Il y a plus de 10 ans que j`ai fait l`acquisition de mon premier ara

Transcription

Il y a plus de 10 ans que j`ai fait l`acquisition de mon premier ara
PRÉSENTATION DES CONFÉRENCIERS
Mattie Sue Athan est une des consultantes en comportement des perroquets parmi les
plus expérimentées au monde.
Elle œuvre dans ce domaine depuis 1978 et son travail est caractérisé par son approche
logique, pratique et compréhensible.
Mattie Sue attache une importance spéciale à l’influence de l’environnement sur le
comportement des perroquets.
Ses livres répondent aux critères d’excellence domaine aviaire :
GUIDE TO A WELL-BEHAVED PARROT (Guide du perroquet bien élevé)
GUIDE TO COMPANION PARROT BEHAVIOR (Guide pour le comportement du
perroquet compagnon)
GUIDE TO THE QUAKER PARROT.(Guide sur la perruche moine)
Elle a collaboré à la publication de deux autres ouvrages avec Dianalee Deter :
THE AFRICAN GREY PARROT HANDBOOK (Le guide sur le perroquet gris d’Afrique)
GUIDE TO THE SENEGAL PARROT AND ITS FAMILY (Guide sur le youyou du Sénégal
et sa famille)
Jean Cardinal
Pionnier dans l'élevage des perroquets, Jean Cardinal les élève avec passion… Il les aime
tellement qu’il en a fait des vedettes !
En effet, depuis 1979, les talents de Jean Cardinal en manipulation d'animaux sur les
plateaux de cinéma ont fait son renom au Québec.
Références de tournages :
«Barney's», «Fido», «Mouton noir TQS», «Un monde de chien»,
«Running Home»Parc cinézoologique
Pour les amateurs et les fins gourmets, Jean organise des demi-journées de
spectacle et de bonne table, chez lui, à Saint-Jean.
Isabelle Langlois, D.M.V., Dipl. ABVP (Pratique aviaire)
Docteure Langlois est diplômée de la Faculté de médecine vétérinaire du l’Université de
Montréal depuis 1997. Sa formation inclus un internat en médecine et chirurgie des petits
animaux à l’Université de Saskatchewan et une résidence en médecine et chirurgie des
oiseaux et animaux exotiques de compagnie, de la faune et de zoo à l’Université du
Tennessee. De plus, elle est diplômée, depuis novembre 2001, de l’American Board of
Veterinary Practitioners en pratique aviaire.
Docteure Langlois s’est jointe au Service de médecine zoologique de l’Université de
Montréal en juillet dernier comme clinicienne à la Clinique des animaux exotiques qui
ouvrira prochainement. En plus de son travail clinique, elle participera à des projets de
recherche et continuera d’enseigner aux étudiants de la Faculté de médecine vétérinaire.
Elle est auteure d’un bon nombre de publications incluant des articles scientifiques et des
chapitres de livres. Elle a présenté plusieurs conférences dans des congrès régionaux,
nationaux, et a également participé à un congrès international
Dre Corina Lupu est diplomée de la faculté de médicine vétérinaire de l’Université de
Montréal. Elle possède également le diplôme du plus haut niveau en médecine aviaire aux
États Unis : ABVP
Dre Lupu a débuté sa carrière il y a maintenant 25 ans par un stage avec Dr Ted Lafeber
Sr à Chicago. C’était le début de son intérêt pour les oiseaux qui s’est intensifié avec les
années.
Dre Lupu dirige l’Hôpital Vétérinaire pour Oiseaux et Animaux Exotiques de Montréal dont
elle est aussi propriétaire. Elle enseigne la médicine aviaire à la Faculté de médicine
vétérinaire de l’Université de Montréal et donne également des conférences et des
exposés à des différents groupes de professionnels ainsi que non professionnels.
Dre Lupu a développé un intérêt spécial en comportement des
perroquets-compagnons et s’implique activement afin de développer chez leurs
propriétaires des attitudes respectueuses et responsables.
Louis Mc Cann
• Conseil consultatif mixte de l’industrie des animaux de compagnie du Canada PIJAC
Canada (1991-présent)
Directeur général
- Représente les différents secteurs de l’industrie auprès des différents paliers de
gouvernement à titre de porte-parole et de médiateur.
- Agit à titre de liaison entre l’industrie et les différents groupes d’intérêts à l’échelle
nationale et internationale sur tout sujet pertinent à l’industrie.
- Responsable pour le développement et la mise en application du programme de
formation continue conçu par PIJAC Canada et offert à travers le pays; responsable
pour le développement et la mise en application du programme volontaire de
certification pour commerces de détail.
- Membre fondateur du International Pet Advisory Council;
- Membre fondateur de la Coalition nationale pour les animaux de compagnie.
- Siège au conseil d’administration d’Anima-Québec, l’organisme responsable pour
l’application de la nouvelle loi provinciale sur la sécurité et le bien-être des animaux.
- Statut d’observateur reconnu lors des conférences des parties à la CITES de 1987
(Ottawa), 1992 (Kyoto) et 1997 (Harare).
Mark Hagen est le directeur de recherche de l'Institut Hagen de recherche en aviculture
(HARI). Il possède une maîtrise en agriculture de l'Université de Guelph et il se spécialise
dans l'élevage des psittacidés. Pendant son Baccalauréat en sciences, Mark a surtout
étudié l'alimentation et la zoologie. Il a également fréquenté l'Université Davis de Californie
pour un semestre, pendant lequel il a suivi des cours de médecine pour oiseaux de cage et
des cours sur l'alimentation et les sciences aviaires. Il étudie les oiseaux de compagnie
depuis plus de dix ans. En 1983, il a rédigé son premier texte sur l'élevage des perroquets,
et c'est en 1985 qu'il a fondé HARI.
Pendant 5 ans, Mark a gardé en captivité ses oiseaux dans un entrepôt converti. En 1989,
il a mis sur pied le nouveau centre d'élevage HARI situé à Rigaud, au Québec. Ce centre
est équipé d'appareils d'avant-garde de contrôle des conditions ambiantes. Actuellement,
ses travaux portent sur l'alimentation des oiseaux et sur l'influence de la température, de
l'humidité et des cycles de clarté sur leur taux de reproduction.
Mark parle l'anglais, le français et l'allemand et il tente, de concert avec des aviculteurs
européens, de mettre sur pied un réseau commercial d'oiseaux élevés en captivité qui
servirait à la création d'un plus grand fonds génétique.
La conservation est une de ses principales préoccupations. Il donne des conférences dans
des écoles pour initier les jeunes au rôle important de la forêt tropicale, et il a acquis plus
de cent acres de forêt tropicale par l'entremise du World Wildlife Fund of Canada. Son
expédition en Amazonie, au sud-est de la Colombie, où il a pu observer plusieurs espèces
de perroquets - dont des Aras macaos et une espèce non décrite de Toucans - fut un des
grands moments de sa carrière.
Mark a toujours été préoccupé par le bien-être des animaux et pour cette raison, il est
depuis toujours contre l'importation massive de perroquets destinés au commerce des
oiseaux de compagnie. Par contre, il souscrit à la création d'un réseau commercial
proprement géré d'oiseaux communs. Selon lui, il est inconcevable que des pays comme
l'Australie permettent à leurs agriculteurs de tuer des milliers de cacatoès au lieu d'en faire
le commerce auprès des aviculteurs du monde entier.
Mark a participé en 1987, 1989 et 1994 à des rencontres de la Convention sur le
commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) qui
ont eu lieu à Ottawa (au Canada), à Lausanne (en Suisse) et à Fort Lauderdale (aux ÉtatsUnis). On espère que la CITES mettra sur pied un système commercial axé sur la
préservation des espèces de perroquets capturés dans leur habitat naturel. La création
d'un tel système inciterait alors les pays tropicaux à préserver l'habitat naturel de leurs
oiseaux. Partageant totalement cette orientation, Mark aimerait aider ces pays à reproduire
en captivité leurs espèces d'oiseaux indigènes.
Mark croit fermement au partage des expériences et des connaissances. Il a publié une
douzaine d'articles sur les travaux qu'il a entrepris à l'institut HARI. Ces articles portent
entre autres sur l'incubation, les huiles et l'alimentation, les aliments formulés, l'élevage et
la lutte contre les maladies par l'assainissement des lieux, la conception des cages, la
ventilation ainsi que les soins aux oisillons. Plusieurs de ses rapports d'étude ont été
présentés dans le cadre de nombreuses rencontres d'aviculteurs qui ont lieu chaque année
aux États-Unis et au Canada.
L'élevage des oiseaux de compagnie est une discipline toute jeune. Les frais associés à la
mise au point dans les universités de tests de diagnostic et de vaccins, sont très élevés.
Mark connaît l'importance de ce type de recherche, et au cours des deux dernières
années, il a contribué à trois grosses campagnes de financement en offrant des produits et
des cadeaux d'une valeur dépassant 5 000$. Enfin, Mark est commissaire-priseur et il a
animé des ventes aux enchères pour le compte du Mid-West Avian Research Expo, de
l'International Avicultural Society, de l'American Federation of Aviculture et du Canadian
Parrot Symposium.
Josee Bermingham
est bien connue dans le monde aviaire où elle a fait ses preuves comme personne
ressource. D’une grande générosité, elle a toujours offert, sans compter, conseils et
support aux éleveurs et propriétaires d’oiseaux qui en ont besoin.
Son emploi, pendant plusieurs années, comme responsable du Centre de recherches en
aviculture (HARI) lui a permis de collaborer avec les experts du monde aviaire, comme M.
Hagen, DR M. Taylor et d’autres, cumulant une expérience précieuse dans tous les
aspects de l’aviculture.
Elle a participé pendant trois ans à une recherche sur l’amazone à nuque jaune, au
Guatemala, donné plusieurs conférences, entre autres, au Symposium sur les perroquets à
Toronto .Elle est éditrice du nouveau magazine canadien Parrot Life.
Michelle Aubin
Il y a plus de 10 ans que j’ai fait l’acquisition de mon premier ara. Elle est toujours avec
nous et elle nous a incités, ma famille et moi, à acquérir bien d’autres oiseaux. Nous avons
maintenant plus de 1,000 oiseaux exotiques, de différentes espèces et possédons un zoo
et un sanctuaire d’oiseaux exotiques.
Notre vie de famille, avec ces nombreuses espèces, nous a ouvert des horizons nouveaux
et nous a donné une perspective réaliste et cartésienne de la cohabitation positive avec
des psittacidés. Notre vie au quotidien, avec tous ces perroquets d’âge et de provenances
différentes, nous permet d’apporter une aide réaliste aux amateurs de perroquets.
Sylvie Aubin :
travaille comme avicultrice depuis 7 ans dont 4 ans au Zoo d'oiseaux exotiques de Roxton
Pond. En plus de ses connaissances sur l'élevage elle a développe une bonne expertise a
conseiller les clients du Zoo dans le choix d'un compagnon ainsi que sur les soins de base
et le comportement de leurs perroquets. Au cours des 2 derniers étés elle a travaillée dans
la volière de loris au Zoo de Granby ou elle a pu améliorer ses connaissances sur son
espèce favorite. Aujourd'hui travailleur(e ?) autonome elle collabore au nouveau magasine
Parrot Life et travaille a un projet d'éducation sur la sauvegarde de la planète et de ses
écosystèmes. Ce projet, S.O.S. Terre est présenter dans les écoles pour les enfants du
niveau primaire en collaboration avec la Safari Mobile du Parc Safari de Hemmingford.
Conférence: la communication avec les perroquets
Danielle Odulinski,
Danielle est mon amie à moi de longue date. Sa passion pour les oiseaux a commencé
avec l'hirondelle bicolore pour qui elle avait installé une cabane/nichoir sous le toit de son
balcon. Pour dire la vérité, ce sont les moineaux ordinaires qui ont été à l'origine de sa
passion. Envahisseurs et agressifs, ils ont dû déclencher l'instinct de protection chez elle,
car ils voulaient s'installer dans «SA» cabane d'hirondelles.
La bataille a duré longtemps. Pour protéger ses hirondelles et chasser les moineaux,
Danielle revenait à l'heure du dîner de son travail. Munie d'un balai à manche long, comme
«une sorcière bien-aimée», elle se cachait sur le coin de la maison et surveillait. Les
hirondelles n'avaient pas peur du balai, les moineaux, eux, avaient compris le jeu. Ils
n'avaient qu'à surveiller son départ pour l'école.
Comme par magie, les mangeoires à oiseaux commencèrent à s'installer partout dans le
jardin. Elles seront visitées par les moineaux, les mésanges, les cardinaux, etc. Mais
l'histoire ne s'arrête pas là.
La passion s'étendait progressivement, non seulement à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur
de la maison. Partagée par son mari (la chanceuse), elle a continué avec des perruches
ondulées, des calopsittes, des moustaches.
Le petit perroquet de toutes les couleurs qui a vraiment allumé le cœur de Danielle et de
son mari est la conure soleil. Si vous cherchez un expert en matière de conures soleil,
pensez Danielle, car elle parle bien «le conure». Elle comprend chaque vocalise, chaque
mouvement de la tête, chaque comportement de la conure.
Jeffy et Babou, un de ses couples reproducteurs que Danielle et son mari ont élevé euxmêmes, viennent régulièrement faire une petite visite dans la cuisine à l'heure du souper.
Lorsque c'est l'heure du dodo, Danielle a juste à dire (en polonais, il va de soi): Jeffy,
Babou, on monte se coucher (idziemy spac)! Comme deux petits chiens jaunes volants
bien dressés, les conures arrivent en trombe, s'installent chacun sur une épaule et montent
au premier avec Danielle pour réintégrer leur cage!
Pour finir je vous dévoile ses «petits secrets à plumes» et des incidents dignes de
mentions: aller au cégep avec de la pâtée d'élevage collée sur les oreilles; trouver des
plumes dans sa brassière et ailleurs…recevoir d'en haut et bien visé, sur la tartine bien
garnie et ce, la seconde avant d'être croquée, un beau cadeau ressemblant à une
minibouse de vache!
La passion des oiseaux a bien des couleurs différentes, quoi!
Lâche pas Danielle!
Bon compagnonnage - C.W.
Céline Wandowska
conseillère
Si on veut remonter aux origines de la passion de Céline pour les oiseaux, il faut puiser
dans ses souvenirs d'enfance, celui qu'elle aime elle-même raconter : un jour, son papa est
revenu à la maison avec un oisillon tombé du nid ; Céline s'en est occupé, l'a soigné
pendant quelques jours… quelques heures… mais l'oisillon est mort faute de soins
appropriés. De cette première expérience, est né son désir de devenir vétérinaire.
Le temps a passé, mais pas l'intérêt de Céline pour les animaux. Elle a travaillé à
l'Université de Montréal, dans les laboratoires de Dr Selyé, où elle a manipulé les rats et
autres souris de laboratoire. Les aléas de la vie ont fait qu'elle a dû renoncer à des études
en médecine vétérinaire ; elle a choisi la biologie qu'elle a enseignée pendant plus de 30
ans dans les écoles secondaires de la Rive-Sud.
Elle a participé activement aux activités du Club ornithologique de l'Université de Montréal
en se levant aux aurores pour aller observer dans les bois environnants les oiseaux qui
peuplent nos contrées. Elle a bâti des cabanes d'oiseaux, les a nourris et m'a transmis sa
passion pour les hirondelles bicolores, les cardinaux, les geais bleus, les sitelles, les
mésanges que j'accueille dans mon jardin depuis des années.
Un jour, il y a une vingtaine d'années, elle a accueilli un youyou du Sénégal. Beaucoup
plus tard, elle a adopté de la SPCA de Montréal deux conures mitrées qui sont restées
avec elle jusqu'à tout récemment. Elle a été parmi les premières à devenir membre à
l'AQAP puis à l'AEOM et elle a commencé à pratiquer le prosélytisme en m'entraînant dans
son sillage.
Après avoir été conseillère au CA de l’AQAP, elle en a pris la présidence, rôle qu’elle
rempli avec sérieux et efficacité. Sa préoccupation première, ce sont les perroquets, le sort
que leur réserve la captivité et elle propose des projets aussi intéressants qu’ambitieux. Ce
n’est pas toujours facile de la suivre tellement elle a d’idées.
Aujourd'hui, Céline est l'heureuse esclave d'une colonie des plus diversifiées de perroquets
qui la tiennent occupée et constamment sur le qui-vive. Grâce à eux, ces oiseaux qu'elle
aime tant, nous profitons des articles qu'ils lui inspirent, des conférences qu'elle aime
préparer et donner, pour partager son expérience et en faire profiter ceux dont l'expérience
ne fait que commencer. On peut l'appeler, lui envoyer un courriel, si elle sent la sincérité
dans la requête, elle ne compte pas son temps pour écouter, expliquer, informer et référer.
Madame Papugi, comme on l'appelle parfois, porte bien son nom, Madame Perroquet. De
l'oisillon de son enfance à ses cacatoès, gris d'Afrique, jardines, pionus et autres, sa vie a
pris un tournant inattendu mais combien enrichissant.
Danielle O.