Jean-Claude Bourret : « Nous serons confrontés à des extraterrestres

Jean-Claude Bourret : « Nous serons confrontés à des
extraterrestres »
Jean-Claude Bourret, l’ancien présentateur vedette de (feu) La Cinq est passionné d’ovnis
depuis des années. Il répond à nos questions.
LA GAZETTE : Après toutes ces années, êtes-vous toujours convaincu de l’existence des
ovnis ?
JEAN-CLAUDE BOURRET : Oui, car je travaille sur la question depuis 1974. À l’époque j’étais
rédacteur en chef adjoint de France-Inter et j’avais été troublé par une dépêche de l’agence France
Presse qui racontait l’affaire de Turin. Un ovni avait été vu par deux équipages d’avions, ainsi que
par plusieurs milliers de personnes. Les radars civils et militaires de l’aéroport de Turin avaient
aussi détecté l’ovni. Beaucoup plus loin dans le temps, en 2000, l’IHEDN (Institut des hautes études
de la défense nationale) a publié le rapport COMETA. Ce rapport, établi par des militaires de haut
rang et par des civils scientifiques, parvient à plusieurs conclusions et notamment celle que les
ovnis existent et qu’ils sont la manifestation d’une intelligence. Intelligence qui n’est pas d’origine
humaine.
Si vous deviez, vous, décrire les extraterrestres, comment les imagineriez-vous ?
En se basant sur des milliers de témoignages dans le monde depuis des milliers d’années, on trouve
ce genre de description dans la Bible, dans le livre du prophète Ézéchiel ; il s’agit d’êtres qui nous
ressemblent tout en étant très différents. Ils ont une tête, deux bras, deux jambes, mais ils sont
souvent décrits comme étant plus petits que nous, avec une tête beaucoup plus grosse, soit
nettement plus grands. Ce n’est pas absurde car on peut imaginer que nous sommes visités par les
habitants de plusieurs planètes, ou d’une même planète qui abriterait des types de vie très différents.
C’est d’ailleurs ce qui se passe chez nous puisque nous avons des grands noirs de deux mètres et
des pygmées d’un mètre quarante, des blancs de toutes tailles, etc.
Les premiers vrais témoignages datent d’une soixantaine d’années. Comment expliquez-vous
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que l’on ne soit jamais parvenu à prouver quoi que ce soit depuis le temps ?
Les premiers témoignages mentionnant des ovnis remontent en effet à une soixantaine d’années.
Mais toute l’histoire de l’humanité est truffée de témoignages troublants. Indépendamment de la
Bible, vous avez Pline le jeune qui, au IIe siècle apr. J.-C., décrit « un bouclier ardent » venant audessus d’un champ de bataille, à la grande frayeur des combattants. Quant aux preuves, elles sont
innombrables, il suffit de prendre connaissance du dossier.
Quels sont les cas d’observation d’ovnis ou d’extraterrestres les plus troublants ?
Il y a des centaines de cas dans le monde. Mais prenons simplement le territoire français : l’affaire
de monsieur Masse qui a vu un engin posé dans son champ de lavande. Deux petits êtres en sont
descendus et ont paralysé l’agriculteur avant de repartir sans bruit. Au niveau de la zone
d’atterrissage, un cercle de dix mètres de diamètre est resté visible pendant cinq ans, la lavande
refusant obstinément de repousser… Il y a aussi en 1999 cet ovni de deux cents mètres de diamètre
vu par un commandant de bord d’Air France à 60 km d’Orly. Ovni détecté par le radar…
Pourquoi les documents qui nous parviennent sont toujours d’une piètre qualité et peu
crédibles ?
Parce que l’observation d’un ovni répond à trois critères : l’événement est imprévisible et se produit
au hasard, il est de très courte durée – souvent quelques secondes - et enfin c’est un événement qui
provoque une grande émotion, privant souvent le témoin de réactions normales. Or, bien d’autres
événements correspondent à ces trois critères. Prenons un cas récent : le Concorde qui s’est écrasé
en plein jour à deux pas de Roissy : un seul film tourné par un camionneur, sur lequel on ne voit
« rien » sinon vaguement une sorte de longue flamme floue…
Il paraît que l’ufologie se porte mal, c’est aussi votre sentiment ?
Je ne sais pas ce qu’est l’ufologie. J’imagine que vous faites allusion à une pseudo-science de
pseudo-spécialistes qui sont commis charcutiers, gardiens de parking, journalistes ou docteurs en
science. Tous ceux qui deviennent passionnés par les ovnis et se baptisent « ufologues » n’ont de
cesse de critiquer leurs « collègues » présents ou passés. C’est évidemment décevant, mais ainsi
sont les hommes…
On est bien loin de la vague de 1954 et de ses milliers d’observations. Pourquoi ce désamour
pour les ovnis ?
Il n’y a pas de désamour mais un manque d’intérêt du grand public car les journalistes s’en
désintéressent. Or c’est un dossier majeur dans l’histoire de l’humanité et un jour – dans une heure
ou dans cent ans - nous serons confrontés à des extraterrestres. Ce jour-là sera le plus important
dans l’histoire de l’humanité.
Source : La Gazette
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