Shinsoku Shiatsu - École du Toucher

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Shinsoku Shiatsu - École du Toucher
7 place des Enfants Nantais
44000 NANTES
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www.ecoledutoucher.com
n° siret : 448 022 830 000 39
Shinsoku Shiatsu
深息指圧
Pratique du shiatsu qui a trouvé ses sources dans le zen shiatsu de Shizuto Masunaga avec la
considération des 12 méridiens aux 4 membres. Les concepts de l’énergétique orientale (MTC)
et la technique du ho sha fondent le terrain qui a vu naître les piliers du shinsoku shiatsu.
L’émergence de cette pratique bien qu’essentiellement issue de la pratique en cabinet et de la
recherche de l’amélioration des patients, est avant tout le fruit d’un bon enseignement que
fut celui du zen shiatsu par Paul Olivier et Yasutaka Hanamura. Enseignement riche dispensé
dans la rigueur de la liberté de travail. Elle s’est vue confortée durant la première phase de
recherche lors de rencontres avec d’autres enseignants et surtout dans sa transmission aux
élèves. Son aboutissement sous sa forme actuelle est donc le fruit de la synthèse à visée
pédagogique opérée sur les orientations d’applications pratiques explorées à ce jour.
Les représentants du zen shiatsu consultés retrouvent bien les fondamentaux du zen shiatsu
et repèrent très distinctement les particularités de ce style qu’il convient désormais de
distinguer tant les paramètres qu’il revêt s’ancrent dans une démarche singulière.
La recherche sur cette pratique se poursuit autour de Christophe Davy, les patients de son
cabinet et les élèves de son école ainsi que les praticiens qui le souhaitent.
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4 principes pratiques…
I.
La profondeur.
L’impression souvent laissée au praticien que les causes des troubles prennent leur
source plus profondément que la pratique n’a permis de traiter se trouve à
l’initiative de recherche pour l’exploration profonde des méridiens et de leur
interdépendance avec les éléments de la structure : squelette et muscles. Ces
explorations ont fait apparaître des moyens à développer indépendamment ou
conjointement en fonction de la situation.
Ces moyens sont avant tout biomécaniques donc structurels et se choisissent dans
l’appréciation posturale du sujet. Ils participent tant à l’accessibilité sur le plan
anatomique et énergétique qu’à l’acceptation du patient de sensations pouvant
s’avérer vives. L’abaissement de la sensibilité est primordiale pour ne pas verser
dans un travail douloureux qui en plus de mal se supporter interdirait l’accès à la
profondeur.
Ces moyens ouvrent le champ du possible à la pratique du shiatsu pour l’amener à
une efficacité optimisant les résultats quantifiables en terme d’intensité comme de
durabilité.
Le shinsoku shiatsu tente de tonifier des zones habituellement inaccessibles et
permet une dispersion plus intense.
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II.
Le souffle comme premier mouvement.
La première évidence dans la recherche d’accès à la profondeur fut celle de la nécessité de
mouvement en relation avec le tsubo ou la zone travaillée afin d’ouvrir les passages vers cette
profondeur. Le premier mouvement exploité pour cette exploration a tout naturellement été
celui de la respiration ou plutôt de la ventilation (eut égard à la pondération sur l’aspect
mécanique de ce mouvement).
La mobilité de la ventilation implique l’ensemble du corps pour peu que l’on motive une
respiration ample et profonde. De plus, cette mobilité et sa compréhension déborde de la
séance dans l’intégration de la nécessité de l’accompagnement du mouvement par la
respiration ; pour ne pas dire l’impulsion du mouvement par la respiration. Le patient prend
conscience de cette coordination mouvement – respiration, dans sa gestuelle quotidienne afin
de ne plus contrarier le mouvement par la respiration désynchronisée et de ne plus brider la
ventilation dans l’absence de mouvement ou dans cette même dissynchronie. Dans la
dynamique du souffle profond et harmonisé, le patient maintient les conditions d’une bonne
circulation du ki, des liquides et d’un maintien postural facilité.
Le praticien de shinsoku shiatsu veille donc à motiver, canaliser et entretenir ce mouvement
qui le conduit vers la profondeur et assiste la technique de ho sha durant toute la séance
tout comme il tachera d’en faciliter la compréhension et l’intégration.
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III.
La mobilité.
Le mouvement ventilatoire bien que perceptible et aidant jusqu’aux extrémités est toutefois
trop souvent limité par certains angles pour s’amplifier suffisamment et permettre l’ouverture
des tsubos et zones profondes. Ceux des membres et de la colonne vertébrale sont venus
compléter et étendre les possibilités d’accès à la profondeur nécessaire à la pratique du
shinsoku shiatsu.
Si la pratique des méridiens en étirement accroît l’effet des pressions tant en tonification
qu’en dispersion, la considération du mouvement comme acteur principal de la canalisation
de l’énergie dans le corps vient en corrélation avec son importance dans la levée des barrages
à cette énergie comme à l’entretien de sa bonne circulation. Ce sans compter son influence
sur la bonne coordination de l’ensemble des mouvements à la recherche du meilleur
rendement à l’effort musculaire, comme à la bonne circulation des liquides organiques à tous
les niveaux de profondeur.
Le Shinsoku shiatsu combine habilement mouvements et pressions afin d’opérer des
corrections importantes en dispersion sur les barrages qui freinent les possibilités de tonifier
les zones qui en ont besoin. Il permet dans cette pratique dynamique d’accéder au kyo en
vue d’une tonification aidée du dynamisme associé au mouvement alentour.
Tout comme avec le souffle, l’intégration au quotidien de la nécessité du mouvement que le
patient pourra à travers sa séance et les conseils posturaux et dynamiques du praticien,
prolonger les bénéfices de la séance et même poursuivre le travail d’harmonisation et de
correction. Ce, en modifiant en conscience les coordinations du travail musculaire à la
recherche lui aussi du moindre effort par l’effort approprié.
La complexité de cette approche contraint le patient à un effort conscient l’amenant à
conserver sa participation au delà de la seule séance de shiatsu.
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IV. La participation active du patient pendant la séance et après.
Il peut arriver en shinsoku shiatsu que l’on s’assoupisse tout comme durant toute séance de
shiatsu. En revanche, ce phénomène de relâchement n’est pas l’objectif du praticien.
Le patient doit être acteur de sa séance et donc conscient le plus possible car, c’est lui qui
emmène le praticien vers la profondeur.
Il dynamise sa respiration suivant les instructions du praticien qui doit lui s’adapter à la
manière de ventiler du patient.
Le patient doit également durant une séance laisser le praticien entraîner des mouvements
passifs. Et pour nombre d’entre nous, c’est déjà un effort que de laisser un mouvement être
entraîner par autrui !
De plus, comme la pratique du shinsoku shiatsu tente de corriger les déséquilibres posturaux
faisant barrage à une bonne circulation de l’énergie, le praticien est amené à solliciter dans
une mobilisation, une mise sous tension du patient à laquelle il va partiellement ou
totalement s’opposer. Ceci peut être conjoint à une pression et/ou à la contrainte d’une partie
du corps pour canaliser les ressources de l’effort demandé.
Une fois la séance terminée, le patient emporte souvent des conseils à appliquer au quotidien
pour prendre soin de lui. Car, le soin que l’on doit s’apporter ne peut se limiter à une séance
de shiatsu ou quelques consultations fussent elles des meilleurs praticiens ou médecins !
Évidemment le praticien s’attache à prodiguer des conseils les mieux adaptés à l’état du
patient et à ses possibilités. Ils peuvent être par exemples : adopter une activité physique
adaptée, boire suffisamment, manger plus équilibré, réinstaller et réinvestir son poste de
travail, corriger sa posture, dynamiser sa respiration ou sa circulation, consulter un médecin,
un psychologue, un masseur-kinésithérapeute, un ostéopathe ou un naturopathe, pratiquer
des automassages…
Et tout aussi naturellement, comme le praticien est également patient, il sait l’étendue de la
paresse du patient et surtout celle de celui qui a trouvé une grande amélioration à la suite du
soin qu’il vient de recevoir. Il connaît également la première excuse que l’on oppose à l’ajout
de tâches au quotidien qu’est celle du manque de temps. Alors, il s’efforce en premier lieu de
déterminer le plus petit nombre de conseils non chronophages et à l’efficacité perceptible en
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peu de temps. Il espère par là que les soins qui prendront plus de temps ensuite, trouveront
suffisamment d’encouragements pour être mis en œuvre.
le patient est donc acteur en conscience dans son investissement en shinsoku shiatsu.
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En résumé : les particularités d’une séance de shinsoku shiatsu.
- Bilan des zones du dos de Masunaga pouvant être pratiqué debout pour considérer la
posture et s’aider du mouvement pour la lecture énergétique.
- Pratique du zen shiatsu en pressions sur les méridiens avec ou sans étirements ;
technique de ho sha.
- Pratique en considération des méridiens extraordinaires ou merveilleux vaisseaux.
- Travail ventilatoire assisté et/ou sollicité verbalement.
- Mobilisations des 4 membres et de l’ensemble de la colonne, progressives, adaptées en
tests ou en corrections
- Mise sous tension passive avec le seul mouvement de la ventilation ou active par la
sollicitation d’un mouvement particulier ou de l’amplification du mouvement
ventilatoire.
- Relâchement soudain ou progressif de la tension, adapté selon que la pratique soit
tonifiante ou dispersante.
- Travail sur gros ballons pour bénéficier de la dynamique du rebond ; non spécifique aux
femmes enceintes bien que très accommodant dans cette situation.
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