PROJET : Création d`une unité de soins dentaires mobile
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PROJET : Création d`une unité de soins dentaires mobile
Etudiants en chirurgie dentaire de l’université Paul Sabatier à Toulouse PROJET : Création d’une unité de soins dentaires mobile - CAMEROUN 20111 Présentation de l’association La dent du bonheur Origines de l’association L’association « La dent du bonheur » a vu le jour en décembre 2009. Elle a été créée par des étudiants en chirurgie dentaire à l’université de Toulouse Sabatier, tous désireux de partager une expérience humanitaire dans le cadre d’une association. Conscients du problème de santé publique que représentent les maladies bucco-dentaires à travers le monde, nous avons décidé d’agir à notre échelle au niveau national et international en menant à bien des projets de prévention buccodentaire et à terme de soins auprès de populations défavorisées. Objectifs de l’association L’objet social de l’association est défini par différents pôles d’activité : • Action en France : -Prévention : sensibilisation aux questions relatives à l’hygiène buccodentaire et sanitaire auprès de jeunes (collèges, écoles primaires, maternelles…) -Orientation : informer les lycéens et collégiens des modalités de poursuites d’étude en médecine ou dentaire, en partenariat avec d’autres associations, dans le but de créer des liens entre jeunes et professionnels. • Action à l’étranger : -Prévention : sensibilisation aux questions relatives à l’hygiène buccodentaire et sanitaire auprès de populations concernées. -Formation : établir des liens entre la France et les structures d’accueil à l’étranger (échange inter universitaire, stage, collaboration…) dans le but d’acquérir une expérience professionnelle et à terme former des praticiens sur place. -Soins : suite à l’acquisition des diplômes respectifs, il s’agira d’offrir des soins humanitaires aux populations locales. 2 Les membres du bureau -Présidente : Bigorgne Marion, étudiante en 5ème année de chirurgie dentaire et inscrite en parallèle à un Master 1 professionnel de Santé publique, à la date de la création de l’association. -Vice-présidentes : Cécile Perez et Anaïs Beduz, étudiantes en 5ème année de chirurgie dentaire à la date de la création de l’association. -Trésorière : Emelyne Chonville, étudiante en 5ème année de chirurgie dentaire à la date de la création de l’association. -Secrétaire : Benjamin Perez, étudiant en 3ème année à l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel de Toulouse, à la date de la création de l’association. Coordonnées de L’association Responsable : Bigorgne Marion Siège social : 24 rue de la Bourse 31000 Toulouse Téléphone : 06.50.23.55.72 Email : [email protected] Site internet : www.ladentdubonheur.com 3 Les maladies bucco-dentaires, Un problème de santé publique. Situation bucco-dentaire dans le monde L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que les maladies bucco-dentaires telles que la carie dentaire, les parodontoses et les cancers de la cavité buccale et du pharynx posaient un problème de santé partout dans le monde, dans les pays industrialisés comme, de plus en plus, dans les pays en développement, surtout dans les communautés les plus pauvres. Dans les pays développés, on pourrait croire que la carie dentaire ne pose plus problème, alors qu'elle touche en fait 60 à 90 % des enfants d'âge scolaire et la grande majorité des adultes. Ces derniers son aussi très souvent atteints de maladies touchant les gencives (gingivite, parodontite) qui sont responsables de la perte des dents. Sur le plan international, le secteur dentaire est souvent considéré comme mineur et peu important par rapport aux nombreuses priorités de santé auxquelles doivent faire face les plus démunis. Cependant, le manque d’accès aux soins dentaires dans le monde représente une triste réalité. Aujourd’hui, la majorité de la population dans plus de 150 pays n’a pas accès aux soins dentaires. Dans ces pays, les systèmes des soins sont calqués sur le modèle occidental. Les gouvernements et la majorité des gens renoncent à ce type de soins, compte tenu du coût élevé de cette technologie qui ne répond pas aux demandes des populations défavorisées en zone rurale et urbaine. De fait, en Afrique, le nombre de dentistes par habitant est d'environ 1 pour 150 000 contre 1 pour 2000 dans la plupart des pays industrialisés. 4 Importance de la prévention bucco-dentaire Face à l’importance de cette pandémie que représente la carie dentaire, la prévention buccodentaire à l’échelle nationale et internationale, parait donc primordiale. C’est pourquoi, en tant que futurs praticiens, nous avons décidé d’agir à notre échelle en participant à des projets de prévention et de soins bucco-dentaires auprès de personnes démunies. Il s’agira de sensibiliser les personnes aux questions relatives à l’hygiène buccodentaire et sanitaire, en faisant la promotion d’une alimentation saine (diminuer la consommation de sucre), et de l’utilisation de fluor permettant la réduction de la carie (seulement 20% de la population mondiale bénéficie d’un apport de fluor à un niveau approprié.) Il faudra aussi enseigner les techniques de brossage et d’hygiène buccale, et informer sur les facteurs de risques néfastes au niveau bucco-dentaire tel que le tabac. Il faudra insister sur le dépistage et le diagnostic précoce de la carie dentaire, mais aussi des tumeurs et stades précancéreux. A l’international, il s’agira aussi de former du personnel compétent sur place, de façon à ce qu’il puisse être autonome et ainsi permettre à terme l’accès au soin à une plus grande partie de la population de façon durable. 5 Contexte sanitaire du Cameroun Situé en Afrique Centrale, le Cameroun est à cheval sur l'Afrique Equatoriale au sud et l'Afrique Tropicale au nord. Il s'étend sur une superficie de 475 442 Km2. Sa population est estimée à environ 18 millions d'habitants (2009) dont 46% ont moins de 15 ans. Sur le plan administratif, le pays est divisé en dix provinces, chacune d'elle comptant entre quatre et dix départements. Sa capitale est Yaoundé. Il y a deux langues officielles, le français et l'anglais, mais il existe plus de 200 langues autochtones. Situation sanitaire : La santé ainsi que le développement humain au Cameroun sont encore très bas. D'après l'OMS, il y aurait un médecin pour 10 400 habitants au Cameroun. Selon le Rapport mondial sur le développement humain 2007-2008, le pays est classé au 144è rang sur les 177 classés avec un indice de développement humain (IDH) à 0,532, et un PIB par habitant de 2299 USD en 2005. On remarque aussi une répartition inégale des services médicaux dans le pays, et ce sont les zones enclavées du Grand Nord et de l'Est du pays qui en pâtissent le plus. Environ un Camerounais sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté. L'espérance de vie est de 50 ans environ. Les principales causes de décès sont les maladies infectieuses, essentiellement le paludisme et la malnutrition. Le paludisme constitue la première cause de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes en particulier. La malnutrition augmente régulièrement d'année en année et affecte la santé des enfants de moins de 5 ans et des femmes. En effet, seulement 60% de la population aurait accès à une source d'eau potable. De plus, en 2008, on estime le nombre de personnes vivant avec le VIH à 543 294, dont plus de 45 000 enfants. 6 Les populations les plus pauvres sont généralement exclues des soins à cause de leur coût élevé et de l'inaccessibilité géographique des lieux de consultation en milieu rural. Cependant, de nombreux efforts ont été fournis depuis plusieurs années pour diminuer la pauvreté et garantir un accès équitable aux soins médicaux. Santé bucco-dentaire : De manière générale, la prévalence de la carie en Afrique reste très élevée. Les programmes d'éducation de santé bucco-dentaire sont rares et souvent non intégrés aux soins de santé primaires et la fluoration à grande échelle est pratiquement inexistante. De plus, la quantité de personnel qualifié en soins dentaires est insuffisante. Au Cameroun, comme certainement dans beaucoup d’autres pays africains, la prévalence de la carie dentaire chez les enfants a tendance à augmenter. En effet, les habitudes alimentaires ont évolué, essentiellement dans les zones en voie de transition socio-économique. Cela aboutit à l'adoption d'un régime plus riche en glucides favorisant l'apparition de caries dentaires alors que les mesures d'hygiène bucco-dentaires n'ont pas évolué de façon adéquate. Les programmes d’éducation à la santé buccodentaire, cependant, sont rares et ne constituent pas jusqu’à présent une priorité en matière de santé. A Mfou, par exemple, 70% des enfants entre 4 et 18 ans sont touchés par la carie dentaire. Les besoins en soins dans la population adulte sont également importants. Il arrive que des personnes meurent suite à une infection d’origine dentaire, faute de ne pas avoir consulté à temps ou de ne pas avoir reçu des soins adéquats. La médecine traditionnelle est encore bien ancrée et bien des personnes sont convaincues que la carie dentaire est due à la présence d’un ver qui ronge la dent. En ce qui concerne la prévention, il n'y a pas de programme national visant les enfants en général. Les seules initiatives ayant vu le jour proviennent des ONG et des milieux religieux. Le nombre de médecins-dentistes dans le pays reste également insuffisant pour couvrir les besoins en soin. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, on comptait 120 dentistes dans ce pays en 2000, soit environ un dentiste pour 120 000 habitants. De plus, comme dans la plupart des pays d'Afrique Noire, les services assurant les soins curatifs sont concentrés dans les villes, privilégiant les citadins au détriment des habitants des zones suburbaines et rurales. Les conditions socio-économiques défavorables n'autorisent pas une grande partie de la population à venir consulter régulièrement mais la poussent à le faire uniquement en cas de nécessité absolue. 7 Bilan de la première mission de l’association La mission réalisée au Cameroun du 14 juillet au 6 août par l’association humanitaire La dent du bonheur consistait en une campagne de prévention bucco-dentaire, de dépistage des caries et également en la réalisation d’un documentaire. Il s’agissait de la première mission organisée par l’association. Elle avait pour population cible les enfants des centres, écoles et orphelinats du Cameroun. La mission s’est déroulée dans de bonnes conditions. Dans le cadre de cette action humanitaire, des journées de prévention des maladies buccodentaires ont étés effectuées dans différentes structures des villes de Mbalmayo, Yaoundé, Bafoussam et Douala et villages de Kouma et Obala. Le programme de ces journées de prévention reposaient sur : un enseignement théorique sur les thèmes de la dent, une mise en pratique organisée grâce à des ateliers ludiques et interactifs et un dépistage de caries dentaires. Nous avons élaboré trois méthodologies différentes en fonction des niveaux de compréhension. Nous avons eu plaisir à travailler avec tous les enfants, car chaque tranche d’âge nous a apporté une satisfaction différente et nous a permis d’enrichir et de perfectionner notre message de prévention. Les résultats des dépistages ont été communiqués aux responsables des structures pour une prise en charge des enfants. A chaque étape, nous avons été épaulés par les responsables et les éducateurs pour la prise en charge des enfants et eux aussi ont pu bénéficier de nos enseignements, de manière à continuer à faire passer le message afin que notre action soit pérenne. 8 Les apports de la première mission Durant l’été 2010, du 14 juillet au 6 août, nous avons effectué la première mission de l’association. Il s’agissait d’une mission de prévention bucco-dentaire dans les écoles, centre et orphelinats du Cameroun. Nous avons pu établir des liens solides avec les structures qui nous ont accueillis. Nous avons été très bien reçus par l’ensemble des responsables des structures, qui ont montré un grand intérêt pour la mission. Ils ont été interpellés par le fait que des jeunes étudiants s’engagent et s’impliquent dans des actions humanitaires. Par leur enthousiasme, ils ont encore multiplié nos motivations et notre volonté d’engagement. Ils ont été très attentifs à notre discours et se sont engagés à perpétuer notre objectif de prévention en continuant à diffuser le message aux enfants et à nous aider dans les prochaines actions. Les autorités politiques auxquelles nous avons fait appel, de même engagées et préoccupées par la problématique des maladies bucco-dentaires, nous ont soutenu et donné les moyens d’effectuer notre action grâce à la prise en charge de certains frais et la mise en relation avec d’autres structures. Par ailleurs, elles ont exprimé le souhait d'obtenir de notre part des partenaires afin de les aider dans leurs actions auprès des enfants. Elles se sont engagées à participer et à suivre activement la continuité de notre projet. Cette première mission nous également servi de repérage pour les prochaines et nous avons pu perfectionner l’élaboration de notre projet final au Cameroun. Cela nous a permis de mettre en évidence les failles dans l’organisation de notre projet afin de progresser et ainsi d’améliorer notre message de prévention. Nous avons pu comprendre la réalité sur le terrain, ce qui nous permettra d’agir au mieux et de répondre aux demandes réelles des populations. Le documentaire réalisé au cours de la mission nous à aider à murir notre réflexion, en nous apportant une vision extérieure et a donc contribué à effectuer le bilan de la mission. Ce film représente un outil qui va permettre de motiver les étudiants à s’investir dans des projets humanitaires, en espérant susciter leur intérêt pour les actions menées par La Dent du Bonheur. Il constitue également un retour concret pour nos sponsors qui vont pouvoir visualiser l’activité réelle sur le terrain. 9 Le nouveau projet de l’association La prochaine mission de l’association au Cameroun se déroulera durant l’été 2011. Il s’agira tout d’abord de poursuivre la prévention bucco-dentaire qui nous apparait indispensable. Nous continuerons les campagnes de prévention et de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire axées sur les mesures hygiéno-diététiques et les techniques de brossage favorisant la pérennité de l’ensemble de la cavité buccale. Nous organiserons à nouveau des distributions de brosses à dents et dentifrices aux populations ciblées (orphelinats, écoles, dispensaires). Nous envisageons également de dispenser des soins. Nous avons réfléchi longuement aux différentes possibilités pour prodiguer des soins dentaires dans ce pays et une solution nous est apparue comme la meilleure. Cette solution est de créer une sorte de fauteuil mobile itinérant qui pourra se déplacer luimême vers les populations visées. Nous avons fait ce choix, tout d’abord parce que les structures avec lesquelles nous avons établi des contacts solides se trouvent dans plusieurs régions du Cameroun. En effet, nous envisageons mal la possibilité de privilégier un centre parmi les autres en s’installant près de celui-ci dans une structure fixe. Il nous paraitrait de même inconcevable de créer de la concurrence avec les cabinets dentaires existants dans la ville où nous aurions décidé de nous installer. 10 En nous installant dans une structure fixe, nous aurions du mal à limiter l’action à notre population cible. Nous nous verrions dans l’obligation morale de prodiguer des soins gratuits à l’ensemble des personnes qui en auraient besoin, et ceci n’apparait absolument pas gérable pour l’association et causerait par ailleurs de gros problèmes de concurrence avec nos confrères. C’est pourquoi nous avons opté pour la création d’un fauteuil itinérant, c'est-à-dire l’installation d’un cabinet dentaire dans une camionnette avec le strict nécessaire pour réaliser des soins d’urgence et de restauration dentaire. Dans un premier temps, nous prodiguerons des soins gratuits dans les structures avec lesquelles nous avons déjà pris contact lors de la dernière mission. Le fauteuil mobile se déplacera donc dans ces structures d’accueil. Nous commencerons par prendre en charge les enfants dont l’état bucco-dentaire est le plus alarmant. A long terme, nous souhaiterions que les enfants puissent être suivis de manière régulière, grâce à des missions annuelles (peut-être plus fréquentes par la suite). Ce n’est qu’une fois cet objectif atteint que nous envisagerons éventuellement plus tard, d’élargir notre champ d’action. La prévention restera tout de même un point primordial de notre action. Nous continuerons à sensibiliser les populations à l’hygiène bucco-dentaire car nous considérons que c’est en agissant en amont que nous pouvons éviter la maladie et donc avoir une action la plus efficace possible. Nous espérons acquérir rapidement tout le dispositif nécessaire à la réalisation du fauteuil itinérant afin de pouvoir l’envoyer dans les temps au Cameroun et réaliser dès cet été des actions de soin. 11 Logistique pour la mise en œuvre du projet Pour mettre en place notre projet, nous envisageons d’effectuer les démarches suivantes : • Diffusion du projet : -Organisation de plusieurs réunions d’information afin de recruter et motiver d’autres étudiants à participer au projet -Diffusion du film dans les universités -Création des DVD et envoi à nos partenaires afin de leur donner un aperçu de nos actions • Récolte de fonds : - Vente de gâteaux - Vente de Tee-shirts de l’association - Vente de DVD du documentaire réalisé sur l’association - Recherche de partenaires auprès des laboratoires - Demandes de subventions - Fabrication et dépôt de « boites à dons » chez les dentistes • Récolte de matériel : -Demande auprès des laboratoires pharmaceutiques pour des dons de médicaments : antalgiques, anti-inflammatoires, antibiotiques… -Demande auprès des laboratoires dentaires pour des dons de matériels dentaires : Matériel stérilisable : autoclave, instrumentation rotative et manuelle, matériel d’endodontie, de restauration, de chirurgie, ultrasons, vibreur à amalgame/CVI, porte-aiguille… Matériel consommable : amalgame, CVI, composite, mordançage, adhésif, carpule d’anesthésie, IRM, cavit, cônes de guta, pointes de papier, hydroxyde de calcium, pâte à canaux, pulpéryl, eugénol, bétadine, alcool, dakin, cotons, compresses, masques, gants, matériel de désinfection, solution hydroalcoolique… Matériel de prévention : kits de brosses à dents et dentifrices • Réalisation du projet de soins -Achat du camion : Caractéristiques requises : conductible permis B, 4X4, volume suffisant pour intégrer le fauteuil, hauteur 2 mètres, aménagement possible avec arrivée d’eau et électricité. -Installation et réalisation du fauteuil -Mode d’exportation vers le Cameroun du fauteuil mobile dentaire et du matériel de soins -Exonération des droits de douanes 12 Constitution de l’équipe du projet • Les intervenants français: Les 5 fondateurs de l’association La dent du Bonheur et ainsi que les membres actifs ayant rejoint le projet. • Les intervenants au Cameroun: Partenaires locaux : M. Robert Ndaffeut Maire de Bonabéri Douala et prometteur du CENSEFORD M. Dieudonné Zang Mba Obelé Maire de Mbalmayo Mgr Adalbert Ndzana évêque de Mbalmayo M. Alphonse Mekolo directeur du Village d’Enfants SOS Mbalmayo Sœur Brigitte Mewoulou fondatrice du Centre d’Accueil de l’Espoir M. Alain Grégoire Béké directeur de l’école de Kouma Maitre Pierre boubou avocat fondateur de l’Institut Polyvalent Moyopo M. Sébastien Manie Responsable des actions au Village d’Obala M. Ngono Marie-joseph Coordinateur des actions au Village d’Obala et au diocèse de Mbalmayo Membres actifs : Perez Jeanne Mireille Marraine de l’association Oyono Estelle Edima Célia Messinga Steve Ottou Célestin Ngaowono christelle Effoua Odia Sandrine Bekono Loli Mvogo Nazaire Théo 13 Les structures partenaires Les Centres de l'Espoir : BP 6905 Yaounde Cameroun Tél. : 237 231 87 26 ou 2372310462 - [email protected] - www .cespoir.org Village d’enfant SOS de Mbalmayo Ngallan - BP 86 Mbalmayo Cameroun Tel: (+237) 22 05 84 01 - [email protected] - www.sos-cameroon.gelcom Censeford : Centre Sociale d’Education et de Formation pour la Réhabilitation des Enfants Défavorisé. BP 6794 Douala Cameroun Tél : (237) 33 10 97 68 / 77 77 95 49 / 99 92 75 22 / 99 61 03 93 Site Web: www.censeford.org - E-mail: [email protected], [email protected] Fondation ANAWIN YAHWE (Pauvres de Dieu) B.P.71 Bafoussam Cameroun Tél. (+237) 99 91 10 33 - http://sed.idf.free.fr/ Institut Polyvalent Bilingue Moyopo BP 311 Bafoussam Cameroun www.institutpolyvalentmoyopo.unblog.fr - [email protected] Diocèse de Mbalmayo B.P. 320, Mbalmayo, Cameroun Tél. (+237) 228.14.94 -‐ http://www.diocesedembalmayo.org Ecole publique de Kouma Village d’Obala 14