Observatoire du commerce n°1

Transcription

Observatoire du commerce n°1
01 COMMERCE
Fevrier 2013
MARS 2013
ÉDITO :
e développement de l’offre commerciale sur le bassin rémois,
Ld’aménagement
les nouvelles exigences fixées par le Grenelle 2 en matière
commercial, l’évolution démographique ainsi
que les nouveaux modes de consommation ont profondément
bouleversé l’organisation et l’armature commerciales.
LE GRAND
COMMERCE
SUR
LE BASSIN
RÉMOIS
Les acteurs et les observateurs du commerce partagent et
s’accordent sur certaines évolutions du commerce: regain des
espaces ruraux et des centres-villes, étalement du commerce
périphérique dans les zones périurbaines. Mais qu’en est-il sur
notre territoire ? Observons-nous les mêmes tendances ?
Afin d’appréhender ces changements, et analyser les dynamiques commerciales, le recours à des outils d’observation
apparaît indispensable pour approfondir et partager la connaissance du commerce ainsi qu’amorcer la réflexion sur la mise en
œuvre du document d’aménagement commercial (DAC).
Fort de ce constat, il a été décidé de mettre en place un
observatoire du commerce permettant d’une part d’observer le
commerce et d’analyser ses dynamiques d’évolutions et d’autre
part d’observer les tendances commerciales afin d’anticiper les
nouveaux comportements de consommation et les mutations
de l’appareil commercial.
Cette présente édition de l’observatoire du commerce, dont
l’objectif est de partager avec l’ensemble des acteurs une
connaissance approfondie du commerce, porte sur le grand
commerce à l’échelle du bassin rémois.
L’arrivée de grandes enseignes d’attractivité régionale et le
développement de nouveaux concepts dédiés notamment à
l’équipement de la maison participe à la métropolisation de
l’agglomération rémoise en induisant un élargissement de sa
zone de chalandise et en participant au renforcement de son
offre commerciale.
Le développement du grand commerce sur le bassin rémois
induit une réorganisation de l’offre commerciale qui se traduit
par l’apparition de nouvelles polarités commerciales, le renforcement de l’offre de certaines zones commerciales existantes
et par le transfert d’enseignes d’une zone à une autre.
Il s’agit à travers cette publication de mieux connaître l’offre
commerciale de plus de 300 m² tant par son nombre, sa
composition que sa localisation mais aussi de se rendre compte
et d’analyser les dynamiques commerciales observées. Cette
publication permettra également de mettre à disposition de
tous les acteurs du commerce des données chiffrées et cartographiées.
Serge Pugeault,
Président de l’Agence d’urbanisme et de prospective de la région de Reims.
Photo - AUDRR-2013 -
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
Eléments de cadrage
Définition:
La définition du grand commerce utilisée dans cet observatoire est d’abord réglementaire,
elle désigne les établissements dont la surface de vente nécessite une autorisation en CDEC/
CDAC1. Compte tenu de la période d’observation retenue (2000-2012), il s’agit ici des établissements disposant d’une surface de vente2 d’au moins 300m² et depuis 2008 de ceux dont
la surface de vente est d’au moins 1000 m². Cela correspond aux seuils légaux d’autorisation
des commerces fixés par la loi Raffarin de 1996 et par la Loi de Modernisation de l’Economie
(LME) de 2008. La définition courante désigne le grand commerce comme des commerces dits
de grande et moyenne surfaces (GMS).
Périmètres d’observation
Les périmètres d’observation sont le SCoT (140 communes) que l’on nommera également
bassin rémois, Reims Métropole (16 communes) et la Ville de Reims. L’analyse des projets
déposés à la CDEC/CDAC ainsi que celle des projets autorisés permet d’apprécier l’évolution
des pôles et des secteurs commerciaux depuis 2000.
Sources
-Préfecture de la Marne: Commissions Départementales d’Equipement Commercial et d’Aménagement Commercial sur la période 2000-2012
-Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes
(DGCCRF): données 2007
Méthodologie
La DGCCRF ne fournit plus le recensement des commerces de plus de 300 m² depuis 2008,
il a été décidé afin de disposer d’un inventaire du Grand Commerce, de mettre à jour le fichier
DGCCRF 2007 sur le périmètre de l’agglomération rémoise via des relevés de terrains et d’y
ajouter les projets commerciaux autorisés en CDAC depuis 2008 et qui ont été réalisés exceptés les garages et les commerces de véhicules ou de motocycles qui depuis la réforme LME,
sont dispensés de demande d’autorisation quelle que soit la surface de vente.
1
Commission Départementale d’Equipement Commercial/ Commission Départementale d’Aménagement Commercial.
Espace couvert ou non couvert affecté à la circulation de la clientèle pour effectuer ses achats, espace affecté à
l’exposition des marchandises proposées à la vente et à leur paiement (Définition INSEE).
2
02
I.L’Equipement en Grand Commerce
1. Une métropole régionale au cœur du bassin
rémois
Une forte attraction de l’agglomération rémoise
Située au centre d’un territoire peuplé de près de 600 000 habitants répartis sur trois départements que sont
la Marne, l’Aisne et les Ardennes, l’agglomération rémoise constitue une métropole régionale par son offre
commerciale grande et diversifiée et dispose d’une gamme complète. Elle concentre ainsi 32% de la surface
commerciale de cet ensemble et 37% des populations cumulées de ces agglomérations.
Le développement des commerces de plus de 300m² participe activement à la métropolisation de
l’agglomération rémoise en induisant un élargissement de sa zone de chalandise3 et en participant
au renforcement de son offre commerciale ainsi qu’à la spécialisation des zones commerciales.
Sa zone d’influence commerciale théorique s’exercerait au-delà des frontières régionales sur un territoire
large de près de 800 000 habitants selon Convergences-CVL4.
3
Zone de chalandise : Zone géographique d’influence.
Convergences-CVL : Société d’études et de conseil spécialisée en urbanisme et immobilier de commerce retenue
par l’agglomération rémoise pour l’élaboration du Schéma de Développement et d’Urbanisme Commercial (SDUC).
4
03
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
Un positionnement stratégique
à renforcer
*Secteur «fragile» :
Zone géographique
qui présente un
risque de fragilisation de la zone
de chalandise
de l’agglomération rémoise.
De par son positionnement et son poids démographique, l’agglomération rémoise a longtemps été un lieu privilégié pour l’implantation
et le développement des grandes et moyennes
surfaces.
Cependant avec le nouveau maillage stratégique des enseignes qui s’est opéré,
les villes de population plus faible se
sont équipées et s’autonomisent davantage en termes d’offre commerciale,
ce qui entraîne une fragilisation de la
zone de chalandise de l’agglomération
rémoise au nord et au sud. L’analyse des
surfaces autorisées en CDAC démontre
un développement croissant du grand
commerce sur le territoire du G10 et
plus particulièrement marqué au nord. En
effet, les agglomérations de Rethel, de
Soissons, de Laon sont celles qui enregistrent les plus fortes augmentations en
Source: SDUC de Reims Métropole 2011
termes de surfaces commerciales autorisées depuis 2008. Viennent ensuite les agglomérations de Château-Thierry, de Sedan, de Vitry
le François et de Châlons en Champagne qui développent leur équipement en grand commerce
mais dans une moindre mesure.
Pour conserver et renforcer son positionnement stratégique et dominant dans cet environnement concurrentiel,
l’agglomération rémoise se doit de se positionner sur des projets à forte valeur ajoutée comme l’implantation
d’enseignes absentes régionalement et l’implantation de concepts innovants. L’opération d’aménagement
du parc commercial «Maison +» à Thillois participe ainsi à l’extension de la zone de chalandise
et permet à notre territoire de se doter d’un nouveau pôle d’attractivité économique spécialisé
5000
dans le bien-être à la maison.
4515
4515
4500
Densité commerciale pour 1 000 habitants
3185
200 000
2500
2016
1500
1000
0
2843
40
2071757
609
49
104 6811474 1930102 928
2016
50 000
1930
48
100 000
1500
2000
310 310
2839
150 000
2000
100
3185
2500
3000
120
2839
97
2843
120
80
2006
60
Surface
Nombre
40
2006
20
102 701
1757
4515
1474
0
Reims
RM hors
Reims
1000
500
RM
SCoT hors RM
1217
SCoT
500
CA du
Soissonais
73
CA Charleville
Mézières
0
CC du
Sedanais
CA de Châlons CC Epernay - CA Reims (16 CC de Vitry le
0
en CC EpernayPays
communes)
CA de Châlons
- CAde
Reims (16
CC de Vitry le François
CC de la
en
Pays de
communes)
François
Région de
Champagne
Champagne
Champagne Champagne
Château
Thierry
CC de la
CC du
Région
CC du de
Laonnois
Château
Rethel
Laonnois CA du
Rethel
Soissonais
CA du
250 000
97
Cela met
en évidence
disproportion
150 000 une
100 entre
200 000
40
48
609
la taille de l’appareil
commercial
la207taille
de
80
310 310
49et
100 000
150 000
Surface
60
la 1217
population
de
certaines
agglomérations.
En
104
681
40 102 928
48
50
Nombre
49 000 207 609
100 000
102
701
40
effet, le
nombre
de m² du grand commerce
104 681
102 928
50 000
0
20
102 701
rapporté au nombre d’habitants
démontre
Reims
RM hors
RM
SCoT hors RM
0
0
Reims
que la Communauté
(CA) de
Reims
RM hors d’Agglomération
RM
SCoT hors RM
SCoT
Reims
Charleville Mézières est celle qui enregistre la
CA Charleville
CC du
commerciale la plus élevée.
Mézières densité
Sedanais
Thierry
Nombre de dossiers et m² demandés
en CDAC
600
600
60000
589
589
553
30000
14
0
400
10
8
7
5
4
406
10000
400
12
11
10
553
20000
500
Densité Moyenne G10
581
40000
500
CA de Reims
14
15
50000
581
379
406
304
300
238
122
100200
0
300000 Densité
Densité
alimentaire
Bricolage et
jardinerie
250000
Densité
alimentaire
04
160000
140000
120000
100000
150000
100000
67
14000050000
60000
60
40
160000
80000
219
73
63
52
43
73
63
8820
100
Nbre de m²
90 acceptés
80
Nbre de dossiers
acceptés
70
60
50
40
2
0
CA de Reims
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20
300000
140
121
120
250000
300000
200000
250000
100000
40
45
200000
121
100
85
36
60
Nbre de m² acceptés
85
Nbre de dossiers acceptés
40
50000
150000
0
100000
40
45
20
0
140
120
80
150000
100
90
5
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Densité Moyenne G10
Densité Grands
Densité
Densité Culture
Densité
100
magasins
Equipement
de Equipement de
85et loisirs
la personne
la maison
36 88
45
CA de Reims
115
80
40
238
SCoT
Nombre
de dossiers
et m² demandés e
Nombre de dossiers
et m² demandés
en CDAC
17
80000
18
Par rapport80000à la 17moyenne
du 17G10, la17 typologie
16
16
16
70000
70000
15
15
des commerces
de
l’agglomération
rémoise
14
14
15
14
60000
15
60000
12
50000
est en situation
d’équilibre
en
alimentaire
et
en 11
11
50000
10
10
40000
10 8
culture loisirs,
de
sous-équipement
en
bricolage
40000
30000
7
5
6
4
4
30000
jardinerie et
en
20000 de suréquipement
7 équipement
4
4
2
20000
10000
2
de la maison0 et de la personne.
0
10000
Densité Moyenne G10
219
140
Densité Grands
Densité
Densité Culture
Densité
magasins
Equipement de
et loisirs
Equipement de 121
la personne
la maison
120
Densité
Bricolage et
jardinerie
200000
100
90
80
70
60
0
115
122
sité Grands
magasins
2
379
304
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
300
0100
4
2
200
63
6
4
310 3
Soissonais
CA Charleville
CC du
Mézières
Sedanais
17 commerciale
80000 de 17
Répartition
la densité
pour 1 00018 habitants
16
16
par grands
70000 secteurs d’activités 15
m²700
700
137
nombre de dossiers
250 000
3000
3500
140
350 000 de l’agglomération rémoise
La densité commerciale
s’établit à 1 928 m2 pour
300 000 1 000 habitants contre une
densité 350
commerciale
moyenne
de 2 223 m2 pour
1 000
160
000
250
000
137
97
140
habitants
sur le territoire
du
G10.
300 000
200 000
m²
CC :
Communauté
1217
de Communes
3500300 000
4000
160
137
m²
CA :
Communauté
d’Agglomération
350 000
4500
nombre de dossiers
m²
m² 5000
4000
2843
*
100
80
36
60
Le chiffre d’affaires des principaux pôles commerciaux
L’agglomération
rémoise : 1er pôle de
consommation marnais
L’étude des flux d’achat dans
le département de la Marne
réalisée en 2012 révèle que
l’agglomération rémoise qui
concentre 39% la population
marnaise est le premier pôle
de consommation avec 1 619
millions d’euros de chiffres
d’affaires générés pour l’année
2012.
53% du chiffre d’affaires générés
dans la Marne a ainsi été réalisé
sur l’agglomération rémoise.
Source: Etude sur les flux d’achat
dans le département de la Marne,
AID Observatoires, 2012
2. Une offre commerciale dense et diversifiée
Au 31 décembre 2012, on dénombre sur le bassin rémois 325 établissements commerciaux de plus de 300 m2
pour une surface de vente totale de près de 524 000 m2 soit 1 818 m2 pour 1 000 habitants contre 1 486 m2 pour
1 000 habitants au niveau départemental. Ces chiffres incluent les créations ainsi que les extensions des stations de services annexées aux hypermarchés et supermarchés.
La répartition des surfaces commerciales par grands secteurs d’activités sur le bassin rémois
05
3500
3185
1930
1757
3000
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
1500
2500
1000
2000
2006
2843
2839
1474
1
2016
2006
1930
1757
1474
1500
500
12
1000
0
CA de Châlons CC Epernay - CA Reims (16 CC de Vitry le
en 500
Pays de
communes)
François
Champagne Champagne
CC de la
Région de
Château
Thierry
CC du
Laonnois
Rethel
CA du
Soissonais
CA Charleville
Mézières
L’offre commerciale du bassin rémois concentre 0ainsi
50% de la surface de vente
de laCCMarne
tandisCAque
sa
CA de Châlons CC Epernay - CA Reims (16 CC de Vitry le
CC de la
du
Rethel
du
CA Charleville
en
Pays de
communes)
François
Région de
Laonnois
Soissonais
Mézières
population représente 39% de la population marnaise.
Champagne Champagne
Château
C
Sed
CC
Sed
Thierry
700
Nombre
de
m2 553
589 700581
600
5
L’arrondissement
de Reims compte
près de 300.000
habitants et 156
communes.
Arrondissement de Reims5
500
Arrondissement de Châlons
400
581
525 869
500
141 764
300
300
200
Arrondissement de Ste Menehould
100
589
600
400
Arrondissement d'Epernay
Arrondissement de Vitry le François
200
Population
Densité / 1 000
Hab.
291 833
1 801,9
553
406
102 175
123 304
564
1 387,4
379
406
110 508
379
304
38 740
47 548
122
11 472
1 118,1
238
CA de Reim
CA de Reim
Densité
M
219
238
115
14
122 081
115
814,8
219
Densité Mo
814,7
73
100
73
63
63
0
0
Sur les 325 commerces de plus de 300
m²,
88
relèvent
du Culture
secteur
de Densité
l’équipement
maison,
67
Grands
Densité
Densité
Densité
Densité
Densité
Densité
Grands
Densité Densité
Densité Culture
Densité
Densité
magasins
Equipement
de Equipement
alimentaire
etloisirs et loisirs
Equipement
de de magasins
Equipement
de
alimentaire
Bricolagede
etBricolage
du secteur de l’alimentation et 52 de l’équipement
la etpersonne.
Ces
trois
secteurs
d’activité
la personne
la maison la personne
maison
jardinerie jardinerie
dominent le paysage commercial du bassin rémois,
en nombre de lapoints
de vente. Les grandes
surfaces alimentaires sont prédominantes sur le bassin rémois en termes de surfaces commerciales; elles occupent 27% de la surface de vente totale pour une densité commerciale de 494 m²
pour 1 000 habitants.
160000
100
67
1217
50 000
29
43
27
104 681
207 609
40
102 928
14013
120
100
6
Autres
Equipement de la maison
Bricolage et jardinerie
Culture et loisirs
Super/Hypermarché
Auto-moto
Alimentaire spécialisé
49
97
160 13
137
6
80
310 310
Surface
60
Nombre
40
20
102 701
Sur le périmètre du SCoT hors
Super/Hypermarché 0
Alimentaire spécialisé
RM, 62 % des établissements 0
Reims
RM hors
RM
SCoT hors RM
SCoT
et 70% de la surface commerReims
ciale sont situés sur Thillois. Hors
Autres Super/Hypermarché Auto-moto
Alimentaire spécialisé
Thillois, l’offre en commerce de
CA Charleville
CC dum² est principalement
plus
de 300
Mézières
Sedanais
constituée
du secteur de l’aliAutres
Auto-moto
mentaire qui permet aux bourgs
Nombre
de
dossiers
et
m²
demandés
en CDAC
centres de se doter d’un équipeBricolage et jardinerie
ment commercial permettant de 80000Grands magasins
17
17
18
16
satisfaire les besoins de première
16
70000
15
nécessité et de proximité des
14
14
15
60000
habitants.
12
Surface en m²
80000
70000
60000
de la
on de
teau
erry
CC du
Laonnois
Rethel
CA du
Soissonais
80000
50000
40000
70000
60000
30000
20000
50000
10000
40000
0
30000
20000
10000
50000
Grands magasins
Note de Lecture: Sur le périmètre
de RM hors Reims, on note une
prépondérance des grandes surfaces alimentaires en termes de m2.
379
ensité
CA de Reims
238
Densité Moyenne G10
219
30000
Culture et loisirs
8
7
4
20000
10000
Bricolage et jardinerie
10
11
0
10
40000Equipement de la personne
5
Equipement de la maison
SCoT hors RM
06
Densité
6
4
2
0
0
ScoT hors RM, Thillois
Reims
Equipement de la2000
personne
Culture
loisirs
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
2011 et
2012
63
Densité Grands
4
2
RM hors Reims
Equipement de la maison
73
100
90
9080
8070
7060
6050
40
50
30
40
20
3010
200
10
0
Autres
27
Grands magasins
29
0
Culture et loisirs
20000
Equipement de la personne
40000
Equipement de la personne
100 000
52
Equipement de la maison
48
43
60000
Auto-moto
Bricolage et jardinerie
150 000
2006
52
80000
Super/Hypermarché Alimentaire spécialisé
2843
67
100000
nombre de dossiers
3185
88
120000
m²
140000
Avec un peu plus de 123 000 m²
120000
de surface de vente, le secteur
100000
de 4515
l’équipement de la maison se
situe en 2ème position avec une
80000
densité commerciale de 428 m²
60000
pour 1 000 habitants. Le sec-350 000 40000
teur bricolage-jardinerie arrive300 000 20000
en 3e position avec une densité
0
commerciale de 304 m² pour250 000
1 000 habitants.
200 000
88
140000
Grands magasins
160000
m²
39
6
2016
2000
300000
SCoT hors RM
RM hors Reims
ScoT hors RM, Thillois
Reims
121
140
Nombre de
dossiers
L’agglomération rémoise concentre 80% de la surface commerciale du bassin rémois tandis qu’elle représente
75% de la population de cet ensemble (272 établissements pour 419 089 m2 de surface commerciale). La densité
commerciale de l’agglomération rémoise est importante au regard de celle de la Ville de Reims : 1 928 m2 pour
1 000 habitants contre 1 055 m2 pour 1 000 habitants pour la Ville de Reims.
La répartition des surfaces commerciales par grands secteurs d’activités sur l’agglomération rémoise
La Ville de Reims concentre 45% de la surface commerciale totale de l’agglomération rémoise
tandis qu’elle représente 83% de la population de cet ensemble.
Nombre de commerces de + 300m2
Surface de vente en m2
Reims
144
190 855
RM hors Reims
128
228 234
SCoT hors RM
53
104 517
Marne
610
841409
Cela met en évidence que le développement du grand commerce, malgré l’instauration par la
LME des Commissions d’Aménagement Commercial, concerne essentiellement les zones commerciales des communes situées en périphérie de Reims. Cette géographie de l’équipement
commercial résulte de la compacité de l’agglomération, du développement de l’accessibilité par
de nouvelles infrastructures voire des transports en commun et des possibilités foncières. Il est
à noter que 80% de la surface commerciale du grand commerce de l’agglomération rémoise se
situe dans les zones commerciales de périphérie.
07
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
Ce qu’il faut retenir
A l’échelle du G10, on constate que l’agglomération de Reims concentre 32% de la surface commerciale
du grand commerce. Cependant lorsque l’on rapporte le nombre de m² au nombre d’habitants, elle
se classe seulement en 7e position par rapport aux autres communes du G10. Cela démontre que
les communes s’autonomisent en termes d’offre commerciale.
-La densité commerciale de l’agglomération rémoise s’établit à 1 928 m2 pour 1 000 habitants contre une
densité commerciale moyenne de 2 223 m2 pour 1 000 habitants sur le territoire du G10.
-Malgré cela, 50% du chiffre d’affaires générés sur la Marne ont été réalisés sur l’agglomération rémoise, ce
qui correspond au poids de la surface commerciale du grand commerce dans cet ensemble tandis que le poids
de sa population représente 39%. Cela démontre l’attractivité de l’offre commerciale de l’agglomération rémoise.
-Pour conserver et renforcer son positionnement stratégique, l’agglomération rémoise se doit de
renforcer sa position dominante en privilégiant les projets à forte valeur ajoutée comme l’implantation d’enseignes absentes régionalement et l’implantation de concepts innovants.
-Au 31 décembre 2012, on dénombre sur le bassin rémois 325 établissements commerciaux de plus
de 300 m2 pour une surface de vente totale de près de 524 000 m2 soit 1 818 m2 pour 1 000 habitants contre 1 486
m2 pour 1 000 habitants au niveau départemental.
-L’agglomération rémoise concentre 80% de la surface commerciale du bassin rémois tandis
qu’elle représente 75% de la population de cet ensemble. La densité commerciale de l’agglomération
rémoise est importante au regard de celle de la Ville de Reims: 1 928 m2 pour 1 000 habitants contre 1 055 m2
pour 1 000 habitants pour la Ville de Reims.
- 80% de la surface de vente du grand commerce de l’agglomération rémoise se situe dans les zones commerciales de périphérie.
08
Entre 2000 et 2012, la CDEC/
CDAC de la Marne a examiné
303 dossiers qui correspondent
à 479 530 m² de surfaces
commerciales supplémentaires
demandées.
La répartition des demandes
d’autorisation ne s’exerce pas
de manière homogène sur le
département marnais:
Nombre de dossiers
examinés
Surface en m2
CDAC Reims*
149
321 897
CDAC Châlons
78
74 033
CDAC Epernay
53
51 938
CDAC Vitry le François
15
23 729
8
7 933
CDAC Menehould
CDAC Reims :
Le périmètre correspond à l’arrondissement de Reims
qui compte près de
300 000 habitants
et 156 communes.
*
• Sur les 303 dossiers examinés, près de la moitié s’inscrit
sur le périmètre de la CDEC/CDAC de Reims , 26% se basent sur celle de Châlons et 17% sur
Epernay. Viennent ensuite les CDEC/CDAC de Vitry-le-François et de Sainte-Menehould avec
respectivement 5 et 3%.
• Plus de 65% de la surface commerciale totale demandée concernent des projets situés sur le
périmètre de la CDEC/CDAC de Reims, 15% sur celle de Châlons et 11% sur Epernay. Suivent les
CDEC/CDAC de Vitry-le-François et de Sainte-Menehould avec respectivement 5 et 2%.
Les projets commerciaux du bassin rémois représentent 45,2% des dossiers examinés et 64,7% de la surface
commerciale totale demandée en CDAC de la Marne.
Cela témoigne de l’attractivité de notre territoire pour lequel près de 140 dossiers ont été examinés.
2. 137 dossiers examinés et 310 310 m² de
projets commerciaux sollicités sur le SCoT
Sur le bassin rémois, la Préfecture de la Marne a enregistré 139 dossiers mais compte tenu du
retrait d’un
dossier et de l’annulation du projet de « la Cité de l’Habitat » autorisé en 2007, désor4515
mais remplacé par le projet Reims Village, la CDEC/CDAC a réellement statué sur 137 dossiers
entre 2000 et 2012.
En termes de nombre de dossier, on note que :
•2843
Près de 3/4 des dossiers sont
des projets commerciaux qui se
situent sur l’agglomération de
Reims dont 35% sur la Ville de
Reims
• 29% des dossiers examinés
en CDEC/CDAC1217correspondent
à des projets qui s’inscrivent sur
le périmètre du SCoT hors RM.
CA du
Soissonais
CA Charleville
Mézières
350 000
160
137
140
300 000
120
250 000
97
100
200 000
48
100 000
50 000
80
310 310
150 000
207 609
49
104 681
102 928
nombre de dossiers
Rethel
1.Le Bassin Rémois: un territoire attractif
m²
2006
II.Le bilan des demandes d’autorisations
2000-2012
Surface
60
40
Nombre
40
20
102 701
0
0
Reims
RM hors
Reims
RM
SCoT hors RM
SCoT
CC du
Sedanais
Nombre de dossiers et m² demandés en CDAC
17
80000
70000
60000
15
17
16
15
14
50000
10
40000
30000
18
16
7
14
12
11
10
8
4
5
4
6
09
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
En termes de surface de vente, on note que :
• 67% des surfaces demandées concernent des projets qui se situent dans l’agglomération
rémoise dont plus de la moitié sur la Ville de Reims (34%)
nombre de dossiers
m²
• Les surfaces demandées sur le périmètre du SCoT hors RM représentent 33% soit une surface
160
701 m²
137
350de
000102
de 1/3 des m² sollicités sont relatifs à des projets 140
commerciaux sur Champfleury, Champigny
et Thillois (surface totale demandée équivalente à celle 120
enregistrée pour Reims). Ces derniers sont
250 000
ceux qui enregistrent la surface
moyenne
demandée
la
plus élevée avec seulement 18 projets
97
100
commerciaux
déposés
contre
48
dossiers
pour
Reims
pour
une surface quasi-équivalente.
200 000
300•000
Près
80
310 310
Cela met en évidence le développement ces dernières
années
de grands ensembles commerciaux
Surfaceainsi qu’au développement de
sur la première couronne périurbaine lié à la disponibilité
foncière
60
40
48 formes de commerces
207
609
nouvelles
(Retail
park…).
Nombre
49
100 000
150 000
104 681
50 000
40
102 928
3. Des dossiers moins nombreux mais des
surfaces commerciales demandées plus
importantes
1217
20
102 701
0
0
Reims
CC du
Sedanais
RM hors
Reims
RM
SCoT hors RM
SCoT
Le nombre de dossiers déposés entre 2000 et 2012 a baissé en moyenne de 6% chaque année
tandis que les surfaces commerciales demandées ont augmenté en moyenne de 2% par an.
Nombre de dossiers et m² demandés en CDAC
17
80000
70000
60000
17
18
16
16
15
14
15
14
50000
40000
Moyenne G10
137
97
48
207 609
49
104 681
300000
Reims
4
2
0
102 928
RM
Nombre
40
20
102 701
RM hors
Reims
Surface
60
40
SCoT hors RM 121
SCoT
140 0
120
250000
du
anais
6
80
310 310
100 000
0
4
100 2011 2012
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
200 000
50 000
140 2
120
0
150 000
217
160
5
4
10000
250 000
eims
8
7
20000
300 000
10
nombre de dossiers
m²
30000
350 000
12
11
10
Cette baisse du nombre de dossiers qui s’accentue à partir de
l’année 2008 coïncide avec la
réforme LME qui relève le seuil
des projets soumis à autorisations
à 1 000 m² (52% des demandes
d’autorisation entre 2000 et
2008 concernent des projets
dont la surface commerciale
y compris celle demandée est
comprise entre 300 et 1 000 m²)
tandis que la hausse des m²
s’explique par des demandes
d’autorisation relatives à la création d’ensembles commerciaux
de plus en plus nombreux sur le
territoire du SCoT et plus particulièrement localisées en première
couronne.
100
85
200000
80
Nombre
150000 de dossiers et m² demandés en CDAC
80000
100000
70000
60000
50000
40000
30000
20000
15
50000
0
17 40
36
45
17
60
16
40
15
14
11
10
Reims 7 RM hors
Reims
10000
5
SCoT hors4 SCoT
RM
yenne G10
10
12
8
4
2
0
s
16
10
0
RM
18 Nbre de dossiers acceptés
14
20
6
4
2
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
3%
3%
Nbre de m² acceptés
Réforme LME
La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, publiée au Journal
Officiel du 5 août 2008, modifie le régime
d’autorisation d’exploitation commerciale.
Le seuil de déclenchement de la procédure
d’autorisation d’exploitation commerciale est
relevé de 300 m² à 1000 m².
En conséquence, sont dispensés d’autorisation
les projets suivants :
-la création de commerce de détail d’une surface de vente inférieure à 1 000 m²,
-la création d’ensembles commerciaux d’une
surface de vente totale de moins de 1 000 m²
-l’extension d’un magasin unique de détail, de
telle sorte qu’il ne dépasse pas la surface de
vente après extension de 1 000 m².
-l’extension d’un même ensemble commercial
réalisée en une ou plusieurs fois, et portant
sur une surface de vente cumulée de moins de
1 000 m².
Sont dispensés d’autorisation d’exploitation
commerciale quelle que soit la surface de vente:
-les hôtels
-les pharmacies
-les garages et les commerces de véhicules ou
de motocycles
Dans les villes de moins de 20 000 habitants,
les projets compris entre 300 m² et 1000 m²
soumis à une demande de permis de construire,
peuvent faire l’objet d’une saisine pour avis
de la CDAC par le maire de la commune après
délibération du conseil municipal, ou par le président de l’EPCI compétent en matière d’urbanisme ou chargé d’élaborer le SCoT.
Ce qu’il faut retenir
-Sur le département de la Marne, 303 dossiers ont été examinés soit 479 530 de m2 demandés en CDEC/
CDAC.
-Le bassin rémois est un territoire attractif en termes de demandes d’implantation d’enseignes:
45,2% des dossiers examinés et 64,7% de la surface commerciale totale demandée en CDEC/CDAC de la Marne
concernent des projets de cet ensemble.
-Sur les 137 dossiers examinés et les 310 310 m2 de surface commerciale demandées sur le bassin rémois, près
de 3/4 des dossiers et près de 67% de la surface commerciale demandée sont des projets commerciaux qui se
situent sur l’agglomération de Reims.
-Près de 1/3 des m2 sollicités sont relatifs à des projets commerciaux sur Champfleury, Champigny et Thillois,
cela témoigne de l’importance du développement de grands ensembles commerciaux en périphérie de Reims.
-Des demandes d’implantation qui sont davantage tournées vers les secteurs de l’alimentaire et
de l’équipement de la maison sur le bassin rémois.
-Un nombre de dossiers déposés en baisse mais une hausse de la surface commerciale demandée qui se justifie principalement par une hausse des projets d’ensembles commerciaux qui s’accentue depuis 2007 et qui se
localise principalement en périphérie.
11
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
350 000
300 000
140
120
100
1217
80
310 310
80
Surface
60
40
Nombre
40
Sur ces 137 dossiers présentés, 121 ont obtenu20une autorisation et 16 ont été refusés en CDEC/CDAC.
102 928
102 701
Entre 2000 et 2012 sur le périmètre du0 SCoT, 88% des projets présentés ont été autorisés. Le
Reims
RM
RM
SCoT hors RM
SCoT
territoire
sehors
situe légèrement
au-dessus
de la moyenne départementale puisque la Marne enreReims
gistre à cette
même période un taux d’autorisation de 86,6%.
En un peu plus d’une décennie, 310 310 m² de surfaces commerciales ont été présentés en CDEC/
CDAC, 272 521 m² de surfaces commerciales ont été autorisées et 37 789 m² ont obtenu un
avis défavorable. Ainsi, le taux d’autorisation en termes de surface de vente atteint donc 87,8%
Nombre
de période
dossierscontre
et m² demandés
en CDAC
sur cette
86,3% pour
la Marne.
0
hors RM
207 609
49
104 681
50 000
20
2 701
CC du
Sedanais
48
100 000
Nombre
40
100
310 310
150 000
0
Surface
60
0
1. Une évolution du grand commerce façonnée
par les autorisations en CDAC
97
200 000
nombre de dossiers
137
140
120
250 000
160
160
137
nombre de dossiers
m²
III - Le bilan des projets commerciaux
autorisés 2000-2012
SCoT
17 d’acceptation
17
Le taux
le bassin rémois est relativement homogène, Reims
16 des dossiers sur 18
16
15
Métropole enregistre un taux
identique à celui
observé sur l’ensemble soit 88%.
80000
70000
60000
16
14
20000
12
10000
10
4
2
14
0
4
4
2
0
2008 2009 2010 2011 2012
m²
300000
121
100
85
80
150000
100
40
100000
80
60
140
120
200000
120
4
2
0
250000
21
6
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
6
140
4
2
2. Un peu plus de 272 000 m² de surfaces
commerciales supplémentaires autorisées
depuis 2000
8
Moyenne G10
5
4
14
50000
18
11
eims
15
12
Cependant il est à noter que
les communes
de Reims Métropole hors Reims sont celles pour
11
lesquelles le taux 10
d’acceptation est le plus10élevé (92%) suivies par celles du SCoT hors RM avec
40000
8
un taux de 90%.
30000
7
5
mandés en CDAC
Nbre de m² acceptés
45
60
40
50000
Nbre de dossiers acceptés
36
Avec 121 dossiers déclarés favorables en CDEC/CDAC entre
2000 et 2012, ce sont 272 521 m² de surfaces commerciales
qui ont été autorisées sur le bassin rémois. On observe, ainsi
que 70% des dossiers autorisés sont des projets qui se situent
sur l’agglomération de Reims dont près de la moitié sur la Ville
de Reims.
Nbre de m² acceptés
Ce
dynamisme des autorisations démontre l’attractivité du
Nbre de dossiers acceptés
bassin rémois et plus particulièrement de l’agglomération
rémoise en termes d’implantation de nouvelles enseignes.
20
La surface commerciale totale autorisée se répartit ainsi,
190 794 m² de surfaces commerciales ont été acceptées sur
Reims RM hors
RM SCoT hors SCoT
Reims Métropole, cela représente plus des 2/3 de la surface
Reims
RM
autorisée sur le SCoT dont 34% sur la Ville de Reims. Avec
81 727 m² de surfaces commerciales autorisées, les communes situées hors de l’agglomération rémoise représentent près de 30% de la surface totale
autorisée avec 36 dossiers.
0
0
Nombre de
dossiers
40
20
0
T
3%
Entre 2000 et 2012, la CDEC/CDAC a donc autorisé plus de 272 000 m2, dont près des 3/4 par création et 1/4 par
3%
extension. Seuls
deux dossiers de régularisation et cinq dossiers de transfert avec extension correspondant
2
7%
respectivement à 4 751 m22%
et 2 605 m2 ont été autorisés.
Alimentaire
Equipement personne
9%
Equipement maison
Alimentaire
Equipement personne
12%
Equipement maison
12%
12
Auto/moto
Culture-Loisir-Sport
Auto/moto
Bricolage Jardinerie
Culture-Loisir-Sport
Bricolage Jardinerie
44%
Divers non défini
50000
11
10
40000
30000
10
8
7
4
20000
inerie
2
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Densité Moyenne G10
6
4
0
CA de Reims
Grands
asins
6
4
2
10000
63
5
3. Une prédominance des secteurs de
l’équipement de la maison et de l’alimentaire
300000
121
140
31% des dossiers autorisés concernent
des projets relatifs à l’équipement de120
la maison, dont 24
250000
créations, 11 extensions et 1 modification. La volonté d’implanter de nouvelles surfaces commerciales dans ce domaine s’explique par
le fort engouement85des Français pour100l’aménagement de
200000
leur intérieur ces dernières années.
80
Ce secteur est suivi par l’alimentaire150000
qui regroupe 29% des dossiers autorisés dont plus
de 38%
Nbre de m² acceptés
100
36 de projets60concernent majorisont des discounters. Les autorisations sollicitées par
les
porteurs
45
Nbre de dossiers acceptés
90
tairement des extensions au nombre100000
de 22, 4011 créations (dont 6 dans les communes du SCoT
80
40
hors RM) et 3 transferts avec extension.
70
60
50
40
30
20
10
0
50000 commerciaux et l’activité auto/moto
A ces 2 secteurs s’ajoutent les ensembles
20 qui représentent
respectivement 16 et 10% des projets autorisés. Depuis la réforme LME, les garages et les commerces de véhicules ou de motocycles sont
dispensés de demande d’autorisation
quelle que soit
0
0
Reims RM hors
RM SCoT hors SCoT
la surface de vente.
Reims
RM
En termes de surfaces autorisées entre 2000 et 2012, par ordre d’importance, les secteurs les
plus représentés sont :
1/ L’équipement de la maison qui
se hisse au premier rang avec
477 m², en raison de la sur119 face d’exposition nécessaire pour la
vente des produits.
Répartition des surfaces commerciales autorisées par grands secteurs d’activités
2/ L’alimentaire avec 58 771 m²
de surface commerciale autorisée. Parmi les formes de vente, 21
supermarchés ont obtenu un avis
favorable de la CDAC, suivis par 7
hypermarchés et 8 discounters.
3%
3%
7%
Equipement personne
9%
Equipement maison
3/ L’équipement de la personne qui
comptabilise une surface commerciale autorisée de 34 216 m².
4/ Le secteur culture-loisir-sport
pour lequel la CDAC a autorisé
19 294 m². Il s’agit ici des magasins
d’articles de sports, de livres et
musique…
Alimentaire
22%
12%
Bricolage Jardinerie
Culture-Loisir-Sport
Auto/moto
Divers non défini
44%
5/ Le bricolage-jardinerie: S’agissant
d’une activité structurellement
consommatrice d’espace, pour 5 projets examinés, une surface commerciale de 23 906 m² a été
autorisée.
491
6/ L’auto/moto: L’ensemble des projets au nombre 2080
de 12 ont été autorisés équivalant à 8 698 m²,
ils concernent majoritairement l’extension de stations-services annexées aux grandes surfaces
alimentaires.
5752
7/ La catégorie « divers non défini » qui concerne des projets sans enseignes pour uneBétheny
surface
10110
commerciale de 7 891 m².
18653
Champigny
8553
4633
Champfleury
Cormontreuil
Tinqueux
Saint Brice Courcelles
48106
Trois Puits
Sillery
13
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
4. Un développement du grand commerce qui se
localise majoritairement en périphérie
Sur les 272 521 m² autorisés sur le périmètre du SCoT, près des 2/3 des projets commerciaux
se localisent hors Reims.
• 34% sur Reims
• 36% sur Reims Métropole hors Reims
• 30% sur les communes du SCoT hors RM
Ces autorisations de surfaces commerciales profitent principalement au développement de nouvelles polarités
commerciales, au renforcement de l’offre commerciale de périphérie et à celui des bourgs centres.
14
15
73
ure
SCoT hors RM
RM hors Reims
ScoT hors RM, Thillois
Reims
63
Densité Grands
Densité
Densité
magasins
Equipement de Equipement de
la personne
la maison
300000
140
121
120
250000
100
85
200000
80
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
150000
36
45
rché cialisé
L’année 2010 se caractérise par le plus grand
nombre de m² autorisés sur la période 20002012 (29 500 m²) soit 32% des surfaces totales
autorisées sur Reims. Il s’agit du projet REIMS
Village situé dans la ZAC Croix Blandin qui vient
en remplacement du projet de la Cité de l’Habitat
initialement prévu. Ce projet a été accepté par
la CDAC de Reims, cependant il a fait l’objet de
plusieurs recours.
Nbre de dossiers acceptés
40
50000
Répartition
des surfaces commerciales autorisées
sur Reims
20
Surface en m²
0
0
Reims
1 180
RM hors
Reims
RM
SCoT hors SCoT
RM
762
ZAC Neuvillette
Autres
Grands magasins
Equipement de la maison
Culture et loisirs
27
Equipement de la personne
Entre 2000 et 2012, les autorisations de sur52
faces sur
la ZAC Neuvillette représentent 43%
des surfaces totales autorisées sur Reims. La
ZAC Neuvillette s’est fortement développée sur
13
la période 2000-2008,
elle concentrait 72% des
6
m² autorisés. Le développement de cette zone est
venu rééquilibrer l’offre commerciale qui s’était
initialement concentrée au sud de l’agglomération.
Nbre de m² acceptés
60
40
100000 autorisées
Reims : 92 416 m² de surfaces commerciales
(34%)
88
Reims Centre
29 500
3%
Murigny-Croix-Rouge
39 547
Cernay, Epinettes
3%
7%
Mont d'arène-Courcelles
Alimentaire
22%
ZAC Croix Blandin
Equipement personne
9%
1 696
Wilson
Equipement maison
Saint Rémi
5 857
Bricolage Jardinerie
12%
10 643
3 231
Culture-Loisir-Sport
Auto/moto
Auto-moto
Reims
Métropole hors Reims :
44%
98 378 m² de surfaces commerciales autorisées (36%)
Entre 2000 et 2012, 49% des surfaces autorisées
sur le périmètre RM hors Reims concernent la
et jardinerie
commune Bricolage
de Cormontreuil
dont 35% pour la zone
commerciale des Blancs Monts, 14% pour la zone
les Parques. La commune de Saint-Brice-Courcelles
compte 19% des m² autorisés dont 17% pour la
ZAC la Croix Maurencienne sur laquelle est implanté le centre E. Leclerc et où il s’est développé un
Culture et loisirs
ensemble
commercial avec les enseignes Babou,
JYSK, Animalis, C&A…
Suivent les communes de Champigny et de
Champfleury représentant respectivement 10,2
Reims et 8,6% de la surface autorisée sur le périmètre
du bassin rémois. Sur Champigny, il s’agit du
projet commercial situé dans la zone d’activité
« les charmes » autorisé lors de la CDAC du 04
juillet 2012. Sur la commune de Champfleury, les
surfaces commerciales autorisées concernent principalement l’extension de la galerie marchande du
centre E. Leclerc.
Divers non défini
Répartition des surfaces commerciales autorisées
sur Reims Métropole hors Reims Surface en m²
2080
491
5752
Bétheny
10110
18653
Champigny
maison
Champfleury
8553
RM hors Reims
Cormontreuil
4633
Tinqueux
Saint Brice Courcelles
Trois Puits
48106
Sillery
Les communes de Bétheny et de Tinqueux comptent
respectivement 5,8 et 4,7% de la surface commerciale totale autorisée entre 2000 et 2012 sur RM
hors Reims.
Viennent enfin les communes de Trois-Puits (magasin Stockomani) et de Sillery.
8 910
762
4
7
56
1
Thillois : 57580 m²
2
Witry Lès Reims : 11676 m²
3
Fismes : 7105 m²
4
Muizon : 2345,40 m²
5
Warmeriville : 920,64 m²
ZAC Croix Blandin
6
Les Mesneux : 828 m²
Wilson
7
Cormicy : 766 m²
Saint Rémi
8
Bazancourt : 330 m²
9
Jonchery sur Vesle : 98,8 m²
ZAC Neuvillette
3
Reims Centre
39 547
Murigny-Croix-Rouge
Cernay, Epinettes
Mont d'arène-Courcelles
2
1
15
Cormontreuil
4633
Tinqueux
491
LE GRAND COMMERCE SUR
LE BASSIN REMOIS
Saint Brice Courcelles
2080
Trois Puits
5752
48106
Bétheny
Sillery
10110
18653
Champigny
Champfleury
8553
Cormontreuil
4633
SCoT hors RM : 81 727 m² de surfaces
commerciales autorisées (30%)
Tinqueux
8 9 10
4
48106
Saintcommerciales
Brice Courcelles
Répartition des surfaces
autorisées sur le SCoT
hors
RM
Trois
Puits
Sillery
7
56
3
1
2
s
4 5
8 9 10
67
1
Thillois : 57580 m²
2
Witry Lès Reims : 11676 m²
3
Fismes : 7105 m²
4
Muizon : 2345,40 m²
5
Warmeriville : 920,64 m²
6
Les Mesneux : 828 m²
7
8
9
3
1
10
e
2
elles
Entre 2000 et 2012, plus de
70% des surfaces autorisées
sur le périmètre du SCoT hors
RM concernent la commune de
Thillois dont 57% pour la ZAC
Nord Thillois et 13% pour le Parc
Millésime. Cette importante surface commerciale autorisée sur
Thillois s’explique par le projet
commercial Champéa (IKEA et
Maison +).
A cela, s’ajoutent les principaux bourgs-centres du SCoT
330 m²m²
1Bazancourt
Thillois : :57580
qui se sont dotés de commerces
Jonchery
sur
Vesle
:
98,8
m²
2 Witry Lès Reims : 11676 m² à dominante alimentaire pour
satisfaire les besoins des habi: 78 m²
m²
3Pontfaverger
Fismes : 7105
tants et répondre à des logiques
4 Muizon : 2345,40 m²
de proximité.
Cormicy : 766 m²
5
Warmeriville : 920,64 m²
Les Mesneux : 828 m²
5.Le Grand Commerce:
une croissance record
Cormicy : 766 m²
pour l’année 2008
Bazancourt : 330 m²
6
7
8
Historique des m² autorisés sur
le SCoT
9 Jonchery
sur Vesle : 98,8 m²
En 2012, les
17 996 m² acceptés concernent :
-la création d’un
ensemble commercial à Champigny
On remarque une certaine stabilité des m² acceptés sur le périmètre du bassin rémois de 2000
10 et
Pontfaverger
: 78 m²
exceptées pour les années 2003
2005 qui
se caractérisent par une diminution des
59
505
m² sollicités ainsi qu’une forte augmentation en 2008 liée pour grande partie à la création d’un
60000
ensemble commercial sur la ZAC Thillois Nord. En effet, cet ensemble commercial composé de
l’enseigne IKEA, d’un parc commercial «Maison +» s’étend sur une surface commerciale de plus
50000
de 40 000 m².
70000
à 2006
40000
34 773
30000
36 249
20 117
23 197
23 171
17 996
19 522
-le projet commercial
20000 15 743
Sernam à Reims*
8 067
70000
9 168
10000
-l’extension de la
59 505
3 971
1 044
60000
surface de vente
0
du magasin Terres
500002000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
et Eaux situé à
Witry-lès-Reims.
36 249
40000
34 773
Historique des m² autorisés sur le SCoT
m²
A noter : En février
2012, l’extension de
l’îlot 4 de l’ensemble
commercial ZAC Nord
Thillois d’une surface
de vente totale de
5 200 m2 a été refusée en CDAC mais
acceptée en CNAC
le 11 juillet 2012.
16
30000
20 117
19 522
20000 15 743
10000
0
23 171
23 197
8 067
3 971
17 996
9 168
1 044
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
On observe également entre
2006 et 2007, une hausse des
m² de 36,5% liée au développement de la ZAC les Blancs
Monts à Cormontreuil. L’année
2010 se caractérise aussi par
un fort nombre de m² autorisés
qui s’explique par l’autorisation du projet Reims Village qui
compte à lui seul 29 500 m².
Entre 2007 et 2012, le nombre
de m² autorisés est nettement
supérieur à celui autorisé entre
2000 et 2006 soit +39,5% de
surfaces autorisées.
6.Les principaux projets commerciaux
Au 16 novembre 2012
-42 010 m² sont d’ores et déjà
acceptés par la CDEC/CDAC et
ne sont pas encore réalisés.
-Un peu plus de 28 000 m² pourraient venir s’ajouter à ce total,
ils se répartissent sur 2 projets
localisés sur la Ville de Reims.
*A la date de publication du présent
observatoire, des recours auprès
de la CNAC ont été déposés pour
le projet commercial Sernam.
Ce qu’il faut retenir
-121 dossiers ont été acceptés et 272 521 m2 de surfaces commerciales ont été autorisées sur le périmètre du
bassin rémois dont 65 créations, 49 extensions, 5 transferts et 2 régularisations avec extension.
-Entre 2000 et 2012, 88% de la surface commerciale demandée a été autorisée. Ce dynamisme des autorisations témoigne de l’attractivité de l’agglomération rémoise et démontre un renforcement de sa
position dominante dans cet environnement commercial de plus en plus concurrentiel.
-Plus de 2/3 de la surface autorisées sur le bassin rémois concernent des projets commerciaux qui se localisent sur l’agglomération rémoise dont 34% sur la Ville de Reims.
-Les autorisations de surfaces commerciales profitent principalement au développement de nouvelles polarités commerciales, au renforcement de l’offre commerciale de périphérie et à celui des bourgs centres. Les
2/3 des projets commerciaux se localisent hors Reims, 36% sur Reims Métropole hors Reims et
30% sur les communes du SCoT hors RM.
-Ce développement commercial de périphérie concurrence certaines zones commerciales et entraine le transfert d’enseignes.
-Face au développement commercial de périphérie, le centre-ville subit une concurrence et risque de se
fragiliser.
-Une stratégie de renforcement et de développement du centre-ville s’illustre par des futurs projets commerciaux comme Sernam et Rives de Vesle qui s’inscrivent dans une volonté d’élargir les fonctions de centralités.
17
LE GRAND COMMERCE SUR LE BASSIN REMOIS
Une dynamique commerciale sur le bassin rémois se lit au travers des demandes de surfaces de vente, des
surfaces autorisées et de leurs évolutions, renforçant et réorganisant l’offre commerciale sur le territoire.
A travers ces autorisations de surfaces, on constate :
-Le développement de nouvelles polarités et le renforcement de certains ensembles commerciaux
existants qui conduisent à une réorganisation de l’armature commerciale.
-Le développement de zones commerciales thématisées et principalement dédiées à l’équipement
de la maison qui répondent aux nouveaux modes de consommation.
-L’implantation d’enseignes jusqu’à maintenant inexistantes sur le territoire et pour certaines
d’envergure régionale (Ikea) qui confèrent un caractère métropolitain à l’offre commerciale par
l’élargissement de la zone de chalandise (d’attraction) de l’agglomération rémoise.
Cependant, ces transformations de l’équipement commercial supposent la requalification de tout
ou partie des zones existantes. En effet, plusieurs transferts d’enseignes d’une zone existante à
une nouvelle (Castorama, Conforama,…) ont eu lieu et sont en cours sur le territoire. La reconversion des friches commerciales et de la modernisation des sites arrivés à maturité se posent ainsi.
Le Schéma de Développement et d’Urbanisme Commercial initié par Reims Métropole a d’ailleurs fait ressortir,
la nécessaire redynamisation de certaines zones commerciales arrivées à maturité, des préconisations ont été
faites dans ce sens.
Le SDUC de Reims Métropole
Le Schéma Directeur d’Urbanisme Commercial
(SDUC) est un document d’orientation et de
stratégie en matière de développement commercial. Il cherche à organiser et dimensionner
l’appareil commercial de la métropole rémoise
au regard des principes d’aménagement du
territoire, de développement durable et de satisfaction des besoins des consommateurs.
4 axes stratégiques ont été dégagés sur le
SDUC de Reims
• Axe 1 : Engager un programme ambitieux
de requalification commerciale et urbaine
des polarités périphériques les plus fragiles
et les plus obsolètes.
• Axe 2 : Orienter le développement des
polarités dynamiques vers des implantations à forte valeur ajoutée.
• Axe 3 : Consolider le rayonnement métropolitain du centre-Ville de Reims et son
identité commerciale et culturelle.
• Axe 4 : Renforcer le maillage des polarités
de quartier par le développement d’une
offre de commerces et de services de
proximité.
La cohérence dans le développement commercial et le maintien d’un équilibre est un enjeu majeur pour le territoire. Il devient nécessaire d’avoir un document de cadrage pour avoir une stratégie commerciale commune
et partagée. La réforme de l’urbanisme prévoit l’intégration d’un document d’Aménagement Commercial (DAC)
au Schéma de Cohérence Territoriale.
La révision du SCoT de la Région de Reims a été lancée en 2012, des conférences et des travaux seront menés
sur de multiples thématiques dont celle du commerce et des modes de consommation pour élaborer un DAC
partie prescriptive du SCoT.
18
Où en sommes-nous de la réforme
de l’urbanisme commercial ?
Sous la pression conjuguée du droit européen
et de l’échec constaté de la législation nationale
sur l’urbanisme commercial, le régime français
de gestion du développement des équipements
commer-ciaux est entré dans une nouvelle
phase qui tend à l’intégrer au droit commun de
l’urbanisme. La loi LME du 4 août 2008 a ainsi
créé le DAC, instrument de planification territoriale commerciale qui met en œuvre des principes d’aménagement et d’urbanisme, et non
des principes économiques, dans la définition
d’un projet commercial de territoire. La loi portant Engagement national pour l’environnement
du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle 2, a fait du
DAC une pièce obligatoire des SCoT.
Le document d’aménagement commercial
(DAC) aura pour vocation de préciser les orientations relatives aux localisations préférentielles
des commerces afin de répondre aux exigences
d’aménagement du territoire.
La réforme Ollier Piron propose d’intégrer l’aménagement commercial dans l’urbanisme général
et seule l’obtention du permis de construire
vaudra autorisation commerciale.
Le passage en seconde lecture devant l’Assemblée Nationale n’est pas encore programmé.
Source : Note FNAU - Le SCoT Grenelle, approches
juridiques : L’urbanisme commercial dans le SCoT –
décembre 2011
19
LE GRAND COMMERCE
SUR LE BASSIN RÉMOIS
Conception & rédaction, l’Agence d’urbanisme, developpement et prospective de la région de Reims - 2013
Toutes les photographies, AUDRR - 2013