fantastiques, des animaux hybrides, des
monstres fabuleux perchés sur les tours.
La plus célèbre de ces chimères, la stryge* .a.,
à droite en arrivant, semble contempler
les transformations de la capitale. Le décor
sculpté, visible depuis la galerie, est très riche :
fleurons*, gargouilles, têtes grimaçantes
et crochets. La galerie à colonnettes supportant
la galerie des chimères présente des arcatures
et des décors d’une grande finesse.
3 La place du parvis* porte la marque à partir
de laquelle sont mesurées les distances entre
Paris et les autres villes. Un pavage dessine
une partie du plan de la précédente cathédrale*.
Le tracé de l’ancienne rue Neuve-Notre-Dame
y est indiqué par de gros pavés.
On doit ce parvis aux travaux d’urbanisme
d’Haussmann dans les années 1860-1870.
4 Le beffroi* de la tour sud. On accède à la plus
grosse cloche de la cathédrale* : le bourdon*
du XVIIe siècle nommé « Emmanuel » pèse
plus de treize tonnes et son battant 500 kilos.
Il ne sonne qu’aux grandes fêtes catholiques.
Dans la tour nord, quatre autres cloches
sonnent, elles, plusieurs fois par jour.
AB
entrée
rue du CloîtreNotre-Dame
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sortie
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La façade occidentale vue du parvis
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parvis
Le sommet de la tour sud
Il offre un beau panorama sur la Seine
et ses ponts et permet de parcourir Paris
du regard.
5 À l’ouest, sur l’île de la Cité, on distingue
la Sainte-Chapelle, l’Hôtel-Dieu et le Palais
de justice. Plus loin, le Louvre et l’Arc
de triomphe, en écho à la Grande Arche
de La Défense.
6 Au nord émergent la tour Saint-Jacques
et le Sacré-Cœur sur la butte Montmartre.
7 À l’est, on découvre l’île Saint-Louis
et la Bibliothèque nationale de France.
La vue sur la toiture de la nef permet d’observer
la flèche de la croisée du transept, construite
par Viollet-le-Duc pour remplacer celle, plus
petite, abattue pendant la Révolution. Quatre
groupes de trois apôtres, accompagnés des
représentations allégoriques des évangélistes,
L’équilibre de la façade est obtenu par le jeu
des éléments verticaux et horizontaux.
La verticalité des quatre contreforts, des tours
et de la flèche, est compensée par l’horizontalité
de la galerie des rois d’Israël et de Juda et,
au-dessus, par la grande galerie à colonnettes.
Les trois portails de la partie basse sont richement sculptés. Au centre, le portail du Jugement
dernier (9) avec, au tympan, le Christ juge et,
sur le linteau, la pesée des âmes.
À gauche, le portail de la Vierge (10) présente
le couronnement de la Vierge au tympan,
tandis qu’à droite, le portail Sainte-Anne (11),
plus ancien, montre sur son tympan une Vierge
à l’Enfant d’un hiératisme encore roman.
La visite peut être complétée par la découverte
de la crypte et des chefs-d’œuvre de la cathédrale*.
*Explications au dos de ce document.