antiquite gallo

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antiquite gallo
L’ANTIQUITÉ GALLO-ROMAINE
Un «modèle» de civilisation né en Grèce
Des ouvrages, des constructions améliorant vie urbaine et vie économique
Le corps célébré dans tous les arts
http://www.rmn.fr/Galaxie-des-musees
http://www.rmn.fr/Decouvrir-l-histoire-de-l-art
Musées des antiquités de Rouen :
http://www.musees-haute-normandie.fr/IMG/pdf/Dossier_primaire_Gaule_romaine.pdf
Contexte (Période plus particulièrement ciblée : l’antiquité gallo-romaine 52 avant JC - 476 après JC) :
Un «modèle» de civilisation né en Grèce (VI e au IV e siècle av. J.-C) largement diffusé dans tout le bassin méditerranéen et adopté par
Rome.
Créée au VIIIème siècle avant Jésus-Christ, Rome ne cesse d’évoluer et de s’accroître au cours des siècles : après avoir pris le pas sur la civilisation grecque, les 3
guerres puniques lui permettent d’écraser l’empire de Carthage. Dans ce contexte d’expansion et suite à la défaite d’Alésia en 52 avant JC, la Gaule tombe sous la
domination romaine : une des raisons de cette défaite réside dans l’incapacité des Gaulois à fédérer leurs 60 tribus indépendantes (Arvernes, Carnutes, Séquanes,
Eduens, Bituriges, Parisii, ...).
Les Romains ne sont toutefois pas des conquérants destructeurs : l’aristocratie gauloise est enrôlée dans l’armée romaine ou intégrée progressivement dans l’élite
municipale voire même sénatoriale. (L’habileté des Romains réside dans le fait de ne pas avoir détruit l’aristocratie gauloise, mais plutôt de l’avoir incitée à adhérer au
système romain par intérêt et par fascination via à vis de la grandeur de Rome : l’organisation et le mode de vie romain s’imposeront donc naturellement aux notables, puis
au peuple). La Gaule est unifiée et organisée en 4 provinces administrées par Rome : la Lyonnaise, qui va jusqu’à Brest ; l’Aquitaine ; la Belgique ; la Narbonnaise
(provincia), qui était déjà romaine depuis 125 av JC (elle se nommait « Gaule Transalpine » avant d’être réorganisée par Auguste en 27 av JC).
Le peuple gaulois (à l’exclusion des barbares et des esclaves) bénéficie pleinement des apports de la civilisation romaine et profite ainsi d’un mode de vie urbain agréable :
thermes, théâtres, arènes (dont celles de Nîmes accueillaient jusqu’à 20 000 visiteurs), aqueducs…De nombreuses cités se développent sur le modèle « romain » : un
quadrillage régulier sert de gabarit pour l’urbanisation : constitué de carrés d’une centaine de mètres de côté, il est structuré par un axe nord-sud (Cardo Maximus) et un axe
est-ouest (Decumanus Maximus.). Les cités comportent un forum, des bâtiments administratifs, des monuments dédiés aux spectacles, des rues qui se croisent à angle
droit et parfois équipées d’égouts. Ces cités, on en dénombre une centaine, accueillent environ 10% de la population et la plus grande, Lugdunum (Lyon), rassemble 50
000 habitants, à comparer au million d’habitants de Rome !. La population de Rome ne sera égalée qu’un millénaire plus tard par Londres vers le XVIIIe puis par Paris au
XIXe. La bureaucratie atteint un niveau d’organisation impressionnant (impôt sur le foncier et les personnes, systèmes de réquisitions et de corvées organisés pour le
transport du blé et de la Poste d’état.).
Les voies romaines constituent un réseau routier inégalé jusqu’aux temps modernes, qui couvrait l’ensemble de l’Empire. Conçues au départ à des fins militaires et
politiques, elles ont acquis une valeur économique en favorisant le commerce et la communication entre les régions. Dans le sud de la Gaule :
La « Via Aurelia » : elle reliait Rome au Rhône en passant par Antibes, Fréjus, Aix-en-Provence et Salon-de-Provence, avant de rejoindre la « Via Agrippa »
La « Via Domitia » : liaison entre l’Italie du nord et l’Espagne en traversant Briançon, Gap, Cavaillon, Nîmes, Montpellier, Narbonne et Perpignan
La « Via Agrippa » : qui reliait Lyon à Arles en suivant la rive gauche du Rhône par Avignon et Orange
La Gaule bénéficiera de près de trois siècles de paix (la « Pax Romana ») qui vont permettre un véritable développement économique.

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