Cantabrique

Transcription

Cantabrique
LE CONTEXTE REGIONAL DE
CANTABRIQUE
SOMMAIRE
1.
DYNAMIQUE DE LA POPULATION DANS LA RÉGION.......... 1
2.
STRUCTURE SOCIO-ECONOMIQUE DE LA REGION ............ 2
1. DYNAMIQUE DE LA POPULATION DANS LA RÉGION
Au cours des dernières décennies, notre région a connu de profondes
mutations démographiques qui ont entraîné une baisse de la population. En
effet, la population de Cantabrique est vieillissante (18,3% de la population a
plus de 65 ans), tendance qui s’est accentuée au cours de ces dernières
années. Le taux de fécondité est maintenant inférieur au niveau national.
Nous devons également noter que la Cantabrique vit un phénomène continu
de baisse de la population depuis 1995 (en opposition avec les 5 premières
années de la décennie). Notre territoire perd des habitants et, parallèlement
nous permet d’identifier un comportement double et précis. Une partie de la
Région, la zone côtière, montre un comportement dynamique et une hausse
démographique. De l’autre côté, les zones rurales et montagneuses,
souffrent d’un taux démographique déclinant et d’un processus de
dépeuplement. D’une manière générale, les zones à l’intérieur de la région
montrent une plus forte baisse de la population.
En particulier, sept municipalités sur les 102 existantes en Cantabrique
(Santander, Torrelavega, El Astillero, Camargo – localités situées autour de
la baie - Laredo, Santoña et Castro Urdiales – villes situées sur la côte est),
couvrent seulement 4,5% de la surface régionale mais concentrent 60% de
la population de Cantabrique. Seules deux d’entre elles, la capitale de la
Région, Santander, et Torrelavega (un centre industriel en déclin) ont une
population de plus de 50.000 habitants.
Mis à part ces inégalités géographiques, il est important de pointer les
phénomènes d’émergence de zones péri-urbaines, principalement dus aux
changements dans le logement des jeunes, avec ou sans enfants,
l’amélioration des routes, la baisse des coût du logement dans les zones
périphériques, et la recherche d’une meilleure qualité de vie. Les deux
principaux centres urbains (Santander et Torrelavega) perdent des habitants
au profit des municipalités voisines qui émergent en tant que zones
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
1
résidentielles et voient leur nombre d’habitants augmenter. Cela pourrait être
le cas de Santa Cruz de Bezana, Piélagos, et la plupart des localités autour
de la baie de Santander Bay, qui ont absorbé la population venue de la
capitale, et Suances ou Polanco près de Torrelavega. L’Est de la côte a
absorbé la population venue du Pays Basque et principalement de la
métropole de Bilbao. Elle présente un fort taux de résidences secondaires.
Ainsi,
la
dynamique
démographique
en
Cantabrique
soulève
les
changements suivants :
¾ L’âge de la population peut entraîner l’augmentation de services de
proximité compte tenu des besoins particuliers de la collectivité.
¾ Le dépeuplement rural peut avoir de sérieuses conséquences
quant à l’utilisation insuffisante des ressources ou une perte des
traditions et des valeurs culturelles. Il est important de s’attacher au
nouveau concept d’espace rural venu de l’Union Européenne, et le
rôle qu’il joue dans le développement économique de notre région.
¾ Concernant la concentration démographique de la côte, les
problèmes surviennent avec une urbanisation déréglementée et
grandissante. La population augmentant dans les zones périurbaines crée de nouveaux emplois pour couvrir les nouvelles
demandes de cette population, spécialement dans les secteurs du
service, des infrastructures, des loisirs…
2. STRUCTURE SOCIO-ECONOMIQUE DE LA REGION
Au travers de ce paragraphe, nous tenterons d’être proches de la réalité qui,
d’un point de vue socio-économique, présente notre région aujourd’hui. Pour
finir, nous vérifierons plusieurs indicateurs tels que la situation actuelle et
l’évolution de différents secteurs économiques, tout ceci nous offrant une
vision globale de notre région et nous permettant de comparer avec la
situation avec d’autres régions d’Espagne.
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
2
Avant tout, et d’un point de vue budgétaire, la Cantabrique reçoit toujours
une quantité d’argent importante provenant des fonds communautaires; pour
nous aider dans le développement économique que nous traversons. Ainsi,
UE a établi une période transitoire depuis 1996 durant laquelle notre région
devrait recevoir approximativement 60.200 millions de pesetas.
Bien que notre développement économique ait été relativement faible entre
1991 et 1996, nous pouvons voir comment notre économie régionale se
maintient en 1999 avec une période d’expansion débutée des années
auparavant. En fait, notre Revenu Régional Brut a augmenté de 3,4%, ce qui
est supérieur au niveau européen mais inférieur au niveau national (3,9%).
La Cantabrique semble avoir surmonté la crise et la situation de reconversion
des dernières années mais, d’un autre côté, en dépit d’une importante
avance économique, elle est toujours loin des autres régions espagnoles qui
ont un comportement économique plus dynamique. Par ailleurs, depuis les
années 60, nous avons perdu du poids sur la scène nationale. La
cantabrique représentait 1,58% du PBI en 1955 et seulement 1,22% en
1998.
Taux de croissance économique des régions espagnoles . 1999.
Andalucía
Aragón
Asturias
Baleares (Balearic Islands)
Canarias (Canaries)
Cantabria
Castilla-La Mancha
Castilla-León
Cataluña (Catalonia)
C. Valenciana
Extremadura
Galicia
Madrid
Murcia
Navarra
Pays Basque
La Rioja
Espagne
PIB
4,1
3,9
2,8
5,4
5,0
3,4
3,9
3,8
3,9
4,0
4,1
4,0
4,1
3,9
3,7
3,5
3,6
Emploi
3,9
3,1
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
5,5
2,5
-0,8
4,0
3,4
3,2
3,7
1,8
1,9
3,9
4,9
2,3
2,3
4,1
2,3
3,1
3,0
3
Ce temps économique favorable a également eu une influence positive sur le
marché du travail, en lien avec la baisse du nombre de demandeurs d’emploi
dans la région de Cantabrique, baisse plus importante que le niveau national.
Ainsi, le taux de chômage est passé de 20.55% en 1997 à 15.7% en 1999 et
les derniers chiffres de l’Institut National de Statistiques confirment cette
tendance : 28 130 demandeurs d’emploi en 2000 contre 42 440 en 1997.
Evolution du nombre de demandeurs d’emploi en Cantabrique
Années
1996
1997
1998
1999
2000
1er
trimestre
48.210
43.660
42.010
33.950
27.960
2ème
trimestre
49.100
42.080
38.650
30.440
27.900
3ème
trimestre
44.890
41.400
38.530
30.590
27.040
4ème
trimestre
45.940
42.630
34.110
29.420
29.630
Taux de chômage de la population (entre 16 et 64 ans)
1999
1er
trimestre
--
2ème
trimestre
--
3ème
trimestre
15,51%
4ème
trimestre
14,96%
2000
14,19%
13,90%
13,07%
14,10%
Années
Il semble que la baisse du taux de chômage soit plus importante que pour les
autres Régions d’Espagne, mais il serait convenable de réaliser une analyse
plus globale et aller plus profondément dans les caractéristiques du marché
du travail en Cantabrique. Avant tout, notre région était, en 1999, la seule
avec une baisse de sa population active (indicateur propice depuis 1995)
bien qu’il ait été dit qu’une augmentation dans la création d’emploi existait et
que la région montrait une certaine capacité à créer des emplois.
Deuxièmement, la Cantabrique a été la deuxième région au pire taux
d’emploi. Si l’on regarde la qualité des emplois créés en Cantabrique, 96%
des contrats sont temporaires, et l’intégration des femmes au marché de
l’emploi est toujours loin d’être satisfaisante. La Cantabrique est, à ce niveau,
l’une des région où le taux d’emploi des femmes est le plus faible. Le
chômage touche sérieusement les jeunes (le taux de chômage des jeunes
entre 16 et 19 ans atteint 40% et 33% pour les jeunes de 20 à 24 ans.
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
4
Taux de chômage. 1999. (%).
Age
Hommes
Femmes
Ensemble
16 a 19
20 a 24
25 a 54
55 et plus
TOTAL
39,33
32,79
13,17
7,56
10,60
67,10
44,80
20,43
10,28
24,42
39,33
32,79
13,17
7,56
15,57
Taux de chômage des deux sexes (%).
Année
1999
2000
1er trimestre
2ème trimestre
3ème trimestre
4ème trimestre
H
-9,65
H
-8,50
H
10,43
8,07
H
10,34
8,62
F
-21,63
F
-22,25
F
24,46
20,50
F
23,02
21,92
Au regard de la population active par secteurs économiques, nous observons
une perte continue et progressive du secteur primaire. Les actifs quittant ce
secteur d’activité se sont dispatchés dans les 3 autres secteurs , le tertiaire
et les services concentrant plus de population active.
Répartition de la population active (Evolution 1997-2000)
Secteur primaire
Secteur
secondaire
Construction
Secteur tertiaire
1997
1998
1999
2000
10,93%
20,81%
10,26%
21,02%
8,36%
23,09%
7,45%
21,58%
10,00%
58,27%
11,58%
57,14%
12,97%
55,60%
12,20%
58,78%
La construction est apparue comme une activité économique clé et comme la
conséquence d’un temps propice par lequel nous sommes passés, en lien
direct avec l’émergence du secteur du tourisme. Beaucoup ont considéré
cette branche comme le réel moteur de la croissance économique régionale.
En 1999 elle a atteint le taux de 7,5%, indicateur plus élevé que ceux
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
5
montrés par les autres secteurs mais de nouveau inférieur au taux national
(10%). A côté de cela, la construction a contribué à baisser le taux de
chômage régional, absorbant une importante quantité de la main d’œuvre qui
n’était pas en mesure de trouver sa place sur le marché du travail (main
d’œuvre pas forcément qualifiée et subissant les contrats temporaires)
A l’opposé, le secteur industriel a connu le taux de croissance le plus bas
d’Espagne. La Cantabrique a été la troisième région au taux de croissance le
plus bas d’Espagne, aux côtés des Asturies et de la Catalogne. En terme
d’emploi, la Cantabrique a enregistré une hausse de 1,8% contre 1,9% au
niveau national.
Traditionnellement, l’industrie régionale a été spécialisée et s’est maintenue
dans des secteurs considérés comme obsolètes, avec un accès facile au
marché et une faible productivité, tout en réduisant sa participation aux
activités industrielles avec une demande moyenne à forte croissance en
terme de marché et montrant des difficultés à s’adapter aux changements.
Notre croissance industrielle, qui aurait dû être orientée vers les technologies
et la main d’œuvre qualifiée, s’est affaiblie. Ainsi, tout au long des deux
dernières décennies, notre activité a perdu de l’importance dans le PIB
régional, importance transférée dans le secteur des services. En dépit de
cela, l’activité a maintenu un poids considérable dans l’économie régionale.
D’après les sources, ce poids varie entre 28 et 20% (hors construction).
Au niveau géographique, les entreprises sont principalement localisées le
long de la côte (qui concentre 90% de l’activité totale et des salariés) et le
long de la route Nord-sud (Vallée de la Rivère Besaya – Torrelavega). Les
entreprises de la région se caractérisent généralement par un faible taux
d’employés : la plupart sont de petites entreprises qui, dans 80% des cas,
n’ont pas plus de 10 employés, 4% d’entre elles comptabilisant plus de 50
salariés.
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
6
Le secteur primaire, autre part essentielle de notre développement
économique, a connu une perte d’importance continue au sein de notre
territoire, apportant maintenant une faible contribution au PIB régional (5%
ou moins). La Cantabrique est une des régions les plus spécialisées
d’Europe dans l’élevage de bovins, pour la plupart dans la production laitière.
Elle a donc souffert de l’introduction des quotas et des régulations introduites
par la Politique Agricole Commune (restructuration, réajustement de la
production…) ce qui a conduit à l’abandon de l’activité.
A présent, il est difficile d’attirer les jeunes, l’activité est essentiellement
conduite par des personnes âgées (manquant parfois de formation
professionnelle et de qualification) et il semble que les nouvelles possibilités
offertes par l’environnement dans les secteurs de la sylviculture, n’ont pas
été correctement développées, si nous considérons que ce sont les sphères
qui ont les plus fortes potentialités de création d’emplois et de nouvelles
activités socio-économiques et qu’elles peuvent être un réel facteur de
développement pour notre territoire.
Les caractéristiques intrinsèques de la Cantabrique ( à savoir, le peu de
surface
disponible pour chaque unité de production, la petite taille des
exploitations agricoles, terres divisées en lotissements, prédominance de
l’élevage sur les autres productions) et la persistance de modèles
traditionnels
(industries
de
transformation,
offrant
des
possibilités
d’innovation et de recherche de nouveaux créneaux) ont conduit à une
faiblesse et un manque de souplesse du secteur.
L’entrée de l’Espagne dans l’UE en 1986 impliqua pour le modèle agricole,
l’application de réajustements constants a aggravé la crise déjà détectée
dans le secteur.
En ce qui concerne les autres points, La Cantabrique, en fait, montre les
mêmes tendances dans le tertiaire que les régions européennes les plus
développées. Les services représentent 66% du Produit Régional Brut,
absorbant la moitié des emplois de la région. En tout cas, il est vrai que le
secteur a augmenté sa participation dans l’économie régionale mais il
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
7
n’atteint pas la même importance que dans le reste du pays. C’est un fait
remarquable, surtout si nous considérons que ni l’industrie en crise, ni le
secteur primaire, sujet à de constants réajustements, ne sont le moteur de
notre économie. Bien que la tendance à la tertiarisation n’ait pas été stimulée
par l’activité industrielle ou la spécialisation dans une branche particulière,
les petites et moyennes entreprises se sont développées et ont amélioré leur
accès au commerce extérieur et ont connu une croissance rapide
Les graphiques ci-dessous montrent que le secteur de l’industrie ne
représente que 7.5% de l’ensemble de l’économie, le poids important
(quantitativement parlant) du commerce et que les activités cataloguées
« autres services », sans la construction, sont celles qui ont le poids
économique le plus important de la région (50%). En terme d’emploi, les
« autres services » absorbent le plus grand nombre de salariés, rejetant le
secteur secondaire à la deuxième place.
Nombre d’employés par secteur d’activité
Répartition par secteur d’activité
13,4%
7,5%
12,0%
Construction
17,1%
44,9%
Industry
Trade retailers
Construction
50,2%
Industry
Trade retailers
Rest of services
Rest of services
30,3%
24,6%
Concernant
les
nouvelles
technologies
de
l’information
et
de
la
communication, leur contribution au Produit Régional Brut était de 0,68% au
début 1999, très loin du niveau national (1,2%) et, bien sûr, du niveau
européen (2,4% à ce moment). De plus, il semble que l’intérêt des
entreprises et industries de Cantabrique pour l’utilisation de ces nouvelles
technologies n’est pas comparable non plus. La croissance de ce secteur, en
1998, était de 115 en Espagne, pendant qu’elle n’était que de 0,3% sur notre
territoire. Ceci mis à part, l’investissement dans l’innovation, la recherche et
le développement montre un niveau plus faible que la moyenne nationale,
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
8
bien que l’effort d’investissement ait visiblement augmenté ces dernières
années.
Si nous revenons à la situation du secteur des services, il a augmenté de
3,5% en 1999, 3,3% au regard de l’emploi. Au sein du secteur tertiaire, nous
voulons apporter une mention spéciale au tourisme dont la part dans le
Produit Régional Brut a augmenté de façon importante au cours des 4
dernières années (passant de 6,3% à 9,1%), générant pour cette période
plus de 20.000 millions de pesetas d’investissement. De nouveaux hôtels
s’implantent encore ayant des conséquences directes et indirectes sur
l’emploi, et il semble que nous sommes venus à bout de la période de crise
des années 80 . Cette crise était due en grande partie à la promotion faite
par les régions appelées tourisme « soleil et plages ». Il a été également
difficile d’entrer en compétition avec des régions qui jouissent d’un meilleur
climat tout au long de l’année, même en été, raison pour laquelle nous avons
préféré offrir et nous spécialiser sur un créneau touristique différent. Jusque
là, la Cantabrique offrait tout juste une infrastructure basée sur l’attractivité
de son environnement naturel. Les plus importants investissements et
infrastructures ont été réalisés dans les zones côtières déjà prêtes du point
de vue du tourisme, favorisant ainsi un secteur fort et traditionnel.
Selon le Président de l’Association des Etablissements Hôteliers de
Cantabrique, le manque de main d’œuvre, le manque de qualification et de
formation ainsi que la perte du caractère saisonnier du tourisme de notre
région, sont autant de défis que doivent relever les hommes d’affaires et les
managers de nos jours.
Dans notre région, les demandes ont changé : plus d’exigences au sujet des
conditions environnementale des territoires, la recherche de plus de variété
dans l’espace et le temps au sujet des périodes de vacances de la
population espagnole. Cela a conduit à la diversité de l’offre touristique, avec
le développement de nouveaux produits favorisant le dynamisme du secteur
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
9
tel que le tourisme rural, tourisme vert, tourisme environnemental et culturel,
tourisme de convention … La Catabrique ne devrait pas passer à côté de
cette tendance favorisant la « désaisonnalité » grâce aux conditions
environnementales exceptionnelles qu’elle offre et l’ouverture prochaine
d’une infrastructure culturelle : la réplique des Grottes de Altamira. Nous
pouvons clairement créer de l’emploi dans tous ces secteurs et promouvoir la
formule pour l’insertion dans le marché de l’emploi basé sur la création de sa
propre activité.
En fait, il existe huit zones protégées en Cantabrique : Oyambre, Peña
Cabarga, Liencres, Saja-Besaya, Santoña Marshes, Ebro, Picos de Europa
et Collados del Asón. C’est une région avec un fort potentiel au regard de
son héritage culturel. La qualité de son environnement est devenu un facteur
d’attractivité dans le choix d’une destination. Dans le cas de la Cantabrique,
l’environnement naturel et les ressources culturelles représentent l’unes des
principales ressources du territoire et l’une des clés pour le développement
économique de la région, sa protection et sa gestion influençant directement
la future génération d’emplois. Le problème est le retard considérable pris
dans le lancement des programmes sur l’utilisation et la gestion de ces
zones protégées. Cela signifie que nous avons les potentialités disponibles,
mais nous n’avons pas encore développé les outils pour les exploiter de
façon soutenue.
G.E.M.A. Generating Employment in the Environment
10