Notice fonctionnelle des carburateur Mikuni TM36 TM40

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Notice fonctionnelle des carburateur Mikuni TM36 TM40
Notice fonctionnelle du carburateur Mikuni TM36 TM40.
Les bases:
Le carburateur est un mécanisme de dosage qui consiste à alimenter le moteur avec un
mélange homogène d'air et de carburant. Pour obtenir la meilleure combustion, le rapport
air/carburant doit se situer aux alentours de 1 pour 15, c'est à dire 1gr de carburant pour 15gr
d'air. Plus ce rapport baisse, plus la carburation devient riche, et plus il augmente, plus la
carburation s'appauvrit. En dessous d'un rapport de 1 pour 10, le moteur se noie, au delà de 1
pour 18, le mélange ne s'enflamme plus.
La quantité nécessaire de mélange air/carburant varie selon le régime du moteur. C'est
pourquoi un carburateur est muni de plusieurs systèmes permettant de faire varier ce rapport à
différents régimes. Quels sont t'ils?
1) Le pointeau:
C'est le premier obstacle que rencontre le carburant en pénétrant dans le carburateur. Il se
compose d'un siège calibré amovible et du pointeau à pointe en caoutchouc synthétique. Il
permet d'ouvrir ou de fermer l'arrivée d'essence dans la cuve.
2) Le flotteur:
La quantité de carburant dans la cuve est un paramètre très important et doit demeurer
constant. Le flotteur qui actionne le pointeau veille à cette fonction. L'augmentation du niveau
de cuve enrichit le mélange tandis que l'abaissement du niveau l'appauvrit. Le niveau idéal se
situe à 19mm +/- 1.5mm. Il est fortement déconseillé de modifier la richesse de la carburation
avec le niveau de la cuve.
3) Le système de starter:
Le système de starter est en fait un petit carburateur auxiliaire conçu pour apporter un
mélange assez riche lors du démarrage à froid. Ce système ne fonctionne qu'avec le boisseau
fermé. Dès l'ouverture de ce dernier, le fonctionnement devient caduc. Le seul élément de
réglage est le gicleur de starter, situé dans la cuve. Si le moteur se noie, cela signifie que le
gicleur est trop gros; si le moteur ne démarre pas et que la bougie reste sèche, cela signifie que
le gicleur est trop petit.
4) Le circuit de ralenti:
Le circuit de ralenti est un système spécifique capable d'alimenter correctement en mélange
air/carburant le moteur dans les bas régimes. Sa plage de fonctionnement se situe de 0 à 3/8
d'ouverture du boisseau. Il délivre le maximum de carburant à 1/16 d'ouverture.
Il comporte 3 possibilités de réglages:
- Le gicleur de ralenti: il contrôle le flux de carburant passant dans le circuit de ralenti.
- Le gicleur d'air de ralenti: il contrôle le flux maximum d'air dans le circuit de ralenti.
- La vis de richesse: elle contrôle la quantité de mélange air/carburant pénétrant dans le
venturi par l'alésage situé devant le boisseau (côté moteur).
Dévisser la vis enrichit le mélange tandis que la visser l'appauvrit. Le moteur devrait avoir un
ralenti souple et régulier avec la vis dévissée entre 1/2 et 2-1/2 tours (vis vissée à fond
préalablement avec précaution). Si le ralenti du moteur nécessite que l'on dévisse cette vis de
plus de 2-1/2 tours, cela signifie que le mélange est trop pauvre. Par contre si la vis doit être
desserrée de moins de 1/2 tours, cela signifie que le mélange est trop riche.
Lors de l'ouverture du boisseau, la dépression en aval de ce dernier est réduite et de ce fait la
position de la vis de richesse a moins d'importance. Le mélange a/c pénètre dans le venturi par
le conduit qui débouche sous le boisseau. Ce conduit, appelé " conduit de progression", qui
est en relation avec le conduit débouchant en aval du boisseau a pour but de fournir
suffisamment de mélange au début de l'ouverture du boisseau alors que la dépression ne suffit
pas encore pour actionner le circuit principal.
A partir de ce moment, le gicleur de ralenti ainsi que le gicleur d'air de ralenti prennent toutes
leur fonctions et ce jusqu'à 1/4 d'ouverture du boisseau. Un gicleur de ralentit plus grand
enrichit le mélange tandis qu'un gicleur d'air plus grand l'appauvrit. Il est habituellement plus
facile de changer le gicleur d'air du fait de sa meilleure accessibilité. Après avoir changé un de
ces 2 gicleurs, il est nécessaire de régler la vis de richesse pour obtenir le meilleur ralenti
possible.
5) le système principal
Il entre en action à partir de 1/16 d'ouverture jusqu'à l'ouvert total du boisseau. A partir de
1/4 d'ouverture, il contrôle à lui seul le mélange a/c. Il possède 3 éléments de réglage :
-
Le puit d’aiguille : il contrôle le mélange entre 1/16 et ½ d’ouverture (cela varie
suivant la position de l’aiguille).
L’aiguille : elle contrôle le mélange entre ¼ et ¾ d’ouverture.
-
Le gicleur principal : il contrôle le mélange entre ¾ d’ouverture et l’ouverture max.
L’aiguille a une partie cylindrique et une partie conique. La combinaison aiguille/puit forme
un orifice par lequel passe tout le carburant du circuit principal. Selon la position de l’aiguille
dans le puit, le diamètre de passage de cet orifice est +/- grand.
La partie cylindrique de l’aiguille, c-à-d la partie à diamètre constant, contrôle le flux jusqu’à
environ ¼ d’ouverture du boisseau. Pour enrichir sur cette plage d’utilisation, il suffit de
monter un puit d’une taille plus grande ou d’aiguille de diamètre plus petit.
Le circlips d’aiguille permet de déterminer le moment de mise en fonction de la partie
conique. Positionné dans la gorge la plus basse, il remonte l’aiguille et enrichit le mélange du
fait que la partie conique sort plus tôt du puit. Positionné dans la gorge la plus haute, il produit
l’effet inverse.
La partie conique de l’aiguille contrôle la progressivité du flux entre ¼ et 7/8 d’ouverture du
boisseau. Plus l’angle du cône est prononcé, plus l’aiguille devient fine et plus la carburation
devient riche sur cette plage d’utilisation.
Le gicleur principal, qui dans les bas régimes n’a qu’une fonction relative, contrôle
totalement le flux de carburant à partir de ¾ d’ouverture du boisseau. Il existe plusieurs
alésages différents en progression de 2.5 en 2.5.
6) La pompe de reprise :
Le carburateur Mikuni TM40 est équipé d’une pompe de reprise. Elle a pour fonction
d’enrichir le mélange en injectant du carburant par une buse débouchant dans le venturi à
l’arrière du boisseau (coté filtre à air). Ce système est prévu pour pallier aux demandes de
carburant important et spontanées lors des accélérations.
Ces demandes étant très variable selon le moteur, ce système à une plage de réglage très vaste
(de 0 à ¾ d’ouverture).
Deux vis permettent le réglage de la course et donc du débit de cette pompe. La vis
cruciforme avance ou retarde le début de course de la pompe tandis que la vis Allen règle la
fin de course. Le débit de la pompe peut également être réglé par des buses de pompe de
différentes tailles. Dans certains cas, la pompe peut simplement être condamnée en
supprimant la tige qui l’actionne.
Instructions générales de réglage.
L’un des avantages du TM40, par rapport à tous les carburateurs d’origine, est qu’il possède
une gamme complète de pièces de réglage permettant de répondre à tous les besoins.
Vu la multitude de pièces de réglage disponible, le TM40 peut être adapté sur tous types de
moteur à 4 temps. Lors de l’adaptation spécifique, le carburateur est livré préréglé pour une
version standard du modèle.
Néanmoins, le nb important de paramètres susceptibles de modifier la demande de mélange,
tels que arbres à cames plus performant, pots d’échappement et autres préparation, ne nous
permet pas de couvrir toutes les possibilités avec un réglage standard. Cependant, dans la
plupart des cas, le réglage standard donne entière satisfaction. Si cela n’était pas le cas, il est
possible de modifier les réglages de base pour adapter le TM40 aux besoins de votre moteur,
en suivant les instruction si après.
Il est évident que le réglage du carburateur est la phase finale d’un réglage moteur. Ceci
implique que les éléments de ce dernier soient en bon état et correctement réglés.
Certains systèmes d’échappement rendent le réglage du carburateur très difficile, voir même
impossible, notamment pour les échappements libres.
1. Régler le circuit de ralenti.
La première étape est de régler le carburateur afin que le circuit de ralenti fonctionne
parfaitement. Et la première phase de cette procédure est de régler la position de la vis de
richesse pour obtenir le meilleur ralenti possible. Mikuni règle d’origine la vis de richesse en
l’ouvrant de 2 tours. C’est la position que nous estimons être la meilleure dans la plupart des
cas.
Si la vis à été déréglée, revissez la à fond, AVEC PRECAUTION (la vis se termine en pointe
et un serrage trop brutal risque de la casser !), puis revenez 2 tours en arrière. La prochaine
étape est de mettre le moteur à une température de fonctionnement normal en allant rouler 5 à
10 minutes. Ensuite, positionnez la moto droite et montez, à l’aide de la vis de butée de
boisseau, le ralenti entre 1200 et 1500 tr/min. lorsque le moteur tourne à ce régime, serrez la
vis de richesse par fraction d’un demi tour jusqu’à ce que le ralenti diminue ou devienne
irrégulier. Cela signifie que la vis de richesse est trop vissée et que le mélange est trop pauvre.
A chaque ½ tour, laissez tourner le moteur pour qu’il se stabilise et donne une indication
précise de la force du mélange.
Commencez maintenant de dévisser la vis par fractions de ½ tours jusqu’à ce que le moteur
recommence à ralentir ou que son ralenti devienne irrégulier. Cela signifie que la vis est trop
dévissée et que le mélange est trop riche. Comptez les tours entre les 2 positions et positionner
la vis à mi-chemin entre ses 2 positions. Il vous sera encore possible de régler cette vis un peu
plus finement mais elle est très proche du réglage idéal.
Si le moteur est trop chaud durant cette opération, le réglage en résultant sera très
probablement un peu trop pauvre. Si vous possédé un grand ventilateur, utilisez-le pendant le
réglage. Si vous n’en possédez pas, il vous faudra peut-être faire une petite promenade de
manière à faire baisser la T° du moteur pour qu’elle revienne à la normal.
Rappelez vous que si le meilleur ralenti est obtenu avec la vis dévissée de moins de ½ tours,
c’est que le gicleur de ralenti est trop grand ou que le gicleur d’air est trop petit. De même si
vous devez dévissez la vis au-delà de 2-1/2 tours c’est que le gicleur de ralentis est trop petit
ou que le gicleur d’air est trop grand. Dans ses 2 cas le gicleur devront être changé.
Pour contrôler si le gicleur d’air convient, il suffit de rouler avec un léger filet de gaz à basse
vitesse et régulière. Si le moteur cliquette et détonne, cela signifie que le mélange est trop
pauvre et par conséquent que le gicleur est trop grand. Par contre, si le moteur a des « ratés »
ou s’il se produit de la post-combustion dans l’échappement, cela signifie que le mélange est
trop riche et que le gicleur d’air est trop petit. Si le gicleur d’air est changé, il est nécessaire de
re-contrôler la vis de richesse. Comme nous l’avons signalé plus tôt, le circuit de ralenti a un
effet important jusqu’à ¼ d’ouverture du boisseau. Par contre l’effet du système de ralenti sur
la force du mélange est supérieur à l’effet du puit d’aiguille. Si le circuit de ralenti n’est pas
correctement réglé, il ne sera pas possible de régler le puit d’aiguille.
2. Régler le puits d’aiguille.
Il est peu probable que vous ayez à changer le puit d’aiguille livré avec le TM40. Toutefois,
au cas où vous auriez à le faire, il vous faut savoir comment il fonctionne et comment
déterminer si celui que vous avez est trop grand (trop riche) ou trop petit (trop pauvre) pour le
réglage particulier de votre moteur. L’effet du puit d’aiguille sur le mélange est déterminant
entre 1/16 d’ouverture (lorsque le système principal commence à délivrer du carburant) et ¼
d’ouverture (lorsque la section conique de l’aiguille commence d’émerger du nez du puit
d’aiguille).
a) Trop pauvre.
Lorsque le puit d’aiguille est trop petit, l’accélération au début sera plate. Il se peut également
que des détonations (cliquetis) se produisent au début de l’accélération, bien que cela puisse
aussi être causé par des facteurs différents, tels que la mauvaise avance de l’allumage. Si le
début de l’accélération est plat, il faut mettre un puits plus grand d’une taille et comparer le
résultat. Si l’accélération est améliorée, laissez le puit plus grand et faites une promenade
assez longue à vitesse constante afin de donner suffisamment de temps à la bougie pour
atteindre une teinte régulière. Ensuite, démontez la pour contrôler sa teinte en faisant attention
de ne pas tourner la poignée de gaz lors de l’arrêt, afin que la pompe de reprise ne gave pas le
moteur et ne vienne fausser la lecture. Si la teinte du corp de la bougie est entre gris clair et
gris foncé ou brun, c’est que le puit correspond. Si cette teinte est plus claire ou blanche, cela
signifie que le puit est trop petit et qu’une taille supérieur est nécessaire.
b) Trop riche.
Alors qu’une bougie noir et pleine de suies est un signe certain de richesse, il en existe
d’autres qui sont plus subtils. Si votre moteur répond mal à bas régime lorsqu’il est froid, il y
a fortes chances pour que le puit d’aiguille soit de taille plus grande qu’il ne faut. En assumant
bien sur que le circuit de ralenti soit correctement réglé. Une consommation trop importante
est un autre signe de richesse et de la manière dont la plupart d’entre nous utilisent nos Harley
(conduite plutôt coulé), cette richesse est habituellement le résultat d’un puit d’aiguille trop
grand. La couleur à la sortie de nos échappements est un signe de force de mélange. Un gris
foncé avec peu de noir est un signe normal d’utilisation d’essence sans plomb. Si la couleur
est noire il y a de fortes chances que vous puissiez réduire la taille du puit. Il se peut que vous
préfériez un puit qui soit légèrement du côté riche du réglage idéal.
3. Réglage de l’aiguille.
Comme le circuit de ralenti et le puit d’aiguille, l’aiguille (durant sa période de
fonctionnement) a un effet graduellement croissant sur le mélange A/C lorsque le boisseau est
ouvert. A partir du moment où la partie conique de l’aiguille quitte la gorge du puit de
l’aiguille (à peu près ¼ d’ouverture), il s’opère un effet majeur sur la quantité de carburant
rentrant dans le moteur. Entre ½ et ¾ d’ouverture, l’influence de l’aiguille est la plus grande
et elle contrôle la presque totalité du flux de carburant.
Tous les essais de réglage de l’aiguille et du gicleur principal doivent être faits avec le moteur
tournant à 50% de son régime. Commencez les tests d’accélération entre 60 et 80km/h. La
meilleure position de l’aiguille donnera l’accélération la plus importante.
Le moteur étant à sa température opérationnelle et roulant entre 60 et 80km/h, accélérez de ½
à ¾ d’ouverture de boisseau en rapport final (5e ou 6e). Si l’accélération semble plate ou molle
et que le moteur est lent à répondre lorsque l’on ouvre rapidement à partir de la position ½- ¾,
cela signifie que le mélange est trop pauvre. Montez l’aiguille en déplaçant le circlips dans la
gorge inférieur et répétez le test.
D’un autre côté, si l’accélération est franche mais que le moteur hésite ou broute lorsque l’on
ferme soudainement les gaz à partir de ¾ - ½, le mélange est trop riche. Descendez l’aiguille
sur une position inférieure en déplaçant le circlips sur la gorge supérieur. La position de
l’aiguille est correcte lorsque l’accélération est franche et sans ratés.
4. Réglage du gicleur principal.
En fait, si vous enleviez le gicleur de votre Mikuni TM40, le moteur tournerait bien jusqu’aux
¾ d’ouverture. L’aiguille et le puit régulent la quantité de carburant aspirée jusqu’à ce point.
Il n’y a pas lieu de changer le gicleur principal si un problème de mélange existe en dessous
de la position ¾ d’ouverture. Le gicleur principal est le dernier point de réglage et le plus
facile à régler. La meilleure méthode pour régler est de mesurer le temps requis pour accélérer
entre 2 points. Afin de rencontrer ces conditions, établissez des repères éloignés de 500 m l’un
de l’autre sur une route tranquille (circuit préférable ;o) ). Une fois le premier repère passé,
ouvrez les gaz à fond et mesurez le temps nécessaire pour parvenir au 2e repère. Le gicleur qui
occasionne le temps le plus court est le bon. Cette méthode est simple et efficace. La lecture
de la bougie est nécessaire pour s’assurer que le mélange ne soit pas trop pauvre.
5. Réglage de la pompe de reprise.
Le point de départ de la course de la pompe est réglé avec la vis de butée située sur le levier
en plastique blanc. Pour faire démarrer la pompe plus tôt, dévissez la vis. Dans le sans
contraire, vissez la pour que la pompe démarre sa course plus tard.
Le point d’arrivée de la course de la pompe est contrôlé par la vis de réglage située sur le
sommet du carburateur juste derrière le levier de la pompe. Le chemin parcouru par le levier
entre ces 2 vis de butée détermine la plage d’action de la pompe. Selon les besoins du moteur,
cette plage doit être plus ou moins importante.
La buse d’injection de la pompe débouche dans le venturi à l’arrière du boisseau. Il est
important que l’orientation du jet du carburant atteigne l’aiguille. Cette buse est maintenue en
position par un joint torique et son réglage s’effectue moteur arrêté à l’aide d’une pince à long
bec.
NOTE : Nous vous rappelons que, du fait que la pompe de reprise est actionnée
mécaniquement, l’utilisation répétée de la poignée d’accélérateur, moteur arrêté, risque
de noyer le moteur.
6. Affinage du réglage du système de ralenti
NOTE : Avant de procéder à toute modification indiquée ici, assurez vous que le système de
ralenti de bas soit correctement réglé. Assurez vous également que votre moteur possède un
ralenti régulier avec vis de mélange réglée entre ½ et 2-½ tours.
Le gicleur de ralenti et le gicleur d’air ont des effets légèrement différents sur la force du
mélange à l’intérieur de la zone de réglage du système de ralenti (entre 0 et ¼ d’ouverture). Si
vous changez le gicleur de ralenti, cela occasionnera sur la force de mélange un effet
légèrement plus important à 0 d’ouverture qu’à ¼. D’un autre côté, si vous changé le gicleur
d’air, cela aura un effet légèrement plus important au-dessus de 1/8 d’ouverture qu’en
dessous.
Si votre moteur possède une accélération un peu douce lorsque la poignée de gaz quitte la
position minimum, cela peut signifier que l’équilibre de dimension est incorrect entre les 2
gicleurs. Si cette douceur est un peu plus profonde lorsque le moteur est à sa t° normal de
fonctionnement, installez un gicleur d’air plus grand (plus pauvre). Si le carburateur tousse
ou broute lorsque le moteur est froid, installez un gicleur d’air plus petit (plus riche).
Après avoir changé le gicleur d’air, il vous faudra régler la vis de richesse. Si le nouveau
réglage de la vis de richesse se situe entre ½ et 2-½ tours, le réglage sera correct. Sinon,
effectuez le réglage comme expliqué dans le paragraphe 1. Il est peut probable qu’un
changement du gicleur de ralenti ait un effet adverse sur les exigences du gicleur d’air
7. Réglage du niveau de cuve.
Posez le carburateur à l’envers (cuve vers le haut), et démonter la cuve. Lorsque la languette
du flotteur est en contact avec la tringle de commande du pointeau, la hauteur entre le bas et le
haut du flotteur et le plant joint du corps de carburateur doit être de 19 +/- 1.5 mm.
8. Réglage du ressort du boisseau.
Le ressort de retour du boisseau a 3 positions de réglage. Le TM40 est livré avec le ressort
placé dans la plus forte des 3 positions. Il est possible d’essayer une position plus faible.
Toutefois, lors de certaines installation, notamment sur des moteurs à forte dépression, la
position la plus faible peut occasionner des retours au ralenti irrégulier.
Il est conseillé, pour de la raison de sécurité, de toujours adapter ce type de carburateur avec
une poignée de gaz à double câble (un tirage et un retour).
Condition
Rapport Air/Carburant
Solution
T° inférieur à 5°C
Plus pauvre
Enrichir le ou les systèmes
selon les symptômes
T° supérieur à 30°C
Plus riche
Appauvrir le ou les systèmes
selon les symptômes
Temps sec
Plus pauvre
Enrichir le ou les systèmes
selon les symptômes
Pluie ou temps humide
Plus riche
Appauvrir le ou les systèmes
selon les symptômes
Altitude élevée
Plus riche
Appauvrir le ou les systèmes
selon les symptômes
Colorations de la bougie
Couleur brune ou brunâtre et électrode sèche
Condition idéale
Couleur blanche ou grisâtre
Mélange trop pauvre
Couleur noire et encrassée
Mélange trop riche