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Le magazine des professionnels de l’agriculture présenté par Challenger Avril 2008 L’augmentation de la taille des exploitations et le programme de subventions de l’UE contribuent à l’accroissement des ventes en Bulgarie La société Varex Ltd, basée à Sofia, en Bulgarie, est le dernier distributeur à rejoindre la famille Challenger. « Les produits Challenger sont réputés sur notre marché pour être un symbole de haute qualité et de productivité exceptionnelle », commente Ivan Maslarov, Directeur général de Varex. « Les clients utilisant des équipements lourds, tels que les rotoculteurs Simba, montrent un grand intérêt pour les tracteurs à chenilles. » Varex dirige deux centres d’entretien au nord-est et au centre du pays, tous deux en activité depuis 1995. Cette entreprise, détenue à 100 % par des fonds privés, a vu le jour en 1993. Elle s’est spécialisée dans la vente de machines neuves et d’occasion depuis à peine plus de dix ans et compte parmi ses franchises de grands noms comme Simba, Seppi-M, Capello et Sola. De nouveaux locaux sont actuellement en construction à Plovdiv dans le sud de la Bulgarie et devraient être achevés d’ici la fin de l’année. « La Bulgarie est un pays très agricole », ajoute Ivan. « La taille moyenne des exploitations avoisine 1 000-1 500 ha, mais on en dénombre environ 500 entre 9 000 et 10 000 ha. Il existe donc un réel potentiel d’accroissement des ventes dans le segment des gros engins. De par le passé, le marché des tracteurs était dominé par les machines de 80 à 100 ch, mais à mesure que la taille des exploitations augmente, la demande s’intensifie pour des équipements plus puissants. » « En outre, début 2008, un programme de développement agricole va être inauguré pour favoriser l’accès de nos agriculteurs aux subventions européennes pour l’achat d’équipements neufs et plus modernes. L’UE subventionnera ainsi à hauteur de 60 % l’achat de matériel neuf. On estime que les ventes d’engins agricoles pourraient atteindre 1,2 milliard d’euros dans le cadre de ce programme au cours des six prochaines années », précise-t-il. En plus d’une demande accrue pour les tracteurs à chenilles, particulièrement adaptés pour l’attelage d’outils lourds de travail du sol et réduisant le compactage du sol, on s’attend à une augmentation de la demande dans le domaine des pulvérisateurs haute capacité, tels que les modèles Challenger Spra Coupe. C’est en effet en 2008 qu’entre en vigueur l’interdiction totale d’avoir recours à l’épandage aérien, longtemps utilisé dans le pays. VAREX LTD. 1000 Sofia, Bulgarie, 8 Paris Str. Tél : +359 (2) 9309970 Fax : +359 (2) 9309979 www.varexgroup.com « La marque Varex est reconnue pour être une pionnière en matière de technologies avant-gardistes et innovantes », explique Ivan. « Nous disposons d’excellentes installations pour le développement de nos pièces et de nos services et conseils à la fois techniques et financiers, ainsi que d’un personnel dédié hautement qualifié. Notre philosophie est très simple : la satisfaction du client sur l’intégralité de notre gamme de services est essentielle, notre objectif étant de nous assurer sa fidélisation pour l’achat de nouveaux équipements. » L’équipe VAREX : de gauche à droite : Philip Lazarov, Doncho Donchev, Ivan Maslarov, Stanislav Stoev, Ivan Garkov, Jeko Stoev, Michal Kerkenezov, Eli Markova, et le formateur Challenger , Jamie Rixton. t will be able “to Customers claim up to 60% of the purchase price from EU funds. It is anticipated that farm machinery up to the value of 1.2 billion euros will be sold under the programme over the next six years. ” Le Rédacteur, Serious Machinery AGCO Limited, Abbey Park Stoneleigh, Kenilworth CV8 2TQ L’Angleterre E-mail : Challenger : [email protected] • AgChem : [email protected] Site Internet : www.challenger-ag.com Version e-mail Si vous préférez recevoir régulièrement Serious Machinery par courrier électronique, consultez nos site Internet à l’adresse indiquée ci-dessus et suivez les instructions qui vous permettront de vous y abonner. 2 s Didier Cayron – Enchanté du nouveau TG 8103. s Le 8103 montre toute l’étendue de son talent en matière d’épandage de chaux liquide. s Les difficiles conditions météorologiques du mois de janvier n’ont pas ralenti les opérations d’épandage. Une innovation couronnée de succès Lorsqu’un exploitant français a décidé d’opter pour l’épandage de chaux liquide, un Terra Gator 8103 figurait au sommet de sa liste des achats impératifs. Cayron-Boutenet SARL, après 15 ans d’expérience d’épandage de chaux en poudre à l’aide d’un tracteur et d’un épandeur tracté, a décidé en 2007 de se lancer dans une nouvelle aventure : l’épandage de chaux liquide à l’aide d’un Terra Gator 8103 automoteur. principales fonctions de la machine, l’utilisation du Terra Gator devient un jeu d’enfant. Située à La Primaube, dans le Sud de la France, dans le département Midi-Pyrénées plus exactement, la société Cayron-Boutenet SARL exerce son activité d’épandage d’engrais sur les prairies et les terres arables d’une dizaine de provinces françaises. Après avoir réalisé plusieurs études, Didier Cayron et son associé Guy Boutenet, ont décidé de se positionner sur le marché de l’épandage de chaux liquide haute qualité en utilisant l’une des meilleures machines du moment. « Nous sommes enchantés des performances du 8103 », se réjouit Didier Cayron. « Sa configuration à trois roues nous aide à protéger le sol, car aucune zone traitée ne subit le passage de plusieurs roues. » Forts de leur expérience avec un Terra Gator 8103 de location, ils ont décidé de poursuivre sur cette voie et ont contacté Challenger pour les aider à trouver l’engin idéal afin de procéder aux premiers tests. Disponible en largeurs de travail de 18 mètres, l’épandeur est en acier V2A de qualité supérieure, particulièrement résistant aux engrais liquides agressifs. Il vante également les mérites du système de commande de la pression de gonflage des pneus (qui permet de régler cette pression en cours de route en fonction de la nature du terrain), les performances du moteur et la large gamme de réglages possibles de l’épandeur, qui permet de doser avec précision la chaux liquide. dotée d’une suspension pneumatique intégrale. Ces cabines ont été spécialement conçues pour créer l’environnement de travail le plus sûr qui soit. Elles sont pressurisées et équipées d’un système de filtrage de l’air à trois niveaux qui filtre les poussières, les produits chimiques et autres impuretés. « Les conditions météorologiques du mois de janvier ont été particulièrement rudes, mais le 8103 a montré qu’il était capable de travailler dans les conditions les plus difficiles sans pour autant endommager le sol », explique M. Cayron. « On dirait bien que nous allons être en mesure de réaliser l’objectif que nous nous étions fixé, à savoir l’épandage de 9 000-10 000 tonnes. » Le Terra Gator 8103 dernière génération possède en outre une toute nouvelle cabine ultra-confortable Le Terra Gator modèle 8103, d’une fiabilité incontestable, est doté d’un moteur 6 cylindres, 8,1 litres et 300 ch à turbocompresseur avec régulateur de vitesse. La transmission Terra-Shift avec Select-Shift offre 9 vitesses de marche avant et 3 vitesses de marche arrière. Elle inclut le passage de vitesses en cours d’opération au régime moteur maximum, ainsi que le changement de vitesse automatique entre des gammes de vitesses présélectionnées. Toutes les informations et toutes les commandes, depuis les doses d’apport jusqu’à la consignation des données, sont contrôlées par le système embarqué Falcon II. Celui-ci est connecté aux systèmes du véhicule par un réseau de câbles CAN-Bus. Utilisé conjointement avec le nouveau joystick ergonomique équipant désormais le Terra-Gator, et qui contrôle les 3 Les tracteurs à chenilles de 500 ch ne sont pas l’apanage des grandes exploitations agricoles. Preuve en est de ces deux frères de République tchèque, Petr et Jiří Blažek, à la tête d’une exploitation de 1 100 hectares, qui ont choisi de réduire leurs coûts de production à l’aide d’un tracteur Challenger MT865 et d’une charrue Lemken Eurotitan à 11 raies. « Pour garder notre place sur le marché, nous nous devons d’aligner nos coûts de production sur ceux des gros producteurs du pays », remarque Petr Blažek. « C’est la raison pour laquelle nous nous équipons de machines hautes performances, garantissant une couverture optimale à moindre frais. L’utilisation des dernières technologies nous garantit la meilleure qualité d’exploitation de nos terres, même sur de courtes périodes, et à un coût moindre. » Ces agriculteurs ont ainsi vu leur consommation de carburant chuter de 30 % par rapport à leur ancien parc, pour une profondeur de labour de 20 cm. Petr et son frère aîné Jiří perpétuent de la sorte une tradition familiale vieille de 400 ans, en faisant vivre l’exploitation Blažek à proximité de PragueŘeporyje. Celle-ci repose principalement sur l’exploitation des terres arables. La majorité de leurs terres (soit 600 ha) sont situées le long de quartiers résidentiels au sud ouest de la capitale. Ils louent les 500 ha restant dans la région de Beroun à proximité de Lochovice, à 40 km au sud ouest de Prague. Ils cultivent le blé (400 ha), l’orge (300 ha), le colza oléagineux (150 ha), les betteraves (60 ha) et le maïs (150 ha). En règle générale, ils obtiennent de bons rendements par rapport aux moyennes du pays, récoltant par exemple 6,5 tonnes de blé par hectare ou encore 5,8 tonnes d’orge. « Après la moisson, lorsque nous commençons à cultiver le sol pour la saison suivante, notre tracteur à chenilles Challenger MT865 constitue l’élément clé de notre parc », explique Petr. « À lui seul il remplace trois machines à roues de 200 ch. Facile à manier sur les terrains les plus difficiles, il engendre des frais d’exploitation considérablement réduits. De plus, ce tracteur garantit un confort d’utilisation sans pareil, grâce à sa cabine spacieuse qui offre une vue d’ensemble sur le travail effectué. » Des engins hautes performances pour une qualité optimale à moindre coût Les frères Blažek atteignent des rendements de labour de 3 à 3,5 ha/h. 4 Forts de nombreuses années d’expérience, les frères Blažek restent attachés aux méthodes traditionnelles utilisant une charrue. Ils ont ainsi opté pour une charrue Lemken Eurotitan de 5 m de large à 11 raies. « Autrefois, nous utilisions des tracteurs à roues pour le labour, mais avec l’arrivée du tracteur MT865 sur chenilles, nous avons saisi tout le potentiel de la combinaison Challenger/Lemken », commente Petr. La vitesse de fonctionnement optimale de la charrue, comprise entre 7 et 9 km/h pour ce type de sol, ne présente aucune difficulté pour le tracteur Challenger. Il est par conséquent possible d’atteindre des rendements de 3 à 3,5 ha/h, c’est à dire 30 à 70 ha/ jour selon le nombre d’heures travaillées. Le tracteur MT865 utilisé présente en outre une largeur standard de 3,2 m, permettant une conduite normale sur route. La réduction des coûts de production constitue à elle seule un avantage extrêmement bien accueilli. Équipé du dernier moteur CAT avec système de gestion électronique, le MT865 présente un couple maximal dans sa plage de fonctionnement optimale comprise entre 1 500 et 1 700 tr/min. Les frères Blažek tirent ainsi profit d’une réduction de 30 % de leur consommation en carburant, par rapport au système utilisé précédemment. La consommation moyenne s’élève à environ 25 litres/h pour une profondeur de labour de 20 cm. Petr d’ajouter : « L’utilisation sur le terrain du système de gestion de puissance en mode vitesse constante s’avère extrêmement efficace, le moteur étant exploité en permanence à ses capacités optimales pour une économie de carburant maximale. Je peux maintenir un travail aussi précis que possible en fonction des conditions du sol. Nous avons considérablement réduit notre consommation de carburant dans d’autres activités également, ce qui représente des économies substantielles pour 800 heures de travail annuelles. » s Petr Blažek : « Le tracteur MT865, qui est extrêmement robuste, remplace trois tracteurs à roues de 200 ch. » Le Challenger MT865 est le partenaire idéal de la charrue à 11 raies. s Un autre gros avantage du MT865 repose sur sa grande maniabilité. Bien que la charrue soit longue de 15 mètres, les Blažek travaillent avec des fourrières de tout juste 20 mètres. Cet angle de braquage particulièrement serré rend possible l’utilisation des machines dans des champs d’à peine 3 ha tout en conservant un excellent rendement de 2,5 ha/h. En sus, les vérins hydrauliques de l’attelage 3 points facilitent l’oscillation et le flottement de l’ensemble pour une meilleure protection des outils contre les chocs pendant le travail de la terre. Les outils restent cependant systématiquement fixes lors des changements de direction en fourrière et lors du transport, pour une sécurité maximale. « Nous avons été impressionnés par ses mesures de productivité, les coûts de fonctionnement réduits et le fait qu’il permette une conduite normale sur route. » t L’utilisation du tracteur MT865 a permis de réduire de 30 % la consommation de carburant des machines. « Même si les tracteurs à chenilles présentent l’avantage indéniable de réduire le compactage du sol, ceci n’a pas été le facteur décisif dans notre choix pour le MT865 », poursuit-il. « Nous avons été impressionnés par ses mesures de productivité, les coûts de fonctionnement réduits et le fait qu’il permette une conduite normale sur route. La plupart de nos champs se trouvent à 40 km de Prague, l’option de conduite rapide sur route était donc indispensable. » « Nous envisageons d’avoir recours au MT865 pour d’autres travaux. Nous possédons par exemple déjà une herse de 12 m et envisageons l’achat d’un rotoculteur de 8 à 10 m qui constituerait un compagnon idéal pour le Challenger. Nous pensons également à la possibilité d’utiliser la machine pour d’autres activités non-agricoles. L’acquisition de scrapers pourrait ainsi se présenter comme une option envisageable dans le futur. » 5 Challenger propose les solutions technologiques les plus avancées pour contrôler efficacement les coûts et les apports, pour mieux utiliser le temps et pour mesurer plus précisément les performances de la machine. Voyons maintenant ce que proposent les modèles spécialisés Spra Coupe, Terra Gator et RoGator dans le domaine de l’agriculture de précision. La précision : un atout majeur Les ingénieurs Challenger travaillent en association avec le groupe dédié aux solutions technologiques avancées (ATS - Advanced Technology Solutions (ATS) de notre société mère, AGCO, pour concevoir en permanence de nouveaux produits et de nouvelles techniques en matière de contrôle, de gestion des machines et d’agriculture de précision. Pour cela, ils mettent toute la puissance de l’électronique, de l’informatique et des communications par satellite au service des exploitations agricoles en proposant des solutions conviviales et d’une grande simplicité. Les méthodes d’agriculture de précision les plus récentes peuvent vous garantir d’augmenter votre retour sur investissement en variant les apports tels que les semences, les engrais et les produits chimiques, afin de répondre au potentiel de rendement de chaque partie spécifique de vos champs. À la base, l’agriculture de précision est un processus en trois étapes : la collecte des informations relatives aux rendements et aux caractéristiques du sol, l’interprétation de ces informations et enfin, la mise en œuvre pratique de ces informations. Les machines hautement spécialisées telles que les Challenger RoGator, Terra Gator et Spra Coupe ont bien évidemment un rôle primordial à jouer au niveau de la 3ème étape, en assurant une application précise des apports tels que le lisier (sec ou liquide), les engrais, les pesticides et les produits chimiques. Mais ils peuvent également consigner des informations essentielles aux exigences légales de traçabilité. Falcon VT Le Falcon VT est le système de commande équipant de série les modèles Terra Gator, mais également disponible en option sur les machines RoGator. Le Falcon VT contrôle les équipements sur le terrain et enregistre toutes les informations recueillies. Toutes les informations et commandes (des taux d’application à la consignation des données) sont affichées sur un seul écran tactile, particulièrement ergonomique. 6 Le Falcon VT est connecté aux systèmes du véhicule via le réseau de câbles CAN-Bus, afin de surveiller les vitesses de marche avant et de régler le flux des matières afin d’adapter automatiquement les taux d’application prédéfinis. Située à l’intérieur de la cabine, la console est dotée d’un logement pour carte SD (Secure Digital) permettant de transférer les données, les cartes d’application, etc. sur l’ordinateur de l’exploitation agricole, et inversement. Au cœur du système Falcon VT se trouve le contrôleur des tâches. C’est là que sont enregistrées toutes les données de fonctionnement relatives à chaque tâche. Si un plan d’application a été sélectionné à l’aide de la carte mémoire, le contrôleur des tâches indique à tous les systèmes d’exploitation pertinents ce qu’ils doivent faire exactement, en fonction des informations GPS reçues depuis l’antenne située sur le toit de la cabine. Le système Falcon VT est capable de gérer simultanément un grand nombre de fonctions, et peut en outre contrôler plusieurs bacs d’engrais au cours de la même application. Il surveille également la pression des pneus de la machine (en option) et active les options de direction de châssis en crabe et Auto-Guide. Le Falcon VT est également le contrôleur standard des épandeurs d’engrais pneumatiques Air Max et des épandeurs à disque New Leader (tous deux disponibles sur les modèles Terra Gator et RoGator). Il constitue en outre le contrôleur central du système de gestion des nutriments (NMS) (disponible sur les modèles Terra Gator), chargé de régler automatiquement le débit d’application du produit en fonction de la vitesse de marche avant de la machine. Sur les tracteurs Terra Gator, le système Falcon VT contrôle également l’option de direction du châssis en crabe qui décale le pont arrière articulé vers la gauche ou vers la droite, afin que chaque sillon ne soit foulé que par un seul pneu, réduisant ainsi le compactage du sol. En ce qui concerne le réglage central de la pression des pneus, le système Falcon VT est doté d’un bouton poussoir permettant le gonflage et le dégonflage des pneus d’un seul geste afin de garantir une pression optimale, quel que soit la nature du sol. Communicator (GTA100 Communicateur) et GTA200 Record Keeping (GTA200 Tenue d’archives). Le logiciel GTA100 organise ensuite ces données en une série de tâches pour chaque exploitation, chauffeur et machine. Le logiciel GTA200 permet à l’utilisateur de planifier, d’enregistrer et de créer des rapports relatifs aux tâches et aux apports. Il permet également depuis peu de générer des factures à partir des tâches terminées. Logiciels GTA300 Mapping (GTA300 Cartographie) et GTA400 Precision Farming (GTA400 Agriculture de précision) Le logiciel GTA300 Mapping (GTA300 Cartographie) possède en outre la capacité de créer des cartes à partir des informations géoréférencées. Les utilisateurs peuvent enregistrer et mesurer toutes les opérations, tous les apports et tous les rendements, puis afficher ces informations sous forme de carte. Cette carte (indiquant les zones où le rendement est bon et où il est mauvais), est ensuite utilisée conjointement aux autres données relatives aux champs, comme les résultats des échantillons au sol, pour mettre en place des traitements, les appliquer puis les consigner avec précision. Une seule étape suffit ensuite au système GTA400 Agriculture de précision pour créer des cartes de prescription et changer les taux d’application pour s’adapter en temps réel aux conditions de récolte. Destiné plus particulièrement aux prestataire de services agronomiques et aux professionnels de l’agro-alimentaire, le logiciel GTA500 SGIS Agronomy (GTA500 SGIS Agronomie) établit une base de données détaillée du statut des nutriments de chaque champ afin de contrôler très efficacement le rendement et la qualité des récoltes. Technologie tierce Les équipements d’application Challenger sont également compatibles avec les technologies de contrôle Raven via un terminal Envizio ou VIPER. • Si vous souhaitez en savoir plus sur la technologie Challenger, connectez-vous sur le site www.challenger-ag.com et téléchargez la brochure « Challenger Technology Solutions ». t Le logiciel GTA400 Precision Farming (GTA400 Agriculture de précision) offre l’un des moyens les plus simples pour planifier, exécuter et consigner les applications variables. GTA500 SGIS Agronomy (GTA500 SGIS Agronomie) Le meilleur outil agronomique et la solution technologiquement la plus avancée du secteur. t La technologie Challenger vous permet de télécharger toutes les informations recueillies au cours des travaux des champs sur l’ordinateur de gestion de votre exploitation afin de générer des rapports précis, des cartes de rendement, et des plans de traitement. Le Falcon VT commande également l’option Auto-Guide, permettant de rendre l’application d’apport encore plus précise et de minimiser le gaspillage. Ce système automatique intègre un récepteur GPS placé sur le toit de la cabine, qui transfère les informations géographiques au système de guidage du tracteur, et indique la direction à prendre avec ou sans intervention du chauffeur. Il permet d’utiliser totalement la largeur de travail de la machine et de réduire les sauts et les chevauchements. Logiciel GTA Toutes les données nécessaires pour que les machines Challenger RoGator, Terra Gator et Spra Coupe puissent définir des taux d’application à la carte sont recueillies, rassemblées et interprétées via le puissant logiciel GTA. Cette suite modulaire, conviviale et complète, propose toutes les informations clés permettant de contrôler précisément les coûts, les divers paramètres et même les plus petits détails de l’exploitation à des fins de traçabilité. Logiciels GTA100 et GTA200 Les informations importantes enregistrées au cours du travail dans les champs peuvent être facilement transférées via une carte SD dans les logiciels GTA100 7 Les ensembles tracteur/racleur ont été initialement développés pour le nivellement du sol arable, mais leur utilisation s’est depuis étendue au domaine de la construction où les avantages économiques portent leurs fruits. Par Petr Leiš. En République tchèque, les tracteurs/racleurs Challenger MT875B équipés de deux scrapers Reynolds attelés en tandem permettent de réaliser une économie de 25 à 40 % en main d’œuvre et en carburant, par rapport à une combinaison pelle/ tombereau/bulldozer effectuant les mêmes opérations. Integra Liberec, une entreprise de construction sise à Liberec, à 100 km au nord de Prague, a fait l’acquisition de deux nouveaux MT875B avec scrapers Reynolds 20E12.5 de 15,5 m3 au cours de l’année 2007. Spécialisée dans les chantiers de construction, l’entreprise emploie 100 personnes pour un parc de plus de 250 machines. La majorité de ses réalisations ont trait au développement d’autoroutes, de zones d’activités et de zones industrielles, à la fois dans le secteur public et dans le secteur privé. « L’utilisation de tracteurs à chenilles associés à des racleurs représente une alternative intéressante aux systèmes traditionnels, reposant sur des combinaisons variées de pelleteuses, de terrassiers, de camions tombereaux et de bulldozers », précise Petr Cyrus, Directeur technique de Integra Liberec. « Lorsque les conditions adéquates sont réunies, par exemple lorsque le site présente une superficie suffisante et que le sol est friable et dépourvu de grosses roches, alors le système tracteur/racleur reste la méthode de terrassement la plus efficace en termes de coût d’excavation et de transport. » Le nec plus ultra des engins de terrassement Les tracteurs/racleurs Challenger MT875B équipés de deux bennes de terrassement Reynolds attelées en tandem sont à l’origine d’économies substantielles chez Integra Liberec. 8 MT800B – prêt pour toute opération de terrassement Modèle ch/kW MT835B MT845B MT855B MT865B MT875B 350/260 400/298 460/342 510/380 570/424 Un racleur est une sorte de grande boîte métallique dotée d’une lame qui racle le sol sur quelques centimètres de profondeur, puis rejette la terre raclée dans la boîte. Dans cette optique, le modèle MT800B est équipé d’une plaque d’attelage spéciale. Celle-ci est compatible avec la barre d’attelage d’origine des racleurs et peut résister à une charge de 9 000 kg sur la barre d’attelage verticale. Équipé du célèbre système Mobil-Trac de Challenger alliant la vitesse, la mobilité et la polyvalence des pneus en caoutchouc à la traction, la portance, la conduite sans secousses et la pression au sol réduite des chenilles en acier, le tracteur est également proposé avec des chenilles spéciales scraper pour augmenter la durée de vie dans ces conditions rugueuses. Chez Integra Liberec, un tracteur Challenger MT875B équipé de deux scrapers Reynolds de 15,3 m3 a fait ses preuves en travaillant un volume de 2 500 m3 de terre raclée, transportée à une distance d’environ 500 m sur une période de 12 heures. Sa consommation moyenne de carburant était comprise entre 45 et 50 litres/h, une performance excellente si l’on considère qu’avec une charge de 30 m3 de terre, l’ensemble pèse environ 90 tonnes. « Bien sûr, tout dépend du nombre de paramètres directement liés au chantier, tels que le profil du terrain, le type de sol, les conditions météorologiques et l’accès au site », explique Petr Cyrus. « Nos deux systèmes de tracteurs/racleurs Challenger MT875B nous ont permis de réaliser le travail nécessitant habituellement une pelle de 50 tonnes, 4 tombereaux articulés et un bulldozer de 35 tonnes, et par là même de substantielles économies de main-d’œuvre et de carburant. À volume équivalent, on vise entre 25 et 40 % d’économie. » « Ces ensembles tracteurs/racleurs présentent une très grande flexibilité sur le chantier, même lorsque le terrain est difficile », ajoute-t-il. « Le chargement des bennes est également très rapide. Il requiert moitié moins de temps que le chargement à l’aide de pelles et de camions tombereaux. » Les compétences des conducteurs de machines constituent un facteur non moins décisif. Il est essentiel que l’équipement soit configuré correctement et que les scrapers soient chargés de manière optimale et homogène pour assurer une productivité maximale. Chez Integra Liberec, l’ensemble des chauffeurs a du être formé à cette nouvelle méthode de travail, mais la transition s’est faite en douceur, à la suite d’une courte période de formation aux commandes intuitives du Challenger MT875B. Étant donné leurs atouts indéniables en termes d’économie et d’efficacité, Petr Cyrus envisage déjà d’appliquer les combinaisons Challenger/Reynolds à d’autres domaines. Il pense notamment aux plus petits chantiers de construction pour lesquels les économies de main-d’œuvre et d’équipement réalisées seraient un avantage considérable. Combien cela vous coûte-t-il ? Cela vaut véritablement la peine de regarder plus loin que les chiffres classiques coûts-profits de vos équipements, explique Frank Rombouts, de la division des équipements d’application de Challenger. Avez-vous déjà envisagé les coûts et les profits de la mécanisation de votre exploitation autrement qu’en termes traditionnels de prix d’achat, d’entretien et de main d’œuvre ? En y regardant de plus près, vous pourriez être surpris des résultats. Car la manière dont vous utilisez votre machine, sa configuration, les réglages choisis, votre style de conduite et de nombreux autres facteurs, tout cela a également un coût. Prenons un exemple : l’impact de la garde au sol des pulvérisateurs dans la récolte du colza oléagineux. Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, le colza refleurit si vous l’avez endommagé avec des pulvérisateurs placés trop bas. Les plantes à fleurs ne mûrissant pas en même temps que le reste du champ, vous pouvez subir des pertes de rendement non négligeables. Les inconvénients d’une floraison tardive peuvent être mesurés par un calcul très simple : 1. Divisez la largeur des chenilles à laquelle vous avez ajouté la largeur d’une roue par la largeur de la rampe et multipliez le résultat par 100 pour obtenir le pourcentage de la zone en fleurs. 2. Calculez le rendement qu’aurait produit cette zone en multipliant le rendement effectif par le pourcentage trouvé plus haut. Le champ de colza de notre photo connaît ainsi une perte de rendement d’environ 20 %. En multipliant le résultat obtenu en 2 par ces 20 % de perte, vous obtenez la perte de rendement liée à une garde au sol trop basse. Factorisez le tout par le prix de la récolte et vous obtenez le montant que vous avez perdu par hectare par cette seule opération. Si l’on illustre cet exemple avec de vrais chiffres, pour une rampe de 36 mètres utilisé avec des chenilles de 1,8 mètre et des pneus de 32 cm, 6 % de la surface du champ sera affectée. Avec une production moyenne de 4 500 kg/ha à 500 euros/tonne, la perte s’élève à +/- 54 kg ou +/- 27 euros/ha ! Et ce n’est qu’un exemple. Vous devez prendre en compte tous les coûts et les profits de vos machines. Si vous ajutez alors ces coûts à vos coûts/ha, coûts/h ou coûts/unité, vous obtenez le coût réel de l’utilisation de votre machine. Pour obtenir de bons résultats financiers, ne recherchez pas simplement une machine bon marché. Car les machines les moins chères sont loin de garantir les meilleurs résultats en termes de finances. • Pour en savoir plus sur les coûts de votre machine en fonction de ses performances, demandez à votre représentant Challenger de vous présenter notre programme « Profit Analysis » (Analyse de profit). 9 Nouveau recor 644 hectares cultivés en 24 heures Lors d’une incroyable démonstration de puissance, d’endurance et d’efficacité, un Challenger MT875B a bousculé les normes de productivité Le Challenger a relevé le défi et établi un nouveau record du monde en labourant la plus grande surface jamais cultivée en 24 heures. Le tracteur MT875B, 570 ch, équipé de disques XXL Grégoire Besson de 14 m de large, a atteint un rendement impressionnant de 26,8 ha/h, soit l’équivalent de 30 terrains de football cultivés toutes les heures. Ce record a été établit dans les environs de Timisoara, en Roumanie, par Benoît Verdin (Grégoire Besson) qui a conduit seul le tracteur pendant 24 heures. Travaillant à une profondeur constante de 12 cm sur des sols difficiles, de teneur moyenne à très argileuse, le tracteur a atteint ce rendement inégalé avec une consommation de carburant extrêmement modérée : seulement 4,42 litres/ha. « Ce record ne constitue pas seulement une nouvelle étape en matière de productivité. En reproduisant une journée de travail normale pour ce genre d’équipement, il prouve ainsi que le tracteur et les disques XXL Grégoire Besson sont tout à fait conçus pour ce type d’applications à haut rendement », explique Richard Miller, Responsable marketing Challenger, membre de l’équipe Challenger-Grégoire Besson et coorganisateur de l’événement. « De nombreux tracteurs MT875B Challenger opèrent de par le monde, permettant jour après jour des cadences de travail similaires à celles réalisées pour ce record, ainsi que des performances et des économies inégalées. » À 13h32 très précisément le 25 septembre dernier, le tracteur s’est mis en marche, dirigé le long du terrain par le système de navigation par satellite Auto-Guide, selon une trajectoire exactement parallèle, labourant presque un hectare toutes les deux minutes. C’est ainsi qu’il œuvra de façon continue, marquant quelques pauses brèves pour le ravitaillement en carburant, la lubrification des disques et pour permettre au chauffeur de se rafraîchir. Lorsque Benoit Verdin arrêta le tracteur à 13h32 le lendemain, il avait parcouru l’incroyable distance de 460 km. Le tracteur et les disques utilisés pour l’expérience étaient des machines de production standard, n’ayant subi aucune modification. Le modèle MT875B est en effet doté en série de nombreux équipements contribuant à des performances accrues. Le moteur Caterpillar® C18 d’une capacité de 18,1 litres est le plus puissant et le plus efficace du secteur. Le système Intellitronics relie le moteur à la transmission Powershift 16 vitesses avant/4 vitesses arrière. Des fonctions de passage de vitesse automatique et de nombreux modes de fonctionnement sont ainsi disponibles. Pour ce record mondial, la machine a été réglée à la puissance maximale dans le système Power Management, avec un contrôle automatique du tracteur en vue de performances optimales. Le système Mobil-Trac constitue un autre élément clé de l’exceptionnelle productivité. Avec un empattement de 240 cm entre essieux le plus long du marché, les chenilles offrent une puissance maximale sur le Équipe Challenger et Grégoire Besson, détentrice du record du monde. 10 terrain. Elles sont par ailleurs équipées du système de suspension exclusif Opti-Ride, qui fournit non seulement le meilleur rapport surface de contact/ traction du secteur, mais assure également un confort et une sécurité sans précédent, permettant à la machine de fonctionner à des vitesses élevées dans les champs et d’atteindre 40 km/h sur la route. « Une telle puissance associée aux chenilles et à la suspension Opti-Ride a permis de maintenir une vitesse de fonctionnement moyenne de 20 km/h tout au long des 24 heures », ajoute Richard Miller. Les disques XXL Grégoire Besson ont été spécifiquement conçus pour les conditions difficiles d’Europe de l’Est et d’Europe centrale. Avec une largeur de 14 m, ce sont les plus larges de la nouvelle gamme XXL. « Ces disques ont été conçus pour faire face aux conditions très difficiles de la région et ainsi permettre aux agriculteurs de relancer l’exploitation de terres laissées à l’abandon », précise Matthieu Peron, Responsable marketing de Grégoire Besson. « Ils constituent également l’équipement idéal pour un travail du sol minimal et permettent l’attelage d’un rouleau. » Comptant huit éléments montés sur un châssis central, le système XXL de 14 m de large utilise 120 disques d’une épaisseur de 7 mm et d’un diamètre de 660 mm. Espacés de 230 mm, chacun d’entre eux exerce une pression d’environ 120 kg. Les chiffres du record du monde sur 24 heures Surface totale couverte Rendement total Consommation totale de carburant Consommation horaire de carburant Carburant / surface Patinage moyen des chenilles Vitesse moyenne de progression 644ha 26,8ha/h 2 846 litres 118,6 litres/h 4,42 litres/ha 2% 19,2 km/h rd du monde ! Le système Auto-Guide fait la différence Les capacités et le rendement inégalés du tracteur MT875B et des disques XXL démontrent combien les technologies les plus récentes peuvent permettre aux exploitations agricoles du monde entier de réduire leurs coûts de production. Le système de guidage automatique Auto-Guide a ainsi permis à Benoît Verdin de travailler à vitesse élevée de jour comme de nuit. En plus de le soulager des contraintes liées à la direction, ce système lui a permis de « voir » à travers les nuages de poussière et de maintenir sa trajectoire bien mieux que ne l’auraient fait ses yeux fatigués en plein milieu de la nuit. permis à l’équipe de définir les limites du terrain et les signaux d’avertissement pour le début de la manœuvre en fourrière, d’indiquer la position exacte des obstacles potentiels sur la carte et de définir la position optimale des voies parallèles afin de réduire le nombre de virages en fourrière. t Le MT875B a œuvré toute la nuit. En 24 heures, la combinaison Challenger/Grégoire Besson a couvert une surface de 6,4 km de long sur 1 km de large, soit l’équivalent d’une bande de 155 mm de large parcourant la Terre au niveau de l’équateur ! t Le maintient du tracteur sur le trajet supprime en outre les pertes de temps et de carburant liées au chevauchement, avec un effort moindre. Un chevauchement même minime de 2,5 % (soit 350 mm sur la largeur totale de travail de 14 m) représente une surface supplémentaire de 17 ha, soit près de 40 minutes de travail et 71 litres de carburant. Les nouvelles fonctions du système Auto-Guide assurent un rendement optimal du terrain. Le logiciel de cartographie AGCO GTA 400 a ainsi 644 hectares cultivés en 24 heures. Des taux de productivité sans précédent Les exploitations agricoles d’Europe de l’Est et d’Europe centrale connaissent une croissance et un développement accélérés. Ainsi, l’exploitation Agrocereals en Roumanie, au sein de laquelle a été organisé l’événement, comptait 3500 hectares à ses débuts il y a cinq ans. Elle a depuis connu une croissance exponentielle, atteignant 35 000 hectares à ce jour, auxquels devraient s’ajouter 15 000 hectares supplémentaires dans un futur proche. « L’exploitation Agrocereals est un exemple parfait d’investissement possible pour permettre d’économiser tout en augmentant la productivité », explique Mark Grigson, Directeur général de l’assistance produit de Challenger. « Il suffirait de remplacer son parc actuel de tracteurs modernes, mais traditionnels, par des tracteurs à chenilles Challenger équipés de disques Grégoire Besson pour réaliser de véritables économies de carburant. » de cette taille en 10 périodes de 24 heures chacune. Les économies ainsi réalisables sont énormes. » « L’utilisation d’un nombre de machines moins important pour couvrir plus de terrain, plus rapidement, présente également d’autres avantages. Le record prouve en effet qu’au lieu d’avoir recours à près de 50 tracteurs traditionnels, cinq ou six tracteurs Challenger équipés de disques et se relayant suffiraient à couvrir l’intégralité des terres d’une exploitation 11 t Tamis montrant la différence de taille des granulés d’engrais. n’a aucune influence sur la précision du système de contrôle et sur son application en kg/ha. s Terra Gator 8203 équipé du système d’épandage pneumatique Air Max. Des épandeurs efficaces par tous les temps Dorus van Esch, de la division des équipements d’application de Challenger, revient sur les atouts des systèmes d’épandage pneumatiques. Les épandeurs Terra Gator et RoGator sont utilisent la technique de l’épandage pneumatique depuis des années. L’avantage principal de ce principe est la qualité de l’épandage, quelles que soient les conditions climatiques et géologiques. Ainsi, que le vent souffle en rafale, que le terrain soit vallonné, que vous soyez obligé de travailler à différentes vitesses ou que vous utilisiez un engrais composé de granulés de différentes tailles ou différents mélanges, le système Air Max assure un épandage régulier sur des largeurs de 18 à 21 mètres. Un épandage réussi commence par un bon contrôle des taux d’application. Sur les Terra Gators, cette fonction est exécutée par le contrôleur Falcon, tout spécialement développé pour Challenger. Le réglage de la vitesse de la chaîne d’engrais se fait en fonction de la vitesse au sol de l’épandeur, mesurée par un radar. Le taux d’application approprié est calculé via la saisie du poids par hectolitre de l’engrais dans l’ordinateur Falcon. La qualité des grains, leur fluidité ou les caractéristiques du mélange de l’engrais utilisé Le système Air Max des modèles Terra-Gator 8103 et RoGator 1264 – Disposition des buses avec triple chevauchement Les chaînes d’engrais droite et gauche guident les granulés jusqu’aux rampes d’épandage Air Max. Sous l’action de la gravité, l’engrais est réparti uniformément dans chaque conduite de la rampe puis transporté par l’air jusqu’aux buses. Le système Air Max est le seul à utiliser deux buses par conduite. Distantes de 67 cm, les buses présentent un triple chevauchement permettant d’assurer une structure d’épandage uniforme. Ainsi, même les engrais mal mélangés ou mal granulés peuvent être épandus avec la même précision que les engrais composés parfaitement granulés. Le système Air Max permet en effet l’épandage de granulés d’engrais de 1 à 5 mm de diamètre, même lorsqu’ils sont mélangés, tout en conservant une grande précision. L’achat d’engrais granulés uniformes, lorsque cela est possible, permet toujours de réaliser des économies substantielles. C’est en général en Europe centrale et en Europe de l’Est que l’on trouve des engrais possédant une mauvaise qualité de granulation (ou une qualité moyenne) mais d’excellents taux de NPK (azote, phosphore, potassium). Depuis quelques temps, en raison de la pénurie qui frappe le marché des engrais, ce type d’engrais est également de plus en plus utilisé en Europe occidentale. Pourtant, même avec les engrais traditionnels fabriqués en Europe occidentale, qui possèdent à la fois une granulation uniforme et un poids constant, le système Air Max permet d’optimiser l’épandage en supprimant les effets néfastes du vent ou des terrains vallonnés. Le système Air Max peut être livré avec un ou deux bacs d’engrais. La version à deux bacs permet également, en option, de mélanger l’engrais en cours d’opération. Les deux bacs sont aussi capables d’épandre l’engrais selon une carte d’apport modulable. Et lorsqu’il est nécessaire de couvrir de grandes surfaces, l’Air Max est plus que capable de traiter jusqu’à 10 000 ha par an. • Une répartition parfaitement uniforme • Une rampe plus basse, moins sensible au vent • Une meilleure distribution lorsque la granulation de l’engrais est irrégulière t t 12 Comparaison entre un épandeur rotatif et le système Air Max sur un sol irrégulier ss t Le nouveau siège VRS est disponible en option sur les tracteurs Challenger MT700B, MT800B, MT900B, Terra Gators et Spra Coupe 7000. Et vous pouvez même opter pour une version en cuir ! Le confort du chauffeur est un élément clé dans la conception des engins agricoles modernes. Anthony Glick, Directeur de la société Sears Seating, chargée de fournir les siège des tracteurs à chenilles Challenger, nous explique ce qu’est, pour lui, un siège performant. Qu’est-ce qu’un siège confortable ? Lorsque nous concevons un siège destiné à un tracteur agricole, nous essayons non seulement de créer une assise ferme et confortable, nous mettons également tout en œuvre pour limiter les vibrations et les secousses généralement produites par un tracteur en marche. mais une bonne suspension pneumatique permet généralement de diminuer de près de 40 % des vibrations par rapport à une suspension mécanique. Si vous utilisez votre tracteur de manière intensive, les experts en ergonomie s’accordent à dire qu’une suspension pneumatique peut être une option sensible. Fort de longues années d’expérience et avec plus de 100 brevets à son nom, Sears est l’un des fabricants de sièges destinés aux véhicules tout terrain les plus innovants du marché. C’est nous, par exemple, qui avons inventé les accoudoirs réglables, les suspensions mécaniques à rouleaux et les suspensions à ressort à air. Ce denier modèle intègre un tube en caoutchouc se gonflant comme un pneu lorsqu’il est rempli d’air, au contraire d’une suspension mécanique utilisant une bobine (ou des bobines) métallique(s). D’une manière générale, plus la fréquence d’utilisation est basse, meilleures sont les performances. Cette conclusion, Sears l’a établie à partir de l’étude de nombreux essais et du recueil des données de notre simulateur de conduite à six axes, qui a permis de tester les suspensions de nos sièges dans des conditions extrêmes. Le recueil d’informations provenant de véhicules sur le terrain nous a également permis d’affiner ensuite les caractéristiques de chacune de nos suspensions en fonction de chaque type de véhicule ou d’application en laboratoire. Nous avons ensuite pu améliorer les performances et le réglage précis de nos systèmes grâce au concours de chauffeurs, dans des environnements de travail aussi bien classiques que particulièrement difficiles. En 2012, une nouvelle directive relative aux agents physiques (PAD) entrera en vigueur sur le marché agricole de l’UE pour limiter le nombre de vibrations quotidiennes auquel peut être soumis un chauffeur. En termes techniques, ce nombre est appelé « niveau d’exposition aux vibrations du corps du chauffeur ». Les vibrations sont mesurées en Hertz (Hz) ou en cycle(s) par seconde. En pratique, cette nouvelle législation signifie que les conducteurs de tracteur ayant dépassé le seuil limite quotidien devront s’arrêter et exécuter une autre tâche. Ceci pourrait avoir des conséquences importantes sur la productivité. Il existe pourtant des moyens simples pour réduire les vibrations d’un tracteur. Contrôler la pression des pneus, par exemple, et faire attention à sa manière de conduire. Il est par exemple préférable de conduire lentement et sans à-coups. La formation des conducteurs a souvent un effet positif sur la réduction des vibrations. Sears fournit les siège des tracteurs à chenilles MT700B et MT800B ainsi que du modèle à roues articulé Challenger MT900B. Ces machines peuvent indifféremment être équipées d’un siège conducteur Sears à suspension pneumatique ou du nouveau siège à suspension électromagnétique VRS (système de réduction des vibrations) en option. Les caractéristiques principales du siège pneumatique sont le réglage automatique en fonction de la taille et du poids du conducteur, un amortisseur réglable (pour changer la stabilité de la conduite) et un support lombaire. Le siège peut être réglé vers l’avant ou l’arrière jusqu’à 178 mm. Il est équipé d’isolateurs avant-arrière (horizontal) et latéraux, tous deux fournis avec le système d’amortissement dynamique (DED). Pour un ajustement encore plus précis, le siège pivote de 25 degrés à droite et de 10 degrés à gauche. Le tout dernier siège VRS procure au chauffeur un confort ultime. En effet, un amortisseur à liquide à réponse magnétique remplace le traditionnel amortisseur hydraulique. L’ordinateur de bord, fonctionnant avec un système de réservoir à suspension pneumatique de très grand volume, évalue l’état du terrain en fonction des informations recueillies au niveau du plancher de la cabine. L’ordinateur étudie ensuite les données recueillies et adapte la tenue du siège en modifiant la viscosité du fluide situé à l’intérieur de l’amortisseur jusqu’à 500 fois par seconde (passant d’une huile fluide à une consistance de type dentifrice). Ce processus permet de proposer une conduite extrêmement souple même sur les terrains les plus irréguliers ou lors des déplacements rapides sur terrain plat. Équipé des isolateurs horizontaux et latéraux les plus performants du marché, d’un dossier supérieur réglable, d’un siège et d’un dossier chauffants, le siège VRS est le partenaire idéal du chauffeur soucieux de son confort. Le dispositif de commande informatisé du VRS permet de réduire la fréquence des vibrations des systèmes de suspension des sièges à moins 0,75 Hz. Les études sur le terrain ont montré qu’un véhicule équipé de ce siège et de ce système de suspension pouvait facilement rouler en toute sécurité jusqu’à 40 % plus vite. Ceci ne fait que renforcer le potentiel de rentabilité déjà impressionnant des tracteurs Challenger MT700B, MT800B et MT900B. Présentation du siège à suspension pneumatique à l’intérieur de la cabine t Mais il est clair que les sièges et le type de suspension sont au cœur du problème, et qu’une conception appropriée constitue le moyen le plus simple et le plus efficace pour réduire le transfert des vibrations du véhicule au chauffeur. Comme c’est le cas pour la plupart des composants, les performances des sièges modernes outrepassent celles des sièges ancienne génération. Un siège garni d’une épaisse couche de mousse peut être confortable, 13 En optant pour l’utilisation de deux tracteurs à chenilles Challenger pour tous les travaux de mise en place des récoltes d’une exploitation agricole de 1 902 ha, Andrew Gloag, agriculteur britannique, a pu réduire ses coûts tout en améliorant la rapidité des travaux et en maintenant le niveau du rendement. La société Gloag and Sons cultive ses terres à l’aide d’un système de mise en place basé sur deux tracteurs à chenilles en caoutchouc Challenger, un MT875B 570 ch équipé du système Auto-Guide et un MT765B 320 ch, utilisés avec cultivateur Sumo Quatro de 6 m, un cultivateur Simba CultiPress de 6,6 m et un foret Väderstad de 8 m de large. Ce système est complété par une sous-soleuse Simba Flatliner à cinq socs permettant de gérer tous les éventuels problèmes. Cette société cultive actuellement elle-même 1 498 ha de terres arables et fait cultiver quelques 404,8 autres hectares par plusieurs sous-traitants, qui représentent au total dix partenaires différents. Les divers contrats de sous-traitance concernent des parcelles allant de 30 à 304 ha. En optant pour un système à deux tracteurs, l’exploitation a été capable de tenir ses délais tout en réduisant la main d’œuvre et en maintenant les niveaux de rendement précédents. Ce système offre également de nombreuses possibilités d’expansion, pour permettre une réduction des coûts encore plus importante à l’avenir. « Le facteur ayant motivé notre choix est incontestablement la rapidité », souligne Andrew Gloag. « Faire le travail donné en utilisant la machine qu’il faut dans le délai imparti est le plus important, et ce qui détermine la réussite de toutes les opérations agricoles modernes. » « Si vous ne mettez pas en place les récoltes dans le sol au bon moment, vous ne pourrez jamais rattraper le temps perdu. Les toutes dernières technologies disponibles, en plus d’être économiques, nous permettent, à nous et à tous nos partenaires, de tirer profit des économies réalisables par l’agriculture à grande échelle tout en maintenant des niveaux de rendement intacts et en améliorant la rentabilité », explique-t-il. Andrew effectue une simple rotation entre toutes les fermes, avec des récoltes divisées en trois parties : un tiers de blé d’hiver, un tiers de deuxième blé ou d’orge d’hiver et le tiers restant de colza oléagineux (voir le tableau). Bien qu’il essaie de cultiver les récoltes par bloc du mieux qu’il peut, chaque ferme effectue ellemême sa propre rotation, de sorte qu’aucune ferme ne manque une récolte au cours d’une année. L’objectif principal de ces rotations et de la variété des cultures est clair : le blé est roi et sa culture est particulièrement rentable. Cette rentabilité s’explique non seulement par son adaptation facile aux sols très argileux, mais également par la proximité de deux moulins à moins de 13 km de la plupart des sites de stockage des fermes. Il y a deux ans, la société a connu un essor particulièrement rapide, en remportant un nouveau contrat de 506 ha à cultiver et de 202 ha à déchaumer. « Nos besoins en main d’œuvre ne cessaient de croître et il nous fallait trouver une solution. C’est pourquoi, aau cours de la saison 2006, nous avons fait l’acquisition de notre Un MT875B et un MT765B sont au cœur de la stratégie de mise en place des récoltes d’une exploitation agricole du Royaume-Uni en pleine expansion. Un reportage de Mick Roberts. Les tracteurs Challenger placent la barre très haut en matière de rentabilité Andrew Gloag utilise les Challengers MT875B et MT765B pour mettre en place les récoltes de céréales sur 1 902 ha par saison. t 14 Gloag and Sons Ltd - Nouveau système Puissance Consommation moyenne en (ch) Heure/année carburant/h Quantité de carburant utilsée Ha/an Carburant/ha Challenger MT875B 570 900 90 81 000 Challenger MT765B 320 700 50 35 000 890 1 600h Coût de la main d’œuvre/h £12,00 (317,91) 116 000 litres 1 903ha 61,00 Coût/ha £ (3) ch/ha Main d’œuvre Coût/ha £ (3) 27,44 (40,95) 0,46 10,10 (15,07) Prix du carburant/litre £0,45 (30,67) premier Challenger, un MT765B 320 ch, chargé des semis », explique-t-il. À la fin de cette même saison, il a étudié de près les besoins en équipement et en main d’œuvre nécessaires à l’accroissement de son activité et a décidé de se remettre sur sa « planche à dessin », comme il l’avait fait jusque-là chaque fois que sa société avait conclu de nouveaux contrats. « Les contraintes de gestion et le manque de disponibilité du personnel qualifié m’obligeait à aller de l’avant. L’objectif étant de cultiver 2 025 ha, il fallait réévaluer l’ensemble du système. Nous devions déjà travailler en 3 x 8 par moment », ajoute-t-il. La croissance régulière de l’activité a nécessité d’étendre le système de mise en place des récoltes en intégrant quatre nouveaux tracteurs, et notamment le nouveau Challenger MT765B. Un atout formidable pour cultiver 1 700 ha, avec une puissance de 1,5 ch/ha mais avec un coût supérieur à 19 £/ha en coûts de fonctionnement uniquement. Il consommait également 104 750 litres de carburant par saison, ce qui représente 61 litres/ha. En faisant l’acquisition d’un MT765B, en le complétant par le plus grand Challenger disponible (un MT875B 570 ch) et en développant le travail en 3 x 8, un seul tracteur pouvait désormais faire le travail de trois précédemment. Ceci retirait deux tracteurs de l’équation, mais plus important encore, libérait leurs chauffeurs. « Nous avions déjà beaucoup travaillé avec un Challenger 55, mais le MT765B a vraiment été pour nous un révélation : cette machine ultra-sophistiquée a fait la différence dès son arrivée. » La puissance du plus grand des tracteurs MT875B a permis de prendre en charge les immenses surfaces à cultiver tandis que le confort de la cabine et le système de direction automatique Auto-Guide ont permis d’accroître les rendements tout en réduisant la fatigue des chauffeurs. beaucoup de route. Enfin, les chenilles contribuent également à réduire le compactage du sol, ce qui est très important pour nos sols très argileux », conclut-il. L’un des problèmes du passage à un petit parc de tracteurs utilisés de manière intensive est la gestion des périodes d’inactivité. Les calculs d’Andrew incluent donc 10 jours d’inactivité par saison, que ce soit en raison de pannes ou d’intempéries. Cela laisse tout de même 60 jours de travail. « Nous bénéficions également du contrat de service étendu « manager », et d’une garantie de remplacement de notre machine si elle est hors service pendant plus de 24 h. » « Aujourd’hui, notre vitesse d’avancement est parfaite. Et nous avons encore de la marge pour faire fonctionner notre parc 24 h/24 si le calendrier le demande. Nos équipes de chauffeurs ont besoin d’être préparées, gérées et organisées correctement. Par exemple, le simple fait de s’assurer que le carburant est bien à la bonne place nécessite une préparation en amont, en particulier lorsqu’une équipe consomme 1 000 litres par roulement », ajoute-t-il. « Mais le Challenger a été tout spécialement conçu pour ce type d’opérations intensives », remarque-t-il. « Il ne fait aucun doute que le système de direction En optant pour un système à deux tracteurs, l’exploitation a été capable de tenir ses délais tout en réduisant la main d’œuvre et en maintenant les niveaux de rendement précédents. automatique apportent des avantages considérables. Quelle que soit la qualité d’un chauffeur, lorsque l’on conduit des machines aussi larges pendant plusieurs heures, il est impossible de ne pas effectuer de chevauchements. Grâce à l’Auto-Guide, chaque sillon est exactement aligné sur le précédent. Travailler autour de parcelles de terre devient également un jeu d’enfant. Notre rendement lui doit beaucoup. Une fois que vous avez utilisé l’Auto-Guide, il devient difficile de s’en passer », conclut-il. « Notre tracteur MT865B a travaillé 940 h au cours de la saison dernière. Quand vous investissez une telle somme d’argent dans une machine, vous avez envie de la faire travailler dur. Et comme elle est utilisée uniquement 10 à 12 semaines par an, c’est à ce moment-là qu’elle doit faire ses preuves. C’est pourquoi elle doit travailler parfois pendant 24 heures et atteindre un rendement d’au moins 50 ha par équipe de 12 heures. J’aimerai bien sûr qu’elle fasse encore mieux, mais je suis sûr qu’elle a la capacité de prendre en charge nos objectifs futurs, qui sont de cultiver 2 025 ha », déclare-t-il. « L’utilisation de ces deux tracteurs pour mettre en place les récoltes sur 1 902 ha en une seule saison, à ces coûts et ces rendements, est vraiment ce que l’on peut faire de mieux dans ce domaine. Bien que la consommation de carburant soit pratiquement restée la même, la rapidité et la capacité ont augmenté, alors que les coûts de la main d’œuvre ont été presque divisés par deux. Et encore, ils ne fonctionnent pas à leur pleine capacité », ajoute Andrew. t Le cultivateur Sumo Quatro a été choisi en raison de la profondeur de ses peignes, qui peut être réglée sur un espacement de 0,5 m, réglage utilisé par Andrew Gloag sur toute la largeur de l’outil. « Les chenilles apportent trois avantages essentiels à notre travail. Tout d’abord, l’efficacité avec laquelle elles transmettent la puissance du moteur jusqu’au sol est exceptionnelle. Ensuite, et bien que cette machine soit énorme, elle est capable de circuler facilement sur les routes. Il aurait été tout simplement impossible pour nous de faire appel à de gros tracteurs à roues jumelées, car nous faisons t L’utilisation de ces deux tracteurs a permis d’améliorer la rapidité et la capacité tout en divisant de moitié les besoins en main d’œuvre, explique Andrew Gloag. 15 « Le faible niveau sonore à l’intérieur de la cabine, soit dit en passant particulièrement spacieuse, est impressionnant. Et les commandes sont particulièrement bien agencées », ajoute Karl. Il est vrai que la cabine ultra luxueuse du MT665B, grâce à des niveaux sonores en-deçà de 71 dB, propose un environnement de travail beaucoup moins stressant et permet de réduire considérablement la fatigue du chauffeur. Que ce soit la suspension bimode de la cabine (avec deux réglages, un pour les travaux des champs et un pour la route), le siège à suspension pneumatique Deluxe ou la climatisation, tout participe à renforcer le confort du chauffeur. s Karl Graf von Waldburg Zu Zeil (au centre) et Zdeněk Barát (á gauche), le chauffeur, accompagnés de Miroslav Peterka, de Phoenix-Zeppelin, le concessionnaire Challenger de la région. Ultra-silencieux et ultra-efficace Le tracteur à roues, modèle phare de Challenger, le MT665B TechStar de 290 ch, démontre tout son potentiel dans une exploitation agricole tchèque de 1 200 ha. « Actuellement, on ne peut plus se permettre de travailler sans suspension de pont avant », remarque très justement Karl Graf von Waldburg Zu Zeil. « Ce système permet d’utiliser tellement mieux le tracteur, tout en préservant un confort extrême. » Avec son associé Johannes Lobkowicz, Karl exploite la ferme Nori s.r.o. de Drahenice, à quelques 100 km au sud de Prague. Leur nouveau MT665B haut de gamme, extrêmement robuste et équipé d’un pont avant suspendu en option, a été mobilisé principalement pour la culture et le semis avec respectivement un déchaumeur Vaderstad Topdown de 5 m et un semoir Vaderstadt de 6 m. En fonction de la profondeur de travail, la durée nécessaire à la préparation des sols varie de 2 à 6 ha/h. La cadence d’ensemencement tourne autour de 5 ha/h. « Nous exploitons 1 200 ha de sols moyennement argileux/sablonneux produisant du blé et de l’orge d’hiver, du colza et de l’orge de printemps », précise Karl. « Nous employons trois personnes à temps plein et deux personnes à temps partiel, auxquelles s’ajoutent des saisonniers au moment de la récolte. » « Cela fait des années que nous utilisons un Challenger 65E à chenilles et nous en sommes tellement contents que nous avons décidé de choisir la même marque pour notre nouveau tracteur à roues » explique-t-il. « Tout est impressionnant chez le nouveau Challenger MT665B : son efficacité, la qualité de son rendement, ses performances et même son prix. En effet, en termes de rapport qualité/prix, le Challenger surclasse tous ses concurrents pour ce qui est des économies de carburant. » Le pont avant suspendu en option, que Karl considère comme incontournable, vient optimiser encore un peu plus le confort du chauffeur. Il permet en effet de supprimer le tangage d’avant en arrière du tracteur, fréquent lors des déplacements à grande vitesse. Le système simple et compact à 4 liaisons permet de conserver une hauteur de suspension constante indépendante de la charge, de l’oscillation axiale et de l’angle de braquage. Le tracteur peut ainsi rouler confortablement et en toute sécurité à 50 km/h sur route, et exécuter les travaux de culture plus rapidement sans compromettre le confort du chauffeur. Le modèle MT665B à transmission à variation continue (CVT) est appelé TechStar. Il permet au chauffeur de sélectionner une combinaison de régime moteur et de vitesse de marche avant afin d’optimiser le rendement. Le régime moteur peut ainsi être réglé pour assurer les performances de puissance et de couple les plus précises possibles. Une large gamme de fonctions automatiques et de modes d’utilisation permet également d’améliorer et de simplifier la prise en main du tracteur. Mais les atouts des quatre modèles MT600B TechStar 215-290 ch ne s’arrêtent pas là : ils sont également dotés de moteurs conformes aux dernières normes d’émission Tier III et équipés d’un système de gestion électronique du moteur. Le logiciel innovant dont ils sont dotés comprend en outre un écran Power Performance dédié, permettant de contrôler précisément et efficacement le tracteur grâce à des fonctions conçues pour optimiser le rendement, comme le système de gestion des manœuvres en fourrière, la commande électronique du distributeur et la mémoire dédiée aux outils/au conducteur/aux champs. Ces modèles sont également livrés prêts à être équipés du système de direction automatique Auto-Guide. « Nous sommes enchantés de notre nouveau tracteur et qui plus est, le concessionnaire chargé de son entretien, Phoenix Zeppelin, assure un travail de très grande qualité », continue Karl. Un nouveau siège social pour Agroexpert Le concessionnaire roumain de Challenger, Agroexpert a inauguré son nouveau siège social à Bucarest, le 19 octobre 2007. Les deux associés de la société, Erich Urban et Radu Lupu sont les fers de lance de la stratégie Challenger, qui consiste à établir des partenariats professionnels durables avec les clients du marché agricole roumain en plein développement. 16 Les nouveaux locaux comprennent une salle d’exposition, des bureaux, des ateliers, un magasin et même un terrain destiné aux démonstration des machines. « Lorsque l’on a cherché à acheter une nouvelle moissonneuse-batteuse, le plus important pour nous était la fiabilité, de très bonnes performances quotidiennes, un entretien facile, une longue durée de vie et des pertes de grains minimales », explique Alexander Palagyi, de la société Zemplin s.r.o établie à Kazimir, Slovaquie. Zemplin a trouvé tout cela et bien plus encore dans la moissonneuse-batteuse Challenger 654, équipée d’une table de coupe PowerFlow de 6,7 m. La moissonneuse-batteuse Challenger 654 378 ch et sa grande sœur, la 658 413 ch, sont des machines capables d’assurer des performances exceptionnelles, avec plus d’hectares moissonnés par heure et plus de tonnes récoltées par jour ! Cette gamme de pointe répond aux besoins des grandes exploitations agricoles en assurant un rendement constamment élevé dans une grande variété de cultures et de conditions de récolte. Appartenant à un groupe d’agriculteurs qui cultive plus de 15 000 ha, Zemplin exerce son activité dans la partie est du pays, constituée essentiellement de plaines, et qui est l’une des principales zones de production de maïs de Slovaquie. Sur les 2 212 ha exploités par Zemplin, 500 ha sont consacrés à la culture du blé d’hiver (avec un rendement moyen de 4,8 t/ha), 562 ha à l’orge d’hiver et de printemps (4,1 t/ha), 600 ha au colza oléagineux (2,7 t/ha) et 550 ha au maïs (7,5 t/ha). « Le niveau des précipitations tourne autour de 630 mm par an et nous pratiquons un régime de cultures simplifiées à 100 % », ajoute Alexander. « Nous disposons généralement de trois semaines pour moissonner le maïs grain et de trois à quatre semaines pour les autres récoltes. » Il estime que par rapport à leurs anciennes moissonneuses-batteuses, la 654 leur permet d’économiser près de 30 % grâce à sa grande capacité, ses temps de récolte plus courts, sans oublier ses réparations et son entretien moins fréquents. « Pour moi, les trois caractéristiques les plus importantes de la 654 sont son moteur, sa table de coupe PowerFlow et son batteur », ajoute-t-il. « Le moteur marche très bien sans aucun problème et la table de coupe PowerFlow assure un débit de récolte constant dans la machine. Le batteur fonctionne parfaitement dans toutes les conditions et assure un excellent rendement. Les réglages nécessaires sont minimes. La qualité des échantillons de grain et de la paille est elle aussi excellente. » Le contre-batteur renforcé de la 654 permet de réduire sa flexion en charge et produit un débit de grain plus régulier et plus important. L’augmentation du rendement est liée à l’utilisation d’un système à huit secoueurs, particulièrement efficace pour décortiquer et secouer la paille, et retirer les derniers grains piégés. Le poids du batteur à haute Des coûts moindres Giulietto Checcarini (ci-contre) affirme réaliser des économies à hauteur de 20 % par hectare en termes de coûts de fonctionnement grâce au Challenger MT765. Agriculteur à Villanova Marsciano dans la région de Perugina au centre de l’Italie, M. Checcarini est à la tête d’une exploitation bio de 450 ha, cultivant du blé, de l’orge, des petits pois et des vignes. Il dirige par Une moissonneuse-batteuse Challenger 654 permet à Zemplin d’économiser près de 30 %. s Des performances quotidiennes époustouflantes Une moissonneuse-batteuse Challenger 654 chargée de la récolte de 2 200 ha en Slovaquie. inertie contribue également à assurer une vitesse et un débit constants de la récolte, pour un rendement optimal et une consommation de carburant moindre. L’une des caractéristiques de la machine est son système « Constant Flow », qui modifie la vitesse de marche avant de la moissonneuse-batteuse et améliore automatiquement son débit en assurant une charge permanente du batteur et du contre-batteur pour que la machine tourne constamment à son meilleur rendement. Pour Alexander, le confort proposé au chauffeur est « impressionnant » ! Assis à l’intérieur de la luxueuse cabine à grande visibilité, les conducteurs ont à leur disposition toute une gamme de commandes, leur permettant de contrôler toutes les opérations de la machine via un unique levier multifonctions. Le système de commande et d’informations intégré Datatouch propose une vision complète des performances de la machine et de la progression de la moisson. Le système de manutention des grains de la 654 possède une capacité de transport du grain pouvant atteindre jusqu’à 100 tonnes et propose des grains d’une grande propreté. Gamme de modèles Modèle nb. de secoueurs puissance moteur (ch)* trémie à grains (l) 654 658 8 8 378 413 9500 10 500 * Régime moteur Tier III en ch, surpuissance comprise. ailleurs une compagnie de transport et de distribution. L’exploitation agricole compte quatre employés. « À l’automne 2007, notre MT765 comptabilisait 1 200 heures de travail » précise-t-il. « Les avantages les plus importants résident pour nous dans son efficacité, sa productivité, sa flexibilité et sa maniabilité. » Son propriétaire était tellement satisfait de ses performances qu’il a depuis ajouté un MT745B de 269 ch à son parc. L’ensemble des machines est utilisé une vingtaine de jours par an, pour des travaux aussi variés que le labour, le semis, la préparation du sol et l’ensemencement. Le tracteur est équipé de chenilles de 635 mm pour les tâches les plus difficiles et de 762 mm pour les travaux ayant trait à la préparation du sol et à l’ensemencement. 17 s Un tracteur primé : « Prix du design » et hautes performances pour le Challenger MT900B. Le « Prix du design » pour le MT900B Lors d’un prestigieux concours américain, le tracteur Challenger MT900B a décroché le « Prix du design ». Soumis au vote de nombreuses entreprises industrielles et usines réparties dans plus de 26 pays, le « Prix du design » est décerné chaque année par le Museum of Architecture and Design de Chicago. Cette année, le prix récompensant le MT900B a été attribué à Montgomery Design International, la société qui a travaillé en étroite collaboration avec les ingénieurs de Challenger à Jackson, États-Unis, à la conception industrielle et au design de la gamme de tracteurs à roues articulés 430-570 ch. Créé en 1950, le « Prix du design » apporte une reconnaissance internationale aux designers et aux fabricants de concepts de produits innovants et novateurs, pour faire tomber les barrières entre les produits dits classiques et les produits design. Plus de 400 produits et dessins avaient été sélectionnés par un jury d’éminents architectes, de designers célèbres et d’instances reconnues dans le monde du design, tous choisis pour attester de l’énergie, de la vitalité et de l’innovation du marché mondial actuel du design. Priorité était donnée à la qualité sous toutes ses formes, fonctionnelle et esthétique. « C’est très gratifiant pour nous de voir notre travail récompensé par un prix international si prestigieux » a déclaré Matt Rushing, Responsable Gestion de produits pour la société mère de Challenger, AGCO. « Cela a véritablement été un travail d’équipe, impliquant à la fois les ingénieurs d’AGCO et de Challenger, les services de marketing, de production et de gestion en synergie avec Montgomery Design. » Le MT900B alliant élégance et puissance, fait appel à une conception à roues jumelées pour offrir une puissance maximale sur le terrain. Cela présente également l’avantage de répartir le poids de façon optimale afin d’augmenter au maximum la traction ainsi que l’empattement et un degré élevé de manœuvrabilité. C’est une machine qui se distingue aussi bien dans les opérations de culture et de plantation primaires et secondaires à vitesse élevée que dans les opérations de terrassement pour les applications semi-industrielles. s Henrik Kirketerp-Møller Nouvelle arrivée au Danemark Souhaitons la bienvenue à Henrik KirketerpMøller, notre nouveau responsable des ventes Challenger au Danemark, succédant à Torben Galsgaard. Henrik a quitté son poste de responsable des ventes d’équipement d’occasion pour l’entreprise NC-Nielsen A/S (Linde), fabricant de chariots élévateurs à fourche, pour rejoindre l’équipe Challenger. Avant cela, il travaillait également en tant que responsable des ventes pour le constructeur de machines agricoles Doublet-Record A/S. Henrik n’en est pas à sa première expérience avec la gamme de produits AGCO. Il a en effet travaillé pendant quatre ans dans les services formation et marketing du site de fabrication des moissonneuses-batteuses à Randers, au Danemark. En sus de ses études universitaires dans le domaine agricole, il a occupé plusieurs emplois au sein de diverses exploitations. « C’est avec grand plaisir que je retrouve la marque AGCO pour travailler sur les équipements de pointe Challenger », affirme-t-il. Et d’ajouter « Il existe un potentiel énorme pour la marque sur les marchés nordiques. » Nouveau centre de formation Le tout nouveau Challenger Serious Machinery Centre a ouvert ses portes aux Pays-Bas. « Implanté à Grubbenvorst, site du siège social de la division des équipements d’application de Challenger, ce centre sera notre centre d’excellence européen en matière de formation du personnel des concessions et des chauffeurs aux derniers produits Challenger », explique Mark Grigson, Directeur général de l’assistance produit de Une représentation artistique du nouveau Serious Machinery Centre. s 18 Challenger. « Nous organiserons des sessions relatives à de très nombreux thèmes, des ventes aux services techniques en passant par l’utilisation des machines. » « Pour nous, investir dans ce site est l’aboutissement naturel de notre engagement visant à fournir au personnel Challenger et à nos concessionnaires les meilleures informations sur nos modèles afin qu’ils puissent offrir à leurs clients une assistance produit de qualité professionnelle », ajoute-t-il. Les tracteurs MT765B a pied d’œuvre sur la glace Les deux tracteurs Challenger MT765B acquis par la British Antarctic Survey (BAS) pour procéder aux opérations de transport sur la banquise sont sortis de leur longue période d’hibernation (de mars à octobre 2007) et sont de nouveau à pied d’œuvre depuis le mois de novembre. BAS construit une nouvelle station de recherche sur le plateau glaciaire du Brunt, plus à l’intérieur des terres que la station Halley V existante, qui est située dans une zone désormais à risques en raison des décrochements de glace. Les MT765B ont été acquis pour augmenter la productivité du transport des cargaisons depuis le bateau jusqu’au site de construction, mais seront également utilisés pour le transport de la nouvelle station jusqu’à son site final, à la fin de la saison 2008/2009. Dans un e-mail envoyé depuis l’Antarctique, Martin Bell, Responsable projet adjoint de BAS, nous explique : « Avec l’arrivée du printemps, nous avons libéré les Challengers de leurs sarcophages de glace. Cet hiver, ils ont dû endurer des températures descendant jusqu’à –50 °C. Les Challengers fonctionnent avec des huiles basse température et sont équipés de chauffage tant au niveau de la chemise d’eau que de la transmission pour faciliter leur démarrage après l’hiver. Le carburant que nous utilisons est du JET A1 (Avtur - le même que celui utilisé par les avions gros-porteurs), compatible avec des températures frisant les –70 °C. » Les tracteurs se sont remis en marche sans problème après leur long repos forcé hivernal et ont immédiatement repris leurs opérations logistiques. » Martin poursuit : « Les machines travaillent pratiquement 24 heures sur 24 pour transporter les cargaisons du bateau au site de construction, déplaçant ainsi près de 14 000 m3 de matériel en huit jours. Nous sommes vraiment enchantés des performances des Challengers. Ils répondent véritablement à toutes nos attentes. Et nous sommes également très satisfaits de l’assistance que nous prodigue notre concessionnaire, TNS et toute son équipe. » s Transporter un grand nombre de remorques n’est pas un problème pour les tracteurs. est la performance des Challenger sur les routes que nous avons réussi à damer afin de leur permettre de circuler à grande vitesse, pour transporter des charges avoisinant 40 tonnes. » « Toute l’équipe a travaillé dur pour ne pas interrompre le flux des rotations. Les conducteurs passaient 11 heures d’affilée derrière leur volant et n’étaient remplacés que lorsqu’ils s’arrêtaient pour faire le plein de carburant. La durée nécessaire pour remplir le réservoir était également planifiée et tout se passait très rapidement. » Maintenant que tous les matériaux de construction sont arrivés sur le chantier, les travaux de construction de la station Halley VI peuvent commencer. Le chantier devrait durer jusqu’en février 2009, et c’est à ce moment-là que les Challengers auront de nouveau un rôle très important à jouer. Il s’agira en effet pour eux de déplacer la nouvelle station de 15 km à l’intérieur des terres par rapport à la station Halley V. « Les tracteurs MT765B sont la clé de la réussite de ce projet. Quand on sait que les bâtiments les plus grands pèseront jusqu’à 200 tonnes, on peut d’ores et déjà affirmer que l’on a du pain sur la planche ! » termine Martin. Les tracteurs Challenger MT756B ont été mis en réserve durant le long hiver antarctique puis dégagé de leurs sarcophages de glace pour être remis en service en novembre. « L’un de nos autres motifs de satisfaction 19 Les « crocodiles » Challenger améliorent le rendement des opérations d’épandage de lisier d’une entreprise russe Grâce au travail de Plodorodie, une société de services spécialement créée pour le marché des exploitations porcines, le processus d’épandage de lisier de porc de la région de Belgorod, dans le sud de la Russie, a connu une véritable révolution. La cause de cette révolution : un parc de quatre épandeurs Challenger Terra Gator 9205 et leur rendement exceptionnel. Le succès de Plodorodie est l’œuvre d’une femme à l’obstination payante, Natalya Propenko et de ses deux adjoints, Valery Kobrin et Alexander Surkov. Natalya pris en charge la création de sa société de A à Z, de la conception des bâtiments destinés à abriter et à entretenir les Terra Gators et les citernes, à l’embauche du personnel et à leur formation aux nouveaux équipements en passant par le démarrage des quatre stations de pompage et la signature des contrats avec les exploitants agricoles de la région. Bien que les sols soient particulièrement fertiles dans la région, l’approvisionnement en eau pose souvent problème et les champs sont généralement en pente. Les techniques de protection des sols sont un facteur clé dans l’agriculture moderne. Avant l’arrivée des Terra Gators, les fermes transportaient le lisier dans des réservoirs tractés de 20 ou 30 m3, déchargés ensuite simplement à la surface des champs. Son mélange dans le sol était ensuite assuré par un tracteur équipé d’un pulvériseur. Mais cette méthode, en plus d’être inefficace, présentait d’autres inconvénients : elle favorisait le compactage du sol et pire encore, soulevait les plaintes récurrentes des riverains en raison des odeurs nauséabondes et tenaces dégagées. Fin septembre 2007, l’impressionnant parc de Terra Gator entrait en action. Les opérateurs nouvellement recrutés se sont très vite familiarisés avec ces mastodontes et leur ont même attribué un surnom : « Крокодилами » (« crocodiles ») ! Le lisier est transporté des cuves aux champs sur 5 ou 7 km dans trois citernes automotrices, d’où il est pompé puis transvasé dans les Terra Gators. Ce processus, du chargement au déchargement en passant par le transport, dure de 12 à 15 minutes. Les Terra Gators 9205 fonctionnent avec deux équipes et chaque machine injecte quelques 1 200 m3 de lisier au cours des deux rotations. Le taux d’apport varie entre 30 et 40 m3/ha. Un cultivateur fixé à l’arrière du 9205 favorise également la diffusion du lisier dans le sol tout en préparant le semis. Trois tâches sont ainsi réalisées en un seul passage. L’an prochain, Plodorodie prévoit d’exploiter 67 cuves, chacune d’une capacité de 8 000 à 12 000 m3 de lisier liquide. Les fermes des environs affichent également un intérêt croissant pour l’épandage d’engrais via une technologie agricole de précision, un autre domaine sur lequel Natalya Propenko et son équipe vont travailler en étroite collaboration avec Challenger. t 20 Le Challenger Terra Gator 9205 NMS constitue le fin du fin en matière d’efficacité, que ce soit pour l’épandage d’engrais liquides ou solides. Seul modèle à cinq roues disponible en Europe et plus gros épandeur automoteur du marché, il propose aux professionnels de l’agriculture avertis une productivité exceptionnelle et des applications d’une extrême précision. Équipés du célèbre système de gestion des nutriments (NMS), les modèles 9205 éliminent tout gaspillage du précieux lisier organique et garantissent le respect des taux d’apport en tonnes par hectare spécifiés. Cette machine de grande capacité est équipée d’un moteur 425 ch (459 ch max.) Caterpillar C 13 ACERT de 12,5 litres, de la transmission Powershift Caterpillar TA22, à 16 vitesses de marche avant/3 vitesses de marche arrière, du système SuperLoad en option (capable de charger une citerne de 20 m3 en seulement 1,44 min.), d’un châssis d’essieu tandem renforcé et d’une cabine luxueuse offrant au chauffeur le maximum de confort et de commodité. Un compactage minimal du sol est assuré grâce à ses larges pneus 1050/50 R32. Le remplissage des Terra Gators depuis les citernes est à la fois rapide et facile. t L’une des cuves à lisier. Cat®, Caterpillar® and Challenger® sont des marques déposées de Caterpillar Inc et sont utilisées sous licence par AGCO Corporation. www.challenger-ag.com French