CLASSES PREPAS ECOLES NORMALES SUPERIEURES 1ère

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CLASSES PREPAS ECOLES NORMALES SUPERIEURES 1ère
Les classes préparatoires littéraires offrent les débouchés suivants :
• les écoles normales supérieures (voir pages 2 et 3)
• les instituts d’études politiques (I.E.P. ou " Sciences Politiques ") (voir page
4)
• certaines écoles de commerce et de gestion (voir pages 4 & 5)
• autres débouchés (voir page 5)
• cursus universitaire (voir page 5)
les différentes filières
→ Préparation à l’école des Chartes
→ Concours 1ère année Sciences Po → ENA et autres concours
administratifs
→ Concours écoles de commerce et de gestion
→ Concours écoles de journalisme, de traduction, I.R.A...
FILIERES
PREPAS
CLASSES PREPAS
Lettres
Première
Supérieures Supérieure
BAC
CONCOURS


FILIERE
UNIVERSITAIRE
Licence 1
Licence 2
Licence 3
ECOLES NORMALES
ème
3ème
4ème
1ère Année 2 SUPERIEURES
Année
Année
Année
CAPES
Agrégation
IUFM
Master 1
Master 2
Doctorat
→ Concours 2ème année Sciences Po
→ Concours Ecoles de journalisme, de traduction, IRA...
La Préparation des ENS à Rouen
* Les Ecoles Normales Supérieures
Les Ecoles Normales Supérieures sont des établissements nationaux prestigieux,
en principe destinés à former des professeurs pour les enseignements secondaire et
supérieur et dont l’une des missions essentielles est la recherche. On peut se présenter
à leur concours d’entrée deux ans après le baccalauréat, après une année d’Hypokhâgne
et une année de Khâgne.
On peut s’y présenter une, deux, voire trois fois, mais il y a une limite d’âge (23
ans dans l’année). Les élèves des ENS sont des fonctionnaires stagiaires et payés pour
préparer l’agrégation à laquelle ils ont le maximum de chances de réussite. Ils peuvent
en outre préparer une thèse de Doctorat.
A la sortie de l’école, ils peuvent être nommés professeurs dans un établissement
du second degré ou, le plus souvent, ont des possibilités d’être affectés pendant deux
ans comme assistants moniteurs normaliens (AMN), à l’Université. Ils ont ensuite toutes
chances de poursuivre leur carrière comme enseignants-chercheurs dans l’enseignement
supérieur.
Il existe aujourd’hui trois séries d’ENS littéraires, dont les élèves ont le même
statut et les mêmes avantages mais qui recrutent par des concours différents :
♦ ULM-SEVRES qui exige un fort niveau en latin ou en grec (concours A/L) ou en
mathématiques (concours B/L) et qui est plus axé sur la culture générale.
♦ ENS des Lettres et Sciences Humaines de LYON (ENS LSH). Le latin et le grec
n’y sont obligatoires que pour la spécialité Lettres Classiques. Il n’y a pas de
mathématiques. Mais l’importance de la spécialité choisie par l’étudiant est
nettement plus grande.
♦ CACHAN-CONCOURS E réservé aux Anglicistes.
Les épreuves d’admissibilité sont communes avec le concours de l'ENS Lyon
Sciences Humaines.
Préparations assurées à Rouen
- La première année (HK) permet de préparer l’entrée dans les trois écoles
indiquées ci-dessus, sauf dans le cas du concours B/L d’ULM-SEVRES.
- En deuxième année (K), la khâgne de Rouen prépare le concours de l’ENS des
Lettres et Sciences Humaines de LYON exclusivement, dans les options : Lettres
Classiques, Lettres Modernes, Etudes cinématographiques, Histoire et Géographie,
Anglais, Allemand, et le concours E de Cachan pour les Anglicistes.
Les élèves qui veulent préparer l’option Philosophie ainsi que ceux qui préfèrent le
concours Ulm-Sèvres sont orientés en fin d’Hypokhâgne vers les Khâgnes des académies
voisines (Paris ou Province) qui assurent ces préparations.
Le concours de l’ENS des Lettres et Sciences Humaines de LYON est un concours
de haut niveau : sur environ 2 500 candidats, 240 sont déclarés admissibles et 120 sont
admis. Les candidats admissibles et sous-admissibles sont normalement dispensés de la
LICENCE 2 et sont autorisés à entrer directement en troisième année de licence en
faculté.
Il faut insister sur le fait que les étudiants qui fréquentent avec sérieux nos
classes bénéficient d’un enseignement fondé sur l’acquisition de bases méthodologiques
fermes et d’une solide culture générale, atouts précieux pour leur avenir universitaire.
Ils peuvent, de plus, tirer profit de voyages d’études (en France et à l’étranger), de
représentations théâtrales, de visites commentées de musées et d’expositions. Les
enseignants des classes préparatoires de Rouen veillent à éviter un climat de
concurrence forcenée nuisible à tous. Des effectifs raisonnables permettent de suivre
de façon personnalisée le travail des étudiants, notamment dans le cadre privilégié des
cours de Spécialités en Khâgne et des interrogations orales personnelles obligatoires en
HK comme en K.
CONCOURS IEP (Sciences politiques)
On peut se présenter aux concours d’entrée dans les IEP l’année même de
l’obtention du baccalauréat (session de septembre) mais la majorité des candidats
réussit après une année de préparation, donc à "Bac+1". Les classes de Lettres
Supérieures du lycée Jeanne d’Arc préparent naturellement à Sciences Po. Les taux de
réussite de nos élèves à ces concours difficiles restent élevés d'année en année. Dans
le cadre de la réforme des classes d'hypokhâgne, plus aucune préparation spécifique ne
subsiste. Ces concours peuvent être tentés à la fin de la classe terminale mais les
chances de réussite d'élèves scolarisés en CPGE sont indéniablement plus importantes.
Le lycée Jeanne d’Arc a signé une convention avec l’IEP de Bordeaux permettant
aux élèves d’hypokhâgne admis en juin en khâgne de se présenter à l’examen d’entrée
directe en 2ème année à Bordeaux. En cas de succès, ils peuvent alors poursuivre
normalement leurs études en khâgne et ne valider leur succès à l’IEP de Bordeaux qu’en
cas d’échec au concours de Normale Supérieure. D’autres conventions ont été signées
avec les IEP de Rennes, de Grenoble et d’Aix-en-Provence.
Les études à sciences Po permettent de préparer le concours d’entrée à l’ENA
(Ecole Nationale d’Administration) ou à d’autres concours administratifs importants
(Ecole Nationale de la Magistrature, Banque de France, etc.)
Il est également possible d’intégrer directement l’IEP de Paris en 2ème année, après
la licence.
La Préparation des Ecoles de Commerce et de
Gestion
Ces écoles (aussi bien celles qui dépendent de la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Paris que celles du groupe ECRICOME) s’intéressent de plus en plus aux
littéraires. Elles ont créé des concours spécifiques pour ces élèves : les épreuves
reposent sur une solide culture générale et portent sur les programmes de la Khâgne. Il
n’existe donc pas d’enseignement préparatoire spécifique.
Le choix d’une série littéraire n’exclut donc pas la possibilité de se présenter à ces
concours.
Autres Débouchés
• Concours administratifs : l’IRA (Institut Régional d’Administration) prépare aux
carrières de la fonction publique de catégorie A. Pour se présenter au concours
d’entrée, la LICENCE 2 est exigé.
• Ecole des Chartes : Elle forme les archivistes et se prépare en deux ans, dans
des classes préparatoires spéciales. Deux concours permettent d’y entrer : le
concours A, avec latin, le concours B, sans latin. Un bon niveau en Histoire est
nécessaire.
Une année de Lettres Supérieures peut permettre un approfondissement des
connaissances et l’acquisition de méthodes avant la spécialisation.
• Ecoles de traduction : elles offrent des carrières d’interprète et de
traducteur.
* ESIT (Ecole Supérieure d’interprètes et de traducteurs) au centre universitaire
Dauphine.
* ISIT (Institut Supérieur d’interprétation et de traduction) à l’Institut catholique de
Paris.
Ces écoles recrutent sur examen ou concours après la licence ou à l’issue de la Première
Supérieure, avec la LICENCE 2.
• Métiers de la Communication : Toutes les universités offrent des formations à
ces métiers ; la plus connue est le CELSA (Ecole des hautes études en sciences
de l’information et de la communication) dépendant de Paris IV-Sorbonne.
Les élèves issus des classes préparatoires littéraires peuvent y être accueillis à l’issue
de l’Hypokhâgne ou de la Khâgne. Depuis 1996, les élèves admissibles aux ENS peuvent
être admis à se présenter à l’oral du concours du CELSA.
• Journalisme : les centres de formation au journalisme de Paris et de Lille
proposent des concours d’entrée après la deuxième année de licence
et,
éventuellement une licence complète.
Les élèves issus des classes préparatoires littéraires en passent souvent avec succès les
épreuves.
• Musées : Pour être conservateur de musée, il faut un Master (Histoire ou
Histoire de l’art). On accède à ces postes par concours (musées contrôlés par
l’Etat, musées de la ville de Paris, Ecole du Patrimoine, musées nationaux). Deux
années en classes préparatoires permettent de se présenter à ces concours.
Le Cursus Universitaire
La plupart des élèves qui ne sont pas admis dans une ENS continuent leurs études
en faculté de Lettres et Sciences Humaines. Ils peuvent y préparer les concours de
recrutement des professeurs (le CAPES et L’Agrégation), et retrouvent à ce niveau les
élèves des ENS
APRÈS L’HYPOKHÂGNE
On peut intégrer l’Université après l’Hypokhâgne. Les élèves qui ne sont pas admis
en khâgne peuvent faire l’objet, dans les disciplines où leur travail et leur résultats ont
été satisfaisants, de propositions de "validation de crédits d'étude" auprès de la
commission universitaire qui examine leurs dossiers. Les modules qui ne sont
éventuellement pas accordés peuvent être obtenus à la session de septembre. Les élèves
non admis en Khâgne peuvent ainsi aborder l'année de la licence 2 à la rentrée suivant
l’année d’Hypokhâgne. En règle générale, un élève de CPGE qui a fourni un travail correct
tout au long de son cursus peut prétendre au bénéfice d'une validation totale ou quasi
totale.
APRÈS LA KHÂGNE
On peut aussi rejoindre la filière universitaire après la Khâgne, au niveau de la
licence, soit à la suite de la dispense des deux premières années de licence acquise grâce
au concours (admission, admissibilité, ou sous-admissibilité), soit à la suite de
propositions de validations totales ou partielles faites par le conseil de classe auprès de
la commission universitaire et complétées, dans le cas de validations partielles, par le
passage des modules manquants en septembre.
Les élèves qui redoublent la Khâgne ne peuvent pas encore obtenir d’équivalences
pour la licence. Ils peuvent cependant passer tout ou partie de la licence à la session de
septembre.
L’I.U.F.M. (Institut Universitaire de Formation des Maîtres)
A la rentrée 1991 a été mis en place l’IUFM de Rouen, établissement public
rattaché à l’Université, qui remplace les Ecoles Normales d’Instituteurs et le Centre
Pédagogique Régional (CPR). Sa vocation est d’accueillir des étudiants titulaires d’une
Licence, et recrutés sur dossier et sur entretien, pour former tous les enseignants, de
la maternelle au lycée. La première année de formation prépare au C.A.P.E.S. La seconde
année, les candidats qui ont subi avec succès les épreuves de recrutement sont nommés
professeurs stagiaires.
Compte-tenu des besoins importants en enseignants pour les années à venir,
l’I.U.F.M. peut constituer un débouché privilégié pour les Khâgneux.
LA CONVENTION
Une convention entre le lycée Jeanne d’Arc et l’Université de Rouen, signée en
1988, a été réactualisée en 1999 : elle régit dans de très bonnes conditions le système
des "validations d’acquis" entre les classes préparatoires et la faculté.
Les élèves non admis dans une ENS peuvent donc rejoindre la filière universitaire
sans perte de temps et aborder diplômes universitaires et concours de recrutement de
haut niveau avec les meilleures chances de succès. Les atouts acquis en classes
préparatoires sont ainsi exploités à long terme, bien au-delà des concours d’entrée aux
ENS.