Lake Shore Gold Corp.
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Notice annuelle Lake Shore Gold Corp. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2009 Le 10 mars 2010 Table des matières MISE EN GARDE RELATIVE AUX ÉNONCÉS PROSPECTIFS ......................................................................1 STRUCTURE DE L’ENTREPRISE ....................................................................................................................2 DÉNOMINATION SOCIALE, ADRESSE ET CONSTITUTION .........................................................................................2 LIENS INTERSOCIÉTÉS .......................................................................................................................................2 DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DES ACTIVITÉS ............................................................................................3 HISTORIQUE DES TROIS DERNIERS EXERCICES ....................................................................................................3 ACQUISITIONS IMPORTANTES .............................................................................................................................5 TENDANCES ......................................................................................................................................................5 DESCRIPTION DES ACTIVITÉS .......................................................................................................................6 GÉNÉRALITÉS....................................................................................................................................................6 ALLIANCE STRATÉGIQUE AVEC HOCHSCHILD .......................................................................................................9 FACTEURS DE RISQUE ........................................................................................................................................9 PROJETS MINIERS ............................................................................................................................................16 DESCRIPTION DE LA STRUCTURE DU CAPITAL .......................................................................................27 DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA STRUCTURE DU CAPITAL ....................................................................................27 MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES ........................................................................................27 COURS ET VOLUME DES OPÉRATIONS ...............................................................................................................27 ADMINISTRATEURS ET DIRIGEANTS ..........................................................................................................27 NOM, OCCUPATION ET TITRES DÉTENUS ............................................................................................................28 CONFLITS D’INTÉRÊTS......................................................................................................................................32 COMITÉ DE VÉRIFICATION ...........................................................................................................................33 CHARTE ..........................................................................................................................................................33 COMPOSITION DU COMITÉ DE VÉRIFICATION ......................................................................................................33 SURVEILLANCE DU COMITÉ DE VÉRIFICATION .....................................................................................................33 POLITIQUES ET PROCÉDURES EN MATIÈRE D’APPROBATION PRÉALABLE ..............................................................33 HONORAIRES VERSÉS AUX VÉRIFICATEURS EXTERNES .......................................................................................33 POURSUITES ..................................................................................................................................................34 MEMBRES DE LA DIRECTION ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES ...................................................................................................34 AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES ................................34 CONTRATS IMPORTANTS .............................................................................................................................34 CONVENTION RELATIVE À L’ALLIANCE STRATÉGIQUE ..........................................................................................34 INTÉRÊTS DES EXPERTS..............................................................................................................................35 RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES ...................................................................................................35 GLOSSAIRE.....................................................................................................................................................36 Sauf indication contraire, tous les renseignements figurant dans la présente notice annuelle sont donnés en date du 31 décembre 2009. Tous les renseignements intégrés par renvoi dans la notice annuelle sont déposés sur le site Web de SEDAR (www.sedar.com). MISE EN GARDE RELATIVE AUX ÉNONCÉS PROSPECTIFS Tous les énoncés, à l’exception des énoncés portant sur des faits historiques, figurant dans la présente notice annuelle ou qui y sont intégrés par renvoi, y compris tous les renseignements concernant le rendement d’exploitation ou le rendement financier futur de Lake Shore Gold Corp., constituent de l’« l’information prospective » ou des « énoncés prospectifs » au sens donné à ces expressions dans certaines lois sur les valeurs mobilières, notamment les dispositions de la Loi sur les valeurs mobilières (Ontario) et les dispositions portant sur les règles refuges de la loi des États-Unis intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995. Ces énoncés sont fondés sur des attentes, des estimations et des prévisions formulées à la date de la présente notice annuelle ou, dans le cas des documents intégrés par renvoi dans les présentes, à la date de ces documents. Les énoncés prospectifs sont présentés dans le but de fournir de l’information sur les attentes de la direction et ses plans pour l’avenir. Tous les énoncés prospectifs formulés dans la présente notice annuelle sont visés par cette mise en garde de même que ceux qui figurent dans nos autres documents déposés auprès des organismes de réglementation au Canada. Sauf tel que l’exige la loi, la Société n’a pas l’intention d’expliquer, ni ne s’engage à le faire, tout écart important entre les événements réels ultérieurs et ces énoncés prospectifs, ni de mettre à jour les énoncés prospectifs afin de tenir compte d’événements ou de circonstances survenus après la date à laquelle ces énoncés sont formulés ou encore pour tenir compte d’événements imprévus, que ce soit en raison de nouveaux renseignements, d’événements ou de résultats futurs ou pour toute autre raison. Ces énoncés prospectifs sont fondés, au mieux du jugement de la direction, sur des faits et des hypothèses que la direction juge raisonnables, notamment l’absence de perturbations importantes touchant l’exploitation, que ce soit en raison d’un conflit de travail, d’une interruption de l’approvisionnement, d’une panne d’électricité, de dommages causés à l’équipement ou autrement; l’obtention des permis, l’aménagement, l’exploitation, l’agrandissement et les acquisitions se poursuivent au complexe aurifère Timmins de manière conforme aux attentes actuelles de la Société; l’obtention de permis, l’aménagement et l’exploitation se poursuivent au complexe Bell Creek de manière conforme aux attentes actuelles de la Société; le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain demeure à peu près conforme aux niveaux actuels; certaines hypothèses relatives au prix de l’or et de l’argent demeurent les mêmes; le prix du carburant, de l’électricité et d’autres fournitures clés demeurent conformes aux niveaux actuels; la production et le coût de vente prévus répondent aux attentes; l’exactitude de l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales actuelles de la Société demeure de même; et le coût de la main-d’œuvre et des matériaux augmente de manière conforme aux attentes actuelles de la direction. La Société ne fait aucune déclaration selon laquelle des gens d’affaires raisonnables possédant les mêmes renseignements en viendraient aux mêmes conclusions. Les énoncés prospectifs comprennent des énoncés concernant des situations possibles, des énoncés concernant le cours futur de l’or et d’autres métaux, l’estimation des ressources et des réserves minérales, la concrétisation des estimations relatives aux ressources et aux réserves minérales, le moment et la quantité de la production estimative future, les coûts de production, les dépenses en immobilisations prévues, les coûts et le moment de l’aménagement des nouveaux gisements, le succès des activités d’exploration et d’aménagement, la chronologie d’obtention des permis, la fluctuation des devises, les besoins de capitaux supplémentaires, la réglementation gouvernementale concernant les activités d’exploration et d’exploitation, les risques liés à l’environnement, les dépenses imprévues liées à la remise en état, les différends ou les réclamations concernant les titres, la réalisation des acquisitions et leur incidence éventuelle sur la Société et ses activités, les limites de la couverture d’assurance et le résultat éventuel des litiges en cours et le moment auquel ceux-ci surviennent. Dans certains cas, les énoncés prospectifs peuvent être repérés par l’emploi de termes comme « planifier », « prévoir » ou « ne pas prévoir », «est prévu », « budget », « estimations », « prévisions », «avoir l’intention de», « anticiper » ou «ne pas anticiper », ou «croire », ou des variations de ces termes et expressions, ou énoncent que certaines mesures, certains événements ou résultats « peuvent », « pourraient » ou « pourront », « être prises », «survenir» ou « être atteints ». 1 Les énoncés prospectifs comportent des risques connus et inconnus, des incertitudes et d’autres facteurs qui peuvent faire en sorte que les résultats, le rendement ou les réalisations réels de la Société diffèrent sensiblement des résultats, du rendement ou des réalisations futurs exprimés ou sous-entendus dans les énoncés prospectifs. Ces facteurs, de même que ceux dont il est question à la rubrique « Facteurs de risque » de la présente notice annuelle, comportent des risques connus et inconnus qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des prévisions exprimées dans les énoncés prospectifs, notamment les suivants : la fluctuation des devises; la fluctuation du prix au comptant et à terme de l’or ou de certaines autres marchandises (comme le carburant diesel et l’électricité); les fluctuations des taux d’intérêt; les changements apportés à la législation gouvernementale à l’échelle nationale et locale, à la fiscalité, aux mesures de contrôle, à la réglementation au Canada et au Mexique ou dans les autres pays où la Société exercera des activités dans l’avenir, ou encore l’évolution politique ou économique de ces pays; les occasions d’affaires pouvant se présenter à la Société ou qu’elle pourrait saisir; la capacité de la Société de réussir à intégrer les acquisitions; les difficultés d’ordre opérationnel ou technique dans le cadre des activités d’extraction ou d’aménagement; les relations avec les employés; la nature spéculative de l’exploration et de l’aménagement de gisements aurifères, notamment les risques liés à l’obtention des licences et permis nécessaires; l’épuisement des réserves ou la diminution de la teneur; les contestations relatives aux titres des terrains, plus particulièrement les titres des terrains non aménagés. En outre, les activités d’exploration, d’aménagement et d’extraction de l’or comportent certains risques et certains dangers, notamment les risques environnementaux, les accidents de travail, les formations imprévues ou inhabituelles, la pression, les affaissements, les inondations et les pertes de lingots d’or (et les risques liés à une couverture d’assurance inadéquate ou à l’incapacité d’obtenir une assurance pour couvrir ces risques). Bien que la Société ait tenté de repérer les facteurs importants (qu’elle juge raisonnables) qui pourraient faire en sorte que les mesures, les événements ou les résultats réels diffèrent sensiblement de ceux décrits dans les énoncés prospectifs, d’autres facteurs pourraient faire en sorte que les mesures, événements ou résultats diffèrent de ceux prévus ou estimés. Rien ne garantit que les énoncés prospectifs s’avèreront exacts, puisque les résultats réels et les événements futurs pourraient différer sensiblement de ceux prévus dans ces énoncés. Par conséquent, les lecteurs ne devraient pas se fier indûment aux énoncés prospectifs. STRUCTURE DE L’ENTREPRISE Dénomination sociale, adresse et constitution Lake Shore Gold Corp. (« Lake Shore Gold » ou la « Société ») a été constituée par voie d’une fusion dans la province de la Colombie-Britannique le 7 juillet 1987, sous le nom Iron Lady Resources Inc. La Société a changé sa dénomination sociale pour Takepoint Ventures Ltd. le 25 août 1993. Le 25 juin 2002, la Société a consolidé son capital-actions à raison d’une nouvelle action pour trois anciennes actions, changé sa dénomination sociale pour Consolidated Takepoint Ventures Ltd. et été prorogée en vertu de la Loi sur les sociétés par actions (Yukon). Le 16 décembre 2002, la Société a terminé sa restructuration d’entreprise et adopté la dénomination sociale « Lake Shore Gold Corp. » Le 4 juin 2004, Lake Shore Gold a été prorogée en vertu de la loi de la Colombie-Britannique intitulée Business Corporations Act, et le 18 juillet 2008, elle a été prorogée en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions (la « Loi »). Le siège et principale place d’affaires de la Société est situé au 181 University Avenue, bureau 2000, Toronto (Ontario) M5H 3M7. La Société a également des bureaux situés au 1515 Government Road, Timmins (Ontario) P4R 1N4. La Société est un émetteur assujetti en Colombie-Britannique, en Alberta, au Manitoba, en Ontario et au Québec. Liens intersociétés L’organigramme suivant présente les principales filiales de la Société (collectivement, les « filiales »), ainsi que leur territoire de constitution respectif et le pourcentage de titres comportant droit de vote détenus en propriété exclusive par la Société ou sur lesquels elle exerce un contrôle ou une emprise, de même que les principaux terrains miniers de la Société. Dans la présente notice annuelle, sauf si le contexte ne l’exige autrement, les termes « Lake Shore Gold » ou la « Société » désignent Lake Shore Gold Corp. et ses filiales. 2 Lake Shore Gold Corp. (Canada) 100 % 100 % LSG Holdings Corp. (Colombie-Britannique) West Timmins Mining Inc. (Colombie-Britannique) 100 % 1399724 Ontario Limited (Ontario) 1) 100 %1) Minera Golondrina, S. de R.L. de C.V. (Mexique) Conformément aux lois mexicaines exigeant que les sociétés par actions comptent au moins deux actionnaires, M. Frank Hallam détient actuellement en fiducie pour West Timmins une participation de 0,002 % dans Minera Golondrina, S. de. R.L. de C.V. DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DES ACTIVITÉS Historique des trois derniers exercices Au cours des trois derniers exercices, la Société a exercé ses activités d’exploration minérale en Ontario et au Québec, tout en axant ses activités sur le projet Timmins (la « mine Timmins » ou le « projet Timmins » auparavant désigné « Timmins West ») en Ontario. En janvier 2007, Lake Shore Gold a conclu une lettre d’entente avec Goldcorp Canada Ltd., gérant de la coentreprise Porcupine (la « coentreprise Porcupine »), qui est une coentreprise entre Goldcorp Canada Ltd. et Kinross Gold Corporation, en vue de l’acquisition de la mine Bell Creek de la coentreprise Porcupine et des infrastructures connexes situées dans le camp aurifère de Timmins, adjacent au terrain Vogel/Schumacher de Lake Shore Gold. En avril 2007, Lake Shore Gold a obtenu un avis d’acceptation de son plan de fermeture certifié à l’égard du projet de la mine Timmins du ministère du Développement du Nord et des Mines de l’Ontario, qui lui permet d’entreprendre le programme d’exploration avancée. En juillet 2007, Lake Shore Gold a signé la convention définitive avec la coentreprise Porcupine concernant l’acquisition des actifs de Bell Creek, notamment la mine de Bell Creek, un treuil, un chevalement ainsi que des infrastructures minières souterraines, un atelier de traitement du minerai d’une capacité de 1 500 tonnes par jour doté d’installations de gestion des résidus faisant l’objet de licences, de même que de l’ensemble des infrastructures à ciel ouvert, y compris des immeubles de bureaux et un accès routier et hydroélectrique. En août 2007, Lake Shore Gold a rendu publics les résultats d’une étude de préfaisabilité à l’égard du projet de la mine Timmins, qui confirmait la viabilité économique de la production. En septembre 2007, Lake Shore Gold a conclu une convention de coentreprise facultative avec Aurizon Mines Ltd.(« Aurizon ») visant l’acquisition d’une participation de 50 % dans le terrain d’exploration Casa Berardi entourant la mine Casa Berardi d’Aurizon, situé à l’extérieur des baux miniers existants d’Aurizon. En octobre 2007, Lake Shore Gold a déposé, relativement au terrain de la mine Timmins, un rapport technique qui comprenait une estimation des réserves minérales totalisant 3,4 millions de tonnes titrant 7,59 grammes par tonne, pour 0,83 million d’onces dans la catégorie des réserves probable et une estimation des ressources minérales, qui comprenait les réserves minérales, totalisant 0,9 millions d’onces dans la catégorie des ressources indiquées et une quantité supplémentaire de 174 700 onces dans la catégorie des ressources présumées. 3 En décembre 2007, Lake Shore Gold a satisfait son obligation d’acquérir une participation de 60 % dans Thunder Creek auprès de West Timmins Mining Inc. (« West Timmins »). Le terrain Thunder Creek est actuellement exploité sous forme de coentreprise financée à 60 % par Lake Shore Gold. Toujours en décembre 2007, Lake Shore Gold a réalisé l’acquisition de la mine et de l’atelier de traitement du minerai Bell Creek auprès de la coentreprise Porcupine. En février 2008, Lake Shore Gold a conclu une alliance stratégique avec Hochschild Mining plc (« Hochschild »), à la suite de laquelle Hochschild a investi 65 millions de dollars dans la Société et est devenue un actionnaire majoritaire de Lake Shore Gold et un partenaire stratégique pour des projets futurs. Lake Shore Gold et Hochschild ont conclu une convention régissant leur relation future, notamment les modalités de la représentation d’Hochschild au conseil d’administration de Lake Shore Gold et du pourcentage des actions que Hochschild peut détenir. Se reporter à la rubrique « Contrats importants – Convention relative à l’alliance stratégique ». En avril 2008, Lake Shore Gold s’est entendue avec Hochschild afin de réaliser une deuxième opération de financement prévue par la convention relative à l’alliance stratégique, opération qui a été menée à terme en juin 2008, pour un produit revenant à Lake Shore Gold de 79,6 millions de dollars. En juillet 2008, Lake Shore Gold a signé une convention d’exploration avec la Première nation Flying Post et la Première nation Mattagami afin de favoriser l’établissement d’une relation de coopération et de respect mutuel entre la Première nation Flying Post, la Première nation Mattagami et la Société à mesure que les travaux d’exploration et d’exploration avancée progressent sur le terrain Timmins. La convention établit un cadre pour un dialogue et un partage d’information continus entre les parties en prévoyant notamment des occasions d’affaires ainsi que des possibilités d’emploi et de formation pour les membres des Premières nations en question. À la fin de juillet 2008, la Société a amorcé des travaux de fonçage de puits au projet Timmins dans le cadre du programme d’exploration avancée. En septembre 2008, Lake Shore Gold a entrepris le creusement d’une rampe à partir de la surface permettant d’accéder au minerai situé au niveau de 400 mètres à la mine Timmins. En mars 2009, Lake Shore Gold a réalisé un financement par prise ferme visant 30 615 871 actions ordinaires au prix de 1,55 $ l’action ordinaire et 6 616 185 actions accréditives au prix de 2,00 $ l’action accréditive, pour un produit net de 57,6 millions de dollars. Toujours en mars 2009, Lake Shore Gold a entrepris de traiter le minerai des travaux d’aménagement à son atelier de traitement du minerai Bell Creek et a signé une convention d’exploration avec quatre Premières nations dans le cadre du programme d’exploration avancée au complexe Bell Creek. En avril 2009, le plan de fermeture du programme d’exploration souterraine avancée du complexe Bell Creek de Lake Shore Gold, qui comprend la remise en état du puits Bell Creek et l’aménagement d’une rampe à partir de la surface, a été approuvé. En juin 2009, Lake Shore Gold a annoncé les résultats d’un forage au diamant réalisé à son projet Thunder Creek, notamment l’un des meilleurs interceptes à forte teneur forés dans le camp aurifère Timmins, soit 12,75 g/t Au sur 83,40 mètres dans le trou TC09-68b. En août 2009, Lake Shore Gold a annoncé qu’elle avait conclu une convention afin de réaliser un regroupement d’entreprises avec West Timmins Mining Inc., aux termes de laquelle Lake Shore Gold ferait l’acquisition de la totalité des actions de West Timmins Mining Inc., formant le vaste complexe de mine aurifère Timmins West détenu en propriété exclusive et situé sur la tendance Timmins ouest; ce complexe comprend la mine Timmins de la Société et une vaste superficie de terrains d’exploration adjacents couvrant 130 kilomètres carrés. 4 En octobre 2009, Lake Shore Gold a conclu avec Goldcorp Canada Ltd. et Goldcorp Inc. une convention visant l’achat d’un terrain d’exploration prometteur d’environ 28 kilomètres carrés dans les environs du complexe Bell Creek de Lake Shore Gold. En novembre 2009, Lake Shore Gold a réalisé un regroupement d’entreprises avec West Timmins Mining Inc. et a entrepris au projet Thunder Creek un programme d’exploration souterraine avancée qui comprenait deux percements de galerie à partir de la mine Timmins au niveau de 650 mètres et de 200 mètres ciblant la minéralisation à forte teneur de Thunder Creek. Toujours en novembre 2009, Lake Shore Gold a annoncé la conclusion d’une convention avec Hochschild Mining Holdings Ltd. afin de réunir un financement de 85,0 millions de dollars par voie de placement privé de 19,2 millions d’actions au prix de 4,43 $ l’action. De plus, la Société a annoncé un financement par actions accréditives structuré visant l’émission de 2,7 millions d’actions, pour un produit net de 15,0 millions de dollars. En décembre 2009, Lake Shore Gold a réalisé l’acquisition du terrain entourant le complexe Bell Creek auprès de Goldcorp Canada Ltd. et de Goldcorp Inc., de même que la clôture du placement privé de 85 millions de dollars réalisé avec Hochschild Mining Holdings Ltd. et de la première tranche de financement par actions accréditives (produit brut de 8 millions de dollars). En décembre 2009, Lake Shore Gold a également acquis une participation dans RT Minerals Corp. par l’achat de 6 000 000 d’actions ordinaires, soit 22 % des actions émises et en circulation, et de 6 000 000 de bons de souscription d’actions ordinaires. Au même moment, la Société a conclu avec RT Minerals Corp. une convention d’alliance stratégique aux termes de laquelle la Société a le droit de nommer deux administrateurs au conseil de RT Minerals Corp. et peut acquérir une participation de 50 % dans le terrain Golden de RT Minerals Corp. En janvier 2010, Lake Shore Gold a acquis 1 500 000 actions ordinaires et 1 500 000 bons de souscription d’actions ordinaires supplémentaires du capital de RT Minerals Corp., portant la participation totale de la Société à 26,2 % des actions émises et en circulation et à 36,6 % du capital-actions, compte tenu de la dilution. En février 2010, Lake Shore Gold a mené à terme la deuxième tranche du financement par actions accréditives annoncé en novembre 2009, pour un produit net de 7,2 millions de dollars. Acquisitions importantes La Société a fait l’acquisition de la totalité des actions émises et en circulation de West Timmins Mining Inc. (« WTM ») dans le cadre d’une convention de regroupement d’entreprises (la « convention de regroupement d’entreprises ») intervenue le 27 août 2009 entre la Société et WTM, aux termes de laquelle WTM et 0860059 B.C. Ltd., filiale en propriété exclusive de Lake Shore Gold, ont fusionné pour former West Timmins Mining Inc., qui est prorogée sous forme de filiale en propriété exclusive de la Société. Aux termes de la convention de regroupement d’entreprises, la Société a émis en faveur des anciens actionnaires de WTM 0,73 action ordinaire de la Société pour chaque action ordinaire de WTM en circulation. Pour obtenir plus de précisions sur l’acquisition, veuillez vous reporter à la circulaire d’information de la direction de WTM datée du 1er octobre 2009 (la « circulaire »), qui peut être consultée sous le profil de WTM sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com. Le 17 novembre 2009, la Société a déposé une déclaration d’acquisition d’entreprise sur annexe 51-102A4 portant sur cette acquisition qui peut être consultée sous le profil de Lake Shore Gold sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com. Tendances En date de la présente notice annuelle, la direction n’a connaissance d’aucune tendance, obligation, événement ou incertitude, hors du cours normal des activités, qui serait raisonnablement susceptible d’avoir un effet important sur les activités, la situation financière ou les résultats d’exploitation de Lake Shore Gold. 5 DESCRIPTION DES ACTIVITÉS Généralités Lake Shore Gold est une société d’exploration et d’aménagement minier qui procède actuellement à des travaux d’exploration avancée à son projet de mine Timmins (la « mine Timmins » ou le « projet Timmins », auparavant désignée West Timmins). La mine Timmins se trouve à 18 kilomètres à l’ouest de Timmins, l’un des camps miniers les plus productifs au monde, avec une production de près de 75 millions d’onces d’or au cours du dernier siècle. Au cours du premier trimestre de 2009, la Société a entrepris le traitement du minerai d’aménagement provenant du programme d’exploration avancée à l’atelier de traitement du minerai Bell Creek de la Société, qui se trouve à environ 42 kilomètres, par la route, de la mine Timmins. L’atelier de traitement, qui a été acquis avec la mine Bell Creek en décembre 2007, a été remis à neuf et sa capacité est passée à 1 500 tonnes par jour. La Société réalise également un programme d’exploration continue sur différents terrains prometteurs en Ontario, au Québec et au Mexique. Terrains principaux 1. Camp aurifère Timmins Les terrains suivants de Lake Shore Gold font partie d’une zone désignée sous le nom de « camp minier aurifère de Timmins ». Le camp minier aurifère de Timmins est un producteur aurifère important depuis sa découverte au début des années 1900. La mine Timmins West constitue un important terrain de Lake Shore Gold aux fins du Règlement 43-101. a) Mine Timmins Lake Shore Gold a acquis la totalité du terrain de la mine Timmins en 2004 dans le cadre d’un regroupement d’entreprises avec Holmer Gold Mines Limited. La mine Timmins est composée d’un bloc contigu de 23 claims (12 claims loués, qui sont regroupés dans deux baux d’une durée de 21 ans et 11 claims individuels concédés par lettre patente) d’une superficie d’environ 395 hectares. L’un des claims (qui ne renferme aucune tranche des réserves ou ressources actuelles du terrain de la mine Timmins) est assujetti à une redevance nette à la sortie de la fonderie de 1,5 %, que la Société peut racheter moyennant 1,0 million de dollars. Les 23 claims comprennent tant les droits miniers que les droits de superficie. La Société a entrepris un programme d’exploration avancée en vue de délimiter l’échantillonnage en vrac des zones de l’éponte inférieure, ultramafique et principale du terrain, en plus d’appuyer un programme de forage au diamant souterrain de sorte à accroître les réserves probables actuellement connues et à repérer de nouvelles ressources. Ces travaux comprennent le fonçage du puits et l’aménagement de l’orifice aux niveaux de 200 mètres, de 400 mètres, de 525 mètres et de 650 mètres. À la date de la présente notice annuelle, le puits a été creusé jusqu’au niveau de 670 mètres et les travaux de transition vers une phase de production ont été entrepris. Le traitement initial du minerai des travaux d’aménagement provenant du programme d’exploration avancée à la mine Timmins a commencé au premier trimestre de 2009. b) Complexe Bell Creek Le complexe Bell Creek comprend la mine et l’atelier de traitement du minerai Bell Creek de même que les terrains contigus Vogel et Schumacher. La mine Bell Creek est une ancienne mine productrice présentant une possibilité d’exploration attrayante. En janvier 2007, Lake Shore Gold a conclu une convention avec la coentreprise Porcupine afin d’acquérir la mine et l’atelier de traitement du minerai Bell Creek, dans le cadre d’une opération réalisée en décembre de l’année en question. La mine comprend un puits, un treuil, un chevalement d’extraction, un réservoir à minerai, une installation de treuil, un vestiaire, un complexe de bureaux et un chantier minier souterrain. 6 Les terrains Vogel Schumacher font partie du complexe Bell Creek de Lake Shore Gold et couvrent environ 1,6 kilomètre entre la mine Hoyle Pond à forte teneur et la mine Bell Creek. Avec la mine et l’atelier de traitement du minerai Bell Creek, ils composent le complexe Bell Creek qui a une étendue longitudinale de 4 kilomètres carrés et est ouvert en profondeur. Le terrain Vogel est composé de 64 hectares détenus par la Société aux termes d’un bail d’exploitation minière et qui chevauchent une section de 800 mètres d’une stratigraphie aurifère prometteuse située entre les mines Hoyle Pond et Bell Creek. Lake Shore Gold détient également un intérêt à bail dans le terrain Schumacher. Bien que des travaux de forage d’exploration limités aient été réalisés au terrain Schumacher, la Société est d’avis que la minéralisation, qui demeure ouverte en profondeur, représente le prolongement ouest de la minéralisation aurifère du terrain Vogel. Le complexe Bell Creek a des antécédents de stock minéral que la Société ne considère toutefois pas comme des ressources minérales au sens du Règlement 43-101 et, par conséquent, elle ne se fie pas à ces estimations historiques. Le plan de fermeture du programme d’exploration avancée du complexe Bell Creek a été approuvé par le ministère du Développement du Nord, des Mines et de la Foresterie de l’Ontario et déposé auprès de celui-ci. Par suite de l’approbation du plan de fermeture, de la réception des autres permis requis et de la conclusion d’une convention d’exploration avec quatre Premières nations, la Société a entrepris au complexe Bell Creek un programme d’exploration avancée qui comprend le dénoyage et la restauration des chantiers et du puits existants de la mine Bell Creek et l’aménagement de l’orifice d’une rampe devant être reliée aux chantiers de la mine Bell Creek. À la date de la présente notice annuelle, le dénoyage du puits et des chantiers de Bell Creek a été effectué jusqu’au niveau de 255 mètres et la rampe est en voie d’aménagement. Le complexe Bell Creek constitue un terrain important de Lake Shore Gold pour les besoins du Règlement 43-101. c) Thunder Creek Le terrain Thunder Creek est un ensemble de 54 claims adjacents au projet Timmins et au sud-ouest de celui-ci. En novembre 2009, Lake Shore Gold a réalisé un regroupement d’entreprises avec West Timmins Mining Inc. (« WTC ») regroupant la participation dans le terrain Thunder Creek. Après la réalisation du regroupement d’entreprises, Lake Shore Gold a entrepris à Thunder Creek un programme d’exploration avancée qui comprend le percement de galeries dans la minéralisation aurifère à forte teneur Thunder Creek à partir du niveau 200 et du niveau 650 de la mine Timmins. Un vaste programme de forage souterrain et de forage au diamant en surface sera réalisé en 2010, et il viendra appuyer l’aménagement souterrain de la minéralisation d’une teneur économique. Certains claims de l’ensemble des terrains Thunder Creek sont assujettis à une RNSF de 2 % ou 3 %. Le projet Thunder Creek constitue un terrain important pour Lake Shore Gold pour les besoins du Règlement 43-101. d) Thorne Le terrain Thorne était principal bien foncier du portefeuille Timmins de WTM. Le prolongement ouest du système de failles Destor-Porcupine peut être suivi sur le terrain Thorne sur une distance de plus de 7 kilomètres. La zone de déformation Golder River est une minéralisation aurifère d’une longueur de 5,0 kilomètres qui est parallèle à Destor-Porcupine et peut être suivie sur le terrain Thorne. Découverte en 1996, la tendance Golden River renferme des ressources aurifères présumées de 400 000 onces conformes au Règlement 43-101 et plusieurs autres zones de minéralisation aurifère qui ont été découvertes depuis la dernière mise à jour des ressources en 1998. Toutes les zones demeurent ouvertes en profondeur et diverses anomalies géophysiques inéprouvées sont susceptibles d’accroître de manière significative le système minéralisateur aurifère parallèlement à la direction. 7 e) Terrain 144 Le terrain 144 comprend le prolongement ouest de la zone de déformation Golden River, qui encaisse différentes zones de minéralisation aurifère sur le terrain Thorne adjacent. Au plan géologique, le terrain 144 partage de nombreuses caractéristiques avec les terrains Thunder Creek et Timmins adjacents, couvrant 4,0 kilomètres des mêmes zones de contact sédimentaires/intrusives et ultrafamiques/volcaniques que ces terrains. 2. Faille Casa Berardi Les terrains suivants se trouvent le long d’une zone désignée sous le nom de « faille Casa Berardi ». Cette faille représente une zone structurelle importante qui renferme plusieurs gisements de métaux de base et d’or. a) Casa Berardi Au cours du troisième trimestre de 2007, la Société a conclu avec Aurizon Mines Ltd. (« Aurizon ») une convention d’option visant le terrain Casa Berardi, qui couvre une étendue longitudinale de 30 kilomètres de la zone de déformation Casa Berardi. Le terrain Casa Berardi se trouve à l’extérieur des baux d’exploitation minière actuels d’Aurizon dans les environs de la mine Casa Berardi détenue en totalité par Aurizon. Le terrain Casa Berardi compte 227 claims dans un bloc est et ouest entourant la mine Casa Berardi et a une superficie de 11 594 hectares, sur une section de 30 kilomètres de la faille Casa Berardi. La faille Casa Berardi constitue une zone structurale importante qui renferme des gisements d’or et de métaux de base. Conformément aux modalités de la convention, Lake Shore Gold peut acquérir une participation indivise de 50 % dans le terrain Casa Berardi si elle engage des dépenses d’exploration de l’ordre de 5 millions de dollars sur une période de cinq ans. Lake Shore Gold en sera l’exploitant pendant la période d’acquisition. Le programme de travaux a débuté au premier trimestre de 2008, la Société ayant rempli son obligation d’engager des dépenses minimales de 600 000 $ pour la première année en 2008, et les travaux réalisés étant suffisants pour respecter son obligation en 2009. Les premiers travaux étaient axés sur le bloc de claims à l’est des mines Casa Berardi. Un autre programme de forage a été amorcé au cours de l’été 2009 et est en cours. Le programme de forage prévu pour 2010 comprendra un forage au diamant totalisant 10 700 mètres sur les blocs est et ouest et sera réalisé au cours de l’été et de l’hiver. Les dépenses engagées dans le cadre du programme de 2010 devraient permettre à la Société d’acquérir sa participation de 50 % dans le terrain Casa Berardi visé par l’option avant la fin de 2010. b) Blakelock – Little Abitibi Le terrain Blakelock, détenu en totalité par Lake Shore, se trouve à 140 kilomètres au nord-est de Timmins et couvre une superficie de 35 kilomètres le long du prolongement ouest de la ceinture aurifère Casa Berardi. Le terrain Little Abitibi couvre une superficie supplémentaire de 20 kilomètres de la structure Casa Berardi projetée, à l’ouest du terrain Blakelock. À ce jour, aucune analyse aurifère d’importance n’a été faite. Toutefois, plusieurs zones prometteuses ont été repérées compte tenu de leur structure, de leur minéralisation et de la présence de filons et d’altérations. Connaissances et compétences spécialisées Les compétences et connaissances requises pour mettre en valeur une mine productive comprennent notamment l’expérience dans les domaines de l’exploration, de la mise en valeur, de la construction, de l’extraction minière, du traitement métallurgique et de la conformité environnementale. Lake Shore Gold emploie un certain nombre d’employés spécialisés possédant l’expérience, la scolarité et les désignations professionnelles requises et évalue constamment la nécessité d’embaucher des employés ayant un savoirfaire précis. De plus, de temps à autre et selon les besoins, Lake Shore Gold engage des spécialistes dans les domaines de la géologie, de la métallurgie, de l’ingénierie, de l’environnement et d’autres champs d’activité pertinents à titre de consultants. Lake Shore Gold s’efforce de maintenir un régime salarial intéressant afin de recruter et de conserver des personnes ayant les compétences, les habiletés et l’expérience dont elle a besoin et, jusqu’à ce jour, elle n’a eu aucune difficulté à trouver les gens compétents pour répondre aux besoins de la Société. 8 Situation concurrentielle Lake Shore Gold compte de nombreux concurrents au Canada, notamment plusieurs grandes sociétés minières établies dotés de capacités substantielles et dont les ressources techniques et financières sont supérieures aux siennes. Employés À la fin de 2009, la Société comptait environ 230 employés. Alliance stratégique avec Hochschild La Société a conclu une alliance stratégique avec Hochschild Mining plc (« Hochschild »). L’alliance stratégique est régie par une convention qui traite de diverses questions, notamment de la négociation future des titres de la Société, de la gouvernance d’entreprise et des occasions d’affaires. Un exemplaire de la convention d’alliance stratégique a été déposé sur SEDAR le 29 février 2008. Facteurs de risque Le texte qui suit constitue une brève description des caractéristiques distinctives ou particulières des activités de Lake Shore Gold et du secteur dans lequel elle exerce ses activités, qui pourraient avoir une forte incidence sur le rendement financier, les activités et l’exploitation de Lake Shore Gold ou pourraient constituer un facteur de risque pour ceux-ci. Risques liés aux activités d’exploration et d’aménagement minérales Les activités d’exploration et d’extraction minérales comportent un degré élevé de risque. Peu de terrains qui font l’objet d’une exploration sont finalement mis en production et il existe un risque qu’aucun des terrains de la Société ne soit finalement aménagé sous forme de mine productrice. Des formations inhabituelles ou imprévues, des pressions de formation, de l’activité sismique, des incendies, des pannes d’électricité, des interruptions de travail, des inondations, des explosions, des coups de mine, des éboulements, des glissements de terrains et des variations de teneur et de taille des gisements, de densité et d’autres problèmes géologiques, des conditions hydrologiques, des problèmes métallurgiques ou d’autres problèmes de traitement, de rendement de l’équipement mécanique, d’indisponibilité de matières et matériaux, notamment le carburant, des coûts de transport imprévus, des changements d’ordre réglementaire imprévus, des variations importantes ou imprévues du coût des fournitures, notamment le pétrole, des conditions météorologiques défavorables ou d’autres conditions qui se rapportent au forage et à l’enlèvement des matériaux qui pourraient causer des dommages aux mines et à d’autres installations de production ou entraîner leur destruction, causer des dommages aux personnes, aux biens ou à l’environnement et éventuellement entraîner une responsabilité légale, sont d’autres risques que comportent les activités d’extraction et la poursuite de programmes d’exploration. Bien que Lake Shore Gold dispose d’une assurance responsabilité à l’égard de ses activités d’exploration minérale, elle pourrait être assujettie à une responsabilité pour des dommages causés aux personnes et aux terrains, des dommages environnementaux, des éboulements ou des dangers contre lesquels elle ne peut pas s’assurer ou contre lesquels elle a choisi de ne pas s’assurer. Incertitude liée aux ressources et aux réserves minérales Les données relatives aux ressources et aux réserves minérales figurant dans la présente notice annuelle ou dans les documents qui y sont intégrés par renvoi constituent des estimations et rien ne garantit que le volume, la teneur prévue ou le niveau de récupération indiqué sera obtenu. Les fluctuations du marché et les prix des métaux peuvent faire en sorte que les ressources ne soient pas rentables. De plus, les facteurs d’exploitation à court terme relatifs aux gisements minéraux, comme la nécessité d’un aménagement ordonné des gisements ou le traitement de nouvelles teneurs ou de teneurs différentes de minerai, pourraient faire en sorte que l’exploitation minière ne soit pas rentable au cours d’une période comptable donnée. 9 Jusqu’à ce que les réserves minérales ou les ressources minérales soient réellement extraites ou traitées, la teneur des ressources minérales et des réserves minérales ne constituent que des estimations. En outre, les réserves minérales et les ressources minérales peuvent varier selon, notamment, le cours du métal et le taux de change. Tout changement important touchant les réserves minérales, les ressources minérales, la teneur et le coefficient de recouvrement pourrait avoir une incidence sur la viabilité des terrains au plan économique. De plus, rien ne garantit que la récupération de l’or ou des autres métaux obtenus lors d’essais à petite échelle en laboratoire pourra être reproduite dans le cadre d’essais à grande échelle sur le terrain ou en cours de production. À l’exception du projet Timmins qui se trouve à un stade d’exploration avancé, les projets de la Société se trouvent au stade de l’exploration. Tant que les ressources minérales sur ces terrains d’exploration ne seront pas classifiées comme des «réserves minérales » aux termes du Règlement 43-101, la minéralisation connue à ces projets n’est pas considérée comme étant du minerai rentable. La capacité de la Société à mettre ses terrains en production sera tributaire des résultats obtenus de forage et d’évaluations supplémentaires. Rien ne garantit que les dépenses engagées dans l’exploration des terrains minérales de la Société entraîneront la découverte de quantités de minerai pouvant être récupérées sur le plan commercial ni que les réserves minérales seront extraites ou traitées de façon rentable. Pour avoir une telle assurance, des études de faisabilité exhaustives définitives devront être complétées et, éventuellement, d’autres travaux d’exploration connexes et des travaux supplémentaires en vue de conclure qu’une mine potentielle à chacun de ces projets sera, selon toute probabilité, rentable. Risque de retard Il existe des risques importants que le début et l’achèvement de la construction d’une mine du projet Timmins puissent être retardés en raison de circonstances indépendantes de la volonté de la Société. Ces risques comprennent des retards dans l’obtention des autorisations et des permis au plan de l’environnement et de la construction, des retards dans la conclusion des contrats d’ingénierie et de construction ainsi que les difficultés imprévues au cours du processus de construction. Les estimations de la Société en matière de production clé et de coûts pourraient ne pas se matérialiser Toute diminution de la production et toute modification de l’échéancier de production prévus pour le projet Timmins aura une incidence directe sur le montant des flux de trésorerie d’exploitation de la Société et du moment de leur réception. Les conséquences réelles d’une telle baisse sur les flux de trésorerie d’exploitation de la Société dépendront du moment choisi pour faire des changements de production et des prix et coûts réels. Tout changement touchant le montant ou l’échéancier de ces flux de trésorerie projetés par suite d’une insuffisance de production, d’un changement du prix ou des coûts, d’arrêts de travail ou de disponibilité réduite de l’équipement ou des fournisseurs requis entraînera des retards dans la réception de ces flux de trésorerie et pourrait nécessiter des capitaux supplémentaires pour financer les dépenses en immobilisations. Situation financière internationale actuelle La situation financière internationale actuelle se caractérise par une volatilité croissante et plusieurs institutions financières ont fait faillite ou ont dû être secourues par le gouvernement. Le déclin rapide de la valeur des prêts hypothécaires à risque et la crise des liquidités qui touche le marché du papier commercial ont eu des répercussions négatives sur l’accès au financement public. Ces facteurs pourraient avoir une incidence sur la capacité de la Société à obtenir un financement par actions ou par emprunt selon des modalités favorables. De plus, ces facteurs, de même que d’autres facteurs connexes, pourraient entraîner une baisse de la valeur des actifs réputés être des actifs non temporaires, ce qui pourrait occasionner des moins-values. La volatilité et la tourmente prolongée sur les marchés pourraient avoir une incidence négative sur les activités de la Société et sur le cours de ses actions ordinaires. Fluctuations des prix des minéraux L’aménagement et le succès du projet Timmins dépendront principalement du cours futur de l’or. Le cours de l’or fait l’objet de fluctuations importantes et est touché par différents facteurs indépendants de la volonté de la Société. Ces facteurs comprennent les taux d’intérêt, les taux de change, l’inflation ou la déflation, la fluctuation 10 de la valeur du dollar américain et des devises, l’offre et la demande à l’échelle mondiale et régionale ainsi que la situation politique et économique des principaux pays producteurs d’or. Le cours de l’or et des autres métaux de base et précieux a beaucoup fluctué au cours des dernières années, et des chutes de prix importantes pourraient rendre l’aménagement des terrains de la Société et la production commerciale qui en est tirée peu pratiques ou non rentables. Compte tenu du cours de l’or et de celui des métaux de base, les flux de trésorerie projetés tirés des activités minières prévues pourraient être insuffisants et la Société pourrait devoir interrompre l’aménagement et perdre sa participation dans certains de ses terrains, et même être forcée de les vendre. La production future tirée des terrains miniers de la Société dépendra d’un cours de l’or adéquat permettant de rendre ces terrains viable sur le plan économique. En outre, le calcul des réserves et des prévisions relatives à la durée de vie de la mine en utilisant un cours de l’or sensiblement inférieur pourrait entraîner des dépréciations importantes de la valeur des placements de la Société dans les terrains miniers et accroître les frais liés à l’amortissement, à la remise en état et à la fermeture. En plus d’avoir une incidence négative sur les estimations des réserves minérales de la Société et sur sa situation financière, la baisse du prix des marchandises pourrait avoir une incidence sur l’exploitation dans la mesure où elle nécessite une nouvelle évaluation de la faisabilité d’un projet donné. Cette nouvelle évaluation pourrait découler d’une décision de la direction ou être nécessaire aux termes d’arrangements financiers relatifs à un projet donné. Même s’il est établi que le projet est viable sur le plan économique, la nécessité de mener une telle évaluation pourrait entraîner des retards importants ou interrompre les activités jusqu’à ce que la nouvelle évaluation en question soit terminée. Fluctuations monétaires Les fluctuations monétaires pourraient avoir une incidence sur les frais engagés par la Société dans le cadre de ses activités ainsi que sur ses résultats d’exploitation et ses flux de trésorerie. L’or est vendu partout dans le monde à un prix qui s’appuie essentiellement sur le prix fixé en dollars américains, mais la Société engage ses dépenses d’exploitation en dollars canadiens. La hausse du dollar canadien par rapport au dollar américain pourrait réduire les produits d’exploitation de la Société par rapport à ses coûts d’exploitation, ce qui rendrait ces activités moins rentables. Antécédents de pertes nettes; incertitude quant à l’obtention d’un financement supplémentaire À ce jour, la Société n’a enregistré aucun produit d’exploitation et aucun de ses terrains n’a amorcé une production commerciale. Rien ne garantit que la Société ne subira pas de pertes importantes dans un proche avenir ou qu’elle sera rentable. Les frais d’exploitation et les dépenses en immobilisations de la Société pourraient augmenter au cours des années à venir à mesure que des conseillers, du personnel et du matériel seront affectés à l’exploration avancée, à l’aménagement et à la production commerciale du projet Timmins et des autres terrains à l’égard desquels la Société détient une participation. La Société s’attend à continuer de subir des pertes jusqu’à ce qu’elle amorce sa phase de production commerciale et génère des produits d’exploitation suffisants pour financer la poursuite de ses activités. Pour aménager ses terrains, la Société devra consacrer des ressources importantes de sorte à réaliser des activités d’aménagement chronophages. Rien ne garantit que la Société sera en mesure de générer des produits ni qu’elle sera rentable. La Société pourrait avoir besoin de capitaux importants pour financer ses frais d’exploitation. À l’heure actuelle, la Société ne génère aucun produit d’exploitation et elle dépend entièrement de son solde de trésorerie et de possibilités de financement externes par capitaux propres pour combler ses besoins en capitaux. La Société pourrait avoir besoin d’un financement supplémentaire provenant de sources externes pour combler ses besoins. Rien ne garantit qu’un tel financement pourra être obtenu par la Société ou, le cas échéant, qu’il pourrait l’être selon des modalités acceptables. Si un financement supplémentaire était réuni par l’émission de titres de participation ou de titres de créance convertibles de la Société, la participation des actionnaires dans les actifs nets de la Société pourrait subir une dilution. L’incapacité de la Société à obtenir un financement nécessaire selon des modalités acceptables pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la situation financière de la Société, sur ses résultats d’exploitation et sur sa liquidité et exiger qu’elle annule ou reporte des dépenses en immobilisations prévues. 11 Perte possible de participations dans des terrains d’exploration; impossibilité éventuelle d’obtenir des permis d’exploitation minière Certaines conventions aux termes desquelles Lake Shore Gold a acquis, ou pourrait acquérir, des participations dans certains terrains prévoient qu’elle doit faire une série de paiements au comptant ou en actions ordinaires pendant une période donnée, engager certains montants minimaux dans le cadre de l’exploration des terrains ou prendre en charge sa part des dépenses courantes. Si Lake Shore Gold omettait de faire ces paiements ou d’engager ces dépenses de façon opportune, elle pourrait perdre sa participation dans ces terrains. De plus, pour ce qui est des terrains d’exploration, Lake Shore Gold pourrait ne pas être en mesure d’obtenir les permis ou les licences nécessaires pour exercer les activités minières sur ces terrains, et ainsi elle ne tirerait aucun avantage de ses activités d’exploration sur ces terrains. Lake Shore Gold ne possède pas d’expérience dans la mise en production de terrains Lake Shore Gold, jusqu’à tout récemment, était une société au stade de l’exploration, qui ne comptait aucune expérience dans la mise en production de terrains renfermant des gisements minéraux. Sa capacité à le faire, d’abord avec le projet Timmins, sera tributaire de l’embauche d’employés compétents ou de la conclusion de contrats avec d’autres sociétés de ressources importantes pouvant offrir une telle expertise. Rien ne garantit que la Société sera en mesure de produire de l’or, de générer un produit d’exploitation, d’exploiter ses activités de manière rentable ou de fournir un rendement du capital investi. La majorité des terrains de Lake Shore Gold ne renferment aucune réserve minérale connue À l’exception de la mine Timmins, les terrains de Lake Shore ne renferment aucune réserve minérale connue et d’autres travaux sont nécessaires avant que Lake Shore Gold puisse établir la présence d’une minéralisation viable au plan économique et déterminer si l’un de ses terrains contient un minerai viable sur le plan commercial. L’exploration de minéraux constitue une entreprise de nature spéculative qui comporte nécessairement des risques importants. Si les dépenses engagées par Lake Shore Gold à l’égard de ses terrains ne donnent pas lieu à la découverte de quantités commerciales de minerai, la valeur des dépenses d’exploration et d’acquisition sera entièrement perdue et la valeur des titres de Lake Shore Gold sera touchée défavorablement. Risques liés aux titres L’acquisition de titres de propriété relatifs à des terrains miniers est un processus long et complexe. La Société détient une participation dans ses terrains par l’intermédiaire de claims miniers. Les titres de propriété et la superficie des claims pourraient être contestés. Rien ne garantit que les titres de propriété ne seront pas contestés ou modifiés. Les titres de propriété relatifs aux terrains dans lesquels la Société peut détenir une participation pourraient faire l’objet de contestations qui, si elles étaient retenues, pourraient occasionner la perte ou la diminution de la participation de la Société dans les terrains. Bien que les titres relatifs à son terrain principal aient été examinés par Lake Shore Gold ou pour son compte, rien ne garantit qu’aucun défaut de titre ne touchera ces terrains. Une assurance de titres n’est généralement pas offerte pour les concessions minières au Canada, et la capacité de Lake Shore Gold à s’assurer qu’elle a obtenu une concession garantie pour ses terrains miniers peut être grandement limitée. Lake Shore Gold n’a pas fait l’arpentage de la totalité des concessions dans lesquelles elle détient des participations directes ou indirectes. Par conséquent, la zone et l’emplacement précis de ces concessions peuvent être mis en doute. Ainsi, les terrains pourraient être assujettis à des charges, des conventions, des transferts ou des réclamations antérieurs non enregistrés, y compris des revendications territoriales des Autochtones, et les titres pourraient être notamment entachés de défauts inconnus. En outre, Lake Shore Gold pourrait ne pas être en mesure d’effectuer des travaux sur les terrains dans la mesure permise ou de faire valoir ses droits relatifs à ses terrains. 12 Obligations et responsabilités éventuelles à l’égard de Bell Creek Aux termes de la convention relative à l’acquisition du complexe Bell Creek, Lake Shore Gold a pris en charge l’ensemble des responsabilités actuelles et futures liées au terrain minier de Bell Creek, aux immeubles en surface, à l’atelier de traitement du minerai et aux résidus, et a fourni une indemnité complète au vendeur relativement à ceux-ci. Bien que Lake Shore Gold ait réalisé un contrôle diligent en vue de déterminer, entre autres, quelles peuvent être ces obligations et ces responsabilités, le cas échéant, rien ne garantit que Lake Shore Gold sera en mesure d’établir l’existence ni la portée de ces obligations et de ces responsabilités ou encore les frais éventuels liés à de telles obligations et de telles responsabilités. Le défaut de déterminer, ou de déterminer avec exactitude, l’existence ou la portée de ces obligations et de ces responsabilités ou encore les frais liés à de telles obligations et à de telles responsabilités pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la rentabilité, les perspectives commerciales, les résultats d’exploitation et la situation financière de Lake Shore Gold. Risques d’ordre environnemental L’exploitation minière comporte des obligations et des risques liés à la pollution de l’environnement et à l’élimination des déchets générés dans le cadre de l’exploitation et de la production minérales. Les lois et les règlements régissant la protection de l’environnement et la restauration des lieux ainsi que les politiques gouvernementales relatives à l’application de ces lois et règlements sont en constante évolution et deviennent de plus en plus restrictifs. Lake Shore Gold ne peut garantir que, malgré ses précautions, aucune infraction aux lois sur l’environnement (même par inadvertance) ou des cas de pollution n’auront pas une incidence défavorable importante sur sa situation financière et ses résultats d’exploitation. Les activités minières antérieures pourraient avoir causé des dommages à l’environnement sur certains terrains de Lake Shore Gold. Il pourrait se révéler difficile, voire impossible, d’évaluer la portée de ces dommages causés par Lake Shore Gold ou par les activités des exploitants antérieures, auquel cas, les garanties et les exemptions de responsabilité pourraient être inefficaces. Rien ne garantit que les modifications futures apportées à la réglementation environnementale n’auront pas une incidence défavorable sur les activités de la Société. Les terrains dans lesquels la Société détient une participation pourraient comporter des dangers au plan environnemental dont la Société n’a pas connaissance et qui ont été causés par les propriétaires ou exploitants antérieurs ou actuels des terrains. Les coûts liés à la remise en état sont incertains et les dépenses projetées pourraient différer des dépenses réelles engagées. Risques associés aux coentreprises Les participations de Lake Shore Gold dans bon nombre de ses terrains pourraient, dans certains cas, devenir assujetties aux risques normalement associés à la conclusion de coentreprises. Si des terrains de Lake Shore Gold font l’objet d’une coentreprise, l’existence ou la survenance d’un ou de plusieurs des événements qui suivent pourrait avoir un effet défavorable important sur la rentabilité de Lake Shore Gold ou sur la viabilité de ses participations détenues par l’entremise de coentreprises, ce qui pourrait avoir un effet défavorable important sur ses perspectives commerciales, ses résultats d’exploitation et sa situation financière : (i) des désaccords avec les coentrepreneurs sur la façon d’exercer les travaux d’exploration; (ii) l’incapacité des coentrepreneurs à s’acquitter de leurs obligations envers la coentreprise ou des tiers; et (iii) des différends ou des litiges entre les coentrepreneurs concernant les budgets, les activités d’aménagement, les exigences d’information et d’autres questions liées à la coentreprise. Dépendance envers des tiers Les droits de Lake Shore Gold visant l’acquisition d’une participation dans certains terrains miniers peuvent avoir été octroyés par des tiers qui ne disposent eux-mêmes que d’un bail ou d’une option visant l’acquisition de ces terrains. Si ces personnes omettent de respecter leurs obligations, Lake Shore Gold pourrait perdre sa participation dans les terrains et pourrait ne disposer d’aucun recours valable, puisqu’elle n’aura conclu aucune entente contractuelle directe avec les propriétaires sous-jacents du terrain. 13 Risques liés au respect des lois et de la réglementation Les activités actuelles et futures de Lake Shore Gold, notamment l’exploration, l’aménagement et la production commerciale, sont et seront régies par les lois et les règlements régissant l’acquisition de concessions minérales, la prospection, l’aménagement, l’extraction, la production, l’exportation, les impôts et les taxes, les normes du travail, la santé et sécurité au travail, l’élimination des déchets, les substances toxiques, l’utilisation des terrains, la protection environnementale, la sécurité dans les mines et d’autres questions. Les sociétés qui participent aux activités d’exploration, d’aménagement et d’exploitation des mines et des installations connexes connaissent généralement des hausses de coûts et des retards de production et autres, par suite de l’obligation de respecter les lois, les règlements et les permis applicables. Lake Shore Gold a obtenu tous les permis nécessaires aux travaux d’exploration et d’aménagement qu’elle exerce actuellement; toutefois, rien ne garantit que tous les permis dont elle pourrait avoir besoin pour l’exploitation, la construction d’installations minières et l’exercice d’activités d’extraction, s’il y a lieu, pourront être obtenus selon des modalités raisonnables ou en temps opportun, ou que ces lois et règlements ne toucheront pas de façon défavorable les projets que Lake Shore Gold pourrait entreprendre. Le défaut de respecter les lois, les règlements et les permis applicables pourrait donner lieu à des actions coercitives aux termes de ceux-ci, y compris la déchéance des concessions et l’exécution des ordonnances rendues par des autorités de réglementation ou des autorités judiciaires exigeant la cessation des activités, de même que des mesures correctives nécessitant des dépenses en immobilisations, l’installation de matériel supplémentaire ou des mesures correctives coûteuses. Lake Shore Gold pourrait être tenue de compenser les pertes subies ou les dommages causés en raison de ses activités d’exploration minérale et pourrait devoir payer des amendes ou se voir imposer des sanctions pénales ou civiles pour des violations de ces lois, règlements et permis. À l’heure actuelle, Lake Shore Gold n’est pas couverte par une assurance de responsabilité environnementale. Se reporter à la rubrique « Risques liés aux assurances ». Les lois, les règlements et les permis actuels et futurs possibles qui régissent l’exploitation et les activités de sociétés d’exploration et d’aménagement, ou une application plus stricte de ceux-ci, pourraient avoir un effet défavorable important sur Lake Shore Gold et augmenter les dépenses en immobilisations, exiger l’abandon de l’exploration ou occasionner des retards dans ceux-ci. Risques liés aux assurances La Société est confrontée à un certain nombre de risques et de dangers généraux, notamment les conditions environnementales défavorables, les accidents de travail, les conflits de travail ou les ralentissements, les conditions géologiques inhabituelles ou inattendues, les glissements de terrain ou de talus, les effondrements, les changements du cadre réglementaire ou les phénomènes naturels comme les conditions météorologiques défavorables, les inondations et les tremblements de terre. De telles circonstances pourraient occasionner des dommages aux terrains miniers ou aux installations de production, des blessures ou des décès, des dommages environnementaux aux terrains de la Société ou aux terrains de tiers, des retards dans l’aménagement ou dans l’exploitation minière, des pertes monétaires et éventuellement la responsabilité légale. Bien que la Société soit assurée contre certains risques pour des montants qu’elle juge raisonnables, son assurance ne couvrira pas tous les risques éventuels liés à ses activités. La Société pourrait ne pas être en mesure de maintenir son assurance pour couvrir ces risques selon une prime abordable. La garantie pourrait également cesser d’être disponible ou ne pas être suffisante pour couvrir toute responsabilité qui pourrait en découler. En outre, l’assurance contre des risques tels que la pollution environnementale ou d’autres dangers découlant de l’exploration ou de la production n’est généralement pas offerte à la Société ou à d’autres sociétés du secteur minier à des conditions acceptables. La Société pourrait aussi engager sa responsabilité pour la pollution ou d’autres dangers contre lesquels elle pourrait ne pas être assurée ou contre lesquels elle pourrait choisir de ne pas s’assurer en raison du coût élevé des primes ou pour d’autres motifs. Les pertes occasionnées par ces sinistres pourraient faire en sorte que la Société engage des frais considérables, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur son rendement et ses résultats d’exploitation. 14 Concurrence La Société exerce ses activités dans un secteur qui affiche une forte concurrence, et la Société rivalise avec d’autres sociétés minières, dont bon nombre possèdent des ressources financières supérieures et davantage d’expérience. La concurrence dans le secteur des métaux précieux vise principalement ce qui suit : (i) les terrains riches en minéraux qui peuvent être exploités et qui sont rentables; (ii) les compétences techniques pour repérer, aménager et exploiter ces terrains; (iii) la main-d’œuvre nécessaire à l’exploitation de ces terrains; et (iv) les capitaux requis pour financer l’aménagement de ces terrains. En plus d’exercer des activités d’exploration et d’extraction, bon nombre de concurrents mènent des activités d’affinage et de commercialisation à l’échelle mondiale et certains d’entre eux possèdent des ressources financières et techniques plus importantes que celles de la Société. Une telle concurrence pourrait faire en sorte que la Société ne soit pas en mesure d’acquérir les terrains souhaités, de recruter ou de retenir les services d’employés qualifiés, ou d’obtenir le capital nécessaire pour financer ses activités et aménager ses terrains. L’incapacité de la Société à rivaliser avec d’autres sociétés minières pour l’obtention de ces gisements minéraux pourrait avoir une incidence défavorable importante sur les résultats d’exploitation de la Société. Dépendance envers des membres de la direction et des employés clés La réussite des activités de Lake Shore Gold dépend dans une large mesure des efforts et des compétences des membres de sa direction, de ses employés clés et des entrepreneurs externes. Les investisseurs doivent être disposés à faire confiance, dans une large mesure, au discernement et au jugement de la direction, de même qu’à l’expertise et à la compétence des entrepreneurs externes. La Société n’a pas établi de programmes officiels pour la formation et la relève des membres de la direction ni n’a souscrit d’assurance collaborateurs à l’égard de ces personnes. La perte de l’un ou de plusieurs de ces employés ou de ces entrepreneurs clés, s’ils ne sont pas remplacés, pourrait avoir une incidence défavorable sur la rentabilité, les résultats d’exploitation et la situation financière de Lake Shore Gold. Cours des titres Rien ne garantit qu’un marché actif pour la négociation des titres de la Société sera maintenu après le placement. Les titres des sociétés minières ont été très volatils par le passé, plus particulièrement au cours des trois mois précédant le placement, souvent en raison de la perception qu’a le marché de l’attrait présenté par des industries données, plutôt que de facteurs liés au rendement financier ou aux perspectives des sociétés visées. Le cours des titres de la Société pourrait être grandement influencé par les fluctuations à court terme du prix des marchandises, du prix d’autres métaux précieux et du prix d’autres minéraux. Volatilité des cours Au cours des dernières années, les marchés des titres aux États-Unis et au Canada ont connu de fortes fluctuations du cours et du volume, et le cours des titres de bon nombre de sociétés, particulièrement celles qui n’ont pas encore amorcé une production commerciale telles que Lake Shore Gold, ont connu des fluctuations importantes des cours qui n’étaient pas nécessairement liées au rendement en matière d’exploitation, à la valeur des actifs sous-jacents ou aux perspectives de ces sociétés. Rien ne garantit que le cours ne fluctuera plus. Actionnaire important À la date de la présente notice annuelle, Hochschild détient en propriété véritable environ 130 540 992 actions ordinaires en circulation de la Société. Ces actions représentent environ 37,6 % de l’ensemble des droits de vote rattachés aux actions en circulation de la Société. Sous réserve des lois applicables et des clauses de protection négociées par la Société, Hochschild pourrait, en pratique, demander à la Société d’effectuer des opérations commerciales sans le consentement des autres actionnaires et provoquer ou empêcher un changement de contrôle de la Société. 15 Risque lié à l’impôt Les actions accréditives pourraient ne pas constituer un placement convenable pour tous les souscripteurs éventuels. Le caractère adéquat de ces actions accréditives pour un souscripteur donné dépend des caractéristiques fiscales personnelles de ce souscripteur, qui doivent être établies par le souscripteur en collaboration avec son conseiller en fiscalité. La législation fiscale fédérale ou provinciale pourrait être modifiée, ou leur interprétation pourrait changer, de sorte à modifier complètement les incidences fiscales liées à la propriété ou à la disposition des actions accréditives. Les modifications proposées pourraient ne pas être adoptées, ou ne pas l’être en la forme proposée. Il existe un risque que la Société n’engage pas de FEC d’un montant correspondant aux fonds accréditifs ou qu’elle n’y renonce pas, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur le rendement du placement des souscripteurs dans les actions accréditives. Il est également possible que les actions accréditives soient admissibles à titre d’« actions visées par règlement » ou qu’elles ne soient pas autrement admissibles à titre d’« actions accréditives » pour les besoins de la Loi de l’impôt, ou que les dépenses engagées par la Société et visées par la renonciation en faveur des souscripteurs ne soient pas admissibles au titre des FEC, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur le rendement du placement des souscripteurs dans les actions accréditives. Si des FEC admissibles font l’objet d’une renonciation en faveur d’un souscripteur avec lequel la Société a un lien de dépendance en 2010, il sera interdit à la Société de renoncer en faveur de ce souscripteur à tout FEC qu’elle a engagé en 2010 avec date de prise d’effet le 31 décembre 2009. L’établissement du lien de dépendance peut constituer une question de droit ou de fait complexe. Il existe un risque lié au fait que l’ARC estime que le lien entre le souscripteur et la Société constitue un lien de dépendance, de sorte que les déductions fiscales que le souscripteur prévoyait utiliser pour son année d’imposition qui comprend le 31 décembre 2009 ne soient pas offertes pour l’année en question. Il pourrait survenir des désaccords avec l’ARC au sujet de certaines incidences fiscales découlant d’un placement dans les actions accréditives de la Société. L’impôt minimum de remplacement pourrait limiter les avantages fiscaux offerts aux souscripteurs d’actions accréditives. Si un souscripteur finance la souscription de ses actions accréditives au moyen d’un emprunt ou d’une autre dette qui est, ou qui est réputé être, en vertu de la Loi de l’impôt, une source de financement limitée, les avantages fiscaux liés à un placement pour le souscripteur seraient touchés défavorablement. Se reporter à la rubrique « Incidences fiscales fédérales canadiennes ». Projets miniers Terrain de la mine Timmins Robert Kusins, géoscientifique, Jacques Samson, géoscientifique, Heather Miree, géoscientifique, Todd Fayram, ingénieur, et George Darling, ingénieur, ont rédigé un rapport technique conformément au Règlement 43-101 intitulé « Updated NI 43-101 Technical Report on the Timmins Mine Property, Ontario, Canada » daté du 1er octobre 2009 (le « rapport relatif à la mine Timmins »). Robert Kusins, Jacques Samson, Heather Miree, Todd Fayram et George Darling sont tous des personnes qualifiées au sens donné à ce terme dans le Règlement 43-101. Le texte qui suit est un extrait du sommaire du rapport relatif à la mine Timmins, et les lecteurs devraient consulter le rapport relatif à la mine Timmins pour obtenir davantage de précisions concernant le projet de la mine Timmins. Le rapport relatif à la mine Timmins peut être consulté par voie électronique sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com sous le profil de Lake Shore Gold et il est intégré par renvoi dans son intégralité dans les présentes. SOMMAIRE (RUBRIQUE 3) Historique Le projet de la mine Timmins (le « projet ») de Lake Shore Gold Corp. (« LSG ») se trouve dans le nord de l’Ontario, à l’intérieur des limites de la mine de Timmins (45 000 habitants). Timmins a été fondée en 1912, à la suite de la ruée vers l’or de Porcupine et elle demeure l’une des zones de production minière les plus riches de l’hémisphère occidental. Situé au cœur du camp aurifère de Porcupine, le projet est non loin de zones densément peuplées du sud de l’Ontario, soit à 300 km au nord de Sudbury et à 700 16 km au nord de Toronto, et il est accessible par la route, le chemin de fer et l’avion. Le terrain est situé au carrefour des autoroutes 101 et 144, à environ 20 km à l’ouest de Timmins. De l’or a été découvert sur le terrain du projet en 1911, mais il a fallu attendre jusque dans les années 1990 pour que des travaux d’exploration sérieux soient entrepris, quand Holmer Gold Mines Limited (« Holmer ») a réalisé 44 forages au diamant qui ont totalisé environ 9 000 m et publié une estimation des ressources minérales. LSG a conclu une convention d’option avec Holmer en 2003, poursuivi les travaux de forage et mis à jour l’estimation des ressources minérales en 2004 conformément au Règlement 43-101. Cette estimation faisait état de ressources indiquées de 1,3 million de tonnes d’une teneur de 10,96 g/t d’or dans la catégorie des ressources indiquées. En décembre 2004, LSG a acquis une participation de 100 % dans le projet et a entamé immédiatement une ambitieuse campagne de forage en profondeur qui s’est achevée en octobre 2006. En janvier 2007, LSG a signé une lettre d’entente avec Goldcorp. Canada Ltd., gestionnaire de la coentreprise Porcupine (une coentreprise réunissant Goldcorp. Canada Ltd. et Kinross Gold Corporation), en vue d’acquérir la mine et l’atelier de traitement du minerai Bell Creek, qui sont adjacents aux terrains Vogel-Schumacher de LSG. En avril 2007, LSG a reçu un avis d’acceptation de la part du ministère du Développement du Nord et des Mines de l’Ontario relativement au plan de fermeture certifié pour le projet, ce qui lui a permis d’amorcer le programme d’exploration avancée. En août 2007, LSG a dévoilé les résultats de l’étude préliminaire de faisabilité pour le projet, qui appuie l’aménagement économique du terrain. En octobre 2007, LSG a déposé un rapport technique conforme au Règlement 43-101 relatif au terrain, faisant état de ressources minérales indiquées estimatives de 3,3 millions de tonnes titrant 8,62 g/t Au (soit 905 000 onces d’or contenues) et de réserves minérales présumées de 0,97 million de tonnes titrant 5,62 g/t Au. Les réserves minérales dans la catégorie des réserves probables ont été estimées à 3,4 millions de tonnes titrant 7,59 g/t Au (826 onces d’or contenues). À la fin de juillet 2008, LSG a entrepris le fonçage du puits à l’emplacement du projet. Le puits de 710 mètres devrait être achevé au cours du troisième trimestre de 2009. Un programme d’aménagement des niveaux, d’échantillonnage en vrac et de forage au diamant devrait être réalisé au cours de 2009. Au début de septembre 2008, LSG a entrepris de creuser une rampe à partir de la surface afin d’accéder aux réserves minérales situées au-dessus du niveau de 400 mètres. En mars 2009, LSG a entrepris de traiter la matière de travaux d’aménagement provenant du projet à l’atelier de traitement du minerai Bell Creek, qui a été remis à neuf et a une capacité de 1 500 tonnes par jour. LSG prévoit couler 30 000 onces d’or en 2009 par suite du traitement de la matière des travaux d’aménagement. En août 2009, LSG et WTM ont convenu d’un regroupement d’entreprises, ce qui a donné lieu à une mise à jour du rapport technique actuel conforme au Règlement 43-101 relatif au projet. Estimation des ressources minérales D’après les estimations, les ressources minérales indiquées s’élevaient à 3,2 millions de tonnes titrant 8,56 g/t Au (893 000 onces contenues) ou 12,24 g/t Au sans teneur limite (1 278 000 onces). L’estimation a été faite d’après les lignes directrices de l’ICM, conformément aux définitions du Règlement 43-101. En outre, d’après les estimations, les ressources minérales présumées s’élevaient à 0,89 million de tonnes titrant 5,74 g/t Au (165 000 onces contenues). Le gisement demeure ouvert en plongée. La minéralisation aurifère est répartie entre dix zones géologiques. Dans la zone principale et les trois zones filoniennes, la minéralisation est associée à une disposition en filons de quartz et de tourmaline 17 et à des traînées parallèles ainsi qu’à de petites quantités variables de pyrite et d’arsénopyrite. Les zones minéralisées ont généralement de 1 à 7 mètres de largeur dans les filons et la zone principale. Dans les trois zones de roches ultramafiques et les trois zones de l’éponte inférieure, les teneurs en or sont surtout concentrées dans le halo d’altération adjacent aux filons, dans des zones pouvant atteindre 20 m de largeur et elles sont étroitement reliées à la teneur en pyrite. Ces types de minéralisation sont caractéristiques des gisements du camp minier de Porcupine. Estimation des réserves minérales D’après les estimations, les réserves minérales probables s’élevaient à 3,4 millions de tonnes titrant 7,52 g/t (812 000 onces contenues), compte tenu d’une teneur limite de 3,00 g/t. L’estimation a été faite d’après les lignes directrices de l’ICM, conformément aux définitions du Règlement 43-101. L’estimation des ressources minérales souterraines de l’expert-conseil est fondée sur le modèle polygonal et sur le modèle de blocs de LSG (ce dernier visant la zone principale et les zones de filons jusqu’à une profondeur de 120 mètres sous la surface) utilisés pour l’estimation des ressources minérales. L’expert-conseil a converti les modèles de ressources minérales en plusieurs représentations fil de fer et il les a modélisées à l’aide du logiciel Mine2/4D. L’expert-conseil a ensuite confirmé cette conversion en la comparant à l’estimation des ressources minérales initiales de LSG. Plan de mine L’estimation des ressources minérales était fondée sur les paramètres suivants établis par l’expert-conseil dans le cadre du plan de mine : • • • • • taux de récupération : de 86 % à 92 %; taux de dilution : 12 % pour l’exploitation par tranches montantes remblayées et 27 % pour l’exploitation par longs trous, pour une teneur après dilution de 0 et 1 g/t respectivement; largeur minimale d’extraction : de 2,0 m à 3,5 m; taux de récupération après traitement : 95 %; coût total d’exploitation de la mine : 95,08 $/tonne de minerai traité. Les paramètres et les faits saillants du projet sont précisés dans le tableau A-2. Le plan de mine est fondé sur l’utilisation d’un puits et d’une rampe reliés aux installations de surface demeurées en place à la suite du programme d’exploration avancée. L’expert-conseil a estimé que, après la réalisation du programme d’exploration avancée (140 millions de dollars), des dépenses d’investissement préalables à la production de 33 millions de dollars devront être engagées pour amorcer la production. Une fois la phase de production amorcée, les dépenses d’investissement de production sont estimées à 29 millions de dollars. Le débit de production prévu de 1 500 t/j est fondé sur les méthodes d’exploitation retenues et la géométrie de la masse minéralisée à fort pendage. Le minerai sera chargé à bord de camions routiers et acheminé jusqu’à l’atelier de traitement du minerai Bell Creek, à environ 42 kilomètres de l’emplacement de la mine. Les stériles de la mine serviront de matière de remblayage dans la mine. Les dépenses d’investissement totales sont évaluées à 202 millions de dollars. Traitement Le gisement aurifère du projet semble pouvoir se prêter à une lixiviation au cyanure, donnant un taux de récupération élevé dépassant généralement 95 %. Par suite d’importants travaux d’essai, une conception préliminaire du procédé a été élaborée qui prévoit le broyage du minerai au moyen d’un broyeur à boulets classique, suivi d’une lixiviation par agitation de cyanure et d’une récupération de l’or selon la méthode du charbon en pulpe. 18 Le débit de traitement du minerai initial est fixé à 1 500 t/j. Environ 29 000 onces d’or seront produites par trimestre au cours de la durée de vie productive de la mine, soit 7 ans, pour un total d’environ 772 000 onces. L’atelier de traitement initial a été agrandi à maintes reprises, et sa capacité actuelle de 1 500 tonnes par jour a été atteinte en 2001. L’équipement principal comprend deux broyeurs de 1 400 hp et de 400 hp, cinq réservoirs de lixiviation, huit réservoirs de charbon en pulpe et un circuit de récupération aurifère fondé sur la carbonation-pression. L’atelier de traitement a été placé en phase d’entretien de 2002 jusqu’à son redémarrage en mai 2009. L’atelier de traitement du minerai Bell Creek comprend également une installation d’élimination des résidus classique qui serait bien adaptée à la réserve minérale actuelle du projet et qui peut être agrandie. Les permis demeurent en règle puisque l’ensemble du complexe a conservé son statut « en exploitation » auprès des organismes de réglementation. Des modifications apportés pour tenir compte de la propriété du minerai du projet ont été intégrées dans le programme de mise en œuvre et sont conformes au taux de traitement initial prévu de 1 500 tonnes par jour. La remise en service de l’atelier de traitement du minerai Bell Creek, ce qui comprend les améliorations apportées aux installations de gestion des résidus et de l’eau, a entraîné des coûts de 1,8 million de dollars. L’agrandissement de l’installation des résidus de sorte à permettre l’empilage de 5 millions de tonnes supplémentaires a été jugé viable. Les coûts liés à l’agrandissement par étapes ont été évalués à 2,4 millions de dollars pour les 3 millions de tonnes de résidus devant être extraits dans le cadre du projet au cours de la durée de vie de la mine de sept ans. Le total des coûts d’extraction totaux a été évalué à 17,62 $ la tonne de minerai traité. Main-d’œuvre D’après les calculs, la main-d’œuvre totale devrait comprendre 154 personnes à l’emplacement du projet ainsi que 51 personnes à l’atelier de traitement du minerai Bell Creek, en plus d’un personnel de direction et administratif composé de 15 personnes, pour une main-d’œuvre totale de 220 personnes. Aspects économiques Les estimations des coûts et l’analyse des flux de trésorerie actualisés montrent que le projet devrait être rentable, comme il est illustré dans le tableau S-3 (les données sont en dollars canadiens sauf indication contraire). L’exécution d’un programme d’exploration avancée est donc justifiée. Seuls les chiffres avant impôts sont présentés, étant donné que le projet bénéficie d’importantes radiations de catégories fiscales qui devraient réduire le taux de rendement interne (« TRI ») après impôts de montants minimes uniquement. Les indicateurs économiques avant impôts sont favorables, comme le montre le TRI de 28 % (cours de l’or de 950 $ US/oz), compte tenu des coûts liés au programme d’exploration avancée, ou de 240 %, compte non tenu des coûts liés au programme d’exploration avancée engagés à ce jour. 19 Tableau S-2 : Nouveaux paramètres et faits saillants du projet Réserves minérales 3,4 Mt Taux d’extraction Volume extrait par année à la mine Timmins Durée de vie de la mine Largeur d’extraction minimale Méthode d’exploitation : primaire 1 500 532 500 7,5 2,0 Méthode d’exploitation : secondaire Dilution Traitement 7,52 g/t Au (teneur limite); 812 000 oz Au (scénario de référence) tonnes par jour tonnes ans mètres exploitation par sous-niveaux abattus (exploitation au niveau intermédiaire et supérieur par long trou) tranches montants remblayées mécanisées 12 % à 27 % lixiviation au cyanure et récupération du charbon en pulpe Récupération métallurgique Distance de transport (approximative) Dépenses d’investissement Dépenses pour l’exploration avancée préalable à la production Capital Capital de maintien (y compris la fermeture de la mine) Total des dépenses d’investissement Frais d’exploitation Extraction Traitement 95 % 40,0 kilomètres 140 millions de dollars 33 29 millions de dollars millions de dollars 202 millions de dollars 69,66 $ 17,62 $ Camionnage Frais d’administration Frais d’exploitation du projet Coût décaissé 5,44 $ 2,36 $ 95,08 $ 369 $ US par tonne de minerai par tonne de minerai (dans l’hypothèse où n’existe aucune autre source d’alimentation) par tonne de minerai par tonne de minerai par tonne de minerai totale par once (scénario de référence – phase de production) Délai de récupération Début de la production TRI (avant impôts, phase de production) 3 4T 28 % 240 % VAN du scénario de base À0% À5% À8% À 15 % Millions de dollars 300 184 135 62 ans 2010 (scénario de référence qui comprend les coûts liés au programme d’exploration avancée (à l’exclusion des coûts liés au programme d’exploration avancée (aucun coût lié au PEA : 425 M $) (aucun coût lié au PEA : 295 M $) (aucun coût lié au PEA : 240 M $) (aucun coût lié au PEA : 153 M $) Tableau S-3 : Données économiques au stade du programme d’exploration avancée Données économiques (scénario de base) actuelles (2009) Total des coûts PEA : (après crédit pour l’or) 202 M $ Extraction du minerai Mine Timmins 252 M $ Traitement Atelier de traitement Bell Creek 60 M $ Transport par camion 8M$ Administration Total des dépenses pour le projet 522 M $ Minerai total Coûts/ tonne 69,66/t 17,62/t 5,44/t 2,36/t 95,08/t Rendement économique total sur l’investissement compte tenu des coûts d’exploration avancée Rendement économique total sur l’investissement compte non tenu des coûts d’exploration avancée Données économiques avant impôts – participation de 100 % Prix de l’or Prix 950 $ US/oz Avant impôts Participation de 100 % TRI de 28 % @ 950 $ US/oz TRI de 240 % @ 950 $ US/oz Les dépenses de 140 millions de dollars pour le programme d’exploration avancée doivent être considérées avec la même prudence que les risques liés aux autres programmes d’exploration minière. Les ressources du projet ont toutefois été établies avec soin et prudence à partir d’importants forages de surface, ce qui limite le risque lié à un écart entre les teneurs du minerai obtenus au cours de la durée de vie de la mine et celles qui ont été estimées jusqu’ici. Le 20 programme d’échantillonnage en vrac permettra de déterminer la teneur du corps minéralisé avec encore plus de précision que les estimations faites à partir des forages en surface. En outre, un certain nombre de facteurs éventuels pourraient modifier les données économiques du projet : • • • • • augmentation des teneurs par suite d’un nouveau calcul de la teneur limite; méthodes d’exploitation optimisées afin de limiter la dilution; accroissement soutenu des taux d’extraction au cours des premières années de production; hausse du taux de dilution externe par rapport au plan; mise à l’essai de continuité des structures filoniennes pendant l’échantillonnage en vrac et la phase de préproduction. Projet Thunder Creek David H.R. Powers, H.B.Sc., géoscientifique, a rédigé un rapport technique conformément au Règlement 43-101 intitulé « A Technical Review and Report of the "Thunder Creek Property" Bristol and Carscallen Townships Porcupine Mining Division, Ontario, Canada » daté du 29 juillet 2009 (le « rapport relatif à Thunder Creek »). David H.R. Powers est une personne qualifiée au sens donné à ce terme dans le Règlement 43-101. Le texte qui suit est un extrait du sommaire du rapport relatif à Thunder Creek, et les lecteurs devraient consulter le rapport relatif à Thunder Creek pour obtenir davantage de précisions sur la coentreprise Thunder Creek. Le rapport relatif à Thunder Creek peut être consulté par voie électronique sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com sous le profil de Lake Shore Gold, et il est entièrement intégré par renvoi dans les présentes. Le présent rapport constitue un examen technique indépendant conforme au Règlement 43-101 relatif au terrain Thunder Creek qui fait l’objet d’activités d’exploration dans le cadre d’une coentreprise entre Lake Shore Gold Corp. et West Timmins Mining Inc. Le programme de travaux s’est échelonné de 2003 au 24 juin 2009. Les programmes de Lake Shore Gold Corp. sont réalisés à l’aide de quatre appareils de forage au diamant en activité sur le terrain Thunder Creek. Le terrain Thunder Creek se trouve à environ 21 kilomètres à l’ouest de la ville de Timmins, à proximité de la jonction des autoroutes 144, au sud de Sudbury, et 101, à l’ouest de Chapleau et de Wawa. Le 1er mai 2008, Lake Shore Gold Corp. a avisé West Timmins Mining Inc. (« WTM ») que les exigences relatives à l’obtention d’une participation directe de 60 % dans le terrain Thunder Creek avaient été remplies. Les modalités de la convention d’option initiale sont précisées dans une convention conclue avec Band-Ore Resources Ltd. (« Band-Ore ») en date du 7 novembre 2003. Par suite d’une fusion entre Sydney Resources Corporation et Band-Ore Resources Ltd. (le 13 septembre 2006), le terrain Thunder Creek est détenu par la société issue de la fusion, West Timmins Mining Inc. Les modalités de la convention conclue avec Band-Ore Resources Ltd. sont demeurées inchangées avec West Timmins Mining Inc. Les programmes d’exploration visent à éprouver et à délimiter la minéralisation aurifère encaissée dans une zone tectonique qui surmonte une zone de contact à pendage ouest de sédiments et de roches volcaniques métamorphisées de composition mafique qui ont subi l’intrusion d’un complexe igné de roches alcalines. Cette lithologie constitue le prolongement sud, parallèlement à la direction, des unités lithologiques minéralisées qui se trouvent sur le terrain du projet aurifère Timmins West contigu. En 2007, SRK a établi des réserves minérales probables, en conformité avec le Règlement 43-101, de 3 387 000 tonnes titrant en moyenne 7,59 grammes par tonne d’or (teneur limite de 3 g/t Au) renfermant 826 000 onces d’or (25,7 millions de grammes) pour le terrain aurifère Timmins West. Les travaux effectués à ce jour sur le terrain Thunder Creek comprenaient : une cartographie géologique, un lavage des morts-terrains affleurents, un échantillonnage pris en rainure, un essai géochimique par ions métalliques mobiles, un coupage de ligne et cinq phases de forage au diamant. La cinquième phase du programme de forage au diamant est actuellement en cours, 75 trous de sonde en plus de sept percements de coin ont été pourvus d’un orifice, pour un carottage totalisant 21 40 689 mètres et la soumission de plus de 20 102 échantillons de carotte à une analyse aurifère. Un troisième appareil de forage au diamant a récemment été mis en service sur le terrain. D’après l’examen de l’auteur, les rapports, les diagraphies de forage et les bases de données de Lake Shore sont détaillés et respectent des normes professionnelles élevées. Le projet Thunder Creek est passé d’un programme d’exploration visant des anomalies au niveau local à un programme de forage de délimitation détaillé des zones minéralisées. Un effet de pépites d’or a été constaté dans le cadre du processus d’analyse et les mesures nécessaires pour assurer une vigilance rigoureuse dans le cadre du programme AQ/CQ sont en voie d’être mises en application. Un gestionnaire de bases de données a été embauché pour prendre en charge le programme AQ/CQ et le protocole d’analyse a été modifié de sorte à soumettre toutes les zones minéralisées présumées à une procédure d’analyse de la pulpe et à un essai métallique. La minéralisation aurifère du terrain Thunder Creek est encaissée dans une zone tectonique qui chevauche les roches volcaniques mafiques, les sédiments de la zone de contact et une partie du complexe intrusif alcalin. Une zone semble renfermer de multiples colonnes à forte teneur. Le forage de délimitation permettant de relier une colonne à une autre, de trou en trou, pourrait nécessiter un forage de 12,5 mètres entreaxe. Comme les cibles sont situées de 400 à 1 000 mètres de profondeur, il est peu pratique de réaliser ce type de forage détaillé à partir de la surface. En raison du succès continu du recoupement d’une grande quantité de minerai de teneur aurifère, la réalisation d’un programme d’exploration souterrain de forage et d’ouverture de galeries, une coupe transversale de la minéralisation, une cartographie et un échantillonnage sur plus d’un niveau, de même que le creusement d’une cheminée entre les niveaux de sorte à établir le prolongement de la minéralisation, devraient être envisagés. Un programme d’ouverture de galeries sur deux niveaux permettra de prélever de gros échantillons en vrac et de les éprouver en usine. Il est nécessaire de réaliser un vaste programme de forage au diamant à l’aide de multiples appareils de forage afin d’éprouver l’aval-pendage, l’étendue longitudinale et le prolongement en plongée de la minéralisation. Un forage en éventail par section détaillé doit être réalisé pour établir l’estimation des ressources. Le calcul préliminaire de la ressource et l’établissement d’un modèle de blocs informatisé devraient être terminés dans un délai de six à neuf mois. Le trou de sonde TC09-68b a donné les meilleurs résultats d’analyse de recoupement sur le terrain Thunder Creek. Le point de percement de ce trou, comme il est démontré dans la projection longitudinale, se trouve à environ 42 mètres au-dessus du trou parent TC09-68 et à environ 33 mètres au-dessus du premier coin divergent TC09-68a. Ce recoupement se trouve également à 717 mètres sous la surface et à une distance d’environ 88 mètres du trou TC09-69 et de 131 mètres du trou TC09-70. La moyenne pondérée de l’analyse aurifère s’élève à 12,75 grammes par tonne sur 83,4 mètres. Une minéralisation aurifère de plus de 1 gramme par tonne a été obtenue pour 102 carottes, dont 7 avaient une valeur dépassant 34,29 grammes par tonne (1 once/tonne Au). Les tableaux 11.1.3 et 11.1.4 compilent la moyenne pondérée des résultats d’analyse obtenus dans le cadre des programmes de forage au diamant de Thunder Creek. Le programme de travaux recommandé du projet Thunder Creek et son budget comprennent un forage au diamant détaillé par section de la zone Rusk (44 000 mètres) selon 50 mètres entreaxe, éprouvant les sections situées au-dessus de 800 mètres de profondeur; un forage au diamant d’extension intermédiaire de 100 à 200 mètres entreaxe dans les prolongements de la zone Rusk (19 000 mètres) afin d’éprouver l’étendue longitudinale et le pendage possible des prolongements nord et sud et un forage d’exploration grandement espacé pour éprouver diverses « autres cibles » du terrain Thunder Creek (5 000 mètres). Les « autres cibles » comprennent le prolongement sudouest de la zone de contact volcanique et sédimentaire de la zone Rusk, de même que les limites du stock de syénite situé juste au sud de la zone Rusk. Par suite de l’obtention d’une bonne teneur de minerai dans les interceptes, les coûts liés à un programme de souterrain, qui comprend le creusement d’une plateforme de forage sur deux niveaux et un échantillonnage en vrac, sont en voie d'être examinés et ce programme se trouve au stade de la planification. 22 Complexe Bell Creek David H.R. Powers, H.B.Sc., géoscientifique, a rédigé un rapport technique conformément au Règlement 43-101 intitulé « A Technical Review for the Bell Creek Complex Properties, Exploration Diamond Drill Programs, August 2005 to July 2009, Hoyle Township, Porcupine Mining Division, Ontario, Canada » daté du 30 septembre 2009 (le « rapport relatif à Bell Creek »). David H.R. Powers est une personne qualifiée au sens donné à ce terme dans le Règlement 43-101. Le texte qui suit constitue un extrait du sommaire du rapport relatif à Bell Creek, et les lecteurs devraient consulter le rapport relatif à Bell Creek pour obtenir davantage de précisions concernant le complexe Bell Creek. Le rapport relatif à Bell Creek peut être consulté par voie électronique sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com sous le profil de Lake Shore Gold, et il est entièrement intégré par renvoi dans les présentes. Le présent rapport est un examen technique indépendant conforme au Règlement 43-101 de la phase d’exploration par forage au diamant aux terrains du complexe Bell Creek qui font actuellement l’objet d’activités d’exploration réalisées par Lake Shore Gold (« Lake Shore »). Le complexe Bell Creek comprend l’ancienne mine aurifère en exploitation Bell Creek et les zones aurifères prometteuses Schumacher et Vogel. Les programmes de travaux examinés se sont échelonnés de 2005 au 31 juillet 2009. Le programme sur le terrain actuel de Lake Shore Gold Corp. comprend quatre appareils au diamant forant des trous de sonde sur le terrain Bell Creek, deux appareils de forage au diamant éprouvant le terrain Schumacher et le creusement d’une rampe d’exploration avancée en direction de la minéralisation dans la zone A de Bell Creek et dans Vogel. En outre, les chantiers souterrains du gisement Bell Creek sont en voie d’être dénoyés afin de permettre l’accès dans le cadre d’un programme d’exploration avancée par forage au diamant. Le complexe Bell Creek se trouve à Porcupine, en Ontario, à environ 20 kilomètres par la route à l’est du centre de Timmins. On accède au terrain par Florence Street, une route revêtue et en gravier de 6,7 kilomètres située au nord de l’autoroute 101. Le projet se trouve à environ 564 kilomètres au nord-nord-ouest de Toronto, en Ontario. Le but du présent rapport est d’examiner les programmes de forage au diamant de Lake Shore amorcés en 2005 sur le terrain Vogel et la poursuite du programme de forage sur les terrains Bell Creek et Schumacher et de rédiger un rapport à cet égard. Le présent rapport n’a pas pour but de vérifier l’interprétation ou la modélisation des ressources faisant l’objet d’une mise à jour par Lake Shore Gold Corp., ni n’aborde de telles questions. Collectivement, les trois terrains sont désignés le complexe Bell Creek. La date limite des données employées dans le présent rapport est le 31 juillet 2009. Les renseignements disponibles portent sur un total de 155 trous de forage au diamant, des carottes de forage au diamant totalisant 70 330 mètres et l’analyse aurifère de 18 425 échantillons réalisée par Swastika Laboratories Ltd. et ALS Chemex. Au moment de la rédaction du rapport, la version finale de plusieurs diagraphies de trous de forage n’avait pas été établie en attendant l’obtention des résultats d’analyse du laboratoire. La validation des résultats d’analyse, l’examen du contrôle et de la qualité des résultats d’analyse et la version définitive de la diagraphie se poursuivent pour plusieurs trous. Les renseignements figurant dans le présent rapport rendent compte du statut de la base de données jusqu’au 31 juillet 2009 et présentent des données qui ont été communiquées par Lake Shore jusqu’à cette date. Le creusement de la rampe d’exploration avancée, qui a été pourvue d’un orifice le 7 juin 2009, a progressé de 337 mètres. Cette rampe d’accès sera creusée au nord afin d’éprouver la zone nord A et d’autres zones. La rampe traversera le terrain Schumacher, éprouvant stratigraphie de roches volcaniques mafiques en direction de l’occurrence Vogel, à une profondeur de 120 mètres. Au terrain Vogel, le but du programme d’exploration avancée souterraine est de déterminer la continuité de la minéralisation et la faisabilité d’une exploitation rentable du terrain Vogel. Une convention d’exploration a été conclue avec les Premières nations. Tous les permis et plans de fermeture requis sont en règle pour le programme d’exploration avancée. La gestion des installations de traitement des résidus est assurée par l’équipe de Lake Shore et des inspections périodiques sont effectuées par Golder Associates. Le rapport (géologique) technique de 2008 de Hadyn Butler, géoscientifique, portant sur le complexe Bell Creek fait état des permis obtenus, des conventions 23 d’acquisition et des conventions sous-jacentes conclues, de l’historique du terrain, de la géologie, de la minéralisation et des recommandations formulées à cet égard. La diagraphie des carottes de forage au diamant est saisie directement dans une base de données informatisée à l’aide du logiciel de diagraphie sur mesure Gemcom Gems. L’ancien logiciel de diagraphie, DHLogger, a récemment été changé. Les questions relatives à la conversion de logiciels et à l’importation de données sont en voie d’être résolues. Les diagraphies de forage au diamant sont détaillées et décrivent la géologie, la structure, l’altération, la minéralisation, les numéros d’échantillon et les résultats d’analyse. La version définitive de la diagraphie de forage au diamant est d’une qualité professionnelle jugée adéquate pour réaliser une interprétation géologique et contribuer à définir un bloc de ressources aux fins du calcul des ressources. Knutson (1983) indique que Bell Creek et la zone nord ont été découvertes dans le cadre d’un forage au diamant de routine qui a suivi le repérage de conducteurs électromagnétiques et d’anomalies par polarisation induite. Il a constaté que la carbonatation était largement répandue dans la zone et touchait la plupart des types de roches à divers degrés. En raison du lien étroit entre la carbonatation et la minéralisation aurifère, le degré et le type d’altération est particulièrement important et utile à titre de guide d’exploration. Ces observations ont mené à la découverte d’une minéralisation aurifère au sein de la « nouvelle tendance des mines » et demeurent à ce jour un guide d’exploration. Richard Labine (dans un document personnel) relève les zones grises qui sont discordantes à la lithologie. Une quantité importante de minéralisation aurifère est associée à la présence de zones grises; toutefois, certaines zones grises ne renferment pas d’or. La présence ou l’absence d’or dans les zones grises fait en sorte qu’il n’est pas possible de les utiliser à titre d’outil d’exploration absolu pour une zone minéralisée aurifère. L’existence de zones grises ne fait que suggérer une présence d’or possible. La découverte du facteur inconnu qui, conjointement à la présence d’une zone grise, rend celle-ci aurifère et pourrait constituer un outil d’exploration de valeur. Fyon et al (1992, p.1149) décrit la géométrie caractéristique d’un gisement aurifère tubulaire comme suit : [traduction] « généralement assez mince et ayant une étendue longitudinale et un avalpendage plus important que l’épaisseur. Par exemple, le ratio de l’aval-pendage par rapport à l’épaisseur du gisement Kerr Addison-Chesterville, camp du lac Larder, est d’un minimum d’environ 16:1 et le ratio de l’aval-pendage par rapport à l’étendue longitudinale est d’environ 1,5:1 (Smith et al, 1990). Les colonnes filoniennes des gisements Pickle Crow et Central Patricia présentent des ratios analogues (Ferguson, 1966). » Compte tenu de ces ratios, si l’on généralise, il est permis de croire qu’un système minéralisé ayant une étendue longitudinale de 800 mètres pourrait avoir un aval-pendage de 1 200 mètres et une épaisseur de 75 mètres. Les systèmes minéralisés d’or du complexe Bell Creek demeurent ouverts parallèlement à la direction et en profondeur, justifiant l’exécution de forage en profondeur et la réalisation d’une exploration souterraine afin de déterminer la valeur et la continuité des zones minéralisées Bell Creek et Vogel. L’intercepte de la carotte de forage au diamant du trou BC-09-24B de 11,09 grammes par tonne d’or sur 13,75 mètres constitue un recoupement significatif. L’incertitude relative à l’épaisseur véritable, à l’étendue longitudinale, à la longueur du pendage et la désignation de la zone d’interprétation d’un intercepte qui se trouve à 700 mètres sous les chantiers de la mine Bell Creek justifie la réalisation d’autres travaux de forage à 50 mètre entreaxe autour du recoupement, parallèlement à la direction ainsi qu’en plongée ascendante et descendante. La présence d’un réseau de filons subhorizontal interprété dans les zones minéralisées Schumacher et Vogel conteste la certitude des interprétations historiques précédentes et du calcul de l’estimation des ressources. Les interprétations historiques sont fondées sur une série de zones minéralisées subverticales montrant une continuité sur le plan de la direction et du pendage. B. Kusins (2009) les a interprétées comme une série de lentilles sigmoïdes superposées. Les zones pourraient également ressembler à la série de filons 9/7/B4 de Hoyle Pond, à fort pendage au sud, puis s’aplatissant et retrouvant un fort pendage au nord, sous forme sigmoïde, rubrique ou de pli anticlinal. La forme, la continuité et la consistance de la minéralisation ainsi que les structures contrôlant la zone minéralisée ne peuvent être établies au moyen d’un forage au diamant. Il est 24 nécessaire d’effectuer des essais souterrains et d’éprouver les zones minéralisées Schumacher et Vogel à l’aide d’une coupe transversale, d’une cheminée dans la zone et de creusement dans la zone afin d’en établir la continuité. L’extraction de la matière minéralisée devrait être contrôlée rigoureusement et prendre la forme d’un échantillonnage en vrac et les données obtenues devraient être rapprochées aux estimations du contenu aurifère provenant du forage au diamant, des analyses des échantillons prélevés par saignée et des analyses des échantillons de matériaux abattus. La comparaison des estimations et le rapprochement permettront de rehausser le degré de confiance envers la modélisation des ressources. Avec moins de 3 % des affleurements exposés, le creusement d’une galerie d’accès dans la stratigraphie reliant la mine Bell Creek et les zones minéralisées Vogel constitue une excellente occasion d’établir la cartographie géologique, échantillonner et éprouver par forage la stratigraphie et les zones à l’extérieur des chantiers. Les données relatives à l’altération, à la structure, à la lithologie et à la minéralisation recoupées par la galerie lorsqu’elle passe à travers-banc des roches métavolcaniques de composition mafique/ultramafique devraient donner aux géologues de Lake Shore une belle occasion de mieux comprendre la géologie et de donner une interprétation bien fondée des interactions de la lithologie, de la structure et de la minéralisation. L’application de ces connaissances permettrait de renforcer la crédibilité de la modélisation et du calcul des ressources. Les zones minéralisées aurifères du projet du complexe Bell Creek conviennent bien aux méthodes de levés géophysiques électromagnétiques et par polarisation induite. Avant la construction des infrastructures de l’atelier de traitement du minerai et de la mine Bell Creek, des levés géophysiques ont été faits dans cette zone. Il a été recommandé d’acquérir des données de levés historiques et de les remettre en place dans un environnement SIG de même que d’interpréter une nouvelle fois ces levés. Depuis l’exécution des levés géophysiques, les connaissances relatives à la stratigraphie géologique sous-jacente se sont améliorées. Ces levés pourraient contenir des conducteurs négligés qui pourraient indiquer une faiblesse structurale sur le tracé de l’aménagement futur d’une rampe dans les zones A et Vogel. Un nouvel examen ainsi qu’une nouvelle interprétation de ces données pourraient également rehausser l’interprétation géologique à moins de 100 mètres de la surface. Kent (1990) affirme que la présence de charbon actif dans certaines lentilles minéralisées associées aux roches métasédimentaires intercalées, a un effet délétère sur le charbon dans la récupération aurifère. Il est fortement recommandé de mieux définir et comprendre les contrôles de l’association des lentilles minéralisées et du charbon. Il pourrait être judicieux de savoir si du charbon actif se trouve dans toutes les lentilles minéralisées ou s’il s’agit d’un halo d’altération à l’échelle locale qui se transforme parallèlement à la direction minéralisée et en pendage. Plusieurs lentilles, tendances ou réseaux de filons aurifères se trouvent dans les limites du projet du complexe Bell Creek. Les zones ouest et l’horizon A sont entrées en phase de production. La géométrie et les dimensions économiques des ressources dans les filons ouest, les filons est, la zone du portail, l’horizon B et la minéralisation Vogel doivent faire l’objet d’activités d’exploration et de délimitation. Le contrôle de la minéralisation aurifère n’est connu que de façon générale, en fonction d’associations grossières se rapportant aux zones de contact de roches métavolcaniques de composition mafique/ultramafique, aux zones grises et aux altérations en quartz, en séricite, en carbonate, en ankérite et en albite. L’auteur recommande de revoir les renseignements historiques et actuels afin de mieux comprendre et délimiter les diverses minéralisations et enveloppes d’altération et de s’efforcer d’établir des liens entre les diverses structures et la minéralisation connue. L’établissement des tracés de contour des zones d’altération, de la structure et de la minéralisation disposées en échelons pourrait constituer un outil de guidage pour les activités futures d’exploration et de forage de trous au diamant. Les trous de forage au diamant ciblent les zones pour lesquelles il est nécessaire d’accroître la densité de forage pour élaborer et rehausser la définition de ressources minérales. À la mine Bell Creek, les zones ciblées se situent entre la zone A et la zone ouest et comprennent les filons est et ouest. Le principal recoupement obtenu à ce jour provient du trou de forage BC-09-24B, avec 11,09 grammes par tonne d’or sur une carotte de 13,75 mètres de longueur. Ce recoupement est illustré sur la projection longitudinale, il se trouve à environ 700 mètres sous les chantiers actuels et 25 à environ 350 mètres à l’est du puits, sous un plongement projeté à partir des ressources historiques définies et de la minéralisation précédemment extraite. Le forage réalisé par Lake Shore est fortement espacé, l’entreaxe allant de 50 à 200 mètres. D’autres travaux de forage sont nécessaires selon un espacement minimal de 50 mètres afin de donner un aperçu des ressources supplémentaires. Le comportement des zones à l’échelle verticale et horizontale sera établi grâce au creusement de la descenderie jusqu’à l’horizon A et Vogel qui permettra de rehausser les connaissances relatives à la géologie, à la structure et à la zone minéralisée, d’éprouver les zones minéralisées et d’accroître le degré de confiance envers la modélisation du bloc. Le contrôle de qualité interne des laboratoires d’analyse ayant trait à leur analyse des échantillons de contrôle et des échantillons types semble satisfaisant. L’un des deux laboratoires a rencontré moins de problèmes liés à l’écart numérique entre les analyses répétées ou de vérification comparativement à l’autre laboratoire. Dans les années 1980, Canamax Resources Inc. a fait état des difficultés pour les analyses d’échantillon répétées en raison de l’effet de pépite d’or. L’auteur n’a pas observé d’écart important entre les échantillons des zones minéralisées. Le défaut des échantillons insérés par Lake Shore d’obtenir des résultats d’analyse correspondant à trois écarts types de la valeur moyenne de l’échantillon type entraîne la répétition de certaines analyses. L’établissement d’un protocole pour l’insertion d’échantillons types, de contrôle et répétés dans la série de carottes est fortement recommandé. Les données des levés magnétiques disponibles réalisées dans les limites du complexe Bell Creek sont d’une qualité insuffisante pour interpréter les zones de contact lithologiques et la différence entre les roches métavolcaniques ultramafiques, les roches métavolcaniques mafiques et les roches métasédimentaires. Pour favoriser l’interprétation, il est recommandé de procéder à un levé électromagnétique et magnétique à forte résolution VTEM. Le système VTEM pénétrera jusqu’à une profondeur de plus 300 mètres, ce qui rehaussera la profondeur des connaissances géophysiques sous les levés géophysiques en surface historiques et facilitera l’interprétation des cibles d’exploration. Lake Shore Gold Corp. a inscrit dans son budget actuel le fonctionnement des installations de l’atelier de traitement du minerai et de la mine Bell Creek, ce qui comprend le dénoyage des chantiers souterrains, le forage au diamant en surface dans les zones en profondeur de Bell Creek, entre Bell Creek et le terrain Schumacher, et le creusement d’un accès aux zones minéralisées A-Horizon et Vogel. Le tableau qui suit présente un budget supplémentaire pour réaliser ce qui suit : Géologie d’interprétation et modélisation des ressources : Forages au diamant : 1) Moins de 750 mètres sous la surface de Bell Creek : 2) Souterrain à Bell Creek; 3) En surface à Bell Creek, Schumacher et Vogel : Levé aéroporté magnétique et électromagnétique de forte résolution : Budget total recommandé : 40 000 $ 18 000 mètres 29 000 mètres 17 000 mètres 2 520 000 $ 2 030 000 $ 3 060 000 $ 8,5 km x 5 km 123 000 $ 7 773 000 $ Un programme de suivi, dont les détails dépendront du budget actuel et du budget proposé, fera l’objet d’une estimation des coûts et n’est pas abordé dans le présent rapport. La proposition devrait comprendre une cartographie détaillée de la galerie souterraine, le creusement de travers-bancs et de cheminées dans les systèmes minéralisés Vogel et un échantillonnage détaillé. Un autre programme de forage au diamant souterrain à Vogel pourrait également avoir lieu afin d’établir les blocs de ressources. Un échantillon en vrac devrait être prélevé, puis rapproché des échantillons de carottes, de matières abattues et de rainures. Ce rapprochement devrait renforcer et valider les attentes relatives au calcul de la ressource. 26 DESCRIPTION DE LA STRUCTURE DU CAPITAL Description générale de la structure du capital Le capital autorisé de Lake Shore Gold est composé d’un nombre illimité d’actions ordinaires dont 347 473 925 sont émises et en circulation à la date de la présente notice annuelle. Les porteurs d’actions ordinaires peuvent exercer une voix par action ordinaire à toutes les assemblées des actionnaires, recevoir les dividendes que les administrateurs peuvent déclarer et recevoir une quote-part du reliquat des biens et de l’actif de la Société en cas de liquidation ou de dissolution. Les actions ordinaires ne comportent pas de droits préférentiels de rachat, d’achat ou de conversion. Il n’y a pas de disposition relative aux fonds d’amortissement à l’égard des actions ordinaires. Elles ne peuvent faire l’objet d’aucun appel de versement par la Société et leur émission est libératoire quant à l’apport exigible du souscripteur. La Loi canadienne sur les sociétés par actions prévoit que les droits et les dispositions attachés à une catégorie d’actions ne peuvent être modifiés à moins qu’on y consente par voie d’une résolution spéciale adoptée par une majorité correspondant à au moins les deux tiers des voix exprimées en personne ou par procuration par les porteurs d’actions de cette catégorie. MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES Cours et volume des opérations Le tableau suivant fait état des cours extrêmes et du volume des actions ordinaires négociées à la Bourse de Toronto pour le dernier exercice terminé et la période allant jusqu’à la date de la présente notice annuelle. Janvier 2009 Février 2009 Mars 2009 Avril 2009 Mai 2009 Juin 2009 Juillet 2009 Août 2009 Septembre 2009 Octobre 2009 Novembre 2009 Décembre 2009 Janvier 2010 Février 2010 Mars 2010 (jusqu’au 9 mars) HAUT ($) 1,63 1,74 1,59 1,91 2,49 3,10 3,24 3,48 3,52 3,50 4,37 4,27 4,24 3,57 3,27 BAS ($) 1,10 1,32 1,23 1,43 1,84 2,22 2,30 2,78 2,79 2,76 3,42 3,62 3,13 2,55 2,75 VOLUME 3 974 913 6 701 800 7 397 375 15 563 913 10 750 344 23 437 081 17 012 275 23 411 344 30 537 360 42 428 636 55 501 790 47 565 852 23 115 676 26 818 911 14 925 700 ADMINISTRATEURS ET DIRIGEANTS Le tableau suivant présente le nom de tous les administrateurs et hauts dirigeants actuels en date de la présente notice annuelle ainsi que le poste occupé et les fonctions exercées au sein de la Société et la période de service à ce titre. Le mandat de chaque administrateur vient à échéance à la prochaine assemblée générale annuelle des actionnaires. 27 Nom, occupation et titres détenus Nom et lieu de résidence Alan C. Moon Calgary (Alberta) Actions : Options : • • 148 700 251 000 Comité de gouvernance et des candidatures (président) Comité de la rémunération Daniel G. Innes West Vancouver (ColombieBritannique) Actions : Options : • 772 400 251 000 Comité de la santé, de la sécurité, de l’environnement et de la communauté Michael D. Winn Laguna Beach, Californie (É.-U.) Actions : Options : • 125 000 326 000 Comité de vérification Arnold Klassen Coquitlam (Colombie-Britannique) Actions : Options : • 12 300 161 000 Comité de vérification (président) Occupation principale Alan C. Moon (président du conseil d’administration) est un homme d’affaires indépendant, administrateur de sociétés et consultant depuis 1997. Auparavant, M. Moon a occupé un certain nombre de postes de direction auprès de Corporation TransAlta où il est entré en 1985. De 1994 à 1997, il a été président et chef de l’exploitation de Corporation d’énergie TransAlta. M. Moon siège au conseil de Northern Superior Resources Inc., de TransAtlantic Petroleum Corporation, de Pembrook Mining Corporation et d’Avenir Diversified Income Trust. Daniel G. Innes (fondateur, ancien président du conseil d’administration et ancien président et chef de la direction de la Société) est titulaire d’une M.Sc. en géologie et compte plus de 38 années d’expérience dans le secteur minier. Actuellement, il est président de D.G. Associates Ltd., société d’experts-conseils. M. Innes a également été actionnaire fondateur, administrateur et viceprésident, Exploration de Southwestern Resources Corp et fondateur et administrateur d’Aurora Platinum Corp. Il a travaillé dans le secteur du métal dans de nombreuses parties du monde, principalement au Brésil, au Pérou, au Chili, en Argentine, au Mexique, aux États-Unis, au Canada, en Chine et en Australie. M. Innes siège actuellement aux conseils de FNX Mining Corporation Inc., de Pembrooke Mining Corp. et de Zincore Metals Corp. M. Winn est actuellement president de Terrasearch Inc., société d’experts-conseils offrant des services d’analyse de placement et de services financiers à des sociétés qui exercent des activités dans les secteurs de l’extraction du pétrole et du gaz et de l’énergie. Avant de constituer sa société en 1997, M. Winn a été pendant quatre années analyste au service d’une maison de courtage du sud de la Californie où il était responsable de l’évaluation des sociétés pétrolières et gazières et des sociétés minières émergentes. M. Winn travaille dans le secteur de l’exploitation pétrolière et gazière depuis 1983 et dans le secteur minier depuis 1992. Il est également administrateur de plusieurs sociétés qui exercent des activités au Canada, en Amérique latine, en Europe et en Afrique. M. Winn a terminé les cours du niveau supérieur en comptabilité et en finance et est titulaire d’un B.S. en géologie décerné par l’Université Southern California. M. Klassen est comptable agréé et Certified Public Accountant et compte plus de 30 années d’expérience en comptabilité, en vérification et en fiscalité dont 23 années d’expérience dans le secteur minier. M. Klassen est actuellement président de la société d’experts-conseils AKMJK Consulting Ltd. De 1988 à 2007, il a été vice-président, Finances chez Dynatec Corporation, inscrite à la cote de la TSX de 1997 à 2007. Il a occupé, de 1984 à 1998, un poste similaire auprès du groupe de sociétés Tonto. M. Klassen est titulaire d’un diplôme en commerce décerné par l’Université de la Colombie-Britannique et il a été, pendant sept années, au service de KPMG avant d’occuper le poste de vice-président, Finances auprès du groupe de sociétés Tonto. M. Klassen est administrateur de Northern Superior Resources Inc. et de Zincore Metals Inc. Poste au sein de la Société Administrateur, président du conseil d’administration Administrateur depuis 2005 Administrateur 2003 Administrateur 2002 Administrateur 2008 28 Nom et lieu de résidence K. Sethu Raman Toronto (Ontario) Actions : Options : • 1 308 592 251 001 Comité de la rémunération (président) Ignacio Rosado Lima, Pérou Actions : Options : • • Aucune* 102 000 Comité de la rémunération Comité de vérification Ignacio Bustamante Lima, Pérou Actions : Options : • Aucune* 102 000 Comité de la santé, de la sécurité, de l’environnement et de la communauté Jonathan Gill Toronto (Ontario) Actions : Options : • Aucune 161 000 Occupation principale K. Sethu Raman est géologue et compte plus de 35 ans d’expérience internationale dans tous les volets de l’exploration et de la mise en valeur; il a occupé des postes de haute direction dans plusieurs sociétés minières cotées en bourse. Pendant 13 ans, il a occupé divers postes de direction auprès de Campbell Chibougamau Mines et du groupe de sociétés Royex Gold (maintenant Aurifère Barrick Inc.), notamment celui de vice-président (1980-1986) où il a joué un rôle important dans la découverte et la mise en valeur de six mines aurifères en exploitation ainsi que dans des acquisitions importantes, dont Hemlo Gold Mine et Nickel Plate Gold Mine. De 1986 à 2004, M. Raman a été président et chef de la direction de Holmer Gold Mines Limited qui, au cours des années, a découvert et mis en valeur le gisement aurifère Timmins West. Le 31 décembre 2004, Lake Shore Gold Corp. a acquis la totalité des actions émises et en circulation de Holmer dans le cadre d’un plan d’arrangement. M. Raman est titulaire d’un doctorat en géologie (1970) décerné par l’Université Carleton, à Ottawa, et d’un certificat d’études supérieures de l’UNESCO (1965) décerné par l’Université de Vienne, en Autriche. M. Raman siège aux conseils de Ressources Altai Inc., de Moneta Porcupine Mining Inc. et de Nico Mining Limited. M. Rosado est chef des finances du groupe Hochschild Mining depuis 2005 et s’est joint au conseil de ce groupe en 2008. De 2000 à 2005, il a été directeur principal de projets auprès de McKinsey & Compagnie. M. Rosado a commencé sa carrière dans le secteur bancaire au service de Banco Wiese Sudameris, au Pérou (1992-1994) et de Banco de Crédito del Peru. M. Rosado est titulaire d’un MBA décerné par la University of Michigan Business School et d’un B. Sc. en économie décerné par la Universidad del Pacífico au Pérou. M. Bustamante travaille au sein du groupe Hochschild Mining depuis 1992 et, avant sa nomination à titre de chef de l’exploitation en janvier 2008, a occupé les fonctions de directeur général des activités au Pérou. Entre 1998 et 2003, il a occupé les fonctions de chef des finances de Cementos Pacasmayo. Par la suite, il a travaillé pour Zemex Corporation, filiale de Cementos Pacasmayo, située à Atlanta, en Géorgie, occupant la fonction de chef des finances et viceprésident, Expansion des affaires, puis de président. Ignacio est titulaire d’un B.Sc. en commerce et d’un B.Sc. en comptabilité de l’Universidad del Pacifico du Pérou ainsi que d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Stanford. M. Gill est un ingénieur qui compte 48 années d’expérience dans le secteur minier, ayant travaillé principalement dans les secteurs du charbon, du nickel sulfuré et du nickel latérite. Depuis 2002, il agit à titre de conseiller en gestion minière et, de 1990 à 2002, a été gestionnaire des mines pour Inco, à Sudbury. Poste au sein de la Société Administrateur Administrateur depuis 2004 Administrateur 2008 Administrateur 2009 Administrateur 2008 Comité de la santé, de la sécurité, de l’environnement et de la communauté (président) 29 Nom et lieu de résidence Peter Crossgrove Toronto (Ontario) Actions : Options : • 200 953 102 000 Comité de gouvernance et des candidatures Frank Hallam Burnaby (Colombie-Britannique) Actions : Options : • 395 824 503 500 Comité de la santé, de la sécurité, de l’environnement et de la communauté Wayne O’Connor Burlington (Ontario) Actions : Options : • 1 078 862 138 500 Comité de la rémunération Occupation principale M. Crossgrove est président du conseil et chef de la direction intérimaire d’Excellon Resources Inc., producteur de concentré de plomb argentifère et d’argent-zinc. Avant mai 2005, M. Crossgrove était président du conseil de Masonite International Corporation, un fabricant de portes. Il est également administrateur de Barrick Gold Corporation, de QLT Inc., de Dundee REIT et de Pelangio Mines Inc., et est vice-président de Detour Gold Corporation. De plus, M. Crossgrove est administrateur du Partenariat canadien contre le cancer. Il est titulaire d’un diplôme de premier cycle de l’Université McGill et de l’Université Concordia et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université Western Ontario. M. Crossgrove a reçu la Médaille du jubilé de la Reine et est membre de l’Ordre du Canada et membre de l’Ordre de l’Ontario. M. Hallam compte une vaste expérience dans le domaine de l’exploitation et dans le financement d’entreprise au niveau de la haute direction au sein de plusieurs sociétés de ressources inscrites en bourse. Il agit actuellement à titre de chef des finances de MAG Silver Corp. et à titre d’administrateur et de chef des finances de Platinum Group Metals Ltd. M. Hallam a été la clé de voûte du partenariat Western Bushveld intervenu entre Platinum Groupe Metals Ltd. et Anglo Platinum Ltd. Il a également été le fondateur initial de New Millennium Metals Corporation, société devancière de Platinum Group Metals Ltd. De 1994 à 2002, il a été administrateur et chef des finances de Tan Range Exploration Corporation, société axée sur l’exploration et la mise en valeur d’or en Afrique de l’Est, œuvrant avec des groupes comme JCI Limited, Barrick Gold Corporation et Newmont Mining Corporation. Il a été chef de la direction de West Timmins Mining Inc. du 13 septembre 2006 au 7 août 2008 et en a été administrateur du 13 septembre 2006 au 6 novembre 2009. M. Hallam compte également une vaste expérience dans le domaine de l’exploration et la mise en valeur du pétrole et du gaz. Auparavant, il a été un vérificateur auprès de Coopers and Lybrand, spécialisé dans leur secteur minier. Il est comptable agréé et est titulaire d’un diplôme en administration des affaires de l’Université Simon Fraser. M. O’Connor est un homme d’affaires indépendant et a été président du conseil de West Timmins Mining Inc. avant qu’elle regroupe ses activités avec la Société. Il a également été président/chef de la direction et président du conseil de Trelawney Resources Ltd. de septembre 2005 à février 2009, et a été président, chef de la direction et administrateur de Band-Ore Resources Ltd. pendant 15 ans, jusqu’en 2006 lorsqu’elle a fusionné avec Sydney Resources Corporation afin de constituer West Timmins Mining Inc. Poste au sein de la Société Administrateur Administrateur depuis 2009 Administrateur 2009 Administrateur 2009 30 Nom et lieu de résidence Roberto Danino Lima, Pérou Actions : Options : • Aucune* 102 000 Comité de gouvernance et des candidatures Anthony P. Makuch Toronto (Ontario) Actions : Options : 100 000 2 044 300 Michael Kelly Kingston (Ontario) Actions : Options : Aucune 300 000 Brian Hagan Schomberg (Ontario) Actions : Options : Aucune 585 000 Occupation principale M. Danino est actuellement président du conseil suppléant de Hochschild Mining plc (« Hochschild »). Il s’est joint à Hochschild en 1995, et est demeuré en poste jusqu’en 2001 lorsqu’il a quitté pour agir à titre de premier ministre du gouvernement du Pérou, puis à titre d’ambassadeur du Pérou aux États-Unis. Il a rejoint Hochschild en 2006, après avoir agi à titre de vice-président directeur et chef du contentieux du Groupe de la Banque mondiale et de secrétaire général du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRBI). Auparavant, il était associé de Wilmer, Culter & Pickering à Washington, DC, et a travaillé pendant plus de 30 ans en Amérique latine, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il a en outre été chef du contentieux fondateur de la Société interaméricaine d’investissement, branche du secteur privé de la Banque interaméricaine de développement. Il est titulaire d’un diplôme en droits de la Harvard Law School et de la Pontificia Universidad Catolica del Peru. Il a siégé à bon nombre de conseils de société et d’organismes sans but lucratif au Pérou, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Afrique du Sud Anthony P. Makuch est président et chef de la direction de la Société. Il est membre de l’Ordre des ingénieurs de l’Ontario et compte plus de 25 années d’expérience en gestion, en exploitation et en technique dans le secteur minier, car il a géré de nombreux projets au Canada et aux États-Unis, qu’il a fait passer du stade d’exploration avancée au stade de production. Auparavant, il a été premier vice-président et chef de l’exploitation de FNX Mining Corporation. De 1998 à décembre 2005, M. Makuch a occupé plusieurs postes auprès de Dynatec Corporation, dont celui de directeur de l’exploitation et vice-président, Exploitation. M. Makuch a reçu de nombreux prix en matière de sécurité minière. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences (spécialisé en sciences de la terre appliquées) décerné par l’Université de Waterloo ainsi que d’une maîtrise en génie et d’une maîtrise en administration des affaires décernées par l’Université Queen’s. L’université Toronto Rotman School of Business lui a décerné le titre ICD.D de l’institut des administrateurs de sociétés. M. Makuch siège également au conseil de Pembrook Mining Corporation. Premier vice-président, Exploitation de la Société depuis décembre 2009, chef de l’exploitation de High River Gold Mines de 2008 à 2009; vice-président, Exploitation de Diavik Diamond Mines (Rio Tinto) de 2006 à 2008; vice-président, Exploitation minière d’Inco (Thompson Manitoba) de 2005 à 2006; viceprésident de Kinross Gold (mine New Britannia, Snow Lake Manitoba) de 1995 à 2005. Vice-président directeur de la Société depuis novembre 2008; vice-président, Santé et sécurité de la Société de mai 2008 à novembre 2008. Différentes fonctions auprès de FNX Mining, y compris gestionnaire de la mine de McCreedy West d’août 2006 à avril 2007 et administrateur, Santé et sécurité d’avril 2006 à août 2006; administrateur, Santé et sécurité et chef de secteur de Dynatec Corporation de janvier 1992 à mars 2006. Poste au sein de la Société Administrateur Administrateur depuis 2009 Administrateur, président et chef de la direction 2007 Premier viceprésident, Exploitation s.o. Vice-président directeur s.o. 31 Nom et lieu de résidence Eric Kallio Barrie (Ontario) Actions : Options : Aucune 450 000 Mario Stifano Brampton (Ontario) Actions : Options : Aucune 525 000 Alasdair Federico Burlington (Ontario) Actions : Options : 435 000 Merushe Verli Toronto (Ontario) Aucune Actions : Options : 259 300 Mark Utting Newmarket (Ontario Aucune Actions : Options : Aucune 330 000 Christina Ouellette Lively (Ontario) Actions : Options : 6 880 210 000 Poste au sein de la Société Vice-président, Exploration Administrateur depuis s.o. Vice-président et chef des finances s.o. Chef du contentieux et secrétaire général s.o. Vice-président, Finances depuis 2008, contrôleur général de la Société depuis 2007; de 1997 à 2007, il a occupé différentes fonctions au sein de KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., dont tout récemment à titre de gestionnaire principal. Vice-président, Finances et contrôleur général s.o. Vice-président, Relations avec les investisseurs depuis 2008; directeur, Relations avec les investisseurs d’Extendicare REIT de septembre 2007 à mars 2008; directeur, Relations avec les investisseurs de Sherritt International Corp. de juin 2007 à septembre 2007; directeur, Relations avec les investisseurs de Dynatec Corporation de février 2003 à juin 2007. Vice-présidente, Ressources humaines de la Société depuis novembre 2009; directrice des ressources humaines de la Société depuis octobre 2008; gestionnaire des ressources humaines de FNX Mining Co. de 2006 à 2008; gestionnaire des ressources humaines des activités à Sudbury de la coentreprise Dynatec/FNX de 2004 à 2005; gestionnaire des ressources humaines de Domtar, secteur forestier de l’Ontario, de 1998 à 2004. Vice-président, Relations avec les investisseurs s.o. Vice-présidente, Ressources humaines s.o. Occupation principale Vice-président, Exploration de la Société depuis 2008; consultant en géologie de 2004 à 2008 pour plusieurs sociétés, dont Detour Gold Corp. Centerra, Gold Corp., Pelangio Mines, Golden Harp Resources, Goldeye Exploration, Silvermet Resources, Strike Minerals, Baffinland Iron Mines, Verena Minerals Corp. et Roscoe Postel Associates. Vice-président et chef des finances de la Société depuis 2008; vice-président et chef des finances d’Ivernia Inc. de 2005 à 2008; vice-président, Finances d’Investment Administration Sciences Inc. de 2003 à 2005. Avant 2003, il a occupé bon nombre de fonctions de haute finance au sein de Noranda Inc. Chef du contentieux et secrétaire général de la Société depuis 2008; avocat salarié, McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l. de 2002 à 2008. * MM. Rosado, Bustamante et Danino sont des dirigeants de Hochschild Mining PLC, qui est le propriétaire véritable de 130 540 922 actions ordinaires. Globalement, les administrateurs et dirigeants de Lake Shore Gold sont propriétaires, directement ou indirectement, de 4 479 511 actions ordinaires de la Société, soit environ 1,3 % du capital-actions émis et en circulation en date de la présente notice annuelle. Aucun des administrateurs ou des dirigeants de la Société n’a fait l’objet d’une interdiction d’opérations, de pénalités ou de sanctions, ni n’a déclaré faillite au cours des 10 dernières années, et aucun d’entre eux n’a été administrateur ou dirigeant d’une société qui a fait l’objet d’une interdiction d’opérations, de pénalités ou de sanctions ou qui a déclaré faillite au cours des 10 dernières années. Conflits d’intérêts Se reporter à la rubrique « Membres de la direction et autres personnes intéressés dans des opérations importantes » et « Facteurs de risque – Conflits ». 32 COMITÉ DE VÉRIFICATION Charte La charte du comité de vérification est présentée à l’annexe A de la présente notice annuelle. Composition du comité de vérification Le comité de vérification est composé de trois membres indépendants, soit : MM. Arnold Klassen (président), Michael D. Winn et Ignacio Rosado, qui possèdent tous des compétences financières. Expérience et formation pertinentes du comité de vérification M. Arnold Klassen (président du comité de vérification) est un comptable agréé qui compte plus de 30 années d’expérience en comptabilité et en finances, dont 25 dans l’industrie minière. Il a été à l’emploi de Dynatec pendant 20 ans et, de 1994 à 2007, soit avant sa retraite, il y a occupé le poste de vice-président, Finances. De 1977 à 1984, M. Klassen a été à emploi de KPMG où il a obtenu son titre de CA en 1979. De 1984 à 1994, M. Klassen a occupé différentes fonctions de direction en finances au sein de Dynatec Corporation ou des sociétés que celle-ci a remplacées. Il possède une expertise comptable et financière pour comprendre et évaluer des états financiers, les principes comptables appliqués aux états financiers de sociétés de ressources naturelles et les contrôles internes requis pour rendre compte de façon adéquate de la situation financière de la Société. M. Michael D. Winn est actuellement président de Terrasearch Inc., société d’experts-conseils qui fournit une analyse de sociétés du secteur de l’énergie et du secteur minier. M. Winn travaille dans l’industrie pétrolière et gazière depuis 1983 et dans l’industrie minière depuis 1992. Il a complété des cours de niveau supérieur en comptabilité et en finances et a obtenu B.Sc. en géologie de la University of Southern California. M.Winn possède l’expertise commerciale pour comprendre et évaluer des états financiers ainsi que les principes comptables appliqués aux états financiers de sociétés de ressources naturelles et aux contrôles internes requis pour présenter avec exactitude la situation financière de la Société. M. Ignacio Rosado est chef des finances de Hochschild Mining Group depuis 2005. Auparavant, il a été premier directeur de mission, Amérique latine pour McKinsey & Company de 2000 à 2005. Il a commencé sa carrière dans le domaine bancaire et a travaillé pour Banco Wiese Sudameris au Pérou (de 1992 à 1994) et pour Banco de Crédito del Peru. M. Rosado détient un M.B.A. de la University of Michigan Business School et un B.Sc. en économie de la Universidad del Pacífico au Pérou. Il possède l’expertise comptable et financière pour comprendre et évaluer des états financiers, les principes comptables appliqués aux états financiers de sociétés de ressources naturelles et les contrôles internes requis pour présenter avec exactitude la situation financière de la Société. Surveillance du comité de vérification Politiques et procédures en matière d’approbation préalable La Société a adopté une politique stipulant que le comité de vérification doit approuver au préalable tous les services non liés à la vérification fournis par les vérificateurs externes. Honoraires versés aux vérificateurs externes a) Honoraires de vérification b) Honoraires liés à la vérification c) Honoraires liés aux services fiscaux d) Ensemble des autres honoraires 2009 182 900 $ 150 415 $ 4 250 $ -- $ 337 565 $ 2008 178 500 $ -- $ 66 625 $ -- $ 245 125 $ 33 Les honoraires liés à la vérification pour 2009 ont été payés pour le travail effectué relativement au prospectus simplifié de la Société déposé en février 2009 et le travail effectué relativement à la circulaire déposée par West Timmins Mining Inc. (« West Timmins ») dans le cadre de l’acquisition des actions ordinaires de West Timmins par la Société. Les honoraires liés aux services fiscaux engagés en 2009 et 2008 représentent des conseils à l’égard de diverses questions fiscales et de l’assistance dans l’établissement des déclarations de revenus pour l’exercice terminé le 31 décembre 2007. POURSUITES La Société n’a pas connaissance de poursuites importantes réelles ou envisagées auxquelles elle serait partie ou qui viseraient ses biens. MEMBRES DE LA DIRECTION ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES La participation de la direction de la Société et d’autres personnes dans des opérations importantes et dans des opérations comprenant la rémunération de services est communiquée à la rubrique « Opérations entre parties apparentées » dans le rapport de gestion de la Société du 31 décembre 2009. Se reporter à la rubrique « Renseignements supplémentaires ». AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES L’agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres pour les actions ordinaires au Canada est Services aux investisseurs Computershare inc. à ses bureaux principaux de Toronto. CONTRATS IMPORTANTS Sauf pour ce qui est des contrats conclus dans le cours normal des affaires, le seul autre contrat important conclu par la Société au cours du dernier exercice terminé, ou avant celui-ci, qui est important et toujours en vigueur est la convention relative à l’alliance stratégique de Hochschild. Convention relative à l’alliance stratégique Dans le cadre d’un placement dans la Société par Hochschild Mining Holdings Ltd. (filiale en propriété exclusive de Hochschild Mining plc) (« Hochschild »), la Société a conclu une convention relative à une alliance stratégique (la « convention relative à l’alliance stratégique ») avec Hochschild en date du 22 février 2008 (modifiée le 16 avril 2008). La convention relative à l’alliance stratégique régit ce que peuvent faire les parties, notamment en ce qui a trait à la négociation future des titres et aux occasions d’affaires. Voici les principales modalités de la convention relative à l’alliance stratégique. • • • • Avant le 22 novembre 2010, Hochschild ne peut pas avoir la propriété de plus de 40 % des actions de la Société compte tenu de la dilution. Hochschild a le droit de nommer un certain nombre d’administrateurs au conseil d’administration de la Société, proportionnellement à ses avoirs dans la Société. Hochschild détient un droit préférentiel de souscription à l’égard des émissions de titres par la Société, sous réserve de certaines exceptions, jusqu’à concurrence de la participation d’Hochschild à ce moment dans la Société, compte tenu de la dilution. Hochschild accordera à la Société un droit de premier refus à l’égard de certaines ventes sans lien de dépendance de plus de 10 % des actions alors émises et en circulation au moment en question et à l’égard de certaines occasions d’affaires offertes à Hochschild; et la Société accordera à Hochschild certains droits relativement à des coentreprises et des actifs qu’elle peut vendre. 34 INTÉRÊTS DES EXPERTS Les rapports techniques présentés ci-dessous, dont sont tirés certains renseignements techniques portant sur les projets miniers de Lake Shore Gold sur un terrain important pour Lake Shore Gold et qui sont intégrés par renvoi dans la présente notice annuelle, ont été établis conformément au Règlement 43-101. Projet de la mine Timmins – Robert Kusins, géo., Jacques Samson, géo., Heather Miree, géo., Todd Fayram, ing. et George Darling, ing., ont rédigé un rapport conformément au Règlement 43-101 pour Lake Shore Gold intitulé « Updated NI 43-101 Technical Report on the Timmins Mines Property, Ontario, Canada » daté du 1er octobre 2009. Coentreprise Thunder Creek – David H.R. Powers, H.B.Sc., géo., a rédigé un rapport conformément au Règlement 43-101 pour Lake Shore Gold et West Timmins intitulé « A Technical Review and Report of the « Thunder Creek Property » Bristol and Carscallen Townships Porcupine Mining Division, Ontario, Canada » daté du 29 juillet 2009. Complexe Bell Creek – David H.R. Powers, H.B.Sc., géo., a rédigé un rapport conformément au Règlement 43-101 pour Lake Shore Gold intitulé « A Technical Report for the Bell Creek Complex Properties’ Exploration Diamond Drill Programs, August 2005 to July 2009, Hoyle Township Porcupine Mining Division, Ontario, Canada » daté du 30 septembre 2009. Chacune des personnes nommées ci-dessus est une « personne qualifiée » au sens du Règlement 43-101, et a été chargée de rédiger les rapports techniques portant sur Lake Shore Gold dont il est question dans la présente notice annuelle et qui y sont intégrés par renvoi. À l’exception de Robert Kusins, de Jacques Samson et de Heather Miree, qui sont des employés ou d’anciens employés de Lake Shore Gold et qui détiennent des options dans le cadre du régime d’options d’achat d’actions des employés de Lake Shore Gold, à la connaissance de Lake Shore Gold, aucune des personnes susmentionnées ne détient de titres de Lake Shore Gold ou d’un membre du groupe de Lake Shore Gold ou d’une personne ayant des liens avec celle-ci ni ne détenait de tels titres au moment où ils ont rédigé les rapports susmentionnés, ni après la rédaction de ces rapports, ni n’a reçu de participation directe ou indirecte dans des titres de Lake Shore Gold ou d’un membre du groupe de Lake Shore Gold ou d’une personne ayant des liens avec celle-ci dans le cadre de la rédaction des rapports en questions. À la date des présentes, les options détenues par Robert Kusins, Jacques Samson et Heather Miree représentent moins de 1 % des actions ordinaires de Lake Shore Gold émises. À l’exception de Robert Kusins, de Jacques Samson et de Heather Miree, aucune des personnes susmentionnées n’a de participation directe ou indirecte dans Lake Shore Gold, un membre du groupe de Lake Shore Gold ou une personne ayant des liens avec celle-ci ni dans les biens de Lake Shore Gold, ni ne devrait être élue, nommée ou embauchée à titre d’administrateur, de dirigeant ou d’employé de Lake Shore Gold ou de l’un des membres de son groupe ou d’une personne ayant des liens avec celle-ci. Le mandat de Deloitte & Touche s.r.l. à titre de vérificateurs de Lake Shore Gold a été renouvelé le 5 mai 2009, et Deloitte & Touche s.r.l. a avisé Lake Shore Gold qu’elle est indépendante au sens des règles d’éthique professionnelles de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES Des renseignements supplémentaires portant sur la Société, notamment la rémunération et l’endettement des administrateurs et des dirigeants, les principaux porteurs des titres de la Société et des titres autorisés à être émis dans le cadre de régimes de rémunération en actions, figurent dans la circulaire d’information de la Société pour ses récentes assemblées annuelles des actionnaires qui ont compris l’élection des administrateurs et qui se trouvent sur le site Web de la Société à l’adresse www.lsgold.com ou sous le profil de la Société sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com. D’autres renseignements financiers sont présentés dans le rapport de gestion de la Société du 31 décembre 2009 et dans les états financiers consolidés vérifiés de la Société pour l’exercice terminé le 31 décembre 2009, lesquels documents ont tous été déposés sur SEDAR. 35 GLOSSAIRE Les termes techniques suivants utilisés dans la présente notice annuelle ont le sens qui leur est donné ci-dessous. Aéromagnétique/magnétique aéroporté – Mesure du champ magnétique terrestre depuis un aéronef afin d’enregistrer les caractéristiques magnétiques des roches. Affleurement – Socle rocheux visible à la surface. Analyse – Analyse permettant d’établir la présence, l’absence ou la quantité des composés chimiques. Argent aurifère – Lingots d’or et d’argent non raffinés, qui le seront par la suite pour obtenir un métal pratiquement pur. Arsénopyrite – Minéral arsénical le plus courant et principal minerai d’arsenic; présent dans plusieurs gisements de minerai sulfuré, plus particulièrement ceux renfermant du plomb, de l’argent et de l’or. Au – Or. Basalte – Roche volcanique extrusive composée principalement de plagioclase, de pyroxène et de quelques olivines. Biotite – Minéral lithogénétique commun dans les roches cristallines, soit sous forme de cristal d’origine dans les roches ignées, soit de produits métamorphiques dans le gneiss et le schiste; un composant détritique des roches sédimentaires. Brèche – Roche fragmentée composée d’éléments anguleux. Broyeur à boulets – Cylindre en acier chargé de boulets d’acier alimenté en minerai concassé; le broyeur à boulets tourne autour d’un axe, de sorte que les boulets tombent sur le minerai et le broient. Carbonate – Roche formée principalement de carbonate de calcium (CaCo3). Carotte – Long morceau de roche de forme cylindrique, ayant environ un pouce de diamètre, retiré du sol par forage au diamant. Cartographie – L’art et la science de la représentation sur une carte des observations géologiques. Ceinture – Série de gisements de minéraux situés à proximité les uns des autres, ayant souvent une origine commune. Chalcopyrite – Minerai de cuivre composé de cuivre, de fer et de soufre. Ce minéral possède des caractéristiques très semblables à celles de la marcasite; il ternit facilement; sa couleur passe du bronze ou au jaune cuivré au brun jaunâtre ou grisâtre; sa trace est foncée; et il est plus léger et plus dur que l’or. Chert – Roche siliceuse compacte qui ressemble à du verre composée de divers types de silice (opaline ou calcédonieuse). Circuit – Installation de traitement servant à extraire les minéraux de valeur du minerai de sorte à les traiter et à les vendre. Circuit de récupération par gravité – Matériel employé dans une usine pour récupérer l’or du minerai en tirant parti de la différence de masse volumique entre l’or et la roche encaissante. On utilise généralement des tables à secousse, des spirales, etc. Cisaillement – Zone planaire de roche déformée causée par le mouvement de la roche. Claim minier/Concession minière - Zone conférant des droits miniers d’exploration et d’exploitation à un titulaire inscrit conformément aux lois d’un territoire. Cuivre – Métal commun ductile et malléable qui se prête à plusieurs usages en construction (tuyaux, fils) et dans les appareils électroniques, en raison de sa grande conductivité électrique et thermique ainsi qu’en raison de sa bonne résistance à la corrosion. Cyanuration – Procédé de récupération des grains d’or et d’argent visibles du minerai concassé ou broyé, par dissolution de l’or et de l’argent contenus dans une faible solution au cyanure. Ce procédé peut être exécuté dans un réservoir à l’intérieur d’une usine ou en tas à l’extérieur. 36 Dilution – L’effet de la présence inévitable de stériles ou de minerais à faible teneur dans le minerai de la mine, réduisant la teneur récupérée. Direction – Direction ou orientation d’une structure géologique. Dyke – Corps tabulaire de roche ignée qui recoupe la strate encaissante à un angle prononcé. Échantillon – Petite partie d’une roche ou d’un gisement minéral prélevé de sorte à en déterminer la teneur métallique par voie d’analyse. Échantillonnage au sol – Collecte systématique d’échantillons de sol à différents emplacements afin d’en étudier la répartition des valeurs géochimiques. Épithermal – Gisement hydrothermal formé à proximité de la surface à une température et à une pression peu élevée. Faille – Fracture dans la roche accompagnée du déplacement de deux compartiments au plan vertical ou horizontal. Feldspath – 1. Constituant 60 % de la croûte terrestre, le feldspath est présent dans tous les types de roche et se décompose pour former la majeure partie de l’argile dans le sol, notamment la kaolinite. 2. Groupe de minéraux qui comprend l’albite, l’andésine, l’anorthite, l’anorthose, la banalsite, la buddingtonite, la bytownite, la kasolite, l’hyalophane, la labradorite, la microcline, l’oligoclase, l’orthose, le paracelsian, le plagioclase, la reedmergnerite, la sanidine et la slawsonite. Felsique – Roche ignée composée principalement de feldspath et de quartz. Filon – Mince intrusion en nappe déposée dans une fissure ou une fracture, qui renferme généralement du quartz; un petit filon ou un réseau de filons. Filon-couche – Corps tabulaire de roche ignée qui repose sur la dernière strate. Forage au diamant/trou de forage – Méthode pour obtenir une carotte cylindrique de roche en forant à l’aide d’une couronne au diamant. Formation – Unité rocheuse pouvant être repérée grâce à ses caractéristiques lithologiques et à sa position stratigraphique. Gabbro – Roche ignée intrusive cristalline à grains de fin à grossier et de couleur foncée, composée principalement de plagioclase calcique, de clinopyroxène et parfois d’olivine. Galène – Minerai de plomb, présent avec la sphalérite dans les filons hydrothermaux de même que dans les roches sédimentaires sous forme de gisement de substitution; une source importante de plomb et d’argent. Géochimie/géochimique – Étude des variations des éléments chimiques se trouvant dans les roches et dans le sol. Géologie/géologique – Étude de l’histoire et de l’évolution de la Terre, surtout par l’étude des caractéristiques des roches. Géophysique – Étude de la terre au moyen de méthodes physiques quantitatives par des levés menés au sol, dans les airs (à bord d’un aéronef à voilure fixe ou d’un hélicoptère) ou dans un trou de sonde ou de forage. Grammes par tonne (g/t) – Unité de mesure communément utilisée pour quantifier la concentration de métaux précieux. Hectare – Carré dont chaque côté mesure 100 mètres. Igné – Classification de roches formées à la suite de la consolidation d’un état en fusion. Intrusif/intrusions – Roches ignées qui pénètrent des formations rocheuses déjà constituées. Jeu de filons – Filons de minerai métallifère. Levé magnétique – Levé géophysique de la surface terrestre visant à mesurer les variations du champ magnétique qu’entraîne la composition de différents types de roches et de structures géologiques. 37 Lixiviation – Méthode d’extraction de l’or dans un minerai par une solution chimique contenant généralement du cyanure. Lixiviation au carbone – Procédé au cours duquel des particules de charbon actif granulaires de taille supérieure aux particules de minerai broyé sont ajoutées à la pulpe de minerai. La lixiviation par cyanuration et l’adsorption des métaux précieux sur le charbon actif surviennent de manière simultanée. Le charbon actif chargé est tamisé mécaniquement pour le séparer de la pulpe de minerai stérile, puis il est traité pour extraire les métaux précieux et préparé en vue d’une réutilisation. Mafique – Roche ignée composée en grande partie de fer de couleur foncée et de métasilicate de manganèse. Métal de base – Métal comme le cuivre, le plomb, le nickel, le zinc ou le cobalt. Métallurgie – La science et la technologie de l’extraction des métaux de leurs minerais et de l’affinage des métaux. Métamorphisme/métamorphique – Phénomène par lequel la composition de la roche est modifiée par la chaleur et la pression; une catégorie de roche modifiée par le métamorphisme. Méthode du charbon en pulpe – Procédé au cours duquel les particules de charbon actif granulaires de taille supérieure aux particules de minerai broyé sont ajoutées à la pulpe de minerai après une lixiviation primaire au cyanure. L’adsorption de métaux précieux se fait sur le charbon actif provenant de la liqueur-mère au cyanure. Mine à ciel ouvert – Mine qui est située entièrement en surface, aussi appelée exploitation en découverte. Minerai – Roche contenant des minéraux ou des métaux pouvant être extraits de façon rentable en vue d’en tirer un profit. Minéralisation – La concentration de métaux et de leurs composés chimiques dans un corps rocheux. Or – Métal précieux, pesant, mou, ductile, malléable dont on se sert en joaillerie, en dentisterie, dans les appareils électroniques et qui sert de valeur de placement. Orogène/orogénie – Ceinture de déformation rocheuse découlant de la formation de failles et de plis accompagnée à bon nombre d’endroits de roches métamorphiques et intrusives qui donnent naissance aux montagnes. Le processus menant à la formation de montagnes. Pendage – Angle d’inclinaison d’une strate par rapport à l’horizontal. Phase d’entretien – Statut d’une exploitation minière dont l’extraction a été suspendue, mais où la remise en état et la fermeture du terrain n’ont pas commencé. L’usine et le matériel connexe font l’objet d’un entretien et d’une surveillance jusqu’à la reprise des activités. Pile de stockage – Minerai abattu accumulé à la surface, avant le traitement ou l’expédition. Pli – Courbure ou ondulation de la strate rocheuse. Porphyre – Roche composée de grands cristaux incrustés dans une masse plus compacte à grains plus fins. Prospection – L’art et la science de la recherche de gisements minéraux. Protérozoïque – Partie récente du Précambrien de 2 450 à 570 millions d’années. Pyrite – Minéral sulfuré ferrique de couleur jaune ayant normalement peu de valeur. Souvent appelé l’or des fous. Pyroxène – Silicate de calcium/sodium ferromagnésien. L’une des principales roches menant à la formation de minéraux. Quartz – Minéral composé de dioxyde de silicium. Récupération – Terme employé en métallurgie des procédés pour désigner la proportion de matière valorisable obtenue après le traitement de minerai. La récupération est généralement exprimée en pourcentage du métal valorisable dans le minerai récupéré par rapport à la quantité totale de métal valorisable dans le minerai. 38 Remise en état – Restauration d’un emplacement après la fin des activités d’extraction ou d’exploration. Rendement net à la sortie de la fonderie – Type de paiement de redevance dans le cadre duquel le titulaire de la redevance touche un pourcentage fixe du produit d’exploitation d’un terrain ou d’une exploitation. Résidus – Matière obtenue après l’extraction de tous les métaux présentant un intérêt économique du minerai au cours du traitement. Schiste – Roche métamorphique feuilletée dont les grains sont plus ou moins parallèles; généralement formée par cisaillement. Sédiment – Matériau solide qui, avant de se déposer, était en suspension dans un liquide. En règle générale, un matériau solide clastique transporté et déposé par l’effet du vent, de l’eau ou de la glace, formé par précipitation chimique à partir d’une solution, ou secrété par des organismes et qui s’agglomère en couches en dépôts meubles. Sédimentaire – Terme ayant trait à des sédiments ou qui en contient ou qui a été formé par le dépôt de ceux-ci. Sphalérite – Minerai de zinc composé de zinc et de soufre. Sa masse volumique est comprise entre 3,9 et 4,1. Structure/structural – Terme ayant trait à la structure géologique, comme les plis, les failles, etc. Sulfure/sulfuration – Groupe de minéraux qui renferme au moins un métal combiné avec du sulfure ou de la roche qui a subi une sulfuration. Teneur – Quantité de métal dans chaque tonne de minerai, exprimée en gramme par tonne de métaux précieux. Teneur limite – Teneur minimale en métal à partir de laquelle une tonne de roche peut être traitée de manière rentable. Teneur après récupération – Teneur en métal réellement obtenue par suite du procédé métallurgique et du traitement du minerai, selon les résultats observés ou les essais en laboratoire. Ultramafique – Roche ignée de couleur foncée contenant moins de 45 % de silice et qui se caractérise par la présence de minéraux mafiques, comme l’olivine, l’amphibole et le pyroxène. Usine de traitement – Usine dans laquelle le minerai est broyé finement et soumis à un traitement physique ou chimique pour en extraire le métal valorisable. Volcanique – Terme descriptif des roches provenant de l’activité volcanique. Zone de cisaillement – Terme géologique employé pour décrire une zone géologique dans laquelle s’est produit un cisaillement à large échelle. 39 Annexe A LAKE SHORE GOLD CORP. (la « Société ») CHARTE DU COMITÉ DE VÉRIFICATION OBJET La fonction principale du comité de vérification consiste à aider le conseil à s’acquitter de ses responsabilités de surveillance en examinant les informations financières devant être fournies aux actionnaires et aux autres personnes, les systèmes de contrôle interne et les systèmes de gestion de l’information établis par la direction ainsi que le processus de vérification interne et externe de la Société et en surveillant le respect des exigences juridiques et réglementaires de la Société en ce qui a trait à ses états financiers. Le comité de vérification est responsable devant le conseil. Dans le cadre de l’accomplissement de son mandat spécifique aux termes des présentes, le comité de vérification doit maintenir une voie de communication ouverte entre les vérificateurs externes et le conseil de la Société. Les responsabilités d’un membre du comité de vérification s’ajoutent à ses fonctions en tant que membre du conseil. Toutefois, rien dans la présente charte ne confère à un membre du comité une norme plus élevée de soin et de diligence que celle qui s’applique aux administrateurs, en tant que groupe ni rien ne doit être interprété comme tel. Le comité de vérification ne planifie pas de vérification ni n’en effectue, ni ne garantit l’exactitude ou l’exhaustivité des états financiers ou de la présentation des renseignements financiers de la Société ni ne garantit le respect des pratiques comptables généralement reconnues, puisque ces responsabilités relèvent de la direction. Questions de procédure Le comité de vérification fait ce qui suit : a) se réunit au moins tous les trimestres, soit par conférence téléphonique ou en personne; b) invite les vérificateurs externes de la Société, le chef des finances et toute autre personne qu’il juge nécessaire afin d’assister à ses réunions; c) communique au conseil les décisions et les mesures importantes qu’il a prises, ainsi que les recommandations qu’il juge appropriées; d) peut effectuer ou autoriser des enquêtes portant sur des questions qui relèvent de ses responsabilités; e) peut retenir les services de conseillers indépendants et d’autres conseillers comme il le juge nécessaire afin de s’acquitter de ses responsabilités et peut fixer la rémunération des conseillers dont il retient les services; f) peut communiquer directement avec le chef des finances et avec les autres membres de la direction ayant la responsabilité du processus de vérification interne et externe ainsi que communiquer directement avec les vérificateurs internes et externes; g) approuve au préalable les services non liés à la vérification devant être effectués par les vérificateurs externes en conformité avec les politiques et les procédures en matière d’approbation préalable du comité, laquelle approbation préalable doit être ratifiée par le conseil. Le comité de vérification peut déléguer certaines fonctions liées à l’approbation préalable des services non liés à la vérification à l’un ou plusieurs de ses membres indépendants s’il adopte d’abord des politiques et des procédures particulières à cet effet et sous réserve que cette décision soit présentée à l’ensemble du comité de vérification afin d’être approuvée à sa prochaine réunion. 40 RESPONSABILITÉS Vérificateurs externes La responsabilité principale du comité de vérification est de sélectionner, de nommer, de destituer, de fixer la rémunération et de surveiller les vérificateurs externes, sous réserve de l’approbation de l’ensemble du conseil. À cette fin, le comité de vérification peut consulter la direction. Les vérificateurs externes rendent compte directement au comité de vérification. Le comité de vérification fait également ce qui suit : a) formule des recommandations au conseil quant à ce qui suit : (i) renouveler ou non le mandat des vérificateurs externes actuels pour l’année suivante et, si leur mandat n’est pas renouvelé, sélectionner et recommander des vérificateurs externes substituts qualifiés, (ii) la rémunération payable aux vérificateurs externes; b) résout les divergences d’opinion, s’il en est, entre la direction et les vérificateurs externes relativement à l’information financière; c) donne au conseil les recommandations et les rapports qu’il juge appropriés relativement aux états financiers de la Société; d) prend les mesures raisonnables afin de confirmer l’indépendance des vérificateurs externes, notamment l’approbation préalable des services non liés à la vérification que les vérificateurs externes fournissent à la Société ou à ses filiales, s’il y a lieu; e) confirme que les vérificateurs externes constituent un « cabinet de vérification participant » aux fins du Règlement 52-108 sur la surveillance des vérificateurs et qu’ils respectent les règlements en vigueur; f) revoit et évalue le rendement des vérificateurs externes; g) revoit et approuve la politique en matière d’embauche de la Société à l’égard des associés et des employés ainsi que des anciens associés et employés des vérificateurs externes de la Société. Processus de vérification et d’examen et résultats de vérification et d’examen Dans le cadre de son mandat, le comité de vérification reçoit les états financiers de la Société, en examine l’exhaustivité, l’exactitude et la présentation afin de s’assurer qu’ils présentent de façon juste la situation financière de la Société ainsi que les risques auxquels elle est confrontée et qu’ils sont établis en conformité avec les principes comptables généralement reconnus. Pour ce faire, le comité de vérification fait ce qui suit : a) évalue l’étendue et la portée générale de l’examen des vérificateurs externes, notamment leurs lettres de mission et les changements importants aux pratiques et principes comptables et de vérification de la Société; b) consulte la direction relativement au caractère convenable du système interne de contrôle financier et de vérification, des procédures de vérification interne et des résultats de ces vérifications; c) s’assure que les vérificateurs externes disposent d’un accès complet et sans restriction aux renseignements requis et qu’ils ont la coopération de la direction; 41 d) examine avec les vérificateurs externes le processus et les normes de vérification, de même que les modifications réglementaires ou apportées par la Société aux pratiques et aux conventions comptables et les répercussions financières de ces modifications, et procède au choix ou à la mise en œuvre des conventions comptables appropriées; e) examine avec les vérificateurs externes et, au besoin, avec les conseillers juridiques, les litiges, les réclamations ou les éventualités, notamment les cotisations fiscales, qui pourraient avoir une incidence défavorable sur la situation financière de la Société et la manière dont ces questions sont présentées dans les états financiers; f) examine la pertinence et la divulgation des questions hors bilan; g) examine la divulgation des opérations entre personnes apparentées; h) reçoit et revoit, avec les vérificateurs externes, le rapport de vérification dressé par ceux-ci et les états financiers vérifiés; i) formule des recommandations au conseil en ce qui a trait à l’approbation des états financiers vérifiés; j) rencontre les vérificateurs externes, sans la présence de la direction, afin d’examiner l’intégrité de l’information financière de la Société, notamment la clarté de l’information financière divulguée et le degré de prudence ou d’audace des conventions comptables et des estimations, les difficultés ou les différends importants rencontrés dans le cadre de l’obtention de renseignements, la justesse des contrôles internes de l’information financière, la justesse des procédures et contrôles de la divulgation et la mesure dans laquelle la Société s’est conformée aux recommandations antérieures formulées par les vérificateurs externes; k) enjoint à la direction de mettre en œuvre les modifications que le comité de vérification juge appropriées, sous réserve de l’obtention des approbations requises de la part du conseil suivant son examen; l) rencontre au moins chaque année les vérificateurs externes, sans la présence de la direction, et fait un rapport au conseil lors de ces réunions. États financiers intermédiaires Le comité de vérification fait ce qui suit : a) examine chaque année la pratique adoptée par la Société relativement à l’examen des états financiers intermédiaires par les vérificateurs externes; b) effectue tous les examens et toutes les discussions, avec les vérificateurs externes et la direction, qu’il juge appropriés; c) examine les états financiers intermédiaires avec les vérificateurs externes; d) formule des recommandations au conseil en ce qui a trait à l’approbation des états financiers intermédiaires. 42 Relation avec la direction Le comité de vérification a comme responsabilité principale de superviser les mesures prises par la direction à tous les niveaux de la gestion et de l’information financière. Le comité de vérification fait ce qui suit : a) revoit les états financiers annuels et intermédiaires, le rapport de gestion et les communiqués portant sur les bénéfices de la Société, le cas échéant, avant que celle-ci ne divulgue ces renseignements au public; b) examine tous les renseignements financiers d’intérêt public de la Société provenant des états financiers de la Société, si ces états financiers n’ont pas été examinés précédemment par le comité, avant que ces renseignements ne soient rendus publics par la Société et, à cette fin, le chef des finances assume la responsabilité de fournir les renseignements nécessaires au comité de vérification dans le cadre de son examen; c) examine, avec la direction, les risques financiers importants, le plan que la direction a mis en œuvre afin de contrôler et de traiter ces risques et le succès de la direction à se conformer au plan; d) consulte, annuellement, et autrement au besoin, le chef de la direction et le chef des finances de la Société au sujet du caractère adéquat des systèmes de contrôle interne de l’information financière divulguée et des procédures et contrôles de divulgation et examine toute violation ou lacune; e) obtient les attestations relatives aux dépôts annuels et intermédiaires du chef de la direction et du chef des finances relatives aux systèmes de contrôle interne de l’information financière divulguée et aux procédures et contrôles de divulgation, selon ce qui est jugé approprié; f) examine la réponse de la direction à l’égard des recommandations et des rapports écrits importants donnés par les vérificateurs externes et la mesure dans laquelle ces recommandations ont été appliquées par la direction; g) examine, au besoin, avec la direction, les états financiers annuels, les états financiers trimestriels, le rapport de gestion, les notices annuelles, les informations financières prospectives ou l’information pro forma et les autres renseignements financiers se trouvant dans les documents d’information continue; h) revoit avec la direction le respect par la Société des lois et des règlements applicables portant sur des questions relatives à l’information financière; i) examine avec la direction les modifications réglementaires proposées et leurs répercussions sur la Société; j) examine, au besoin, avec la direction, la charte du comité de vérification et approuve la divulgation de celle-ci, de même que la divulgation relative au comité de vérification exigée dans la notice annuelle et la circulaire d’information de la Société ainsi que sur le site Web de celle-ci. COMPOSITION Le comité de vérification sera composé de trois administrateurs, qui sont tous des administrateurs qui ne sont pas des dirigeants ou des employés de la Société ou d’une de ses filiales. En outre, les membres du comité de vérification respecteront les exigences prescrites relatives à l’indépendance, à la compétence financière et à l’expérience et auront les aptitudes et/ou l’expérience pertinentes dans les champs de responsabilité du comité, tel qu’il est requis par les lois sur les valeurs mobilières applicables à la Société, y compris celles d’une bourse à la cote de laquelle les titres de la Société sont négociés. 43 Nomination des membres du comité Les membres du comité seront nommés ou confirmés par le conseil annuellement et demeureront en poste au gré du conseil. Vacance Lorsqu’une vacance survient en tout temps au comité, elle peut être comblée par le conseil. Le conseil doit combler une vacance si le nombre de membres du comité est inférieur au nombre minimal d’administrateurs nécessaire pour le comité. Présidence du comité Le conseil nommera un président pour le comité de vérification. STRUCTURE ET ACTIVITÉS Absence de présidence du comité Si le président d’un comité est absent lors d’une réunion du comité, l’un des autres membres du comité présent à la réunion sera choisi par le comité pour présider la réunion. Secrétaire du comité Lors de chaque réunion, le comité nommera un secrétaire qui ne doit pas nécessairement être un administrateur de la Société. Réunions Le président du comité ou le président du conseil ou deux de ses membres peut convoquer une réunion du comité. Quorum Le quorum sera constitué d’une majorité des membres nommés par le comité. Avis de convocation aux réunions Le président du comité fournira un avis de convocation écrit de l’heure et du lieu de chaque réunion (y compris par télécopieur ou par courriel) à chaque membre du comité au moins 24 heures avant l’heure fixée pour cette réunion. Un membre peut renoncer, de la façon qu’il juge appropriée, à l’avis de convocation à une réunion. La présence d’un membre à une réunion constitue une renonciation du droit de recevoir un avis de convocation à l’assemblée, sauf lorsqu’un membre assiste à une réunion pour s’opposer à une opération au motif que la réunion n’est pas régulièrement convoquée. Le président veillera également à ce que l’ordre du jour de la réunion et tous les documents requis devant être examinés par les membres du comité soient remis aux membres dans un délai suffisant, ou que cette exigence ait fait l’objet d’une renonciation. Présence des dirigeants de la Société aux réunions Le président du comité ou deux membres du comité peuvent inviter un ou plusieurs dirigeants de la Société à assister aux réunions du comité. 44 Délégation Le comité peut, à son appréciation, déléguer la totalité ou une partie de ses fonctions et responsabilités à un sous-comité, à la direction ou, dans la mesure autrement autorisée par les régimes, les lois ou les règlements applicables, à tout autre organisme ou personne. Procédures et registres Sous réserve des règlements ou documents constitutifs de la Société, le comité établira ses propres procédures aux réunions et peut tenir des réunions par téléphone et conserver des registres de ces procédures. PLAINTES Le comité de vérification a mis en œuvre des procédures relativement à : a) la réception, l’archivage et le traitement des plaintes reçues par la Société relativement à la comptabilité, aux contrôles comptables internes ou aux questions de vérification; b) la présentation sous pli confidentiel et anonyme de préoccupations ayant trait aux questions comptables ou de vérification douteuses par les employés de la Société. Les plaintes concernant la comptabilité, les contrôles comptables internes ou les questions de vérification peuvent être déposées de la manière énoncée dans la politique de dénonciation de la Société portant sur la comptabilité, les contrôles internes ou les questions de vérification. Les plaintes peuvent être déposées de façon anonyme et, si tel n’est pas le cas, l’identité de la personne déposant la plainte demeurera confidentielle. Sur réception d’une plainte, le président du conseil effectuera une enquête initiale ou désignera un membre du comité de vérification pour ce faire. Les résultats de l’enquête initiale seront présentés au comité de vérification afin que celui-ci décide des enquêtes et des mesures supplémentaires à effectuer et à prendre. Les plaintes déposées et les mesures ou les décisions prises en conséquence seront consignées et conservées dans les registres du comité de vérification pendant trois ans. Le comité de vérification revoit la politique de dénonciation chaque année. COMMUNICATION DE RAPPORTS ET ÉVALUATION Le comité de vérification rendra compte au conseil d’administration. Le comité de vérification examinera sa charte et effectuera une évaluation de son rendement et du rendement du président du comité annuellement. Le comité doit rendre compte des résultats de cet examen et de cette évaluation au comité des nominations et de gouvernance, y compris les recommandations de modification (le « rapport annuel du comité »). DATE DU DERNIER EXAMEN PAR LE CONSEIL La présente charte a été examinée et approuvée par le conseil en août 2009. 45