Premier bilan du dispositif « Garantie Jeunes » en Lot-et
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Premier bilan du dispositif « Garantie Jeunes » en Lot-et
Parution : bimestriel / Éditeur : Département de Lot-et-Garonne / Public : Direction de la DGADS, présidents des équipes pluridisciplinaires et de la commission départementale, RSA, travailleurs médico-sociaux du Département de Lot-et-Garonne, services instructeurs du Département, prestataires conventionnés et de l’insertion par l’activité économique. / Tirage papier : 200 ex. Diffusion : interne, par mail et par courrier. le petit journal de l’insertion Revue bimestrielle éditée par le Conseil Départemental de Lot-et-Garonne [ n°42 ] juillet 2015 [ actua ] Premier bilan du dispositif « Garantie Jeunes » en Lot-et-Garonne Issue de la Conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale de décembre 2012, le projet « Garantie Jeunes » a trouvé sa légitimité dans le Plan pluriannuel contre la pauvreté adopté lors du comité interministériel de lutte contre les exclusions du 21 janvier 2013. L’objectif principal de la « Garantie Jeunes » est d’amener les jeunes en grande précarité à s’installer de façon autonome dans la vie active. Le département de Lot-et-Garonne a été retenu parmi les 10 sites pilotes en France pour expérimenter ce dispositif dont la mise en œuvre échelonnée a été confiée aux trois missions locales du département. Le public prioritairement éligible : > jeunes âgés de 18 à 25 ans révolus ; > être ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) ; > avoir la volonté et l’aptitude pour le travail ; > être en situation de grande précarité appréciée sur des éléments financiers (ressources inférieures au revenu garanti RSA), familiaux (décohabitants ou cohabitants sans soutien familial) et sociaux (décrocheurs scolaires, jeunes sous main de justice...). Des situations dérogatoires concernant des enfants mineurs de 16 ans, des jeunes non NEET ou dont les ressources dépassent le plafond mais porteurs d’une situation de risque de rupture peuvent être étudiées par la commission d’attribution. La Garantie Jeunes propose : > Une 1re expérience professionnelle avec la mise en œuvre d’un parcours dynamique associant diverses périodes de stages et d’immersion, périodes d’intérim, contrats temporaires… et de formation. Il s’agit de familiariser le jeune avec les règles de la vie en entreprise, de lui faciliter l’acquisition d’un socle de compétences utile à son employabilité afin de l’amener à se projeter dans une trajectoire professionnelle à court ou moyen terme. > Une approche globale des problématiques santé, logement, budget, relations familiales... > L’acquisition des compétences sociales et professionnelles fondamentales, ainsi que des savoirs de base (lecture, écriture, calcul, raisonnement logique et utilisation des NTIC). > Une garantie de ressources en appui de cet accompagnement par l’octroi d’une allocation forfaitaire mensuelle maximum de 452,21 € afin de stabiliser la situation financière du jeune et de le sensibiliser à la gestion du budget. Cette allocation est cumulable avec d’autres ressources d’activité ne dépassant pas 300 € net mensuel. Les trois principes innovants : > un dispositif contractuel conclu pour une durée de 1 an (renouvelable) entre le jeune et la mission locale reposant sur des engagements réciproques ; > un accompagnement individualisé et personnalisé intensif de 12 mois piloté par un conseiller référent ; > une allocation forfaitaire compatible avec les expériences professionnelles Quelques données chiffrées au 30 / 04 / 2015 : > Le dispositif a accueilli 451 jeunes depuis sa mise en place répartis comme suit : - Mission locale Moyenne Garonne : 185 - Mission locale Pays Villeneuvois : 119 - Mission Locale de l’Agenais Albret et confluent : 147 > Parmi les jeunes actuellement en cours de suivi : - 52 sont en phase intensive - 6 sont entrés en formation - 20 sont en stage en milieu professionnel - 9 sont en service civique - 64 sont en contrats de type EA, CDD, CDI, missions d’intérim, emplois saisonniers, contrats en alternance… > À ce jour on compte 147 sorties du dispositif parmi lesquelles 11 abandons et 30 radiations. Les premiers résultats sont positifs : mises en situation professionnelle nombreuses, bon maintien des jeunes dans le dispositif et évolution très significative des situations. Cependant, le dispositif n’est pas à son utilisation optimale en ce qui concerne le repérage et l’orientation des jeunes. On peut noter un assez faible nombre d’orientations extérieures aux missions locales. Il est important de rappeler que tout acteur au contact des jeunes ciblés peut orienter vers la Garantie Jeunes. Un jeune est éligible, que faut-il faire ? Prendre contact avec la mission locale : > Mission locale Moyenne Garonne Tél. : 0553644788 > Mission locale Pays Villeneuvois Tél. : 05 53 40 06 02 > Mission Locale de l’Agenais Albret et Confluent Tél. : 05 53 47 23 32 Les jeunes bénéficiaires RSA ne sont pas éligibles à la GJ. Les « ayants droit » de bénéficiaires RSA sont éligibles, l’entrée en GJ n’impacte pas le montant RSA des parents. sommaire 1 actua Premier bilan du dispositif « Garantie jeunes » en Lot-et-Garonne / 2 zoom La garde d’enfants : les différents modes de garde et les aides existantes / Le complément de libre choix du mode de garde versé par la Caf ou la MSA / 3 Savoir + le service de prévention specialisée / actua Retour sur la 5e Journée de la Solidarité et de l’emploi à Boé / @ vous de parler [ zoom ] La garde d’enfants : les différents modes de garde et les aides existantes I / Les différents modes de garde l e p e t i t j o u r n a l d e l’ i n s e r t i o n Les solutions de garde permanente 2 Les structures d’accueil collectif : > Les crèches collectives : horaires stricts (de 10 à 12 heures d’accueil par jour), de 0,38 € à 2,90 € de l’heure. > Les crèches parentales : horaires plus souples, prix adapté aux revenus des parents et qui varie en fonction du degré de participation des parents à l’activité de la crèche. > Les crèches familiales : horaires souvent rigides, de 0,32 € et 2,42 € de l’heure. Il s’agit d’un accueil au domicile d’assistantes maternelles agréées employées par la crèche. > Les crèches d’entreprises : les horaires sont adaptés au temps de travail et les prix aux revenus des parents. > Les micro-crèches : les horaires sont adaptés à ceux du travail des parents avec une amplitude des horaires d’ouverture. Elles ont une petite capacité d’accueil (maximum 10 enfants simultanément). > Les Maisons d’assistantes maternelles (Mam) : accueil dans un lieu collectif géré par des assistantes maternelles agréées (4 agréments maximum par assistante maternelle), amplitudes horaires larges. > Les jardins d’enfants : gérés par des éducatrices de jeunes enfants, ils accueillent des enfants âgés de 2 à 6 ans. L’amplitude horaire peut aller jusqu’à 12 heures de garde. Les tarifs de ces différents modes d’accueil sont définis en fonction des revenus des parents et du nombre d’enfant à charge. Ils sont basés sur un barème national fixé par la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf). La garde à domicile > La garde simple ou partagée : Il s’agit d’employer, soit de façon directe, soit par le biais d’un organisme mandataire ou prestataire, une personne qui intervient au domicile des parents pour s’occuper des enfants. En garde partagée, l’employé intervient auprès de différents parents employeurs (certaines charges sont donc réparties). Les horaires sont souples et généralement adaptables aux contraintes des parents. > Chez une assistante maternelle agréée (agrément délivré par le Conseil départemental) : les horaires sont souples et peuvent s’adapter aux besoins des parents. Le coût tient compte du tarif horaire (minimum 7,34 € de l’heure au 1 er janvier 2015) auquel s’ajoute une partie des cotisations sociales, des indemnités d’entretien (pour les matériels de puériculture, de jeux, d’activités destinés à l’enfant et les frais généraux du logemen : eau, électricité), il peut y avoir des frais de repas (si le repas de l’enfant n’est pas fourni). Les solutions de garde temporaire, de dépannage ou d’urgence > La halte garderie : cette structure prévoit l’accueil d’enfants âgés de 2 mois à 6 ans dont les parents travaillent, y compris en mission intérimaire ou à temps partiel. Il convient cependant, de réserver la place. Les horaires sont stricts et le coût horaire varie selon les ressources du foyer. > Les centres de loisirs : ils accueillent les enfants âgés de 3 à 14 ans, en priorité, ceux dont les parents travaillent (quel que soit le contrat). Il est nécessaire de réserver la place la veille et les horaires sont stricts. Le coût journalier varie selon les ressources du foyer (le repas est compris). En l’absence de place, notamment durant les congés scolaires, il est possible d’avoir accès aux centres de loisirs des communes environnantes. > SOS Garde d’enfants au domicile : ce mode de garde est accessible aux intérimaires même pour des gardes à horaires atypiques, 7 jours sur 7 y compris la nuit. Le coût est de 1 € de l’heure environ grâce à la subvention du Fonds d’action sociale du travail temporaire. Les solutions de garde périscolaire > La garderie : elle accueille généralement les enfants de 7 h 30 à 8 h 40 et de 16 h à 18 h 30. Les tarifs varient selon les communes et les revenus du foyer. Ils ouvrent droit à la réduction d’impôt. > Le baby-sitting : les horaires sont adaptés aux horaires de travail des parents. Le coût horaire se négocie de gré à gré. Possibilité d’utiliser les chèques emploi service. II / Les aides au financement de la garde d’enfants Les aides de la Caf Il s’agit du « complément de libre choix du mode de garde ». Il peut être sollicité pour la garde d’un ou plusieurs enfants de moins de 6 ans, dans le cadre d’une garde à domicile (garde simple ou partagée, assistante maternelle agréée), ou si l’enfant est confié à une association, ou une structure habilitée ou encore une micro crèche. Le ménage ou la personne seule doit exercer une activité professionnelle ou être inscrite comme demandeur d’emploi ou être bénéficiaire du RSA avec un contrat d’engagement réciproque en cours de validité, ou encore être titulaire de l’AAH. Le coût ne doit pas être supérieur à 48,05 € jour /enfant gardé. Pour les structures habilitées, l’enfant doit être gardé au moins 16h dans le mois. L’aide de la Caf est double : > prise en charge partielle de la dépense, l’aide varie selon les ressources du foyer et l’âge de l’enfant > prise en charge des cotisations sociales totale ou partielle, selon qu’il s’agisse d’une garde à domicile ou à l’extérieur Le crédit d’impôt Un crédit d’impôt peut être accordé pour les frais de garde d’enfants ou petits enfants à charge âgés de moins de 6 ans, en cas de garde à l’extérieur du domicile par une assistante maternelle agréée ou un établissement d’accueil des enfants de moins de 6 ans (crèche, halte garderie, garderie scolaire, centre de loisirs, etc.) ou en cas d’emploi d’un salarié à domicile pour la garde d’enfant. Il est égal à 50 % des sommes réellement versées (sommes plafonnées). Attention, les aides perçues pour la garde d’enfants (Caf, MSA, aides versées par l’employeur…) doivent être déduites. L’Agepi : l’Aide à la garde d’enfant(s) pour les prents iolés Cette aide s’adresse au demandeur d’emploi, indemnisé ou non, élevant seul un ou plusieurs enfants âgés de moins de 10 ans dont il a la charge et la garde, et qui reprend un emploi ou qui entre en formation. La demande doit être déposée auprès de l’agence Pôle Emploi du demandeur au plus tard dans le mois qui suit la reprise d’emploi ou l’entrée en formation. Cette aide varie en fonction du temps de travail et du nombre d’enfants concernés (forfait entre 170 et 520 €) Cette aide a vocation à prendre en charge une partie des frais de garde générés par la reprise d’emploi ou l’entrée en formation. Elle ne peut être accordée qu’une seule fois pendant une période de 12 mois à partir de la reprise d’activité (emploi ou formation). L’aide du BDI (Budget départemental d’Insertion de Lot-et-Garonne) pour la garde d’enfants de moins de 13 ans Elle s’adresse à tout bénéficiaire du RSA socle, allocataire et ayant droit, orienté vers un accompagnement social et suivant une formation ou participant à une ou plusieurs actions du PDI (Programme départemental III / Les structures d’accueil spécifiques : contacts et sites utiles Afin de connaître les solutions de garde existantes sur un secteur géographique, consulter le site édité par la Cnaf : http:// mon-enfant.fr, Ce site indique pour chaque territoire : > les différentes structures d’accueil permanentes ou occasionnelles : crèches, halte garderie, micro crèches,… > les Ram (Relais d’assistantes maternelles), lieu de soutien à la professionnalisation des assistantes maternelles et d’information pour les parents. > les maisons d’assistantes maternelles > les centres de loisirs > les lieux d’accueil parents-enfants Il est également possible d’obtenir des renseignements auprès de la mairie de sa commune pour connaître les structures d’accueil collectifs. Pour obtenir la liste des assistantes maternelles agréées par commune, contacter les Ram ou les services santé et de PMI (Protection Maternelle et Infantile) des différents CMS du Département. De plus, depuis peu, l’association Solincité propose une solution de garde à domicile (enfants jusqu’à 12 ans) pour les parents en insertion professionnelle : démarches de recherche d’emploi (demandeurs d’emploi ou bénéficiaire du RSA), entrée en formation, reprise d’une activité professionnelle (CDD, CDI ou intérimaires), stages. Les objectifs de cette action sont doubles : > proposer une solution de garde à domicile, assurée par une TISF (Technicienne en intervention sociale et familiale) ou une personne titulaire d’un CAP Petite Enfance, avec une amplitude horaire de 6h30 à 22 h 30 (pas de garde le week-end) ; > aider les parents à trouver un mode de garde permanent. Dans le cadre de cette action, une solution de garde pourra être proposée pour 150 h maximum sur 6 mois, renouvelable une fois. Cette action expérimentée, dans un premier temps, sur le Marmandais a été étendue à tout le département depuis janvier 2015. L’orientation vers ce dispositif doit être préalablement évaluée et validée par un travailleur social qui transmet la fiche de prescription. Le complément de libre choix du mode de garde versé par la Caf ou la MSA Plafonds de revenus 2013 (en vigueur du 1er janvier au 31 décembre 2015) Enfant(s) à charge Revenus Inférieurs à Ne dépassant pas Supérieurs à 1 enfant 20 427 € * 45 393 € * 45 393 € * 2 enfants 23 326 € * 51 836 € * 51 836 € * 3 enfants 26 226 € * 58 279 € * 58 279 € * au delà de 3 enfants + 2 899 € + 6 443 € + 6 443 € Ce montant est majoré de 40 % si la personne élève seule un ou plusieurs enfants. En cas d’emploi direct d’une assistante maternelle ou d’une garde d’enfant à domicile Montants mensuels maximums de la prise en charge en fonction des plafonds de revenus (du 1er avril 2014 au 31 mars 2015) Âge de l'enfant - de 3 ans 460,93 € 290,65 € 174,37 € de 3 ans à 6 ans 230,47 € 145,34 € 87,19 € En cas de recours à une association, entreprise ou micro-crèche Montants mensuels maximums de la prise en charge en fonction des plafonds de revenus (du 1er avril 2014 au 31 mars 2015) Âge de l'enfant Quand l'association ou l'entreprise emploie une assistante maternelle - de 3 ans 697,50 € 581,25 € 465,01 € de 3 ans à 6 ans 348,75 € 290,63 € 232,51 € Âge de l'enfant Quand l'association ou l'entreprise emploie une garde à domicile ou en cas de micro-crèche - de 3 ans 842,84 € 726,55 € 610,32 € de 3 ans à 6 ans 421,43 € 363,28 € 305,16 € Un minimum de 15 % de la dépense restera à charge de la famille. Cas de réduction ou de majoration des montants de la prise en charge > Ces montants sont divisés par deux si la famille bénéficie du complément de libre choix d’activité versé pour un temps partiel de 50 % ou moins ; > Sous certaines conditions, ces montants peuvent être majorés de - 10 % si l’enfant est gardé la nuit de 22 h à 6 h, le dimanche ou les jours fériés; - 30 % si la personne ou son conjoint est bénéficiaire de l’allocation d’adulte handicapé. Cette majoration s’applique depuis le 1er juin 2012. À noter, ces deux majorations sont cumulables. À réception de la demande de complément de libre choix du mode de garde, la Caf ou la Msa déclare l’emploi du salarié au centre Pajemploi. Chaque mois la famille doit déclarer la rémunération du salarié sur le site www.pajemploi.urssaf.fr. Le centre Pajemploi calcule les cotisations prises en charge par la Caf ou la Msa et indique la part éventuellement restant à charge. Il adresse au salarié l’attestation d’emploi, qui vaut bulletin de salaire. La prise en charge des cotisations sociales par la Caf et la Msa : > 100 % pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée ; > 50 % pour l’emploi d’une garde à domicile dans la limite mensuelle de 445 € pour les enfants de moins de 3 ans et de 223 euros pour les enfants de 3 à 6 ans. l e p e t i t j o u r n a l d e l’ i n s e r t i o n d’Insertion) inscrites dans leur CER (Contrat d’engagements réciproques). Le BDI peut participer aux frais de garde dans la limite de 3 mois consécutifs ou à hauteur de 65 jours maximum par an. 3 [ savoir+ ] Le service de prévention specialisée La loi du 6 janvier 1986 a transféré aux Départements les compétences de l’Aide sociale à l’enfance dont la prévention spécialisée. En 2014, 2200 jeunes ont été reçus dans les différentes permanences départementales par les éducateurs du service de prévention spécialisée. Le public et les territoires d’intervention des jeunes en rupture avec leur milieu, marginalisés ou en risque de le devenir. La prévention spécialisée est encadrée par 5 principes intangibles qui fondent sa spécificité : > l’absence de mandat nominatif ; > la garantie de l’anonymat ; > la libre adhésion du jeune ; > la non institutionnalisation des pratiques ; > le travail en équipe et en partenariat. Les types d’intervention Ce service s’adresse aux jeunes de 13 à 21 ans, il est mandaté pour intervenir sur des zones ciblées d’habitat social : > Montanou, Tapie, Paganel, Rodrigues, Barleté, centre ville d’Agen et commune du Passage ; > Villeneuve-sur-Lot ; > commune de Sainte-Livrade. Les grands principes d’intervention Les éducateurs de prévention vont à la rencontre des jeunes dans leurs lieux de vie et de regroupements, principalement dans la rue. Ils sont de ce fait régulièrement appelés « éducateurs de rue ». Leur rôle consiste à établir un lien de confiance facilitant l’accompagnement vers une insertion scolaire, sociale et professionnelle. Leur intervention vise à favoriser un meilleur développement individuel des jeunes et à travailler sur leur capacité à se projeter. Elle vise aussi à permettre la reconstruction des liens sociaux, une meilleure insertion Les éducateurs assurent un travail de rue y compris en soirée, un accueil régulier dans leurs locaux et une présence sociale sur les territoires au plus près des partenaires. Ils peuvent assurer des accompagnements de type : > individuel en s’appuyant sur les problématiques des jeunes de façon à réaliser avec eux, et si besoin leur famille, des démarches concrètes visant plus largement à travailler leur projet de vie ; > collectif en construisant avec eux des activités d’animation socio éducatives : sportives, culturelles, artistiques.., des sorties et des séjours. Les équipes de prévention 11 éducateurs spécialisés interviennent en Agenais et en Villeneuvois sur les zones précitées. Chaque équipe bénéficie d’un temps de psychologue pour les jeunes et pour l’analyse clinique des situations ainsi que d’un temps de secrétariat et comptabilité. Les données chiffrées de 2014 > 951 accompagnements ont été effectués sur l’ensemble du département parmi lesquels 322 en partenariat ; > Les principales problématiques repérées sont liées à l’inclusion sociale 241 accompagnements, la scolarité 194, l’emploi 161, la médiation familiale 133, la délinquance 48, les urgences sociales 45, la santé 82, les démarches administratives 67 ; > 621 jeunes ont été accompagnés dont 200 à Agen, 266 à Villeneuve-sur-Lot, 101 à Fumel et 54 à Sainte-Livrade. > ils ont concerné 412 garçons et 209 filles. Contacts Responsable : Yannick Capot AGEN > 6 rue Lagrille - Tél. 05 53 66 49 83 [email protected] VILLENEUVE-sur-lot > 6 avenue Ernest Lafont Tél. : 05 53 40 06 27 [email protected] Du mardi au samedi à Sainte-Livrade-surLot à partir de 10h À compter de juillet 2015, à la suite d’une réorganisation générale, les associations issues de l’ASPP* redeviendront « Sauve-garde » organisée en 3 pôles : • enfance/famille • adultes en difficultés sociales • adultes handicapés. * Association de santé et de promotion de la personne [ actua ] l e p e t i t j o u r n a l d e l’ i n s e r t i o n Retour sur la 5e Journée de la Solidarité et de l’emploi à Boé 4 La manifestation s’est déroulée ce mercredi 20 mai à l’Espace culturel François-Mitterrand de Boé. Plus de 35 structures partenariales de l’action sociale et de l’accompagnement vers l’emploi se sont mobilisées pour cette journée, à l’initiative de la Ville de Boé. Les différents stands ont permis d’apporter l’information à un large public. Plusieurs thématiques étaient abordées : formation professionnelle, conseils sur l’emploi, action sociale et logement, insertion par l’activité économique, emploi et handicap. @ vous de parler Parallèlement, au cours de cette journée, ont eu lieu sur le même site des réunions d’informations collectives pour les demandeurs d’emploi et bénéficiaires du rsa convoqués par le Pôle emploi et le Département. Ainsi, 22 personnes, nouvellement bénéficiaires du rsa sur les secteurs des CMS de Agen-Tapie et Agen-Montanou ont accédé à une information ciblée sur le dispositif rsa et sur les droits et devoirs liés au versement de l’allocation. Elles ont ainsi pu, à l’issue de l’information collective, se rendre sur les différents stands de la manifestation. Journée très satisfaisante pour le public qui a pu trouver en un même lieu tous les renseignements sur le thème de l’insertion, la formation et l’emploi, et pour les structures qui ont pu se rencontrer, échanger et ainsi apporter de la valeur ajoutée à leur partenariat. Cette rubrique d’expression est ouverte à tous. N’hésitez pas à faire partager réflexions, idées, suggestions, témoignages... Contact : [email protected] Sylvie Peyronie, assistante sociale Apa (Allocation personnalisée d’autonomie) au Centre médico-social de Fumel nous envoie le message suivant : « Je suis Assistante de service social au service Apa et je lis régulièrement le Petit Journal. Je trouve les articles du mois de mai (n°41) fort intéressants, entre les métiers liés à la personne, le CDAD, les centres de planification… C’est super de communiquer sur tous ces sujets, et les autres bien sûr. » comité de rédaction Maryse Andrieux, Marie-France Boutira, Marion Clavier, Julie Dugoujon, Marie-Christine Guiraudie, Gaëlle Masip, Isabelle Sans, Pascale Scoffoni. En Lot-et-Garonne, ce service a été crée en 1971, antérieurement à cette loi de décentralisation, et confié à l’association Juvenys. La prévention spécialisée remplit une « mission de service public ». Le financement de ce service est assuré à hauteur de 87 % par le Département et 13 % par les communes concernées.