- Challenger

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- Challenger
Le magazine des professionnels de l’agriculture présenté par Challenger
Avril 2008
L’augmentation de la taille des exploitations
et le programme de subventions de l’UE
contribuent à l’accroissement des ventes
en Bulgarie
La société Varex Ltd, basée à Sofia, en Bulgarie, est
le dernier distributeur à rejoindre la famille Challenger.
« Les produits Challenger sont réputés sur notre
marché pour être un symbole de haute qualité
et de productivité exceptionnelle », commente
Ivan Maslarov, Directeur général de Varex. « Les
clients utilisant des équipements lourds, tels que
les rotoculteurs Simba, montrent un grand intérêt
pour les tracteurs à chenilles. »
Varex dirige deux centres d’entretien au nord-est et
au centre du pays, tous deux en activité depuis 1995.
Cette entreprise, détenue à 100 % par des fonds
privés, a vu le jour en 1993. Elle s’est spécialisée
dans la vente de machines neuves et d’occasion
depuis à peine plus de dix ans et compte parmi ses
franchises de grands noms comme Simba, Seppi-M,
Capello et Sola. De nouveaux locaux sont actuellement
en construction à Plovdiv dans le sud de la Bulgarie et
devraient être achevés d’ici la fin de l’année.
« La Bulgarie est un pays très agricole », ajoute
Ivan. « La taille moyenne des exploitations avoisine
1 000-1 500 ha, mais on en dénombre environ
500 entre 9 000 et 10 000 ha. Il existe donc un
réel potentiel d’accroissement des ventes dans
le segment des gros engins. De par le passé,
le marché des tracteurs était dominé par les
machines de 80 à 100 ch, mais à mesure que
la taille des exploitations augmente, la demande
s’intensifie pour des équipements plus puissants. »
« En outre, début 2008, un programme de
développement agricole va être inauguré pour
favoriser l’accès de nos agriculteurs aux subventions
européennes pour l’achat d’équipements neufs et
plus modernes. L’UE subventionnera ainsi à hauteur
de 60 % l’achat de matériel neuf. On estime que
les ventes d’engins agricoles pourraient atteindre
1,2 milliard d’euros dans le cadre de ce programme
au cours des six prochaines années », précise-t-il.
En plus d’une demande accrue pour les tracteurs à
chenilles, particulièrement adaptés pour l’attelage d’outils
lourds de travail du sol et réduisant le compactage du sol,
on s’attend à une augmentation de la demande dans le
domaine des pulvérisateurs haute capacité, tels que les
modèles Challenger Spra Coupe. C’est en effet en 2008
qu’entre en vigueur l’interdiction totale d’avoir recours à
l’épandage aérien, longtemps utilisé dans le pays.
VAREX LTD.
1000 Sofia, Bulgarie,
8 Paris Str.
Tél : +359 (2) 9309970
Fax : +359 (2) 9309979
www.varexgroup.com
« La marque Varex est reconnue pour être une
pionnière en matière de technologies avant-gardistes
et innovantes », explique Ivan. « Nous disposons
d’excellentes installations pour le développement de nos
pièces et de nos services et conseils à la fois techniques
et financiers, ainsi que d’un personnel dédié hautement
qualifié. Notre philosophie est très simple : la satisfaction
du client sur l’intégralité de notre gamme de services
est essentielle, notre objectif étant de nous assurer sa
fidélisation pour l’achat de nouveaux équipements. »
L’équipe VAREX : de gauche à droite : Philip Lazarov, Doncho Donchev, Ivan Maslarov, Stanislav Stoev, Ivan
Garkov, Jeko Stoev, Michal Kerkenezov, Eli Markova, et le formateur Challenger , Jamie Rixton. t
will be able
“to Customers
claim up to 60% of the
purchase price from EU
funds. It is anticipated that
farm machinery up to the
value of 1.2 billion euros will
be sold under the programme
over the next six years.
”
Le Rédacteur, Serious Machinery
AGCO Limited, Abbey Park Stoneleigh, Kenilworth CV8 2TQ L’Angleterre
E-mail : Challenger : [email protected] • AgChem : [email protected]
Site Internet : www.challenger-ag.com
Version e-mail
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suivez les instructions qui vous permettront de vous y abonner.
2
s Didier Cayron – Enchanté du nouveau TG 8103.
s Le 8103 montre toute l’étendue de son talent en
matière d’épandage de chaux liquide.
s Les difficiles conditions météorologiques du mois
de janvier n’ont pas ralenti les opérations d’épandage.
Une innovation
couronnée de succès
Lorsqu’un exploitant français a décidé d’opter pour l’épandage de chaux liquide,
un Terra Gator 8103 figurait au sommet de sa liste des achats impératifs.
Cayron-Boutenet SARL, après 15 ans d’expérience
d’épandage de chaux en poudre à l’aide d’un tracteur
et d’un épandeur tracté, a décidé en 2007 de se lancer
dans une nouvelle aventure : l’épandage de chaux
liquide à l’aide d’un Terra Gator 8103 automoteur.
principales fonctions de la machine, l’utilisation du
Terra Gator devient un jeu d’enfant.
Située à La Primaube, dans le Sud de la France,
dans le département Midi-Pyrénées plus
exactement, la société Cayron-Boutenet SARL
exerce son activité d’épandage d’engrais sur les
prairies et les terres arables d’une dizaine de
provinces françaises. Après avoir réalisé plusieurs
études, Didier Cayron et son associé Guy Boutenet,
ont décidé de se positionner sur le marché de
l’épandage de chaux liquide haute qualité en
utilisant l’une des meilleures machines du moment.
« Nous sommes enchantés des performances
du 8103 », se réjouit Didier Cayron. « Sa configuration
à trois roues nous aide à protéger le sol, car aucune
zone traitée ne subit le passage de plusieurs roues. »
Forts de leur expérience avec un Terra Gator 8103 de
location, ils ont décidé de poursuivre sur cette voie
et ont contacté Challenger pour les aider à trouver
l’engin idéal afin de procéder aux premiers tests.
Disponible en largeurs de travail de 18 mètres,
l’épandeur est en acier V2A de qualité supérieure,
particulièrement résistant aux engrais liquides agressifs.
Il vante également les mérites du système de
commande de la pression de gonflage des pneus
(qui permet de régler cette pression en cours
de route en fonction de la nature du terrain), les
performances du moteur et la large gamme de
réglages possibles de l’épandeur, qui permet de
doser avec précision la chaux liquide.
dotée d’une suspension pneumatique intégrale. Ces
cabines ont été spécialement conçues pour créer
l’environnement de travail le plus sûr qui soit. Elles
sont pressurisées et équipées d’un système de
filtrage de l’air à trois niveaux qui filtre les poussières,
les produits chimiques et autres impuretés.
« Les conditions météorologiques du mois de
janvier ont été particulièrement rudes, mais le
8103 a montré qu’il était capable de travailler
dans les conditions les plus difficiles sans pour
autant endommager le sol », explique M. Cayron.
« On dirait bien que nous allons être en mesure
de réaliser l’objectif que nous nous étions fixé, à
savoir l’épandage de 9 000-10 000 tonnes. »
Le Terra Gator 8103 dernière génération possède
en outre une toute nouvelle cabine ultra-confortable
Le Terra Gator modèle 8103, d’une fiabilité
incontestable, est doté d’un moteur 6 cylindres,
8,1 litres et 300 ch à turbocompresseur avec
régulateur de vitesse. La transmission Terra-Shift
avec Select-Shift offre 9 vitesses de marche
avant et 3 vitesses de marche arrière. Elle inclut
le passage de vitesses en cours d’opération au
régime moteur maximum, ainsi que le changement
de vitesse automatique entre des gammes de
vitesses présélectionnées.
Toutes les informations et toutes les commandes,
depuis les doses d’apport jusqu’à la consignation des
données, sont contrôlées par le système embarqué
Falcon II. Celui-ci est connecté aux systèmes du
véhicule par un réseau de câbles CAN-Bus. Utilisé
conjointement avec le nouveau joystick ergonomique
équipant désormais le Terra-Gator, et qui contrôle les
3
Les tracteurs à chenilles de 500 ch ne sont pas l’apanage des grandes exploitations agricoles.
Preuve en est de ces deux frères de République tchèque, Petr et Jiří Blažek, à la tête d’une
exploitation de 1 100 hectares, qui ont choisi de réduire leurs coûts de production à l’aide d’un
tracteur Challenger MT865 et d’une charrue Lemken Eurotitan à 11 raies.
« Pour garder notre place sur le marché, nous
nous devons d’aligner nos coûts de production sur
ceux des gros producteurs du pays », remarque
Petr Blažek. « C’est la raison pour laquelle nous
nous équipons de machines hautes performances,
garantissant une couverture optimale à moindre
frais. L’utilisation des dernières technologies nous
garantit la meilleure qualité d’exploitation de nos
terres, même sur de courtes périodes, et à un
coût moindre. » Ces agriculteurs ont ainsi vu leur
consommation de carburant chuter de 30 % par
rapport à leur ancien parc, pour une profondeur de
labour de 20 cm.
Petr et son frère aîné Jiří perpétuent de la sorte
une tradition familiale vieille de 400 ans, en faisant
vivre l’exploitation Blažek à proximité de PragueŘeporyje. Celle-ci repose principalement sur
l’exploitation des terres arables. La majorité de
leurs terres (soit 600 ha) sont situées le long de
quartiers résidentiels au sud ouest de la capitale. Ils
louent les 500 ha restant dans la région de Beroun
à proximité de Lochovice, à 40 km au sud ouest de
Prague. Ils cultivent le blé (400 ha), l’orge (300 ha),
le colza oléagineux (150 ha), les betteraves (60 ha)
et le maïs (150 ha). En règle générale, ils obtiennent
de bons rendements par rapport aux moyennes du
pays, récoltant par exemple 6,5 tonnes de blé par
hectare ou encore 5,8 tonnes d’orge.
« Après la moisson, lorsque nous commençons
à cultiver le sol pour la saison suivante, notre
tracteur à chenilles Challenger MT865 constitue
l’élément clé de notre parc », explique Petr. « À
lui seul il remplace trois machines à roues de
200 ch. Facile à manier sur les terrains les plus
difficiles, il engendre des frais d’exploitation
considérablement réduits. De plus, ce tracteur
garantit un confort d’utilisation sans pareil,
grâce à sa cabine spacieuse qui offre une vue
d’ensemble sur le travail effectué. »
Des engins hautes performances pour une
qualité optimale
à moindre coût
Les frères Blažek atteignent des rendements de
labour de 3 à 3,5 ha/h.
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Forts de nombreuses années d’expérience, les frères
Blažek restent attachés aux méthodes traditionnelles
utilisant une charrue. Ils ont ainsi opté pour une
charrue Lemken Eurotitan de 5 m de large à 11 raies.
« Autrefois, nous utilisions des tracteurs à roues pour
le labour, mais avec l’arrivée du tracteur MT865 sur
chenilles, nous avons saisi tout le potentiel de la
combinaison Challenger/Lemken », commente Petr.
La vitesse de fonctionnement optimale de la charrue,
comprise entre 7 et 9 km/h pour ce type de sol, ne
présente aucune difficulté pour le tracteur Challenger.
Il est par conséquent possible d’atteindre des
rendements de 3 à 3,5 ha/h, c’est à dire 30 à 70 ha/
jour selon le nombre d’heures travaillées. Le tracteur
MT865 utilisé présente en outre une largeur standard
de 3,2 m, permettant une conduite normale sur route.
La réduction des coûts de production constitue à
elle seule un avantage extrêmement bien accueilli.
Équipé du dernier moteur CAT avec système de
gestion électronique, le MT865 présente un couple
maximal dans sa plage de fonctionnement optimale
comprise entre 1 500 et 1 700 tr/min. Les frères Blažek
tirent ainsi profit d’une réduction de 30 % de leur
consommation en carburant, par rapport au système
utilisé précédemment. La consommation moyenne
s’élève à environ 25 litres/h pour une profondeur de
labour de 20 cm. Petr d’ajouter : « L’utilisation sur le
terrain du système de gestion de puissance en mode
vitesse constante s’avère extrêmement efficace, le moteur
étant exploité en permanence à ses capacités optimales
pour une économie de carburant maximale. Je peux
maintenir un travail aussi précis que possible en fonction
des conditions du sol. Nous avons considérablement
réduit notre consommation de carburant dans d’autres
activités également, ce qui représente des économies
substantielles pour 800 heures de travail annuelles. »
s Petr Blažek : « Le tracteur MT865, qui est
extrêmement robuste, remplace trois tracteurs à
roues de 200 ch. »
Le Challenger MT865 est le partenaire idéal
de la charrue à 11 raies.
s
Un autre gros avantage du MT865 repose sur sa grande
maniabilité. Bien que la charrue soit longue de 15 mètres,
les Blažek travaillent avec des fourrières de tout juste
20 mètres. Cet angle de braquage particulièrement serré
rend possible l’utilisation des machines dans des champs
d’à peine 3 ha tout en conservant un excellent rendement
de 2,5 ha/h. En sus, les vérins hydrauliques de
l’attelage 3 points facilitent l’oscillation et le flottement
de l’ensemble pour une meilleure protection des outils
contre les chocs pendant le travail de la terre. Les
outils restent cependant systématiquement fixes lors
des changements de direction en fourrière et lors du
transport, pour une sécurité maximale.
« Nous avons été
impressionnés par ses
mesures de productivité,
les coûts de fonctionnement
réduits et le fait qu’il
permette une conduite
normale sur route. »
t L’utilisation du tracteur MT865 a permis de réduire
de 30 % la consommation de carburant des machines.
« Même si les tracteurs à chenilles présentent l’avantage
indéniable de réduire le compactage du sol, ceci n’a pas
été le facteur décisif dans notre choix pour le MT865 »,
poursuit-il. « Nous avons été impressionnés par ses
mesures de productivité, les coûts de fonctionnement
réduits et le fait qu’il permette une conduite normale
sur route. La plupart de nos champs se trouvent à
40 km de Prague, l’option de conduite rapide sur
route était donc indispensable. »
« Nous envisageons d’avoir recours au MT865 pour
d’autres travaux. Nous possédons par exemple déjà une
herse de 12 m et envisageons l’achat d’un rotoculteur
de 8 à 10 m qui constituerait un compagnon idéal pour
le Challenger. Nous pensons également à la possibilité
d’utiliser la machine pour d’autres activités non-agricoles.
L’acquisition de scrapers pourrait ainsi se présenter
comme une option envisageable dans le futur. »
5
Challenger propose les solutions technologiques les plus avancées pour
contrôler efficacement les coûts et les apports, pour mieux utiliser le temps
et pour mesurer plus précisément les performances de la machine. Voyons
maintenant ce que proposent les modèles spécialisés Spra Coupe, Terra Gator
et RoGator dans le domaine de l’agriculture de précision.
La précision :
un atout majeur
Les ingénieurs Challenger travaillent en association
avec le groupe dédié aux solutions technologiques
avancées (ATS - Advanced Technology Solutions
(ATS) de notre société mère, AGCO, pour concevoir
en permanence de nouveaux produits et de nouvelles
techniques en matière de contrôle, de gestion des
machines et d’agriculture de précision. Pour cela,
ils mettent toute la puissance de l’électronique, de
l’informatique et des communications par satellite au
service des exploitations agricoles en proposant des
solutions conviviales et d’une grande simplicité.
Les méthodes d’agriculture de précision les plus
récentes peuvent vous garantir d’augmenter votre retour
sur investissement en variant les apports tels que les
semences, les engrais et les produits chimiques, afin de
répondre au potentiel de rendement de chaque partie
spécifique de vos champs. À la base, l’agriculture de
précision est un processus en trois étapes : la collecte
des informations relatives aux rendements et aux
caractéristiques du sol, l’interprétation de ces informations
et enfin, la mise en œuvre pratique de ces informations.
Les machines hautement spécialisées telles que les
Challenger RoGator, Terra Gator et Spra Coupe ont
bien évidemment un rôle primordial à jouer au niveau
de la 3ème étape, en assurant une application précise
des apports tels que le lisier (sec ou liquide), les
engrais, les pesticides et les produits chimiques. Mais
ils peuvent également consigner des informations
essentielles aux exigences légales de traçabilité.
Falcon VT
Le Falcon VT est le système de commande équipant
de série les modèles Terra Gator, mais également
disponible en option sur les machines RoGator.
Le Falcon VT contrôle les équipements sur le terrain
et enregistre toutes les informations recueillies. Toutes
les informations et commandes (des taux d’application
à la consignation des données) sont affichées sur un
seul écran tactile, particulièrement ergonomique.
6
Le Falcon VT est connecté aux systèmes du véhicule
via le réseau de câbles CAN-Bus, afin de surveiller
les vitesses de marche avant et de régler le flux
des matières afin d’adapter automatiquement les
taux d’application prédéfinis. Située à l’intérieur de
la cabine, la console est dotée d’un logement pour
carte SD (Secure Digital) permettant de transférer les
données, les cartes d’application, etc. sur l’ordinateur
de l’exploitation agricole, et inversement.
Au cœur du système Falcon VT se trouve le contrôleur
des tâches. C’est là que sont enregistrées toutes les
données de fonctionnement relatives à chaque tâche.
Si un plan d’application a été sélectionné à l’aide de la
carte mémoire, le contrôleur des tâches indique à tous
les systèmes d’exploitation pertinents ce qu’ils doivent
faire exactement, en fonction des informations GPS
reçues depuis l’antenne située sur le toit de la cabine.
Le système Falcon VT est capable de gérer
simultanément un grand nombre de fonctions, et peut
en outre contrôler plusieurs bacs d’engrais au cours de
la même application. Il surveille également la pression
des pneus de la machine (en option) et active les
options de direction de châssis en crabe et Auto-Guide.
Le Falcon VT est également le contrôleur standard des
épandeurs d’engrais pneumatiques Air Max et des
épandeurs à disque New Leader (tous deux disponibles
sur les modèles Terra Gator et RoGator). Il constitue en
outre le contrôleur central du système de gestion des
nutriments (NMS) (disponible sur les modèles Terra Gator),
chargé de régler automatiquement le débit d’application
du produit en fonction de la vitesse de marche avant de la
machine. Sur les tracteurs Terra Gator, le système Falcon VT
contrôle également l’option de direction du châssis en crabe
qui décale le pont arrière articulé vers la gauche ou vers la
droite, afin que chaque sillon ne soit foulé que par un seul
pneu, réduisant ainsi le compactage du sol.
En ce qui concerne le réglage central de la pression
des pneus, le système Falcon VT est doté d’un bouton
poussoir permettant le gonflage et le dégonflage des
pneus d’un seul geste afin de garantir une pression
optimale, quel que soit la nature du sol.
Communicator (GTA100 Communicateur) et GTA200
Record Keeping (GTA200 Tenue d’archives). Le logiciel
GTA100 organise ensuite ces données en une série de
tâches pour chaque exploitation, chauffeur et machine.
Le logiciel GTA200 permet à l’utilisateur de planifier,
d’enregistrer et de créer des rapports relatifs aux tâches et
aux apports. Il permet également depuis peu de générer
des factures à partir des tâches terminées.
Logiciels GTA300 Mapping
(GTA300 Cartographie) et GTA400
Precision Farming (GTA400
Agriculture de précision)
Le logiciel GTA300 Mapping (GTA300 Cartographie)
possède en outre la capacité de créer des cartes à
partir des informations géoréférencées. Les utilisateurs
peuvent enregistrer et mesurer toutes les opérations,
tous les apports et tous les rendements, puis afficher
ces informations sous forme de carte. Cette carte
(indiquant les zones où le rendement est bon et où il
est mauvais), est ensuite utilisée conjointement aux
autres données relatives aux champs, comme les
résultats des échantillons au sol, pour mettre en place
des traitements, les appliquer puis les consigner avec
précision. Une seule étape suffit ensuite au système
GTA400 Agriculture de précision pour créer des cartes
de prescription et changer les taux d’application pour
s’adapter en temps réel aux conditions de récolte.
Destiné plus particulièrement aux prestataire de
services agronomiques et aux professionnels
de l’agro-alimentaire, le logiciel GTA500 SGIS
Agronomy (GTA500 SGIS Agronomie) établit
une base de données détaillée du statut des
nutriments de chaque champ afin de contrôler très
efficacement le rendement et la qualité des récoltes.
Technologie tierce
Les équipements d’application Challenger sont
également compatibles avec les technologies de
contrôle Raven via un terminal Envizio ou VIPER.
•
Si vous souhaitez en savoir plus sur la
technologie Challenger, connectez-vous
sur le site www.challenger-ag.com et
téléchargez la brochure « Challenger
Technology Solutions ».
t Le logiciel GTA400 Precision Farming (GTA400
Agriculture de précision) offre l’un des moyens les
plus simples pour planifier, exécuter et consigner les
applications variables.
GTA500 SGIS Agronomy
(GTA500 SGIS Agronomie)
Le meilleur outil agronomique et la solution
technologiquement la plus avancée du secteur.
t La technologie Challenger vous permet de télécharger toutes les informations recueillies au cours des
travaux des champs sur l’ordinateur de gestion de votre exploitation afin de générer des rapports précis, des
cartes de rendement, et des plans de traitement.
Le Falcon VT commande également l’option Auto-Guide,
permettant de rendre l’application d’apport encore
plus précise et de minimiser le gaspillage. Ce système
automatique intègre un récepteur GPS placé sur le toit de
la cabine, qui transfère les informations géographiques au
système de guidage du tracteur, et indique la direction à
prendre avec ou sans intervention du chauffeur. Il permet
d’utiliser totalement la largeur de travail de la machine et
de réduire les sauts et les chevauchements.
Logiciel GTA
Toutes les données nécessaires pour que les machines
Challenger RoGator, Terra Gator et Spra Coupe puissent
définir des taux d’application à la carte sont recueillies,
rassemblées et interprétées via le puissant logiciel GTA.
Cette suite modulaire, conviviale et complète, propose
toutes les informations clés permettant de contrôler
précisément les coûts, les divers paramètres et même les
plus petits détails de l’exploitation à des fins de traçabilité.
Logiciels GTA100 et GTA200
Les informations importantes enregistrées au cours
du travail dans les champs peuvent être facilement
transférées via une carte SD dans les logiciels GTA100
7
Les ensembles tracteur/racleur ont été initialement développés pour le nivellement
du sol arable, mais leur utilisation s’est depuis étendue au domaine de la
construction où les avantages économiques portent leurs fruits. Par Petr Leiš.
En République tchèque, les tracteurs/racleurs
Challenger MT875B équipés de deux scrapers
Reynolds attelés en tandem permettent de réaliser
une économie de 25 à 40 % en main d’œuvre et
en carburant, par rapport à une combinaison pelle/
tombereau/bulldozer effectuant les mêmes opérations.
Integra Liberec, une entreprise de construction
sise à Liberec, à 100 km au nord de Prague, a fait
l’acquisition de deux nouveaux MT875B avec scrapers
Reynolds 20E12.5 de 15,5 m3 au cours de l’année
2007. Spécialisée dans les chantiers de construction,
l’entreprise emploie 100 personnes pour un parc de
plus de 250 machines. La majorité de ses réalisations
ont trait au développement d’autoroutes, de zones
d’activités et de zones industrielles, à la fois dans le
secteur public et dans le secteur privé.
« L’utilisation de tracteurs à chenilles associés à des
racleurs représente une alternative intéressante aux
systèmes traditionnels, reposant sur des combinaisons
variées de pelleteuses, de terrassiers, de camions
tombereaux et de bulldozers », précise Petr Cyrus,
Directeur technique de Integra Liberec. « Lorsque les
conditions adéquates sont réunies, par exemple lorsque
le site présente une superficie suffisante et que le sol est
friable et dépourvu de grosses roches, alors le système
tracteur/racleur reste la méthode de terrassement la plus
efficace en termes de coût d’excavation et de transport. »
Le nec plus
ultra des engins
de terrassement
Les tracteurs/racleurs Challenger MT875B équipés
de deux bennes de terrassement Reynolds
attelées en tandem sont à l’origine d’économies
substantielles chez Integra Liberec.
8
MT800B – prêt pour toute opération de terrassement
Modèle
ch/kW
MT835B
MT845B
MT855B
MT865B
MT875B
350/260
400/298
460/342
510/380
570/424
Un racleur est une sorte de grande boîte métallique
dotée d’une lame qui racle le sol sur quelques
centimètres de profondeur, puis rejette la terre raclée
dans la boîte. Dans cette optique, le modèle MT800B
est équipé d’une plaque d’attelage spéciale. Celle-ci
est compatible avec la barre d’attelage d’origine des
racleurs et peut résister à une charge de 9 000 kg
sur la barre d’attelage verticale.
Équipé du célèbre système Mobil-Trac de Challenger
alliant la vitesse, la mobilité et la polyvalence des pneus
en caoutchouc à la traction, la portance, la conduite
sans secousses et la pression au sol réduite des
chenilles en acier, le tracteur est également proposé
avec des chenilles spéciales scraper pour augmenter la
durée de vie dans ces conditions rugueuses.
Chez Integra Liberec, un tracteur Challenger MT875B
équipé de deux scrapers Reynolds de 15,3 m3
a fait ses preuves en travaillant un volume de
2 500 m3 de terre raclée, transportée à une distance
d’environ 500 m sur une période de 12 heures. Sa
consommation moyenne de carburant était comprise
entre 45 et 50 litres/h, une performance excellente
si l’on considère qu’avec une charge de 30 m3 de
terre, l’ensemble pèse environ 90 tonnes.
« Bien sûr, tout dépend du nombre de paramètres directement liés au chantier, tels que le profil du terrain,
le type de sol, les conditions météorologiques et l’accès
au site », explique Petr Cyrus. « Nos deux systèmes de
tracteurs/racleurs Challenger MT875B nous ont permis
de réaliser le travail nécessitant habituellement une pelle
de 50 tonnes, 4 tombereaux articulés et un bulldozer de
35 tonnes, et par là même de substantielles économies
de main-d’œuvre et de carburant. À volume équivalent,
on vise entre 25 et 40 % d’économie. »
« Ces ensembles tracteurs/racleurs présentent une
très grande flexibilité sur le chantier, même lorsque
le terrain est difficile », ajoute-t-il. « Le chargement
des bennes est également très rapide. Il requiert
moitié moins de temps que le chargement à l’aide
de pelles et de camions tombereaux. »
Les compétences des conducteurs de machines
constituent un facteur non moins décisif. Il est
essentiel que l’équipement soit configuré correctement
et que les scrapers soient chargés de manière
optimale et homogène pour assurer une productivité
maximale. Chez Integra Liberec, l’ensemble des
chauffeurs a du être formé à cette nouvelle méthode
de travail, mais la transition s’est faite en douceur,
à la suite d’une courte période de formation aux
commandes intuitives du Challenger MT875B.
Étant donné leurs atouts indéniables en termes
d’économie et d’efficacité, Petr Cyrus envisage déjà
d’appliquer les combinaisons Challenger/Reynolds
à d’autres domaines. Il pense notamment aux
plus petits chantiers de construction pour lesquels
les économies de main-d’œuvre et
d’équipement réalisées seraient un
avantage considérable.
Combien cela vous
coûte-t-il ?
Cela vaut véritablement la peine de regarder plus loin que les chiffres
classiques coûts-profits de vos équipements, explique Frank Rombouts,
de la division des équipements d’application de Challenger.
Avez-vous déjà envisagé les coûts et les profits
de la mécanisation de votre exploitation autrement
qu’en termes traditionnels de prix d’achat,
d’entretien et de main d’œuvre ? En y regardant
de plus près, vous pourriez être surpris des
résultats. Car la manière dont vous utilisez votre
machine, sa configuration, les réglages choisis,
votre style de conduite et de nombreux autres
facteurs, tout cela a également un coût.
Prenons un exemple : l’impact de la garde au
sol des pulvérisateurs dans la récolte du colza
oléagineux. Comme vous pouvez le voir sur la
photo ci-dessus, le colza refleurit si vous l’avez
endommagé avec des pulvérisateurs placés trop
bas. Les plantes à fleurs ne mûrissant pas en même
temps que le reste du champ, vous pouvez subir
des pertes de rendement non négligeables.
Les inconvénients d’une floraison tardive peuvent
être mesurés par un calcul très simple :
1. Divisez la largeur des chenilles à laquelle vous
avez ajouté la largeur d’une roue par la largeur
de la rampe et multipliez le résultat par 100 pour
obtenir le pourcentage de la zone en fleurs.
2. Calculez le rendement qu’aurait produit cette
zone en multipliant le rendement effectif par le
pourcentage trouvé plus haut.
Le champ de colza de notre photo connaît ainsi une
perte de rendement d’environ 20 %. En multipliant
le résultat obtenu en 2 par ces 20 % de perte, vous
obtenez la perte de rendement liée à une garde au
sol trop basse. Factorisez le tout par le prix de la
récolte et vous obtenez le montant que vous avez
perdu par hectare par cette seule opération.
Si l’on illustre cet exemple avec de vrais chiffres, pour
une rampe de 36 mètres utilisé avec des chenilles
de 1,8 mètre et des pneus de 32 cm, 6 % de la
surface du champ sera affectée. Avec une production
moyenne de 4 500 kg/ha à 500 euros/tonne, la perte
s’élève à +/- 54 kg ou +/- 27 euros/ha !
Et ce n’est qu’un exemple. Vous devez prendre en
compte tous les coûts et les profits de vos machines. Si
vous ajutez alors ces coûts à vos coûts/ha, coûts/h ou
coûts/unité, vous obtenez le coût réel de l’utilisation de
votre machine. Pour obtenir de bons résultats financiers,
ne recherchez pas simplement une machine bon
marché. Car les machines les moins chères sont loin de
garantir les meilleurs résultats en termes de finances.
•
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9
Nouveau recor
644 hectares cultivés en 24 heures
Lors d’une incroyable démonstration de puissance, d’endurance et
d’efficacité, un Challenger MT875B a bousculé les normes de productivité
Le Challenger a relevé le défi et établi un
nouveau record du monde en labourant la plus
grande surface jamais cultivée en 24 heures.
Le tracteur MT875B, 570 ch, équipé de disques
XXL Grégoire Besson de 14 m de large, a atteint
un rendement impressionnant de 26,8 ha/h, soit
l’équivalent de 30 terrains de football cultivés
toutes les heures.
Ce record a été établit dans les environs de Timisoara,
en Roumanie, par Benoît Verdin (Grégoire Besson) qui
a conduit seul le tracteur pendant 24 heures.
Travaillant à une profondeur constante de 12 cm
sur des sols difficiles, de teneur moyenne à très
argileuse, le tracteur a atteint ce rendement
inégalé avec une consommation de carburant
extrêmement modérée : seulement 4,42 litres/ha.
« Ce record ne constitue pas seulement une
nouvelle étape en matière de productivité. En
reproduisant une journée de travail normale pour
ce genre d’équipement, il prouve ainsi que le
tracteur et les disques XXL Grégoire Besson sont
tout à fait conçus pour ce type d’applications
à haut rendement », explique Richard Miller,
Responsable marketing Challenger, membre
de l’équipe Challenger-Grégoire Besson et coorganisateur de l’événement. « De nombreux
tracteurs MT875B Challenger opèrent de par le
monde, permettant jour après jour des cadences
de travail similaires à celles réalisées pour
ce record, ainsi que des performances et des
économies inégalées. »
À 13h32 très précisément le 25 septembre dernier, le
tracteur s’est mis en marche, dirigé le long du terrain
par le système de navigation par satellite Auto-Guide,
selon une trajectoire exactement parallèle, labourant
presque un hectare toutes les deux minutes. C’est
ainsi qu’il œuvra de façon continue, marquant
quelques pauses brèves pour le ravitaillement
en carburant, la lubrification des disques et pour
permettre au chauffeur de se rafraîchir. Lorsque
Benoit Verdin arrêta le tracteur à 13h32 le lendemain,
il avait parcouru l’incroyable distance de 460 km.
Le tracteur et les disques utilisés pour l’expérience
étaient des machines de production standard, n’ayant
subi aucune modification.
Le modèle MT875B est en effet doté en série
de nombreux équipements contribuant à des
performances accrues. Le moteur Caterpillar® C18
d’une capacité de 18,1 litres est le plus puissant et
le plus efficace du secteur. Le système Intellitronics
relie le moteur à la transmission Powershift
16 vitesses avant/4 vitesses arrière. Des fonctions
de passage de vitesse automatique et de nombreux
modes de fonctionnement sont ainsi disponibles.
Pour ce record mondial, la machine a été réglée
à la puissance maximale dans le système Power
Management, avec un contrôle automatique du
tracteur en vue de performances optimales.
Le système Mobil-Trac constitue un autre élément clé
de l’exceptionnelle productivité. Avec un empattement
de 240 cm entre essieux le plus long du marché,
les chenilles offrent une puissance maximale sur le
Équipe Challenger et Grégoire Besson,
détentrice du record du monde.
10
terrain. Elles sont par ailleurs équipées du système
de suspension exclusif Opti-Ride, qui fournit non
seulement le meilleur rapport surface de contact/
traction du secteur, mais assure également un
confort et une sécurité sans précédent, permettant
à la machine de fonctionner à des vitesses élevées
dans les champs et d’atteindre 40 km/h sur la route.
« Une telle puissance associée aux chenilles et à
la suspension Opti-Ride a permis de maintenir une
vitesse de fonctionnement moyenne de 20 km/h tout
au long des 24 heures », ajoute Richard Miller.
Les disques XXL Grégoire Besson ont été
spécifiquement conçus pour les conditions difficiles
d’Europe de l’Est et d’Europe centrale. Avec une
largeur de 14 m, ce sont les plus larges de la nouvelle
gamme XXL. « Ces disques ont été conçus pour faire
face aux conditions très difficiles de la région et ainsi
permettre aux agriculteurs de relancer l’exploitation de
terres laissées à l’abandon », précise Matthieu Peron,
Responsable marketing de Grégoire Besson. « Ils
constituent également l’équipement idéal pour un travail
du sol minimal et permettent l’attelage d’un rouleau. »
Comptant huit éléments montés sur un châssis
central, le système XXL de 14 m de large utilise
120 disques d’une épaisseur de 7 mm et d’un
diamètre de 660 mm. Espacés de 230 mm, chacun
d’entre eux exerce une pression d’environ 120 kg.
Les chiffres du record du
monde sur 24 heures
Surface totale couverte Rendement total Consommation totale
de carburant Consommation horaire
de carburant Carburant / surface Patinage moyen des chenilles Vitesse moyenne de progression 644ha
26,8ha/h
2 846 litres
118,6 litres/h
4,42 litres/ha
2%
19,2 km/h
rd du monde !
Le système Auto-Guide fait la différence
Les capacités et le rendement inégalés du
tracteur MT875B et des disques XXL démontrent
combien les technologies les plus récentes
peuvent permettre aux exploitations agricoles du
monde entier de réduire leurs coûts de production.
Le système de guidage automatique Auto-Guide a
ainsi permis à Benoît Verdin de travailler à vitesse
élevée de jour comme de nuit. En plus de le soulager
des contraintes liées à la direction, ce système lui a
permis de « voir » à travers les nuages de poussière et
de maintenir sa trajectoire bien mieux que ne l’auraient
fait ses yeux fatigués en plein milieu de la nuit.
permis à l’équipe de définir les limites du terrain
et les signaux d’avertissement pour le début de
la manœuvre en fourrière, d’indiquer la position
exacte des obstacles potentiels sur la carte et de
définir la position optimale des voies parallèles afin
de réduire le nombre de virages en fourrière.
t Le MT875B a œuvré toute la nuit.
En 24 heures, la combinaison Challenger/Grégoire
Besson a couvert une surface de 6,4 km de long sur
1 km de large, soit l’équivalent d’une bande de 155 mm
de large parcourant la Terre au niveau de l’équateur ! t
Le maintient du tracteur sur le trajet supprime en
outre les pertes de temps et de carburant liées
au chevauchement, avec un effort moindre. Un
chevauchement même minime de 2,5 % (soit 350 mm
sur la largeur totale de travail de 14 m) représente
une surface supplémentaire de 17 ha, soit près de
40 minutes de travail et 71 litres de carburant.
Les nouvelles fonctions du système Auto-Guide
assurent un rendement optimal du terrain. Le
logiciel de cartographie AGCO GTA 400 a ainsi
644 hectares cultivés en 24 heures.
Des taux de productivité sans précédent
Les exploitations agricoles d’Europe de l’Est et d’Europe
centrale connaissent une croissance et un développement
accélérés. Ainsi, l’exploitation Agrocereals en Roumanie,
au sein de laquelle a été organisé l’événement, comptait
3500 hectares à ses débuts il y a cinq ans. Elle a
depuis connu une croissance exponentielle, atteignant
35 000 hectares à ce jour, auxquels devraient s’ajouter
15 000 hectares supplémentaires dans un futur proche.
« L’exploitation Agrocereals est un exemple parfait
d’investissement possible pour permettre d’économiser
tout en augmentant la productivité », explique
Mark Grigson, Directeur général de l’assistance produit de
Challenger. « Il suffirait de remplacer son parc actuel de
tracteurs modernes, mais traditionnels, par des tracteurs à
chenilles Challenger équipés de disques Grégoire Besson
pour réaliser de véritables économies de carburant. »
de cette taille en 10 périodes de 24 heures chacune. Les
économies ainsi réalisables sont énormes. »
« L’utilisation d’un nombre de machines moins important pour
couvrir plus de terrain, plus rapidement, présente également
d’autres avantages. Le record prouve en effet qu’au lieu
d’avoir recours à près de 50 tracteurs traditionnels, cinq ou
six tracteurs Challenger équipés de disques et se relayant
suffiraient à couvrir l’intégralité des terres d’une exploitation
11
t Tamis montrant la différence de taille
des granulés d’engrais.
n’a aucune influence sur la précision du système
de contrôle et sur son application en kg/ha.
s Terra Gator 8203 équipé du système d’épandage pneumatique Air Max.
Des épandeurs
efficaces par tous les temps
Dorus van Esch, de la division des équipements
d’application de Challenger, revient sur les atouts
des systèmes d’épandage pneumatiques.
Les épandeurs Terra Gator et RoGator sont
utilisent la technique de l’épandage pneumatique
depuis des années.
L’avantage principal de ce principe est la qualité de
l’épandage, quelles que soient les conditions climatiques
et géologiques. Ainsi, que le vent souffle en rafale, que le
terrain soit vallonné, que vous soyez obligé de travailler
à différentes vitesses ou que vous utilisiez un engrais
composé de granulés de différentes tailles ou différents
mélanges, le système Air Max assure un épandage
régulier sur des largeurs de 18 à 21 mètres.
Un épandage réussi commence par un bon contrôle
des taux d’application. Sur les Terra Gators, cette
fonction est exécutée par le contrôleur Falcon, tout
spécialement développé pour Challenger. Le réglage
de la vitesse de la chaîne d’engrais se fait en fonction
de la vitesse au sol de l’épandeur, mesurée par un
radar. Le taux d’application approprié est calculé via
la saisie du poids par hectolitre de l’engrais dans
l’ordinateur Falcon.
La qualité des grains, leur fluidité ou les
caractéristiques du mélange de l’engrais utilisé
Le système Air Max des modèles Terra-Gator 8103 et RoGator 1264
– Disposition des buses avec triple chevauchement
Les chaînes d’engrais droite et gauche guident les
granulés jusqu’aux rampes d’épandage Air Max. Sous
l’action de la gravité, l’engrais est réparti uniformément
dans chaque conduite de la rampe puis transporté par
l’air jusqu’aux buses. Le système Air Max est le seul à
utiliser deux buses par conduite. Distantes de 67 cm, les
buses présentent un triple chevauchement permettant
d’assurer une structure d’épandage uniforme.
Ainsi, même les engrais mal mélangés ou mal granulés
peuvent être épandus avec la même précision que les
engrais composés parfaitement granulés. Le système
Air Max permet en effet l’épandage de granulés
d’engrais de 1 à 5 mm de diamètre, même lorsqu’ils
sont mélangés, tout en conservant une grande précision.
L’achat d’engrais granulés uniformes, lorsque cela est
possible, permet toujours de réaliser des économies
substantielles. C’est en général en Europe centrale
et en Europe de l’Est que l’on trouve des engrais
possédant une mauvaise qualité de granulation (ou une
qualité moyenne) mais d’excellents taux de NPK (azote,
phosphore, potassium). Depuis quelques temps, en
raison de la pénurie qui frappe le marché des engrais,
ce type d’engrais est également de plus en plus utilisé
en Europe occidentale.
Pourtant, même avec les engrais traditionnels fabriqués
en Europe occidentale, qui possèdent à la fois une
granulation uniforme et un poids constant, le système
Air Max permet d’optimiser l’épandage en supprimant
les effets néfastes du vent ou des terrains vallonnés.
Le système Air Max peut être livré avec un ou deux bacs
d’engrais. La version à deux bacs permet également, en
option, de mélanger l’engrais en cours d’opération. Les
deux bacs sont aussi capables d’épandre l’engrais selon
une carte d’apport modulable. Et lorsqu’il est nécessaire
de couvrir de grandes surfaces, l’Air Max est plus que
capable de traiter jusqu’à 10 000 ha par an.
• Une répartition parfaitement uniforme • Une rampe plus basse, moins sensible au vent
• Une meilleure distribution lorsque la granulation de l’engrais est irrégulière
t
t
12
Comparaison entre un épandeur
rotatif et le système Air Max sur un
sol irrégulier ss
t
Le nouveau siège VRS est disponible en option sur les tracteurs Challenger MT700B, MT800B, MT900B, Terra
Gators et Spra Coupe 7000. Et vous pouvez même opter pour une version en cuir !
Le confort du chauffeur est un élément clé dans la conception des
engins agricoles modernes. Anthony Glick, Directeur de la société
Sears Seating, chargée de fournir les siège des tracteurs à chenilles
Challenger, nous explique ce qu’est, pour lui, un siège performant.
Qu’est-ce qu’un siège
confortable ?
Lorsque nous concevons un siège destiné à un
tracteur agricole, nous essayons non seulement de
créer une assise ferme et confortable, nous mettons
également tout en œuvre pour limiter les vibrations
et les secousses généralement produites par un
tracteur en marche.
mais une bonne suspension pneumatique permet
généralement de diminuer de près de 40 % des
vibrations par rapport à une suspension mécanique.
Si vous utilisez votre tracteur de manière intensive,
les experts en ergonomie s’accordent à dire qu’une
suspension pneumatique peut être une option sensible.
Fort de longues années d’expérience et avec plus de
100 brevets à son nom, Sears est l’un des fabricants
de sièges destinés aux véhicules tout terrain les
plus innovants du marché. C’est nous, par exemple,
qui avons inventé les accoudoirs réglables, les
suspensions mécaniques à rouleaux et les suspensions
à ressort à air. Ce denier modèle intègre un tube en
caoutchouc se gonflant comme un pneu lorsqu’il est
rempli d’air, au contraire d’une suspension mécanique
utilisant une bobine (ou des bobines) métallique(s).
D’une manière générale, plus la fréquence d’utilisation est
basse, meilleures sont les performances. Cette conclusion,
Sears l’a établie à partir de l’étude de nombreux essais et
du recueil des données de notre simulateur de conduite
à six axes, qui a permis de tester les suspensions de
nos sièges dans des conditions extrêmes. Le recueil
d’informations provenant de véhicules sur le terrain nous a
également permis d’affiner ensuite les caractéristiques de
chacune de nos suspensions en fonction de chaque type
de véhicule ou d’application en laboratoire. Nous avons
ensuite pu améliorer les performances et le réglage précis
de nos systèmes grâce au concours de chauffeurs, dans
des environnements de travail aussi bien classiques que
particulièrement difficiles.
En 2012, une nouvelle directive relative aux agents
physiques (PAD) entrera en vigueur sur le marché
agricole de l’UE pour limiter le nombre de vibrations
quotidiennes auquel peut être soumis un chauffeur.
En termes techniques, ce nombre est appelé « niveau
d’exposition aux vibrations du corps du chauffeur ».
Les vibrations sont mesurées en Hertz (Hz) ou en
cycle(s) par seconde. En pratique, cette nouvelle
législation signifie que les conducteurs de tracteur
ayant dépassé le seuil limite quotidien devront s’arrêter
et exécuter une autre tâche. Ceci pourrait avoir des
conséquences importantes sur la productivité.
Il existe pourtant des moyens simples pour réduire
les vibrations d’un tracteur. Contrôler la pression
des pneus, par exemple, et faire attention à sa
manière de conduire. Il est par exemple préférable
de conduire lentement et sans à-coups. La formation
des conducteurs a souvent un effet positif sur la
réduction des vibrations.
Sears fournit les siège des tracteurs à chenilles
MT700B et MT800B ainsi que du modèle à roues
articulé Challenger MT900B. Ces machines
peuvent indifféremment être équipées d’un siège
conducteur Sears à suspension pneumatique ou du
nouveau siège à suspension électromagnétique VRS
(système de réduction des vibrations) en option.
Les caractéristiques principales du siège pneumatique
sont le réglage automatique en fonction de la taille
et du poids du conducteur, un amortisseur réglable
(pour changer la stabilité de la conduite) et un support
lombaire. Le siège peut être réglé vers l’avant ou
l’arrière jusqu’à 178 mm. Il est équipé d’isolateurs
avant-arrière (horizontal) et latéraux, tous deux fournis
avec le système d’amortissement dynamique (DED).
Pour un ajustement encore plus précis, le siège pivote
de 25 degrés à droite et de 10 degrés à gauche.
Le tout dernier siège VRS procure au chauffeur un
confort ultime. En effet, un amortisseur à liquide à
réponse magnétique remplace le traditionnel amortisseur
hydraulique. L’ordinateur de bord, fonctionnant avec
un système de réservoir à suspension pneumatique de
très grand volume, évalue l’état du terrain en fonction
des informations recueillies au niveau du plancher de la
cabine. L’ordinateur étudie ensuite les données recueillies
et adapte la tenue du siège en modifiant la viscosité
du fluide situé à l’intérieur de l’amortisseur jusqu’à
500 fois par seconde (passant d’une huile fluide à une
consistance de type dentifrice). Ce processus permet de
proposer une conduite extrêmement souple même sur
les terrains les plus irréguliers ou lors des déplacements
rapides sur terrain plat.
Équipé des isolateurs horizontaux et latéraux les plus
performants du marché, d’un dossier supérieur réglable,
d’un siège et d’un dossier chauffants, le siège VRS est le
partenaire idéal du chauffeur soucieux de son confort.
Le dispositif de commande informatisé du VRS permet
de réduire la fréquence des vibrations des systèmes de
suspension des sièges à moins 0,75 Hz. Les études sur
le terrain ont montré qu’un véhicule équipé de ce siège
et de ce système de suspension pouvait facilement rouler
en toute sécurité jusqu’à 40 % plus vite. Ceci ne fait que
renforcer le potentiel de rentabilité déjà impressionnant
des tracteurs Challenger MT700B, MT800B et MT900B.
Présentation du siège à suspension pneumatique à
l’intérieur de la cabine t
Mais il est clair que les sièges et le type de
suspension sont au cœur du problème, et qu’une
conception appropriée constitue le moyen le plus
simple et le plus efficace pour réduire le transfert
des vibrations du véhicule au chauffeur.
Comme c’est le cas pour la plupart des composants,
les performances des sièges modernes outrepassent
celles des sièges ancienne génération. Un siège garni
d’une épaisse couche de mousse peut être confortable,
13
En optant pour l’utilisation de deux tracteurs à
chenilles Challenger pour tous les travaux de mise
en place des récoltes d’une exploitation agricole de
1 902 ha, Andrew Gloag, agriculteur britannique, a pu
réduire ses coûts tout en améliorant la rapidité des
travaux et en maintenant le niveau du rendement.
La société Gloag and Sons cultive ses terres
à l’aide d’un système de mise en place basé
sur deux tracteurs à chenilles en caoutchouc
Challenger, un MT875B 570 ch équipé du système
Auto-Guide et un MT765B 320 ch, utilisés avec
cultivateur Sumo Quatro de 6 m, un cultivateur
Simba CultiPress de 6,6 m et un foret Väderstad
de 8 m de large. Ce système est complété par
une sous-soleuse Simba Flatliner à cinq socs
permettant de gérer tous les éventuels problèmes.
Cette société cultive actuellement elle-même
1 498 ha de terres arables et fait cultiver quelques
404,8 autres hectares par plusieurs sous-traitants,
qui représentent au total dix partenaires différents.
Les divers contrats de sous-traitance concernent
des parcelles allant de 30 à 304 ha.
En optant pour un système à deux tracteurs,
l’exploitation a été capable de tenir ses délais tout
en réduisant la main d’œuvre et en maintenant les
niveaux de rendement précédents. Ce système offre
également de nombreuses possibilités d’expansion,
pour permettre une réduction des coûts encore plus
importante à l’avenir.
« Le facteur ayant motivé notre choix est
incontestablement la rapidité », souligne Andrew
Gloag. « Faire le travail donné en utilisant la
machine qu’il faut dans le délai imparti est le
plus important, et ce qui détermine la réussite de
toutes les opérations agricoles modernes. »
« Si vous ne mettez pas en place les récoltes
dans le sol au bon moment, vous ne pourrez
jamais rattraper le temps perdu. Les toutes
dernières technologies disponibles, en plus d’être
économiques, nous permettent, à nous et à tous
nos partenaires, de tirer profit des économies
réalisables par l’agriculture à grande échelle tout
en maintenant des niveaux de rendement intacts
et en améliorant la rentabilité », explique-t-il.
Andrew effectue une simple rotation entre toutes les
fermes, avec des récoltes divisées en trois parties : un
tiers de blé d’hiver, un tiers de deuxième blé ou d’orge
d’hiver et le tiers restant de colza oléagineux (voir le
tableau). Bien qu’il essaie de cultiver les récoltes par
bloc du mieux qu’il peut, chaque ferme effectue ellemême sa propre rotation, de sorte qu’aucune ferme ne
manque une récolte au cours d’une année.
L’objectif principal de ces rotations et de la variété
des cultures est clair : le blé est roi et sa culture
est particulièrement rentable. Cette rentabilité
s’explique non seulement par son adaptation
facile aux sols très argileux, mais également par la
proximité de deux moulins à moins de 13 km de la
plupart des sites de stockage des fermes.
Il y a deux ans, la société a connu un essor
particulièrement rapide, en remportant un nouveau
contrat de 506 ha à cultiver et de 202 ha à
déchaumer. « Nos besoins en main d’œuvre ne
cessaient de croître et il nous fallait trouver une
solution. C’est pourquoi, aau cours de la saison
2006, nous avons fait l’acquisition de notre
Un MT875B et un MT765B sont au cœur de la stratégie de mise en place des récoltes d’une
exploitation agricole du Royaume-Uni en pleine expansion. Un reportage de Mick Roberts.
Les tracteurs Challenger
placent la barre très haut en matière de rentabilité
Andrew Gloag utilise les Challengers MT875B et MT765B pour mettre
en place les récoltes de céréales sur 1 902 ha par saison. t
14
Gloag and Sons Ltd - Nouveau système
Puissance Consommation moyenne en
(ch) Heure/année carburant/h Quantité
de carburant
utilsée Ha/an Carburant/ha Challenger
MT875B 570 900 90 81 000
Challenger
MT765B 320 700 50 35 000
890 1 600h Coût de la main d’œuvre/h £12,00 (317,91)
116 000 litres 1 903ha 61,00 Coût/ha
£ (3) ch/ha Main d’œuvre
Coût/ha
£ (3)
27,44 (40,95) 0,46 10,10
(15,07)
Prix du carburant/litre £0,45 (30,67)
premier Challenger, un MT765B 320 ch, chargé
des semis », explique-t-il.
À la fin de cette même saison, il a étudié de près
les besoins en équipement et en main d’œuvre
nécessaires à l’accroissement de son activité et a
décidé de se remettre sur sa « planche à dessin »,
comme il l’avait fait jusque-là chaque fois que sa
société avait conclu de nouveaux contrats. « Les
contraintes de gestion et le manque de disponibilité
du personnel qualifié m’obligeait à aller de l’avant.
L’objectif étant de cultiver 2 025 ha, il fallait réévaluer
l’ensemble du système. Nous devions déjà travailler
en 3 x 8 par moment », ajoute-t-il.
La croissance régulière de l’activité a nécessité
d’étendre le système de mise en place des
récoltes en intégrant quatre nouveaux tracteurs,
et notamment le nouveau Challenger MT765B. Un
atout formidable pour cultiver 1 700 ha, avec une
puissance de 1,5 ch/ha mais avec un coût supérieur
à 19 £/ha en coûts de fonctionnement uniquement. Il
consommait également 104 750 litres de carburant
par saison, ce qui représente 61 litres/ha.
En faisant l’acquisition d’un MT765B, en le complétant
par le plus grand Challenger disponible (un MT875B
570 ch) et en développant le travail en 3 x 8, un seul
tracteur pouvait désormais faire le travail de trois
précédemment. Ceci retirait deux tracteurs de l’équation,
mais plus important encore, libérait leurs chauffeurs.
« Nous avions déjà beaucoup travaillé avec un
Challenger 55, mais le MT765B a vraiment été pour
nous un révélation : cette machine ultra-sophistiquée
a fait la différence dès son arrivée. » La puissance
du plus grand des tracteurs MT875B a permis de
prendre en charge les immenses surfaces à cultiver
tandis que le confort de la cabine et le système
de direction automatique Auto-Guide ont permis
d’accroître les rendements tout en réduisant la
fatigue des chauffeurs.
beaucoup de route. Enfin, les chenilles contribuent
également à réduire le compactage du sol, ce qui est
très important pour nos sols très argileux », conclut-il.
L’un des problèmes du passage à un petit parc de
tracteurs utilisés de manière intensive est la gestion
des périodes d’inactivité. Les calculs d’Andrew incluent
donc 10 jours d’inactivité par saison, que ce soit en
raison de pannes ou d’intempéries. Cela laisse tout
de même 60 jours de travail. « Nous bénéficions
également du contrat de service étendu « manager »,
et d’une garantie de remplacement de notre machine
si elle est hors service pendant plus de 24 h. »
« Aujourd’hui, notre vitesse d’avancement est
parfaite. Et nous avons encore de la marge pour faire
fonctionner notre parc 24 h/24 si le calendrier le
demande. Nos équipes de chauffeurs ont besoin d’être
préparées, gérées et organisées correctement. Par
exemple, le simple fait de s’assurer que le carburant
est bien à la bonne place nécessite une préparation
en amont, en particulier lorsqu’une équipe consomme
1 000 litres par roulement », ajoute-t-il.
« Mais le Challenger a été tout spécialement conçu
pour ce type d’opérations intensives », remarque-t-il.
« Il ne fait aucun doute que le système de direction
En optant pour un système à
deux tracteurs, l’exploitation
a été capable de tenir ses
délais tout en réduisant
la main d’œuvre et en
maintenant les niveaux de
rendement précédents.
automatique apportent des avantages considérables.
Quelle que soit la qualité d’un chauffeur, lorsque l’on
conduit des machines aussi larges pendant plusieurs
heures, il est impossible de ne pas effectuer de
chevauchements. Grâce à l’Auto-Guide, chaque sillon
est exactement aligné sur le précédent. Travailler
autour de parcelles de terre devient également un jeu
d’enfant. Notre rendement lui doit beaucoup. Une fois
que vous avez utilisé l’Auto-Guide, il devient difficile
de s’en passer », conclut-il.
« Notre tracteur MT865B a travaillé 940 h au cours
de la saison dernière. Quand vous investissez une
telle somme d’argent dans une machine, vous
avez envie de la faire travailler dur. Et comme elle
est utilisée uniquement 10 à 12 semaines par an,
c’est à ce moment-là qu’elle doit faire ses preuves.
C’est pourquoi elle doit travailler parfois pendant
24 heures et atteindre un rendement d’au moins
50 ha par équipe de 12 heures. J’aimerai bien sûr
qu’elle fasse encore mieux, mais je suis sûr qu’elle
a la capacité de prendre en charge nos objectifs
futurs, qui sont de cultiver 2 025 ha », déclare-t-il.
« L’utilisation de ces deux tracteurs pour mettre en
place les récoltes sur 1 902 ha en une seule saison,
à ces coûts et ces rendements, est vraiment ce que
l’on peut faire de mieux dans ce domaine. Bien que la
consommation de carburant soit pratiquement restée
la même, la rapidité et la capacité ont augmenté, alors
que les coûts de la main d’œuvre ont été presque
divisés par deux. Et encore, ils ne fonctionnent pas à
leur pleine capacité », ajoute Andrew.
t Le cultivateur Sumo Quatro a été choisi en raison
de la profondeur de ses peignes, qui peut être réglée
sur un espacement de 0,5 m, réglage utilisé par
Andrew Gloag sur toute la largeur de l’outil.
« Les chenilles apportent trois avantages essentiels
à notre travail. Tout d’abord, l’efficacité avec
laquelle elles transmettent la puissance du moteur
jusqu’au sol est exceptionnelle. Ensuite, et bien
que cette machine soit énorme, elle est capable de
circuler facilement sur les routes. Il aurait été tout
simplement impossible pour nous de faire appel à
de gros tracteurs à roues jumelées, car nous faisons
t
L’utilisation de ces deux tracteurs a permis
d’améliorer la rapidité et la capacité tout en divisant
de moitié les besoins en main d’œuvre, explique
Andrew Gloag.
15
« Le faible niveau sonore à l’intérieur de la cabine,
soit dit en passant particulièrement spacieuse,
est impressionnant. Et les commandes sont
particulièrement bien agencées », ajoute Karl.
Il est vrai que la cabine ultra luxueuse du MT665B,
grâce à des niveaux sonores en-deçà de 71 dB,
propose un environnement de travail beaucoup moins
stressant et permet de réduire considérablement la
fatigue du chauffeur. Que ce soit la suspension bimode de la cabine (avec deux réglages, un pour les
travaux des champs et un pour la route), le siège à
suspension pneumatique Deluxe ou la climatisation,
tout participe à renforcer le confort du chauffeur.
s Karl Graf von Waldburg Zu Zeil (au centre) et Zdeněk Barát (á gauche), le chauffeur, accompagnés de Miroslav
Peterka, de Phoenix-Zeppelin, le concessionnaire Challenger de la région.
Ultra-silencieux
et ultra-efficace
Le tracteur à roues, modèle phare de Challenger, le MT665B TechStar de 290 ch,
démontre tout son potentiel dans une exploitation agricole tchèque de 1 200 ha.
« Actuellement, on ne peut plus se permettre
de travailler sans suspension de pont avant »,
remarque très justement Karl Graf von Waldburg Zu
Zeil. « Ce système permet d’utiliser tellement mieux
le tracteur, tout en préservant un confort extrême. »
Avec son associé Johannes Lobkowicz, Karl exploite
la ferme Nori s.r.o. de Drahenice, à quelques
100 km au sud de Prague. Leur nouveau MT665B
haut de gamme, extrêmement robuste et équipé
d’un pont avant suspendu en option, a été mobilisé
principalement pour la culture et le semis avec
respectivement un déchaumeur Vaderstad Topdown
de 5 m et un semoir Vaderstadt de 6 m. En fonction
de la profondeur de travail, la durée nécessaire à la
préparation des sols varie de 2 à 6 ha/h. La cadence
d’ensemencement tourne autour de 5 ha/h.
« Nous exploitons 1 200 ha de sols moyennement
argileux/sablonneux produisant du blé et de l’orge
d’hiver, du colza et de l’orge de printemps », précise
Karl. « Nous employons trois personnes à temps
plein et deux personnes à temps partiel, auxquelles
s’ajoutent des saisonniers au moment de la récolte. »
« Cela fait des années que nous utilisons un Challenger
65E à chenilles et nous en sommes tellement contents
que nous avons décidé de choisir la même marque
pour notre nouveau tracteur à roues » explique-t-il.
« Tout est impressionnant chez le nouveau Challenger
MT665B : son efficacité, la qualité de son rendement,
ses performances et même son prix. En effet, en
termes de rapport qualité/prix, le Challenger surclasse
tous ses concurrents pour ce qui est des économies
de carburant. »
Le pont avant suspendu en option, que Karl considère
comme incontournable, vient optimiser encore un
peu plus le confort du chauffeur. Il permet en effet de
supprimer le tangage d’avant en arrière du tracteur,
fréquent lors des déplacements à grande vitesse.
Le système simple et compact à 4 liaisons permet
de conserver une hauteur de suspension constante
indépendante de la charge, de l’oscillation axiale et
de l’angle de braquage. Le tracteur peut ainsi rouler
confortablement et en toute sécurité à 50 km/h
sur route, et exécuter les travaux de culture plus
rapidement sans compromettre le confort du chauffeur.
Le modèle MT665B à transmission à variation
continue (CVT) est appelé TechStar. Il permet au
chauffeur de sélectionner une combinaison de
régime moteur et de vitesse de marche avant afin
d’optimiser le rendement. Le régime moteur peut
ainsi être réglé pour assurer les performances de
puissance et de couple les plus précises possibles.
Une large gamme de fonctions automatiques et de
modes d’utilisation permet également d’améliorer et
de simplifier la prise en main du tracteur.
Mais les atouts des quatre modèles MT600B TechStar
215-290 ch ne s’arrêtent pas là : ils sont également dotés
de moteurs conformes aux dernières normes d’émission
Tier III et équipés d’un système de gestion électronique du
moteur. Le logiciel innovant dont ils sont dotés comprend
en outre un écran Power Performance dédié, permettant
de contrôler précisément et efficacement le tracteur grâce
à des fonctions conçues pour optimiser le rendement,
comme le système de gestion des manœuvres en
fourrière, la commande électronique du distributeur et la
mémoire dédiée aux outils/au conducteur/aux champs.
Ces modèles sont également livrés prêts à être équipés
du système de direction automatique Auto-Guide.
« Nous sommes enchantés de notre nouveau tracteur
et qui plus est, le concessionnaire chargé de son
entretien, Phoenix Zeppelin, assure un travail de très
grande qualité », continue Karl.
Un nouveau siège social
pour Agroexpert
Le concessionnaire roumain de Challenger,
Agroexpert a inauguré son nouveau siège social à
Bucarest, le 19 octobre 2007.
Les deux associés de la société, Erich Urban et Radu
Lupu sont les fers de lance de la stratégie Challenger,
qui consiste à établir des partenariats professionnels
durables avec les clients du marché agricole roumain
en plein développement.
16
Les nouveaux locaux comprennent une salle d’exposition,
des bureaux, des ateliers, un magasin et même un terrain
destiné aux démonstration des machines.
« Lorsque l’on a cherché à acheter une nouvelle
moissonneuse-batteuse, le plus important pour
nous était la fiabilité, de très bonnes performances
quotidiennes, un entretien facile, une longue durée
de vie et des pertes de grains minimales », explique
Alexander Palagyi, de la société Zemplin s.r.o établie
à Kazimir, Slovaquie.
Zemplin a trouvé tout cela et bien plus encore dans
la moissonneuse-batteuse Challenger 654, équipée
d’une table de coupe PowerFlow de 6,7 m.
La moissonneuse-batteuse Challenger 654 378 ch et
sa grande sœur, la 658 413 ch, sont des machines
capables d’assurer des performances exceptionnelles,
avec plus d’hectares moissonnés par heure et plus
de tonnes récoltées par jour ! Cette gamme de pointe
répond aux besoins des grandes exploitations agricoles
en assurant un rendement constamment élevé dans une
grande variété de cultures et de conditions de récolte.
Appartenant à un groupe d’agriculteurs qui cultive
plus de 15 000 ha, Zemplin exerce son activité dans la
partie est du pays, constituée essentiellement de plaines,
et qui est l’une des principales zones de production
de maïs de Slovaquie. Sur les 2 212 ha exploités par
Zemplin, 500 ha sont consacrés à la culture du blé
d’hiver (avec un rendement moyen de 4,8 t/ha), 562 ha
à l’orge d’hiver et de printemps (4,1 t/ha), 600 ha au
colza oléagineux (2,7 t/ha) et 550 ha au maïs (7,5 t/ha).
« Le niveau des précipitations tourne autour de 630 mm par
an et nous pratiquons un régime de cultures simplifiées à
100 % », ajoute Alexander. « Nous disposons généralement
de trois semaines pour moissonner le maïs grain et de trois
à quatre semaines pour les autres récoltes. »
Il estime que par rapport à leurs anciennes
moissonneuses-batteuses, la 654 leur permet
d’économiser près de 30 % grâce à sa grande capacité,
ses temps de récolte plus courts, sans oublier ses
réparations et son entretien moins fréquents.
« Pour moi, les trois caractéristiques les plus importantes
de la 654 sont son moteur, sa table de coupe PowerFlow
et son batteur », ajoute-t-il. « Le moteur marche très bien
sans aucun problème et la table de coupe PowerFlow
assure un débit de récolte constant dans la machine.
Le batteur fonctionne parfaitement dans toutes les
conditions et assure un excellent rendement. Les réglages
nécessaires sont minimes. La qualité des échantillons de
grain et de la paille est elle aussi excellente. »
Le contre-batteur renforcé de la 654 permet de réduire sa
flexion en charge et produit un débit de grain plus régulier
et plus important. L’augmentation du rendement est liée
à l’utilisation d’un système à huit secoueurs, particulièrement efficace pour décortiquer et secouer la paille, et retirer les derniers grains piégés. Le poids du batteur à haute
Des coûts
moindres
Giulietto Checcarini (ci-contre) affirme réaliser des
économies à hauteur de 20 % par hectare en termes de
coûts de fonctionnement grâce au Challenger MT765.
Agriculteur à Villanova Marsciano dans la région de
Perugina au centre de l’Italie, M. Checcarini est à la
tête d’une exploitation bio de 450 ha, cultivant du blé,
de l’orge, des petits pois et des vignes. Il dirige par
Une moissonneuse-batteuse Challenger 654 permet à Zemplin d’économiser près de 30 %. s
Des performances
quotidiennes
époustouflantes
Une moissonneuse-batteuse Challenger 654
chargée de la récolte de 2 200 ha en Slovaquie.
inertie contribue également à assurer une vitesse et un
débit constants de la récolte, pour un rendement optimal
et une consommation de carburant moindre.
L’une des caractéristiques de la machine est son
système « Constant Flow », qui modifie la vitesse de
marche avant de la moissonneuse-batteuse et améliore
automatiquement son débit en assurant une charge
permanente du batteur et du contre-batteur pour que la
machine tourne constamment à son meilleur rendement.
Pour Alexander, le confort proposé au chauffeur est
« impressionnant » ! Assis à l’intérieur de la luxueuse
cabine à grande visibilité, les conducteurs ont à leur
disposition toute une gamme de commandes, leur
permettant de contrôler toutes les opérations de la
machine via un unique levier multifonctions. Le système
de commande et d’informations intégré Datatouch
propose une vision complète des performances de la
machine et de la progression de la moisson.
Le système de manutention des grains de la 654
possède une capacité de transport du grain pouvant
atteindre jusqu’à 100 tonnes et propose des grains
d’une grande propreté.
Gamme de modèles
Modèle
nb. de secoueurs
puissance moteur (ch)* trémie à grains (l)
654
658
8
8
378 413
9500
10 500
* Régime moteur Tier III en ch, surpuissance comprise.
ailleurs une compagnie de transport et de distribution.
L’exploitation agricole compte quatre employés.
« À l’automne 2007, notre MT765 comptabilisait
1 200 heures de travail » précise-t-il. « Les avantages les
plus importants résident pour nous dans son efficacité,
sa productivité, sa flexibilité et sa maniabilité. » Son
propriétaire était tellement satisfait de ses performances
qu’il a depuis ajouté un MT745B de 269 ch à son parc.
L’ensemble des machines est utilisé une vingtaine de
jours par an, pour des travaux aussi variés que le labour,
le semis, la préparation du sol et l’ensemencement. Le
tracteur est équipé de chenilles de 635 mm pour les
tâches les plus difficiles et de 762 mm pour les travaux
ayant trait à la préparation du sol et à l’ensemencement.
17
s Un tracteur primé : « Prix du design » et hautes performances pour le Challenger MT900B.
Le « Prix du design »
pour le MT900B
Lors d’un prestigieux concours américain,
le tracteur Challenger MT900B a décroché le
« Prix du design ».
Soumis au vote de nombreuses entreprises
industrielles et usines réparties dans plus de 26 pays,
le « Prix du design » est décerné chaque année par le
Museum of Architecture and Design de Chicago.
Cette année, le prix récompensant le MT900B a
été attribué à Montgomery Design International, la
société qui a travaillé en étroite collaboration avec les
ingénieurs de Challenger à Jackson, États-Unis, à la
conception industrielle et au design de la gamme de
tracteurs à roues articulés 430-570 ch.
Créé en 1950, le « Prix du design » apporte une
reconnaissance internationale aux designers et aux
fabricants de concepts de produits innovants et
novateurs, pour faire tomber les barrières entre les
produits dits classiques et les produits design. Plus
de 400 produits et dessins avaient été sélectionnés
par un jury d’éminents architectes, de designers
célèbres et d’instances reconnues dans le monde
du design, tous choisis pour attester de l’énergie,
de la vitalité et de l’innovation du marché mondial
actuel du design. Priorité était donnée à la qualité
sous toutes ses formes, fonctionnelle et esthétique.
« C’est très gratifiant pour nous de voir notre
travail récompensé par un prix international
si prestigieux » a déclaré Matt Rushing,
Responsable Gestion de produits pour la
société mère de Challenger, AGCO. « Cela a
véritablement été un travail d’équipe, impliquant
à la fois les ingénieurs d’AGCO et de Challenger,
les services de marketing, de production et de
gestion en synergie avec Montgomery Design. »
Le MT900B alliant élégance et puissance, fait
appel à une conception à roues jumelées pour
offrir une puissance maximale sur le terrain.
Cela présente également l’avantage de répartir
le poids de façon optimale afin d’augmenter au
maximum la traction ainsi que l’empattement
et un degré élevé de manœuvrabilité. C’est
une machine qui se distingue aussi bien dans
les opérations de culture et de plantation
primaires et secondaires à vitesse élevée que
dans les opérations de terrassement pour les
applications semi-industrielles.
s Henrik Kirketerp-Møller
Nouvelle arrivée
au Danemark
Souhaitons la bienvenue à Henrik KirketerpMøller, notre nouveau responsable des ventes
Challenger au Danemark, succédant à Torben Galsgaard.
Henrik a quitté son poste de responsable des ventes
d’équipement d’occasion pour l’entreprise NC-Nielsen
A/S (Linde), fabricant de chariots élévateurs à fourche,
pour rejoindre l’équipe Challenger. Avant cela, il travaillait
également en tant que responsable des ventes pour le
constructeur de machines agricoles Doublet-Record A/S.
Henrik n’en est pas à sa première expérience avec la
gamme de produits AGCO. Il a en effet travaillé pendant
quatre ans dans les services formation et marketing
du site de fabrication des moissonneuses-batteuses
à Randers, au Danemark. En sus de ses études
universitaires dans le domaine agricole, il a occupé
plusieurs emplois au sein de diverses exploitations.
« C’est avec grand plaisir que je retrouve la marque AGCO
pour travailler sur les équipements de pointe Challenger »,
affirme-t-il. Et d’ajouter « Il existe un potentiel énorme
pour la marque sur les marchés nordiques. »
Nouveau centre de formation
Le tout nouveau Challenger Serious Machinery
Centre a ouvert ses portes aux Pays-Bas.
« Implanté à Grubbenvorst, site du siège social de la
division des équipements d’application de Challenger, ce
centre sera notre centre d’excellence européen en matière
de formation du personnel des concessions et des
chauffeurs aux derniers produits Challenger », explique
Mark Grigson, Directeur général de l’assistance produit de
Une représentation artistique du nouveau
Serious Machinery Centre.
s
18
Challenger. « Nous organiserons des sessions relatives
à de très nombreux thèmes, des ventes aux services
techniques en passant par l’utilisation des machines. »
« Pour nous, investir dans ce site est l’aboutissement
naturel de notre engagement visant à fournir au
personnel Challenger et à nos concessionnaires les
meilleures informations sur nos modèles afin qu’ils
puissent offrir à leurs clients une assistance produit
de qualité professionnelle », ajoute-t-il.
Les tracteurs MT765B
a pied d’œuvre sur la glace
Les deux tracteurs Challenger MT765B acquis
par la British Antarctic Survey (BAS) pour procéder
aux opérations de transport sur la banquise sont
sortis de leur longue période d’hibernation (de mars
à octobre 2007) et sont de nouveau à pied d’œuvre
depuis le mois de novembre.
BAS construit une nouvelle station de recherche sur le
plateau glaciaire du Brunt, plus à l’intérieur des terres
que la station Halley V existante, qui est située dans une
zone désormais à risques en raison des décrochements
de glace. Les MT765B ont été acquis pour augmenter
la productivité du transport des cargaisons depuis
le bateau jusqu’au site de construction, mais seront
également utilisés pour le transport de la nouvelle station
jusqu’à son site final, à la fin de la saison 2008/2009.
Dans un e-mail envoyé depuis l’Antarctique, Martin
Bell, Responsable projet adjoint de BAS, nous explique :
« Avec l’arrivée du printemps, nous avons libéré les
Challengers de leurs sarcophages de glace. Cet hiver,
ils ont dû endurer des températures descendant jusqu’à
–50 °C. Les Challengers fonctionnent avec des huiles
basse température et sont équipés de chauffage tant au
niveau de la chemise d’eau que de la transmission pour
faciliter leur démarrage après l’hiver. Le carburant que
nous utilisons est du JET A1 (Avtur - le même que celui
utilisé par les avions gros-porteurs), compatible avec des
températures frisant les –70 °C. »
Les tracteurs se sont remis en marche sans
problème après leur long repos forcé hivernal et ont
immédiatement repris leurs opérations logistiques. »
Martin poursuit : « Les machines travaillent
pratiquement 24 heures sur 24 pour transporter
les cargaisons du bateau au site de construction,
déplaçant ainsi près de 14 000 m3 de
matériel en huit jours. Nous sommes vraiment
enchantés des performances des Challengers.
Ils répondent véritablement à toutes nos
attentes. Et nous sommes également très
satisfaits de l’assistance que nous prodigue
notre concessionnaire, TNS et toute son équipe. »
s Transporter un grand nombre de remorques n’est pas un problème pour les tracteurs.
est la performance des Challenger sur les routes
que nous avons réussi à damer afin de leur
permettre de circuler à grande vitesse, pour
transporter des charges avoisinant 40 tonnes. »
« Toute l’équipe a travaillé dur pour ne pas
interrompre le flux des rotations. Les conducteurs
passaient 11 heures d’affilée derrière leur volant et
n’étaient remplacés que lorsqu’ils s’arrêtaient pour
faire le plein de carburant. La durée nécessaire pour
remplir le réservoir était également planifiée et tout
se passait très rapidement. »
Maintenant que tous les matériaux de construction
sont arrivés sur le chantier, les travaux de construction
de la station Halley VI peuvent commencer. Le chantier
devrait durer jusqu’en février 2009, et c’est à ce
moment-là que les Challengers auront de nouveau un
rôle très important à jouer. Il s’agira en effet pour eux de
déplacer la nouvelle station de 15 km à l’intérieur des
terres par rapport à la station Halley V. « Les tracteurs
MT765B sont la clé de la réussite de ce projet. Quand
on sait que les bâtiments les plus grands pèseront
jusqu’à 200 tonnes, on peut d’ores et déjà affirmer que
l’on a du pain sur la planche ! » termine Martin.
Les tracteurs Challenger MT756B ont été mis en
réserve durant le long hiver antarctique puis dégagé
de leurs sarcophages de glace pour être remis en
service en novembre.
« L’un de nos autres motifs de satisfaction
19
Les « crocodiles » Challenger
améliorent le rendement des opérations
d’épandage de lisier d’une entreprise russe
Grâce au travail de Plodorodie, une société de services
spécialement créée pour le marché des exploitations
porcines, le processus d’épandage de lisier de porc de la
région de Belgorod, dans le sud de la Russie, a connu une
véritable révolution. La cause de cette révolution : un parc
de quatre épandeurs Challenger Terra Gator 9205 et leur
rendement exceptionnel.
Le succès de Plodorodie est l’œuvre d’une femme
à l’obstination payante, Natalya Propenko et de ses
deux adjoints, Valery Kobrin et Alexander Surkov.
Natalya pris en charge la création de sa société de
A à Z, de la conception des bâtiments destinés à
abriter et à entretenir les Terra Gators et les citernes,
à l’embauche du personnel et à leur formation aux
nouveaux équipements en passant par le démarrage
des quatre stations de pompage et la signature des
contrats avec les exploitants agricoles de la région.
Bien que les sols soient particulièrement fertiles dans
la région, l’approvisionnement en eau pose souvent
problème et les champs sont généralement en pente.
Les techniques de protection des sols sont un facteur
clé dans l’agriculture moderne. Avant l’arrivée des
Terra Gators, les fermes transportaient le lisier dans des
réservoirs tractés de 20 ou 30 m3, déchargés ensuite
simplement à la surface des champs. Son mélange
dans le sol était ensuite assuré par un tracteur équipé
d’un pulvériseur. Mais cette méthode, en plus d’être
inefficace, présentait d’autres inconvénients : elle
favorisait le compactage du sol et pire encore, soulevait
les plaintes récurrentes des riverains en raison des
odeurs nauséabondes et tenaces dégagées.
Fin septembre 2007, l’impressionnant parc de
Terra Gator entrait en action. Les opérateurs
nouvellement recrutés se sont très vite familiarisés
avec ces mastodontes et leur ont même attribué
un surnom : « Крокодилами » (« crocodiles ») !
Le lisier est transporté des cuves aux champs sur
5 ou 7 km dans trois citernes automotrices, d’où
il est pompé puis transvasé dans les Terra Gators.
Ce processus, du chargement au déchargement en
passant par le transport, dure de 12 à 15 minutes.
Les Terra Gators 9205 fonctionnent avec deux équipes
et chaque machine injecte quelques 1 200 m3 de lisier
au cours des deux rotations. Le taux d’apport varie
entre 30 et 40 m3/ha. Un cultivateur fixé à l’arrière du
9205 favorise également la diffusion du lisier dans le
sol tout en préparant le semis. Trois tâches sont ainsi
réalisées en un seul passage.
L’an prochain, Plodorodie prévoit d’exploiter
67 cuves, chacune d’une capacité de 8 000 à
12 000 m3 de lisier liquide. Les fermes des environs
affichent également un intérêt croissant pour
l’épandage d’engrais via une technologie agricole
de précision, un autre domaine sur lequel Natalya
Propenko et son équipe vont travailler en étroite
collaboration avec Challenger.
t
20
Le Challenger Terra Gator 9205 NMS constitue le
fin du fin en matière d’efficacité, que ce soit pour
l’épandage d’engrais liquides ou solides. Seul
modèle à cinq roues disponible en Europe et plus
gros épandeur automoteur du marché, il propose
aux professionnels de l’agriculture avertis une
productivité exceptionnelle et des applications
d’une extrême précision.
Équipés du célèbre système de gestion des
nutriments (NMS), les modèles 9205 éliminent
tout gaspillage du précieux lisier organique et
garantissent le respect des taux d’apport en
tonnes par hectare spécifiés.
Cette machine de grande capacité est équipée d’un
moteur 425 ch (459 ch max.) Caterpillar C 13 ACERT
de 12,5 litres, de la transmission Powershift
Caterpillar TA22, à 16 vitesses de marche avant/3
vitesses de marche arrière, du système SuperLoad en
option (capable de charger une citerne de 20 m3 en
seulement 1,44 min.), d’un châssis d’essieu tandem
renforcé et d’une cabine luxueuse offrant au chauffeur le
maximum de confort et de commodité. Un compactage
minimal du sol est assuré grâce à ses larges pneus
1050/50 R32.
Le remplissage des Terra Gators depuis les citernes
est à la fois rapide et facile. t
L’une des cuves à lisier.
Cat®, Caterpillar® and Challenger® sont des marques déposées de Caterpillar Inc et sont utilisées sous licence par AGCO Corporation.
www.challenger-ag.com
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