Goal 202 - FC Charmey

N° 202 - décembre 2004 - Abonnement de soutien: libre
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Goal Magazine n° 202
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A Charmey, avec parfois de modestes moyens,
toutes les fêtes que nous organisons sont formidables.
Jeunes et moins jeunes savent se donner la main pour faire envie
au Charmeysan expatrié d’y revenir un jour.
Les jours s’égrainent et nous sommes
donc à quelques tours d’horloge des
12 coups de minuit, qui marqueront
à St-Sylvestre, le départ de
l’année 2005, année jubilaire
de
quelques
événements
marquants,
je
vous
le
rappelle, pour les sociétés
charmeysannes :
le
25e
anniversaire de la conquête de
la médaille de Jacques Lüthy
à Lake Placid en février 80 et
l’ascension du FC en 2e ligue
en juillet de la même année.
Pour ne citer que ceux qui
nous touchent de très près.
Quelques moments de «pèdze» en
perspective, mes amis ! Et que de bons
souvenirs à se narrer derrière trois décis
ou devant une bonne fondue. La fondue
crée la bonne humeur, vous le savez
bien.
Si les premières années du troisième
millénaire nous avaient habitué à la
présence des vedettes internationales
du ballon rond dans la station – les
FC Galatasaray, Besiktas, AS Monaco,
Dynamo Zagreb, etc., 2004 aura
été l’année des grands rendez-vous
politiques. Le conseil fédéral in
corpore, emmené par Joseph Deiss
– le plus célèbre Dzodzet de l’année
présidentielle – nous fit l’honneur de sa
visite le 1er juillet dernier. Puis ce fut au
tour de Jean-Pierre Raffarin, le premier
ministre de l’Hexagone de nous faire
un coucou incognito. Quel honneur
pour notre village et quel bonheur
pour notre député maire Jean-Pierre
Thürler de poser pour la postérité à
côté de ces hôtes prestigieux. Qui sait,
d’ici quelques années, si les projets de
votre chroniqueur se réalisent, nous
rencontrerons peut-être des
prix Goncourt, des Femina,
des Médicis et pourquoi pas
des «césarisés» ou autres
«molièrisés».
Rêveries
du rédacteur de Goal
Magazine !?
Cerise sur le gâteau !
Charmey a accueilli, le mois
dernier, à l’occasion du
congrès organisé par Pro
Fribourg pour ses 40 ans,
le sociologue Bernard Crettaz, que les
aficionados de Zig Zag Café connaissent
bien. Les réflexions de l’ethnologue
valaisan auront fait couler beaucoup
de salive et quelques gouttes d’encre
au pays du comte Michel. Constatations éminemment scientifiques ou
provocation de l’Anniviard ? Titrant
«Pour le sociologue Bernard Crettaz,
la ruralité est morte» le journaliste de
«La Liberté» a fait bondir plus d’un
défenseur du patrimoine et suscité
l’ire des mainteneurs des traditions,
«tradition» comme la désormais célèbre
Désalpe dont c’était cette année la 25e
édition. 25e édition !!! Bon sang ! Et si
Bernard Crettaz avait vraiment raison
lorsqu’il parle de «bricolage complet,
plus vrai que nature». C’est juste ! Au
fait, pourquoi numéroter cette tradition ?
Car si tradition il y a, elle doit vraiment
remonter à la nuit des temps. Par contre,
si c’est un événement qui a été créé de
toutes pièces pour redonner un peu de
vie à la période de la bénichon, fête
supplantée par les courses de charrettes
de Charmey depuis quelques lustres,
alors nous sommes d’accord avec
Crettaz. En route pour la 26e Désalpe,
sinon pour la désalpe tout court.
Une chose est cependant certaine,
Charmey, avec ses traditions, ses pseudo
traditions, ses créations et événements
touristiques n’a rien à envier à personne,
encore moins à ce qui se passe un
peu partout en Romandie et même à
l’étranger : fêtes de l’âne, St-Martin,
fête de la pomme, fête des vendanges
et tant d’autres. Les contemporains de la
classe 52 qui furent en terre jurassienne
le week-end de la St-Martin ne me
contrediront pas. A Charmey, avec
parfois de modestes moyens, toutes
les fêtes que nous organisons sont
formidables. Les rencontres jeunesses,
le tournoi Dousse-Morel, la désalpe, les
courses de charrettes et les quelques 150
événements qui ont eu lieu cette année
ont prouvé une fois de plus qu’il se
passe toujours quelque chose dans notre
vallée. Et ceci grâce à une saine osmose
entre toutes les générations des cinq
communes de la Jogne, le tout orchestré
souvent par Charmey Tourisme, le
Musée ou les sociétés locales. Jeunes
et moins jeunes savent se donner la
main pour faire envie au Charmeysan
expatrié d’y revenir un jour comme
l’a si bien fait comprendre à travers
son message de gratitude le nouveau
bourgeois d’honneur de Charmey, Paul
Grossrieder, ce lundi 13 décembre dans
la grande salle du Maréchal-Ferrant, lors
de l’assemblée communale.
Et c’est en rêvassant des premiers
flocons de neige, que la rédaction
de Goal Magazine vous souhaite de
joyeuses fêtes de Noël et de St-Sylvestre.
Que 2005 vous apporte bonheur, joie et
surtout santé, ce bien précieux qui vaut
bien plus que tous les autres (Fan)
Impressum Le Goal
Rédacteur
Mise en page
Photo couverture
Impression
Adresse
CCP
E-mail
Francis A. Niquille
Micrograph Création, Vaulruz
St-Nicolas de Myre (photo Eric Fookes)
ToPRINT, Bulle
Le Goal - Case postale 54 - 1637 Charmey
17 - 5413 - 8 / Banque Raiffeisen Charmey, compte 219817
[email protected]
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Goal Magazine n° 202
Vues d’ici,
photographies
Lise et Paul nouveaux bourgeois
Du 17 décembre 2004
au 6 février 2005
Musée du Pays et Val de Charmey
La vallée de la Jogne au fil des saisons
au travers des clichés de photographes
amateurs et professionnels. Jean-Noël
Angéloz, Jean-Luc Cramatte, Eric Fookes, François Emmenegger, Giorgio Gabella, Pascal Niquille, Romano Riedo.
Paul Grossrieder, pionnier, ancien joueur et membre d’honneur du FC Charmey ainsi que
son épouse Lise ont été faits bourgeois d’honneur de la Commune de Charmey. Récemment
l’Université de Fribourg a également décerné le titre de Docteur Honoris Causa au célèbre
Charmeysan qui fut directeur général du CICR. Retraité actif, Paul Grossrieder préside aux
destinées de Charmey Tourisme SA. Le Dr Grossrieder est régulièrement invité à conférer
sur des sujets sociopolitiques. Il prête volontiers sa plume aux journaux régionaux pour des
thèmes qui traitent de l’actualité humanitaire, tandis que son épouse, tombée amoureuse de
Charmey, préside le chœur-mixte «L’Echo des Alpes ». Le FC Charmey et Goal Magazine
félicitent les deux nouveaux bourgeois et leur souhaitent longue vie.
Le temps de la St-Nicolas et de l’Avent
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Le cercle des Yasseurs du Samedi invite
les passionnés de chibre au match aux
cartes qui sera organisé le vendredi
7 janvier, dès 20 heures dans la grande
salle du Maréchal-Ferrant.
Finance d’inscription : Fr. 50.–/équipe.
Choucroute garnie à Fr. 15.–.
4
t
Portrai
Mehmet Hikmel:
des bords de la Jogne aux rives du Bosphore
La musique et le football ont toujours fait
bon ménage à Charmey. Ne trouve-t-on pas
dans la famille FC Charmey de nombreux
membres de l’Edelweiss? Si Bernard Rime
fut le précurseur d’une lignée de musiciens
footballeurs – il fut le premier secrétaire du
club – Bernard Marmy en est une autre de
figure marquante, sans oublier Alexis Thürler
le président de la fanfare qui fut entraîneur,
membre du comité. Ainsi que tant d’autres,
entraîneurs, joueurs et même arbitres ! Mais,
un garçon attachant et original a aussi laissé
son empreinte dans le club vers la fin du siècle
passé. C’est notre ami Mehmet Hikmel, jeune
footballeur retraité, qui vit des jours paisibles
sur les rives du Bosphore à Istanbul, heureux
chroniqueur occasionnel du journal «La
Gruyère» qu’il est devenu à ses heures de
loisirs.
Les attaches ottomanes du rédacteur du Goal
ont naturellement donné naissance à quelques
échanges épistolaires et téléphoniques
avec son cousin Mehmet, descendant d’une
grande famille de la noblesse osmanlie, les
Salut Francis,
«Je crois que j’ai débuté ma carrière de foot au
FC Charmey en 83 ou 84. J’ai commencé parce
que tous les copains de la classe jouaient :
Hervé Broch, Nicolas Genoud, Cédric Yerly,
Vincent Bugnard… Notre entraîneur était
Bernard Charrière. Ensuite on a eu Claude
et Kutch. Il me semble qu’on a eu un moment
Jean Luc Saudan et puis ensuite pendant les
plus belles années, Eugène Overney. Peut-être
que j’oublie des entraîneurs!
Lorsque Gilbert Hirschy était entraîneur de la I
et Eric Overney président, j’ai été secrétaire du
club deux ans je crois. Dans le comité il y avait
Duffey, Tutu, Bertrand Romagnoli, Patrice
Hikmet, qui perdirent leur titre – et le tiret de
leur t – dans les années 30, après la création
de la république turque. Né le 10 juillet 1976
dans la famille d’Omar Hikmel, joueur de
la première charmeysanne dès 1971 et de
Odette née Niquille, Mehmet Resat Hikmel
a donc fait toutes ses classes en Gruyère
et sa formation d’architecte à Bulle avant
d’effectuer des stages à Gstaad et New York.
De retour à Bulle, il bosse quelques temps
avec ses copains d’études, Nicolas Rime et
Charles Bielmann. Tandis qu’il peaufine son
expérience dans un bureau d’architecte turc
depuis juillet 2004 notamment à la réalisation
d’une mosquée et d’un parc public à Istanbul,
le petit-fils à Robert au «Charron», peut
s’enorgueillir d’être un «ancien» directeur de
la Guggenmusik «La Ronflante». Il est aussi le
président, en congé sabbatique, de l’ensemble
de cuivres Euphonia, qu’il considère comme
un groupement exceptionnel et estime que
les gens qui y jouent sont des jeunes surdoués
dans leur domaine.
Grâce à la magie d’Internet, il sait et suit
tout ce qui se passe dans le Pays et Val de
Charmey. Avant de découvrir le papier qu’il
a bien voulu nous pondre sur « Istanbul, ville
de foot», laissons à Mehmet le soin de nous
narrer les souvenirs sportifs et musicaux de ses
tendres années à Charmey.
Fan
Muriset, toi et Christophe Tornare et… c’était
un parfait délire!
Mes meilleurs souvenirs sont sans aucun
doute les camps de foot : Leysin, St Maurice,
Boudry, Le Bouveret, Vaumarcus… Comme
junior j’en garde des souvenirs géniaux, avec
des entraîneurs à moitié cinglés. Puis lorsque
je suis devenu moniteur au camp, avec toute
l’équipe de copains, je crois que nous étions
aussi devenus à moitié fous. J’ai également
fait des cours JS football des enfants, avec
Jacques Luthy à Rossens…c’était mémorable!
Tu te souviens sûrement de notre voyage en
Allemagne durant la coupe du monde 1994
avec les juniors où une tempête a expédié nos
tentes dans les arbres!
Les autres sociétés ? Bien sûr l’Edelweiss! La
musique et le football ont accompagné mon
enfance et ma jeunesse. Mais je suis obligé de
dire que j’avais plus de facilité en musique
qu’en football. L’Edelweiss est toujours
restée ma première société. J’ai bien sûr
fait la jeunesse où j’ai eu la chance d’aller à
Amsterdam, Luxembourg, Barcelone et… je
me souviens plus. J’ai fait partie du ski club
lorsque j’étais tout jeune, de la gym aussi, mais
pas très longtemps, et le tennis aussi quelques
années».
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Goal Magazine n° 202
Istanbul, ville de foot!
“Pour quelle équipe es-tu?”. Voilà l’une
des premières questions que vous pose
un Stambouliote apprenant que vous
habitez la ville. A Istanbul le football
occupe une place prépondérante.
Cette ville constitue un cas rare:
depuis la création de la 1re division du
championnat national en 1956, pas
moins de 15 équipes stambouliotes
peuvent s’enorgueillir d’y avoir joué au
moins une saison. Aujourd’hui, Istanbul
et ses 16 millions d’habitants comptent
4 équipes de football en 1re division.
La plus connue en Europe paraît certainement
l’équipe de Galatasaray, actuellement 2e du
championnat, entraînée par le “Maradona
des Carpates”, le roumain Gheorghe Hagi.
Galatasaray, pour les Stambouliotes, n’évoque
pas seulement une équipe de foot, c’est aussi pour
eux le nom du célèbre lycée impérial ottoman
fondée en 1868. Au début du XXe siècle, sortait
de Galatasaray l’élite de la société ottomane.
L’école, francophone jouissait alors d’un énorme
prestige. C’est dans ce lycée que fut fondée la
célèbre équipe en 1905.
Les amateurs de football connaissent
certainement l’équipe de Besiktas (prononcer
Béchiktache) entraînée depuis cette saison par
Vicente Del Bosque, l’ex-entraîneur du Real
Madrid à qui Besiktas a offert 4 millions d’euros et
un contrat de 2 ans. Actuelle 8e du championnat,
la doyenne des équipes stambouliotes fondée en
1903 est en difficulté. Avec l’assassinat d’un jeune
supporter au stade Inönü le 21 novembre et la
décision de la fédération turque de priver Besiktas
de spectateurs durant 3 matchs, le
moral de l’équipe semble toucher
le fond. Pourtant, elle est capable
d’offrir un football séduisant et même
spectaculaire. On pense notamment
à la victoire obtenue à domicile contre
l’Athletic Club Bilbao 3-1. Un match
qui a constitué sans doute un virage
important pour l’équipe dont tous les
spécialistes prédisent qu’elle relèvera
la tête lors de la reprise.
Actuelle 1re du classement, la plus
riche des équipes de Turquie, la seule issue
de la partie asiatique d’Istanbul, l’équipe de
Fenerbahçe (prononcer: Fénèrbahtchè). A sa tête,
l’Allemand Christoph Daum. L’équipe compte
les plus grandes stars du championnat. A titre
d’exemple, l’attaquant néerlandais Pierre Van
Hooijdonk, les Brésiliens Alex, Aurelio ou Nobre
mais également le gardien de l’équipe de Turquie,
Rüstü. Fenerbahçe est une énorme machine. Le
club possède journaux, radio, et chaîne de TV. Il
est bien sûr, comme Galatasaray et Besiktas, coté
en bourse. On estime le nombre de ses supporters
à 20 millions à travers le pays.
Enfin, l’équipe parfaitement inconnue en Europe
d’Istanbulspor. Fondée en 1928, c’est la petite
dernière des équipes de l’ancienne capitale
ottomane. Actuellement 15e du championnat,
elle est médiatiquement écrasée, étouffée par
les 3 géants (appelons-les comme ça) que
sont Galatasaray, Besiktas et Fenerbahçe. Son
existence tient du miracle et son combat semble
héroïque.
Les week-end foot
Le week-end à Istanbul, il y a au moins 2 matchs de
“süper lig”. Les stades des 3 géants sont situés en
plein coeur de la ville. Où que vous vous trouviez,
vous croisez des groupes de supporters avec leurs
écharpes, leurs chapeaux et leurs banderoles.
Tous affichent leurs couleurs. En ville, de part
et d’autre du Bosphore, c’est des milliers de bars,
de cafés, de buffets, de jardins de thé et autres
gargotes qui rediffusent les matchs en direct. On
trouve des postes de TV, même minuscules, dans
tous les commerces, les échoppes, les épiceries,
les kiosques, ouverts tard le soir ou même toute la
nuit. Durant les matchs, on vous rend la monnaie,
bouche ouverte, le regard fixé à l’écran, sans
un mot. Certains chauffeurs de bus ou de taxis
collectifs possèdent une petite télévision qu’ils
posent sur le tableau de bord! A la TV, avant
comme après tous les matchs: des analyses, des
spécialistes docteurs es science du ballon rond,
des discussions interminables, des pronostics et
des théories à n’en plus finir sur les entraîneurs,
les joueurs, les blessés et les sangliers qui ont
avalé des cochonneries…
Les honneurs pour 2005
L’UEFA a mandaté l’Association turque de football
afin d’organiser la finale 2005 de la Champions
League. Celle-ci constituera l’événement
footballistique de l’année pour Istanbul, elle
aura lieu au nouveau stade olympique Atatürk
(80000). Pour le vice-président de l’UEFA Senes
Erzik, l’Association turque de football “a prouvé
qu’elle possédait toutes les qualités nécessaires
en plus de sa motivation, son engagement, et
de son enthousiasme pour faire de la finale de
l’UEFA Champions League 2005 un événement
inoubliable - pour Istanbul, la Turquie, l’UEFA
et le football». Un honneur certainement mérité
pour cette ville qui en 48 ans, et grâce à ses
3 plus grandes équipes, a remporté 42 fois la
coupe de championnat! (Besiktas 12, Galatasaray
15, Fenerbahçe 15). Seul le club de la ville de
Trabzon, au bord de la mer Noire a réussi à ravir
6 fois le trophée. Mercredi 25 mai 2005, finale de
la Champions League à Istanbul, c’est Byzance!
Mehmet Hikmel
[email protected]
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L’invité
Goal Magazine n° 202
A bâtons rompus avec Patrick Andrey,
joueur de Charmey II et responsable extra sportif du club
fera toutes ses classes dans le club de
la vallée de la Jogne. Sa formation de
footballeur, il la doit aux Hispano Suisses
que sont Pedro Gomez et Sébastien
Vizoso, deux excellents entraîneurs dont
se souviennent beaucoup d’amateurs
locaux du foot. C’est à Broc et La
Tour-de-Trême que Patrick poursuit son
parcours en juniors C et B, par le biais du
regroupement. Enfin, retour à Charmey
en 4e ligue, où Gilbert Hirschy lui donne
sa chance, alors qu’il est encore en âge
de jouer en juniors A. Patrick participera
aux promotions et jouera quelques
matches sous l’ère Lagger. Avouant un
faible pour la 3e mi-temps, il retournera
dans le contingent dans la II de Patrick
Schuwey avant de faire un come back
dans la une avec Pascal Zambano.
Pas si simple de rencontrer le nouveau
responsable extra sportif du FC
Charmey, le dénommé Patrick Andrey !
Un jeune homme fort occupé ! Président
d’organisation des RJ 2004 (Rencontres
Jeunesses), joueur de Charmey II,
employé comme représentant auprès de
la Maison Glasson Matériaux SA où il a
acquis son CFC de gestionnaire de vente,
c’est un passionné par la vie associative.
Né le 14 septembre 1979 dans la famille
de Constant et Simone Andrey-Gachet,
alors que l’école de foot « Les P’tits
Loups » est en pleine gestation, Patrick
est le cadet d’une fratrie de 3 enfants qui
compte également Marc et Véronique.
Avec son papa Constant et un oncle,
Max, fondateurs du FC Charmey, Patrick,
comme son frère aîné, a de qui tenir. Il
Amateur de jass - amateur dans tous les
sens du terme - Patrick, parfaitement
bilingue – il a fait un stage linguistique en
Suisse alémanique - et encore célibataire,
s’est mis tout récemment au squash. La
présidence des récentes RJ de Charmey
lui a permis d’enrichir son expérience
de management sur le plan humain,
relationnel et personnel. Il aime faire la
fête dans les coulisses ou sur la scène
et il ne s’en cache pas. Avec un tel CV,
ce n’est donc pas un hasard si le FC
Charmey est allé le chercher pour lui
proposer de reprendre la direction extra
sportive du club.
Après
100
jours
d’activité,
notre invité répond volontiers à
l’interview du Goal.
Un Ballon d’amitié
Une Touche de sympathie
Un Tir royal
Un coup franc du collier avec un pote..au bar
Le But c’est d’y arriver
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Ta toute première expérience
en septembre dernier fut l’organisation du 20e Tournoi DousseMorel. Comment as-tu vécu cette
immersion dans l’équipe déjà mise
en place au printemps par Fan ton
prédécesseur ?
Excellent. Quel plaisir de bosser avec
un si bon comité, avec un président qui
fait confiance à son équipe. Et heureux
de voir comme les gens du village et de
la région ont joué le jeu la journée et le
soir. Coup de chapeau aux bénévoles et
au public qui ont répondu présent.
Deuxième expérience. Le loto des
actifs?
Un fiasco, malgré une participation
exemplaire des joueurs actifs. Une chose
me chagrine cependant : ce soir-là, il y
avait un loto à Bellegarde et un concert à
l’église organisé par « je ne sais pas qui ».
A quoi sert donc l’inter sociétés ? C’est
vraiment n’importe quoi. Merci tout de
même aux quelques personnes qui se
sont déplacées pour nous soutenir.
Benjamin dans le comité, comment
t’es-tu senti en arrivant ?
Une équipe sensationnelle. Je suis
content qu’il y ait des joueurs dans ce
comité directeur. Nous sommes plus
proches des réalités du foot. Promis à
un bel avenir.
Comme nouveau responsable extra
sportif, quels sont tes projets ?
Dans l’immédiat, nous allons maintenir
la course à ski de P’tits Loups. Elle
aura lieu le samedi 22 janvier 2005.
Ce sera aussi l’occasion de faire une
fête en faveur des bénévoles le soir
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Goal Magazine n° 202
dans la grande salle du Maréchal,
particulièrement pour remercier toutes
celles et ceux qui ont travaillé pour le
Dousse-Morel. Enfin, j’aimerais relancer
un tournoi à 6 en été, avec des équipes
purement sportives ou humoristiques. A
moyen terme, pourquoi pas à nouveau
l’organisation du tournoi inter usines à
Charmey. D’autres idées devraient jaillir
au cours des prochains mois.
Charmey I, Charmey II dans le
trio de tête à la fin du 1er tour. La
chance ?
Pas du tout. Ca vient de la qualité des
joueurs et des entraîneurs, sans oublier
l’esprit d’équipe qui règne à Charmey
depuis quelques mois. Il y a une
excellente synergie entre la I et de la II,
ce qui explique beaucoup de choses.
Des promotions en vue ?
Pour ce qui est de la I, je pense qu’il faut
que nous montions cette année. Primo
nous en avons les moyens, et secundo,
cela freinerait l’exode de nos jeunes
talents. Quant à la II, bien qu’elle en ait
les capacités, c’est pas le but recherché.
Si la une ne monte pas, alors pourquoi
pas la deux qui monte en deux ans et
laisse sa place à la première (rires)
On parle parfois fusion du FC
Charmey
avec un autre club.
L’avis de Patrick Andrey ?
Aujourd’hui, c’est pas à l’ordre du jour
avec une telle majorité de joueurs de
la vallée. Mieux vaut une équipe de
Charmeysans en 4e ligue qu’une équipe
artificielle en 3e ligue ; voyez Servette
en ce moment. Le public doit pouvoir
s’identifier aux joueurs.
La création d’un deuxième terrain
circule dans les coulisses. Qu’en
pense le jeune contribuable de 25
ans que tu es ?
C’est absolument indispensable dans
la perspective d’accueillir des équipes
internationales comme Galatasaray, AS
Monaco ou encore d’autres que nous
avons eues en camps d’entraînement
à Charmey ces dernières années.
Sans vouloir faire exploser le budget
communal, changeons notre façon
de réagir et disons «combien ça va
rapporter ?» au lieu du sempiternel
«combien ça coûte ?»
Propos recueillis le 26.11.2004 (Fan)
Quelques secrets de Patrick Andrey
Une couleur
Rouge
Une belle femme
Angelina Jolie
Un sportif formidable
David Aebischer
Un métier qu’il n’aurait pas fait
Gendarme
Un film culte
Pulp Fiction
Un club de football
Liverpool
Un(e) artiste
Raoul Beaud (peintre)
Un animal
Le fennec
Un footballeur de génie
David Beckam
Des bons souvenirs de footballeur
Les camps des juniors
Un moins bon
La dernière relégation de la I
Il déteste cordialement
Les hypocrites
Il adore
La bénichon
Sa plus grande qualité
L’humour
Son plus grand défaut
La susceptibilité (parfois)
Pour conclure
Longue vie au Goal qui doit garder
cet excellent équilibre qu’il y a entre
le football et les autres activités dans la
vallée. Merci à son rédacteur de nous
faire partager son enthousiasme.
Les vœux du comité directeur du FC Charmey
Le comité directeur du FC Charmey présente aux joueurs actifs et juniors, aux entraîneurs, aux membres supporters et du
Club des 100, au comité du Club des 100,
aux annonceurs du Goal et propriétaires
de panneaux, aux autorités communales
de la Vallée de la Jogne, aux abonnés
du Goal, aux sponsors et parrains, aux
parents des juniors, aux collaborateurs
bénévoles occasionnels, aux dirigeants
de l’ASF, de l’AFF et de l’AGF, aux arbitres de l’AFF, à La Gruyère, La Liberté,
Radio Fribourg, à la population et hôtes
de la vallée de la Jogne, aux membres
d’honneur du club, au centre sportif de
Charmey, aux clubs de l’AFF, des voeux
de joie, santé et de succès pour Noël 2004
et la nouvelle année 2005.
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Juniors A du FC Charmey Saison 1980-81
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Souven
Accroupis : Jacques Repond de Francis, Pierre-Alain Saudan, Jean-Paul Repond, Michel Muriset, Jérôme Barbey, Pierre Repond
Debout : Alexis Thürler (entraîneur), Guy Buchmann, Gilles Baudois, Sébastien Vizoso, Claude Baudois,
Christophe Tornare, Jean-Claude Tornare, Stéphane Gachet, Willy Frossard
Stéphane Piller, 1627 Vaulruz
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Charmey
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