1 / informations génériques 2 / compte rendu de réunion

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1 / informations génériques 2 / compte rendu de réunion
1 / INFORMATIONS GÉNÉRIQUES
RÉUNION DU :
22 octobre 2012
VILLE DE :
Maisons-Alfort
SALLE / ADRESSE :
Théâtre Claude Debussy / 116 avenue du général de Gaulle
GARE(S) CONCERNÉE(S)
Vert de Maisons
PARTICIPANTS :
450 personnes
DÉBUT > FIN :
20h08 – 22h35
QUESTIONS-RÉPONSES :
24 interventions du public
2 / COMPTE RENDU DE RÉUNION
1. Introduction
1.1
Accueil
Nadir BENTOUTA, directeur des relations institutionnelles de la Société du Grand Paris (SGP) et
animateur des débats, ouvre cette seizième réunion publique sur une série de 21 réunions
consacrées à la Ligne Rouge Sud. Cette réunion a lieu dans le cadre de la concertation organisée
par la Société du Grand Paris (SGP) dans chacune des communes concernées. La gare de Vert
de Maisons sera, ce soir, au cœur des débats.
Michel HERBILLON, Député-maire de Maisons-Alfort, s’exprime également au nom de Luc
CARVOUNAS, Sénateur-maire d’Alfortville. Il salue Jean-Yves LE BOUILLONNEC, Député-maire
de Cachan et président du Comité stratégique de la SGP, Pierre SERNE, vice-président du
Conseil régional d’Île-de-France en charge des transports et premier vice-président du STIF,
Étienne GUYOT, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), ainsi que l’ensemble
des élus et des participants (Alfortvillais et Maisonnais). Il insiste sur le fait que cette réunion est
organisée conjointement pour Maisons-Alfort et Alfortville. Ces deux villes partagent deux gares
(Maisons-Alfort – Alfortville et Vert de Maisons) et une ligne de transport (le RER D), sujets pour
lesquels les élus des deux villes mènent régulièrement des réunions communes. Il indique aux
participants que tous les acteurs du projet sont présents pour cette réunion, que ce soit le STIF, la
RATP, la région Île-de-France, la SNCF, RFF et la SGP. Ce projet du Grand Paris Express est
extrêmement important, car il va permettre aux Franciliens de rejoindre les villes de banlieue sans
passer par le centre de Paris. Cela va représenter une amélioration considérable pour les
déplacements dans tous les départements concernés, et singulièrement dans le Val-de-Marne d’où
démarrera cette Ligne Rouge Sud (entre Pont de Sèvres et Noisy – Champs). Une nouvelle gare,
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Vert de Maisons, sera créée. Ceci a été rendu possible grâce aux efforts communs de l’ensemble
des élus et des conseillers généraux du Val-de-Marne. Il rappelle aux participants qu’ils pourront,
au cours de cette réunion, poser toutes les questions nécessaires sur le projet. Il se réjouit de ce
grand projet, mais sera très attentif également à l’amélioration des lignes de transport existantes
(notamment le RER D) concernant les horaires, la régularité, la fréquence et plus généralement les
conditions de transports.
Diffusion d’un film de présentation du projet de Grand Paris Express.
Nadir BENTOUTA remercie Michel HERBILLON et les services de la ville pour leur accueil et leur
aide dans l’organisation de cette réunion publique. Il rappelle que, pour cette ligne, une enquête
publique est prévue, fin 2012-début 2013, afin d’informer les citoyens et recueillir leurs avis. Avant
cette procédure réglementaire, la Société du Grand Paris a souhaité informer les citoyens sur le
projet et invite le public à s’exprimer de trois manières : soit en assistant aux réunions et en
interrogeant les intervenants, soit en déposant des questions écrites dans une urne installée dans
la salle, soit en les enregistrant sur le site Internet de la concertation (www.lignerougesud.fr).
1.2
Présentation de la réunion publique
Étienne GUYOT remercie Michel HERBILLON et Luc CARVOUNAS. Il salue également Christian
ROCK, secrétaire général de la Préfecture du Val-de-Marne, Jean-Yves LE BOUILLONNEC,
Pierre SERNE, ainsi que tous les parlementaires, les conseillers généraux et régionaux, les
membres du Conseil municipal de la ville, les services du STIF, de la RATP, de la SNCF, de RFF,
des collectivités territoriales et de l’État. Il remercie enfin tous les participants à cette réunion et
présente les membres de la tribune :
. Claire-Hélène COUX, directrice du projet sur la partie entre Villejuif IGR et Noisy – Champs, en
charge des études et des travaux.
. Christian GARCIA, directeur des relations institutionnelles en charge du Val-de-Marne.
. Henri WATISSÉE, garant de la concertation, nommé par la Commission nationale du débat
public à la demande de la SGP.
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Avant la réalisation de l’enquête publique sur le 1 tronçon qui permettra d’aboutir à la déclaration
d’utilité publique (DUP) du projet, la Société du Grand Paris souhaite présenter au public la mise
en œuvre opérationnelle du Grand Paris Express. Le tracé du métro et le positionnement des
gares (notamment celle qui va desservir Maisons-Alfort et Alfortville) seront présentés. L’objectif
majeur est d’informer le public, d’échanger et de recueillir l’ensemble des avis et de les prendre en
considération. Il espère que les interventions, aussi concrètes soient-elles, permettront d’apporter
toutes les informations nécessaires. Toutes les contributions seront analysées et reprises dans le
bilan de la concertation qui complètera le dossier d’enquête publique. Ce dossier sera disponible
en mairie et ouvert aux remarques et propositions. Il indique que l’emplacement des gares a été
défini avec les élus et les partenaires de la Société du Grand Paris. L’objectif est de partager ces
choix, avec le public, ainsi que les points relatifs à la construction du métro, aux infrastructures,
aux précautions environnementales, à l’évacuation des déblais et aux caractéristiques de la gare
de Vert de Maisons. Les observations pourront être prises en considération dans la déclaration
d’utilité publique (décret en Conseil d’État), elle-même établie sur la base du rapport de la
commission d’enquête. Elles pourront également être prises en considération dans la mise en
œuvre du projet, pour les points n’ayant pas à figurer dans la DUP.
Le Président du directoire apporte enfin quelques éléments d’éclairage sur le projet. Le Grand
Paris avance, à travers les 21 réunions publiques prévues, les Contrats de Développement
Territorial en cours et la mobilisation des acteurs locaux. Le Gouvernement a confirmé le projet,
tout le projet. Cécile DUFLOT, ministre de tutelle, en charge de l’Égalité des Territoires et du
Logement, l’a rappelé lors d’une question d’actualité au Gouvernement en date du 10/10/12. Dans
ce cadre, elle a souhaité que les enquêtes publiques soient lancées de manière échelonnée, ce qui
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a fait l’objet d’une décision du Conseil de surveillance de la SGP du 5 juillet dernier. Il y aura donc
un phasage du projet. Le Gouvernement a notamment voulu faire le point sur les coûts de
l’ensemble du projet, déterminer les priorités de mise en œuvre et sécuriser les moyens financiers
à mettre en place. À aucun moment, le Gouvernement n’a dit qu’il n’y aurait pas de dotation en
capital de l’État. Cécile DUFLOT a, sur ce point, confirmé qu’en 2015 le milliard d’euros demandé
serait disponible, s’il était nécessaire. Parmi les moyens financiers à mettre en œuvre se trouvent
la fiscalité, l’emprunt, la dotation en capital et la participation des collectivités territoriales. Le
phasage du projet va permettre de déterminer le montant des ressources nécessaires et leurs
répartitions entre emprunt et dotation en capital. Ces derniers peuvent naturellement avancer de
concert. Des précisions supplémentaires sur le financement pourront être apportées lors de la
session des questions-réponses.
Jean-Yves LE BOUILLONNEC salue également Michel HERBILLON, Luc CARVOUNAS et Pierre
SERNE. Il apporte quelques précisions sur le fonctionnement de la SGP. La loi a prévu 3 instances
au sein de la Société du Grand Paris : le Directoire, qui représente la direction de la société et de
l’opérationnalité du projet ; le Conseil de surveillance, présidé par André SANTINI et composé du
président de la région Île-de-France, des présidents de tous les Conseils généraux et des
représentants de l’État. Il définit les grandes lignes stratégiques et maintient le processus de
l’accord État-région signé en janvier 2011 ; enfin, le Comité stratégique, regroupant tous les maires
des communes traversées, tous les Présidents des communautés d’agglomération concernées,
des représentants du Parlement, du Comité régional économique, social et environnemental, des
représentants des acteurs économiques, des associations, des syndicats ainsi que l’AMIF. Ils ont
en charge d’assumer le maintien, le lien permanent entre la SGP et les territoires, d’associer les
élus, de traduire dans un lien direct les besoins et les attentes, et d’ouvrir un dialogue permanent
sur les grands enjeux du projet (aménagement, positionnement des gares, etc.). Le Comité
stratégique a créé 3 groupes de travail distincts : un groupe travaillant sur le dispositif de qualité du
service dans le réseau ; un groupe travaillant sur la conception des gares ; et un groupe travaillant
sur l’environnement des gares. Le Comité stratégique vise en permanence à traduire
collectivement les besoins et les attentes des territoires. Cela se matérialise soit par des questions
que le président du Comité stratégique peut poser au Directoire ou au président du Conseil de
surveillance, soit par des demandes très précises, ou par des demandes de participation aux
réunions du Conseil de surveillance si des problèmes particuliers se posent. Les élus se sont
félicités de la décision de la SGP de mener cette concertation publique. Le projet du Grand Paris
est important pour tous les territoires concernés, c’est la raison pour laquelle il est important que
les habitants se l’approprient. La présence de Jean-Yves LE BOUILLONNEC, ce soir, traduit cette
volonté de maintenir constamment le lien entre la SGP et les territoires.
−
La Commission nationale du débat public
Henri WATISSÉE rappelle, en préambule, que le débat public fin 2010-début 2011 (67 réunions
publiques, 17.500 participants), a confirmé l’opportunité du projet et conduit à l’intégration de deux
projets : Arc Express et Grand Paris. Suite à cela, un schéma d’ensemble a été approuvé, et la
Société du Grand Paris a mis en place le dispositif de concertation continue. Des comités de
pilotage ont été mis en place dans toutes les communes concernées par le tronçon Sud et
21 réunions ont été programmées pour ouvrir une nouvelle phase de dialogue avec le public. Dans
ce cadre, la SGP informe régulièrement la Commission nationale du débat public (CNDP) des
modalités de la concertation. Par ailleurs, elle a souhaité bénéficier du concours d’un garant qui a
été nommé par la CNDP.
La CNDP est une autorité administrative indépendante saisie par les maîtres d’ouvrage en amont
des projets d’infrastructure d’intérêt national. Elle définit si le projet fera l’objet d’un débat public ou
d’une concertation. Depuis le débat et pendant la phase d’instruction du dossier de déclaration
d’utilité publique, la CNDP est avisée en continu des modalités d’information du public. Elle fait
intervenir quatre valeurs dans la concertation :
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. La neutralité : ni les membres de la Commission, ni le garant ne prennent parti sur le projet.
. La transparence : tous les propos de la concertation sont enregistrés et retranscrits.
. L’argumentation : la concertation est l’occasion de poser des questions et de présenter des
points de vue.
. L’égalité de traitement : la concertation est un débat citoyen et un exercice de démocratie
participative où chacun dispose du même droit à s’exprimer.
En amont de la concertation, le garant veille à la qualité et à la sincérité des informations diffusées
et il s’assure des dispositions prises pour leur diffusion. Pendant les réunions publiques, il favorise
l’expression du public et s’assure de la transparence et de la qualité des réponses apportées. En
fin de concertation, le garant rédige un rapport sur le déroulement de la concertation. Ce document
sera remis à la CNDP, puis rendu public et joint au bilan de la concertation du maître d’ouvrage et
au dossier d’enquête publique. Enfin, Henri WATISSÉE invite le public à le contacter par mail
([email protected]) pour toute question relative au déroulement de la concertation.
2. La Ligne Rouge Sud entre Pont de Sèvres et Noisy – Champs
2.1
Le Grand Paris Express
Étienne GUYOT indique que la carte à l’écran est celle du schéma d’ensemble, approuvé par
décret publié au Journal officiel. « Elle est notre feuille de route », indique-t-il. En complément des
informations délivrées dans le petit film, il indique que le premier tronçon entre Pont de Sèvres et
Noisy – Champs est un maillon essentiel de la grande rocade Rouge qui va relier l’Est et l’Ouest, et
donc les emplois aux logements. Il énonce quelques exemples de vie quotidienne améliorée sur le
tronçon. Par exemple, il faut aujourd’hui compter 1 h 26 pour rejoindre Champigny Centre et Issy
RER en prenant le bus 106, le RER A, le métro 8 et le RER C. Avec le Grand Paris Express, le
temps de parcours sera réduit à 27 minutes. Entre Créteil et Noisy – Champs, le trajet est
actuellement long et compliqué. En prenant la ligne 8, la ligne 6 puis le RER A, on y arrive en 57
minutes et après 2 correspondances. Demain, ce sera direct et cela ira cinq fois plus vite puisque
seules 11 minutes seront nécessaires.
Outre l’amélioration de l’accessibilité en Île-de-France, le Grand Paris Express aura un impact
positif sur les réseaux de transports existants en diminuant de façon notoire la charge qui pèse sur
eux : environ 10 % de moins sur les RER A, B et E, environ 15 % à 20 % de moins sur les tronçons
centraux des RER A et B aux heures de pointe, environ 15 à 20 % de moins pour les métros en
correspondance aux heures de pointe, soit les lignes 4, 6, 7, 9 et 13. En outre, une forte diminution
du nombre d’automobiles vers la zone centrale est attendue grâce à cette infrastructure.
Étienne GUYOT présente enfin le calendrier de la Ligne Rouge Sud :
. Fin 2012 : le lancement de l’enquête publique.
. Fin 2013 : l’obtention de la déclaration d’utilité publique qui permettra d’engager les
expropriations lorsque cela s’avérera nécessaire.
. Fin 2013 et début 2014 : le début des premiers travaux de déviation des réseaux
concessionnaires (eau, gaz, électricité, etc.)
. 2015 et ensuite : la poursuite des travaux avec la dépollution, la fabrication et le montage des
tunneliers, la réalisation des travaux de génie civil, la fabrication et la livraison des matériels
roulants, la phase d’essai et de marche à blanc.
. Fin 2018 : les premières mises en service progressives.
2.2
La Ligne Rouge Sud
Christian GARCIA précise que le tronçon entre Pont de Sèvres et Noisy – Champs mesure 33 km
et compte 16 gares. Il traverse 22 communes et 4 départements (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne,
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Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne). Son tracé concerne plus de 1 million d’habitants. Entre
35 000 et 40 000 voyageurs sont attendus à l’heure de pointe et 300 000 voyageurs/jour sont
prévus dès l’ouverture du premier tronçon. Sur le Val-de-Marne, le tracé reprend l’intégralité du
tracé porté par l’association Orbival, ainsi que l’ensemble des 10 gares. Il met en relation l’Est
parisien et les secteurs denses des quartiers sud de Paris.
Ce tronçon et ces gares sont le fruit d’une série d’études et de rencontres qui ont permis de
localiser les différents sites industriels qui feront fonctionner la Ligne Rouge Sud : le site de
maintenance et de remisage (SMR), situé à Champigny, qui accueillera les futures rames et
assurera la maintenance en atelier du matériel roulant (104 rames) ainsi que le lavage et le
remisage des trains ; le poste de commande et de contrôle (PCC), situé à Champigny, par lequel
transitent toutes les informations relatives à l’exploitation et à la régulation de la Ligne Rouge ;
enfin, le site de maintenance industrielle (SMI), situé aux Ardoines, qui accueillera le stockage des
pièces nécessaires pour la maintenance de la ligne et le remisage des trains de travaux. Ces trois
sites favoriseront la création de 650 emplois pérennes. Sur le tronçon, il fallait aussi localiser les
puits d’entrée et de sortie des 7 tunneliers et des 57 accès pompiers et ventilation, mais aussi
positionner les 16 gares qui seront toutes en correspondance avec le réseau existant (RER A, B,
C, D ; les Transiliens N et P ; les lignes de métro 7, 8, 9 et 13 ; le futur terminus de la ligne 4 à
Bagneux ; le RER E via la future gare de Bry – Villiers – Champigny et la future Ligne Orange en
interconnexion avec Nanterre, Pleyel, Noisy – Champs et Champigny Centre). Les 3 gares de Bry
– Villiers – Champigny, Noisy – Champs et Chelles desserviront le pôle de développement
Descartes et le relieront aux autres pôles de développement de la région Île-de-France, avec
lesquels il entretient déjà des liens étroits (avec l’Université de Créteil, de Saclay notamment).
La concertation avec les acteurs locaux et les citoyens est utile, mais aussi essentielle pour
respecter le calendrier de mise en service du premier tronçon en 2018. Pour cela, 44 comités de
pilotages (rassemblant les élus, les partenaires et les services de la SGP) et 104 comités
techniques se sont déjà tenus dans toutes les communes concernées par le tracé de la Ligne
Rouge Sud. Les comités techniques ont pour but de mettre en pratique les décisions prises en
comités de pilotage. Ces réunions sont des lieux d’échange et d’examen des meilleures solutions
techniques, urbaines et environnementales, pour l’implantation des futures gares et ouvrages
er
annexes du métro. Depuis la fin du débat public (31 janvier 2011) et la mise en place du 1 comité
de pilotage (4 mars 2011), près de 800 réunions ont été organisées pour l’ensemble des 57 gares,
dont la Société du Grand Paris a la maîtrise d’ouvrage.
Ce dispositif de concertation est complété par un travail partenarial avec l’État, la région, les
départements, les communes, les intercommunalités et les partenaires naturels que sont le STIF,
la RATP, la SCNF et RFF. Cela conduit les représentants de la SGP à donner ici des informations
relatives à la gare de Vert de Maisons.
Enfin, pour réaliser la Ligne Rouge Sud, la SGP doit procéder à des acquisitions foncières de
l’ordre de 33 hectares de terrain en surface. Ces emprises accueilleront les gares, les ateliers et
les issues de secours et seront implantées, autant que possible, sur des emprises publiques. Pour
l’acquisition des propriétés privées, la SGP a mis en place un processus de négociations amiables
qui a démarré cette année et se poursuivra jusqu’en 2016 environ. Le tunnel de la Ligne Rouge
Sud sera réalisé en sous-sol et à très grande profondeur, le choix d’utiliser un tunnelier permettant
d’éviter les impacts et les nuisances directes pour les constructions en surface. Pour ses
interventions, la SGP achètera aux propriétaires les volumes en sous-sol nécessaires au passage
du tunnel. Le travail d’identification foncière des parcelles et des propriétaires est en cours, autour
des gares et le long du tracé. L’opérateur foncier (SEGAT/SCET), mandaté par la Société du
Grand Paris, prendra des contacts individualisés avec chaque propriétaire. L’objectif est de limiter
au maximum le recours à l’expropriation.
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2.3
Le Grand Paris Express près de chez vous
Claire-Hélène COUX indique que les communes d’Alfortville et de Maisons-Alfort sont aujourd’hui
desservies selon un axe Nord-Sud par le RER D avec la gare de Maisons-Alfort – Alfortville au
nord, et la gare de Vert de Maisons au Sud. Maisons-Alfort est également traversée par la ligne 8
du métro qui assure la desserte interne de la ville et la liaison avec Paris. Désormais, avec le
Grand Paris Express et le tronçon sud de la Ligne Rouge, en se rendant à la gare de Vert de
Maisons, les voyageurs pourront accéder à une rocade permettant de rejoindre en quelques
minutes : les villes de Vitry-sur-Seine, d’Arcueil-Cachan ou encore d’Issy-les-Moulineaux à l’ouest ;
les villes de Créteil, de Saint-Maur ou encore de Champs-sur-Marne et la Cité Descartes à l’est.
Le tronçon sud de la Ligne Rouge multipliera la capacité à se déplacer rapidement en transport en
commun grâce au maillage avec les lignes de métro et de RER : en plus du RER D et de la ligne 8
du métro, il sera possible d’emprunter facilement les RER A, B, C et E ainsi que les lignes de
métro 4, 7, 9 et 13. À terme, quand la Ligne Rouge sera bouclée, un accès direct pour La Défense
sera disponible. À la mise en service de la Ligne Bleue, par une correspondance à la nouvelle gare
de Villejuif Institut Gustave Roussy, un accès rapide et sûr vers l’aéroport d’Orly sera disponible.
Orly sera ainsi à 21 minutes de Vert de Maisons.
L’implantation de la gare se matérialise comme suit : en provenance de Vitry-sur-Seine, la Ligne
Rouge franchit la Seine, traverse Maisons-Alfort et Alfortville et se dirige ensuite vers Créteil. La
future gare de Vert de Maisons se situe au croisement avec le RER D. Son implantation a été
définie dans le cadre d’un travail collaboratif avec les différents partenaires des territoires,
notamment les villes de Maisons-Alfort et d’Alfortville, le Conseil Général du Val-de-Marne, le STIF
et les opérateurs de transport public.
Un des critères essentiels pour le choix de l’implantation de la gare a été la qualité de la
correspondance avec le RER D. Les évaluations de trafic montrent en effet que les voyageurs qui
emprunteront la nouvelle gare seront à plus de 80 % des correspondants entre le RER D et la
Ligne Rouge. L’objectif a donc été de raccourcir au maximum les distances entre ces deux gares.
Le second critère a été de prendre en compte les contraintes du site :
. Le faisceau ferroviaire de la gare de Lyon, avec les passages de lignes TGV, de la ligne D et du
Transilien.
. À Maisons-Alfort : la présence du square Dufourmantelle, bâtiment inscrit au titre des
monuments historiques, et la future implantation d’un nouvel immeuble de bureaux au sud du
site.
. À Alfortville : une zone pavillonnaire ainsi que la présence d’une canalisation d’eaux usées
profonde. Cette canalisation a imposé d’approfondir la gare. À l’est du RER D, sous la rue de
Naples à Alfortville, le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération
Parisienne (le SIAAP) a construit la canalisation VL9 d’un diamètre de 3 mètres, se situant à -24
mètres de profondeur. Cette canalisation étant gravitaire, il n’était pas possible de la dévier. Il a
donc fallu faire passer le tunnel de la Ligne Rouge sous cette nouvelle canalisation. La future
gare est donc située à – 37 mètres de profondeur.
−
Les contraintes environnementales et techniques
Claire-Hélène COUX indique que la future gare s’inscrit au sein d’un territoire marqué par la
problématique de l’eau, qu’elle soit liée à la proximité du fleuve ou à la présence de la nappe
phréatique. Cet enjeu a conduit dès à présent à envisager des dispositions et des autorisations
particulières pour la préparation du futur chantier. En effet, les installations seront situées dans des
couches aquifères, ce qui ne rend nullement leur construction impossible, mais imposera des
techniques constructives particulières. En outre, il faudra veiller à ce que les travaux n’entraînent
pas de pollution de la nappe phréatique. Dans ces conditions, des dispositifs de traitement des
eaux pompées avant rejet pourront être nécessaires. Des études complémentaires sont dès à
présent programmées pour obtenir les futures autorisations de travaux.
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Ce travail d’anticipation est par ailleurs indispensable pour respecter le calendrier prévisionnel.
−
L’implantation de la gare de Vert de Maisons
Claire-Hélène COUX liste les principaux volumes de la gare :
. Le tunnel.
. Le volume souterrain de la gare. La partie la plus large sera creusée à ciel ouvert, la partie plus
étroite sera creusée en souterrain sous le RER D et l’avenue de la Liberté. Une fois les travaux
terminés, un large parvis sera reconstitué entre le RER D et l’avenue de la Liberté.
. Le couloir de correspondance qui permettra aux voyageurs venant de la Ligne Rouge d’aller
directement sur les quais du RER D, sans passer par le parvis.
Quant aux bus, l’espace est trop restreint pour l’implantation d’une gare routière et surtout la trame
viaire est trop contrainte pour faire venir les bus rue de la Liberté ou rue de Naples. Les bus
resteront donc au passage, avec des arrêts sur la rue Jean Jaurès à Maisons-Alfort. À Alfortville, il
sera a priori possible de rapprocher de la gare l’itinéraire du 103 qui est une ligne Mobilien. En tout
état de cause, le STIF lancera à partir de 2013 les études d’évolution de l’offre bus pour adapter
cette offre à l’évolution des territoires et des besoins.
À l’intérieur de la gare, le tunnel part à l’ouest vers Vitry-les-Ardoines, et à l’est vers Créteil-l’Échat.
Depuis les quais, situés à 36 mètres de profondeur, les voyageurs remonteront vers une
mezzanine qui les ramène vers un puits central leur permettant d’accéder au hall d’accueil. Depuis
cette salle d’accueil, les voyageurs pourront se diriger soit vers la correspondance pour le RER D,
soit vers la sortie qui se fait sur le parvis. Pour cela, ils empruntent des escaliers mécaniques ou
des ascenseurs, la nouvelle gare étant par ailleurs entièrement accessible pour les personnes à
mobilité réduite. Concernant les habitants d’Alfortville, ils pourront rejoindre leur commune via le
passage public actuel qui traverse le talus du RER D.
En d’autres termes, les voyageurs qui descendent du train remontent jusqu’à la salle d’échange.
Ceux qui se dirigent vers le RER D empruntent la correspondance pour accéder aux quais du RER
D, ceux qui se dirigent vers Maisons-Alfort ou Alfortville montent jusqu’au parvis. Pour Alfortville, ils
empruntent le passage public existant.
Quant aux voyageurs à mobilité réduite qui viennent de la Ligne Rouge et qui souhaitent prendre le
RER D, ils montent par ascenseurs jusqu’à la salle d’échange, puis sur le parvis. De là, ils
accèdent aux quais du RER D via l’ascenseur que RFF prévoit d’installer dans le cadre de sa
politique de mise en accessibilité des gares. Les travaux de cet ascenseur seront réalisés en
même temps que ceux du Grand Paris Express. Sur le parvis, côté Maisons-Alfort, on trouve les
ascenseurs et les escaliers d’accès au Grand Paris ainsi qu’un petit bâtiment technique dans
lequel sont regroupés des locaux techniques, des gaines de ventilation, l’accès pour le personnel
du Grand Paris Express ou encore un local Veligo pour les vélos.
−
Les principaux ouvrages du tronçon Pont de Sèvres – Noisy – Champs nécessaires au
fonctionnement du métro.
Claire-Hélène COUX souligne que l’élément le plus visible dans la ville sera la gare. Elle permet
principalement l’achat des titres de transport, leur validation, et l’accès aux quais dans de bonnes
conditions de sécurité, d’accessibilité et d’information. Par exemple, tous les quais du Grand Paris
Express seront équipés de façades de sécurité et toutes les gares seront accessibles aux
personnes à mobilité réduite. La gare est envisagée comme un lieu de vie avec des commerces et
des services. Sa conception sera également compatible avec un développement immobilier
connexe. Au-delà de la gare en elle-même, doivent être créés le tunnel et les puits de sécurité
implantés le long du parcours (maximum tous les 800 m) pour le désenfumage et l’accès des
pompiers. Enfin, pour assurer la maintenance et l’entretien des voies et des caténaires, des sites
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industriels seront implantés à Champigny et Vitry-sur-Seine avec des bâtiments et des voies de
garage.
Afin de réaliser ce tronçon de 33 km, Claire-Hélène COUX indique que les chantiers sont
organisés sur plusieurs fronts simultanés, notamment pour les travaux longs et complexes de
génie civil des gares. Un tunnelier progresse d’environ 3 km par an : en ce sens, certaines phases
du calendrier verront la mise en œuvre simultanée de 7 tunneliers. Afin de minimiser les impacts
dus à l’évacuation des déblais de chantier, les emprises des puits de départ des tunneliers ont été
installées, autant que possible, au plus près des voies fluviales ou ferrées. La voie fluviale sera
utilisée pour 3 tunneliers, et la voie ferrée pour 1 tunnelier. Ce travail d’optimisation des déblais de
chantier a fait l’objet d’une analyse globale et anticipée, sous la forme d’un schéma directeur à
l’échelle du réseau complet.
Elle précise les actions prévues sur l’évacuation des déblais. Cette évacuation sera rapide et
organisée, condition impérative pour éviter d’une part l’entreposage massif de déblais dans
l’attente de leurs éliminations, et pour permettre d’autre part le plus tôt possible la programmation
des circuits de circulation dans les villes. Ce travail de prévision a été mené pour tous les puits de
départ des tunneliers, les ouvrages annexes et toutes les gares. Un schéma directeur d’évacuation
des déblais a été préparé, et sera transmis au président du Conseil Régional d’Île-de-France dans
les prochaines semaines. Il apportera une contribution aux travaux en cours du plan régional
d’élimination des déchets de chantier (PREDEC), et sera présenté aux élus de la commission
consultative du PREDEC le 23 octobre prochain. Le respect des équilibres territoriaux et
l’évacuation des déblais au plus près de leur zone de production (pour limiter le nombre de
kilomètres parcourus en camion) ont guidé la préparation de ce schéma directeur.
Dans le cas de la gare de Vert de Maisons, l’évacuation est à ce stade prévue par voie routière
compte tenu des installations de destination des déblais, et cela représentera un peu moins de 40
camions répartis sur la journée. Toutefois, du fait de la proximité de la Seine, un examen sur les
possibilités d’évacuation par voie fluviale est en cours. Les déblais inertes (sans danger) serviront
au comblement de carrières en Seine-et-Marne ou dans l’Essonne. Les déblais pollués seront pris
en charge par une installation spécialisée en Seine-et-Marne.
Enfin, en particulier pour les chantiers accessibles seulement par la route, une attention particulière
sera apportée aux nuisances sonores lors des phases de chantiers. Des solutions sont
actuellement en réflexion : réduction « à la source » par des grilles acoustiques, écrans
végétalisés, etc. En outre, les horaires de chantiers seront fixes, impératifs et contrôlés dans le
cadre d’un plan de management du chantier. Il planifiera entre autres les opérations en fonction de
leurs niveaux sonores, et les regroupera en dehors des plages sensibles (horaires de repas par
exemple).
−
Les performances du Grand Paris Express
Claire-Hélène COUX conclut l’exposé en rappelant qu’un des objectifs du Grand Paris Express est
de mettre en place un métro efficace pour obtenir des gains de temps de parcours importants entre
les territoires. Le tunnel a été conçu pour faire circuler les trains à une vitesse commerciale
comprise entre 55 et 60 km/h, ce qui permettra d’aller de Pont de Sèvres à Noisy – Champs en
35 minutes. Afin que la ligne puisse transporter un grand nombre de voyageurs et satisfaire aux
prévisions de trafic, elle sera ouverte à des trains de grande capacité toutes les 3 à 4 minutes à
l’heure de pointe. Avec la mise en service progressive du reste du réseau, la fréquence des trains
pourra être de 2 minutes. Pour garantir cette fréquence élevée et une circulation régulière, les
trains seront gérés de manière automatique et supervisés par le poste de commandement
centralisé (localisé à Champigny). Il permettra aussi de visualiser et de gérer la circulation des
trains en temps réel. Il supervisera également les stations et les installations nécessaires au
fonctionnement du métro. Le futur Grand Paris Express sera à la pointe de la modernité.
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-------Avant de commencer la séance de questions-réponses, Pierre SERNE, vice-président du Conseil
régional d’Île-de-France en charge des transports et premier vice-président du STIF prend la
parole. Il rappelle que le STIF travaille en concertation étroite avec la SGP, d’autant plus qu’il aura
la charge de l’exploitation une fois le projet réalisé. De plus, le STIF a la responsabilité de garantir
une bonne insertion du Grand Paris Express dans le réseau de transport existant. L’efficacité des
correspondances est absolument fondamentale. C’est un devoir vis-à-vis des Franciliens qui
contribuent à la bonne réalisation de ce projet. Toutes les gares de ce tronçon sont en
correspondance avec le réseau actuel. La future gare de Vert de Maisons sera en correspondance
avec le RER D. Le rôle du STIF est de vérifier que la correspondance se passe dans les meilleures
conditions possibles. Pour cela, il sera nécessaire de repenser à terme la desserte de ce RER D
(augmenter la fréquence des trains avec l’objectif de fréquence à 20 trains par heure), en
concertation avec la SGP. L’objectif, pour cette gare comme pour les autres, est d’éviter une
saturation à la mise en service du Grand Paris Express. Au-delà, il sera important de regarder
comment les trains de la ligne R du Transilien pourraient être connectés, afin de répondre aux
attentes des habitants de Seine-et-Marne. De plus, une offre de bus améliorée est primordiale. Le
STIF va étudier, à partir de l’année prochaine et gare par gare, les reconfigurations des lignes de
bus à opérer pour garantir une parfaite accessibilité. L’intermodalité globale (parkings, vélos,
piétons) fera également partie intégrante des réflexions. Par ailleurs, dans le cadre du schéma
d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, la gare de Vert de Maisons sera accessible dès
2014, afin de favoriser dès la mise en service du Grand Paris Express en 2018 une accessibilité
efficace et opérationnelle. Pour conclure, il rappelle que ce grand projet est avant tout au service
des citoyens. Le STIF, en collaboration étroite avec la SGP, a donc la responsabilité de répondre
pleinement à leurs attentes.
3. Questions/Réponses
Nadir BENTOUTA indique qu’il entendra les questions trois par trois. Il demande aux intervenants
de se présenter, de poser des questions courtes et d’attendre le micro pour s’exprimer, sinon leurs
propos ne pourront pas être enregistrés.
3.1
Projet
Annie NOUCHY, habitante de Maisons-Alfort, demande s’il est prévu une augmentation de la
fréquence des trains du RER D.
Pierre SERNE indique qu’il y a actuellement 4 trains par heure. L’objectif est d’en avoir 8 par heure
en 2014, puis 20 par heure à la mise en service de la Ligne Rouge Sud. Quoi qu’il en soit, une
augmentation des arrêts à Vert de Maisons et Maisons-Alfort est prévue.
Michel HERBILLON se félicite de cette intervention en mettant en lumière le fait que l’amélioration
de cette ligne et des arrêts n’attendra pas 2018 et la mise en service de la Ligne Rouge Sud.
Thomas AMBLARD, habitant Dammarie-les-Lys, demande pourquoi la correspondance avec la
ligne R du Transilien n’est pas prévue dans les schémas présentés.
Pierre SERNE indique que le STIF est très vigilant sur cette question. Une étude est en cours pour
déterminer les possibilités de connecter le Grand Paris Express avec la ligne R au niveau de Vert
de Maisons.
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Thierry SOUMAS, habitant de Maisons-Alfort, revient sur la question de la fréquence du RER D. Il
aimerait avoir confirmation que le RER D sera en capacité d’absorber l’afflux prochain de
voyageurs, lié au Grand Paris Express.
Pierre SERNE indique qu’un schéma directeur du RER D a déjà été avancé. Des dizaines de
millions d’euros (120 millions d’euros d’ici 2014) sont investis pour le rendre plus robuste, remettre
à niveau les infrastructures, moderniser les installations, la signalisation, les postes d’aiguillage,
etc. Cela est essentiel pour que l’augmentation des fréquences de passage n’entraîne pas d’effets
négatifs pour les voyageurs (et ainsi pouvoir absorber l’afflux d’usagers provoqué par le Grand
Paris Express). Cela impose des travaux d’infrastructures lourds. Certains projets sont à l’étude,
comme le doublement des voies du tunnel Châtelet-Gare du Nord par exemple.
Mme OSKERITSIAN, Maisonnaise, demande s’il est prévu une offre de bus nouvelle pour
permettre un accès facilité à cette future gare.
Pierre SERNE explique que l’arrivée de chaque nouvelle gare favorisera une restructuration de
l’offre de bus pour améliorer l’accessibilité. Des discussions sont engagées entre le STIF et le
Conseil général du Val-de-Marne pour déterminer la meilleure reconfiguration des lignes pour la
desserte des quartiers concernés par cette nouvelle gare de Vert de Maisons. Tout le réseau léger
autour de la gare sera amélioré, renforcé et restructuré pour favoriser une bonne desserte pour
tous les habitants.
Jean-Yves LE BOUILLONNEC complète ce propos. L’amélioration du réseau existant est
essentielle, et c’est une demande forte des élus des territoires. Pour rappel, l’accord conclu en
janvier 2011 entre l’État et la région concerne non seulement la réalisation du Grand Paris
Express, mais aussi le plan de mobilisation pour les transports existants, actuellement initié. La
SGP participe d’ailleurs à la réalisation de ce plan puisqu’elle va accompagner le financement du
prolongement de la ligne 14 (future ligne Bleue du Grand Paris Express). Permettre la bonne
réalisation du Grand Paris Express en améliorant dans le même temps le réseau existant, tel est
l’enjeu crucial.
Jean-Marc CUGNOD, habitant de Maisons-Alfort, demande s’il est possible d’avoir une vision plus
précise du tracé.
Claire-Hélène COUX indique que le tracé sera mis en ligne sur le site Internet dans les jours
prochains. Elle informe par ailleurs que l’enquête parcellaire aura lieu après l’enquête publique
préalable à la DUP. Actuellement, le temps est aux études de niveau d’enquête publique. Ces
études seront affinées en 2013. C’est la raison pour laquelle il est aujourd’hui prématuré d’indiquer
les parcelles qui seront exactement concernées.
Catherine PEROL, habitante de Maisons-Alfort, souhaiterait savoir si des changements, dans le
cadre de ce grand projet, sont également prévus pour la gare de Maisons-Alfort – Alfortville.
Michel HERBILLON précise que des réunions, conjointement avec la commune d’Alfortville, se
tiennent très régulièrement sur cette gare notamment. Le STIF, la RATP, la SNCF, RFF sont
également présents. Il indique son ambition de mettre cette gare en accessibilité pour les
personnes à mobilité réduite. Cela est acté. Cela se fera. Par ailleurs, il souhaite que le bâtiment
voyageur soit étendu et modernisé. Il a fait de nombreuses demandes en ce sens. Les décisions
ne sont pas encore arrêtées.
Un représentant de la SNCF complète ce propos. Pour rendre accessible la gare aux personnes
à mobilité réduite, un nouveau passage souterrain avec des ascenseurs sera créé, reliant les deux
villes. Le planning de réalisation est calé sur 2014-2016. Cela peut sembler long, mais les travaux
ne pourront se faire que par « petits pas », car la gare restera ouverte tout le temps. Les phases de
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travaux se réaliseront ainsi essentiellement les week-ends ou la nuit. Par ailleurs, l’amélioration
des deux bâtiments voyageurs est un projet en cours, avec le STIF, RFF et la région Île-de-France.
Il prévoit une amélioration des bâtiments existants, mais également une liaison vers le nouveau
passage souterrain intégrant la question de ses accès.
Paulette NAULLET, habitante de Maisons-Alfort, demande quelques informations sur la tarification
qui sera pratiquée sur le Grand Paris Express.
Pierre SERNE informe que le réseau du Grand Paris Express sera intégré au système tarifaire du
réseau francilien. Il rappelle par ailleurs l’ambition du STIF d’aboutir à une tarification unique en Îlede-France. Des évolutions sont déjà expérimentées pour les titulaires du pass Navigo (dézonage le
er
week-end) depuis le 1 septembre. À noter que plus de 200 000 voyageurs ont déjà utilisé ce
système de dézonage. Donc il n’y aura pas de tarification spécifique pour le Grand Paris Express.
M. WACHENHEIM souhaiterait connaître la longueur des quais de stations, la longueur des trains,
et le gabarit du futur métro. À cette question se joint Alain DAUMONT, qui demande par ailleurs si
ce nouveau métro se rapprochera de la tangentielle Champigny – Orly.
Claire-Hélène COUX précise que la longueur des quais sera de 120 mètres dans toutes les gares
de la Ligne Rouge. Pour les trains, on peut penser à 120 mètres aussi, mais ce qui est important,
ce sera la capacité de ces derniers. Ils doivent pouvoir accueillir 1000 places. Sur le gabarit, le
futur métro se rapprochera du RER, même s’il sera omnibus.
Manuel LECONTE (RFF) indique que le projet de tangentielle entre Champigny et Orly est encore
à un stade d’étude. Le matériel roulant n’a pas été choisi. Sur les autres projets de tangentielles un
peu plus avancés (notamment à l’ouest), elles reposent sur des matériels de type tram-train, plus
étroit et plus court.
Yannick PRIQUELER, habitant de Maisons-Alfort, souhaiterait connaître l’impact du chantier sur
l’emploi en Île-de-France, ou même dans le département du Val-de-Marne. Il demande de plus s’il
est prévu d’insérer des clauses d’insertion sociale dans les appels d’offres.
Étienne GUYOT indique que le chantier va créer 20 000 emplois par an. Les métiers seront très
différents, et la SGP travaille d’ores et déjà avec la Direction régionales des entreprises, de la
concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) pour déterminer les
besoins, les formations à mettre en place et pour voir de quelle manière ils peuvent être déclinés
sur les territoires, en lien avec chaque collectivité locale. Il est prévu d’intégrer des clauses
d’insertion sociale dans les appels d’offres pour favoriser ce dispositif. Cela commencera dans les
marchés de maitrise d’œuvre, en 2013, puis se poursuivra dans les marchés de travaux.
S’agissant de l’emploi sur l’ensemble de l’Île-de-France, au regard des études menées sur les
perspectives à l’horizon 2030, 800 000 emplois seront créés en 2030. L’arrivée du Grand Paris
Express va permettre de créer 115 000 à 300 000 emplois de plus par rapport à la tendance
naturelle (sachant qu’il y aura également une augmentation démographique importante).
3.2
Insertion dans la ville
Gilles BETIS, habitant de Maisons-Alfort, souhaiterait connaître les projets d’urbanisme prévus
autour de cette future gare.
Michel HERBILLON indique, pour Maisons-Alfort, qu’il y a déjà un nouvel immeuble de bureaux à
côté de la gare du RER D. Par ailleurs, il informe que le parc de Vert de Maisons (2,5 hectares en
plein cœur du quartier à côté de la gare du RER D) sera maintenu en l’état. De plus, un autre
projet d’immeubles de bureaux est en cours d’avancement de l’autre côté de la future place de la
gare. Il informe avoir déjà rencontré les architectes. Le projet est donc bien avancé. D’autres
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projets d’urbanisme peuvent être évoqués : un immeuble de logement rue Jean Jaurès, le
prolongement de la piste cyclable vers Créteil ou encore la rénovation des trottoirs rue Jean
Jaurès. L’important est que ça reste un urbanisme à taille humaine.
Luc CARVOUNAS complète le propos, pour Alfortville, en affirmant avoir plusieurs ambitions :
d’une part, donner plus d’aération sur le cours Beethoven, en faisant peut-être une percée sur la
base de Choisy pour in fine améliorer la circulation automobile. D’autre part, refaire toute une place
dans le quartier Chantereine Paul Langevin, qui accueillerait le bus 103 et des stations d’Autolib’
notamment. Enfin, il souligne l’importance que cette future gare du Grand Paris soit un lieu de vie,
avec des commerces et des services qui profiteront aux Alfortvillais.
Pierre SERNE informe qu’au niveau de la région, l’arrêt de projet de SDRIF sera voté jeudi
prochain, le SDRIF étant le grand texte programmatique à échéance 2030 sur la programmation
d’aménagement du territoire (urbanisation, logements, emplois, transports, etc.). Des pastilles de
densification, d’urbanisation seront prévues aux alentours des gares du Grand Paris Express.
3.3
Exploitation ferroviaire
Annie NOUCHY aimerait savoir si le futur métro aura un chauffeur.
Claire-Hélène COUX confirme que ce futur métro sera totalement automatique, commandé par le
PCC. Des personnels seront toutefois présents à l’intérieur des gares.
Francis HUMBERDOT, Maisonnais, souhaiterait savoir quand et comment le futur métro sera
interconnecté avec les autres lignes de toute la boucle. Il aimerait savoir également qui gèrera
l’ensemble.
Étienne GUYOT indique que l’objectif est de « garder le rythme », de poursuivre la logique de
bouclage, pour se rapprocher le plus possible d’une mise en service d’ici à 2025. C’est essentiel,
car cela permettra de désaturer les réseaux existants. Sur l’exploitant, il rappelle que c’est le STIF
qui choisira le ou les exploitants après mise en concurrence. La SGP a en charge la construction
de l’infrastructure du métro.
3.4
Foncier
Mme DULA, habitante d’Alfortville, aimerait connaître les expropriations prévues côté Alfortville, en
face de Vert de Maisons.
Benoit LABAT, direction de la valorisation et du patrimoine à la SGP, informe de deux éléments.
Premièrement, si le projet d’aménagement lié à la gare du Grand Paris côté Alfortville se réalise
(ce qui n’est pas décidé à l’heure actuelle), alors certaines acquisitions sont envisageables. Dans
tous les cas, la procédure consiste toujours en une négociation à l’amiable, d’éventuelles
expropriations ne venant qu’en cas d’échec des négociations. Deuxièmement, le tunnel passe
sous la commune d’Alfortville, à très grande profondeur. Des contacts seront pris, courant 2013,
avec les propriétaires de ces tréfonds pour en engager l’acquisition.
Alexis MOSCOL, habitant de Maisons-Alfort, demande si l’arrivée de cette nouvelle ligne du
Grand Paris Express, et donc l’arrivée de nouvelles personnes, va engendrer une hausse des prix
de l’immobilier.
Michel HERBILLON explique qu’il ne peut donner de réponse précise. Beaucoup d’éléments
rentrent en ligne de compte sur cette question de l’augmentation du prix de l’immobilier (qualité de
vie, fiscalité, niveau de transport, etc.). L’arrivée d’une nouvelle ligne de transport et d’une nouvelle
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gare favorisera certainement l’attractivité du territoire. Mais il ne peut se prononcer sur la façon
dont cela va se traduire sur les prix de l’immobilier.
3.5
Coût et Financement
Nicole DAVOUX, habitante d’Alfortville, demande si des simulations financières ont été réalisées.
Étienne GUYOT apporte quelques précisions sur le financement. Le coût global (aux conditions
économiques de 2008) est d’environ 20 milliards d’euros (cela comprend les trois lignes sous
maîtrise d’ouvrage de la SGP, la participation à la Ligne Orange et la participation à la prolongation
de la ligne 14 entre Saint-Lazare et Mairie de Saint-Ouen). Au niveau des ressources, il y a tout
d’abord la fiscalité comprenant trois sources : une taxe spéciale d’équipement (additionnelle à la
taxe d’habitation, taxe foncière bâti ou non bâti, cotisation foncière des entreprises) payée par les
Franciliens. Elle rapporte 117 millions d’euros par an ; une taxe locale sur les bureaux, assise sur
les surfaces de bureaux, de stationnements, de commerces. Elle rapporte 168 millions d’euros par
an ; et puis l’imposition forfaitaire pour les entreprises de réseau que paye le STIF sur les matériels
roulants qu’utilise la RATP. Elle rapporte 60 millions d’euros par an. En global, cela représente
environ 355 millions d’euros par an. Ce montant passera à 450-455 millions d’euros avec la
récupération en 2014 d’une partie de la taxe locale sur les bureaux qui avait été distraite au profit
de l’ANRU. Au-delà de la fiscalité, il y a la dotation en capital, d’un montant de 4 milliards d’euros
libéré en fonction des besoins. Enfin, il y a l’emprunt. À cela, il faudra rajouter le « péage » que
paiera le futur exploitant de la ligne, pour faire rouler les trains, à la SGP qui est propriétaire de
l’infrastructure. L’emprunt, pour une durée de 40 ans environ, sera remboursé par les recettes du
« péage » et par les recettes de la fiscalité qui continuent d’entrer.
3.6
Travaux
Laurence HERMOSO, Maisonnaise, demande si le report des travaux prévus sur la pyramide
Pernod a un lien avec le Grand Paris Express.
Michel HERBILLON explique qu’il ne peut se prononcer, cette pyramide étant sur la commune de
Créteil. Christian GARCIA confirme que le Grand Paris n’a aucune incidence sur la décision de
report de ces travaux.
Mme LABRAM, Alfortvillaise, aimerait savoir s’il y a des informations disponibles sur les études de
terrain menées dans la zone marécageuse du bord de Seine. Elle demande quelques précisions
sur les nuisances éventuelles dans cette zone.
Claire-Hélène COUX informe que le tunnel passera à cet endroit-là à 36 mètres de profondeur. La
zone humide sera donc bien dépassée. Au niveau du tunnel, c’est une zone très solide. S’agissant
des nuisances, du fait de la grande profondeur, le risque de nuisance en surface est faible. De
plus, des capteurs seront installés, des études vibratoires seront menées. Toutes les précautions
seront prises pour éviter les désagréments.
Jean-Marc CUGNOD souhaiterait avoir des informations sur les nuisances sonores, de vibration,
et la pollution que le chantier pourrait engendrer, ainsi que sur les puits de ventilation.
Claire-Hélène COUX rappelle que le point le plus haut du tunnel dans ce secteur sera à 33 mètres
de profondeur. À ce niveau, aucune vibration ne sera perceptible. Des études vibratoires seront de
toute façon menées pour tester les sols. Le tunnelier sera réglé en fonction de la portée des
fréquences dans certaines zones. Par ailleurs, des capteurs seront installés. Il y a peu de risques
de nuisances pour les communes de Maisons-Alfort et Alfortville. Sur les puits de ventilation, il n’y
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en a pas sur Maisons-Alfort. Il y en aura un sur Alfortville. Ce dernier sera en souterrain, sur une
parcelle publique. S’agissant des nuisances relatives à ces puits, ils contiennent des escaliers pour
l’accès des pompiers. Ceux-ci ne provoquent pas de nuisances. Ils contiennent également des
ventilateurs qui, la plupart du temps, ne sont pas en fonctionnement (ils ne sont déclenchés qu’en
cas de grosse chaleur ou d’incident). Donc le risque de nuisance est moindre. De plus, de
nombreuses solutions pour éviter le bruit « à la source » existent, et la réglementation impose de
prendre toutes les mesures nécessaires en ce sens.
Chantal MACLOT, habitante de Maisons-Alfort, aimerait savoir si l’augmentation de la fréquence
des trains du RER D ne risque pas d’engendrer des nuisances et de la pollution.
Manuel LECONTE informe que les arrêts supplémentaires prévus ne signifient pas des trains
supplémentaires. L’objectif est d’arrêter plus souvent, à la gare de Vert de Maisons, des trains qui
actuellement ne s’arrêtent que peu.
4. Conclusion
Henri WATISSÉE estime que nombre de questions ont tourné autour des correspondances. Le
RER D a nourri de nombreuses interventions, le STIF ayant apporté des réponses concrètes. La
ligne R du Transilien a aussi fait l’objet de débats. Le STIF a apporté des précisions également sur
l’amélioration de l’offre. Par ailleurs, le chantier a concentré plusieurs interventions, que ce soit au
niveau des nuisances, des puits de sécurité ou des conséquences sur l’expropriation. Enfin, il y eut
un volet de questions plus générales. Un éclairage très important des deux maires a été donné sur
les plans d’urbanisme. Autres sujets : la tarification, les simulations financières, l’impact sur
l’emploi, le prix de l’immobilier notamment.
Étienne GUYOT remercie tous les participants. Chaque réunion est différente, dans les questions
abordées. Toutes les remarques et observations serviront à l’amélioration du projet. Il cite pour
conclure Gustave Flaubert : « Gares de chemin de fer : s’extasier devant elles, et les donner
comme modèles d’architecture ». Si l’on pouvait dire « Gares du Grand Paris : s’extasier devant
elles, et les donner comme modèles d’architecture de façon à allier l’utile à l’agréable », alors ce
projet formidable serait réussi.
Luc CARVOUNAS remercie Michel HERBILLON pour son accueil et l’ensemble des acteurs du
Grand Paris, en particulier Jean-Yves LE BOUILLONNEC. Ce projet est très important, c’est la
raison pour laquelle il se réjouit du nombre de participants à la réunion de ce soir. La Ligne Rouge
Sud sera opérationnelle en 2018, et les élus et les habitants des deux villes feront tout pour que ça
soit ainsi. À noter qu’il y a eu, depuis le début, une volonté politique commune dans le département
en faveur de ce nouveau transport. Pour autant, une vigilance particulière sera apportée sur ce qui
vient d’être présenté et sur l’amélioration effective du RER D. Il remercie à ce titre Pierre SERNE
pour les réponses qu’il a apportées sur ce sujet. Enfin, il faudra imaginer deux sorties du côté de
Vert de Maisons. C’est une demande forte d’Alfortville.
Michel HERBILLON remercie tous les participants. Ce projet est important pour la vie quotidienne
des habitants des deux communes, et pour la vie quotidienne des Val-de-Marnais et des
Franciliens. Il remercie Étienne GUYOT, Jean-Yves LE BOUILLONNEC et l’ensemble des
représentants de la SGP, ainsi que le garant de la concertation. Il remercie également Christian
ROCK de sa présence. La ville de Maisons-Alfort est mobilisée pour ce grand projet, et est
mobilisée aussi pour l’amélioration du réseau existant. Dans ce cadre, il remercie Pierre SERNE. Il
rappelle le travail partenarial mené avec tous les acteurs concernés pour améliorer le réseau
existant : améliorer les deux gares, la gare de Vert de Maisons, la gare de Maisons-Alfort –
Alfortville, les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite et renforcer la fréquence des
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trains. Des annonces importantes ont été faites sur ce sujet ce soir. Il veillera enfin à ce que le
Grand Paris Express soit mis en œuvre dans le respect du calendrier prévu.
Nadir BENTOUTA informe qu’il y avait plus de 350 personnes à cette réunion. Il conclut en
annonçant la tenue des prochaines réunions publiques : Noisy-le-Grand le 23 octobre, Champignysur-Marne le 6 novembre, Saint-Maur-des-Fossés le 12 novembre, Clamart le 13 novembre et
Créteil le 15 novembre.
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