Le Cash Management International - Crédit Agricole d`Ile de France
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Le Cash Management International - Crédit Agricole d`Ile de France
BANQUE Le Cash Management International Un ensemble de solutions d’optimisation pour la trésorerie de l’entreprise internationalisée Dans le contexte économique actuel, les entreprises recherchent les solutions techniques les plus efficientes pour optimiser leur liquidité. Ce constat s’applique plus particulièrement aux entreprises multi-implantées à l’international. Comme le souligne l’AFTE dans la Lettre du Trésorier (n°283 de septembre 2011), « une position satisfaisante de liquidité procure à la fois visibilité, souplesse et sécurité ». Lorsqu’on les interroge, les attentes des dirigeants et des trésoriers vis à vis du Cash Management International sont multiples. Ils souhaitent : – disposer d’une meilleure visibilité sur les comptes de leurs filiales situées à l’étranger, – piloter leurs flux et les comptes de leurs filiales pour optimiser la liquidité de l’entreprise, – prendre la main sur le pilotage de leur groupe. Certains voient également avec l’émergence du SEPA la possibilité de créer, via les outils du Cash Management International, des « payment factories » pour rationaliser leurs coûts de traitement. C’est pour répondre à ces attentes que les banques se sont concertées et ont élaboré des solutions d’échanges bancaires, les solutions de cash management international. Ces offres prennent un vocable différent en fonction du secteur d’activité dans lequel l’entreprise évolue. Pour certains il s’agit de centralisation de trésorerie, pour d’autres cash pooling ou encore centralisation de comptes. Au-delà des codifications des formats Swift, le Cash Management International s’appuie également sur une terminologie propre : la Home bank (HB) est la banque centralisatrice (compte centralisateur de la holding), les Local banks ou Account Services Bank (ASB) sont les banques des filiales à l’étranger centralisées. Définir les besoins de l’entreprise Toutes les entreprises n’affichent pas les mêmes ambitions en matière de centralisation. La première étape pour la mise en œuvre de ces solutions est d’évaluer les besoins de l’entreprise et sa stratégie de gouvernance vis-à-vis de ses filiales. Disposer d’une visibilité Groupe : le cash reporting Le cash reporting consiste en la mise à disposition par les local banks des relevés de comptes des filiales. Ces relevés de comptes, au format habituel Swift MT 940, lettre d’information du crédit agricole No 72 4e trimestre 2011 présentent l’intérêt d’être normalisés. Ils contiennent non seulement le solde du compte à J-2, mais aussi l’ensemble des mouvements réalisés à J-1 et enfin le solde fin de journée. Ces relevés sont communiqués à l’entreprise à J. Le trésorier peut alors, à l’aide de son logiciel de trésorerie, consolider ces informations et disposer d’une vision Groupe de l’ensemble de ses entités. Le Cash Reporting est un élément essentiel pour la prise de décision et l’apport de visibilité sur la liquidité de l’entreprise. Piloter les flux du Groupe : le cash pooling / la centralisation de trésorerie À partir des éléments de reporting et une fois la consolidation opérée, le trésorier est en mesure de prendre des positions sur les comptes de ses filiales. Différents cas de figures peuvent se présenter. 1. Le cash pooling non automatisé : une solution simple à mettre en œuvre Le trésorier souhaite maîtriser les ordres de remontées de fonds de ses filiales sans les automatiser. Dans ce cas de figure, le trésorier peut disposer des extraits de comptes ouverts dans différents réseaux bancaires. La seule exigence technique est de disposer d’un logiciel de trésorerie traitant du cash pooling. Cet outil de trésorerie va analyser les positions de comptes, sur la base des relevés de comptes reçus de ses filiales, générer les écritures de nivellement (au débit de ces comptes au format Swift MT101 à J). Il peut également être amené à couvrir des comptes débiteurs depuis le compte de la holding. Dans ce cas, il effectuera des opérations de rechargement de balance (émises par Swift MT103 en valeur J). 2. Le cash pooling automatisé : le ZBA (Zero Balance Account) la solution la plus aboutie du CMI physique C’est sans doute la solution la plus aboutie du cash management. Les comptes sont nivelés automatiquement (en reprenant les formats Swift standard : reporting MT940, ordre de remontées de fonds MT101, et rechargements de balance MT103). La banque centralisatrice adresse automatiquement aux banques locales les opérations de nivellement. De même les positions débitrices sont automatiquement couvertes sans aucune intervention de la trésorerie du Groupe. 3. Une solution plus complexe à mettre en œuvre : le margin Pooling / cash pooling notionnel La mise en œuvre de ce type de solution est souvent complexe. Le principe de base est celui d’une fusion d’échelle d’intérêts des différents comptes de la société. S’il présente l’intérêt d’une absence de flux physiques, il nécessite pour être optimal une ouverture de comptes sur un réseau bancaire unique. Des contraintes à intégrer Si les technologies sont communes et s’appuient sur des référentiels normalisés (Swift), les réglementations des états peuvent être différentes et impacter la fluidité des mouvements. Ainsi, il sera plus difficile de centraliser un en bref A la découverte des atouts du Maroc Remise du prix de l’Agroalimentaire Export La Caisse régionale de Crédit Agricole d’Aquitaine organise une matinale Maroc le jeudi 24 novembre 2011, en présence du directeur de l’Office des changes du Maroc et de notre filiale Crédit du Maroc : présentation des atouts du Maroc pour les entreprises françaises, des clés de la réglementation marocaine et des opportunités d’accompagnement du Groupe CA à l’international. Le Crédit Agricole remettra le prix de l’Agroalimentaire Export le 6 décembre, à la Chambre de commerce et d’industrie, 27 avenue de Friedland, 75008 Paris, à 17 h, à l’occasion du « 3e Palmarès MOCI des PME Leaders à l’international », événement placé sous le haut patronage de monsieur Pierre Lellouche, secrétaire d’État au Commerce extérieur. lettre d’information du crédit agricole No 72 4e trimestre 2011 compte en Ukraine que de centraliser un compte situé en Espagne. Toutes les banques ne sont pas au même niveau en matière de capacité à traiter. Si une banque de détail maîtrise les moyens de paiements locaux, elle peut être en difficulté pour traiter des opérations internationales liées aux exigences du cash pooling. Il sera alors possible d’envisager un pooling par la mise en œuvre d’une banque Overlay (organiser un pooling local lui-même centralisé sur la Home Bank). De la même manière, si certaines banques étrangères mettent en avant leur capacité à traiter le cash management, elles sont bien en peine lorsqu’il s’agit de traiter des moyens de paiements locaux, elles-mêmes ne disposant pas de guichets ou de capacité à traiter par exemple la monétique, ou les moyens de paiement de masse. La banque locale doit également maîtriser des technologies d’échange et disposer d’une offre large pour satisfaire aux besoins de l’entreprise. Si toutes les banques proposent une offre, toutes ne peuvent pas offrir le même niveau de service à leurs clients. Les solutions de e-banking, par exemple, diffèrent d’une banque à l’autre et présentent un niveau inégal pour le traitement des opérations. Le recours à des produits de marché spécialisés pour gérer le cash management peut être une bonne stratégie pour implémenter une solution dans l’entreprise. Le Crédit Agricole dispose d’experts dédiés pour accompagner l’entreprise à tous les stades de mise en œuvre de ces solutions. N’hésitez pas à les contacter. Nicolas Renaut, responsable de la Banque Commerciale Internationale, Crédit Agricole SA Le Crédit Agricole présent sur de nombreux salons agroalimentaires étrangers Les délégués du Crédit Agricole seront présents sur plusieurs salons agroalimentaires étrangers début 2012 : • du 15 au 18 janvier 2012, en Pologne (Varsovie et Cracovie) rencontres acheteurs fruits et légumes, pommes de terre, organisé par Ubifrance ; • du 01 au 02 février 2012, en Autriche (Vienne), présence sur le salon Delicious French wine and food organisé par Ubifrance ; • du 08 au 10 février 2012, en Allemagne (Berlin), stand de Crédit Agricole SA et présence des délégations Allemagne et Europe Centrale sur le salon Fruitlogistica (Trade fair for fresh fruit and vegetable business) ; • du 13 au 17 février 2012, en Russie (Moscou), visite de Prodexpo (International Exhibition for food, beverages and food raw material), organisée par Sopexa.