deux cent neuf anciennes familles subsistantes

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deux cent neuf anciennes familles subsistantes
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XI ou 19.11.1802) ; Rivière-Salée : une habt suc de 150ha, (Me Bonifay, 15.3.1806) ; Saint-Pierre :
la msn « le Café Américain », 30.000L, (Me Catala, 8.2.1793) ; la msn « le Café Américain »,
32.000L, (Me Catala, 6.8.1798) ; la msn « le Café Américain », 32.000L, (Me Catala, 17.8.1798) ; une
msn, 35.000L, (Me Damaret père, 11.9.1798) ; un imm, 15.000F, (Me Bonafon, 3.11.1827) ; Trou-auChat: une habt caf de 27ha 21a 22ca, 69.000L, (Me Sergent, 13.5.1783).
Alliances : d’Arnaud LMTM 1799 , de Béraud de Courville 1860 , Boulen 1872 , de Bourboulon
1872 , Bureau de L’Ecotay /1848 , Campan PAP 1819 , Colardeau BT 1892 , Cruzeau SP 1843 ,
Delrieu GBY 1886, PAP 1892 , Dove 1802 , Dyel de Graville MART 1678 , Fillassier Davidon /1769,
Gaigneron Morin LMTM 1805 , Geffrier vers 1773 , Girardin de Montgérald FR 1715 , Giraud de
Cursolles LMTM 1704 , Godemard PAP 1767 , de Grandseigne d’Hauterive 1877 , Guibert de
Longuemaison SPF 1779 , Guyot 1887 , Guys /1848 , Hodebourg LMTM 1774 , Hurault TAC 1721 ,
Hurault de Gondrecourt /1812 , de Jaham LMTM 1802 , Jarday Desmarinières /1676 , de La Coste
1813 , de La Sonde /1652 , Legrain de Richemont SPF 1829 , Le Merle de Beaufond 1851 , Le
Pelletier Grandair FR 1800 , de Longueau de Saint-Michel 1878 , de Lonvilliers de Bellebrune , de
Lonvilliers de Poincy 1712 , de Louvier /1843 , Magnier de La Chasse Vérigny , Martin de La
Martinière SPF 1812 , Nesty BT 1861 , du Parc 1825 , de Pichery BT 1849 , Pléjot du Joncheray ,
Poidevin 1858 , Préponnier 1837 , Rools de Gourselas LMTM 1766 , Roze 1887 , Tartanson des
Ruisseaux FR 1796 , Truchard /1836 , Desvergers de Sannois LMTM 1739.
Filiation directe :
I - Pierre Le Merle, dit La Sonde (surnom qui vraisemblablement évoque le métier de maîtrechirurgien et qui doit-être étranger au nom de famille de son épouse), recensé à la Martinique dès
1660, né vers 1617 (plutôt âgé de 47 ans au recensement de 1664 au lieu de 27 ans comme indiqué
dans ce document, son fils aîné Jean étant lui-même âgé de 18 ans, donc né vers 1646), épousa
Françoise de La Sonde (qui semble être une seconde épouse), née vers 1634, d'où au moins cinq
enfants, parmi lesquels une fille : Marie (mariée avant 1676 à François Jarday Desmarinières, né à
Blois vers 1638, lieutenant de milice, veuf de Suzanne Beaudoin, habitant Marin où il mourut le
29.3.1713, d’où six enfants, six filles, dont quatre mariées) ; et un fils :
II - François Le Merle, né à Saint-Christophe en 1652, procureur du Roi en 1683, conseiller au
Conseil Souverain de la Martinique en 1691, procureur général en 1696, décédé le 27.4.1710. Marié à
la Martinique le 3.6.1678 (Réf. B.N., département des Manuscrits, Dossier Dyel : Nouveau d'Hozier
118) à Élisabeth Dyel de Graville, fille d'Adrien Dyel, écuyer, sieur de Graville, capitaine au régiment
de Normandie, et d'Adrienne Dyel de Vaudroque.
La famille Dyel, de noblesse immémoriale et originaire du pays de Caux, remonte sa filiation
au XIe siècle. Elle s’est constituée en plusieurs branches parmi lesquelles celles de Graville et de
Vaudroque. Ces deux dernières se rattachent à Adrien Dyel, écuyer, sieur d’Enneval, natif de
Cailleville en Caux, fils de Louis Dyel, écuyer, et de Marie Hubert. Il comparu le 8.7.1536 à l’arrièreban du baillage de Caux et il fut nommé par François Ier, le 29.7.1541, lieutenant général « sur le fait
de la conduite du voyage de Canada, pour servir dans cette expédition ». Adrien épousa en 1528
(contrat reçu le 10.1.) Jeanne Le Breton, fille de Guillaume, écuyer, seigneur d’Épreville, et d’Anne
Le Vannier d’Hougerville.
Le plus célèbre des nombreux descendants de cette famille est sans conteste Jacques Dyel,
écuyer, sieur du Parquet (1606-1658), gouverneur, seigneur propriétaire des îles de la Martinique,
Sainte-Alousie (Sainte-Lucie), Grenade et Grenadines, dont la mère Adrienne Belain était la sœur de
Perre Belain, écuyer, sieur d’Esnambuc, fondateur de la puissance française aux « Isles d’Amérique ».
Sur les Dyel, nous conseillons de se reporter aux documents conservés aux Archives
Départementales de la Martinique (registres du Conseil Souverain) et à la Bibliothèque Nationale
(département des Manuscrits, dossiers de d’Hozier et de Chérin).
Du mariage de François Le Merle avec Élisabeth Dyel de Graville vinrent au moins cinq
enfants, qui suivent, aux conjoints (tes) issus (es) de familles nobles, trois filles : Adrienne Élisabeth