Fiche technique - Mémorial de la Shoah

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SOMMAIRE
DOSSIER DE PRESENTATION .................................................................................................................... 3
PARCOURS DE L’EXPOSITION .................................................................................................................. 4
CONDITIONS DE LOCATION ..................................................................................................................... 6
DOCUMENTS A FOURNIR ........................................................................................................................ 7
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DOSSIER DE PRESENTATION
Dans le cadre de son action culturelle, éducative et de sa mission de transmettre l’histoire et la
mémoire de la Shoah en Europe, le Mémorial de la Shoah réalise une exposition sur le sport
européen à l’épreuve du nazisme, 1936 - 1948.
Cette exposition bilingue français/anglais se tient du 3 novembre 2011 au 29 avril 2012 dans les
salles d’expositions temporaires au premier étage du Mémorial de la Shoah. Un catalogue
d’exposition est disponible en français et en anglais.
Toute l’histoire du XXe siècle européen se lit dans le formidable développement des pratiques et des
cultures sportives, en particulier, ses pages les plus sombres écrites entre les Jeux de Berlin organisés
par le IIIe Reich et le renouveau olympique esquissé à Londres en 1948. Une « Europe nouvelle du
sport » se met alors en place : contrôle totalitaire des pratiquants et des masses de spectateurs,
collaboration sportive avec l’occupant, politiques d’exclusion des athlètes jugés indésirables,
supplices particuliers infligés aux champions déportés. À rebours, le sport a pu servir de réarmement
moral et corporel pour les minorités opprimées, pour les résistants, et même pour certains
prisonniers des camps. En contrepoint, cette exposition révèle une troisième histoire inaugurée par
l’appel de Max Nordau en 1898 en faveur d’un « judaïsme du muscle ». Les jeunesses juives de toute
l’Europe s’enthousiasment, en effet, pour les sports, investissent en particulier la lutte, la boxe,
l’escrime et les sports de self-défense, participent aux Maccabiades de Tel-Aviv en 1932 et 1935.
Commissariat scientifique
Patrick Clastres, historien et chercheur rattaché au Centre d'histoire de Sciences Po
Commissariat général
Caroline François et Hubert Strouk, Mémorial de la Shoah, assistés d’Anne-Claire Noirbent
Textes et recherches sur l’Italie
Laura Fontana, correspondante pour l’Italie du Mémorial de la Shoah
Scénographie et graphisme
Sophie Breuil et Benjamin Schneider
Prêteurs de l’exposition : les Archives nationales, le Beth Hatfutsoth, la Bibliothèque nationale de France, le
Bruce Castle Museum, le Centre Medem, la Croix Rouge, la Deutsche Film- und Fernsehakademie de Berlin, la
FSGT, le Gidal-Bildarchiv im Steinheim-Institut für deutsch-jüdische Geschichte, the Heartfield Community of
Heirs, l’Imperial War Museum, l’Institute dor War, Holocaust and Genocide Studies, l’Institut historique juif de
Varsovie, l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance, l’Institut historique juif de Varsovie,
l’International Institute for social history, l’International Jewish Sports Hall of Fame, l’Istituto Nazionale di
Documentazione per l'Innovazione e la Ricerca Educativa, le Jewish National and University Library, le Leo
Baeck Institute, la Mediateca Roma, le Museum of London, le Musée d’Israël, le Musée Juif d’Amsterdam, le
Musée Juif de Vienne, le Musée National de la Résistance, le Musée National du Sport, la Narodowe Archiwum
Cyfrowe, le National Center for Jewish Films, le Nederlands Instituut voor Beeld en Geluid, l’Œuvre de secours
aux enfants, le Pierre Gildegame Maccabi Museum, les Stadtarchiv Nürnberg, l’United States Holocaust
Memorial Museum, le Wimbledon Lawn Tennis Museum, Yad Vashem, le YIVO.
En partenariat avec :
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PARCOURS DE L’EXPOSITION
SALLE 1 : La décennie tragique Berlin 1936 - Londres 1948
Inaugurée avec les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 et leur boycott inabouti,
l’histoire de cette décennie tragique combine une histoire des relations
internationales sportives, une histoire du mouvement sportif ouvrier européen, et
une histoire des politiques sportives d’exclusion dans les années trente. Elle
intègre la tentative d’élaboration par les pays de l’Axe d’une « Europe nouvelle du
sport » et se poursuit jusqu’à la destruction du mouvement sportif juif et la
déportation de ses meilleurs athlètes.
Journal du comité d'organisation
du rassemblement international
sportif contre le nazisme et le
fascisme, Paris, 1934 © Musée
de la Résistance nationale.
En poursuivant le fil chronologique jusqu’aux Jeux de
Londres en 1948, on échappe à une histoire
téléologique qui établirait un lien de cause à effet
entre les Jeux de Berlin et la Shoah. En effet, si les
champions et championnes Juifs de l’entre-deux-guerres ont été exterminés,
ce n’est pas parce qu’ils étaient sportifs, mais bien parce qu’ils étaient juifs.
Néanmoins, certains athlètes juifs ont été particulièrement martyrisés parce
qu’ils étaient des sportifs d’exception. Aboutir aux Jeux de Londres permet,
en effet, d’aborder le retour des sportifs déportés, l’épuration dans le sport,
la relève des générations au-delà des sportifs qui ont participé aux jeux de
1936 et de 1948, le renouveau des Maccabiades. Bien évidemment, parvenir
aux jeux de 1948 à Londres aura une résonnance particulière alors que celleci sera à nouveau cité olympique à l’été 2012.
Carte postale publiée à
l’occasion de la Seconde
Maccabiade. Israël, 1935 ©
Mémorial de la Shoah/CDJC.
SALLE 2 : Itinéraires biographiques
Pour le grand public, et plus encore pour les jeunes générations, le regroupement
adopté en sept disciplines sportives (gymnastique, escrime, sports de combat, natation,
athlétisme, football, sports de raquette) devrait faciliter les processus d’identification,
de réflexion et d’appropriation des connaissances historiques en lien avec des athlètes
français, italiens, allemands, polonais, autrichiens, hongrois, aux destins tragiques. Pour
autant, ces itinéraires montrent à quel point les déterminations personnelles furent
complexes et très souvent obviées par l’absence d’un vrai choix.
Le nageur Alfred Nakache.
France, 1939.
© Mémorial de la
Shoah/CDJC.
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Vue de la Salle 1
© Mémorial de la
Shoah/CDJC.
Vue de la Salle 2
© Mémorial de la
Shoah/CDJC.
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CONDITIONS DE LOCATION
 L’exposition comprend :
-
13 modules en bois auto-portant qui se fixent entre eux, avec texte et vitrines intégrées
(dans les vitrines se trouvent les documents) dimensions : 140 (l) x 60 (prof) x 200 (H) cm.
7 structures métalliques avec vitrines (dimensions variées n’excédant pas 2 m2).
7 cadres photos 8 pouces intégrés dans les vitrines
3 tablettes tactiles intégrées dans les vitrines
5 lecteurs mp3 intégrées dans les vitrines.
2 écrans 26 pouces à fixer aux panneaux (fixations fournies)
L’ensemble du matériel audiovisuel est fourni avec l’exposition et les contenus également
(carte flash et DVD).

Contraintes techniques :
-
Superficie nécessaire : salle de 150 m².
-
Un espace fermé et sécurisé, surveillé pendant les heures d’ouverture au public.
-
L’installation nécessite 3 journées et la participation de deux personnes.
-
Eclairage fourni avec l’exposition.
 Les documents disponibles :
-
Catalogue d’exposition : 120 pages couleur, format 21x 29,7 cm (H), couverture souple
-
Plan de montage des meubles et de l’audiovisuel
-
Modèle de flyer/ carton
-
Communiqué de presse
-
Brochure pédagogique à destination des élèves et des professeurs avec corrections
 Les coûts emprunteurs :
-
Assurance pour une valeur de 70 000 euros
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DOCUMENTS A FOURNIR
Afin d’aider les institutions à planifier et à organiser l’accueil des expositions itinérantes du
Mémorial de la Shoah, sont précisés ci-dessous les documents que devra fournir l’organisme
emprunteur au Mémorial de la Shoah.
Convention d’exposition— Une convention ayant valeur de contrat sera signée entre
l’emprunteur et le Mémorial de la Shoah. Elle précisera l’ensemble des modalités d’emprunt
et les conditions financières attenantes.
Contact : Caroline François
[email protected]
+ 33.1.53.01.17.09.
Conditions de règlement— La facture vous sera envoyée dès la signature de la convention.
Le règlement s’effectue par virement bancaire à réception de la facture.
Attestation d’assurance— L’organisme emprunteur devra contracter une assurance « clou à
clou » tous risques expositions pour une valeur de 70 000 € et pour la durée de la location de
l’exposition, incluant les périodes de livraison, de montage et de démontage.
L’attestation d’assurance devra impérativement être envoyée par le Mémorial de la Shoah
avant l’enlèvement des caisses de l’exposition. Si ce n’est pas le cas, les caisses d’exposition
ne pourront quitter nos locaux.
Promotion et communication autour de l’exposition — La promotion de l’exposition est
assurée par l’emprunteur, qui devra impérativement faire apparaître le logo du Mémorial de
la Shoah dans tous les documents de communication et de promotion qu’elle diffusera.
Sur demande de l’organisme emprunteur, le Mémorial de la Shoah pourra fournir des
photographies susceptibles d’illustrer les affiches et tracts promouvant l’exposition.
Tous les supports de communication annonçant et présentant l’exposition devront au
préalable avoir été validés par le service de communication du Mémorial de la Shoah.
Contact : Isabelle Plichon ou Claire Jeandel
[email protected]
01.53.01.17.16 / 01 53 01 17 39.
Inauguration — La date d’inauguration devra être communiquée en amont au Mémorial de
la Shoah.
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