Sciences du travail et de la société secteur sanitaire et social Equipe

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Sciences du travail et de la société secteur sanitaire et social Equipe
2012 - 2014
Equipe
Métiers de la
formation
Professeur
Guy Jobert
master
Sciences du travail et de la société
organisé à Montpellier
à l’Institut de Formation des Cadres de Santé du CHU
secteur sanitaire et social
spécialité professionnelle
Analyse du travail et
développement des compétences
(ATDC)
Conservatoire national des arts et métiers
292 rue Saint-Martin 75141 Paris Cedex 03
Accompagner
le développement
des personnes et
des or ganisations
En mettant le travail humain au fondement de
la performance économique et sociale, la problématique de la compétence a profondément
et durablement renouvelé la façon de penser
et de mettre en œuvre la formation, la gestion des ressources humaines et l’organisation
du travail. Par voie de conséquence, elle a sensiblement enrichi le professionnalisme des
acteurs de la formation, de la GRH et du management dans les entreprises, les services
publics, les établissements d’éducation, de soins ou de services sociaux.
Le Master « Analyse du travail et développement des compétences » a
pour ambition de préparer à ces changements les professionnels qui ont en charge, directement ou indirectement, le développement conjoint des personnes et des organisations :
cadres responsables de services ou de missions ; cadres formateurs ; ingénieurs en organisation du travail.
Si on appelle compétence ce qui explique « l’action efficace en situation », il faut, pour
la connaître et agir sur elle, la saisir au plus près de l’activité réellement déployée par les
hommes et les femmes au travail. Pour cela, les cadres conceptuels et méthodologiques
proposés par les disciplines des sciences humaines et sociales qui étudient le travail permettent de rendre compte des processus, des conditions et des obstacles à la mobilisation
des personnes dans le travail.
Les questions du travail (la compréhension de l’activité humaine au travail) et
du changement (le développement des personnes et des organisations) sont au
cœur du Master ATDC. Plusieurs séminaires aborderont l’analyse du travail du point
de vue de la présence humaine dans ses dimensions physiques, cognitives, émotionnelles,
imaginaires. D’un point de vue opératoire, on s’appuiera sur le constat que l’ingénierie de
la formation, l’organisation du travail ou le management gagnent en efficacité lorsqu’ils
prennent en compte l’activité réelle des opérateurs (ce qu’ils font, les opérations mentales
qu’ils effectuent, la façon dont ils s’organisent en eux et entre eux...). On ajoutera que le
fait d’associer les acteurs à l’analyse de leur propre activité constitue un puissant moyen de
développement de leurs compétences et de mobilisation de la créativité dans l’action.
Si la compétence est produite par chacun, dans l’action, au sein des collectifs de travail,
et ne relève pas du modèle de la transmission, la question des rapports de la pensée et de
l’action devient centrale. La possibilité pour les individus et les groupes de construire leur
compétence va dépendre largement de l’existence, ou de l’absence, de conditions contextuelles favorables. Le rôle des formateurs, des professionnels chargés de l’organisation du
travail et des managers consiste alors à « intervenir » pour transformer les situations de travail (structures, organisations, règles, représentations, relations, fonctionnements collectifs)
dans un sens favorable à la construction des compétences. La question de l’intervention, dans ses dimensions théoriques et pratiques, constitue le second axe
du Master ATDC.
Pour rendre compte de l’investissement subjectif dans le travail et agir sur les processus de développement, le Master privilégie les approches cliniques : attention au sens que
les acteurs donnent aux situations qu’ils rencontrent ; présence impliquée de l’intervenant
au plus près des phénomènes étudiés ; articulation permanente des visées de compréhension et des visées de transformation.
Public et
Le Master s’adresse à des professionnels des établissements du secteur
compétences
sanitaire ou social :
visés
– cadres des établissements de santé ou des établissements spécialisés
ayant des missions de développement des compétences ou d’intervention
sur les situations de travail (cadres de proximité, cadres chargés de missions transversales, cadres en poste dans
les secteurs de la formation professionnelle continue) ;
– cadres en position de formateur dans les instituts, de formateur interne ou de conseil ;
– ingénieurs et intervenants chargés d’études ou de missions, notamment dans les structures de gestion des
ressources humaines.
Il vise l’acquisition de connaissances et de capacités professionnelles nouvelles, mais il offre également aux
étudiants la possibilité d’un retour réflexif sur leurs expériences antérieures, appuyé sur des connaissances pluridisciplinaires. Les compétences visées sont notamment :
– recevoir des demandes d’intervention ou de conduite de projets ; en dégager les dimensions implicites et les
implications au-delà de la formulation initiale de la demande ;
– réaliser des analyses de situations de travail en les replaçant dans leurs contextes sociétal, territorial et organisationnel, ou conduire des études, des évaluations ou des diagnostics de fonctionnement ; être capable d’en
assurer des restitutions orales et écrites en prenant en compte leurs effets intervenants ;
– concevoir, proposer et mettre en œuvre des dispositifs spécifiques d’accompagnement de changements, en
association avec les demandeurs et les bénéficiaires, ainsi que des dispositifs, méthodes et supports favorisant
le développement des compétences ou l’efficacité de la formation professionnelle ;
– animer des groupes de travail aux enjeux complexes ; intervenir en régulation des relations dans les collectifs
de travail ;
– construire, en soi et dans son espace social de travail, une « position » propre qui permette un exercice professionnel efficace et respectueux des personnes.
Une pédagogie
du projet
Le modèle pédagogique est clairement celui de la formation des adultes. Les
distinctions classiques entre théorie et pratique, entre recherche et action,
seront questionnées ; l’implication personnelle des participants sera à la fois une condition de l’apprentissage et
un objet permanent d’analyse, notamment à l’occasion de séminaires d’analyse des pratiques. L’intégration des
dimensions opératoires, théoriques et d’engagement personnel dans l’action se fera notamment à l’occasion
de la conduite d’une intervention ou d’un projet de changement, en relation avec la question du développement
des compétences ou des capacités d’action des personnes et des collectifs de travail. La conduite du projet
constituera ainsi le « fil rouge » de la formation ; des séances seront consacrées au suivi du projet. Ce dernier
servira de base à la confection du mémoire de fin d’études.
La direction scientifique du Master est assurée par Guy Jobert, professeur
responsable de l’équipe Métiers de la formation du Cnam. Sa coordination
pédagogique est assurée par Paule Bourret, docteur en sociologie, enseignante
à l’IFCS (CHU de Montpellier).
Équipe
pédagogique
L’équipe enseignante est composée d’universitaires, notamment : Guy Jobert (Cnam) ; Paule Bourret (IFCS) ; AnneLise Ulmann (Cnam) ; Paul Olry (AgroSup Dijon) ; Pascale Molinier (Paris 13) ; Pascal Ughetto (Université de Marnela-Vallée) ; Pierre Hébrard, Pascal Nicolas Le Strat, Jean Bernard Paturet (Montpellier 3) ; Gilles Herreros (Lyon 2) ;
Richard Barthes (CHU Toulouse) ; Danielle Linhart (CNRS Paris) ; Tchibara Aletcheredji (Paris 1).
Des professionnels présenteront des problématiques et des réalisations de terrain.
Organisation
pédagogique
Pour des raisons d’efficacité pédagogique, le nombre d’admissions est limité
à 25. Les étudiants sont invités à trois types d’activités :
• la participation aux unités d’enseignement (environ 360 heures) ;
• la conduite d’un projet ou d’une intervention ; cette activité de terrain est l’occasion d’une mise en relation des
exigences de l’action avec les concepts et les méthodes acquis au cours de la formation. Elle se déroule dans
l’institution d’appartenance du stagiaire, et représente une centaine d’heures de travail ;
• du temps de lecture, de rédaction et soutenance du mémoire final.
La formation dure une cinquantaine de jours. Elle se déroule dans les locaux de l’IFCS du CHU Montpellier,
du mardi au vendredi, soit 4 jours toutes les 5 à 6 semaines durant l’année scolaire, de 9 h à 17 h. Elle débutera
début octobre 2012 et se terminera en juin 2014 avec la soutenance du mémoire final.
Conditions et
formalités d’admission
• avoir validé un niveau bac+4 ou être titulaire du Diplôme de cadre de santé délivré par le ministère de la Santé.
Les non-titulaires d’un de ces titres peuvent déposer une demande d’équivalence ou de validation d’acquis
auprès du service de VAE du Cnam, en même temps que leur dossier de candidature ;
• avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 années dans les domaines couverts par le Master (notamment en ingénierie de formation ou en organisation du travail) ;
• avoir en vue la conduite d’un « projet », d’une intervention, ou éventuellement d’une étude, en réponse à une
demande réelle, en rapport avec la thématique du Master et réalisable dans le cadre temporel de la formation.
Le dossier d’inscription doit comporter :
• l’attestation du titre exigé ;
• un CV détaillé, portant notamment sur l’expérience dans le domaine couvert par le Master ;
• une lettre de motivation mentionnant notamment le «projet» que le candidat envisagerait de conduire en lien
avec la formation.
Les dossiers de candidatures sont téléchargeables sur :
http://formation-adultes.cnam.fr
Ils doivent être adressés en deux exemplaires à l’adresse suivante :
CNAM, Equipe Métiers de la formation, case 1D5P40, 41 rue Gay-Lussac, 75005 Paris
DATE LIMITE DE DEPOT DES DOSSIERS : 15 juin 2012
Validation
de la formation
• avoir suivi avec assiduité et validé toutes les unités d’enseignement (les modalités d’évaluation seront indiquées
en début de formation) ;
• avoir satisfait au test de langue vivante ;
• avoir rédigé et soutenu avec succès devant un jury un mémoire portant sur l’analyse distanciée et critique du
projet conduit pendant la formation.
Coût
Ce Master est placé sous le régime de la formation continue. Le coût de la formation est de 5 950 €,
payables en deux versements.
Unités d’enseignement
M1 : HISTOIRE DES IDÉES ET DES PRATIQUES DE FORMATION
L’objectif général est de permettre aux participants d’acquérir une connaissance plus large de la généalogie des
idées, des institutions et des pratiques en formation des adultes, en France et en Europe, afin d’enrichir leur culture
professionnelle et de mieux comprendre certaines caractéristiques actuelles du champ concerné. L’approche
développée sera d’ordre socio-historique : elle visera à éclairer, pour les principaux courants d’idées, pour les institutions et les pratiques étudiées, leur origine, leur transformation, et éventuellement leur déclin, en relation avec
les changements dans l’économie et la société aux différentes périodes. Une attention particulière sera portée à
l’histoire de la formation dans les hôpitaux, ainsi qu’aux métiers de la santé et du social.
M2 : LA FORMATION, ENJEUX DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Les attentes liées à la formation initiale des professionnels, ou à leur formation continue, sont devenues de plus
en plus pressantes pour plusieurs raisons : des modifications du contenu du travail, des mouvements démographiques majeurs avec des départs massifs de personnels qualifiés en retraite, des rotations de personnels... Dans ce
contexte, on s’intéressera aux effets de la formation dans le changement individuel et social, et aux dynamiques
d’appropriation par les professionnels. Plusieurs points seront examinés : la place des formations tout au long de
la vie dans les itinéraires individuels, dans le fonctionnement des groupes et, plus largement, dans le système de
santé et le système social ; les effets de la massification de la formation. Seront également étudiés les opportunités et les problèmes soulevés par l’utilisation des technologies de communication. Une attention particulière sera
accordée à la transmission des savoirs informels.
M3 : AUTOFORMATION, INSTRUMENTATION ET SITUATION PÉDAGOGIQUE
Au-delà de la notion d’autoformation, ce module se donne pour objectif d’inventorier les situations dans lesquelles
la personne du formateur tend à disparaître de la scène pédagogique. Il s’agit de s’interroger sur la nature et
sur la fonction des outils pédagogiques d’apprentissage dans des dispositifs où la technologie éducative occupe
une place de plus en plus grande. Le module tentera de penser la formation du point de vue de trois concepts
fondamentaux interdépendants : l’intention, le dispositif et l’outil. Ce faisant, il proposera une lecture originale
des pratiques autocentrées en formation. Les exposés seront complétés par des études de cas et des analyses
d’instruments de formation. Une attention particulière sera portée à la question de l’évaluation des compétences
dans le cadre de la VAE, ainsi qu’aux démarches et aux instruments concourant à la production personnelle des
références par le candidat dans ces situations.
M4 : COMPÉTENCE ET MOBILISATION SUBJECTIVE AU TRAVAIL
La question de l’investissement subjectif au travail - qu’on peut également appeler compétence - est aujourd’hui
centrale pour les formateurs et les gestionnaires des ressources humaines. Pour comprendre en quoi consiste
réellement l’activité, il faut avoir construit conceptuellement la notion de travail en rupture avec les visions du
sens commun et maîtriser des méthodologies particulières. Tel est l’objet de ce séminaire qui s’appuie sur les
disciplines qui ont le travail pour objet : sociologie, psychodynamique du travail et ergonomie. Il se propose d’une
part de mettre en évidence la place centrale qu’occupe le travail dans la réalisation de soi et dans la construction
du lien social ; d’autre part de montrer qu’il constitue une véritable énigme. L’objectif du séminaire est d’apprendre
à déchiffrer cette énigme du travail pour en découvrir toute la complexité et toute la richesse. Changer son regard
sur le travail passe par la capacité à observer les situations, à aider les personnes qui travaillent à dire ce qu’elles
font, à entendre ce qui est dit, à interpréter avec elles le sens qu’elles mettent dans leur activité ou encore les
fonctions que remplissent des conduites transgressives ou en apparence aberrantes.
M5 : ANALYSE DU TRAVAIL ET INGÉNIERIE DES COMPÉTENCES
Ce séminaire apportera les concepts et les méthodes empruntés à différentes disciplines (ergonomie, psychologie du travail,
didactique professionnelle, psychologie cognitive et du développement...) sur lesquels s’appuie le renouvellement actuel de
l’ingénierie de la formation professionnelle et de l’alternance. La compréhension de ce que le travail réel exige des sujets – en
particulier au plan cognitif – ouvre sur une ingénierie de la compétence prenant en compte les interactions savoirs/action,
sujets/situations, individus/collectifs.
M6 : LES MUTATIONS DU TRAVAIL
Les transformations du travail s’accélèrent, poussées par des évolutions économiques, technologiques, démographiques et sociales. L’objectif de ce séminaire est de permettre aux participants d’analyser les reconfigurations
du travail, les mutations de la relation salariale, les formes d’implication, et de situer les nouvelles formes du
management dans des transformations socio-économiques. L’approche développée visera à montrer comment
ces mutations se concrétisent au quotidien dans les situations de travail, notamment dans les secteurs sanitaires
et sociaux. Une attention particulière sera portée à la nouvelle culture du risque et de la qualité, et aux bouleversements qu’elle induit.
M7 : THÉORIES ET PRATIQUES DE L’INTERVENTION
Prendre au sérieux le double constat que la compétence ne se transmet pas et que sa construction est très liée à
l’action conduit à accorder aux situations de travail une importance particulière. Viser le développement des compétences consiste alors à agir, de l’intérieur ou de l’extérieur, pour que l’organisation du travail, le fonctionnement des
collectifs, le management, les normes d’évaluation, etc., ne fassent pas obstacle à la mobilisation des personnes.
Formateurs et gestionnaires sont alors conduits à «intervenir» pour accompagner des changements ou encore pour
que s’ouvrent des voies d’action collective innovantes. Intervenir ne consiste pas à apporter des réponses expertes
préexistantes, mais à aider des collectifs à penser leur action pour la transformer.
M8 : ENTRAINEMENT AU DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE
L’intervention dans et sur les organisations intègre le plus souvent, pour l’intervenant, la nécessité de dresser un état
des lieux ou un diagnostic de situation. La connaissance des mécanismes de fonctionnement des institutions et des
règles (formelles et informelles) qui les régissent constitue une des conditions de réussite ultérieure de l’intervention.
Elle nécessite de combiner plusieurs regards sur le travail. Ce module s’attache à mettre en œuvre, à l’aide de grilles
d’analyse et d’outils empruntés à différents courants, les principales approches possibles dans des institutions de
taille et de statut différents : les modèles d’organisation et de structures, les interactions et les rapports stratégiques
des acteurs, les dynamiques culturelles et les identités au travail.
M9 : ANALYSE DES PRATIQUES
Dans cette formation, le «projet» a un double statut. Il est action de changement produisant des effets dans le
monde professionnel. Dans le cadre du séminaire d’analyse des pratiques, il est également un objet de parole et de
réflexion collective appuyée sur des connaissances scientifiques. Les deux plans sont mis en relation par l’analyse
de l’implication subjective de l’acteur-chercheur dans son action et dans sa réflexion.
M10 : MANAGEMENT PAR LA COMPÉTENCE DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ
Dans les secteurs sanitaires et sociaux, l’évolution des compétences s’est construite historiquement dans un
contexte de croissance économique et de progrès de la médecine scientifique. Cela a conduit à une augmentation considérable de l’emploi dans ce secteur et à une qualification massive des personnels. Ce mouvement
de professionnalisation, qui a abouti à une hiérarchisation et à une diversification importante des métiers, est
aujourd’hui remis en question. Ce séminaire doit permettre d’aborder l’impact de ce nouveau contexte sur le
management des compétences, à travers notamment : les instruments de régulation mis en place pour tenter
de maîtriser les dépenses de santé ; la nouvelle gouvernance et la tarification à l’activité ; la restructuration
des établissements (plan Hôpital 2007-2012, réseaux et pôles d’activités) ; le système d’information hospitalier ; la place dans ces organisations de nouveaux métiers et de nouvelles fonctions ; le développement de
la technostructure en vue de l’industrialisation des processus logistiques et de soins ; la mise en oeuvre de
politiques nationales d’insertion ; la redéfinition des frontières entre les métiers (rapport Berland).
M11 : LE TRAVAIL SOIGNANT COMME RELATION DE SERVICE
Il y a relation de service dès lors que « la solution technique s’avère insuffisante pour réaliser les objectifs d’une
prestation envers autrui ». L’interaction avec le destinataire de la prestation est nécessaire à la définition, la
production et l’acceptation du service. La demande étant largement imprescriptible, la réponse doit donc se
réguler sur les finalités plus que sur les procédures. Au niveau du management des compétences dans les
établissements de santé, se pose alors la question du paradoxe entre l’imprescriptibilité de la demande et le
renforcement de la prescription. Cela suppose d’accompagner les professionnels à faire face et à inventer des
réponses plutôt qu’à proposer des solutions, leur implication étant une ressource irremplaçable pour apprécier
la réponse à apporter. La souffrance du patient et celle du soignant occupent une place centrale dans une dynamique qui déborde le champ de la relation de service. La question de la temporalité est également importante.
Le temps de la montre, le temps qui passe est différent de celui qui agit. Ce séminaire a pour but de prendre
en compte, dans le management des compétences, la question des émotions et celle de l’intrication entre les
aspects techniques, relationnels et émotionnels. De même seront examinées les différences de temporalités
qui entrent en tension dans la prestation de soins et qui confrontent le professionnel à des dilemmes entre une
logique productive et une logique humaniste.
SUPERVISION DES PROJETS ET SUIVI DES MÉMOIRES
MÉMOIRE
Le mémoire s’appuie sur le projet conduit par l’étudiant pendant sa formation. Il n’est pas seulement descriptif
et doit témoigner d’un effort de théorisation, de mise en perspective éclairé par des références conceptuelles
empruntées aux sciences humaines et sociales.
LANGUE VIVANTE
Exemple pour l’anglais : Test Bulat anglais niveau II
Conservatoire national des arts et métiers
Equipe Métiers de la formation
case 1D5P40
41 rue Gay-Lussac
75005 PARIS
INFORMATIONS PRATIQUES
Pour télécharger le dossier d’inscription :
http://formation-adultes.cnam.fr
Direction scientifique
Guy Jobert
Coordination pédagogique
Paule Bourret
[email protected]
04 67 33 88 71
en collaboration