02.Diffuser - Les Arts Décoratifs

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02.Diffuser - Les Arts Décoratifs
02.Diffuser
10 expositions sur des thèmes aussi divers
que la mode, le design ou les jouets ...
9 nouveaux catalogues
Fréquentation en progression de 20%
sur le site Rivoli et de 22% au musée Nissim
de Camondo
Exposition « Les Lalanne »
photo Manolo Yllera/
courtesy Peter Marino Architect
35.
Diffuser
Expositions des musées des Arts Décoratifs
En 2010, 10 expositions ont été organisées par les musées des
Arts Décoratifs sur le site Rivoli : 53 % dans la galerie des
jouets, 15 % dans les espaces Mode et Textile, 15 % dans la
nef, 13 % dans les espaces Publicité, 4 % dans la galerie
d’actualité.
Toutes ces expositions ont bénéficié d’enrichissantes
collaborations avec de prestigieuses institutions culturelles
comme : la Clarence Westbury Foundation, la délégation aux
Arts plastiques, la fondation du Japon, le musée des BeauxArts de Nice, le musée municipal d’Ixelles, en Belgique, le
musée du Jouet de Moirans-en-Montagne, le musée ToulouseLautrec d’Albi ou encore le musée Villa Stuck, à Munich,
en Allemagne.
Elles ont aussi reçu le précieux soutien de grandes
entreprises : les maisons Audemars Piguet et Hermès, les
sociétés Danone, Les Galeries Lafayette, La Grande Récré,
Recticel, Reebok, Roche Bobois, Roset, Vilac et Vivarte.
Nombre d’artistes contemporains comme Jean-François
Dingjian et Eloi Chafaï, ou Claude Lalanne, de créateurs de
mode présents dans Une histoire idéale de la mode
contemporaine ou d’artistes ayant participé à Circuit
céramique ainsi que le Club des Partenaires des
Arts Décoratifs et des Friends of the Musée des Arts
Décoratifs ont généreusement contribué à la réalisation de
ces expositions.
Quant à la scénographie, elle a été confiée à des signatures
renommées de l’architecture, du design et du graphisme :
Pierre Charpin (Mobi Boom), Camping Design (La publicité
au secours des grandes causes), Les Designers anonymes
(Circuit céramique), Florence Doleac (Vilac), Funny Bones
(Une histoire idéale de la mode contemporaine),
Constance Guisset (Petites et grosses bêtes), Peter Marino
(Les Lalanne), Nestor Perkal et Bernard Lagacé (La Belle
Epoque de Jules Chéret).
Ces liens témoignent de la vitalité des échanges que
Les Arts Décoratifs ne cessent d’entretenir avec les acteurs
culturels, industriels et artistiques attachés à la promotion
des innovations techniques et des savoir-faire dans la
production d’objets usuels à forte valeur esthétique.
Les expositions, réalisées grâce au mécénat privé, ont été
financées par des sociétés et organismes proches de nos
centres d’intérêt, comme A3P, les Ateliers d’Art de France et
SAFI Maison & Objet, Laser, et des galeries d’art : Demisch
Danant, Down Town, Jousse Entreprise, Jacques Lacoste,
Patrick Seguin, Paul Kasmin, Jean-Gabriel Mitterrand,
Ben Brown, Guy Pieters.
Soulignons également le mécénat exceptionnel de particuliers
lors des expositions Les Lalanne et Mobi Boom.
Enfin, ces manifestations ont été rendues possibles par le
mécénat de compétence réalisé par des entreprises et des
institutions telles que Comil, Crown Fine Arts,
Christian Dior Couture, l’Institut national de l’audiovisuel,
Forbo, Formica, Mirage Illimité, Monsieur Poulet, Samsung
Electronics France, Stockman et Tralalère.
Parmi les expositions produites en 2010, celles qui ont
rencontré les succès les plus importants sont Les Lalanne,
Une histoire idéale de la mode contemporaine – Les années
1970-1980 et Mobi Boom – L’explosion du design. Cependant,
elles sont en compétition avec des expositions lancées l’année
précédente telles que « Il était une fois Playmobil » et
Madeleine Vionnet – Puriste de la mode. Notons aussi la bonne
performance des Hommages à Toulouse-Lautrec affichiste,
elle aussi inaugurée en 2009.
Cette année, les fonds mobilisés pour financer les expositions
s’élèvent à 1 808 709,90 €, soit une augmentation
remarquable de 56 % par rapport au budget 2009. Y ont
contribué le mécénat financier, les sommes perçues par les
musées des Arts Décoratifs au titre de collaborations et de
mises à dispositions d’expositions (coproduction de
l’exposition Jules Chéret), ainsi que la part nouvelle et
remarquable des mécènes particuliers (24 %), qui se sont
notamment mobilisés autour de l’exposition Les Lalanne.
Itinérances, expositions à l’étranger et coproductions
En 2010, la promotion des expositions temporaires des Arts
Décoratifs à l’étranger grâce aux itinérances et à la
prospection a été développé permettant d’accueillir au total
300 000 visiteurs. Un adjoint du responsable de service a été
nommé, spécialement chargé des itinérances, et de la
réalisation de plusieurs projets en 2010.
Jean Paul Gaultier/Régine Chopinot, Le défilé qui avait été
présenté aux Arts Décoratifs en 2007, dont le commissariat
était assuré par Olivier Saillard, a été accueillie par le Taïpeï
Fine Art Museum de Taïwan du 29 mai au 15 août 2010.
L’exposition, dont la fréquentation a été de 100 000 visiteurs,
rassemblait près de 70 costumes de danse. Les œuvres, en
majeure partie issues des collections de la Mode et du Textile,
ont été réalisées par Jean Paul Gaultier pour les ballets de
Régine Chopinot dans les années 1980. Elles étaient
accompagnées de 22 dessins originaux de l’illustratrice
Pauline Binoux, de 24 photographies de Stéphane Sednaoui
et de 18 costumes issus des collections du Centre national du
costume de scène de Moulins.
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Valentino Retrospective – Passé/Présent/Futur a offert de
nouveaux développements à l’exposition Valentino – Thèmes
et Variations, que Pamela Golbin avait présentée dans les
espaces Mode et Textile en 2008. L’exposition, qui s’est
déroulée à la Queensland Art Gallery de Brisbane du 6 août
au 14 novembre 2010, a permis à 200 000 visiteurs de
découvrir une sélection de 100 modèles de haute couture
et de prêt à porter de la maison Valentino réalisés entre 1959
et janvier 2008.
1. Exposition « Les Lalanne »,
scénographie Peter Marino
photo Studio Bailhache
36.
Rapport d’activité 2010
2. Exposition « Les Lalanne », photo
Manolo Yllera/courtesy Peter Marino
Architect
3. Entrée de la Gallery of Modern Art
de Brisbane, pour l’exposition
« Valentino, Retrospective : Passé/
Présent/Futur » organisée en Australie
Photo : Natasha Harth
37.
Diffuser
Afin de disposer d’outils permettant de renforcer le
rayonnement des Arts Décoratifs, aussi bien en France qu’à
l’étranger, des documents de présentation et de
communication de ces projets ont été établis et un annuaire
de nos partenaires potentiels a été mis au point.
La qualité des partenariats noués pour la réalisation des
itinérances, combinée à la réussite muséographique
intrinsèque des projets ainsi qu’à leur succès public, offrent
une meilleure visibilité de notre institution. Par ailleurs, le
développement des itinérances représente un enjeu
économique loin d’être négligeable, puisqu’il permet
d’équilibrer le budget des expositions des musées des
Arts Décoratifs, voire de générer des bénéfices.
Arts décoratifs
Les Lalanne
60 324 visiteurs sont venus découvrir, du 18 mars au 4 juillet,
cette première rétrospective dans un musée parisien,
consacrée à Claude et François-Xavier Lalanne.
Ce couple d’artistes est connu pour avoir fait de la nature et
des animaux le support de ses créations. Inclassables, Claude
et François-Xavier Lalanne ont toujours exposé ensemble,
avec l’idée de donner parfois à la sculpture une fonction.
Toute leur carrière est tendue par la volonté de restituer à la
sculpture une dimension familière, un éventuel usage. On la
regarde, mais on la touche aussi, on l’ouvre, on s’y assoit, on
s’y allonge, on y mange, on la porte au cou … La nature et le
monde animal leur offrent une infinité de formes
reconnaissables par tous. Moutons, singes, rhinocéros, ânes,
chameaux… constituent un répertoire que les Lalanne
soumettent aux contraintes de l’art décoratif avec beaucoup
d’humour. Parmi les plus connues, les moutons de FrançoisXavier. Mais aussi, un hippopotame et un babouin qui
s’ouvrent pour devenir, l’un une baignoire, l’autre une
cheminée. À ces associations incongrues de formes et de
fonctions répondent les assemblages de Claude, qui moule
les corps, les feuilles, les pommes, les choux pour ensuite
les combiner.
De ces œuvres hybrides naît une poésie empreinte de
surréalisme. Des collectionneurs prestigieux comme les
Rothschild, les Noailles, Yves Saint-Laurent découvrent très
tôt leur talent. Ce dernier s’avèrera l’un des plus fidèles.
Claude moule pour lui le buste du mannequin Veroushka.
Parée de cette cuirasse ce modèle a fait le succès de la
collection Haute couture de l’automne 69.
Leur travail est montré ici sous ses multiples aspects, de la
sculpture monumentale aux objets du quotidien. Plus de 150
pièces sont mises en scène par Peter Marino, architecte et
aussi grand collectionneur de leur œuvre, invitant le visiteur
à découvrir l’univers des Lalanne dans la nef.
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Commissariat : Béatrice Salmon, Dominique Forest
Scénographie : Peter Marino Architect
3
1. Exposition « Mobi Boom »,
scénographie Pierre Charpin
photo Luc Boegly
Graphisme : Montag Design
Partenaires : Mr et Mme Gregory Annenberg Weingarten, Fondation Annenberg,
Mr et Mme Kenneth Griffin, de Mr et Mme Stephen Schwarzman, Friends of the
Musée des Arts Décoratifs, Baron et Baronne Albert Frère, Mr et Mme JeanPierre Meyers, Comte et Comtesse Edouard de Ribes, Baron David de Rothschild,
Mr et Mme Edward Schulak, JGM Galerie, Paul Kasmin Gallery et le concours de
Christian Dior Couture et de Crown Fine Arts
Partenaires média : Le Nouveau Paris Ile-de-France, le Parisien, L’Express Styles,
Paris Première
Mobi Boom
L’explosion du design en France, 1945-1975
Plus de 40 000 visiteurs ont découvert cette exposition
qui s’est tenue du 23 septembre 2010 au 2 janvier 2011 dans
la nef.
1945 – 1975, les Trente Glorieuses : tout au long de cette
période, la création de mobilier se modifie profondément tant
dans les formes que dans les matériaux. Cette révolution
s’accompagne d’une démocratisation de la production grâce
au mobilier de série et à la création de nouveaux circuits de
distribution.
C’est l’avènement de la table basse, du canapé lit, des
modules de rangement, du meuble multifonction. C’est aussi
celui du formica, des mousses, du plastique, qui offrent aux
créateurs la possibilité d’imaginer de nouvelles formes. Du
rationalisme des années 1950 à l’utopie des années 1960, ces
nouveaux objets sont enfin à la portée du plus grand nombre.
Ce phénomène sans précédent est dû à la nouvelle génération
de créateurs et d’éditeurs audacieux et à un nouveau type de
diffusion. À travers une sélection de plus de 200 créations
signées Charlotte Perriand, Jean Prouvé, Marcel Gascoin,
Marc Held, Roger Tallon, Olivier Mourgue ou encore Pierre
Paulin, Pierre Guariche, Joseph-André Motte, Alain Richard,
ce sont les diffuseurs et les éditeurs comme Roche Bobois,
Roset, Airborne, Huchers Minvielle, Prisunic, Mobilier
International, Meubles TV, Steiner, ou Steph Simon, qui sont
mis en avant. Dans la scénographie de Pierre Charpin, les
œuvres sont mises en regard avec une iconographie
constituée de photos, d’affiches publicitaires et d’interviews
filmées, faisant revivre l’euphorie des Français pour ce
nouveau type de mobilier.
L’exposition a été réalisée avec le concours de la CERMA
(Centre d’Expérimentation et de Recherche sur le Mobilier
Actuel).
Commissariat : Béatrice Salmon, Dominique Forest
Scénographe : Pierre Charpin
Graphisme : Julie Linotte
Exposition réalisée avec le concours de : CERMA (Centre d’Expérimentation et
de Recherche sur le Mobilier Actuel)
Partenaires : Roche Bobois, Ligne Roset, SAFI-Maison&Objet, Audemars-Piguet,
Recticel, galeries DownTown, Jacques Lacoste, Jousse Entreprise, Patrick Seguin
et Demisch Danant, the Clarence Westbury Foundation, the Friends of the
Musée des Arts Décoratifs et Mr et Mme Kenneth Griffin, et le concours de
Formica, Forbo, l’Institut national de l’audiovisuel, Mirage Illimité, Crown Fine
Arts, Comil.
Partenaires média : Le Nouveau Paris Ile-de-France, L’Express Styles, Maison
Française, Paris Première, La Tribune, 20 Minutes, Fip
3. Visuel de l’exposition
« Mobi Boom »,
graphisme Julie Linotte
2. Exposition « Normal Studio –
Design élémentaire », scénographie
Normal Studio, photo Luc Boegly
38.
Rapport d’activité 2010
39.
Diffuser
Normal Studio – Design élémentaire
« Il faut juste apprendre à regarder »... C’est ainsi que les deux
designers Jean-François Dingjian et Eloi Chafaï (Normal
Studio), à l’honneur dans cette exposition, répondaient à la
question « Que nous manque-t-il aujourd’hui ? ». Une
interrogation posée par Philippe Starck lors du dernier Salon
Maison & Objet, où le tandem fut élu créateur de l’année
avec 9 autres designers.
L’exposition Normal Studio, design élémentaire qui s’est tenue
du 8 avril au 15 août 2010 et qui a rassemblé 23 247 visiteurs
explique clairement la manière de concevoir le design de
Jean-François Dingjian et Eloi Chafaï. Le terme
« élémentaire » signifiant : « ce qui concerne un élément
premier » résume parfaitement leur propos. La scénographie
imaginée par le duo vise à montrer les types de procédés mis
en oeuvre pour générer des formes. Située dans la galerie
d’Actualité, l’exposition se scinde en trois temps.
Un Rack à deux étages, au centre de la salle, montre une
vingtaine de produits édités depuis trois ans. Un mur d’une
dizaine de mètres de long présente les processus de
fabrication, décortiqués, démantelés et mis à plat. Enfin, la
Nuée des possibles située à l’extrémité de la galerie propose
un amoncellement d’images, de dessins de recherche et
d’objets glanés au fil de leurs voyages.
Par ailleurs, dans le cadre de l’événement Paris&Création
(12 juillet-05 août 2010), Les Galeries Lafayette ont évoqué
l’exposition, en lui consacrant une vitrine qui mettait en
scène les nouvelles créations de Normal Studio. Cette
présentation a été permise grâce au concours de l’éditeur
Ymer & Malta.
Commissaire : Dominique Forest
Scénographe : Normal Studio, Jean-François Dingjian et Eloi Chafaï
Graphisme : lunapark – attractions graphiques
Partenaires : Safi - Maison & Objet, LaSer
Circuit céramique – La scène française contemporaine
A l’initiative d’Ateliers d’Art de France, qui a organisé la 44e
assemblée générale de l’Académie internationale de la
Céramique, Les Arts Décoratifs, Sèvres-Cité de la Céramique,
la Galerie Collection et une quarantaine de galeries et centres
culturels ont proposé expositions et rétrospectives afin de
révéler au public la richesse de la création céramique
contemporaine.
A l’affût des nouvelles possibilités offertes par le matériau
céramique dans les domaines croisés des arts plastiques, du
design et de la pratique artisanale, Circuit Céramique aux Arts
Décoratifs présentée du 17 septembre 2010 au 20 février
2011, constitue à la fois une exposition et un parcours.
Le cœur de l’exposition a pris place dans le département
contemporain, sur les trois espaces du cinquième étage
consacrés aux années 2000. De jeunes talents qui n’ont
encore jamais été présentés dans une institution, ainsi que
des artistes confirmés se consacrant depuis plusieurs années
à la sculpture céramique, étaient réunis pour leurs affinités
avec trois thématiques développées dans ces espaces : « Le
corps et ses métaphores » / « Un paysage imaginaire » / « L’objet
revisité par le décor ».
Le projet s’est poursuivi sous la forme d’un parcours de
sculptures et d’installations contemporaines, disséminées au
sein des différents départements chronologiques du musée.
Dans ce circuit, les pièces ont été sélectionnées pour entrer
en connivence avec les œuvres anciennes de nos collections
permanentes, du Moyen-Age jusqu’à l’Art déco. On y
retrouvait d’autres jeunes créateurs ainsi que des grands
noms de la céramique actuelle, des plasticiens et des
designers dont les travaux ponctuels avec le matériau
céramique sont réalisés en collaboration avec d’éminents
artisans-céramistes (Jean-Marie Foubert, Claude Aïello,
Gérard Bordes…) ou dans des lieux de production
spécifiques (le CRAFT à Limoges, l’EKWC à Hertogenbosch
aux Pays-Bas…).
Au total, soixante-cinq créateurs étaient invités par le musée
pour composer un panorama français permettant d’apprécier
les nouveaux possibles artistiques avec ce médium, en grande
part méconnu. Talents émergents et artistes confirmés
apportent des preuves stimulantes que la céramique peut
répondre de façon émouvante et spectaculaire aux
préoccupations artistiques les plus actuelles. En insufflant
aujourd’hui à ce matériau ancestral une dynamique
conceptuelle, la plupart des créateurs invités s’éloignent des
usages purement « décoratifs » et utilitaires appliqués par
tradition à ce domaine. Leur pratique de la céramique n’est
pas non plus exclusive d’autres expressions plastiques jugées
plus immédiates : elle se trouve souvent associée au dessin, à
la peinture, à la photo ou à la vidéo, dont la présence était
également manifeste au sein de cette manifestation.
Dans l’exposition comme dans le parcours, les œuvres
proposées sont très récentes. Certaines d’entre elles, inédites,
ont été réalisées ou adaptées dans la perspective de cette
exposition..
Commissaire : Frédéric Bodet
Scénographie et graphisme : Les Designers anonymes
Partenariat : Ateliers d’Art de France.
Mode et Textile
Une histoire idéale de la mode contemporaine
Vol. 1 et 2
Des années 1970 aux années 2000, ces deux expositions ont
passé en revue 30 ans de créations. Ces manifestations qui se
sont déroulées pour les années 1970-1980, du 1er avril au
10 octobre 2010 et pour les années 1990-2000,
du 25 novembre 2010 au 8 mai 2011 ont accueilli près
de 131 000 visiteurs.
C’est la première fois que Les Arts Décoratifs proposent des
Exposition « Circuit céramique –
La scène française contemporaine »,
scénographie Les Designers
anonymes, photos Luc Boegly
40.
Rapport d’activité 2010
41.
Diffuser
expositions consacrées à l’histoire de la mode contemporaine
de 1971 à nos jours. Il s’agit de deux projets nés d’un livre
d’Olivier Saillard publié à l’automne dernier, « Histoire idéale
de la mode contemporaine ».
Aux décennies 1970 et 1980 ont succédé, dans un deuxième
temps, les années 1990-2000 comme deux volumes d’une
rétrospective historique et sélective de la mode.
Dans une scénographie qui évoque l’idée de pages d’un
ouvrage éclaté, près de 150 pièces et 40 vidéos retraçaient
cette histoire déjà oubliée. Deux défilés, deux dates clés
ouvraient et fermaient le premier volet : la collection d’Yves
Saint Laurent de 1971 et le défilé « les rap-pieuses » de Jean
Paul Gaultier en 1990 : soit vingt ans de collections passés au
crible du regard du musée pour retenir les modèles les plus
emblématiques. On perçoit, d’année en année, de saison en
saison, les grands changements stylistiques et les partis pris
de chacun des couturiers.
Les années 1970 se caractérisent par l’étendue du
phénomène « Prêt-à-porter » dont Yves Saint Laurent est la
figure tutélaire. La même année, sous l’influence de
« créateurs et industriels », le terme de créateur est alors
adopté pour désigner une génération de couturiers qui
s’expriment dans le prêt-à-porter aux ambitions
démocratiques.
Les années 1980 sont synonymes d’indépendance,
d’autonomie de création à la fois festives et débridées. Elles
se caractérisent par une liberté de ton empreinte d’une
créativité toujours rompue et renouvelée. Voici une liste non
exhaustive des créateurs présentés : Issey Miyake, Grès,
Sonia Rykiel, Chloé par Karl Lagerfeld, Cacharel, Kenzo,
Dorothée Bis, Ter et Bantine par Chantal Thomass, Claude
Montana, Thierry Mugler, Jean-Charles de Castelbajac, Yohji
Yamamoto, Comme des Garçons, Azzedine Alaïa, Chanel par
Karl Lagerfeld, Christian Lacroix...
La deuxième exposition abordait les années 1990-2000. Les
années 1990 sont celles de la maturité, de la multiplicité des
tendances et d’un marché organisé. On y a vu des créateurs
aussi différents que Azzedine Alaïa, Helmut Lang, Jil Sander
et pour le côté provocateur initié par Vivienne Westwood, les
Britanniques John Galliano chez Dior, Alexander McQueen
chez Givenchy.
Martin Margiela, chez Hermès ou Marc Jacobs, chez Vuitton
suggèrent plus qu’ils ne montrent, alors que Prada ressuscite
une mode aux accents volontiers paupéristes. Tom Ford
(Gucci), se distingue par la singularité de sa personnalité
d’homme d’affaires aux multiples talents, dialoguant avec
l’univers poétique d’Hussein Chalayan ou de Viktor&Rolf.
Cette fin de décennie marie dans une joyeuse harmonie
artisanat et industrie, logique commerciale et langage
esthétique.
Enfin, en réaction aux excès des années passées, les années
2000 valorisent les meilleurs. Yohji Yamamoto assume la
1
2
1. Exposition « Une histoire idéale de
la mode contemporaine », volet 1,
scénographie Olivier Saillard
photos Luc Boegly
42
Rapport d’activité 2010
maturité de sa création alors que Christian Lacroix simplifie
son propos. Un temps symbolisé par le talentueux
Alexander McQueen, ce renouveau, désormais économe,
participe aux préoccupations de notre époque : la survie dans
le respect de l’autre et de l’environnement dans un monde
nécessairement moins égoïste.
Commissariat : Olivier Saillard
Scénographie : Olivier Saillard
Graphisme : Funny Bones et Antoine Stévenot
Partenaires :
Vol.1. : Samsung, Ina
Vol.2. : Vivarte, Reebok, Samsung, Ina, Japan Foundation, Stockman
Partenaires media Vol. 1&2 : Le Nouveau Paris Ile-de-France, Metro, ANousParis
Publicité
La publicité au secours des grandes causes
Cette exposition a donné à voir, à travers plus de 150 affiches
et autant de films, la façon dont la communication s’est
développée afin de frapper les consciences : depuis les
premières affiches réalisées par des graphistes engagés aux
films dont la réalisation est confiée à des cinéastes de renom,
comme à des publicitaires, en passant par les images réalistes
issues du photo-journalisme. L’exposition s’articulait autour
de 6 grands thèmes : les droits de l’homme, l’humanitaire,
l’écologie, la santé, l’exclusion et l’aide sociale, l’éducation et
le civisme.
Les Arts Décoratifs possèdent un important fonds d’affiches
et de films publicitaires d’associations parmi lesquelles
Action contre la faim, Amnesty International, la Fondation
Nicolas Hulot, AIDeS ou encore les Petits Frères des pauvres,
ainsi que d’institutions françaises comme la Sécurité routière
et l’INPES, qui ont recours à la publicité pour faire entendre
leur voix. En prélude à l’exposition, Les Arts Décoratifs ont
accueilli la marque de t-shirts « Monsieur Poulet », qui
propose à de jeunes graphistes d’imprimer leurs motifs sur
des t-shirts après un vote des internautes. Entreprise engagée
du XXIe siècle, « Monsieur Poulet » a bâti son modèle
économique selon les critères du développement durable.
Cette exposition a été vue par 23 247 visiteurs.
Commissariat : Amélie Gastaut
Scénographie et graphisme : Camping Design
Partenaires : délégation aux arts plastiques, Ministère de la Culture et de la
Communication, de Danone, du Club des Partenaires des Arts Décoratifs,
Monsieur Poulet et Comil.
La Belle Epoque de Jules Chéret – De l’affiche au décor
Lithographe, imprimeur, « inventeur de l’affiche moderne »,
dessinateur, peintre, décorateur, ami de Huysmans, Rodin ou
Bourdelle, collectionné par Seurat, admiré par Signac et
Manet, Jules Chéret (1836-1932) est une figure marquante
des milieux artistiques et littéraires de la fin du XIXe siècle et
du début du XXe siècle.
Surnommé le « Tiepolo des boulevards » et le « Watteau des
2. Exposition « Une histoire idéale de
la mode contemporaine », volet 2
photos Luc Boegly
43.
Diffuser
carrefours » par ses contemporains, il a contribué par son
immense production d’affiches en couleur, à transformer le
paysage urbain en faisant descendre l’art dans la rue.
La rétrospective qui lui a été consacrée s’attarde sur sa
carrière d’affichiste, mais aussi sur celle moins connue,
de décorateur et de peintre. Elle a posé la question du style de
Chéret, qui tout en se référant à une tradition néo-rococo,
met en place les premiers éléments de la modernité qui
fascinera tant les impressionnistes.
Mobilier, éléments de décor peint, estampes murales, cartons
de tapisseries, portraits et dessins, côtoient affiches de théâtre
et de cirque, affiches commerciales, couvertures de livres,
cartes et programmes publicitaires. L’exposition qui s’est
tenue du 24 juin au 7 novembre 2010 a accueilli
35 547 visiteurs.
Commissaires : Réjane Bargiel et Ségolène Le Men
Scénographie : Nestor Perkal
Graphisme : Bernard Lagacé
Partenaires : musée Villa Stuck de Munich, musée municipal d’Ixelles,
musée Toulouse-Lautrec à Albi, musée des Beaux-Arts de Nice, Comil,
Crown Fine Art
Galerie des jouets
Petites et grosses bêtes
Comment le monde du jouet représente-t-il la diversité de
l’espèce animale ? C’est pour tenter de répondre à cette
question que cette exposition a réuni 400 jouets et jeux des
collections des Arts Décoratifs. Animaux préhistoriques,
sauvages, domestiques ou fantastiques, de la fin du XIXe siècle
à aujourd’hui ont investi la galerie des jouets du 17 octobre
au 17 juin 2010.
Constance Guisset, jeune designer et scénographe française
a conçu la mise en scène de ce projet. Tralalère, une société
française spécialisée dans la création de programmes plurimédias éducatifs, a réalisé deux ludo-documentaires
interactifs et originaux qui ont été mis à la disposition des
enfants.
Commissariat : Dorothée Charles
Scénographie : Constance Guisset
Partenaires : La Grande Récré, Tralalère
ont enchanté plusieurs générations d’enfants. L’exposition se
déroule du 18 novembre 2010 au 8 mai 2011.
Commissariat : Dorothée Charles
Scénographie : Florence Doléac
Partenaires : La Grande Récré, Tralalère, Vilac
Galerie d’études
Animal
La galerie d’études du musée des Arts décoratifs propose de
découvrir tous les 18 mois, un ensemble de plus de 400
œuvres des collections rarement montrées, à travers un
thème.
Ce nouvel accrochage (février 2010 – novembre 2011)
confronte les styles et les époques sous l’angle de l’animal :
mobilier, arts de la table, mode, textile, jouets, affiches,
bijoux… révèlent les façons multiples dont l’homme
s’approprie l’animal et l’intègre au décor quotidien.
Sept thèmes ont été abordés : l’animal comme matière,
parure, forme, décor, mais aussi l’animal comme miroir de
l’homme, l’animal comme héros et comme créature
monstrueuse.
Les animaux sont bien sûr et avant tout un motif
iconographique. Mais les matières animales, (laine soie,
fourrures et peaux, plumes, nacre, os, galuchat …) sont
également utilisées pour embellir les objets. Parfois c’est la
forme de l’animal qui s’adapte à celle de l’objet, ou même
l’engendre : les poignées ou les becs verseurs par exemple.
L’animal est par ailleurs chargé d’une force symbolique qui
n’a pas échappé aux affichistes et publicitaires, comme
la marque Peugeot qui associe ses voitures à la puissance
du lion.
Les animaux imaginaires, eux aussi, n’ont cessé d’inspirer les
créateurs, donnant naissance aux objets les plus étonnants.
Les jouets ne sont d’ailleurs pas en reste dans cet univers
fantastique, offrant aux jeunes générations des créatures
zoomorphes dotées de pouvoir de transformation mêlant
l’homme à l’animal.
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Commissariat : Anne Forray-Carlier, Véronique Belloir
Partenaire : Fondation d’entreprise Hermès
Vilac 100 ans de jouets en bois
Née dans les forêts jurassiennes, Vilac tout en perpétuant la
tradition du jouet en bois tourné et laqué a su traverser
l’histoire du jouet. L’exposition, dans une scénographie de
Florence Doléac, a raconté l’histoire atypique d’un fabricant
français, qui à l’heure de la mondialisation exporte un tiers de
sa production, renouvelle chaque année ses créations en
s’appuyant sur un savoir-faire ancestral. Ce projet a réuni 400
objets des collections des Arts Décoratifs, du musée du jouet
de Moirans-en-Montagne, de la société Vilac et de collections
particulières. Le visiteur a pu voyager à travers le prisme des
jouets les plus emblématiques de la marque, ceux-là même qui
1. Exposition « La publicité
au secours des grandes causes »,
scénographie Camping Design
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La bibliothèque des Arts Décoratifs
Bucarest (12 janvier – 6 février)
Les photographies présentées témoignent du passé faste de
Bucarest, à travers son architecture marquée par des
influences néoclassiques fin de siècle, par l’Art Nouveau et
l’époque moderniste, avec des réminiscences de formes
byzantines.
L’ensemble a été acquis grâce au mécénat du Club des
partenaires et un livre-coffret de Mihail Moldoveanu été édité
par la galerie Baudoin Lebon.
2. Exposition « La Belle Époque de
Jules Chéret – De l’affiche au décor »,
scénographie Nestor Perkal
3. Exposition
« Petites et grosses bêtes »,
scénographie Constance Guisset
44.
Rapport d’activité 2010
4. Exposition « Animal »
5. Exposition « Vilac 100 ans
de jouets en bois »
scénographie Florence Doléac
photos Luc Boegly
45.
Diffuser
1858 et 1899, ils sont aussi célèbres pour leurs scènes de la
vie quotidienne à Constantinople (volet 1) ou pour leurs vues
des mosquées, fontaines et palais de l’architecture ottomane
(volet 2).
Ces deux expositions ont présenté une quarantaine de
photographies provenant de la bibliothèque des Arts
Décoratifs et des archives du musée Nissim de Camondo.
1
2
Animal de bibliothèque (8 février – 10 avril)
À l’occasion de l'accrochage du Musée des Arts décoratifs la
bibliothèque a proposé une visite de ses collections
patrimoniales et contemporaines, à travers les animaux de
ses collections.
Dans cet univers des formes où se rejoignent, chiens, singes,
oiseaux, poissons, papillons et araignées, l’exposition aura
permis aux animaux de fables, aux singeries du XVIIIe siècle,
aux bestiaires pour enfants sages, de se confronter aux
œuvres contemporaines : oursin de Marie Ange Guilleminot,
poulet de Thorsten Baensch, animaux de boucherie Jean
Jacques Ruillier , trophées de Quentin Garel, et de dialoguer
de siècle en siècle sur la condition humaine.
Dans ce cadre, une performance de Marie Ange Guilleminot
a eu lieu le 1er avril.
Respirer la terre (15 avril – 15 mai)
En collaboration avec l’Atelier du livre ENSAD/Universitat de bellas Artes
de Barcelone.
Cette troisième coédition, Respirer La Terre – Respirar la
Terra, sur le thème du développement durable, a présenté le
travail de 22 étudiants de la Facultat de Belles Arts de
Barcelone et de 23 élèves de l’École Nationale Supérieure des
Arts Décoratifs.
Photographes de Constantinople et de ses environs
(18 mai – 31 juillet)
Péra (aujourd’hui Beyoglu) était le quartier cosmopolite
d’Istanbul. Au XIXe siècle, nombre de photographes célèbres
comme Abdullah frères, Kargopoulo, Sébah etc ont
photographié ce quartier de Constantinople. L’exposition
présente une quarantaine de leurs clichés conservés en
réserve.
1. Exposition « Photographes de
Constantinople et de ses environs »
photo : Abdullah frêres
Les utopies des années soixante à travers le fonds
Jean-Paul Jungmann de la Bibliothèque des Arts
Décoratifs (21 septembre – 24 décembre 2010)
Cette exposition présentait les mouvements utopistes des
années 1960 et 1970 en France à travers le fonds de JeanPaul Jungmann. Architecte, membre fondateur de la revue
Utopie et du groupe Aérolande, sa collection rassemble
nombre d’ouvrages illustrés de science-fiction et de bandes
dessinées représentatifs des mouvements contestataires
américains et français des années 1960-70. L’accrochage était
complété par un ensemble de couvertures de disques de
Columbia Records.
L’évolution du mobilier quotidien à travers la collection
de Jules Maciet
Créée à la fin du XIXe siècle, la collection Maciet devait
répondre aux besoins de l’industrie nouvelle des arts
décoratifs. Jules Maciet (1846-1911) souhaitait apporter aux
artisans une forme d’éducation par l’image. Sa collection, à
vocation encyclopédique, recouvre tous les domaines de la
connaissance de l’époque. Cette exposition virtuelle est en
ligne sur le site de la bibliothèque.
Musée Nissim de Camondo
Le Constantinople des Camondo : photographies
d’Abdullah frères, du 14 avril au 4 juillet 2010 (I) et du
7 juillet au 19 septembre(II), en collaboration avec la
bibliothèque des Arts Décoratifs.
D’origine arménienne, les trois frères Abdullah étaient les
photographes attitrés des sultans Abdülaziz et Abdülhamid
II, des hauts dignitaires de l’empire ainsi que des figures
stambouliotes éminentes, comme les Camondo. Actifs entre
La France et le Risorgimento, du 30 septembre au
6 octobre, en collaboration avec l’ambassade d’Italie à Paris.
Organisée à l’occasion de la visite officielle à Paris du
Président de la République italienne, M. Giorgio Napolitano,
cette exposition s’inscrivait dans le cadre du 150e
anniversaire de l’unité de l’Italie. A ce titre, elle présentait
une dizaine de peintures, sculptures et photographies
emblématiques du Risorgimento, provenant de musées ou de
collections privées italiennes, notamment Le Baiser, célèbre
tableau de Francesco Hayez (Milan, Pinacothèque de Brera).
Anoblis en 1867 par le roi Victor-Emmanuel II, les Camondo
ont en effet apporté leur soutien à la cause de l’unité, d’où le
choix du musée Nissim de Camondo pour commémorer cet
anniversaire et célébrer l’amitié franco-italienne.
Un rare coffret à bijoux attribué à David Roentgen : les
enseignements d’une restauration, du 1er décembre 2010
au 27 mars 2011, en collaboration avec le service de la
restauration et de la conservation préventive.
Restauré en 2010, ce rare coffret à bijoux a fait l’objet d’une
exposition-dossier présentant à la fois sa place dans l’œuvre
de l’ébéniste allemand David Roentgen (1743-1807), sa
technique de marqueterie et les étapes de sa restauration,
notamment la réintégration novatrice d’une moulure en
laiton manquante par une baguette en résine moulée et
teintée à la poudre de laiton.
Le service des publics
L’année 2010 fut particulièrement riche et fructueuse, la
fréquentation a augmenté de 20% en un an, les deux sites
enregistrant près de 550 000 visiteurs.
Le maintien de l’ouverture du jeudi en nocturne a été
essentiel pour assurer la diversification de nos publics. La
fréquentation du musée Nissim de Camondo a augmenté en
2010, pour constituer près de 20% des groupes venus. Le
public de 18-25 ans, par le biais d’écoles professionnelles,
continue d’augmenter (37% des groupes)
Le nombre des visites guidées représente près de 44% de nos
visites, dont certaines effectuées en anglais et en allemand.
Les écoles professionnelles restent l’un de nos publics fidèles
puisqu’elles constituent près de 37% de la fréquentation
générale.
Cette augmentation tient de la qualité des programmations et
aussi de la gratuité accordée aux moins de 26 ans et aux
enseignants, initiée depuis 2009, elle est désormais bien connue
de ses bénéficiaires et favorisent des visites plus courtes mais
plus fréquentes. C’est ainsi que près de 12000 enseignants et
60000 jeunes adultes ont suivi nos propositions.
Les liens avec nos homologues des autres musées ainsi
qu’avec l’Opéra de Paris ou le théâtre de Chaillot ont été
renforcés. Le travail de formation et le développement
d’ateliers pour des entreprises privées s’est également
poursuivi. Les relations au niveau international se sont
recentrées autour des écoles, avec l’accueil notamment de
la Fondation d’art et de mode de San Francisco.
Les liens avec nos anciens partenaires, ainsi qu’avec les
Réseaux Ambition Réussite se sont renforcés.
Les enquêtes menées en direction des publics se sont
également poursuivies, avec en point d’orgue la semaine
« satisfaction » mise en œuvre par le Ministère de la Culture,
qui nous a permis de confirmer que notre public est
majoritairement féminin, cultivé, et habitué de nos musées.
Le développement du projet numérique innovant, mené avec
les étudiants de l’Ensci-les ateliers, et de l’Ecole nationale
supérieure des télécommunications, a offert de belles
perspectives. Leurs réalisations verront le jour en 2011.
Forts de ce partenariat, nous participerons à la mise en place
avec l’EHESS, l’INHA, le CNAM et des universités, du
laboratoire d’excellence Art et Patrimoine (Labex).
Le département pédagogique et culturel
L’ACTION ÉDUCATIVE
Ce service s’adresse aux jeunes de 4 à 18 ans avec un
objectif : leur faire découvrir nos expositions ou collections
permanentes. En 2010, 44 420 jeunes ont visité les
collections, soit une hausse de 23% par rapport à 2009.
85% des enfants accueillis le sont dans le cadre scolaire. Si
les lycées représentent 41% de ces publics scolaires, nous
enregistrons une forte augmentation des classes du 1er degré
(+90% de maternelle et +52% d’élémentaires). Le succès
de l’exposition Playmobil et la mise en place de nombreux
partenariats expliquent ces résultats.
Les activités encadrées par nos conférenciers ont connu un
grand succès : visite guidée (+37%), ateliers (+19%) et
parcours (+175%).
Les classes de l’Académie de Paris représentent 41% du
public scolaire (+60,3%) ; la banlieue parisienne 32% ;
la province est en perte de vitesse (-16%) et les élèves
étrangers représentent 5% du public scolaire accueilli
(+36% en 2010). Les activités des mercredis et des vacances
ont connu une belle fréquentation. Les envois informatiques
annonçant nos programmes et la création de 34 activités
nouvelles participent de ce succès.
Initier et développer des actions pédagogiques
En partenariat avec l’Éducation Nationale, nous avons
invité 60 enseignants à découvrir nos collections
2. Exposition « Les utopies des
années soixante à travers le fonds
Jean-Paul Jungmann »
46.
Rapport d’activité 2010
47.
Diffuser
et ressources pédagogiques à travers la thématique des arts
de la table.
À destination des enseignants et dans le cadre de
l’enseignement de l’Histoire des arts à l’école, nous nous
sommes associés à d’autres institutions ; formations croisées
avec l’Opéra de Paris, pour la danse, et avec le Musée Victor
Hugo, pour la littérature.
D’autres initiatives ont pour but d’accompagner des projets
de classe du premier et second degrés. À titre d’exemples :
Avec le soutien de la région Ile de France, les sections
BT DC ( classe de première Brevet de Technicien Décor sur
Céramique) et MANAA (Mise à Niveau en Arts Appliqués)
du Lycée technologique d’arts appliqués Auguste Renoir
(Paris 18ème) ont mené un workshop autour des procédés
« céramique » et « photo céramique » avec Christine Coste,
artiste céramiste. En fin d’année scolaire, les réalisations ont
fait l’objet d’une présentation aux Arts Décoratifs.
Dans le cadre du projet d’établissement du Lycée
d’Alembert, un regard croisé sur la mode et la céramique a
été proposé à travers la problématique du corps. 7 classes du
CAP au BAC Pro en ont bénéficié. Sous le titre « Objet de
mode, corps de fiction », un circuit de visite a été proposé aux
élèves et leurs enseignants.
Pour répondre à la demande de Classe à Projet Culturel du
Lycée Gaston Bachelard, et engager les élèves en CAP BAC
Electronique dans la création d’un luminaire, Les Arts
Décoratifs ont proposé des parcours chronologiques autour
du thème de la lumière.
Deux projets ont également participé au rayonnement
culturel de l’institution : « Chaillot nomade » d’abord. C’est
dans la galerie des jouets que les visiteurs sont devenus
spectateurs le temps d’une lecture scénarisée avec Au plaisir
des jouets, inspirée par le livre éponyme de Claude Duneton,
mis en scène par Marc Feld.
Le second projet « L’Atelier des images et du son », du même
nom que le magazine, a été consacré à « L’animal dans les
Arts Décoratifs ». L’action éducative a par ailleurs signé le
numéro « Matières et formes » qui propose aux enseignants la
réalisation de quatre livres tactiles collectifs.
Cette année encore, le service a bénéficié des apports de
généreux donateurs : les sociétés Bohin France, Brunschwig
et fils, Ceda (Olivier Nourry), Clairefontaine Rhodia,
Fischbacher, Corep Ligting, Décor-Aktion, Noyon Lucien et
Cie, Pébéo, Posca, Sanderson, Solstiss, Vénilia, Veraseta, Verel
de Belval, Vilac.
ACTIVITÉS CULTURELLES
Le service propose un grand choix d’activités aux adultes :
visites découverte ou thématiques, parcours, rencontres,
ateliers, journées ou stages de formation continue, actions
développées dans le cadre de partenariats.
Les visites destinées au public individuel se sont diversifiées,
en voici les principales orientations :
Les nouvelles Soirées Vivez lézard ! destinées aux 18-25
ans ont désormais lieu une fois par mois en dehors des
périodes scolaires. Elles ont réuni entre 50 et 160 jeunes. Lors
de la Soirée Vivez lézard avec Playmobil, les participants ont
pu s’inspirer d’un univers Playmobil pour créer une histoire
diffusée ensuite sur le blog Lézard des Arts Décoratifs. Pour la
soirée organisée au sein de l’exposition Les Lalanne, les
étudiants de la section costumes de théâtre du lycée Paul
Poiret ont déambulé vêtus de leurs créations d’inspiration
animale. Depuis octobre 2010, une douzaine d’étudiants
volontaires du Master d’histoire de l’art de l’université de
Paris-Ouest Nanterre interviennent en médiateurs lors de ces
soirées, en complément des conférenciers.
2010 a aussi été l’année de la mise en place des premières
visites guidées en LSF, Langue des Signes Française,
assurées par une intervenante sourde.
Par ailleurs, suite à la donation de l’ensemble des archives
de Roger Tallon, la visite « Une heure, un créateur » a
célébré le 80e anniversaire de celui-ci.
Les expositions Une Histoire idéale de la mode
contemporaine, vol. 1, Jules Chéret, Circuit Céramique et Mobi
Boom, ont été autant d’occasions d’établir des liens
transversaux avec les collections permanentes. En écho
à la publication d’un hors-série édité par la Gazette Drouot
« Les Arts décoratifs du XXe siècle à nos jours », un cycle de
3 visites a été imaginé.
Le parcours chronologique – du Moyen Âge à nos jours –
unique en France est l’un des points forts du musée des Arts
décoratifs. Le cycle de 6 visites « Question de style, histoire de
goût » reste un incontournable. Le propos transversal de
Animal permet de recevoir des groupes en période de
fermeture des espaces de la mode et de la publicité.
Enfin, deux ateliers d’initiation « l’Eloge de la Terre » ou
« Décor de festin » se sont tenus autour de l’exposition Circuit
Céramique pour les plus de 18 ans.
La programmation d’activités conçue avec le musée d’Art et
d’Histoire du Judaïsme lors de leur exposition La Splendeur
des Camondo a accru la fréquentation des groupes et des
individuels au musée Camondo.
Lancé fin 2009 avec le partenariat de Kookaï, le concours
« Recycler c’est créer, la 2e vie d’un vêtement » a abouti en mai
2010, à la présentation des dix projets lauréats dans les
vitrines des boutiques parisiennes.
Dans le cadre du partenariat avec le lycée Adrienne
Bolland de Poissy, un travail avec les sections habillement sur
le thème de l’hybridation animale a été retenu. Lors de la
Nuit des Musées, ces élèves habillés de leurs créations, sont
devenus médiateurs dans l’exposition Animal. Par ailleurs,
des modèles réduits présentant quelques étapes de l’évolution
du vêtement féminin depuis le XVIIIe siècle ont été réalisés et
enrichiront le matériel pédagogique utilisé lors de visites
tactiles autour de la mode pour les personnes en situation de
handicap visuel.
Pour les groupes, un cycle de parcours littéraire est
désormais proposé grâce aux visites développées lors du
Printemps des Poètes. Par ailleurs, 4 nouveaux ateliers ont
été conçus à la demande de Miele autour du papier, du verre,
du textile et des arts de la table.
Pour la sixième année consécutive, le service des activités
culturelles a participé au stage « Les Desseins du Design : la
lumière » à la demande de la Délégation Académique d’Action
Culturelle (DAAC) de l’Académie de Versailles.
Pour l’école Mod ’Art, un nouveau programme a été créé afin
de participer à l’année de mise à niveau destinée à quarante
étudiants chinois souhaitant intégrer la filière stylisme de
l’école. Chacune de ces formations bénéficie de programmes
et documents sur mesure créés par Anne Amiot-Defontaine,
Sophie Courrat et Corinne Dumas-Toulouse.
Les 19 conférenciers assurent la très grande majorité de ces
activités. Pour parfaire les connaissances de cette équipe, des
temps de formation sont organisés avec chaque commissaire
d’exposition.
FRÉQUENTATION EN HAUSSE
Le maintien de l’ouverture du jeudi en nocturne a été
essentiel pour assurer la diversification de nos publics.
La fréquentation du musée Nissim de Camondo a augmenté
en 2010, pour constituer près de 20% des groupes venus.
Le public de 18-25 ans, par le biais d’écoles professionnelles,
continue d’augmenter (37% des groupes)
Le nombre des visites guidées représente près de 44% de nos
visites, dont certaines effectuées en anglais et en allemand.
Les écoles professionnelles restent l’un de nos publics fidèles
puisqu’elles constituent près de 37% de la fréquentation
générale.
ACTIONS DE PROMOTIONS
ET DE DÉVELOPPEMENT
Les parcours en famille et des visites guidées pour adultes
ont été programmés autour de trois sujets : « Histoire d’une
collection, demeure d’un collectionneur », « Secrets de
meubles » et « Les Camondo, de Constantinople à Paris ».
Avec l’Ensci-les ateliers, le service a répondu à un appel à
projet autour du numérique innovant lancé par le Ministère
de la Culture. Le service a participé à cette réflexion autour
des nouvelles technologies et a encadré l’accueil et l’aide à la
mise en place d’un projet établi par 3 étudiants.
L’accueil régulier de groupes envoyés par le Comité
Régional du Tourisme (CRT) pour des visites du musée et
des expositions temporaires des Arts Décoratifs s’est
poursuivi. Ces groupes sont guidés par les conférenciers du
service. Un parcours-découverte vise à leur montrer les
différents types d’activités et de sujets qu’il leur sera ensuite
possible de promouvoir auprès de leurs clients.
Le service a participé cette année encore au Salon du
Tourisme et des Comités d’entreprise.
Les Rencontres sur invitation sont désormais organisées à
Stage 7-10 ans, Le Carnaval des
animaux avec Aydé Rouvière
48.
Rapport d’activité 2010
49.
Diffuser
chaque début d’exposition et à chaque début d’année scolaire
pour les enseignants.
Le but étant de présenter la programmation des expositions
et des projets d’activités liés à chacune d’elles et donc
d’inciter les enseignants à intégrer les musées des Arts
Décoratifs dans leurs projets de l’année.
1
3
2
5
FORMATION CONTINUE
La collaboration avec l’AFPIA s’est poursuivie en 2010.
Le support pédagogique créé autour de l’évolution du siège
du XVIIe siècle à la période Art déco, a été complété jusqu’à
la période contemporaine. Par ailleurs, un document
couvrant les mêmes périodes, mais abordant également lits
et meubles de rangement, a été conçu pour cette formation.
Le service a été aussi sollicité pour participer à une journée
de formation à destination de professionnels de
l’ameublement. L’UNAMA a confirmé son souhait de voir ce
programme reconduit en 2011.
À la demande d’Hermès Maison, une formation de 8
visites a été conçue pour répondre à une double demande :
proposer d’une part une synthèse de l’évolution des styles du
Moyen Âge à nos jours et montrer l’évolution des métiers et
des savoir-faire liés à l’univers de la maison, et d’autre part
un parcours lié aux productions du luxe à la française.
Nous avons accueilli 55 enseignants en arts appliqués de
l’Académie de Versailles dans le cadre des formations
organisées par le Rectorat.
Une journée et demie a permis aux enseignants d’assister
aux interventions du responsable de la conservation
préventive et de la restauration des Arts Décoratifs et d’un
designer invité, Jean-Luc Ledeun.
À la demande de l’inspectrice de l’enseignement d’arts
appliqués à l’Académie de Versailles, un nouveau stage de
formation de 3 jours s’est tenu autour de Mobi Boom et des
collections permanentes modernes et contemporaines.
Le service a signé une convention de partenariat sur 3 ans
avec le lycée Adrienne Bolland de Poissy autour d’un projet
concernant la section ébénisterie.
Les activités culturelles ont participé cette année encore à
divers événements nationaux tels que le Printemps des Poètes
avec « Couleur femme », une manifestation dédiée aux
créatrices, donatrices et collectionneuses des Arts Décoratifs,
ou la Nuit des Musées qui a accueilli 6 341 visiteurs sur le site
Rivoli et 745 au musée Nissim de Camondo, et les Journées
des Métiers d’Art autour des expositions Lalanne et Animal.
PROGRAMMES CULTURELS
La salle de conférences a accueilli plus de 1 200 auditeurs
et 71 intervenants.
Le millier de courriers de demandes de renseignements ou
d’inscriptions par mail ou via Facebook indiquent l’intensité
croissante des échanges sur Internet avec le public des
programmes culturels.
1. Atelier « Silhouettes chics et choc »
4
2. « Chaillot nomade » dans la Galerie
des jouets
50
Rapport d’activité 2010
3. Présentation des lauréats dans les
vitrines des boutiques parisiennes
Kookaï. Concours « La 2e vie d’un
vêtement », avec le partenariat Kookaï
26 rendez-vous – colloques, tables rondes, conférences,
cycles de rencontres, projections de films et performancesont jalonné les trois saisons des programmes culturels.
Pour les expositions temporaires des Arts Décoratifs, la salle
de conférences représente un véritable forum. 2 tables rondes
se sont tenues autour de l’exposition La publicité au secours
des grandes causes. Une journée d’étude a été consacrée à
l’affichiste Jules Chéret, et une autre journée d’étude s’est
penchée sur les problématiques du design français dans le
cadre de l’exposition Mobi Boom. Enfin, le Circuit céramique
s’est poursuivi dans la salle de conférences par un cycle de
5 rendez-vous.
La salle de conférences a également permis de faire écho à
d’importantes expositions organisées par d’autres musées :
ainsi 3 tables rondes ont introduit le débat sur la notion de
progrès dans le design, suscité par l’exposition In progress au
Grand Hornu Images, à Mons (Belgique) ; ce fut l’occasion de
recevoir Andrea Branzi.
Se sont aussi poursuivis les partenariats avec le département
design de l’Ecole normale supérieure de Cachan, la
Fondation Dubuffet et la Société des Amis de la Fondation
Dubuffet, le festival Escapades, l’association Ere de Jeu.
Il convient de rappeler ici encore le partenariat scientifique
avec l’INP pour le colloque international en relation avec
l’exposition Madeleine Vionnet, puriste de la mode, « Restaurer
et conserver la Haute-Couture : l’exemple de Madeleine
Vionnet aux Arts Décoratifs ». Organisé hors les murs à
l’auditorium de l’INHA – Institut national d’histoire de l’art,
le colloque a accueilli 400 auditeurs.
La politique de développement des relations avec les
professionnels du tourisme s’est poursuivie en 2010,
notamment avec l’Institut rue Monsieur.
Les programmes Trans-missions pour les publics
individuels et pour les groupes, ont connu d’importantes
évolutions. Une optimisation de la maquette avec
l’introduction de la couleur, assortie d’une réduction de la
pagination, ont permis une réduction des coûts.
Le centre de documentation
Le centre de documentation a poursuivi en 2010 la diffusion
sur la toile de nos collections, avec 29 155 notices désormais
consultables sur le site Internet ; 84 179 cyber-visiteurs ont
profité de ces mises en ligne.
Les collections en ligne sont aussi visibles sur le portail
culturel européen Europeana. Nous avons également élaboré
le mapping pour le moissonnage de nos données, et assuré le
suivi la présence des Arts Décoratifs sur le portail Culture.fr.
Les documentalistes ont aussi corrigé 2015 notices en vue
de leur publication sur le portail Videomuseum : portail des
collections d’arts décoratifs et de design, regroupant les
collections du FNAC, MNAM et du musée des Beaux-Arts de
Saint-Etienne.
241 expositions ou lieux en lien avec nos domaines ont été
4. Atelier adulte hors les murs
« Décors de Festin » pour la galerie
Miele. Photo A. Lamoureux – Miele
5. Jeunes visiteurs dans l’exposition
« Animal »
51.
Diffuser
décoratif et bijou en lien avec la conservation, dans le cadre
de la participation des Arts Décoratifs, au portail
Videomuseum.
Enfin, le centre de documentation a été sollicité pour le
prêt de documents d’archives : prêt des actes du colloque
« Jouer la Lumière » à la Conservation départementale des
musées de l’Ain, d’un volume relié de périodiques Elle 1956
pour l’exposition Mobi Boom, de 4 VHS Kenzo à l’Institut
Français de la Mode, et d’un carton d’invitation à la
Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.
Les salles de consultation ont reçu 291 chercheurs et nous
avons comptabilisé 578 réponses par correspondance dont
95% par mail. 431 nouveaux ouvrages sont venus enrichir le
fonds documentaire (dons 60%, achats 30%, échanges 10%)
et 12 stagiaires ont été accueillis en 2010, soit 14 mois de
suivi pour les documentalistes.
référencées sur le site Internet des Arts Décoratifs.
Actuellement 53 690 notices comptent au moins une image
dont 6 341 numérisées en 2010.
La saisie des notices, département par département, se
décline comme suit pour l’année 2010 : 13 168 notices créées
ou modifiées. Moyen Âge : 506 ; 17ème – 18ème : 1 903 ;
19ème : 1 235 ; Art nouveau-Art déco : 1 026 ; 20ème : 851 ;
Verre : 917 ; Arts graphiques : 4 065 ; Papiers peints : 2 665.
Dans la base Publicité 2 017 notices ont été saisies 2010 et
4 094 nouvelles images numériques rattachées à la base.
Dans la base Mode et Textile, 6 178 notices créées et 14 675
nouvelles images rattachées.
Dans la base jouets, 2 427 notices créées ou modifiées et 937
nouvelles images rattachées en 2010.
La base de données Mobytext (inventaire des ouvrages et des
articles) compte 17 576 ouvrages et 6 501 dossiers
documentaires, tous domaines confondus, 1 806 ouvrages ou
dossiers documentaires ont été nouvellement saisis.
La base de données photo a été enrichie de 131 notices des
Archives Collas. 730 notices ont été corrigées en prévision de
leur publication sur le site des Arts Décoratifs.
C’est la société SkinSoft qui a été choisie pour mettre en
place la nouvelle application de mise en ligne des collections.
Les 4 administratrices des bases de données ont suivi une
formation aux outils Skinmuseum et Skinweb afin de
procéder à la vérification des données extraites de
Micromusée en vue des applications SkinSoft.
Les documentalistes ont par ailleurs été impliquées dans
divers projets : recherches documentaires et iconographiques
en lien avec les projets Doucet, Rothschild, Chéret, catalogue
des collections verre du XXe siècle, ou pour le colloque
« period-rooms » de Neuchâtel, rédaction des cartels pour
l’exposition Animal, réalisation de 8 montages vidéos pour
les expositions Lalanne, Chéret, MobiBoom, Une histoire idéale
de la mode contemporaine et enfin une assistance technique à
l’interview filmée de Michal Batory.
Le service a également participé au récolement : rédaction
du manuel utilisateur pour la saisie des fiches de récolement
dans Micromusée en lien avec les services de la régie et de
l’inventaire ; pour certains départements décompte des
collections par typologie, et listing des objets par taille.
Autre activité de l’équipe : l’inventaire des fonds d’archives
du photographe industriel Jean Collas et des archives du
designer Roger Tallon et la correction de 2010 notices art
La photothèque
En 2010, les activités de la photothèque ont connu une
progression sensible tant sur le plan de la production que sur
le plan de la diffusion commerciale. Pour accompagner ce
développement, Les Arts Décoratifs ont signé une convention
de commercialisation non exclusive avec AKG images et
l’année 2010 a permis de metre en œuvre les premières
ventes. Avec près de 6 525 nouveaux visuels générés en 2010,
l’offre numérique professionnelle disponible à la photothèque,
s’élève à ce jour à 89 900 visuels. La diffusion commerciale a,
elle, dégagé un chiffre d’affaire de 81 893 € HT (14% de plus
qu’en 2009). 1 400 visuels ont été fournis dans ce cadre.
Comme chaque année notre activité s’est centrée sur la
diffusion en interne à l’ensemble des services des Arts
Décoratifs et sur les fonds patrimoniaux. À ce sujet, 5 838
tirages des dépôts de modèles de la maison Poiret ont été
numérisés par la société Arkhênum. Et le reliquat de la
subvention du mécénat Natixis a permis de poursuivre le
nettoyage et le conditionnement de 2 302 négatifs sur plaques
de verre de la maison Madeleine Vionnet. Notre service a
aussi participé à l’accroissement du fonds d’ouvrages du
centre de documentation.
Côté production, les deux postes importants sont : les prises
de vue des œuvres en interne et la numérisation des œuvres
graphiques et photographiques par une société externe. Nous
avons privilégié cette année, les collections de la mode, de la
publicité et du département XXe avec le projet Vidéomuséum..
L’accroissement constant des prises de vues des collections
(5 000 visuels fournis en 2010) évolue en fonction des
différentes activités des musées : comités d’acquisition,
rotations dans les galeries permanentes et expositions
temporaires, demandes de la part de la presse ou pour des
catalogues, après restauration, oeuvres exposées, ainsi que
toute une série de demandes externes toujours en expansion.
L’ensemble des prises de vue (PV) se répartit cette année
de la façon suivante : Moyen Âge-Renaissance : 85 PV ;
XVIIe–XVIIIe : 392 PV ; XIXe : 150 PV ; Art nouveau – Art
déco : 512 PV ; XXe : 416 PV ; arts graphiques : 195 PV ; verre :
286 PV ; papiers peints : 226 PV ; pour la Mode et le textile :
+ 958 PV ; Publicité : + 856 PV; jouets : + 370 PV; et
l’institution : + 2262 PV.
S’y ajoutent les 100 PV à la faveur du musée Nissim de
Camondo, les 1 651 PV réalisées lors des reportages autour
des scénographies et des vernissages. Erika da Silva-Sommé a
couvert 11 vernissages, Luc Boegly a photographié 11
expositions temporaires et Jean Tholance s’est chargé des
autres prises de vues.
Aujourd’hui près de 90 000 fichiers numériques
professionnels, issus de prises de vue professionnelles ou de
numérisation de photographies argentiques ou d’œuvres sont
disponibles en photothèque. Les Arts Décoratifs poursuivent
la numérisation des œuvres, confiée à la société Arkhênum.
25 444 œuvres ont été numérisées à ce jour.
En ce qui concerne les scans des argentiques, notre activité se
poursuit notamment sur le fonds Collas.
En terme de diffusion, notre service a répondu à 519
demandes iconographiques. La base de données des œuvres
exposées, ainsi que les corpus homogènes du musée des Arts
décoratifs sur son site web nous permettent d’y renvoyer une
partie de nos clients pour une sélection préalable à
l’établissement d’un devis. Nous avons répertorié 167 clients
différents : éditeurs d’ouvrages ou de presse français ou
étrangers, institutions culturelles hexagonales ou
internationales, universités étrangères, associations,
particuliers, sociétés privées, chaînes de télévision ou encore
lieux de vente. Au total, 1 430 autorisations et/ou documents
photographiques ont été réalisés et/ou fournis pour la
clientèle commerciale en 2010, (+20% de plus qu’en 2009)
Fin 2010, 1 588 fichiers ont été fournis, intégrés ou en
cours d’intégration dans la base AKG. En conséquence,
115 paniers représentant 23 208 œuvres ont été finalisés. Ces
paniers Arkhênum ont été sélectionnés par Ulrike Haussen.
Par ailleurs, nous avons convenu de diriger les demandes
commerciales de particuliers vers AKG qui a déjà proposé 2
de nos visuels en 2010 : une affiche publicitaire de 1994 pour
un article dans la Revue Management et une carte avec
enveloppe aux Editions du Désastre (T.A. Steinlein, Lait pur
de la Vingeanne). Ces deux utilisations feront l’objet d’une
rétrocession en 2011.
Les publications
Les éditions des Arts Décoratifs
L’année 2010 a été particulièrement riche en publications,
avec la parution de 9 nouveautés.
Vilac, 100 ans de jouets en bois
Publié sous la direction de Dorothée Charles dans une mise
en pages de Lucie Liégeois, ce catalogue nous plonge au cœur
des créations de la société créée en 1911 par Narcisse Villet
Soirée « Vivez Lézard avec les
Lalanne ! » : costumes créés et portés
par les élèves du lycée Paul Poiret,
Paris.
Photo : Béatrice Quette
52.
Rapport d’activité 2010
53.
Diffuser
au cœur du Jura français, à Moirans-en-Montagne. Le livre
présente plus de 300 jouets des années 1910 à aujourd’hui,
des traditionnels jeux de quilles, bibis et sifflets aux
incontournables animaux à roulettes, en passant par les
jouets d’artistes.
Mobi Boom. L’explosion du design en France, 1945-1975
Sous la direction de Dominique Forest et mis en pages par
Julie Linotte, ce catalogue montre comment, en se
démocratisant, le mobilier moderne a fait son entrée dans les
intérieurs français. Son approche large – histoire culturelle,
esthétique, technique, économique –, son dictionnaire
biographique de plus de 100 créateurs et éditeurs et son DVD
incluant 16 interviews en font un livre incontournable pour
comprendre les enjeux de cette époque charnière.
Les Lalanne
Ce catalogue mis en pages par Montag design, présente le
travail des sculpteurs Claude et François-Xavier Lalanne : des
œuvres souvent hybrides, riches d’une poésie empreinte de
surréalisme, guidées par le jeu des mots, des formes et des
matières, qui très tôt ont séduit des collectionneurs
prestigieux. Un texte d’Olivier Gabet replace leur travail dans
l’histoire de la sculpture et des arts décoratifs.
Circuit céramique aux Arts Décoratifs
Frédéric Bodet a dirigé cette publication mise en pages
par les Designers anonymes. Le catalogue présente l’œuvre
de 65 artistes, talents émergents ou confirmés. Entre arts
plastiques, design et pratique artisanale, la céramique
contemporaine abolit les frontières et répond avec force
aux préoccupations artistiques les plus actuelles.
Cet ouvrage fait écho à ceux qui accompagnent les deux
expositions présentées simultanément à la Cité de la
céramique à Sèvres.
Animal
Sous la direction de Véronique Belloir et d’Anne ForrayCarlier, et mis en pages par Ich & Kar, cet ouvrage présente
toute la variété des arts décoratifs dans leurs rapports à
l’animal : mobilier, arts de la table, mode, textiles, papiers
peints, affiches, jouets, etc., révélant les multiples façons dont
l’homme s’approprie le thème animal et l’intègre à son décor
quotidien.
Normal Studio, design élémentaire
Ce catalogue a été écrit par la critique d’art Jeanne
Quéheillard. C’est le premier livre consacré à cette jeune
agence parisienne de création industrielle, fondée en 2006.
Il présente dans le détail 12 projets, chacun accompagné de
photographies réalisées spécialement et dont la mise en scène
a été pensée par les designers eux-mêmes.
D’autres activités ont mobilisé le département : préparation
de l’exposition Jacques Doucet en collaboration avec l’INHA,
coordination du projet de livre avec les éditions Faton sur le
mobilier du musée des Arts décoratifs, reclassement de
l’ensemble des céramiques dans les réserves à Saint-Denis,
récolement des collections, opérations de réaménagement
liées aux deux premières rotations de la galerie d’études,
maintenance ; enfin, l’accueil de spécialistes.
Le département a également totalisé 12 convoiements
d’œuvres pour des institutions tant françaises qu’étrangères.
En plus de la participation à divers jurys et à la direction de
recherches d’étudiants, Anne Forray-Carlier a assuré des
cours autour de l’histoire et de la restauration de mobilier à
l’INP et sur La renaissance d’un domaine princier : Chantilly
d’une révolution à l’autre (2nd volet) à l’Ecole du Louvre.
Sophie Motsch a, elle, dispensé des cours à l’Université Paris
Est-Marne la Vallée.. Par ailleurs, Anne Forray-Carlier a
effectué deux missions, la première à Lorient au Musée de la
Compagnie des Indes et la seconde au Château de
Châteauneuf-en-Auxois. Le service a accueilli 5 stagiaires.
La Publicité au secours des grandes causes
Publié sous la direction d’Amélie Gastaut et mis en pages par
Camping Design cet ouvrage analyse l’évolution des affiches
et des films publicitaires des années 1950 à nos jours autour
des campagnes d’ONG en faveur de grandes causes.
Ce catalogue fait appel au regard de plusieurs spécialistes du
domaine, tant du point de vue de la commande, de la
communication que de la création.
Par ailleurs, à l’occasion de la reprise au Taipei Fine Arts
Museum de l’exposition Jean Paul Gaultier/Régine Chopinot,
Le Défilé, le catalogue de l’exposition parisienne a été publié
en langue chinoise.
Enfin, en octobre 2010 la rubrique « Éditions » du site Internet
des Arts Décoratifs a pris un nouveau visage : il est désormais
possible de feuilleter les livres et de les commander en quelques
clics, avec paiement sécurisé et livraison en 48h. C’est un
prestataire extérieur spécialisé dans le e-commerce, la société
Onibi, qui est chargé de cette prestation ; l’objectif est de
faciliter l’accès à nos publications et d’en moderniser l’image.
Les missions et activités scientifiques
Les conservateurs des musées des Arts Décoratifs effectuent
des missions tout au long de l’année aussi bien à Paris qu’en
province ou à l’étranger. Dans le cadre d’un rapprochement
avec l’université de Neuchâtel, Odile Nouvel a animé un
séminaire d’une semaine destiné aux étudiants en muséologie
et consacré à l’Évolution des period-rooms à l’UCAD, avec la
collaboration d’Anne Forray-Carlier, Sylvie Legrand-Rossi et
Evelyne Possémé. La plupart dispensent aussi des cours,
donnent des conférences, participent à des colloques,
publient des articles et des ouvrages. Leur compétence
scientifique ne cesse de s’enrichir au fil de ces activités et de
leurs rencontres.
Arts décoratifs
Département Moyen Âge et Renaissance
Monique Blanc, conservatrice, a assuré le suivi des
rotations des collections exposées. Il s’est agi cette année de
remplacer 8 tapisseries et de réorganiser certaines des
vitrines du couloir des Arts du feu et de la salle du Gothique
international. Elle a également mis à jour le dossier de
l’exposition Aussi rouge que possible en vue d’une présentation
au Musée national de Singapour. Elle s’est aussi attachée à la
recherche de mécénat pour le Retable des Embriachi. Hormis
ses échanges avec S. Higott en vue de l’harmonisation des
notices écrites en commun pour les deux catalogues raisonnés
d’émaux peints et en collaboration avec d’autres spécialistes,
Monique Blanc a publié un article intitulé « Redécouverte du
Triptyque de la Cène du musée des Arts décoratifs ».
Ses deux visites conférences de cette année ont concerné
l’Histoire médiévale à travers les collections du musée pour
les étudiants en Master (INHA) et un parcours autour du
mobilier, à l’attention d’étudiants de l’INP. Monique Blanc
s’est aussi rendue à l’initiative de la Frick Collection de
New York pour une communication lors du Symposium
Expert’s Meeting on Enamel Conservation qui s’intitulait :
“Concerning a mysterius Limoges enamel group of the
Passion after Dürer”.
Enfin, elle a encadré une stagiaire et 2 étudiantes de l’INP,
l’une en peinture, l’autre en objets d’art. Catherine Gouédo,
assistante de conservation a quant à elle poursuivi le
récolement des collections dans les réserves.
Département XVII-XVIIIe siècles
Outre ses publications, Anne Forray-Carlier, conservatrice en
chef, a animé plusieurs présentations de la galerie d’études
Animal pour la fondation d’entreprise Hermès, le Club des
partenaires, le Comité International. Sophie Motsch,
assistante de conservation a, elle, conçu une journée d’étude
mobilier au musée Nissim de Camondo pour des étudiants
britanniques.
Anne Forray-Carlier a apporté sa contribution scientifique au
documentaire d’Arte « Quand l’Europe parlait français » et
participé au séminaire de l’Ecole du Louvre et de l’Université
de Neuchâtel.
Département XIXe siècle
Odile Nouvel, conservatrice en chef, a participé à nombre de
colloques qui, pour certains, ont fait l’objet de publications
comme l’article collectif « The Heritage of ‘Maître Alpais »
faisant suite à un colloque organisé par le British Museum,
ainsi qu’un article à propos du style Empire dans le N° 996
de la revue TDC.
4 autres communications sont parues dans la Revue
Perspective: Ornement/Ornemental, contribution au débat
Y a-t-il une lecture symbolique de l’ornement ? et dans le cadre
de l’exposition Staging Power à Stockholm : The Symbolic
World of Napoleon’s Empire et pour finir dans le cadre de
l’exposition Eugène Grasset au musée des Beaux-Arts de
Lausanne, un article consacré à l’ensemble mobilier de
Charles Gillot conservé dans nos collections.
Odile Nouvel a participé à plusieurs colloques : à Dijon, à
New York et à Paris.
Enfin, elle est intervenue à l’Assemblée générale de
l’APAHAU (Association des professeurs d’Histoire de l’Art
de l’Université). Elle poursuit par ailleurs son enquête sur
l’enseignement des arts décoratifs, la mode et la publicité au
sein de nos universités.
Odile Nouvel dispense aussi plusieurs cours à l’Ecole
Camondo, à l’Ecole du Patrimoine Paris IV et suit les
mémoires de deux étudiantes à l’Ecole du Louvre.
D’autre part, Nathalie Dupuis, assistante de conservation,
a reclassé et récolé la collection de céramique dans les
réserves de Saint-Denis. Elle a effectué 5 convoiements dans
les musées français et étrangers et nottament les 35 œuvres
d’art décoratif prêtées au musée de Shanghaï pour
l’exposition « Meilleure ville, meilleure vie » qui a accueilli
1 600 000 visiteurs.
La Gazette de l’Hôtel Drouot hors-série
54.
Rapport d’activité 2010
55.
Diffuser
Département Art nouveau-Art déco
Evelyne Possémé, conservatrice en chef, assistée de Karine
Lacquemant, a assuré le suivi de l’entretien des salles, des
installations des nouvelles acquisitions ainsi que le
démontage de l’exposition Rouge, le montage de l’exposition
Animal et l’installation des céramiques pour l’exposition
Circuit céramique dans les salles du département. Plusieurs
réunions ont par ailleurs été mises en place pour le
renouvellement de la programmation de la galerie d’études
sur le thème du Trompe-l’œil.
Concernant l’étude des collections, plusieurs tâches ont
mobilisé notre département : marquage d’œuvres récemment
acquises, marquage en salle et dans les réserves des œuvres
qui ont été reversées au musée par le FNAC, relocalisation
d’œuvres en réserve, saisie des nouvelles localisations et des
constats d’état, couverture photographique pour préparer les
demandes de prêts, préparation, sélection et correction de
332 œuvres pour le portail « Design XXe siècle » commun aux
collections nationales, inventaire du fonds Lucien Gaillard
conservé au Cabinet des dessins, photographies des archives
et création de fiches Micro-musée, conditionnement des
échantillons de laque, enfin sélection de meubles du
département pour un projet d’ouvrage collectif sur le
mobilier dans les collections du musée des Arts décoratifs
(Editeur Faton). Évelyne Possémé a rédigé plusieurs notices
d’objets, suite à l’Exposition universelle de Shanghaï ainsi
que pour la Revue des musées de France. Le service a récolé
905 oeuvres en 2010.
Le département s’est attaché à la préparation des expositions
Jacques Doucet, Van Cleef et Arpels (automne 2012), Suzanne
Lalique (courant 2012) et Jean Dunand.
Il a également participé à des essais avec le service
informatique pour la mise au point d’un logiciel spécifique lié
à la création d’une base de données sur des oeuvres.
Plus d’une dizaine de convoiements d’œuvres ont été
effectués cette année en France et à l’étranger.
Le département a également échangé -et transmis- des
informations scientifiques avec 24 chercheurs et accueilli 3
stagiaires. 2 Visites de l’appartement de Jeanne Lanvin pour
les Amis des Arts Décoratifs, et un tournage d’une équipe de
la télévision espagnole concernant l’appartement de Jeanne
Lanvin ont été organisées ainsi que 2 visites du département,
pour le Board of American Friends (musée de Philadelphie)
et pour Yvonne et Gabriel Weisberg, chercheurs. Évelyne
Possémé a par ailleurs participé au séminaire sur les « Periodrooms » à Neuchâtel.
Département des bijoux
L’ouvrage collectif sur les Rotschild et leurs donations aux
musées français (parution en 2011) ainsi que notre
participation au catalogue de l’Exposition Eugène Grasset à
Lausanne ont mobilisé le département. La visite de Laure
Aressy pour le projet Contrechamps a eu pour but la
sélection de 5 bijoux de nos collections à l’issue de laquelle
un tournage a eu lieu. Deux autres équipes de tournage, l’une
pour France 5 autour d’un documentaire sur l’or et l’autre
pour la télévision croate au sein de la galerie des bijoux ont
été reçues.
Côté suivi et entretien, l’équipe a prêté attention au
remplacement des diodes et des éclairages défectueux, a
supervisé le nettoyage annuel des intérieurs de vitrines et a
veillé au remplacement de cartels pour les bijoux en prêts.
Nous avons également étudié les possibilités de nouveaux
modes d’éclairage des cartels.
Le service a récolé 101 bijoux en 2010.
La maison Cartier a renouvelé son accord de dépôt et des
bijoux de René Lalique ont été sélectionnés pour leur dépôt
au musée Lalique à Wingen-sur-Moder (ouverture juillet
2011). Enfin, le département a prêté des bijoux au Musée
national d’Art de Catalogne.
Collections Orient et Extrême-Orient
Le service a récolé 329 oeuvres des collections d’ExtrêmeOrient et rattaché des photos des œuvres mises en dépôt au
Louvre (Islam) ainsi que des œuvres issues des collections
Extrême-Orient. Des œuvres ont été sélectionnés pour
l’exposition d’ouverture de la Villa Empain à Bruxelles
(organisateur : Fondation Boghossian). Tous les cloisonnés
chinois de la collection ont été récolés pour l’exposition au
Bard Graduate Center à New York, ainsi que des céramiques
japonaises pour le musée de Vic-sur-Seille. Les collections
d’Art Islamique du musée ont été récolées dans le cadre du
dépôt au musée du Louvre, soit 1 715 œuvres. 12 transferts
des œuvres islamiques du musée des Arts décoratifs, au
musée du Louvre ont été effectués depuis 2007, soit plus de
650 œuvres. Des oeuvres ont été prêtées au musée de Brou,
au musée des Beaux-arts d’Arras, au musée de la Voiture du
château de Compiègne et au musée Georges de la Tour à Vicsur-Seille.
Evelyne Possémé a publié un texte sur La découverte des grès
de la cérémonie du thé par l’Occident pour le catalogue de
l’exposition « Sobriété et irrégularité de la céramique japonaise »
au musée Georges de La Tour.
Le service a accueilli 2 stagiaires.
Département moderne et contemporain
En 2010, le département a conforté sa politique d’acquisition
et a réalisé deux expositions, Les Lalanne et Mobi Boom, dans
la nef, et dans la galerie d’actualité, axée sur la création
contemporaine avec deux expositions : Normal studio design
élémentaire et Parcours céramique.
Dominique Forest, conservatrice, a été commissaire de 3
expositions : Les Lalanne, Mobi Boom et Normal Studio
Design élémentaire.
Elle a dirigé la publication accompagnant l’exposition Mobi
Boom et rédigé deux textes pour le catalogue : l’un intitulé
« Ère nouvelle meubles nouveaux » et l’autre avec Marianne
Brabant, assistante de conservation, intitulé « La période
56.
Rapport d’activité 2010
glorieuse des collectivités ». Elle a aussi publié pour la gazette
de l’Hôtel Drouot un texte sur cette même exposition. Elle a
réalisé l’interview de 16 designers, éditeurs ou diffuseurs et a
suivi le montage et la réalisation faite par Mirage Illimité
pour le catalogue et l’exposition. Elle a dirigé avec Gilles de
Bure un colloque intitulé Mobi Boom les aventuriers du design.
Elle a également rédigé la préface du catalogue que Pascal
Cuisinier a réservé à l’éditeur Meubles TV.
Dominique Forest a effectué des missions à Milan,
Hertogenbosch, Rotterdam, Limoges et Saint Etienne
Frédéric Bodet, assistant de conservation, a été commissaire de
l’exposition Circuit Céramique et a assuré la coordination du
catalogue, d’un programme de 4 conférences dans l’auditorium
et de visites guidées. Il a été également commissaire de
l’exposition Made in France by Americans à la Fondation Mona
Bismarck, à Paris. Il a aussi fait une mission à Montpellier
pour assister au Festival international du Film céramique et
verre et a été membre de jurys de plusieurs écoles.
Marianne Brabant a, quant à elle, contribué à la rédaction de
notices pour la Revue des Musées de France (Zig-zag de Ron
Arad, Mobilier pour la Maison de Couture de Christian Lacroix
de Garouste et Bonetti, Bureau et chaise de Jacques Adnet),
et co-rédigé avec Dominique Forest un article du catalogue
Mobi Boom. Elle s’est notamment chargée cette année du
récolement de 86 pièces avec Sylvie Bourrat, responsable de
la régie des oeuvres, des recherches documentaires et de la
rédaction de notices en vue des différents comités
scientifiques, du marquage de 40 oeuvres, du suivi des
demandes de prêts, et enfin, a participé à la préparation des
deux expositions du département.
Département du verre
Jean-Luc Olivié, conservateur, a finalisé la sélection des
œuvres en vue du commissariat de l’exposition « Verre à
Venise 3 artistes 3 visions » ( 2011). Il a également été membre
du commissariat scientifique de l’exposition « Maurice
Marinot, penser en verre » organisée au musée d’Art moderne
de Troyes. Ces deux expositions ont fait l’objet de catalogues
pour lesquels Jean-Luc Olivié a rédigé des articles. Il a aussi
poursuivi ses recherches liées à la rédaction d’articles pour le
catalogue des collections de verre du XXe siècle (à paraître).
La version livre montrera une sélection d’une centaine de
pièces et la version virtuelle présentera la totalité des pièces.
Jean-Luc Olivié a fait une conférence dans l’auditorium du
musée de Troyes intitulée : Marinot et le verre soufflé au XXe et
XXIe siècles. Il a également contribué au projet numérique
innovant « Regards augmentés » autour du vase
« Hippocampe » d’Emile Gallé. À l’occasion de l’Exposition
« Bernard Perrot 1640-1709 », il a accompagné la visite des
Amis des Arts Décoratifs au musée des Beaux-Arts
d’Orléans. Par ailleurs, Jean-Luc Olivié a siégé comme
membre titulaire des commissions interrégionales LorraineChampagne-Ardenne d’acquisition des musées de France à
Metz et à Nancy. À la demande de la Fondazione musei
Civici di Venezia, il a participé à une journée de travail
consacrée à l’avenir du musée du verre de Murano. Il a
également suivi les travaux de deux étudiantes de l’INP,
tandis que Véronique Ayroles, assistante de conservation,
a fait plusieurs cours à l’Université de Marne-La-Vallée.
Le département a récolé 180 oeuvres et supervisé
4 convoiements dont deux à l’étranger.
Département des papiers peints
Le département s’est – entre autres – mobilisé autour de la
préparation de l’édition WallpaperLab 2010. Étaient
présentés cette année les projets de prototypes des 6
créateurs suivants : Jean-Louis Fréchin et Uros Petrevski –
Lauréats du Prix du musée des Arts décoratifs, Laurent
Massaloux – Lauréat du Prix d’A3P, Eric Valero – Lauréat
du Prix d’A3P, Charlotte Halpern et Bertrand Houdin
(Anamorphée), Camping Design avec David Valy et Annelise
Cochet et Florence Manlik. Lors d’un cycle de rencontres
organisées en collaboration avec Nathalie Filser – Les
mercredis du papier peint – créateurs, fabricants ou
utilisateurs de papiers peints ont échangé leurs points de vue
dans la salle de conférence. Les membres du Conseil
d’administration des Amis et Acteurs du Papier Peint se sont
régulièrement réunis dans nos locaux. Véronique de la
Hougue, conservatrice en chef, a participé au comité de
pilotage du lieu de mémoire prévu dans l’ancienne chaufferie
des usines Leroy à Pontierry-Saint-Fargeau, au Vetting de la
TEFAF, The European Fine Art Fair, de Maastricht, pour le
papier peint et enfin à deux parcours du patrimoine Région
Ile-de-France.
Avec l’appui d’Hélène Andrieux, assistante de
conservation, et de Gaëlle Bruand, documentaliste, la
création de fiches Micromusée s’est poursuivie ainsi que la
campagne de numérisation.
214 personnes ont été reçues et/ou conseillées. Le
département a par ailleurs été très souvent sollicité par divers
professionnels en sa qualité d’expertise conseil. Enfin,
Véronique de la Hougue a accueilli et suivi plusieurs
étudiants issus entre autre de l’INP ou de l’École du Louvre
et une stagiaire.
Département des jouets
Dorothée Charles, conservatrice, a réalisé deux expositions,
Petites et Grosses bêtes et Vilac 100 ans de jouets en bois,
présentées dans la galerie des jouets. Ces deux manifestations
sont accompagnées d’ouvrages, un imagier en collaboration
avec Lucie Liegeois pour la première, (Albin Michel
Jeunesse) et un catalogue pour la seconde (cf chapitre
publications). Dorothée Charles est par ailleurs commissaire
avec Bruno Girveau, (chef du département scientifique et
culturel de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris) de la
future exposition « Des Jouets et des Hommes » prévue dans les
Galeries nationales du Grand Palais de septembre 2011 à
janvier 2012, dans une scénographie de l’artiste vidéaste
57.
Diffuser
français Pierrick Sorin. L’exposition sera présentée au Musée
d’art de la ville à Helsinki du 21 février au 20 mai 2012. La
mise en oeuvre de cette exposition en collaboration avec Les
Arts Décoratifs, où près de 400 jouets de nos collections
seront présentés, implique un travail de préparation et de
rédaction, puisque Dorothée Charles, assistée de Claire
Didier, sera l’une des principales contributrices au catalogue
et à l’album d’exposition avec plusieurs autres spécialistes.
Dorothée Charles, assistée de Simon Hübe, prépare deux
autres expositions pour la Galerie des Jouets (2011-2012),
l’une sur Libuse Niklova et l’autre sur Babar.
Mode et textile
Collections antérieures au XXe siècle
Pour la galerie d’études, Véronique Belloir, conservatrice, a
assuré la réalisation et les rotations de l’exposition Animal
qu’elle a fait visiter à des membres du Club des partenaires,
des Amis des Arts Décoratifs, du musée de la Chasse et de la
maison Hermès. Elle a fait 3 interviews dont 2 pour la
télévision.
Véronique Belloir a également travaillé sur l’exposition
Doucet et Worth en collaboration avec Evelyne Possémé pour
l’un et Pamela Golbin pour l’autre. Préparation aussi du
nouvel accrochage « Trompe-l’œil » en collaboration avec
Dominique Forrest et Maximilien Durand.
Le département a prêté des oeuvres à 4 institutions françaises
et étrangères. La gestion des collections dans les réserves
a occupé 5% du temps de Myriam Teissier. La campagne
de récolement a permis un reclassement des textiles XVIIIe
(741 objets). D’autres récolements sont en cours : objets XIXe,
le dépôt au musée de l’Armée, et des recherches sur le
récolement du Comité des Dames, collections UFAC-Comité
des Sages. Les projets de numérisation et les campagnes de
prises de vues se sont déroulés en parallèle des récolements.
Trois institutions culturelles françaises nous ont sollicités
pour avis scientifiques : Véronique Belloir a participé à la
préparation du colloque « Questionner l’ornement » et a été
sollicitée pour le projet du nouveau musée de la Compagnie
des Indes.
Le service a accueilli 24 chercheurs et étudiants,
conservateurs et donateurs et a été épaulé par 10 stagiaires
d’horizons divers.
Collections des XXe et XXIe siècles
Pamela Golbin, conservatrice en chef a travaillé à la
programmation des espaces de la Mode et du Textile pour
2011, 2012 et 2013. En conséquence, elle a recherché des
partenaires tant scientifiques que financiers.
Elle a par ailleurs été commissaire de la première
rétrospective Madeleine Vionnet à Paris, cette exposition
a fait l’objet de 90 visites et entretiens. Avec Maximilien
Durand, Pamela Golbin a assuré le suivi du colloque
Restaurer et conserver la Haute Couture : l’exemple de
Madeleine Vionnet aux Arts Décoratifs organisé avec l’INP.
Les commissariats scientifiques des expositions Kate Moss et
Karl Lagerfeld n’ont pu voir le jour par manque de
financements suffisants mais ont fait l’objet de projets de
synopsis, d’expositions, de livres et de multiples rendez-vous.
Par ailleurs, Pamela Golbin prépare une exposition Hussein
Chalayan prévue de juillet à novembre 2011 et assure le
commissariat scientifique et le suivi général de l’itinérance de
la rétrospective parisienne Valentino, à Brisbane en Australie
(d’août à novembre 2010) et à Singapour (de décembre 2010
à fevrier 2011).
En lien avec le projet de premier film de la chanteuse
américaine Madonna, « La Duchesse de Windsor », (sortie
prévue Automne 2011) Pamela Golbin a fait des recherches
et assuré le suivi avec la production du film pour la garderobe de la Duchesse de Windsor en particulier les robes
Vionnet portées par Wallis Simpson et ce en coordination
avec les ateliers Vionnet de Milan. Pamela Golbin est par
ailleurs Vice-Présidente du Fashion Group Paris.
Publicité
Amélie Gastaut, conservatrice, a préparé le commissariat
de l’exposition Michal Batory.
Elle poursuit la visite des ateliers de graphistes pour
alimenter et actualiser le fonds graphisme des collections
de Publicité.
Elle organise tous les deux mois, des rencontres, « Rendezvous Graphique », qui donnent la parole à des graphistes
et à un de leurs commanditaires. Ces rendez-vous ont réuni
plus de 80 personnes à chaque séance.
Elle travaille avec Axelle Baroin au récolement des films
publicitaires dans le cadre du récolement décennal.
Réjane Bargiel, conservatrice, outre son suivi des
expositions Chéret et Animal (Shanghai) a supervisé
l’accrochage poster for tomorrow de l’exposition Mort n’est
pas justice et participé au projet Kate Moss finalement
abandonné.
Elle a par ailleurs assumé les tâches qui incombent au
département en termes de prêts et mouvements d’oeuvres
ainsi que le suivi des restaurations. Côté gestion des
collections, voici le bilan 2010 : 1 098 affiches et objets
récolés avec le concours de Romain Lebel et le service de
l’inventaire, diverses sélections d’oeuvres, suivi des prises
de vue, saisies et corrections de notices etc.
Par ailleurs, Réjane Bargiel a participé à une journée d’étude
consacrée à Jules Chéret, à la manifestation Les Etats de l’art
et préparé avec Laurence Guellec un colloque sur la
littérature et la publicité. Enfin, Réjane Bargiel a effectué
3 missions, liées à des projets d’itinérance, dont une en
Slovénie, en vue de valider le projet d’adaptation de
l’exposition Toulouse-Lautrec au Cankarjev dom (prévue pour
mars 2011).
3 stagiaires ont épaulé le service cette année.
58.
Rapport d’activité 2010
Musée Nissim et Camondo
La fréquentation du musée est en progression de 22% par
rapport à l’an passé, soit 56 103 visiteurs en 2010.
La sécurité et la maintenance du bâtiment ainsi que du jardin
ont été renforcés : mise en place d’une nouvelle sortie de
secours, visite complète du service sécurité de la DMF,
installation de films anti-UV, établissement de 90 devis avec
des sociétés extérieures dans des domaines qui vont de la
menuiserie au transport en passant par la communication
visuelle. Côté jardin, un nouveau panneau d’affichage a été
installé, un projet d’éradication des bambous ainsi qu’un
projet de restauration du jardin par un paysagiste ont été
élaborés, au titre d’embellissement et Mme Barbara Wirth a
offert 6 lauriers.
En partenariat avec le musée Bouilhet-Christofle, la
manifestation Un café dans la bibliothèque s’est déroulée du
22 décembre au 10 mars 2011.
Plusieurs publications dues à Sylvie Legrand-Rossi ont vu le
jour cette année : « Les Camondo et l’Italie. Un soutien
indéfectible à la cause de l’unité », in La France et le
Risorgimento, Turin, Umberto Allemandi, 2010, p. 44-47
et « Une histoire qui reste à écrire », dépliant de l’exposition
Un rare coffret à bijoux attribué à David Roentgen :
les enseignements d’une restauration, Paris, Musée Nissim
de Camondo.
Sylvie Legrand-Rossi a assumé la charge des conférences,
séminaires et de 10 visites privées. De son côté, le service
de la conservation a reçu 12 spécialistes et 6 étudiants en
rendez-vous, 2 étudiants ont effectué des stages ;
1 092 œuvres ont été récolées.
34 277 documents. La Bibliothèque a traité 266 recherches
iconographiques et bibliographiques, soit par le biais du prêt
inter-bibliothèque, soit suite à des demandes individuelles via
notre messagerie ou par courrier. 246 958 internautes ont
consulté la base de données de la bibliothèque en 2010.
Elle poursuit également sa politique de communication et
d’échanges avec les grandes institutions parisiennes et
internationales par le biais de visites de la bibliothèque :
4 visites d’expositions pour Les Amis des Arts Décoratifs et
16 visites-conférences pour des groupes d’élèves, chercheurs
ou étudiants d’écoles d’art.
Côté conférences, Béatrice Krikorian, Sylvie Legrand-Rossi et
Catherine Pinget ont fait des communications sur différents
sujets en lien avec les expositions. Béatrice Krikorian est
aussi intervenue autour de la numérisation de la collection
Maciet à la Bibliothèque nationale de France ; Guillemette
Delaporte a fait partie d’un voyage d’étude en Italie, dans les
bibliothèques d’art et d’archéologie de Rome et de Florence,
organisé par le groupe Art de l’Association des bibliothécaires
de France (ABF) et l’AKMB, association professionnelle des
bibliothécaires d’art en Allemagne. Ce voyage a permis de
découvrir les richesses des bibliothèques et des centres de
recherches situés dans ces deux villes. Quant à Béatrice
Krikorian et Chantal Lachkar, elles ont participé à la 13ème
journée des pôles associés de la BNF, réunissant à Lille les
bibliothèques partenaires.
Par ailleurs, la bibliothèque a contribué à 7 expositions tant
pour des musées étrangers que français. Elle a également
participé aux manifestations du musée des Arts décoratifs :
Jules Chéret, Animal et Mobi Boom et prêté 29 documents en
externe, 21 en interne.
Bibliothèque des Arts Décoratifs
La Bibliothèque continue d’accueillir un public nombreux.
En 2010, 9 508 lecteurs (50% d’étudiants), ont consulté
Visite de M. Napoletano, Président de la République italienne, et de M. Férédéric
Mitterrand, Ministre de la Culture, de l’exposition « La France et le Risorgimento »
au musée Nissim de Camondo. Photo Régine Soulier
59.
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